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31/10/2012

Dziady

Dziady, le Samhain Slave.

 

Dziady ( fête des Morts et des Ancêtres ), les 31 octobre / 1er novembre.

La nuit où la porte de Nawia (le monde des morts) est ouverte… où les âmes de nos ancêtres reviennent dans notre monde nous visiter, afin de revoir les lieux où ils ont vécu, et nous assurer de leur soutien lors des durs moments de l’hiver à venir.

Le feu sacré est le lien, le tunnel, entre notre monde et le monde des esprits. On y jette des sacrifices en l’honneur de Weles, et l’on demande à ce dernier de prendre soin des âmes de nos ancêtres, mais aussi de les libérer (pour une nuit) de Nawia, afin qu’ils puissent dîner avec leurs familles et revoir l’endroit où ils ont vécu. Le Zerca (le prêtre, le chaman), doit porter un masque rituel sur le visage, afin que les fantômes ne puissent le reconnaître et l’attirer dans leur monde… et les autres participants doivent se détourner du feu, porte ouverte sur l’au-delà.

Cette ordonnance ne s’applique néanmoins pas aux personnes âgées – qui ont déjà un lien spirituel avec Nawia – ou aux enfants, qui sont encore spirituellement « morts ». Mais tous doivent éviter de brandir des objets pointus ou de faire des mouvements par trop brusques, afin de ne pas blesser ou effrayer les âmes présentes autour d’eux. (D’autant que comme les âmes des ancêtres peuvent être effrayantes au clair de lune, le rite est très souvent célébré dans un espace clos.) 

Les portes ouvertes sur Nawia permettent également le départ des âmes égarées, des âmes qui – pour diverses raisons – errent toujours en notre monde… et ont besoin de notre aide pour nous quitter en paix.

( Kurgan, d’après « Les Slaves et le Paganisme » de Wieslaw Jagodzik )

 

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Dziady… ou la rencontre avec les esprits.

"Dziady" (mot que l'on peut traduire approximativement comme "ancêtres") fait référence à un ancien culte des morts d'origine païenne, pratiqué par les tribus slaves et baltes. Immortalisé par le chef-d’œuvre du poète Adam Mickiewicz au XIXe siècle, le culte n'est plus vraiment perpétré sauf par une poignée de gens, ou alors sur la scène. Les "Dziady" prennent leur source dans la recherche de contact avec les âmes des ancêtres ce qui, chez les païens, avait lieu deux fois par an, au printemps et début novembre.

Pour s'assurer leur bienveillance mais aussi pour qu’ils regagnent bien l’autre monde après avoir revu leurs proches, on leur offrait de la nourriture que l’on déposait sur les tombes et on allumait des feux pour leur indiquer le chemin. (…)

Comme c'est le cas pour tous les rites païens que le christianisme a tenté de supplanter ou de supprimer, on retrouve à la Toussaint de nombreux liens avec les anciennes pratiques. Ainsi les bougies que l’on allume sont un écho lointain des feux de bois d’autrefois.

Par ailleurs, aux siècles derniers, ce jour-là on avait l’habitude de distribuer l’aumône aux mendiants qui, en retour, s’engageaient à mentionner les noms des défunts dans leurs prières. Cette tradition remplaçait la distribution de la nourriture aux âmes errantes.

Dans certaines régions le long de la frontière orientale de la Pologne (mais aussi en Ukraine, Bélarussie ou Russie occidentale), on pratique encore les rites directement issus de ces anciennes pratiques comme de porter de la nourriture sur les tombes dans des plats creux spécialement destinés à ce but.

( Suite101.fr – Religions et ésotérisme – la magie de la Toussaint en Pologne )

 

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« Parmi les coutumes anciennes que le peuple Lithuanien observe encore aujourd’hui, la plus remarquable est Dziady ou la fête des Morts. Cette cérémonie fut sévèrement défendue par le clergé ; les paysans la célèbrent la nuit dans les caves ou dans les ruines délaissées des châteaux ; ils y apportent avec eux le miel , l’eau de vie, les gâteaux et autres offrandes prescrites par le rite. L’objet de la fête des Morts est de soulager les âmes souffrantes ; elle a lieu le second jour de la Toussaint et est présidée par un Huslar (joueur de luth, ménétrier vagabond et mendiant, lointain descendant des Waïdelotes ou bardes de l’antique Lithuanie). C’est lui qui évoque les âmes des morts (…) »

( « Le Magasin pittoresque (Volume 8) » par Louis Fouquet, édition de 1840 ).

 

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Photo >>> http://watranews.wordpress.com/

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