Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/08/2015

Sartana : qui a bombardé le village ? Qu'en pensent les résidents ?

Sartana : qui a bombardé le village ?

Note de K : Regardez très attentivement ces vidéos… Le peuple de l’est de l’Ukraine et de Nouvelle-Russie nous parle !  

Dans la nuit du 16 au 17 août, le bourg de Sartana, 10 km au nord-est de Mariupol, a été bombardé. Deux personnes ont été tuées, 6 autres blessées, 54 maisons touchées dans la partie sud-ouest du village. Les autorités et les médias ukrainiens, suivi à la lettre par nos médias occidentaux se sont empressés d'accuser les forces républicaines dont les positions se situent à plus de 20km . De plus les médias et les autorités de Kiev affirment en chœur (et nos médias le répètent) qu'il n'y aucun soldat dans le bourg ! Or il en est rempli ! Qu'en pensent les résidents ?

Que pensent les habitants de Sartana des journalistes et de l'armée ukrainienne ?

(Sartana est un village de 12 000 habitants (en temps de paix) majoritairement peuplé par des grecs. Ce sont leurs ancêtres transférés de Crimée en 1778 par Catherine II qui ont fondé ce village, et bien d'autres, ainsi que la ville de Marioupol.)

Source vidéos (et sous-titres) : Thalie Thalie

------------------------------------------------

Pendant ce temps là… Gorlovka, Donbass, Novorossia.

Visite de « L’OSCE »…

Dans l'OSCE il y a le mot "Sécurité"... Les résidents de Gorlovka ne savent plus ce que c'est depuis plus d'un an. Le pilonnage avec une monté d’activité des MLRS ( lance-roquettes multiples) a été un des plus puissants depuis l’hiver dernier et à touché la plupart des zones de la ligne de front de la RPD. 

Source vidéo (et sous-titres) : Thalie Thalie

29/01/2015

La situation tourne à la catastrophe pour Kiev / La petite Sonia

Ukraine / Donbass : la situation tourne à la catastrophe

pour les forces kieviennes.

 

La situation militaire est largement à l’avantage des forces indépendantistes, mais plusieurs réactions et tentatives de contre-attaques ukrainiennes, ces dernières 24 heures, montrent que les forces de Kiev n’ont pas dit leur dernier mot. En plus des pilonnages intensifs des quartiers résidentiels, les troupes du régime « pro-européen » tentent de percer le front au nord-ouest de Gorlovka et de Donetsk et au sud-est de Donetsk (secteur de Volnovakha), afin de pousser les FAN à déplacer des unités engagées sur la poche de Debaltsevo et soulager ainsi les forces kiéviennes encerclées (ou presque). Sur leurs arrières, la multiplication des actions de guérilla, de plus en plus efficaces et avec une intensité croissante, permet de maintenir une menace constante sur leur logistique et sur le moral des troupes et de leurs familles.

 

Note de Fiertés Européennes :

L'article original parue sur NationsPresse.info, reproduit normalement ici une vidéo intitulée : Analyse de Xavier Moreau sur la situation sur le front du Donbass... 

Mais bon, comme monsieur Xavier Moreau, dans un article paru cet automne sur "Realpolitik.tv" déclare/considère que, je cite :

"(...) Les néonazis ukrainiens ont toujours bénéficié du soutien des mouvements sociétaux, qu’ils soient LGTB ou Femen, notamment lors du massacre d'Odessa. Le Kremlin a apporté son soutien aux catholiques de France, qui affrontent la même coalition faite de païens, de gauchistes et de LGBT" (!?!?!??????)...

Les païens que nous sommes emmerdent gentiment monsieur Moreau !   

btr uke détruit.jpg

Après seulement deux semaines de combats, les forces envoyées par Kiev pour réprimer le petit peuple du Donbass ont perdu quelque 1.100 soldats et paramilitaires sur le champ de bataille, en plus de 100 blindés détruits ou capturés par les défenseurs républicains, des dizaines de soldats et d’officiers ukrainiens ont été faits prisonniers.

 

Nord de Pervomaïsk : combats pour le sud de la route menant à Lisichansk

 

Des renforts ukrainiens, à effectifs réduits, viennent d’arriver au nord de la Seversky Donets : le 26 Janvier le « bataillon » spécial de la police « Lviv » est monté en ligne avec l’effectif d’une compagnie motorisée portée sur divers véhicules dont 5 SUV (Nissan Patrol, Nissan Navara, Mitsubishi L-200, Jeep Grand Cherokee et Chevrolet monospace), dont le financement par les réseaux mondialistes oligarchiques kieviens ne fait aucun doute.

A défaut de pouvoir reprendre l’initiative au sud de la Seversky Donets jusqu’à Zolotoe, les forces ukrainiennes multiplient les tirs d’artillerie contre l’agglomération de Lugansk. Plusieurs salves de Smerch ont touché ces dernières 48 heures une centaine d’habitations dans la grande ville du Donbass. En quand ce ne sont par les Smerch (300 mm) ce sont les Uragan (220 mm) : on compte désormais plusieurs centaines de blessés suite à ces frappes aveugles.

Plus au nord-ouest, le 3e bataillon de la 2e brigade de l’armée de la République populaire de Lugansk doit nettoyer les dernières poches de résistance au sud de la rivière et tenter d’exploiter au mieux les différentes têtes de pont au nord de la Donets, notamment vers Krymskoe.

(…)

 

Lisichansk a été transformée en camp retranché, par crainte d’une poussée au nord des FAN dans les jours à venir. La reprise de cette agglomération, avec Severodonetsk, serait une catastrophe majeure pour les forces de Kiev. Une compagnie renforcée du « bataillon Donbass », montée sur BTR-70, véhicules divers et KrAZ Cougars, est positionnée au sud de Lisichansk au cas où les FAN viendraient à percer plus au sud vers Groskoe (point fort 27) et menaceraient cette zone plus au nord de la ligne de front. L’unité dispose d’une section antichar avec des missiles guidés Fagot (AT-4 Spigot en code OTAN). Le commandant du bataillon est l’ancien chef d’état-major et premier commandant adjoint de l’unité : le lieutenant-colonel Vyacheslav V. Vlasenko, dit « Hibou ». Quant au « glorieux » ex-chefaillon de « Donbass », Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, sa principale préoccupation du jour est le nombre d’abonnés qu’il a obtenu sur sa page Facebook… Il en aurait 200.000 ! Gloire à l’Ukraine !

(…)

 

 

Un BM-21 Grad de la batterie d’artillerie « Bryanka » fait feu sur la poche de Debaltsevo.

Cette unité appartient à la brigade « Prizrak »

(Note de K : ou "Ghost Brigade" dans les reportages/articles en langue de Shakespeare).

 

M.a.J : Ajout de la version sous titrée par Kazzura

 

-----------------------------------

 

Debaltsevo est maintenant isolée

 

81ea8b4d2626c2855837f01359285688.jpg

Obusier lourd de 152 mm MSTA-B des FAN face à la poche de Debaltsevo

 

-------------------------------------

 

La milice aurait bloqué la voie principale d’approvisionnement de Debaltsevo. Mais il semblerait qu’une colonne ait été aperçue se déplaçant sur la M03, composée de 70 véhicules divers dont des BTR et des blindés légers. Cette nuit, les combats n’ont pas baissé d’intensité, notamment sur le secteur nord de la poche, zone stratégique pour fermer ou maintenir ouvert le saillant. Un accrochage aurait éliminé une trentaine de combattants ukrainiens, avec la destruction d’un char et de blindés divers.

 

 

 

Batterie d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika tirant sur une position ukrainienne

dans la poche de Debaltsevo. Cette unité pourrait appartenir à la brigade « Prizrak »

(Note de K. : je pencherais plus pour des Cosaques perso' !?).

 

----------------------------------------------------------------------

 

Les combats se poursuivent sur tous les secteurs de la poche de Debaltsevo. La zone de Sanzharovka, au nord-est de la poche, tenue par les cosaques de l’ataman Pavel Dremov, a subit plusieurs contre-attaques localisées : 5 chars et plusieurs BMP ukrainiens auraient été neutralisés.

 

 

Batterie de 122 D-30 des cosaques du Don sur le secteur nord-est de la poche

 

----------------------------------------------------

 

Alors que Debaltsevo est maintenant isolée et que les FAN contrôlent même la partie nord-est de la ville, dans Nikishino plus au sud, des affrontements intenses ont causé de lourdes pertes dans les rangs de la milice (une soixantaine de tués et de blessés sur une période de 3 jours).

La prise de Novoorlovka (sud de la poche), hier, permet une avancée significative dans le système défensif kievien au sud. Dans la journée, les combats se sont poursuivis dans le bourg de Shevchenko (1 km à l’ouest de Novoorlovka). Ce soir, Shevchenko serait libéré de l’occupation kievienne.

(…)

 

Contre-attaques ukrainiennes au nord-ouest

kBPbpdYwTlU.jpg

Dima, sa femme Olga et sa fille Sonya revenaient d’avoir fait des courses quand l’artillerie de la junte pro-Europe et haine a recommencé à pilonner leur quartier de Donetsk. Dima est mort de blessures à la tête, Olga est décédée en soins intensifs dans la nuit. Seule Sonya a survécu, mais blessée au ventre, à la jambe et à la main.

Ceux qui soutiennent le régime de Kiev et ses séides sont des ordures.

 

Note de K : Voire également, au bas de cet article, celui paru sur Novorossia Today.  

 

------------------------------------------------------------

 

Les pilonnages intensifs et quasi continus contre l’agglomération de Gorlovka causent chaque jours de nombreuses victimes civiles : hier 10 personnes ont encore été blessées, dont trois enfants, 5 autres ont été tuées. Les services de santé de la ville ont enregistré depuis l’intensification des frappes d’artillerie des blessures de gravité variable pour 235 résidents dont 17 enfants, et 115 habitants ont déjà été tués.

 

 

 

Images d’unités d’assaut des FAN, vraisemblablement au nord-est de la poche de Debaltsevo.

On notera à 0 mn 42s le T-72B1V-KMT-6 (anti-mines)

et à 3 mn 05s un T-64BV avec le même système anti-mines.

 

----------------------------------------------

 

Le nord-est de Gorlovka reste particulièrement agité et les faubourgs de Dzerzhynsk (au sud-est) font encore l’objet d’accrochages, même si aucune progression des FAN n’est signalée aujourd’hui sur ce secteur.

(…)

Le sud-est d’Avdeevka reste partiellement contrôlé par les forces républicaines, mais aucune avancée ne semble possible pour le moment. D’ailleurs, au nord-ouest d’Avdeevka, 40 chars lourds renforcés par une compagnie mécanisée de 15 BMP, une autre motorisée de 10 BTR, le tout appuyé par 12 automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika (soit deux batteries) viennent de prendre position pour mener à bien une contre-attaque au nord-ouest de Donetsk.

Et une reconnaissance offensive a même eu lieu dans la nuit du 27 janvier, lorsque des éléments mécanisés kieviens ont tenté de pénétrer dans la partie nord de Makeevka, en tentant une percée par Yasinuvata. L’attaque ukrainienne, comme d’habitude, a été précédée par une préparation d’artillerie, non seulement contre les positions de la milice, mais aussi contre les zones résidentielle de Makeevka. Au bout de plusieurs heures d’affrontements vers Yasinuvata, les forces de Kiev ont dû faire demi-tour.

 

 

Blindés (BMP-1, MT-LB, BRDM-2), documents et matériels capturés

par les FAN (3e bataillon d’infanterie) près de Krasny Partizan.

 

-------------------------------------

 

Opytnoe, au nord de l’aéroport de Donetsk, reste un point fort où se concentrent encore les batteries ukrainiennes qui frappent régulièrement Donetsk et Peski.

Plusieurs des groupes de sabotage et de reconnaissance des forces de Kiev ont été interceptés et neutralisés à Donetsk et dans les agglomérations voisines ces jours derniers et des armes, y compris des mortiers, ont été saisies par les forces spéciales de la RPD (Unité SOBR).

(…)

 

Au nord-est de Mariupol, vers Granitnoe – Nikolaevka, cela se passe mal pour les paramilitaires néonazis d’« Azov » : selon les médias ukrainiens, ce matin, six d’entre eux ont été admis aux urgences pour des blessures diverses, deux autres auraient été tués (confirmé sur les réseaux sociaux par l’unité en question). Cette unité, qui relève plus de l’escadron de la mort que d’autre chose, n’a jamais été conçue pour affronter une armée de volontaires motivés, bien encadrés, bien entrainés et suffisamment armés, mais uniquement des civils inoffensifs. Lors des combats d’Ilovaisk, à l’été dernier, « Azov » avait été retiré des premières lignes dès que la situation militaire avait dégénéré aux dépends des Ukrainiens.

 

De la chair à canons pour le Donbass

 

Selon les médias ukrainiens, il s’avère que seulement 10% des Ukrainiens mobilisés à Ternopil sont considérés comme apte au service. Le reste aurait des « problèmes de santé ». La fameuse quatrième mobilisation se passe mal pour la junte. Peu de jeunes et de moins jeunes se sentent avoir des velléités de guerriers pour affronter les forces indépendantistes. Surtout lorsque l’on sait que les principales figures les plus extrémistes du Maidan sont à l’arrière, bien au chaud à l’abri avec les cantinières.

 

 

 

Le lieutenant-colonel Hickman, de l’US Army, reconnaît que l’armée

des Etats-Unis a entrainé depuis septembre une partie des forces répressives

engagées dans le Donbass, dont des unités néonazies. 

 

Note de Kurgan : Tout s'explique !

Maintenant, on comprend mieux pourquoi ils sont aussi nuls ! 

 

--------------------------------------------

 

Ce refus tient aux piètres résultats de bientôt un an de guerre à l’initiative de la junte contre ses propres populations du Donbass. Pire : des rumeurs persistantes, et qui finiront bien par se confirmer comme d’autres précédemment, font état de l’emploi de paramilitaires politisés de la garde nationale contre des éléments de l’armée régulière, comme dernièrement dans la poche de Debaltsevo avec un détachement de la 128e brigade mécanisée de montagne qui refusait de suivre des ordres absurdes. Pire encore : Kiev ne donne même pas les moyens de se battre à ses propres prétoriens. Ainsi, Nicolas Kochanowski, chef du « bataillon OUN », formation paramilitaire d’idéologie néo-bandériste, voire néo-nazie, a maintes fois évoqué la cruelle pénurie d’armes dont souffraient ses volontaires à Peski et sur l’aéroport face aux troupes de « Motorola » et de « Givi ». Sur la chaîne de télévision « 112 Ukraine », il a déclaré qu’en dépit d’un nombre suffisant de bénévoles, un tiers de ses hommes n’avaient même pas d’armes légères, pour ne pas mentionner les armes lourdes (mitrailleuses, AGS…) et l’artillerie d’appui (mortiers lourds et moyens).

Cela tient aussi à ce que la population, en dépit du matraquage de la propagande, se rend bien compte de l’incapacité de l’armée kievienne et sa très faible infanterie à faire face à l’inéluctable : le détachement ferme et définitif du Donbass du reste de l’Ukraine et sans doute aussi d’autres régions comme Kharkov et Odessa.

Les forces républicaines, manœuvrant mieux que leurs adversaires, sont devenues de facto un ennemi insaisissable pour Kiev, même si le régime refuse de l’avouer. Après l’échec de l’offensive ukrainienne du 9 au 12 janvier contre Donetsk et son aéroport, les forces républicaines ont pu contre-attaquer à partir du 13, expulser ce qui restait de forces kieviennes sur la zone aéroportuaire, et il a fallu plus d’une semaine pour que la junte se décide enfin à le reconnaître… Il ne reste plus qu’aux forces répressives à pilonner encore et toujours les zones résidentielles afin de s’en prendre directement aux populations.

 

L’objectif final pour la junte est bien évidemment l’épuration ethnique de 5 à 7 millions de civils du Donbass, dans la mesure où il n’y a pas d’autre alternative pour Kiev pour gérer une population qui lui est forcément hostile. D’ailleurs, une grande partie des structures étatiques kieviennes se trouve être entre les mains d’extrémistes de droite (comme Andriy Paruby, néo-nazi notoire devenu vice-président de la Rada après avoir été secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense), dont l’idéologie génocidaire et criminogène n’est un secret pour personne.

 

D’ailleurs, rien de bien sérieux ne semble être entrepris par le commandement ukrainien pour tenter de sortir les milliers d’hommes et leurs nombreux matériels quasi enfermés dans la poche de Debaltsevo. Les quelques tentatives infructueuses de contre-attaques significatives des forces de Kiev se sont essentiellement concentrées au nord (Avdeevka-Yasinuvata) et au sud (Dokuchaevsk-Elenovka) de Donetsk. Sans résultat pour le moment. 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 janvier 2015. 

 

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc. : cliquez ici

 

------------------------------------------

 

Another captive UAF "cyborg", captured by Givi's "Somali",

handed over to his parents by Alexandr Zakharchenko.

 

 

 Saying his farewells to the "cyborg"

Sergei Alexandr Zakharchenko told : "He's just like me".

 

English subs & traduction by Kazzura. 

 

------------------------------------------

 

La petite Sonia (12 mois) a perdu ses deux parents. 

La chambre d’hôpital à côté de la chambre de Sonia est occupée par un des fameux "Cyborgs" de l’aéroport de Donetsk. Le médecin a amené Sonia le voir.

"Regardez", a dit le médecin. "C’est vous qui l’avez fait".

L’homme, âgé, s’est mis à pleurer... s’est mis à pleurer en couvrant son visage avec ses deux mains. Sonia le regardait fixement de ses grands yeux, un sourire angélique sur les lèvres.

"Je suis désolé, je ne savais pas… J’ai une petite fille qui a le même âge qu’elle. Je ne savais pas. NOUS ne savions pas. On nous a dit qu’il y avait des terroristes ici. Je suis désolé"…

Des personnes blessées, il y en a dans tous les hôpitaux de Donetsk. Ce sont eux les vrais héros du Donbass. Les chirurgiens qui au cours de leur vie en ont pourtant vu d’autres, sanglotent quand ils doivent amputer des mains ou des jambes de petites filles et de jeunes garçons, ou quand ils soignent les blessures des défenseurs de la Novorossia.

Un couple qui promenait un bébé dans sa poussette, a été surpris par un pilonnage à Donetsk. L’enfant a survécu, mais ses parents sont morts. La petite Sonia ne comprend pas ce qui s’est passé et appelle tout le temps sa mère. Sa mère l’allaitait encore et la petite, du jour au lendemain, a dû apprendre à manger la nourriture des adultes.

Olga, la peintre, et son mari Dimitri, l’architecte, s’étaient réfugiés en Crimée… mais ils étaient revenus dans leur ville natale lorsqu’un soi disant cessez-le-feu avait été annoncé. Une tragédie de plus, qui a eu lieu dans le quartier Kirovski de Donetsk, le 20 janvier dernier. La petite Sonia Ukhanova, âgée de 12 mois, a perdu ce jour ses deux parents.

Une de dernières choses que sa mère a pu voir c’est la poussette de son enfant qui se renversait, touchée par le fragment d’un obus. Dimitri, 24 ans, est mort sur place et Olga, sa femme, peu de temps après. La poussette, avec un enfant blessé, mais vivant dedans, a été retrouvé par la grand-mère, Natalia.

La petite fille a eu de nombreuses blessures, mais a survécu, car l’impact a été amorti par la poussette. Sa grand-mère et son arrière grand-mère prennent désormais soin d’elle. Une longue période de convalescence l’attend au cours de laquelle elle devra encore subir plusieurs opérations pour retrouver l’usage de sa main dont les os et les ligaments ont été brisés par le fragment d’obus qui a emporté la vie de ses parents.

http://novorossia.today/la-petite-sonia-12-mois-a-perdu-ses-deux-parents/

http://novorossia.today/fr/

Sonya.jpg

27/01/2015

Pour arrêter le massacre des civils...

L’armée de Novorossia contre-attaque,

pour arrêter le massacre des civils.

 

Par Karine Bechet-Golovko

Mardi 27 janvier 2015, via Comité Valmy

 

Après l’offensive lancée par l’armée ukrainienne, cette fois-ci l’armée de Novorossia a décidé de ne pas simplement se défendre en respectant unilatéralement les termes du cessez-le-feu, mais également de passer à l’attaque (note de Kurgan : voir ici, ici et ici).

Il est vrai que les catastrophes humaines s’accumulent, dans le silence complice de l’Occident, uni plus que jamais pour défendre l’indéfendable.

Il est difficile de tenir le compte des massacres, tant ceux-ci se déchaînent.

Le maire de Gorlovka annonce que suite aux bombardements de l’armée ukrainienne les pertes civiles sont énormes. En une semaine, 107 personnes sont mortes, dont 9 enfants, on compte 317 blessés. L’infrastructure sociale a été fortement touchée, comme les hôpitaux, 15 écoles ou encore 10 maternelles.

Donetsk continue tous les jours d’être attaqué à l’artillerie lourde. En dehors de l’aéroport, il s’agit surtout des quartiers d’habitations. Par exemple, dimanche, les combattants ont compté 30 attaques contre des quartiers d’habitation à Donetsk et Makeevka. Cela permet aux soldats ukrainiens de détruire les infrastructures électriques et de gaz, donc de rendre la vie beaucoup plus difficile, en plein hiver.

 

donbass_bombes.jpg

 

D’un autre côté, parler des "soldats ukrainiens" n’est pas toujours l’expression appropriée. Il serait plus juste de parler des "soldats portant l’uniforme ukrainien". En effet, par hasard, un journaliste ukrainien, lors de l’attaque de Mariupole, est tombé sur des soldats portant l’uniforme d’Azov ne parlant que anglais et ne voulant pas du tout être filmés.

Il faut dire que l’attaque portée contre Mariupole fut un massacre. Un quartier à l’extrême est de la ville est tombé sous un feu nourri d’artillerie. Or, la population est toujours dans la ville et ne se cache pas dans les caves, puisque, à la différence des soldats ukrainiens, les combattants "terroristes" ne bombardent pas les civils. Donc quand les coups sont tombés, les chiffres furent effarant : environ 30 morts et plus de 100 blessés.

Comme d’habitude, Kiev a accusé les combattants. Comme d’habitude, la communauté internationale ne cherche pas plus loin et accuse les combattants. Zakharchenko, à la tête de la République de Donetsk, dément toute implication de l’artillerie de Novorossia, qui se trouve beaucoup trop loin pour pouvoir tirer. En revanche, suite à cette horreur, l’ordre a été donné de repousser l’armée ukrainienne le plus loin possible des zones habitées pour protéger les vies humaines. Mariupole ne sera pas prise par la force, mais sera reprise. Evidemment, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pu arriver à une déclaration commune, mais cela n’est une surprise pour personne et peu sont encore ceux qui en attendent quelque chose.

Sur le front, les combats sont menés en même temps dans différentes directions.

 

popasna-a.jpg

L’on notera une tentative de mettre en place une nouvelle enclave est en cours autour de Debaltsevo, qui couperait de tout renfort 7500 à 8500 soldats ukrainiens. Il semble que Kiev renouvelle les mêmes erreurs stratégiques qu’au mois d’août. Pour le reste, les combats continuent et il est difficile de fixer encore des positions, mais dans l’ensemble, l’armée ukrainienne recule.

 

Karine Bechet-Golovko, lundi 26 janvier 2015

Russie politics

 

tumblr_ni430qNcZQ1tlf6pvo1_1280.jpg