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26/08/2015

Jean MARKALE : Histoire de la France secrète

Jean MARKALE : 

« MONTSEGUR et l’énigme cathare »

 

En ces temps de prophétisme où l’on répète que le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas, les grandes énigmes de notre histoire fascinent plus que jamais nos imaginations. Sans doute pressentons-nous confusément que derrière elles se cachent, peut-être, les vérités fondamentales de notre destinée, l’explication de notre cheminement terrestre vers un « ailleurs », sans l’espoir duquel il nous serait impossible de vivre.

Montségur, « ce nid d'aigle vers lequel convergent tous les nuages du monde », reste l'un de ces lieux privilégiés où souffle encore l'esprit, où planera toujours le mystère du Saint Graal, où viendront inconsciemment s'arrimer rêves et illusions des générations successives, en dépit des flammes du bûcher allumé naguère par les Inquisiteurs pour réduire à jamais la résistance cathare. 

Or qui étaient les Cathares ? D'où venaient-ils ? Pourquoi s'étaient-ils rassemblés dans le Razès mystérieux, non loin de Rennes-le-Château et de Quéribus, au cœur d'une étrange région entourée de vallées profondes, de sommets brûlés par le soleil ?

Quel trésor cherchèrent-ils à sauver ? Quels furent leur véritable doctrine, leurs rapports avec l'Occitanie médiévale, avec les Templiers ? Pourquoi furent-ils si cruellement pourchassés ?

 

Dans ce premier ouvrage, point de départ d’un fabuleux itinéraire qu’il entreprend pour nous, Jean Markale s'attache à répondre objectivement à ces questions, en démêlant le vrai du faux. Au terme d'une enquête menée sur place avec passion, s'appuyant sur une documentation rigoureuse et étendue, une connaissance approfondie de l'Histoire et de la tradition, il ouvre des voies nouvelles, suggère des pistes oubliées, formule des hypothèses exaltantes au-delà desquelles s'esquisse en filigrane le scintillement d'une lumière recherchée par l'homme depuis l'aube des temps...

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1986.

317 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) sans accrocs, ainsi que quelques petites rousseurs éparses sur les tranches papier… mais rien de franchement notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire tout à fait bon pour le service !

 

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Jean MARKALE :

« Le MONT SAINT-MICHEL et l’énigme du dragon »

 

« Acropole des brouillards, perle de l’Occident », le Mont-Saint-Michel n’est pas seulement un monument en tous points remarquable, un site parmi les plus célèbres de France. C’est aussi un haut lieu de l’Histoire, un énigmatique sanctuaire, le phare d’une spiritualité intense qui, après avoir rayonné sur le Moyen-Age, a traversé les siècles pour parvenir jusqu’à nous. Mont sacré depuis les origines, certains viennent à lui pour accomplir un fervent pèlerinage, d’autres pour admirer un chef-d’œuvre naturel et architectural sans équivalent dans le monde. La figure flamboyante de l’Archange Michel, en l’honneur duquel fut bâtie l’abbaye, continue en effet à défier le temps et l’espace, à enflammer les imaginations, à intriguer, à provoquer.

Quel est donc cet archange triomphant du dragon ? Quelle réalité mythologique, quel message laisse-t-il entrevoir ? Quelles divinités de lumière ont-elles combattu, avant lui, les puissances de l’ombre ? Pourquoi les hommes ont-ils éprouvé l’impérieuse nécessité de construire au sommet de ce roc solitaire un édifice si prestigieux, si singulier ? A quelles mystérieuses et silencieuses liturgies obéit-il ?

 

Réfutant les clichés habituels, Jean Markale propose une vision spirituelle et symbolique du Mont-Saint-Michel qui découle d’une approche originale et cohérente des textes. Lieu privilégié, point d’équilibre où s’affrontent toujours des forces en apparence contradictoires, le Mont recèle en fait une réalité unique où s’exprime et se perpétue l’une des plus anciennes et plus fondamentales aspirations de l’homme : la réconciliation avec soi-même.

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1987.

306 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.

Reliure cartonnée orange avec titre et nom d’auteur en blanc + jaquette en couleurs

Reliure cartonnée entoilée d’orange avec titre et nom d’auteur en blanc sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) vierge de tout manque, deux ou trois infimes rousseurs sur les tranches papier… et c’est à peu près tout ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et j’estampille l’exemplaire comme « bon » sans hésiter !

 

>>> 4,50 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Jean MARKALE :

« CARNAC et l’énigme de l’Atlantide »

 

Depuis des temps immémoriaux, les énigmatiques alignements de Carnac intriguent l’imagination des hommes. Une telle accumulation de rocs, érigés en un même lieu, au moyen de techniques totalement mystérieuses, a de quoi, en effet, susciter étonnement et perplexité. De multiples légendes ont, elles aussi, alimenté à leur propos les plus diverses interrogations : les dolmens, les menhirs, les cromlechs, les allées couvertes sont-elles l’œuvre des dieux, la manifestation tangible de miracles, d’une toute-puissante magie, d’une connaissance oubliée ? Ont-ils été dressés par des forces invisibles, par des géants, des gnomes aux pouvoirs inconnus ?

Ce livre fait le point de toutes les croyances, de toutes les suppositions formulées à propos de Carnac et des terres environnantes, les plus riches de France en monuments mégalithiques de toutes sortes. Mais l’auteur va plus loin. Il propose une nouvelle hypothèse, hardie, mais fondée sur des textes et des recherches minutieuses : les monuments de Carnac ne seraient-ils pas les ultimes vestiges de la civilisation de l’Atlantide engloutie à l’aube de l’Histoire dans d’inexplicables circonstances, civilisation dont seul Platon, sur la foi de documents égyptiens, mentionne l’existence et la disparition ? Une hypothèse s'appuyant sur les éléments les plus scientifiques de l'archéologie contemporaine, ainsi que sur l'étude comparative et systématique des données historiques, anthropologiques, mythologiques et légendaires. 

L’énigme de l’Atlantide trouverait-elle ses racines et sa solution à Carnac, dans les immenses sanctuaires mégalithiques qui bordent l’océan ? Perspective explosive et passionnante appelée, sans nul doute, à heurter bien des esprits, du moins à ébranler certaines convictions ancrées depuis des siècles dans la mémoire populaire.

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1987.

305 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) vierge de tout manque, ainsi que de menues rousseurs sur le bord supérieur papier… mais rien de franchement notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire tout à fait bon pour le service !

 

>>> 4 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Jean MARKALE :

« BROCELIANDE et l’énigme du Graal »

 

Depuis le haut Moyen Age, et même sans doute bien avant, l'imaginaire de l'Europe occidentale s'est cristallisé autour d'un thème majeur: celui de la Forêt enchantée, située quelque part à l'ouest du monde, peuplée de chevaliers et de princesses, de fées et d'enchanteurs. Cette forêt merveilleuse, au cœur de la Bretagne, impénétrable à ceux qui nient la réalité des légendes, c'est Brocéliande qu'on appelle aujourd'hui la forêt de Paimpont.

C'est là, dans cette espace clos, vestige d'une forêt perdue qui recouvrait jadis des étendues immenses, que nos rêves vagabondent à la recherche du Roi Arthur, de ses preux chevaliers, Lancelot du Lac et le vaillant Gauvain, des ombres évanescentes des Dames du lac, qu'elles aient pour nom Guenièvre, Morgane, Viviane, ou bien celles de Merlin, de Tristan, d'Iseult la Blonde.

A travers tous ces personnages fabuleux, au-delà du miroir magique où se reflètent des amours brûlantes, des traditions immuables, surgit, éternellement vivante, la flamboyante image du Graal. Le Graal!... mythique et mystérieux, ineffable trésor, ou bien suprême enjeu d'une "quête" intérieure que poursuivent tous les hommes ? Mais quelle est donc la vérité du Graal ? Que contient-il de si passionnément désirable: le sang du Christ ou l’Élixir de vie de la tradition alchimique ? Est-il encore présent et accessible derrière les frondaisons obscures des arbres de Brocéliande ?

 

Tel est l'itinéraire vertigineux que Jean Markale, écrivain aussi inspiré qu'érudit, propose dans ce livre, clé d'espérance qui permet d'entrevoir les arcanes masquant la divine lueur, la flamme indestructible qui brûlera toujours dans le cœur des hommes, plus forte que la mort et que le temps qui passe.

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1989.

322 pages – 14,5 x 23 cms – 500 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) sans accrocs, ainsi que quelques rousseurs sur la tranche supérieure papier… mais rien de vraiment grave/notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire est déclaré tout à fait bon pour le service !

 

>>> 4 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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05/04/2015

Faust, histoire d’un pacte

Philippe RAULET :

« Jean Faust, histoire d’un pacte »

 

« Docteur en  théologie, médecin, astrologue, mathématicien, aucun de ces titres ne peut satisfaire Jean Faust de Wittemberg. Son goût du défi, voire de la provocation, l’amène à se tourner vers « l’art efficace entre tous », la magie. Le mot ne lui fait pas peur. Il est temps de s’arracher aux superstitions dans lesquelles l’Eglise tient les âmes, à l’heure où se défait le Moyen Age et où un certain Copernic, là-bas, en Pologne, ose affirmer que la terre n’est pas le centre du monde. Pactiser avec un esprit n’est-il pas le plus rapide moyen d’assouvir sa soif de connaissances, et la jouissance des choses de la vie n’est-elle pas le légitime salaire dû aux hommes affranchis ? Jean Faust signe le pacte. L’esprit Méphistophélès entre à son service pour vingt-quatre années. Qui est le maître ? »

 

Un certain Johann Faust vécut en Allemagne entre 1480 et 1540. Les témoignages attestent d’un personnage hâbleur, escroc sentant le soufre. Il finit de mort violente et, moins de cinquante plus tard, entre en légende. 

« Jean Faust, histoire d’un pacte » remonte volontairement, au-delà de Goethe et de Marlowe, au texte bas-allemand de la fin du XVe siècle ; il reprend la légende dans son état le plus original et authentique tout en la soumettant aux lois romanesques les plus modernes. Faust y retrouve une jeunesse et une actualité qui devraient lui conquérir tous les publics. Né en juin 1940, Philippe Raulet est romancier et homme de théâtre (création et adaptation théâtrale et radiophonique).

 

Albin Michel / France Culture - Collection « Les grands mythes fondateurs de l’Occident ».

1987 – 279 pages – 22,5 x 14,5 cms – 400 grammes.

 

Etat = des plats toujours bien brillants (quelques micro-traces de manip’, mais bon, c’est vraiment « histoire d’écrire quelque chose » !), une cassure sur tranche… mais un ensemble toujours bien compact, et un intérieur parfait ! On va l’estampiller comme « bon »…

( Il valait 120 anciens nouveaux francs, en 1987… ).

 

>>> 5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

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Ailleurs = de 7 à 9,50 €uros sur abebooks.fr / 9,3 € sur Priceminister

De 5 à 12 € sur Amazon (sept des 10 livres proposés entre 7 et 9 €)…

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01/12/2014

ARYOS : « Prophétie Acide »

ARYOS : « Prophétie Acide » ( 7’EP / 2011 / France )

 

L’occulte et thélémite rencontre de SETH, THERION et PROFANUM au sein des sombres arcanes du Black underground !!! Ce que devrait (toujours et en permanence) être le Black Sympho’… s’il ne vendait pas perpétuellement son âme à Mammon.

Arrangements à la fois racés et sophistiqués sans jamais être pédants ou redondants…

ARYOS est un peu l’improbable, ésotérique et v.i.t.r.i.o.lesque émanation de ce que pourrait être l’alchimique fusion d’ABSU, d’un BLESSED IN SIN au sommet de son emphase et de l’aspect le plus authentique de CRADLE OF FILTH… une perle d’Art Noir où le terme ART prend enfin sa pleine signification !!! GRAND !!!…

 

DRAKKAR / Deus Ex Machina Subdivision.

7'EP limité à 300 ex. / 2 tracks – 12 mns : 6 €uros.

  

Toujours disponible

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Myspace >>> http://www.myspace.com/aryos

 

 

 

25/03/2013

Les cahiers de la Macumba

Mars & avril, mois des collectors…

 

Paul Gregor

Les cahiers de la Macumba.

 

Devil/Paradis Mensuel – N°17 de mai 1986

Extro de Philippe Pissier

Illustrations de Thierry Tillier et Philippe Pissier

48 pages au format A4.

 

Attention : nous ne désirons pas le vendre… mais l’échanger !

Et pour ce faire, nous attendons vos propositions.

(Préférence sera donnée aux livres ou objets "en rapport" !)

 

Echangé, n'est plus disponible !

 

( N.B : l'exemplaire proposé à l'échange est celui d'un ami et n'a aucun défaut, à contrario du nôtre, pris en photo ci-dessous. Pas de trace de manip' ou de marques de pliures, il est comme neuf ! ) 

 

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>>> http://thierrytillier.canalblog.com/archives/2006/06/30/2205961.html

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La magie ( et on verra que cela reste le terme le plus juste ) relève de la psychiatrie, de Jung, des archétypes, de la religion, de la théologie mystique, de la rééducation des réflexes sexuels, et d'une gymnastique de la volonté et de l'imagination assez ardue. Certainement pas plus ardue que l'entraînement d'un navigateur spatial. Il y a un siècle, des académies de science proclamèrent que les chemins de fer allaient irrémédiablement détraquer les systèmes nerveux. Un vitesse insensée de 30 km/heure ferait de chaque passager un fou furieux. Qu'auraient-ils dit, à cette époque-là, de l'entraînement des navigateurs spatiaux ? Ou de simples pilotes d'avions à réaction ? Chacun est prisonnier de sa petite vie, plus ou moins moyenne, plus ou moins insignifiante. On n'y peut rien ? Quel mensonge grotesque ! Ainsi affirmait-on que d'après les desseins de la Providence l'homme était fait pour ramper sur l'écorce terrestre. Le vol serait par la nature des choses réservé aux oiseaux ! Et pourtant ce n'est pas la nature qui a créé les oiseaux supersoniques.

Ce sont les pionniers annonciateurs d'un nouvel état de conscience qui l'ont créé.

Imagine-t-on qu'on réussira à vivre à l'âge atomique sans violer un subconscient encore attaché à l'âge de pierre ?

 

Paul Gregor / Journal d'un sorcier p. 254

 

Consulter les cahiers sur magick-instinct.org

>>> http://www.magick-instinct.org/Gregor/cmacumba0.html

 

Paul Gregor sur Philippe Pissier Archives.

>>> http://pissierarchives.canalblog.com/archives/paul_gregor/index.html

29/01/2013

Gisors et l’énigme des Templiers

Jean MARKALE : « Gisors et l’énigme des Templiers »

 

Pourquoi Philippe le Bel a-t-il ordonné la destruction de l’ordre du Temple ?

Quel rôle ont joué les Templiers à Gisors ? Des secrets, un trésor sont-ils enfouis dans les souterrains de l’ancienne forteresse ? Quels buts poursuivaient ces « pauvres chevaliers du Christ » ? Avaient-ils une mystérieuse mission et, si oui, laquelle ? Quel était l’inavouable secret pour lequel ils sont morts ? Pourquoi, tout en se prétendant chrétiens, reniaient-ils Jésus ? A quelles pratiques et rites pervers se livraient-ils ?

Dans le respect le plus total des sources historiques, Jean Markale s’efforce d’éclairer le lancinant mystère des Templiers en isolant les faits irréfutables des hypothèses trop souvent avancées sans fondement.

 

France Loisirs – 1987 – 317 pages – 23 x 14,5 cms – 550 grammes.

( Le plus grand des deux, à gauche sur la photo )

8 pages de photographies et reproductions (N&B) hors-texte. Reliure cartonnée bleue avec titre et nom d’auteur en blanc sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = Excellent ! Sain et propre, jaquette en très bon état, c’est du tout bon !

>>>  5 €uros. / disponible.

 

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Egalement disponible dans la version 2006 :   

 

Jean MARKALE : « Gisors et l’énigme des Templiers »

 

Le mystère de la destruction de l’ordre du Temple décidée par Philippe le Bel, il y a près de sept siècles, n’a jamais cessé d’obséder les esprits. Mais depuis une vingtaine d’années, le problème soulevé par son anéantissement a rebondi et donné lieu à diverses interprétations, parfois sensationnelles, notamment à propos de Gisors et de son étrange château. Faisant œuvre d’historien, mais ne négligeant aucune source d’informations, Jean Markale traque l’énigme de Gisors et de ses occupants : qui étaient ces pauvres chevaliers du Christ ? Quels buts poursuivaient-ils ? Avaient-ils une mystérieuse mission et, si oui, laquelle ? Quel était l’inavouable secret pour lequel ils seraient morts ?

Et surtout, pourquoi le serment des Templiers les obligeaient-ils à renier le Christ ?

 

France Loisirs – 2006 – 313 pages – 22 x 13,5 cms – 420 grammes.

8 pages de photographies et reproductions (N&B) hors-texte. Reliure cartonnée noire avec titre et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = Un tout petit « choc » (2mm) en bas de tranche, ainsi que quelques assez nettes marques de stockage et manip’ sur la jaquette. L’extérieur est un petit poil moins bien que le précédent (la version de 1987), mais il est tout de même très bien, sain, propre, et tout et tout… bref : bon pour le service !

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Jean MARKALE

15/12/2012

Camion Noir - Gardner, Lucifer & LaVey...

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l'apocalypse ! ( J-6 )

Satan et Lucifer sortent de l'Ombre !

 

Gérald BROUSSEAU GARDNER : « Le Livre des Ombres »

 

Quatrième de couverture : En 1949, Gerald Brousseau Gardner, fondateur de la Wicca, en rassemblait les principaux préceptes et rituels dans son Livre des Ombres, et synthétisait ainsi la mystique de ce qu’il voyait comme un « art des sages ».

Après un itinéraire initiatique qui démarra avec le spiritualisme anglo-saxon et la théosophie, pour l’emmener jusqu’à l’étude des croyances de plusieurs peuples orientaux, Gardner revint en Angleterre et se plongea dans les mystiques païennes proto-indo-européennes, les secrets de la sorcellerie du Moyen Âge, qui pour lui en étaient l’authentique persistance, et créa son propre coven de Wiccans.

Sabbats, rituels d’initiation, obtention de visions, descente de la lune, psalmodies, sortie hors du corps, fouet et baiser, manière de consacrer les outils, pouvoir et voie octuple, sont, entre bien d’autres, dûment renseignés et détaillés dans ce Liber Umbrarum devenu mythique.

 

Camion Noir – 2007.

157 pages – 21x15 cms – 300 grammes.

Etat = Quelques (inévitables, mais infimes) traces de stockage/manip’… mais rien de bien notable ! Intérieur sain et propre, état général entre bon+ et très bon !   

>>> 16 €uros. / Vendu !

 

Prix neuf / indiqué sur le livre – quatrième de couv : 22 €uros.

Ailleurs = 15 à 18 €uros sur Priceminister

 

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Gavin BADDELEY : « L’essor de Lucifer »

 

Quatrième de couverture : Le satanisme est la religion du rebelle. Des premières messes noires aux spectaculaires blasphèmes antichristiques de Marilyn Manson, le satanisme est, depuis des centaines d'années, l'expression théâtralisée du véritable individualisme.

L'Essor de Lucifer est la première histoire populaire du satanisme : l'auteur se livre à une analyse fouillée et exhaustive, rendant accessible à la fois le texte de l'Ancien Testament et les paroles des groupes de Black Metal.

Largement illustré, cet ouvrage se propose d'explorer et d'éclairer les secrets les plus noirs de la culture populaire. Il livre enfin les interviews exclusives du défunt fondateur de l'Église de Satan, (Anton LaVey) ; du mage et réalisateur Kenneth Anger ; ainsi que des fondateurs démoniaques du Black Metal. Vous y trouverez, entre autres, les derniers mots enregistrés d'Euronymous, membre de Mayhem brutalement assassiné.

 

Camion Noir – 2006.

461 pages – 21x15 cms – 610 grammes.

Etat = Quelques (inévitables, mais infimes) traces de stockage/manip’… mais rien de bien notable ! Intérieur sain et propre, état général entre bon+ et très bon !   

>>> 20 €uros. / Vendu !

 

Prix neuf / indiqué sur le livre – quatrième de couv : 28 €uros.

Ailleurs =  10,70 à 25 €uros sur Priceminister / 19 €uros sur Amazon.fr

 

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Anton Szandor LaVey : « La bible satanique »

( Première édition / Avon Books 1969 )

 

Quatrième de couverture : Appelé Le Pape Noir par nombre de ses disciples, Anton LaVey a fait le premier pas du chemin qui allait le mener vers la Grande Prêtrise de l'église de Satan lorsqu'il avait 16 ans et qu'il jouait de l'orgue au cours d'un carnaval :

« Le samedi soir, je voyais des hommes convoiter des femmes en train de danser à demi-nues, et le dimanche matin, alors que je jouais de l'orgue dans la messe évangéliste à l'autre bout du carnaval, je voyais ces mêmes hommes assis avec leur femme et leurs enfants, demandant à Dieu de les pardonner et de les libérer des désirs de la chair. Et le samedi suivant, ils étaient de nouveau au carnaval ou dans quelque autre endroit permissif. C'est là que j'ai compris que l'Eglise chrétienne prospère sur l'hypocrisie, et que la nature charnelle de l'homme est indéniable ! »

Dès ce moment de sa vie, son chemin était tracé.

Finalement, au cours de la dernière nuit d'avril de l'année 1966 – Walpurgisnacht, la nuit du plus important rassemblement des personnes s'adonnant à la sorcellerie –, LaVey s'est rasé le crâne dans la tradition des anciens bourreaux et a annoncé la formation de l'Eglise de Satan.

 

Camion Noir – 2006.

319 pages – 21x15 cms – 490 grammes.

Etat = Quelques (inévitables, mais infimes) traces de stockage/manip’… mais rien de bien notable, si ce n’est un petit « choc » en haut de tranche. Intérieur sain et propre : bon+ …

>>> 18 €uros. / Vendu ! 

 

Prix neuf / indiqué sur le livre – quatrième de couv : 26 €uros.

Ailleurs =  24 €uros sur Priceminister / 15 €uros sur Leboncoin.fr

 

>>> http://www.obskure.com/fr/dossier-kulture.php?id=59

Camion Noir - x3.jpg

06/11/2012

Ad Majorem Lilith Gloriam

 

 

http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/...

http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/...

 

http://pissierarchives.canalblog.com/archives/diana_orlow...

25/10/2012

Le pendule de Foucault

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l’apocalypse ! ( J-57 )

Keep your secrets secret !  

 

Umberto ECO : « Le pendule de Foucault »

 

A paris, le soir du 23 juin 1984…

Dans le Conservatoire des arts et métiers, où majestueusement oscille le pendule de Foucault, un homme observe avec révérence et crainte prémonitoire le prodige : c’est Casaubon, le narrateur, venu de Milan après l’appel angoissé de son ami Belbo qui se trouve en danger de mort. Casaubon se cache dans le gothique musée de la technique, s’y laisse enfermé, bien résolu à attendre que sonne l’heure du rendez-vous fatal…

C’est ainsi que commence ce thriller au souffle gigantesque. L’abbaye du Nom de la Rose a éclaté : notre terre entière est en jeu, à notre époque… Trois amis, travaillant dans une maison d’édition milanaise, ont publié, entre autres, des textes qui explorent le savoir ésotérique, hermétisme, alchimie, sciences occultes, sociétés secrètes… Et comme tous trois, jonglant avec l’histoire des Templiers, des Rose-Croix, des francs-maçons, les textes de la Kabbale, naviguant avec humour et ironie sur les courants souterrains qui parcourent la culture occidentale, sont beaucoup plus intelligents que leurs auteurs fanatiques, ils ont décidé, par jeu et pour déjouer l’ennui, d’imaginer un complot planétaire noué au fil des siècles pour la domination du monde. Mais un beau jour réapparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance…

 

D’Europe en Afrique, du Brésil au Proche-Orient, des parchemins cryptés aux computers, de Voltaire aux Jésuites, de Descartes à Hitler, des druides aux druses, l’histoire, la science, les religions, tout notre savoir passe, avec une fluidité géniale, dans ce roman d’initiation aux mille mystères, où ne manquent ni les rites sataniques et les meurtres rituels, ni les passions et les amours que font naître les inoubliables Lia, Amparo, Lorenza ; ni les amitiés fortes fondées sur la noblesse et la liesse de l’esprit… Immense livre où, sous une érudition universelle frappée au sceau final de la sagesse, bat le cœur de l’auteur qui accompagne, à travers l’espace et le temps, les fascinants mouvements du Pendule, quand la réalité dépasse et précède la fiction…

 

Note de Kurgan : Absolument incontournable !!!!! Mais attention, mieux vaut avoir d’assez sérieuses connaissances en histoire, politique, occultisme et ésotérisme et (surtout) apprécier sincèrement ces divers domaines, avant que de se plonger dans ce livre… 

 

Grasset – 1990 – 657 pages – 24 x 19,3 cms – 850 grammes.

Couverture souple.

Etat = D’assez nettes marques de stockage et/ou manipulations sur plats (notamment deux traces de pliures sur la couv), mais rien de foncièrement dramatique… et comme la tranche est intacte et l’intérieur propre et sain, l’exemplaire peut sans problème être estampillé comme « bon » ! >>> 4 €uros. / Vendu !

 

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Prix éditeur ( pour un exemplaire neuf ) = 22,14 €uros.

 

N.B = Un seul exemplaire en stock en ce moment, mais à l’instar du tout aussi mythique Matin des magiciens (voir l’Antiquorium / Catégorie Jacques Bergier) c’est un ouvrage que nous essayerons de vous proposer plus ou moins en permanence…

Et donc, une note qui sera régulièrement (re)mise à jour !

23/10/2012

L’œil du sorcier

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l'apocalypse ! ( J-59 )

Du fond de sa tombe…

L’œil noir du sorcier vous regarde !

 

Philippe ALFONSI & Patrick PESNOT : « L’œil du sorcier »

 

Dans ce livre les auteurs ne prennent pas parti. A un dossier inépuisable, la sorcellerie, ils versent un nouveau témoignage. Car les faits qu’ils racontent, les personnages qu’ils mettent en scène, ont réellement existé. Au XXe siècle, dans notre Europe des ordinateurs, la sorcellerie intéresse aussi bien les esprits dits simples que ceux dits scientifiques.

De quoi s’agit-il ici ? De l’histoire d’un vétérinaire de grand renom, qui, fortune faite, quitte sa Normandie pour son Berry natal. Le docteur Lavaronnière est un vétérinaire apprécié. C'est un scientifique reconnu. Il sait qu'il n'est pas fou. Et pourtant, pour avoir vu ses brebis décimées, sa santé décliner, ses voisins pratiquer des incantations, il en a maintenant la certitude : les sorciers sont parmi nous. Au fil des jours, il partage avec nous sa véritable descente aux enfers, ponctuée de désenvoûtements, de rencontres avec des leveurs de sorts ou avec quelques curés exorcistes.

Son carnet de bord est entrecoupé d'une enquête menée par deux journalistes d'investigation, qui apportent leur propre éclairage à l'affaire en recueillant témoignages et points de vue. Un récit qui fait aussi la jonction avec cette âme paysanne parfois fruste qui tient comme acquis ce que d'autres n'osent envisager : la sorcellerie existe.

 

France Loisirs – 1974 – 447 pages – 15,5 x 25 cms – 800 grammes.

12 pages de photographies hors-texte. Reliure éditeur cartonnée, entoilée de noir, avec titre et noms d’auteurs sérigraphiés en orange sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = La tranche est très légèrement « talée » sur le bas (2mm) / la jaquette présente un petit défaut de pelliculage (visible sur la photo) ainsi que quelques inévitables petites marques de manip’ et d’usage (mais rien de bien grave, ni déchirures ni taches) / et une dizaine de pages ont été légèrement humidifiées sur leur bord inférieur (3 à 4 mm, hors-texte)…

Mais bon, tout ceci n’est véritablement que vétilles ; l’ouvrage est sain, propre et en très bon état ! Tout à fait bon pour le service ! >>> 7 €uros. / Vendu ! 

 

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L’œil du sorcier / entretien avec Philippe Alfonsi

( Revue Question De. No 38. Octobre 1980 )

 

Auteur de « L’œil du sorcier » (Robert Laffont, en collaboration avec Patrick Pesnot) et réalisateur d’une enquête télévisée sur la sorcellerie, « Légendaires », Philippe Alfonsi a approché le monde des sorciers en tant que journaliste, c’est-à-dire « par métier ». Parti sur le terrain — dans le Berry et en Normandie — en positiviste, il découvre progressivement un système culturel qui a résisté à des décennies de scientisme, un phénomène social profond, dérangeant, un univers où la pensée magique reste terriblement opératoire.

 

Comment avez-vous découvert la sorcellerie ?

Tout à fait par hasard ou plus exactement par métier. Dans le courant de l’été 1970, Pierre Dumayet nous avait demandé à Patrick Pesnot et à moi de mener une recherche sur la sorcellerie en France pour une émission télévisée. Nous sommes donc allés dans le Cotentin, en Normandie, dans le Berry, dans le Limousin, et nous avons découvert, à notre grande surprise, quelque chose que l’on ignorait totalement, un monde parallèle, un phénomène social souterrain dont l’ampleur nous a stupéfaits. Dans notre esprit, la sorcellerie ne touchait que quelques paysans attardés ; mais nous avons dû nous rendre à l’évidence ; il s’agit d’un phénomène qui touche également en profondeur des notables, des médecins, des commerçants, etc. Nous avons alors réalisé un premier sujet « Sorciers de village », composé d’une série d’interviews et de reportages sur les leveurs et jeteurs de sorts, sujet qui obtint un succès fou de curiosité et d’étonnement. Nous avions rencontré la même année dans le Berry un personnage fascinant, ancien vétérinaire, qui présentait un intérêt tout particulier dans la mesure où il venait d’un monde rationnel, scientifique, ce qui ne l’avait pas empêché de « tomber » véritablement en sorcellerie. A partir de son expérience, nous avons écrit « L’œil du sorcier », résultat d’une longue enquête de plus de deux ans dans le Berry et en Normandie. Nous avons essayé de réécrire son histoire à la première personne, en reconstituant son journal intime sur la base de longues interviews.

 

Quelle fut votre approche du monde du sorcier ?

Notre travail était un travail de journaliste. Nous avons une certaine conception de notre métier qui consiste à aller sur le terrain à intervalles réguliers durant deux ou trois semaines, à tisser un réseau d’informations en recoupant des témoignages, mais aussi en nous effaçant devant les certitudes de nos « acteurs », soucieux de restituer leur vérité sans toutefois épouser leur cause. Nous n’avions pas la prétention de faire de la sociologie, mais de manifester clairement que dans la France de 1970-80, il y a une forte survivance de la pensée et du comportement magiques, et ce dans toutes les couches de la société. Nous voulions montrer l’étendue de ce phénomène de la façon la plus directe, c’est-à-dire par le récit. Quant à savoir si c’est vrai ou faux, c’est un problème que nous n’avons pas attaqué de front et sur lequel nous ne voulions pas trancher.

 

Comment comprendre cette survivance des pratiques magiques

et du système de croyances qui les sous-tend ?

Il y a là certains éléments de réponse extrêmement intéressants. D’une part, le monde contemporain avec sa vitesse exponentielle de croissance qui laisse toutes les valeurs sur le bord du chemin, écrase les traditions, pulvérise les habitudes, ce monde angoisse terriblement les gens. Il n’y a pas aujourd’hui une seule province de France où l’on ne recherche pas ses racines, de la photo jaunie de son arrière-grand-père aux mariages d’antan. Les gens s’accrochent aujourd’hui aux choses stables, profondes et font retour vers leur passé magique, ce qui n’a pas toujours été le cas. La guerre de 14-18, par exemple, a constitué une cassure très nette dans le phénomène de la sorcellerie, lequel n’est réapparu de façon importante que dans les années 50, c’est-à-dire avec le décollage industriel du pays. Les campagnes se sont vidées à une vitesse extraordinaire, les gens ont perdu pied et se sont raccrochés au magique. Ce qui va de pair avec le « plongeon » de l’idéologie dominante, le catholicisme, dont la présence et la pratique se sont progressivement effondrées. Les gens sont déboussolés ; ils ne trouvent plus comme autrefois le contact avec leur curé de village. Quant au médecin de campagne, coincé entre les feuilles de sécurité sociale et les clients qu’il est obligé de faire au pas de course, il n’est plus disponible. L’élément le plus important de la thérapeutique, le rapport humain, a presque disparu. Ce rapport, ce besoin de communication, on va le chercher chez le rebouteux ou le sorcier.

 

Le recours au magique n’est-il pas aussi une sorte de résistance culturelle ?

Après avoir lu notre livre, une prêtresse vaudou nous a dit qu’il s’agissait d’un envoûtement tout à fait « classique » car la sorcellerie a toujours été l’arme des pauvres contre les riches. C’est exactement ce qui est arrivé à notre vétérinaire qui possédait le savoir et la richesse. Il a voulu jouer les fiers-à-bras chez les paysans. Le résultat ne s’est pas fait attendre ; ses affaires ont périclité, ses moutons sont morts inexorablement, sa femme est tombée malade, et lui-même a fini par mourir « de sorcellerie ». On sait, par ailleurs, qu’en Afrique, la sorcellerie a joué un rôle de résistance extraordinaire contre les Blancs.

 

Comment un médecin, qui vient d’un univers rationnel, peut-il tomber en sorcellerie ?

Vous savez, la sorcellerie est très contagieuse. Nous ne restions jamais plus de trois semaines dans le Berry pour ne pas basculer, parce qu’il faut le reconnaître, ça va vite. Tous les gens que j’ai vus tomber en sorcellerie vivaient des expériences dramatiques, parmi les plus épouvantables que l’on puisse faire. Il ne faut pas croire que les beaux esprits soient à l’abri d’une « culbute ». Je vous ai dit que le phénomène touchait également des médecins. La plupart des médecins (et des patients !) ont cru à la toute-puissance de la médecine. Je crois que c’est cette mauvaise approche de la science qui fait que beaucoup de médecins s’intéressent aujourd’hui au paranormal et à l’irrationnel. Ils n’ont peut-être pas su prendre la véritable mesure de la science, attendre de la voir évoluer par sa propre critique, en reconnaissant ses limites. L’envoûté de notre livre, le Dr. Lavaronnière, qui avait un terrible besoin de pouvoir sur la nature, sur les choses, n’a pas supporté de voir des sorciers de village guérir des bêtes qu’il avait condamnées. Sa curiosité maladive, élément fondamental de la psychologie du personnage, l’a poussé à passer de l’autre côté, à voir ce qu’il y avait derrière. Il y a là un péché d’orgueil d’un scientifique qui a mal compris sa science.

 

La sorcellerie n’a-t-elle pas également un aspect régulateur,

en canalisant l’agressivité sur un mode symbolique ?

Les gens qui se tournent vers la sorcellerie, dans les villes comme dans les campagnes, ont évidemment des problèmes sociaux et psychologiques graves. Le paysan dont les bêtes crèvent comme des mouches, avant d’avoir une réaction de désespoir, va se raccrocher à la vieille tradition et se faire rassurer par le leveur de sorts. En général, quand on se heurte à la dureté du monde environnant, on essaie de s’échapper par la voie magique, de faire intervenir des forces irrationnelles. Le sorcier joue nettement un rôle de régulateur social. Un cas, que nous citons dans notre livre, démontre de façon convaincante la fonction intégrante de la sorcellerie : une femme apprend que son mari a eu un « accident » incestueux avec sa fille. Au lieu de courir chez les gendarmes, elle dit à son époux : « Si t’as fait ça, c’est qu’on t’a jeté un sort ». Et ils vont rendre visite au sorcier qui donne une explication — « l’envoûtement » — à un comportement monstrueux. On cherche un responsable x et, une fois que celui-ci est trouvé, nommé, les choses rentrent dans l’ordre ; le comportement hors norme est « normalisé ». Il en va de même pour les conflits de voisinage qui ne se résolvent pas, la plupart du temps, par des coups de fusil, puisqu’il existe justement un médiateur, le sorcier. Bien sûr, la sorcellerie a également une fonction de déséquilibre dans la mesure où elle est noire. Mais, en fait, on ne trouve jamais de jeteurs de sorts. Les Berrichons ont une belle formule pour expliquer cela : « Qui peut le bien peut le mal ». La sorcellerie est toujours double : pour équilibrer M. A., on déséquilibre M. B. C’est une espèce de dialectique d’énergie où il n’y a jamais de premier responsable.

 

Le vétérinaire « envoûté » de votre livre dit « Ce qui est terrible,

c’est de savoir qu’un sorcier vous veut du mal. C’est là tout son pouvoir. »

N’y a-t-il pas autre chose ?

La sorcellerie est psychologiquement opératoire. A partir du moment où vous savez que quelqu’un vous veut du mal, vous commencez à être déséquilibré. Il se joue avec le leveur de sorts une sorte de psychanalyse sauvage, un transfert où celui-ci vous prend en charge, cherche à maîtriser, à nommer l’angoisse informe que vous avez en vous. Les névroses peuvent être guéries par la sorcellerie. Lorsque le leveur de sorts désigne un responsable, votre malaise informe « prend forme » et commence à se dissiper car vous avez quelqu’un contre qui vous battre. A la limite, ce n’est même pas la peine de savoir si la sorcellerie est opératoire au niveau de sa pratique rituelle, puisqu’elle l’est au niveau psychologique. Il ne me semble pas du tout impossible que les phénomènes dits occultes jouent sur des lois qui seront peut-être un jour formulées de façon scientifique, mais, à mon avis, la question est presque secondaire. Ce qui est certain, c’est que pour les gens qui y croient, ça marche.

Il existe dans certaines tribus africaines une maladie mentale tout à fait intégrée culturellement qui s’appelle la thanatomanie. Pour les médecins, c’est une maladie mentale, mais pour les Africains, il s’agit évidemment d’un comportement social, ou plus précisément d’une maladie de sanction. Quand vous avez transgressé un tabou, le sorcier vous ordonne d’aller dans votre case où vous vous laissez mourir en deux semaines. C’est une sorte de schizophrénie galopante qui a même été observée chez des Africains sortis de leur milieu depuis plusieurs générations, par exemple des servantes noires en Louisiane. L’intégration culturelle, le fait d’adhérer pleinement à un système fort — et la sorcellerie en est un — est donc fondamental.

 

Que peut-on dire sur le devenir de la sorcellerie ?

Je crois qu’elle est appelée à un bel avenir et qu’elle va même se renforcer. Le sacré institutionnel ne tient plus le coup, n’est plus en mesure de répondre à la demande spirituelle vigoureuse et massive des gens. Reste la poésie violente du sacré maudit, sauvage, noir…

 

Propos recueillis par Zeno Bianu.

 

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19/10/2012

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