Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/06/2016

Hugo PRATT : « Corto Maltese en Sibérie »

Hugo PRATT : "Corto Maltese en Sibérie"

Présentation éditeur :
"Hong Kong, au tournant des années 20. Corto Maltese est contacté par les Lanternes Rouges, une société secrète chinoise qui veut l’envoyer en mission très loin vers le Nord, en Sibérie. Objectif : prendre le contrôle du train blindé de l’amiral Koltchak, un Russe blanc qui s’est emparé du trésor impérial du tsar défunt dans le but de restaurer l’ancien régime en Russie, désormais sous contrôle bolchevique. Évidemment, les Lanternes Rouges et Corto ne sont pas les seuls à s’intéresser à l’or de Koltchak, loin de là. Dans cet immense territoire sibérien ouvert à tous les appétits, aux confins de la Mandchourie et de la Mongolie, les appétits des puissances et des aventuriers de tous poils se mesurent et s’affrontent, dans une conflagration généralisée d’une extrême violence. Avec le concours de personnages plus grands que nature - Shanghai Li, Tchang le seigneur de la guerre, le baron visionnaire Von Ungern, la duchesse Marina Séminova et l’inévitable Raspoutine -, c’est le début de ce qui restera, peut-être, comme la plus épique des aventures de Corto Maltese…".

Casterman, 1981. 
(Seconde édition / dépôt légal 4ème trimestre 1980 D. 1980/0053/134 ; code barre présent au 4ème plat ; indication "4807" juste au-dessous du code barres (et non au-dessus de l'ISBN comme dans la troisième édition, de 1981). 
126 pages – 22 x 29,5 cms – 630 grammes.

Etat = Excellent ! Quelques infimes micro-traces de manipulations et stockage ça et là (du genre de celles qui ne se voient qu’en lumière rasante), un tout petit frottis (1,5 mm / noirci) en bas à droite de quatrième… et s’en sera tout pour les petits "défauts" que seuls les maniaques dans mon genre prennent la peine de relever ! Non cassé, plats bien brillant, coiffes parfaites, intérieur à l’avenant… L’exemplaire est en très bon état !

>>> 20 €uros. / disponible. 

-----------------------------------------------------------

Cotes bédéthèque (pour des exemplaires en très bon état) : …
Edition originale de 1979 : entre 50 et 75 €uros.
Ré-édition du quatrième trimestre 1980 (celle que nous vous proposons ici) : de 25 à 30 €uros.
Ré-éditions suivantes non cotées.
La dernière édition, se vend 30 €, neuve sur le site Casterman.

----------------------------

PRATT_Corto-en Sibérie_01.jpg

"Corto Maltese en Sibérie" retrace le périple de Corto, entre 1919 et 1920, de Hong-Kong à la Sibérie, via la Mandchourie et la Mongolie, pour s’emparer du trésor impérial de Russie contenu dans un train blindé voyageant à travers toute la Sibérie.
Une aventure pleine de rebondissements, riche en retournements de situation et personnages d’envergure. Un album trépidant où l’action est omniprésente. De nombreuses scènes épiques (les attaques de trains), des héros hors du commun (le baron von Ungern-Sternberg, Changaï Li, la duchesse Marina Séminova…), des paysages superbes, de l’humour (grâce au personnage de Raspoutine) : bref, un excellent Corto Maltese… parmi les meilleurs de la série.
("Minot", pour bedetheque.com / extrait)

PRATT_Corto-en Sibérie_02.jpg
PRATT_Corto-en Sibérie_03.jpg

"Corto Maltese en Sibérie" : le beau personnage créé par Hugo Pratt hante pendant la révolution russe les terres glacées traversées par le Transsibérien. C’est la guerre civile, Rouges et Blancs combattent, mettent le pays à feu et à sang pendant qu’en Europe le 1er conflit mondial se termine.
Hugo Pratt mêle des personnages réels, comme Semenov, chef de la Division sauvage ou l’amiral Koltchak, chef des Armées blanches, et ses personnages (…).
Corto quitte Venise pour aller chez lui à Hong Kong. L’ambiance est incandescente. "Elle", l’ancien amour, est en ville, Raspoutine cherche à convaincre Corto de se lancer dans le type d’affaires louches qu’encouragent les conflits. Les "Lanternes rouges" le protègent… et lui proposent de s’emparer du trésor impérial transporté dans un train sécurisé par l’amiral Koltchak. Bien sûr, ce trésor attise toutes les convoitises. Et voilà notre héros parti avec Raspoutine pour un périple qui les mèneront de Shanghai en Mandchourie, croisant seigneurs de guerre, aristocrates russes déchus, Américains, milliardaire chinois, cosaques… Nino, l’officier russe a le visage de Nino Ferrer et Marina Seminova s’incarne avec le physique de Marlène Dietrich.
Trains, grands espaces, aventures, suspense, action, charme – un charme fou – tels sont les ingrédients de ce 24ème volume des aventures de Corto Maltese (…).
(V. Poirson, pour lexpress.fr / extrait)

hugo pratt,corto maltese,corto maltese en sibérie,bande dessinée,b.d,von ungern,von ungern-sternberg,amiral koltchak,grigori semenov,russie,révolution russe
hugo pratt,corto maltese,corto maltese en sibérie,bande dessinée,b.d,von ungern,von ungern-sternberg,amiral koltchak,grigori semenov,russie,révolution russe
hugo pratt,corto maltese,corto maltese en sibérie,bande dessinée,b.d,von ungern,von ungern-sternberg,amiral koltchak,grigori semenov,russie,révolution russehugo pratt,corto maltese,corto maltese en sibérie,bande dessinée,b.d,von ungern,von ungern-sternberg,amiral koltchak,grigori semenov,russie,révolution russehugo pratt,corto maltese,corto maltese en sibérie,bande dessinée,b.d,von ungern,von ungern-sternberg,amiral koltchak,grigori semenov,russie,révolution russehugo pratt,corto maltese,corto maltese en sibérie,bande dessinée,b.d,von ungern,von ungern-sternberg,amiral koltchak,grigori semenov,russie,révolution russehugo pratt,corto maltese,corto maltese en sibérie,bande dessinée,b.d,von ungern,von ungern-sternberg,amiral koltchak,grigori semenov,russie,révolution russehugo pratt,corto maltese,corto maltese en sibérie,bande dessinée,b.d,von ungern,von ungern-sternberg,amiral koltchak,grigori semenov,russie,révolution russe

07/07/2015

Bucquoy & Hernu / Alain Moreau : La double lune de Berlin

Bucquoy & Hernu

Alain Moreau (Vol.4) : La double lune de Berlin

 

Alain Moreau, policier à Bruxelles… des enquêtes où fantastique totalement déjanté (voire « halluciné ») et univers punk s’entremêlent… un style et des ambiances très années 80, dans l’esprit des grandes heures du mythique Métal Hurlant ! SEX, drugs & Rock’n’Roll !

 

Ansaldi éditions, E.O 1987.

Dernier tome d’une série numérotée 0 à 4 / B.D pour adultes.

21,5 x 29,2 cms – 48 pages / 44 planches – 350 grammes. 

 

Etat = deux marques/traces de manipulations et/ou stockage en haut de premier plat (discrètes néanmoins, du genre qui ne se voient qu’en « lumière rasante » !) et c’est à peu près tout ce qu’il y a à signaler ! Tranche parfaite, intérieur parfait, plats bien brillants, un bel exemplaire… tout à fait bon pour le service !

 

>>> 5 €uros. / disponible.

 

BERLIN_Bucquoy-Hernu_01.jpg

BERLIN_Bucquoy-Hernu_02.jpg

 

-----------------------------------------------------

 

La série : http://www.bedetheque.com/serie-2065-BD-Alain-Moreau.html

 

-------------------------------

 

BERLIN_Bucquoy-Hernu_03.jpg

BERLIN_Bucquoy-Hernu_04.jpg

 

Quelques avis, pêchés sur la Bdthèque

( http://www.bdtheque.com/main.php?bdid=271&action=6 ) 

 

(…) Une violence crade et malsaine dans une Belgique décadente peuplée d'une faune constituée de prostituées, de bandes de motards, de voyous, de punks, de trafiquants et de rebuts de l'humanité prêts à tout pour survivre.

Quand j'ai vu ça, je n’en croyais pas mes yeux, je me demandais comment ça pouvait exister, et en même temps, j'étais un peu amusé par cet aspect très anti-politiquement correct (…) le dessin de Hernu est d'une rare violence, avec des couleurs agressives au service d'histoires dures et provocantes, avec une succession de séquences très crues qui s'interdit toute censure.
C'est dévastateur, trash, par endroits dégoûtant, ça va très loin... même Ranxerox n'est pas autant azimuté, et pourtant, ce n’est pas non plus une lecture d'enfant de chœur. 
Je ne peux pas dire que j'aime ce style de Bd, même graphiquement, car le dessin n'est pas joli, mais ça surprend (…) de la pure provoc, au ton dérangeant, réservé à un lectorat averti.
Le problème c'est de les trouver... même en bouquinerie, je crois n'en avoir jamais vu ; j'ai pu les lire parce qu'un voisin me les a prêtés, et il y tient, le bougre... (Agecanonix)

 

Le dessin est classique, à la limite du trait naïf parfois, et les couleurs sont plutôt vives. Ce qui crée un décalage intéressant avec le propos nauséeux souvent. Cette dichotomie entre l'histoire et le dessin renforce le sujet traité. L'atmosphère devient tendue et ne lâche plus le lecteur qui se fait prendre par ce trait simple, pour mieux l'amener dans les bas-fonds de l'humanité. (yann75000)  

 

BERLIN_Bucquoy-Hernu_05.jpg

 

"Alain Moreau", une bd difficilement trouvable, qui n'est plus éditée et qui mériterait d'être rééditée. Mais qui ne le sera probablement jamais.

(…) Un dessin "daté" qui s'améliore d’album en album pour atteindre dans le quatrième tome, une certaine "beauté" (terme tout relatif, encore plus ici). Un scénario résolument original, provocateur, gore et pornographique. Et là aussi ça va crescendo jusqu'au quatrième tome où on imagine mal comment les auteurs pourraient aller plus loin.

Âmes sensibles, abstenez-vous. C'est d'un cynisme assez désespérant. Et d'une très grande violence : foetus arrachés vivants du ventre de leur mère, castration et j'en passe…

Je comprends que l’on puisse trouver ça totalement abject. Mais (…) tout cela est traité de manière tellement viscérale et absurde que ça prend aux tripes. Il y'a des moments de rare félicité dans ces albums, des moments où ça décolle vraiment, des passages totalement fous où l’on est littéralement emporté par la verve cynique, surréaliste et anarchisante de Bucquoy. Et ce malgré certaines maladresses narratives qui confèrent pourtant à l’ensemble une espèce d’aura « trash » pas désagréable.

Ce que j’aime le plus, c’est le caractère toujours incongru de ces histoires. Rien n’est expliqué jusqu’au bout, une bonne part est laissée à l’interprétation et à l’imagination du lecteur. C'est à lire… j'ai rarement vu ça en bd,  à part peut-être le "Gilles Hamesh" de Jodorowsky. (ArzaK)

 

BERLIN_Bucquoy-Hernu_07.jpg

BERLIN_Bucquoy-Hernu_08.jpg

BERLIN_Bucquoy-Hernu_06.jpg

25/04/2015

Pratt & Manara : L’été indien

Pratt & Manara : L’été indien

 

Présentation éditeur [(c) Casterman] :

Massachusetts, 1625, le viol d’une jeune femme rompt l’entente entre Colons et Indiens.
Sur les dunes, au bord de la mer, commence l’été indien. Deux jeunes Indiens rencontrent la belle Shevah, la nièce du révérend Black. Après une petite lutte, ils finissent pas la violenter.
Caché dans un fourré, le jeune Abner abat les deux hommes et ramène la jeune fille dans la maison isolée où il vit avec sa famille. Mais les choses commencent à s’emballer, les Indiens veulent se venger de la mort des deux jeunes hommes.

 

Note de K :

Est-il vraiment besoin de présenter Hugo Pratt ?

Le conteur aventurier, poète, soldat à 13 ans et passionné d’ésotérisme… l’Umberto Eco de la BD italienne, père du sergent Kirk, de Corto Maltese et de son ami Raspoutine… l’homme qui dit un jour, en parlant de lui-même : « j’ai treize façons de raconter ma vie et je ne sais pas s'il y en a une de vraie… ou même si l’une est plus vraie que l’autre ».

Est-il vraiment besoin de présenter Milo Manara ?

L'empereur de l’érotisme en ligne claire… le dessinateur de génie, à la fois sulfureux et engagé… capable de donner vie (d'un Déclic) aux plus célèbres personnages de l’histoire de France… d’adapter à volonté Boccace et Fellini ou de mettre en images la sublime folie de Jodorowsky. 

Est-il besoin de vous dire ô combien cet album, né de la rencontre de ces deux légendes, est tout simplement magnifique… et purement incontournable !?!  

 

Edition originale de janvier 1987.

148 pages / 143 planches – 23 x 30,5 cms – 920 grammes. 

 

Etat = Excellent ! Ne serait-ce un très léger « jaunissement » (2 mm), dû à la poussière, en haut de reliure et jaquette… il serait quasiment comme neuf !

Jaquette vierge de toutes traces, reliure, tranche et intérieur en parfait état… un exemplaire que j’estampille comme « très bon » sans hésiter une seconde ! 

 

>>> 17 €uros. / Vendu ! Réf. indisponible.

 

PRATT-MANARA_Eté-indien_01.jpg

PRATT-MANARA_Eté-indien_02.jpg

 

Ailleurs, et pour cette édition originale (cotée 18 €uros sur le BDM, estimée entre 15 et 20 €uros par la Bédéthèque) = de 15 à 22,80 €uros sur Priceminister (un ex. à 13 €uros, mais avec des » traces d’usure » au bas de la reliure) / De 15 à 26 €uros sur Amazon.fr (un ex. « acceptable » à 9,80… mais au vu la description, cet acceptable relève, pour moi, du « moyen moins » assuré !)

 

27 €uros, pour une ré-édition de 2010, neuve, chez Casterman.

 

PRATT-MANARA_Eté-indien_03.jpg

PRATT-MANARA_Eté-indien_04.jpg

 

Quelques chroniques parues sur la bédéthèque :

http://www.bedetheque.com/BD-Un-ete-indien-3709.html

 

D’autres chroniques, images, etc… :

http://www.sceneario.com/bande-dessinee/un-ete-indien/un-ete-indien/2909.html

http://bd-girls.mon-oueb.com/belles/phillis/index.phtml

http://www.babelio.com/livres/Pratt-Un-ete-indien/20329

 

PRATT-MANARA_Eté-indien_05.jpg

PRATT-MANARA_Eté-indien_06.jpg

PRATT-MANARA_Eté-indien_07.jpg

PRATT-MANARA_Eté-indien_08.jpg

PRATT-MANARA_Eté-indien_09.jpg

PRATT-MANARA_Eté-indien_10.jpg

12/02/2013

Guido CREPAX / Jekyll & Hyde

CREPAX & STEVENSON : « Docteur Jekyll et Mister Hyde »

 

L’adaptation en B.D érotique-horrifique du récit de Stevenson, par le très talentueux et très sulfureux Guido Crepax. Un trait aristocratique et racé au service d’un style et d’une science de la mise en page absolument unique… quelque part entre Manara et Audrey Beardsley. Un pur et authentique chef-d’œuvre ! 

 

Albin Michel – Edition originale de 1988 / Couverture cartonnée.

92 pages / 32 x 24 cms – 740 grammes.

Quelques incontournables petites marques de stockages (légers frottements) sur les plats, ainsi qu’un très léger choc sur le coin supérieur droit de la couv’… mais l’ensemble est excellent et l’intérieur comme neuf ! Bel exemplaire, "bon flirtant avec le très bon"…

>>> 15 €uros. / disponible.  

 

> http://bdzoom.com/6372/patrimoine/le-coin-du-patrimoine-bd-guido-crepax/

Pour découvrir une excellente bio (abondamment illustrée !) de CREPAX.

Crepax-01.jpg http://www.bedetheque.com/serie-6975-BD-Docteur-Jekyll-et-Mister-Hyde.html

Crepax-02.jpg

 

Né en 1933 à Milan dans une famille de musiciens, Guido Crepax est d’abord destiné aux études polytechniques avant de changer brusquement d’orientation en 1953 pour des études d’architecture à l’université de Milan ( dont il est diplômé en 1958 ).

« Tout petit, quand j’ai commencé à tenir le crayon en main, j’entendais toujours de la musique, surtout celle de mon père, de ses trios et de ses quatuors… et mon premier travail de professionnel fut des couvertures de disques de jazz. » Très tôt il trouve des points communs entre le jazz et une autre de ses passions : la B.D., dans laquelle il se lance véritablement en 1963. (…)

Crepax vit grâce à la publicité, malgré le succès de ses œuvres, que ce soient ses B.D. érotiques pour adultes – tous les volumes de « Valentina » ou les différentes adaptations d’œuvres fameuses de la littérature érotique telles qu’Histoire d’O, Emmanuelle, Vénus à la fourrure, Juliette… –, ou ses adaptations en bande dessinée de chefs d’œuvres de la littérature tels que Dracula de Bram Stoker ou Dr. Jekyll et Mister Hyde de Stevenson.

Remarquées par des écrivains comme Alain Robbe-Grillet ou des philosophes tels que Roland Barthes, les œuvres érotiques de Crepax marquent un tournant de l’histoire de la bande dessinée. Il est publié en France dans Charlie Mensuel et édité par le Square, Futuropolis, Dargaud, Glénat, Albin Michel et Evergreen.

Malgré sa disparition en 2003, il reste pour des générations celui qui a fait basculer ses héroïnes dans l’irrationnel du cauchemar générateur de fantasmes érotiques, dans un va-et-vient incessant entre le rêve et la réalité, grâce à un cadrage où l’élégance du trait, les inserts, ont formé les pages les plus novatrices de la bande dessinée érotique.

( actuabd.com ).

Crepax-03.jpg

Cliquez sur les images pour les agrandir dans une nouvelle fenêtre. 

crepax,guido crepax,robert louis stevenson,docteur jekyll et mister hyde,b.d érotique,édition originale,érotisme 

14/06/2012

Enki BILAL

Enki BILAL : « Le sommeil du monstre »

 

Mémoire du futur. New York 2026 : Nike Hatzfeld se souvient des premiers jours de sa vie quand, rescapé de Sarajevo, il partage sa chambre d’hôpital avec deux autres orphelins, Samir et Leyla. Coué d’une prodigieuse mémoire, Nike se définit lui-même comme un « spécialiste de la mémoire qui ne s’intéresse pas au passé ». lancé à la recherche de Samir et Leyla, Hatzfeld est impliqué malgré lui dans un complot international. Dans la tourmente des événements, le passé et l’Histoire ressurgissent au cours d’un présent en déliquescence.

Virtuose dans la création d'images, Enki Bilal continue son exploration du futur, amorcée avec la Trilogie Nikopol.

Visions urbaines apocalyptiques et extrapolations technologiques composent son univers glacé et troublant, au milieu duquel survit une humanité en quête d'identité. Dominé par l'Histoire, le récit aborde une réflexion profonde sur les déchirements de la Yougoslavie et la menace de l'intégrisme.

Polar politique d'anticipation, Le Sommeil du monstre, dont la force visuelle est à couper le souffle, est un Bilal majeur. ( Edouard Saroyan )

 

Les humanoïdes associés – Edition originale de 1998.

70 pages / 32 x 24 cms /  715 grammes.

Etat = Nickel… une B.D quasiment comme neuve !

>>> 8 €uros. / disponible. 

 

enki bilal,le sommeil du monstre,politique-fiction,b.d,bande dessinée,les humanoïdes associés,édition originale

 

 Cliquez ici >>> http://bilal.enki.free.fr/details_oeuvre.php3?nom_oeuvre=le_sommeil_du_monstre&quelles_oeuvres=albums&special

Pour des scans de la BD... et quelques images rares.

02/11/2011

Milo MANARA : Gulliveriana

Gulliveriana - par Milo MANARA.

DSCN6572-Manara-Blog.jpg

Embarquée par accident à bord d’un bateau, une demoiselle sexy se retrouve géante chez des lilliputiens, puis lilliputienne dans un monde de géants. Une variation érotique intéressante et propice aux fantasmes des Voyages de Gulliver

Les Humanoïdes Associés / Première édition de 1976.

72 pages en couleurs / 710 grammes / Etat = comme neuve !!!... 

10 €uros. / Vendue ! Temporairement indisponible.  

-----------------------------------------------------------

Résumé et chronique de planètebd.com :

L'histoire : Une jeune femme sexy en maillot de bain se fait dorer la pilule sur le sable d’une crique isolée. Elle aimerait faire du bronzage intégral, mais un bateau, ancré à quelque brasses de là, la gène un peu. Aussi s’éloigne-t-elle au fil de l’eau, sur son matelas pneumatique, pour se mettre nue plus au large. Mais en roulant à l’eau depuis son matelas, elle perd définitivement son maillot et n’a d’autre choix que de monter à bord du mystérieux bateau, pour y demander de quoi se couvrir. Mais à bord, personne. Elle trouve un tricorne de pirate, se confectionne une courte tunique avec un drapeau britannique et s’installe négligemment sur le pont pour y lire un vieux bouquin : Les voyages de Gulliver. Mais le temps se gâte aussi soudainement que sérieusement. Chahuté par d’immenses déferlantes, le bateau s’échoue. Quand la jeune femme reprend connaissance, elle est allongée sur un rivage, mais immobilisée par des dizaines de petites sangles : elle est devenue une géante, à la merci d’une nombreuse population de lilliputiens ! Effrayée, elle se débat, mais les lilliputiens lui décochent des volées de flèches, qui sont sur son épiderme comme des centaines de petites épingles. Ils lui donnent à boire quelques tonneaux de vin drogué et profitent de son sommeil pour la déplacer et l’amener jusqu’à leur roi, à l’aide d’un immense socle à roulettes, tiré par des dizaines de bœufs…

Ce qu'on en pense sur la planète BD : Comme Le déclic ou Le parfum de l’invisible,Gulliveriana est un must du 9e art érotique, livré originellement aux yeux pétillants masculins en juin 1996. L’italien Milo Manara y fait bien entendu une variation friponne autour des quatre Voyages de Gulliver jadis contés par Jonathan Swift (en 1721). Ici, le chirurgien Gulliver est remplacé par une jeune femme sexy et totalement dénudée qui, une fois devenue géante, suscite bien des situations étonnantes… et des fantasmes. Précisément dessinées avec l’élégance qui caractérise toute l’œuvre de ce maître de l’érotisme, les situations érotiques demeurent toutefois relativement chastes : en marge de la cambrure naturellement sexy de l’affable héroïne et de ses jambes génialement disproportionnées, cela se limite notamment pour elle à faire passer un défilé militaire sous ses jambes bien écartées. En l’utilisant ainsi en tant qu’arc de triomphe, Manara trouve un angle intéressant à la symbolique sexuelle-militaire… Sur un plan plus irrévérencieux, la jeune femme éteint ensuite l’incendie du château et sauve la reine en faisant pipi dessus ! Après tout, le roman de Swift était à son époque une véhémente satire du pouvoir monarchique. Au-delà de ces épisodes cultes, Manara laisse surtout une large part à l’imagination, qui joue pleinement sur les rapports de tailles exagérés (la proportion inverse du second voyage permet à l’héroïne de s’exciter en s’agrippant à un majeur géant…). Les deux derniers voyages de cette Gulliveriana (avec les chevaux intelligents et sur l’île volante), couvrant une dizaine de pages finales, perdent beaucoup de leur sens initial et ne trouvent leur utilité qu’à travers la fidélité aux situations de l’œuvre originale. Une œuvre… géante !

http://www.planetbd.com/bd/les-humanoides-associes/gulliveriana/-/12807.html