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31/08/2015

Goldman Sachs - Otan Corp.

« L’ART DE LA GUERRE »

Goldman Sachs - Otan Corp.

Par Manlio Dinucci

La plus puissante banque d’affaires au monde, Goldman Sachs, vient de s’offrir les services de l’ancien secrétaire général de la plus puissante coalition militaire de l’Histoire, l’Otan. On pourrait n’y voir qu’un malheureux pantouflage, mais ce mélange des genres n’est pas nouveau puisque Goldman Sachs et l’Otan ont déjà fructueusement collaboré lors de la guerre contre la Libye.

RÉSEAU VOLTAIRE | ROME (ITALIE) | 18 AOÛT 2015 

http://www.voltairenet.org/fr

http://www.voltairenet.org/article188466.html

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Après avoir été de 2009 à 2014 secrétaire général de l’Otan (sous commandement des USA), Anders Fogh Rasmussen a été embauché comme consultant international par Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires états-unienne. (N. de K : récompense pour services rendus !) 

Le curriculum de Rasmussen est prestigieux. En tant que Premier ministre danois (2001-2009), il s’est employé à « l’élargissement de l’UE et de l’Otan en contribuant à la paix et à la prospérité en Europe ». En tant que secrétaire général, il a représenté l’Otan dans son « pic opératif avec six opérations dans trois continents », parmi lesquelles les guerres en Afghanistan et Libye et, « en riposte à l’agression russe contre l’Ukraine, il a renforcé la défense collective à un niveau sans précédents depuis la fin de la Guerre froide ».

Il a en outre soutenu le « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements (TTIP) » (ou Tafta, ndt) entre les États-Unis et l’UE, base économique d’ « une communauté transatlantique intégrée ».

Compétences précieuses pour Goldman Sachs, dont la stratégie est simultanément financière, politique et militaire. Ses dirigeants et consultants, après des années de travail dans la grande banque, ont été placés dans des postes clé dans le gouvernement états-unien et dans d’autres : parmi ceux-là Mario Draghi (gouverneur de la Banque d’Italie, puis président de la BCE) et Mario Monti (nommé chef du gouvernement italien par le président Napolitano en 2011).

On ne s’étonne donc pas que Goldman Sachs mette la main à la pâte dans les guerres conduites par l’Otan. Par exemple, dans celle contre la Libye : elle s’est d’abord appropriée (en causant des pertes de 98 %) de fonds publics pour 1,3 milliard de dollars, que Tripoli lui avait confiés en 2008 ; elle a ainsi participé en 2011 à la grande rapine des fonds souverains libyens (estimés à environ 150 milliards de dollars) que les USA et l’UE ont « congelés » au moment de la guerre. Et, pour gérer à travers le contrôle de la Central Bank of Libya les nouveaux fonds retirés de l’export pétrolier, Goldman Sachs s’apprête à débarquer en Libye avec l’opération projetée par les USA et l’Otan sous la bannière de l’UE et la « conduite italienne ».

Sur la base d’une lucide « théorie du chaos », on exploite la situation chaotique provoquée par les guerres contre la Libye et la Syrie, en instrumentant et en canalisant vers l’Italie et la Grèce (pays parmi les plus faibles de l’UE) le tragique exode des migrants conséquent à ces guerres. Cet exode sert d’arme de guerre psychologique et de pression économique pour démontrer la nécessité d’une « opération humanitaire de paix », visant en réalité l’occupation militaire des zones stratégiquement et économiquement les plus importantes de la Libye. Tout comme l’Otan, Goldman Sachs est fonctionnelle à la stratégie de Washington qui veut une Europe assujettie aux États-Unis.

Après avoir contribué avec l’escroquerie des prêts subprimes à provoquer la crise financière, qui depuis les États-Unis a investi l’Europe, Goldman Sachs a spéculé sur la crise européenne, en conseillant « aux investisseurs de tirer avantage de la crise financière en Europe » [1]. Et, selon des enquêtes documentées effectuées en 2010-2012 par Der Spiegel, New York Times, BBC, Bloomberg News, Goldman Sachs a camouflé, par des opérations financières complexes (« prêts cachés » à des conditions assassines et vente de « titres toxiques » états-uniens), le vrai montant de la dette grecque. Dans cette affaire, Goldman Sachs a manœuvré plus habilement que l’Allemagne, la BCE et le FMI, dont le joug mis au cou de la Grèce est évident.

En recrutant Rasmussen, avec le réseau international de rapports politiques et militaires qu’il a tissé dans ses cinq années à l’Otan, Goldman Sachs renforce sa capacité d’influence et de pénétration.

Manlio Dinucci

Traduction : Marie-Ange Patrizio

Source : Il Manifesto (Italie)

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[1] cf. rapport réservé rendu public par le Wall Street Journal en 2011. 

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Apostille de la traductrice pour la version française

On trouvera dans Le groupe Bilderberg, l’ « élite » du pouvoir mondial, du sociologue Domenico Moro, des éléments présentant et analysant ce « réseau international de rapports politiques et militaires » dont parle Manlio Dinucci pour Anders Fogh Rasmussen et financiers et économiques pour Mario Monti et Mario Draghi : tous trois bons exemples du phénomène des « revolving doors » (pantouflage) fonctionnant dans le réseau : « une "personnalité multiple", profes­sionnellement parlant, c’est-à-dire changeant de rôle et de secteur d’une rencontre à l’autre. (…) véritables "transformistes" de l’élite mondiale, capables de changer d’habit professionnel plusieurs fois en l’espace d’un petit nombre d’années.(…) dans un passage tourbillonnant de la politique nationale à la bureaucratie européenne aux grandes entreprises, à la finance, aux think tanks et à l’université » (p. 203).

Extraits : 

[…] « Goldman Sachs, la banque qui a le plus grand nombre de représentants au Bilderberg et à la Trilatérale et dont le président, Peter Sutherland, siège au direc­toire des deux organisations […] [a] été définie par Matt Taibbi comme une « gigantesque pieuvre vampire ». Du reste, Goldman Sachs fait partie des premiers respon­sables non seulement de la crise des subprimes mais aussi de la crise de l’euro, ayant incité les autorités grecques à falsifier les budgets au moment de l’entrée dans l’euro et ayant bénéficié de l’instabilité de la monnaie unique et de l’augmentation des taux d’intérêt sur les dettes souveraines, au moment où la vérité a surgi  » (p. 174). 

[…] « Dans la campagne présidentielle de 2008, Goldman Sachs fut le principal bailleur de fonds d’Obama, qui, une fois élu, plaça deux hommes de la banque d’affaires, Mark Patterson et Gary Gensler, res­pectivement à la tête du secrétariat au Trésor et à la direction de la com­mission qui régule le marché à termes. Ce ne fut donc pas un hasard si 700 milliards de dollars du programme Tarp furent alloués en 2008 pour sauver Citibank et d’autres banques sans œuvrer à une réglemen­tation efficace ; tout cela malgré les nombreuses promesses électorales, en continuant la politique de la précédente administration Bush, dont le secrétaire au Trésor, Paulson, était un ancien PDG de Goldman Sachs » (p. 175).

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Le banquier privé le plus puissant du monde, Lloyd Blankfein, président de Goldman Sachs, disait « faire le travail de Dieu » (sic). Pour punir les pécheurs, il s’est adjoint les services d’Anders Fogh Rasmussen, ancien secrétaire général de l’Otan.

26/08/2015

Jean MARKALE : Histoire de la France secrète

Jean MARKALE : 

« MONTSEGUR et l’énigme cathare »

 

En ces temps de prophétisme où l’on répète que le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas, les grandes énigmes de notre histoire fascinent plus que jamais nos imaginations. Sans doute pressentons-nous confusément que derrière elles se cachent, peut-être, les vérités fondamentales de notre destinée, l’explication de notre cheminement terrestre vers un « ailleurs », sans l’espoir duquel il nous serait impossible de vivre.

Montségur, « ce nid d'aigle vers lequel convergent tous les nuages du monde », reste l'un de ces lieux privilégiés où souffle encore l'esprit, où planera toujours le mystère du Saint Graal, où viendront inconsciemment s'arrimer rêves et illusions des générations successives, en dépit des flammes du bûcher allumé naguère par les Inquisiteurs pour réduire à jamais la résistance cathare. 

Or qui étaient les Cathares ? D'où venaient-ils ? Pourquoi s'étaient-ils rassemblés dans le Razès mystérieux, non loin de Rennes-le-Château et de Quéribus, au cœur d'une étrange région entourée de vallées profondes, de sommets brûlés par le soleil ?

Quel trésor cherchèrent-ils à sauver ? Quels furent leur véritable doctrine, leurs rapports avec l'Occitanie médiévale, avec les Templiers ? Pourquoi furent-ils si cruellement pourchassés ?

 

Dans ce premier ouvrage, point de départ d’un fabuleux itinéraire qu’il entreprend pour nous, Jean Markale s'attache à répondre objectivement à ces questions, en démêlant le vrai du faux. Au terme d'une enquête menée sur place avec passion, s'appuyant sur une documentation rigoureuse et étendue, une connaissance approfondie de l'Histoire et de la tradition, il ouvre des voies nouvelles, suggère des pistes oubliées, formule des hypothèses exaltantes au-delà desquelles s'esquisse en filigrane le scintillement d'une lumière recherchée par l'homme depuis l'aube des temps...

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1986.

317 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) sans accrocs, ainsi que quelques petites rousseurs éparses sur les tranches papier… mais rien de franchement notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire tout à fait bon pour le service !

 

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Jean MARKALE :

« Le MONT SAINT-MICHEL et l’énigme du dragon »

 

« Acropole des brouillards, perle de l’Occident », le Mont-Saint-Michel n’est pas seulement un monument en tous points remarquable, un site parmi les plus célèbres de France. C’est aussi un haut lieu de l’Histoire, un énigmatique sanctuaire, le phare d’une spiritualité intense qui, après avoir rayonné sur le Moyen-Age, a traversé les siècles pour parvenir jusqu’à nous. Mont sacré depuis les origines, certains viennent à lui pour accomplir un fervent pèlerinage, d’autres pour admirer un chef-d’œuvre naturel et architectural sans équivalent dans le monde. La figure flamboyante de l’Archange Michel, en l’honneur duquel fut bâtie l’abbaye, continue en effet à défier le temps et l’espace, à enflammer les imaginations, à intriguer, à provoquer.

Quel est donc cet archange triomphant du dragon ? Quelle réalité mythologique, quel message laisse-t-il entrevoir ? Quelles divinités de lumière ont-elles combattu, avant lui, les puissances de l’ombre ? Pourquoi les hommes ont-ils éprouvé l’impérieuse nécessité de construire au sommet de ce roc solitaire un édifice si prestigieux, si singulier ? A quelles mystérieuses et silencieuses liturgies obéit-il ?

 

Réfutant les clichés habituels, Jean Markale propose une vision spirituelle et symbolique du Mont-Saint-Michel qui découle d’une approche originale et cohérente des textes. Lieu privilégié, point d’équilibre où s’affrontent toujours des forces en apparence contradictoires, le Mont recèle en fait une réalité unique où s’exprime et se perpétue l’une des plus anciennes et plus fondamentales aspirations de l’homme : la réconciliation avec soi-même.

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1987.

306 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.

Reliure cartonnée orange avec titre et nom d’auteur en blanc + jaquette en couleurs

Reliure cartonnée entoilée d’orange avec titre et nom d’auteur en blanc sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) vierge de tout manque, deux ou trois infimes rousseurs sur les tranches papier… et c’est à peu près tout ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et j’estampille l’exemplaire comme « bon » sans hésiter !

 

>>> 4,50 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Jean MARKALE :

« CARNAC et l’énigme de l’Atlantide »

 

Depuis des temps immémoriaux, les énigmatiques alignements de Carnac intriguent l’imagination des hommes. Une telle accumulation de rocs, érigés en un même lieu, au moyen de techniques totalement mystérieuses, a de quoi, en effet, susciter étonnement et perplexité. De multiples légendes ont, elles aussi, alimenté à leur propos les plus diverses interrogations : les dolmens, les menhirs, les cromlechs, les allées couvertes sont-elles l’œuvre des dieux, la manifestation tangible de miracles, d’une toute-puissante magie, d’une connaissance oubliée ? Ont-ils été dressés par des forces invisibles, par des géants, des gnomes aux pouvoirs inconnus ?

Ce livre fait le point de toutes les croyances, de toutes les suppositions formulées à propos de Carnac et des terres environnantes, les plus riches de France en monuments mégalithiques de toutes sortes. Mais l’auteur va plus loin. Il propose une nouvelle hypothèse, hardie, mais fondée sur des textes et des recherches minutieuses : les monuments de Carnac ne seraient-ils pas les ultimes vestiges de la civilisation de l’Atlantide engloutie à l’aube de l’Histoire dans d’inexplicables circonstances, civilisation dont seul Platon, sur la foi de documents égyptiens, mentionne l’existence et la disparition ? Une hypothèse s'appuyant sur les éléments les plus scientifiques de l'archéologie contemporaine, ainsi que sur l'étude comparative et systématique des données historiques, anthropologiques, mythologiques et légendaires. 

L’énigme de l’Atlantide trouverait-elle ses racines et sa solution à Carnac, dans les immenses sanctuaires mégalithiques qui bordent l’océan ? Perspective explosive et passionnante appelée, sans nul doute, à heurter bien des esprits, du moins à ébranler certaines convictions ancrées depuis des siècles dans la mémoire populaire.

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1987.

305 pages – 14,5 x 23 cms – 480 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) vierge de tout manque, ainsi que de menues rousseurs sur le bord supérieur papier… mais rien de franchement notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire tout à fait bon pour le service !

 

>>> 4 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Jean MARKALE :

« BROCELIANDE et l’énigme du Graal »

 

Depuis le haut Moyen Age, et même sans doute bien avant, l'imaginaire de l'Europe occidentale s'est cristallisé autour d'un thème majeur: celui de la Forêt enchantée, située quelque part à l'ouest du monde, peuplée de chevaliers et de princesses, de fées et d'enchanteurs. Cette forêt merveilleuse, au cœur de la Bretagne, impénétrable à ceux qui nient la réalité des légendes, c'est Brocéliande qu'on appelle aujourd'hui la forêt de Paimpont.

C'est là, dans cette espace clos, vestige d'une forêt perdue qui recouvrait jadis des étendues immenses, que nos rêves vagabondent à la recherche du Roi Arthur, de ses preux chevaliers, Lancelot du Lac et le vaillant Gauvain, des ombres évanescentes des Dames du lac, qu'elles aient pour nom Guenièvre, Morgane, Viviane, ou bien celles de Merlin, de Tristan, d'Iseult la Blonde.

A travers tous ces personnages fabuleux, au-delà du miroir magique où se reflètent des amours brûlantes, des traditions immuables, surgit, éternellement vivante, la flamboyante image du Graal. Le Graal!... mythique et mystérieux, ineffable trésor, ou bien suprême enjeu d'une "quête" intérieure que poursuivent tous les hommes ? Mais quelle est donc la vérité du Graal ? Que contient-il de si passionnément désirable: le sang du Christ ou l’Élixir de vie de la tradition alchimique ? Est-il encore présent et accessible derrière les frondaisons obscures des arbres de Brocéliande ?

 

Tel est l'itinéraire vertigineux que Jean Markale, écrivain aussi inspiré qu'érudit, propose dans ce livre, clé d'espérance qui permet d'entrevoir les arcanes masquant la divine lueur, la flamme indestructible qui brûlera toujours dans le cœur des hommes, plus forte que la mort et que le temps qui passe.

 

Le grand Livre du Mois / Collection « Histoire de la France secrète » – 1989.

322 pages – 14,5 x 23 cms – 500 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de vert olive avec titre et nom d’auteur en noir sur tranche et premier plat + jaquette de protection en couleurs.

8 pages (papier glacé) de reproductions photographiques hors-texte.

 

Etat = de légères traces de stockage et manipulations sur une jaquette restée néanmoins brillante et (surtout) sans accrocs, ainsi que quelques rousseurs sur la tranche supérieure papier… mais rien de vraiment grave/notable pour autant ! La reliure et l’intérieur sont en excellent état et l’exemplaire est déclaré tout à fait bon pour le service !

 

>>> 4 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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21/08/2015

En Europe, c’est l’été.

En Europe, c’est l’été.

Par Israël Shamir – Le 17 août 2015 – Source plumenclume.org

L’été règne sur toute l’Europe, de la Grèce jusqu’à la Suède. Les vacances ont vidé les bureaux, et rempli les plages. Des fleurs partout, des fleuves de parfums. Des festivals sans fin, des performances et autres installations artistiques agrémentent les anciennes cités désuètes. Mais ça ne se passe pas comme d’habitude. Le vieux continent est malade. La vie est belle, mais pas pour vous. Les bonnes choses vous passent sous le nez, et le chômage est au plus haut.

L’austérité pour tous sauf les banquiers et les politiques corrompus, c’est le mot d’ordre. La protection sociale rétrécit, mais les budgets militaires grossissent, et l’Otan n’en finit pas de s’étendre. En dehors de l’Allemagne, les pays européens membres sont désindustrialisés, leurs travailleurs perdent leur savoir-faire et finissent dans les services. Un caddie de golf risque moins de créer des problèmes qu’un ouvrier de l’industrie, certes. La démocratie n’est jamais tombée aussi bas.

Après la débâcle Syriza, en Grèce, on ne fait plus guère confiance à la rhétorique gauchiste. De toute l’histoire moderne européenne, on avait jamais vu une reddition aussi honteuse, une telle trahison. Alexis Tsipras est une traduction grecque de Vijkum Quisling, ou Maréchal Pétain. Il a reçu le plein soutien de son peuple, et il s’est dégonflé ! La première décision de Syriza après son fiasco a été d’entamer une coopération militaire avec Israël. Aube Dorée, le mouvement d’extrême-droite, n’est plus seul à clamer contre cet abaissement devant les banquiers, mais c’est un parti dans l’opposition, et il ne risque rien à pousser des coups de gueule.

Les partis de gauche et de droite sont maintenant bien semblables. L’Europe n’a plus ni vraie droite ni vraie gauche. La pseudo gauche soutient les guerres impérialistes et émascule l’homme. La pseudo droite soutient les guerres impérialistes et supprime les impôts pour les riches. C’était plus drôle avec les partis traditionnels, avec la droite qui haïssait les financiers et maintenait la tradition, l’Église et la famille, tandis que la gauche attaquait la bourgeoisie, se souciait des travailleurs, et se battait pour la justice sociale. Dans les termes de Douglas Adams, «les hommes étaient de vrais hommes et les femmes de vraies femmes, chacun à sa place et les vaches étaient bien gardées». Maintenant tous poussent les femmes dans les conseils d’administration des multinationales, se disputent les donations juives et rivalisent de risettes pour se faire bien voir des gays.

Sur des questions importantes, c’est du pareil au même, comme disait, perspicace, ma logeuse chinoise. La gauche veut plus d’immigration, pour des raisons humanitaires et par antiracisme, tandis que la droite est d’accord, pour avoir une main d’œuvre moins chère et pour forcer les natifs à plus de docilité. Le résultat est le même.

Les gens qui se voient menacés par l’immigration votent souvent pour la droite,  parce qu’ils pensent qu’une petite dose de racisme débouchera sur de réelles actions. Mais c’est en vain. Prenez Nicolas Sarkozy, ex-président français. Il flatte son électorat avec une ligne raciste, mais c’est lui qui a bombardé la Libye et envoyé plus d’immigrants en France qu’aucun gauchiste ne l’a jamais fait. A moins, bien sûr, que le président actuel François Hollande ne parvienne à le surpasser, puisque son soutien aux rebelles syriens a déjà envoyé un million de réfugiés en Europe.

Au Royaume-Uni, Tony Blair a détruit le parti travailliste. Il a fait du vieux parti des ouvriers et des mineurs des éclaireurs des tories. Il a soutenu absolument toutes les campagnes militaires US et y a gagné le titre honorable de caniche britannique. Favori d’Israël et du lobby israélien, c’est un autre de ses titres de gloire. Il n’est plus au pouvoir, mais ceux qui le soutenaient dans son parti sont toujours là. Et ils continuent à perdre…

Les travaillistes voudraient que ce soit Jeremy Corbyn qui soit leur chef. Blair le déteste, ce qui est sûrement une excellente recommandation. On s’attend à ce qu’il soit un nouveau Michael Foot, qui était un grand homme à l’ère pré-thatcherienne. Il veut le  désarmement nucléaire, il a parlé en termes positifs du Hamas et du Hezbollah, il a voté contre la Marche vers l’Est des guerres américaines.  Littlewood l’a appelé «l’antidote à l’emprise sioniste». Il pourrait changer la donne, s’il parvenait au pouvoir. Mais les autres vont le maintenir à l’écart, parce que les gens qui sont derrière les partis préfèrent des politiciens faibles et perméables.

Le parti d’extrême-droite BNP se veut l’héritier des vrais travaillistes. Ils disent que les ouvriers anglais votent pour le BNP. Ce qui ne manque pas d’un certain fondement. Car la vraie gauche, qu’il s’agisse de la variété chinoise, soviétique ou cubaine, était strictement anti-immigration. Mais l’immigration n’est qu’une question parmi d’autres, alors que le BNP a rétréci son horizon pour ne développer qu’une politique anti-musulmane. Ils n’essayent même pas d’affronter le vrai problème, qui est la richesse démesurée de quelques-uns, édifiée sur l’appauvrissement de vastes majorités.

Le Front national en France a des côtés plus reluisants, et plus de soutiens. En fait, le FN est probablement le seul parti bien vivant en France, les autres sont morts. Il veut sortir la France de l’Otan et de l’Union européenne, pour retrouver l’amitié avec la Russie et la souveraineté nationale. Leur arrivée à l’Élysée changerait bien des choses en Europe, mais cela arrivera-t-il un jour?

Le grand problème de l’Europe, c’est l’occupation américaine. Elle est là, la source de des problèmes. En 1945, le continent a été partagé entre US et URSS. En 1991, les Russes se sont retirés, mais aucune liberté ne s’en est suivie : ce sont les US qui ont pris la place, occupant toute l’Europe, depuis Narva en Estonie jusqu’à Oeiras au Portugal, depuis la Baie de Souda en Crète jusqu’à Orland en Norvège. Sur ces fondements militaires, ils ont renforcé la pression politique. Et leur joug pèse sur les pierres grises de la vieille Europe. Les mesures qu’ils forcent les dirigeants européens à prendre nuisent  au continent. Les dirigeants prennent les mauvaises décisions, et c’est le peuple qui trinque.

L’Europe avait un excellent client pour sa production. La Russie lui achetait machines-outils, fromages, vins et voitures, et fournissait du gaz et du pétrole à bon marché. Les US ont mis fin à ces échanges profitables. Et maintenant les Européens bradent leurs pommes et leurs fromages, dépensent plus en achats militaires, et importent du gaz américain cher.

L’Europe avait un ami quelque peu excentrique, Kadhafi, le colonel à la retraite. Il vendait du pétrole bon marché, importait des marchandises européennes pour sa petite population prospère, et donnait du travail à des millions d’Africains. Sous la houlette US, l’Otan a bombardé la Libye, sodomisé le colonel avec un flingue, l’a lynché, et anéanti son pays. Les Africains déferlent, depuis, en Europe, sur tout ce qui peut flotter sur la mer.

L’Europe pouvait compter sur l’amitié de l’ex-ophtalmologiste de Londres, qui était à Damas. Il y ramenait des marchandises européennes, gardait son pays à flot, fréquentait Paris. Sous la direction US, cet homme aimable s’est vu traiter de génocideur, et ils ont armé ses ennemis, les takfiristes fanatiques. Son pays a été dévasté et des millions de réfugiés syriens ont fui en Europe.

Ils y ont retrouvé les Irakiens, dont le pays a été ruiné par l’invasion US de 2003. Le pays le plus avancé du Proche-Orient, avec un système d’éducation et de santé gratuites, avec les meilleurs ingénieurs et une armée solide, est devenu un nid de bagarres sectaires, tandis que des millions d’Irakiens rejoignaient l’Europe. Les Afghans, Palestiniens, Arabes, Africains se retrouvent en Europe, s’ils parviennent à échapper au poing d’acier qui écrase leurs pays.

Mon ami Roger van Zwanenberg, éditeur de la maison Pluto, estime que l’effroyable dévastation du Proche-Orient du fait des guerres commandées par les États-Unis s’explique par l’influence sioniste et correspond au souhait israélien de voir la région fragmentée et soumise dans le cadre du paradigme d’un Grand Israël du Nil à l’Euphrate.

C’est tout à fait plausible, si on garde à l’esprit la scène récente de Netanyahou devenu objet de vénération au Congrès US. Les promoteurs des guerres étaient principalement les néocons archi-sionistes, Wolfowitz, Perle et consorts. Ils ont poussé à l’invasion de l’Irak et voulaient en faire autant en Iran. Mais pourquoi ces mégalomaniaques borneraient-ils leurs rêves de suprématie au Proche-Orient? Pourquoi ne pas viser la domination mondiale? S’ils veulent mettre en pièces les vieilles sociétés orientales, ils peuvent le faire aussi en Europe, et y mettre le paquet. L’Europe est bel et bien une victime du conflit. Sans ces guerres, les vagues d’immigrants ne recouvriraient pas l’Europe comme le Proche-Orient. Par conséquent, quels que soient les commanditaires de ces guerres, ils ont probablement essayé de démolir l’Europe comme le Proche-Orient, et l’Europe était la plus importante des victimes visées, parce qu’il fallait lui briser la nuque, la faire rentrer dans le droit chemin de la domination mondiale. Et le Proche-Orient n’est pas la seule source de réfugiés et d’immigrants.

Jadis, l’Union européenne était une union des États issus de l’empire de Charlemagne, et peut-être une idée qui se tenait. Mais les US ont pris le contrôle de Bruxelles et ont forcé l’intégration des États de l’Est européen, sous la coupe de dévots de l’Amérique furieusement anticommunistes. A l’intérieur de l’UE, les pays développés de l’ancienne union ont dévoré les pays périphériques moins développés. Les États baltes ont perdu environ un tiers de leur population ; la Lettonie est passée de 2,7 millions d’habitants à la fin de l’époque soviétique à 1,9 millions aujourd’hui, la Lituanie est passée de 3,7 millions à 2,9 millions. La Roumanie, alors que la poigne d’acier de Nicolas Ceausescu l’avait libérée de ses dettes, se retrouve maintenant à nouveau endettée jusqu’au cou. Et les citoyens appauvris de tous ces pays se précipitent en masse dans les villes de l’Ouest.

Prenez le cas de la Suède. C’est l’été le plus froid depuis plusieurs années, en Suède. Le mois de juillet a été aussi frais qu’un mois d’avril, mais cela n’a nullement arrêté l’afflux des réfugiés. Devant chaque supermarché, chaque station de train ou de métro en Suède, depuis Kiruna jusqu’à Lund, vous tombez sur un mendiant rom avec une soucoupe en plastique à la main. Ils sont venus de Roumanie et de Hongrie, les États qui font partie de l’UE, qui ont certes un niveau de vie assez bas, mais qui appartiennent à l’espace Schengen, ce qui les dispense de visa. Ils ne sont pas venus de leur plein gré, mais ont été expédiés par leurs  barons qui se sont construit de grands châteaux dans le plus pur style tzigane tape-à-l’œil, sur la redevance que les mendiants leur versent. Après trois mois à battre le pavé suédois, ils rentrent chez eux, remplacés par d’autres arrivages de mendiants.

La police suédoise n’interfère pas avec ces mendiants. Ils disent qu’il n’y a pas de loi pour chasser les gitans. Ils ont peur de se voir condamnés pour racisme s’ils le faisaient. Les romanichels sont hauts en couleur, hommes et femmes, âgés ou plus jeunes, et ne sont jamais plus que deux à chaque emplacement. La logistique ne peut pas être facile, avec tant de gens à répartir si uniformément, mais les barons roms savent s’y prendre : je n’ai jamais observé de bagarre, ou même d’altercation, entre les mendiants. Ils ont même été entraînés à sourire ; quelque chose que vous ne verrez jamais en Europe de l’Est, où les mendiants sont aussi sinistres que les immeubles des années 1950.

Les réfugiés de Somalie et du Soudan, victimes des interventions US précédentes, ne mendient pas. Ils se regroupent dans des villes suédoises plus petites ; l’État suédois paye pour leur hébergement et leur donne quelques subventions pour vivre. Ils ne sont pas autorisés à travailler, et de toute façon personne n’a besoin d’eux comme ouvriers. Ils restent là, simplement, en attendant que leurs demandes d’asile aboutissent, généralement sur un refus. Après quoi ils disparaissent des radars.

Mais ne versez pas trop de larmes sur les Suédois. Les tauliers se font beaucoup d’argent dans ce système, de même que les fonctionnaires. L’État suédois paye 500 couronnes (50 euros) par nuit et par chambre. C’est une excellente affaire dans les petites villes reculées. Habituellement, l’État préfère des hôtels avec beaucoup de chambres à offrir, et ils renvoient l’ascenseur au fonctionnaire chargé de l’hébergement. Curieusement, un individu considéré comme le plus ouvertement raciste de toute la Suède, qui se bat contre l’immigration, a fait des profits rondelets avec l’hébergement des Somaliens ; il s’appelle Bert Karlsson.

Outre les réfugiés et immigrants fournis par les guerres US et l’élargissement de l’UE dicté par les US, la Suède et les autres pays de l’Ouest se trouvent minés par la campagne, en provenance aussi des US pour réorganiser la vie en termes de genres. Il y a peu d’enfants ; des écoles ont été fermées, les gays ont absolument tous les droits ; les femmes sont prioritaires pour les emplois. Les garçons ont moins d’opportunités : depuis les chaînes publiques de télé jusqu’aux coiffeurs, les emplois sont pris par les femmes. Les prêtres de l’Église suédoise sont principalement des femmes ; l’État choisit et rémunère les évêques connus pour leur soutien au sacerdoce féminin.

«La Suède est l’Arabie saoudite du féminisme», a conclu Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, bouclé pour la troisième année consécutive à l’ambassade d’Équateur à Londres. C’est un expert en la matière : deux petites Suédoises avaient porté plainte pour viol, simplement parce que dans le cadre d’une relation pleinement consentie, elles avaient eu un rapport sexuel non protégé. La procureuse Marianne Ny a dit qu’en de tels cas, l’homme doit faire de la prison, même s’il s’avère qu’il était innocent. La Suède a le taux de plaintes pour viol le plus élevé au monde, et le taux le plus élevé de plaintes fallacieuses pour viol rejetées. Ce qui ne fait pas la promotion de l’amour entre personnes de sexe opposé.

L’éducation fait tout ce qu’elle peut pour émasculer les hommes, et les splendides Suédoises préfèrent souvent des mâles étrangers plus masculins (je le sais, étant précisément un mâle étranger basané et, qui plus est moustachu, j’avais épousé une ravissante Suédoise il y a bien longtemps). Les Suédois se marient de moins en moins, et ont de moins en moins d’enfants, malgré les aides gouvernementales très généreuses.

Bien des observateurs conservateurs accusent les féministes. Même si les hommes ont certainement perdu la guerre, la victoire des femmes ne résiste pas à l’examen. Jadis les femmes avaient le choix : rejoindre le monde des gens très occupés ou rester à la maison avec les enfants. Jadis, les femmes pouvaient élever une famille sans se sentir coupables. Jadis les femmes pouvaient aimer être courtisées. Tout ça c’est fini, la dévirilisation des hommes a rapidement entraîné la déféminisation des femmes.

Il y a un sous-entendu commun aux tenants du pouvoir : c’est que les hommes féminisés sont plus faciles à contrôler, et c’est pour  cela qu’ils encouragent l’homosexualité. Déviriliser l’homme est un pivot dans la reprogrammation de l’humanité pour qu’elle devienne horde obéissante, parce que les hommes entiers sont imprévisibles. Ils sont prompts à la rébellion, prêts au sacrifice et à l’action. Ce n’est pas une coïncidence si les ennemis de l’empire sont tous des mâles très virils, qu’il s’agisse de Kadhafi, de Castro, de Chavez, de Loukachenko, de Poutine, ou de Julian Assange. Tout devient clair : les hommes sont ciblés pour l’élimination, et les fourmis au travail n’ont pas besoin de sexe.

Les Suédois ont le culte des blacks, qui vient  aussi des USA, à en croire Rachel Dolezal, la militante blanche pour les droits des noirs qui se faisait passer pour  noire. Les noirs sont censés être meilleurs et plus beaux que les blancs. Dans le film Terminator, c’est un savant noir qui invente le truc merveilleux ; il se bat aux côtés de la guerrière blanche contre les méchants hommes blancs. Morpheus, un noir, dans Matrix, est un opérateur de Zion, et il sauve la race humaine. Il y avait un président noir dans Le Cinquième Élément, avant Obama. Bien des Suédois en manque d’enfants ont importé des enfants noirs et asiatiques, autre ligne culturelle instaurée par Angelina Jolie. Ce racisme à l’envers n’est pas différent de la variété ordinaire. Les noirs sont des gens très bien, mais nullement meilleurs que les Suédois roses.

Les Suédois ordinaires sont malheureux. Dans une petite ville avec un haut pourcentage de réfugiés et d’immigrants, ils sont 40% à voter pour le parti d’extrême droite, les Démocrates suédois. Ils sont 12% à l’échelle du pays malgré une campagne féroce contre eux dans les médias.

La gauche a obtenu une majorité relative des sièges au Parlement, après des années de droite au pouvoir. Après l’élection, les gauche et droite officielles ont uni leurs forces sur un programme commun dans le seul but de maintenir les Démocrates suédois en marge, ostensiblement. Les électeurs de gauche se sont sentis bernés. Pourquoi s’en faire et pourquoi voter, si le résultat, c’est un arrangement entre les partis?

Ne versez pas une larme sur le sort des Démocrates suédois non plus. Il y a un timide parti pro-sioniste dont l’action la mieux connue en matière politique a été d’installer une parade gay dans un quartier musulman. Ils s’extasient devant l’État juif, comme leurs frères dans les autres pays d’Europe. Ils acceptent l’emprise de l’idéologie du genre, qui est le programme du nouvel ordre mondial. Ils sont contre les immigrants et les réfugiés, mais jamais contre ceux qui envoient les vagues déferler sur la Suède. Au contraire, ils soutiennent le régime de Kiev, bande de bâtards à la botte des néocons, et détestent la Russie comme se doit de le faire tout défenseur du Nouvel Ordre Mondial.

Voilà pourquoi il est bien difficile de voir d’où pourra venir la libération du continent, et si même il en est encore question.

Israël Shamir 

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Israël Shamir peut être joint à cette adresse : adam@israelshamir.net

Article original publié dans Unz Review.

Traduit par Maria Poumier (merci à Freddy).

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Un article découvert sur : Le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.net/en-europe-cest-lete/

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Complément : Quelques pages d'actu à feuilleter

19/08/2015

Sartana : qui a bombardé le village ? Qu'en pensent les résidents ?

Sartana : qui a bombardé le village ?

Note de K : Regardez très attentivement ces vidéos… Le peuple de l’est de l’Ukraine et de Nouvelle-Russie nous parle !  

Dans la nuit du 16 au 17 août, le bourg de Sartana, 10 km au nord-est de Mariupol, a été bombardé. Deux personnes ont été tuées, 6 autres blessées, 54 maisons touchées dans la partie sud-ouest du village. Les autorités et les médias ukrainiens, suivi à la lettre par nos médias occidentaux se sont empressés d'accuser les forces républicaines dont les positions se situent à plus de 20km . De plus les médias et les autorités de Kiev affirment en chœur (et nos médias le répètent) qu'il n'y aucun soldat dans le bourg ! Or il en est rempli ! Qu'en pensent les résidents ?

Que pensent les habitants de Sartana des journalistes et de l'armée ukrainienne ?

(Sartana est un village de 12 000 habitants (en temps de paix) majoritairement peuplé par des grecs. Ce sont leurs ancêtres transférés de Crimée en 1778 par Catherine II qui ont fondé ce village, et bien d'autres, ainsi que la ville de Marioupol.)

Source vidéos (et sous-titres) : Thalie Thalie

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Pendant ce temps là… Gorlovka, Donbass, Novorossia.

Visite de « L’OSCE »…

Dans l'OSCE il y a le mot "Sécurité"... Les résidents de Gorlovka ne savent plus ce que c'est depuis plus d'un an. Le pilonnage avec une monté d’activité des MLRS ( lance-roquettes multiples) a été un des plus puissants depuis l’hiver dernier et à touché la plupart des zones de la ligne de front de la RPD. 

Source vidéo (et sous-titres) : Thalie Thalie

L’armée silencieuse des martyrs du Donbass

L’armée silencieuse des martyrs du Donbass

 

DSC_0388-300x199.jpgDes milliers de civils tués, certainement plus de 10.000 avec une fourchette haute plus importante car il faut comprendre dans les victimes toutes celles tombées dans la zone ukrainienne, celles des répressions et massacres de Kiev dans les différentes villes au moment de l’Euromaïdan, mais aussi au commencement des tueries en Ukraine et dans le Donbass orchestrées par le régime de Porochenko. Les morts sont une chose, mais il y aussi les blessés très nombreux parmi les civils, peut-être le double des morts ? Les chiffres donnés sont manipulés notamment par les régimes qui soutiennent Kiev et les comptages toujours difficiles. Une partie d’entre eux sont désormais estropiés, ils ont perdu bras, jambes, la vue et se retrouvent dans des situations infernales.

 

La blessure grave, l’amputation, Svetlana Kozïr l’a connu l’an dernier. C’était le 16 août 2014, dans une offensive terrible et menée par les forces ukrainiennes, la poussée des bataillons de massacreurs fut bien proche d’enfoncer un coin mortel dans la Novorossia. L’objectif des Ukrainiens était de couper en deux les deux républiques autoproclamées du Donbass. Dans ce mouvement, les Ukrainiens s’engouffrèrent dans ce qui devait être plus tard le chaudron et la fournaise de Debaltsevo et Gorlovka. Dans leurs progressions ils rencontrèrent de fortes résistances dans chaque localité rencontrée. Le 16 août, ils arrivèrent devant Jdanovka, petite ville au Nord-Est de Donetsk qu’ils emportèrent d’assaut dans un chaos indescriptible. Peuplée d’environ 12.000 habitants avant la guerre, la ville paisible subit un bombardement incohérent qui ne vise pas forcément les forces insurgées mais plutôt les populations civiles. Svetlana et sa famille qui habitent un appartement au premier étage d’un petit bâtiment se réfugient immédiatement dans leur intérieur. Alors qu’ils prévoyaient de se protéger avec leurs matelas et quelques meubles, l’obus assassin frappe alors de plein fouet leur logement.

 

Dans leur maison c’est le carnage, le mari de Svetlana gît tué sur le coup dans les décombres avec son petit garçon à peine âgé de six ans. Lui aussi est mort. Mais l’obus n’a pas fait que tuer mari et fils, son bras gauche a été arraché par le projectile. Elle sera sauvée par les secours qui l’emporteront vers un poste de secours où elle subira l’amputation de son bras mutilé très haut sur l’avant-bras. La jeune femme nous raconte presque sans expression cette scène d’horreur, elle ne versera pas une larme. A côté d’elle se trouve Sacha (Alexandra), sa petite fille de bientôt 11 ans ayant survécu à l’explosion sans blessure. L’orpheline écoute sa mère avec attention, mais bientôt les désirs de jeu de l’enfant reprennent leurs droits. A leur rencontre sont venus notre équipe de tournage de Novorossia.TV mais aussi Elena Pavlenko, une jeune députée du Conseil de Donetsk. La jeune politicienne enserre à plus reprise la jeune enfant. Sur les lieux du drame, les deux survivantes resteront d’un courage rare et exemplaire, je ne sais pas si au récit des événements de cette tuerie, si elle avait touché les miens, j’aurais pu rester stoïque. Il est toutefois certain qu’à l’intérieur le désarroi et une profonde tristesse habite son âme.

 

Elena est venue à leur rencontre car elle organise avec d’autres responsables de Donetsk et avec un important financement d’un donateur allemand (25.000 euros) des vacances pour les enfants du Donbass. Ce n’est pas le premier voyage, d’autres enfants grâce à l’aide d’activistes slovaques ont déjà été conduits en colonie de vacances en Crimée. Pour son départ, Elena est venue régler elle-même chez un notaire les papiers nécessaires pour le départ de la toute jeune fille. En mon nom personnel et sur les fonds collectés auprès de centaines de gens que j’ai rencontré entre mai et juillet dernier, je remets à sa maman la somme de 5000 roubles. Je m’excuse presque de la modeste somme, mais les regards de Svetlana sont brillants, j’apprendrai bientôt qu’il s’agit pour elle de 2,5 fois sa pension d’invalidité pour un mois… C’est le cœur à la fois léger et lourd que nous repartirons d’ici. J’aurais eu le temps d’interroger Sacha et de lui confier aussi l’un des christs que je portais au cou, une croix en argent orthodoxe cerclée de petits rubis, « Que Dieu te garde Sacha ». C’est la première fois de sa vie qu’elle part en vacances aussi loin, elle sera avec d’autres enfants, certains de ses amis. Trois semaines de bonheur, pour une orpheline, quel cadeau infime pour elle qui a perdu son père.

 

C’est égal, elle paraît heureuse et s’amuse de la caméra de Vyacheslav, notre cameramen. Sa mère est très modeste et simple, timide et intimidée elle n’ose pas dans sa pudeur étaler son malheur, admirable femme. Je la questionne toutefois, évoque l’avenir du pays, de la Novorossia : « c’est égal que nous soyons dans la Russie ou indépendant, ce sera bien, mais jamais avec les Ukrainiens, plus jamais ! ». Elle n’ajoutera aucune autre parole, cette femme digne, honnête et émouvante durant les heures que nous passerons avec elle, ne prononcera aucune parole de haine sur les Ukrainiens, aucune invective, aucun reproche, seulement l’impossibilité de vivre avec ceux qui ont tué son petit garçon et son mari. Continuera-t-on à les tuer pour avoir choisi de reprendre leur liberté et indépendance ? Et nous en France continuera-t-on à verser de l’argent pour financer les obus qui les tueront ?

 

Laurent Brayard, août 2015.

 

DSC_0389.jpg

11/08/2015

Pologne, la chasse au Pravy Sektor est ouverte !

Les Nationalistes polonais déclarent la chasse

au Pravy Sektor ouverte.

 

10.08.2015

 

Les militants du mouvement national-radical polonais Falanga ont commencé à patrouiller le long de la frontière avec l'Ukraine pour empêcher les membres du groupe néonazi ukrainien Secteur Droit (Pravy Sektor) de pénétrer en Pologne.

 

Les militants de Falanga ont annoncé leur intention de tuer les adeptes actuels de Stepan Bandera (nationaliste ukrainien ayant collaboré avec l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale), ainsi que les combattants des groupes paramilitaires ukrainiens, rapporte le site d'information polonais zmianynaziemi.pl.

 

Les experts polonais avaient antérieurement indiqué que des membres du groupe Secteur Droit auraient pénétré en Pologne pour échapper aux poursuites lancées à leur encontre par les forces de l'ordre ukrainienne suite à la fusillade de Moukatchevo. Le 11 juillet, des combattants de Secteur droit ont attaqué au mortier des policiers de cette ville située dans l'ouest de l'Ukraine.

Kiev a ouvert une procédure pénale contre les assaillants (...). 

 

 

Sputnik

http://fr.sputniknews.com/international/20150810/1017465597.html

 

 

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Les USA reconnaissent (en fait)

l'indépendance du Donbass... et ce depuis 1959 !

 

10.08.2015

 

 

Les États-Unis ont officiellement reconnu l'indépendance du territoire du Donbass en 1959, quand le Sénat et le Congrès ont adopté la résolution de la Semaine des nations captives (The Captive Nations Week Resolution)...

Rapporte le site canadien indépendant Global Research.

 

 

La résolution également connue sous le nom de Loi publique 86-90 a été adoptée le 17 juillet 1959 par la Chambre des représentants et le Sénat. Elle a été approuvée chaque année par Proclamation présidentielle durant les 56 dernières années. Cette résolution reconnaît comme indépendantes les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR), appelées dans la résolution Cossackia et future République Zaporogue (précisément Oblast de Zaporoguie).

 

La Cossackia est un terme géopolitique américain qui désigne les régions où vivaient les Cosaques en URSS et en Russie. Ce terme est courant dans les lois américaines, explique le site.

La résolution précise: "la politique impérialiste de la Russie communiste par le biais de l’agression directe et indirecte a mené à l'assujettissement de l'indépendance nationale de la Pologne, de la Hongrie, de la Lituanie, de l'Ukraine (…) de la Cossackia…"

Ainsi, l'Ukraine et la Cossackia sont mentionnées dans les documents comme deux pays et nations séparés.

 

 

"D'après la résolution, les deux nations ont le droit d'exister", 

souligne le Global Research.

 

 

Comme le veut la tradition, cette année, la résolution a été officiellement approuvée et la Semaine des nations captives a eu lieu fin juillet.

 

 

Honneur du Président US

 

D'après le président américain Barack Obama et le Congrès, il en va de l'honneur des Etats-Unis de soutenir la proclamation des Nations captives réaffirmée par la loi du pays.

L'auteur de l'article se demande alors si le président américain sait où se trouve la Cossackia ; et ironise sur le fait que M. Obama ait devancé le président russe Vladimir Poutine en ayant reconnu les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk avant celui-ci.

 

 

"M.Obama devrait-il appeler M.Poutine pour l'inviter à reconnaître les républiques?", conclut l'auteur de l'article par cette question rhétorique, car "il est temps d'honorer nos obligations. Nous sommes obligés de cesser de financer les massacres des gens dans le Donbass".

 

 

Sputnik

http://fr.sputniknews.com/international/20150810/1017456088.html 

 

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Photo : RIA Novosti / Andrei Stenin.

01/08/2015

Les vidéos d'Arthur Senko, blogueur ukrainien [sous-titres fr.]

Médias ukrainiens, je vous déclare coupables !

 

Vidéo originale - Arthur Senko Ложь разжигает ненависть и способствует войне (Le mensonge attise la haine et fait durer la guerre) : https://www.youtube.com/watch?v=j_kX...

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La guerre gagne l'Ukraine entière 

Vidéo originale - Arthur Senko "Война давно вышла за пределы зоны АТО" (La guerre a déjà dépassé les frontières de la zone ATO) : https://www.youtube.com/watch?v=wnI3T...

Source : Thalie Thalie