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16/10/2014

Ê - Kherubîm

Ê : « Kherubîm »

( CD / 2011 / France-Sumer )

 

Death-Black atmosphérique nimbé de grosses influences purement Heavy et parsemé de nombreux passages Folk-Ambiant, le tout autour d’un concept entièrement dédié à la civilisation (et à la mythologie) Sumérienne (le nom du groupe, résumé en language moderne par « Ê » est, en fait, carrément écrit en cunéiforme !?!!), les 12 titres de ce premier album nous proposent un excellent et « incantatoire » mélange de BLOOD OF KINGU, NILE, MELECHESH et (surtout) NECROS CHRISTOS !!!…

Avec, par moments – et au niveau des guitares – quelques touches bien heavy et bien old-school pouvant rappeler MERCYFUL FATE ou certaines atmosphères grandiloquentes chères à un certain MANILLA ROAD !?!!

Un premier jet qui reste (bien évidemment) encore perfectible… mais dont on espère qu’il le sera bientôt, tant on ne peut qu’impatiemment attendre la suite si l’on est sensible à ce genre de projets… ô combien ambitieux, mais purement jouissifs !!!… 

Une release estampillée ANTIQ Label / 12 titres - 64 mns.

>>> 10 €uros. / disponible, mais attention : dernier exemplaire en stock !

  

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Sorti sur le label Antiq Records (voir la section interview de la Horde Noire), cet album est, comme il se doit, conçu autour d’un concept mûrement réfléchi. Comptant en ses rangs deux étudiants en archéologie, Ê a en effet consacré sa seconde œuvre aux dieux qui, dans l’antique Sumer, créèrent l’Humanité. Passé l’introduction « historisante » qui ouvre l’album - percussion et chant avec un léger fond de guitare électrique - la musique de Ê se révèle être un Heavy à tendance old school (à la RAMPART, VASTATOR…) sur lequel une voix d’outre-tombe plus incantée que vociférée  nous ramène à l’aube de la Civilisation. 

Atypique par la thématique abordée, cet album l’est aussi par le choix qui a été fait de placer les guitares en retrait, avec un son compressé, pour mettre l’accent sur le duo basse/batterie. Un peu surprenant au début, ce choix renforce l’aspect « à l’ancienne » de la prod’. Quelques passages à la flûte et différents samples évoquant la civilisation sumérienne parsèment l’album, mais l’influence orientale se fait plus ressentir en colorant les riffs proprement Heavy et les lignes de chant (Denen die Shamash Wachen, Of the wreched natrure of Lamasus and Shedus). D’ailleurs, pour le comparer à NILE (une des références dans le genre « Metal à thème historique »), la musique de Ê est plus nerveuse et plus marquée par ses influences orientalisantes. (…)

Kherubîm est donc un bon album de Heavy old-school mâtiné d’influences Death et orientales ; et la cohérence entre le fond (la thématique sumérienne) et la forme lui donne un supplément d’âme par rapport à la masse de la production discographique actuelle.

( http://lahordenoire.free.fr/chronique.php?art=2788 / Sargon - 7.5/10 )

 

(…) Le groupe propose des compositions complexes, riches en variations, basées sur l’imbrication de thèmes et d’ambiances contrastées, les frénésies rythmiques et les riffs propres au Metal cohabitant avec des ingrédients relevant davantage de la musique ethnique. Le dépaysement est assuré… Côté Metal, les riffs sont efficaces et acérés, même si pas forcément complètement novateurs. Le chant Death manque par contre un peu de profondeur et d’impact et l’on préfère quand il déborde sur un registre presque Black Metal. La section rythmique assure avec ardeur les tours et détours qui confinent parfois au labyrinthe (…)

Côté sumérien, le groupe opte soit pour des mélodies orientales savoureusement métallisées à la guitare (tentez de résister à « Blesser » ou à « Denen die Shamash Wachen » !), soit pour des arrangements étrangers au monde du Metal (percussions, mandoline, flûte…). L’aura mystérieuse et exotique est renforcé par de nombreux bruitages, et sur de nombreux passages, le dépaysement s’avère saisissant.

( kaosguards.com )

 

Pour être franc, j’ai retrouvé le même plaisir à écouter cet album que quand j’ai écouté le second opus de NECHROS CHRISTOS. D’ailleurs, on retrouve aussi par moment un petit côté SEPTIC FLESH première période avec, parfois, ce côté théâtral.

Une chose est sûre, ce premier album des français est vraiment une très bonne surprise et il mérite très sincèrement d’être soutenu car il y a un fort potentiel. Le chemin est tracé, au groupe de le suivre et de s’en sortir ! ( pavillon666.fr )