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21/07/2014

Encore un week-end tranquille...

Des mouvements pro-palestiniens et pro-israéliens qui exportent leur guerre en plein Paris... des joueurs de l'équipe de France de Rugby agressés à la machette par des jeunes "connus des services de police"... encore un week-end tranquille en "douce France" !  

Tout va bien...

 

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Boulevard Voltaire

Bataille rangée communautariste en plein Paris

 

Malgré l’interdiction, de nombreux militants pro-palestiniens se sont rassemblés le 19 juillet à Barbès dans le nord de Paris pour exprimer leur soutien aux Palestiniens de Gaza. Munis de pancartes, ils scandaient : « Palestine vivra, Palestine vaincra » ou encore « Israël assassin, Hollande complice ». Certains militants ont brûlé des drapeaux israéliens, ceci sous l’œil impavide des CRS positionnés au lieu de départ dès le début de l’après midi.

 

Partie de Barbès, la manifestation s’est dirigée vers Château-Rouge. Les CRS ont alors bloqué l’accès vers la gare du Nord. Vers 16 H, la situation a commencé à dégénérer, des manifestants ont jeté des pétards, cailloux et autres projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Le gros de la manifestation qui comptait un millier de personnes a commencé à refluer mais de petits groupes sont restés sur place pour en découdre avec les fonctionnaires de police mettant la main sur des projectiles plus volumineux (poubelles renversées, pavé, bout de bois de palette). Ils ont incendié un fourgon RATP et cassés des vitrines. L’AFP indique qu’il y aurait au moins cinq policiers blessés, la préfecture de police de Paris, quant à elle, parle de 38 personnes interpellées.

 

Quatre enseignements sont à tirer de ces échauffourées :

 

1) On s’aperçoit qu’actuellement plus que les médias institutionnels ce sont les réseaux sociaux qui sont les véritables déclencheurs d’actions sur le terrain.

 

2) La manifestation était interdite, le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, avait appelé samedi matin à ne pas s’y rendre précisant : « si des manifestants ou des contre-manifestants, tentaient d’y participer, ils prendraient le risque d’être contrôlés, interpellés et remis à la justice ». Pourtant aucune interpellation n’eut lieu avant la formation de celle-ci malgré la présence des CRS. Il fallu attendre 16 h pour que ces derniers interviennent enfin. Nous n’avons pas connu un tel laxisme avec des mouvements autorisés comme « La Manif pour Tous » ou « Jour de Colère ». Cette différence de traitement n’est pas due qu’à des motifs politiques, elle est due aussi à la peur d’intervenir face à des foules immigrés qui, il faut le reconnaître, sont plus déterminés que les braves bourgeois luttant contre le mariage homosexuel, bénéficient d’un large soutien dans les médias et peuvent faire flamber rapidement les centaines de quartiers sensibles disséminer sur l’hexagone.

 

3) Des mouvements communautaristes pro-palestiniens et pro israéliens exportent aujourd’hui le conflit du Moyen Orient dans de nombreuses villes de France (Il y a eu samedi prés d’une dizaine de manifestations). Ceci est la preuve qu’un grand nombre d’immigrés originaires du Maghreb ne se sont pas fondus dans le moule national. En étudiant les comptes-rendus, on a encore une fois la preuve que l’immigration n’est pas une chance pour notre pays mais un grand malheur pour notre devenir.

 

4) La France est devenue une véritable poudrière, une cocotte minute qui peut exploser à tout instant. Les politiques le savent et essayent de louvoyer en gagnant du temps pour repasser la patate chaude aux prochains locataires des palais gouvernementaux.

Osons le dire, aujourd’hui la France n’est plus qu’un vaste cocktail Molotov qui attend l’incident qui allumera la mèche pour l’embraser.

 

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Barbès, le 19 juillet 2014. REUTERS/Philippe Wojazer

 

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Synthèse Nationale

On nous avait assuré "un avenir radieux grâce à la société plurielle"...

 

Lu dans Le Point.fr cliquez ici :

 

"Tout à coup, une centaine de casseurs foncent vers l'entrée du métro Barbès. Une rumeur circule. La Ligue de défense juive serait présente. Aux cris de "Allah Akbar",ils s'acharnent à faire céder les grilles. Après quelques minutes, c'est chose faite. Les caméras de vidéosurveillance sont détruites les unes après les autres. Venue pour manifester dans le calme, Sarah, une étudiante de 19 ans, tente de les dissuader. En vain. Un homme s'amuse à faire résonner son Taser. Un autre déplie son couteau. Les CRS pénètrent à leur tour dans le métro. S'engage alors une bagarre d'une rare violence.

 

Les casseurs s'attaquent ensuite à l'hôpital Lariboisière. Les vigiles, trop peu nombreux, battent en retraite. "Vous êtes frappés ou quoi ? C'est un hôpital !" s'époumone un vieil homme. "Un hôpital sioniste", réplique un assaillant. Dans le même laps de temps, des barricades enflammées sont érigées sur le boulevard de Rochechouart, les très nombreuses palettes du marché n'ayant pas été enlevées... Une épaisse fumée noire s'élève dans le ciel. Le trafic du métro est suspendu face au danger provoqué par les flammes. Protégés par la police, les voyageurs évacuent les rames en marchant le long des voies aériennes. La réaction des forces de l'ordre tarde à venir. Elles sont dépassées par la tournure des événements, ce dont profitent les casseurs pour redoubler de violence. "C'est la révolution !" s'exclame un homme arborant un autocollant du NPA.

 

Sans commentaire...

 

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Le Point

Rugby : trois internationaux de Clermont sauvagement agressés à Millau

 

Trois rugbymen internationaux de l'ASM Clermont-Auvergne ont été hospitalisés après avoir été agressés à la machette et au sabre dans les rues de Millau.

 

L'escale à Millau a mal tourné pour trois rugbymen internationaux de l'ASM Clermont-Auvergne, agressés à la machette et au sabre après une soirée dans un bar-discothèque de la sous-préfecture de l'Aveyron, dans la nuit de samedi à dimanche.

Le talonneur de l'équipe de France Benjamin Kayser, le deuxième ligne Julien Pierre et le centre Aurélien Rougerie, le capitaine de l'ASM, ont été attaqués à l'arme blanche par une "dizaine" de personnes, alors qu'ils rentraient à leur hôtel, vers 3 heures du matin dimanche, a précisé la police locale. C'est le club auvergnat du Top 14, sur son site internet, qui avait révélé ces "faits d'une extrême violence", en affirmant que les armes blanches en question étaient notamment des "machettes et des sabres".

Benjamin Kayser et Aurélien Rougerie ont été blessés au bras et Julien Pierre à une hanche, avait précisé le club, soulignant aussitôt que "leur diagnostic vital n'est pas engagé", même si Julien Pierre "devrait subir une opération afin de soigner de profondes coupures".

 

"On a tous été assez choqués"

Dimanche soir, quatre "jeunes connus des services de police" ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Millau, a indiqué la police de la ville, sans plus de précisions. Selon les premiers éléments de l'enquête en cours, l'agression aurait suivi une sortie des joueurs en boîte de nuit, à Millau, où une première altercation verbale aurait pu avoir lieu avec d'autres occupants de l'établissement.

"C'était aussi inattendu que brutal, un truc assez incroyable. Personne ne s'attendait à ça. La soirée s'était très bien passée. Aucune provocation ne pouvait laisser penser à ce genre de choses", a déclaré dimanche le directeur sportif du club, Jean-Marc Lhermet, à l'AFP, précisant que les joueurs étaient une quinzaine au moment de l'agression.

"Rien dans les heures qui ont précédé ne permet d'expliquer ça. On a tous été assez choqués. On s'en est relativement bien sortis compte tenu de la violence de l'agression", a ajouté l'ancien joueur de l'ASM et ancien international, avant de préciser que Kayser et Rougerie devaient sortir dimanche soir de l'hôpital pour rejoindre l'équipe.

(…)

Le Point.fr - Publié le 20/07/2014 à 15:54 - Modifié le 21/07/2014 à 06:12

 

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