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03/11/2014

Désolé, mais « l’émoi », c’est pour les pisseuses…

Réponse, sous forme de note, à un commentaire laissé par un dénommé Blaise, au bas de la note « groupes ukrainiens retirés de la vente »…

 

Blaise > Cher Kurgan, Navré de susciter autant d'émoi.

Kurgan >>> Désolé, mais « l’émoi », c’est pour les pisseuses…

Ma « mise à jour » de la note « groupes ukrainiens retirés de la vente… », ne relève d’aucun « émoi » à la con, ni de quoique ce soit dans le genre. C’est tout simplement ma façon d’être, au quotidien. Alors soit, j’admets volontiers que je suis d’un caractère un tantinet emporté, qui peut paraître un peu « sanguin », voire « outrancier », en cette triste et grise époque de politiquement correct métrosexualisé et bisounoursesque, mais qu’y faire ? Des ascendances génético-culturelles mêlant sang slave, père légionnaire et jeunes années biberonnées aux salons enfumés peuplés d’anciens militaires, d’artistes fauchés et autres « anars de droite » divers et variés font que j’ai plus le tempérament (et la façon de m’exprimer) d’un Depardieu ayant attaqué au blanc sec tôt dans la matinée (teinté d’une pincée de vieux Gabin bougon dialogué par Audiard), qu’une parfaite maîtrise de la novlangue canalplussienne et l’attitude policée d’une tafiole à la mode présentant son dernier bouquin de merde chez Beigbeder !

 

Blaise > Loin de moi l'idée de vouloir réveiller cette vigueur qui vous caractérise,

Kurgan >>> Cette vigueur !? C’est vrai que je suis encore vert, pour mon âge, mais bon c’est toute une hygiène de vie ça ! Et puis de la discipline… ça rigole pas tous les jours ! 

… mais puisque votre message m'est directement adressé je vais vous répondre.

>>> De la même façon que je me suis permis de répondre au vôtre, qui m’était lui aussi quelque part adressé… 

 

Premièrement, je reconnais mon erreur quant à l'utilisation du mot "délation" (plus exactement "incitation à la délation" mais bon...) certainement déplacé. Néanmoins, demander directement aux gens de jouer les balances (en gros), ce n'est pas tellement plus glorieux.

>>> « Jouer les balances » !?!?? Haha ! je crois que je préférais encore « incitation à la délation » pour le coup… et dans le genre grand n’importe quoi. Que doit-on comprendre ? Que le gars qui m'envoie un e-mail pour me dire « j’ai vu que sur son site officiel, le groupe « X » annonce qu’il va organiser un concert de soutien au bataillon Azov, voilà le lien » ou le mec qui, dans une conversation téléphonique, me glisse « au fait, comme je sais que tu t’intéresses à ce qui se passe en Ukraine, j’ai vu que tel groupe a dit, dans une interview donné à tel zine/webzine, qu’ils pensaient que blablabla »… que les gens qui font ça, donc, sont des « balances » !?!????

Parce que si c’est le cas, désolé, mais j’ai déjà reçu des dizaines et des dizaines de mails et coups de téléphone de ce genre au cours des derniers mois, bien avant d’avoir « incité » qui que ce soit à quoi que ce soit ! Sont-ils tous des balances ? 

Ce serait comme si un type, détestant viscéralement Eric Zemmour, demandait à tous les gens de signaler les personnes le soutenant (position officielle) afin de brûler leurs livres, avec ceux de Zemmour, sur la place publique ! Idiot, vous en conviendrez. >>> Ce qui est idiot, et même suprêmement idiot, c’est d’oser faire une telle analogie !?! Quel point(s) commun(s) peut-il bien y avoir entre le fait de détester ou d’aimer Eric Zemmour et son œuvre et celui de ne plus vouloir distribuer les disques de groupes ramassant du fric pour que des paramilitaires et des mercenaires étrangers puissent aller massacrer des civils dans le Donbass !?! Il faut être sérieusement déconnecté des réalités les plus élémentaires pour écrire ce genre de choses, non !?

 

Je trouve effectivement plus "digne" de faire le boulot soi-même, même si je ne trouve pas l'acte très glorieux en soi. Désolé. >>> Je ne comprends plus rien ? Qu’est ce qui n’est pas « glorieux » ! De virer ces salopards de ma distro ? De cramer leurs putains de disque ? De chercher à savoir qui soutient ces enfoirés ou agit comme eux ? Je devrais faire quoi… continuer à les distribuer comme si de rien n’était… commander leurs albums et leur faire de la pub’, afin qu’ils puissent faire de plus gros chèques aux fils de truies qui bombardent mes cousins au phosphore blanc !?! C’est quoi la « gloire » monsieur Blaise ? Ne jamais prendre position pour ou contre qui que ce soit ? Rester bien sagement dans son coin en attendant que ça se passe ? Essayer d’être ami avec tout le monde ? Tu sais quoi m’sieur Blaise… ta gloire de planqué… je me torche avec ! 

Je suis en guerre !!! Si j’avais l’occasion de pouvoir buter (au sens propre du terme) ces enfoirés, je le ferais sans hésiter… alors leurs putains de disques… 

Ceci dit, les méthodes en temps de guerre sont ce qu'elles sont, rarement glorieuses, on pourrait presque excuser ce choix. >>> Rien à foutre qu’il soit excusé ou pas… je l’assume et l’assumerai jusqu'au bout ! Qu’ils crèvent !

 

Deuxièmement, votre réponse m'aura éclairci sur un point : c'est au sujet de votre famille. Je me doutais d'une pulsion "tribale" de la sorte et quelque part cela me rassure. Au final c'est une pulsion qui vient du cœur, non de l'esprit. Je ne critique pas cette démarche, je la trouve au contraire très respectable et somme toute logique. Mais vous aurez beau la justifier par des arguments "techniques" (Ihor Kolomoïsky, la manipulation, le nombre de morts, etc.), cela n'en restera pas moins une réaction viscérale, et donc par définition, "à l'emporte pièce".

>>> Rends-toi sur Fiertés Européennes, m’sieur Blaise, jette un œil à tout ce que nous avons publié sur le sujet depuis le printemps… et reviens me dire que tout ça n’est qu’une pulsion tribale…

 

Je m'explique. Il parait logique de critiquer la manipulation (consciente) que subissent les nationalistes ukrainiens par l'impérialisme americano-européen. Mais qu'ont-ils comme choix en face ? Un autre impérialisme, pas moins violent, pas moins manipulateur, qu'ils connaissent depuis bien trop longtemps et dont ils aimeraient bien se détacher. Ce n'est pas ma guerre, donc je n'ai pas à choisir plus un camp qu'un autre ( >>> ce que tu as pourtant fait !), mais je comprend la volonté des nationalistes ukrainiens de se détacher de ce bloc. >>> Et bien c’est simple, ils laissent la Novorossia accéder à l’indépendance (rappelons qu’au départ elle ne la demandait même pas… elle souhaitait juste la création d’une Ukraine fédérale) et tout est réglé ! La région à 90% peuplée de russophones orthodoxes, dont les Ukrainiens ne veulent pas et qui ne veut pas – elle – rester Ukrainienne devient indépendante et y’a bon bwana, tout le monde est content !  

Ah mais non… oui… j’oubliais… Porochenko (pardon, Waltzman, de son vrai nom) et Kolomoisky ont d’ores et déjà vendu la région, ses industries et son gaz de schiste aux USA et à la famille Biden en échange de l’accession au pouvoir… zut zut zut… il leur faut absolument occuper le Donbass (et en virer les habitants) pour pouvoir livrer la commande ! 

 

De plus, quand on lit certains articles de Novorossia (celui sur le fascisme par ex), on se croirait des années en arrière et on devrait être amené à se poser plus de questions à leur sujet.

>>> Si tu n’as trouvé que ça comme article bien « rouge » c’est que tu n’as pas cherché très longtemps, m’sieur Blaise… il y en a des bien plus « énormes » (limite surréalistes même) et en français de surcroît ! Rends visite à quelques sites et blogs figurant en lien dans la colonne de droite de Fiertés Européennes, cherches un peu et tu verras, il y en a de « gigantesques »...

Le DonBass combattrait donc le fascisme et le racisme ? Avec presque la même rhétorique que Caroline Fourest ? >>> Euh… non, impossible… puisque Caroline Fourest (comme B.H.L) soutient Kiev, en fait… désolé… (Voir ici, ici, ici, ici, etc.) 

 

Ce n'est pas de la manipulation ça peut-être ? >>> C’est effectivement de la propagande (la manipulation c’est quelque chose de plus « insidieux ») et de la bien lourdingue, comme seuls les Slaves savent en faire… mais bon, comparée à la manipulation (car là, c’en est) mise en place par nos merdias globalistes… ça reste tout de même du boulot d’amateur !

 

Vous préférez donc, chez DUKE, vous ranger du côté des combattants socialistes et des antifascistes ? Faites gaffe, un pas de plus et vous allez définitivement virer gauchos !

>>> Si le but avoué de la cause est de combattre, par tous les moyens, le globalisme américano-sioniste, les Biden, BHL, Poroshenko, Kolomoisky, etc… je suis tout à fait prêt à me battre aux côtés des plus rouges parmi les rouges ! J'irai même plus loin encore : peu m'importe que les mecs soient communistes, anarchistes, identitaires, royalistes, fascistes, nationaux socialistes, nationaux bolcheviques, catholiques, païens, orthodoxes, ou anarcho-syndicalistes tendance Pif le chien ! Du moment qu’ils combattent la Bête Immonde je suis près à me battre à leurs côtés… nous aurons bien le temps de régler nos différents par la suite, s’il est encore besoin !?!

Igor Strelkov, Alexandre Douguine, Evo Morales, Bachar El-Assad, Chavez, Poutine ou les guerrières du P.P.K et de l’Y.P.G (etc.) ont tous et toutes mon attention…  

 

Mais laissons la parole à Victor Lenta, qui combat pour la Novorossia,

au sein d’Unité ContinentaleIl en parle mieux que moi 

 

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Le siècle des idéologies est fini. 

D'une part, nous pouvons voir des dinosaures tels Bleitrach, se retrouver objectivement dans le camp de Bernard Henri Lévy, de George Soros, de Pravyi Sector ou encore du NPA qui s'est positionné récemment contre le Donbass. 

D'autre part, se trouve le Donbass prolétaire et minier qui lutte pour sa survie au travers d'une véritable révolution sociale et patriotique. 

Tous ceux qui portent les armes à nos côtés, qu'ils soient nationalistes, communistes, volontaires étrangers ou autochtones, sont nos frères dans cette lutte contre un ennemi à la puissance inégalée, contre ces requins de la finance internationale. 

Face à un ennemi global et multiforme, la résistance sera elle aussi globale et multiforme. 

Contre le Nouvel Ordre Mondial, Unité Continentale !!! (Voir)

 

(...) 

 

Quel est le but de votre combat,

la sécession du Donbass ou la fédéralisation de l’Ukraine ?

Je vais reprendre à ce sujet les paroles de Pavel Goubarev, gouverneur populaire de la Novorossia, l’État confédéral sécessionniste de l’Ukraine : « Nous voulons un référendum d’auto-détermination pour toutes les républiques populaires de l’Ukraine. Celles qui veulent rejoindre la Nouvelle-Russie, qui est une entité politique réelle, pourront le faire et celles qui veulent rester dans l’Ukraine pourront le faire aussi. »

 

Quelle est la signification politique de la « Novorossia »,  

hormis sa volonté indépendantiste ?

L’essence politique  de Novorossia est exprimé dans son drapeau : le rouge du socialisme, de la justice sociale, allié avec la tradition orthodoxe, protectrice des valeurs traditionnelles. C’est la synthèse du socialisme et du nationalisme.

 

National-socialisme, ça peut évoquer certains souvenirs…

d’autant plus que la presse aime à rappeler vos antécédents « néo-nazis ».

Je n’ai jamais eu d’antécédents « néo-nazis ». Les mouvements auxquels j’appartenais, Génération identitaire, l’Œuvre française et le Lys noir, s’inscrivent soit dans une ligne de nationalisme traditionnel soit dans un courant identitaire dont la justice française a formellement rejeté la qualification de « néo- nazi ».

 

Malgré tout, vous vous situez idéologiquement à la droite de la droite.

À droite, je n’ai que des ennemis. Je me bats pour le peuple, pour les prolétaires. La nouvelle lutte des classes, c’est la lutte des peuples contre l’oligarchie mondiale. Marx avait prédit tout cela. La droite a détruit la souveraineté de la France. Alors dire que je suis de droite c’est m’insulter. Je suis un nationaliste révolutionnaire.

 

En tant que nationaliste, n’êtes-vous pas gêné de combattre pour une cause qui n’est pas française ? Certains comparent votre engagement au djihad des jeunes musulmans français en Syrie.

Je ne suis pas un « djihadiste à Poutine ». Les « français de papiers » qui partent faire le djihad (notion fausse car le djihad dans le Coran est avant tout un combat intérieur) en Syrie contre l’état légitime de Bachar Al-Assad veulent imposer une vision hérétique de l’Islam. De plus, ils assassinent des gens, coupent des têtes tandis que moi, j’ai pris les armes pour défendre la population, pas pour l’agresser. Les vrais extrémistes en France siègent au gouvernement français. Ce gouvernement qui a financé et armé les djihadistes afin de déstabiliser la Syrie. Si vous cherchez l’extrême droite, vous la trouverez au pouvoir en ce moment en France et ce, depuis l’ère de Nicolas Sarkozy. C’est lui qui est responsable de la perte du peu de souveraineté qui nous restait, au profit des USA et de l’UE, ce machin qui devrait porter le nom de Saint Empire Américain Germanique plutôt que d’Union européenne.

 

Vous avez défini votre combat comme une lutte dans un conflit local au milieu d’un conflit global ? Quel est ce « conflit global » ?

Le combat global que nous menons est une guerre mondiale qui ne dit pas son nom. C’est le combat contre l’impérialisme américain, contre l’atlantisme qui essaie d’imposer un mode de vie, une façon de penser à la terre entière.

 

Et votre camp, comment se définit-il ?

Notre camp se définit comme traditionnel, socialiste-révolutionnaire.

 

Bizarrement, dans votre propre camp, Gaston Besson, célèbre figure du mercenaire aventurier d’extrême droite, lutte de l’autre côté du front en Ukraine.

Comment l’expliquez-vous ?

Gaston Besson et nous, ce sont deux générations bien différentes. Anti-communiste primaire, il s’imagine encore que la Russie, c’est l’Union Soviétique. Il a toujours mené des combats qui vont dans le sens de l’Occident atlantiste. Il a fait partie des HOS (commandos d’extrême droite) qui, avec l’armée croate, ont servi d’idiots utiles pour faire éclater la Yougoslavie. A contrario, mon organisation, née à Belgrade, entretient des liens très forts avec le peuple serbe.

 

Victor Lenta

 

Extrait d'un entretien originellement paru sur causeur, le 10 septembre 2014:

http://www.causeur.fr/les-pro-russes-sont-chez-eux-29146.html#

 

Ou : http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/archive/2014/09/13/entretien-avec-victor-lenta-volontaire-francais-au-donbass-5446783.html

 

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(...) Politically we have here the interesting basis for conscious cooperation of the left-wingers and the right-wingers as well as with the religious or other anti-modern movements (the ecologists for example). The only thing that we insist on in creating such cooperation is to put aside anti-communist as well as antifascist prejudices. These prejudices are the instruments in the hands of liberals and globalists with which they keep their enemies divided. So we should strongly reject anticommunism as well as antifascism. Both of them are counter-revolutionary tools in the hands of the global liberal elite.

Alexander Dugin (Against Post-Modern World : USA and the New World Order)

 

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(...) Rétrospectivement, et à la lumière des vagues interminables de l’immigration non-européenne, la question se pose de savoir si le communisme, après tout, était vraiment un danger mortel pour les peuples européens ? Il est fort possible que si l’Union Soviétique l’avait emporté sur l’Amérique, avec son hégémonie culturelle, les peuples d’Europe occidentale auraient sauvegardé leur identité raciale et nationale beaucoup mieux que sous le capitalisme. Ce n’est pas un hasard du tout si en Croatie, comme d’ailleurs dans toute l’Europe de l’est postcommuniste, la conscience nationale et raciale est aujourd’hui plus affirmée que dans les pays de l’Europe occidentale. Cette forte identité nationale est peut-être due, en partie à la terreur communiste d’autrefois qui avait paradoxalement réussi à renforcer les sentiments nationalistes, soudant le sens de la communauté mieux que le système capitaliste.

(Extrait de « la Croatie, du communisme au mondialisme », par Tomislav Sunic / R&A #48, automne 2014)  

 

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Lire également > Alain Benajam : Communistes, nationalistes, vers un compromis historique contre l’impérialisme ? (Article complet ici)

 

(...) Le peuple de la Nouvelle Russie (Novorossia) dans l'ex Ukraine a parfaitement compris l'esprit de ce syncrétisme entre tradition notamment orthodoxe et l'idée socialiste, il a compris cette nécessaire synthèse tout à fait naturellement sans qu'aucun doctrinaire ne vienne perturber la volonté ce ce peuple qui tient à la fois au drapeau rouge de la Commune de Paris et de l'URSS mais avec la croix de Saint André fondateur de l'église de Constantinople qui ensuite évangélisa la Russie.

La Novorossia représente bien un exemple pour l'avenir des peuples et il n'est nullement étonnant que communistes et nationalistes viennent y combattre ensemble en dépit des quolibets des doctrinaires des deux bords. 

 

Nationalistes et Communistes.jpg

 Nationalistes serbes, français et communistes espagnols ensemble pour la Novorossia.

 

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Bref, trêve de plaisanterie, vous voyez j'espère l'absurdité de la chose ?

>>> C’est toi qui vit dans l’absurde, monsieur Blaise… pire que l’absurde même… le déni de réalité !

C'est aussi ça "l'emporte pièce", avoir encore une vision Post-guerre froide (i.e bloc contre bloc) >>> dit le gars qui, justement, évolue toujours dans cette logique… au gars qui l'a – lui – dépassée depuis longtemps !… alors que les méthodes ont changées, que les réseaux ont pris le dessus, et qu'ils agissent indifféremment dans un "camp" ou dans un autre, Novorossia comme Svoboda, Poutine comme Europe.

 

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(...) Depuis vingt-cinq ans, le mondialisme à l’œuvre en Europe a dévasté nos souverainetés et nos peuples. Il nous accule à subir une déferlante migratoire sans précédent, par le libre-échange, la disparition des frontières, la financiarisation de l’économie, il a anéanti des nations entières qu’il a réduit à l’état de clochardisation, notamment en Europe de l’est, pendant qu’à l’ouest il laminait des peuples entiers en arasant toutes les classes moyennes pour ne plus laisser qu’un immense marécage où surnagent les classes pauvres et moyennes en voie de précarisation totale, le tout dans les mains de minorités insolemment riches. Ce mondialisme et son bras armé capitaliste-libéral progressant bien sûr sous le couvert moral des droits de l’homme et de l’antiracisme proclamés nouvelles religions obligatoires.

Si nous voulons nous libérer de nos chaînes, si nous voulons continuer à vivre sur notre terre parmi les nôtres, si nous voulons demeurer enracinés dans nos petites patries charnelles, construire cette France des (vraies) régions historiques enchâssées au sommet dans un Empire européen des nations, il nous faut sans concession non plus intégrer l’UE pour la détourner de son chemin mondialiste, mais la combattre sans réserve, comme nous devons combattre l’OTAN et toutes initiatives, organisations, groupes, lobbies, qui défendent et promeuvent de près ou de loin l’idéologie qui nous anéantit. Avec la sauvegarde de la race blanche, c’est là le grand combat du XXIème siècle.

( E.K, « Tsunami mondialiste sur l’Europe »,  Réfléchir & Agir N°48, automne 2014 )

 

(...) Notre alliance avec la Russie est dictée par la géographie, l’histoire et la culture. La menace russe, l’impérialisme russe sur l’Europe sont des légendes, des fabrications de propagande idéologique. Du temps de l’URSS, la menace de l’Armée rouge et du Pacte de Varsovie n’était déjà pas crédible, aux yeux même de la CIA et du Pentagone. Encore moins aujourd’hui, avec la Russie de Poutine. D’ailleurs, les autorités de Washington  trompent le peuple américain lui même en réactivant la russophobie. Car la véritable menace vient d’ailleurs…

L’objectif central serait évidemment non seulement une nouvelle sortie de la France du commandement intégré de l’OTAN, mais à terme la disparition de l’OTAN et une union, à la fois économique et militaire entre l’Europe et la Russie. Pour l’instant, c’est une perspective très éloignée. Mais l’histoire peut s’accélérer. L’essentiel, aujourd’hui, est de substituer à une russophobie dictée de l’extérieur contre nos intérêts, une russophilie conforme à nos intérêts.

Guillaume Faye,Le 09/09/2014 (Source

 

Ce clivage géopolitique et civilisationnel possède une actualité brûlante, à l’heure où les USA envisagent d’attaquer la Russie et la Chine à coups d’ogives nucléaires. En effet, étrangement, la structure de la Guerre Froide semble se redéployer aujourd’hui, bien que le communisme ait disparu, ce qui tend à montrer que le clivage Est/Ouest était certainement plus profond que la simple opposition communisme/capitalisme. Le communisme est mort, mais force est de constater que les pays, les oligarchies et les peuples qui en sont sortis se retrouvent aujourd’hui en meilleure santé que ceux qui n’ont connu que le capitalisme et son incitation au relâchement décivilisateur. La répression-limitation-canalisation-sublimation de la libido possède un effet structurant et constructif, obligeant à assumer un principe de réalité et de discipline, à l’opposé du relâchement déstructurant et pathogène, qui entretient l’individu dans le principe de plaisir et les satisfactions virtuelles et régressives. Les peuples occidentaux qui n’ont connu que le capitalisme en perçoivent aujourd’hui les impasses et commencent à trouver enviable et désirable l’autre modèle, issu des ex-pays communistes, dont les fondamentaux sont restés sains.

En effet, c’est bien chez nous, et pas en Russie, qu’une nouvelle étape dans la psychose sociale et le chaos identitaire a été franchie avec la théorie de la confusion des genres, le projet de mariage homo, la femme à barbe à l’Eurovision, et les hommes en jupe dans les écoles. En réaction à ces bouffées délirantes, un mouvement de masse est en train de se lever en Europe pour dire non, une véritable lame de fond irréversible manifestée par le succès des partis populistes aux élections européennes de 2014. Dans cette nouvelle guerre mondiale, la ligne de front devient évidente, entre un axe Washington/Tel-Aviv qui essaye d’étendre la dictature des Conchita Wurst au monde entier, par les bombes s’il le faut (pinkwashing), et d’autre part une espèce humaine qui se défend, représentée par les BRICS, avec la Russie et la Chine en pointe, et les non-alignés relancés par l’Iran.

Lucien Cerise (extrait d’un article consacré au livre « La Société de l’indécence », de Stuart Ewen, paru dans R&A #48, automne 2014).

(Rappelons pour mémoire que Lucien Cerise vient de publier, aux éditions Max Milo, un ouvrage intitulé « Gouverner par le chaos » qui nous semble être un excellent conseil de lecture pour les longues soirées d’hiver à venir !)

 

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Assumez donc que vous vous battez simplement pour votre sang, votre identité, votre culture, car pointer du doigt des groupes (NM et autres) qui font en fait exactement la même chose, c'est absurde. >>> Je me bats effectivement pour mon sang, mon identité et ma culture… mais non, niet, nein, les mecs de Nokturnal Mortum et les pseudo-nationalistes ukrainiens de chez Azov & Cie « ne font pas la même chose » ! 

S’ils se battaient pour leur sang, leur culture et leur identité, ils marcheraient sur Kiev, prendraient le pouvoir, vireraient tous les banksters du pays… et, ceci fait, créeraient une Ukraine fédérale où tant la Galicie que l’Ukraine « de Kiev », le Donbass, etc. pourraient exister et vivre selon leurs traditions. Une Ukraine où chaque ethnie respecterait ses voisines et où tous chercheraient ensemble à faire de la nation Ukraine une grande nation ; réellement indépendante.

Mais c’est trop tard… les habitants du Donbass ne pardonneront jamais ce que le gouvernement de Kiev leur à fait… la seule solution est maintenant la séparation ; et elle doit avoir lieu au plus vite, pour que les Slaves arrêtent de massacrer leurs frères, pour qu’on puisse encore sauver le peu qui peut toujours être sauvé !

Mais non… noooooooon… la seule chose qui pousse et motive ces pseudo-nationalistes est leur haine viscérale du Russe et rien d'autre, il faut exterminer les sous-hommes du Donbass, envahir cette région et voler ses richesses… quitte pour cela à se faire financer par des milliardaires juifs, à vendre le sous-sol aux USA et à baisser son froc devant l’Union Européenne… quitte à vendre jusqu’à son âme !

Je n’ai rien de commun avec ces vendus et ces salopards m’sieur Blaise… comme la Novorossia n’a rien en commun avec « l’Ukraine » de Poroshenko et Kolomoisky… la Novorossia ne se bat pas pour envahir l’Ukraine et la vendre aux USA et/ou aux banksters sionistes qui dirigent ce pseudo-pays… elle ne se bat pas pour interdire aux Ukrainiens de parler leur langue ou pratiquer leur religion… elle ne se bat pas pour chasser les habitants de Kiev ou Lvov de chez eux et les pousser à l’exil en Pologne ou en Roumanie à grand renfort de bombardements au phosphore sur des zones résidentielles… elle ne se bat pas pour quelques dollars et une sucette, un chèque de l’UE et la promesse de pouvoir très vite savourer les joies ineffables des gay-prides et de l’immigration incontrôlée… elle se bat juste pour exister !

Je l’aime… et tous ses ennemis sont et seront à jamais mes ennemis…

Dans tous les sens du terme ! 

 

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(...) Pourquoi évoquer les guerres de Bosnie, du Kosovo ou de Tchétchènie ? Tout simplement parce que le conflit en Ukraine s’inscrit dans une même logique d’encerclement de la Russie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si certains hauts dirigeants du « nationalisme ukrainien » tels que Oleg Tiagnibok et Dmitri Iaroch ont combattu dans les années 90 aux cotés des terroristes wahhabites tchétchènes. Ces anciens compagnons de lutte des islamistes se retrouvent aussi bien dans les rangs de Svoboda que de Pravy Sektor, et n’ont pas hésité à lancer un appel aux terroristes tchétchènes leur demandant de se livrer à des attentats sur le sol russe.

Des durs à cuir qui, au bout de leur fusil, ont mis des idées dont le leitmotiv est la haine de la Russie : ainsi jouent-ils le rôle – consciemment ou non – de supplétifs des démocraties marchandes occidentales, qui instrumentalisent depuis des décennies les éléments les plus radicaux de l’islamisme – ce fut également le cas en Afghanistan où les USA aidèrent les talibans contre la Russie – assistés aujourd’hui dans cette tâche par les pays arabes du Golfe.

Étrange virage à 180° pour certains nationalistes donc, qui soutiennent aujourd’hui les « nationalistes ukrainiens », qu’il s’agisse de Svoboda ou de Pravy Sektor.

L’une des causes de cette « confusion » tient sans doute au « pédigré » des acteurs du « nationalisme ukrainien » : alors que dans les conflits pré cités les pions utilisés pour attaquer la puissance Russe et son allié Serbe étaient des guérilleros islamistes, en Ukraine il s’agit d’européens, blancs et chrétiens. Par ailleurs tout dans leur apparence a de quoi séduire et provoquer un phénomène d’identification chez des nationalistes français friands de folklorisme et d’apparat : les cranes rasés, les défroques plus ou moins militaires ou skinhead – le regretté Jean Mabire avait pourtant souligné tout ce qu’il y avait de ridicule et d’anglo-saxon dans tout cela – suscitent l’engouement tout autant que le discours raciste de réaction (que l’on peut ceci dit retrouver aussi bien chez des socialistes comme Manuel Valls et ses « blancos » ou George Frêche qui autrefois traitait les harkis de « sous hommes »)

Le racisme primaire et le folklorisme adolescent de certains « nationalistes » français ou européens de l’ouest ne peut quoi qu’il en soit masquer la réalité des faits : en Ukraine, l’Occident – les USA et leurs laquais euromondialistes – jouent contre la Russie, contre l’Europe-Civilisation (opposée donc à l’Europe-Marché) et contre l’Eurasie.

Michael Guerin, « Les nationalistes français face au conflit ukrainien » 

 

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Dominique Venner ne disait-il pas, à propos de son combat en Algérie : "[reconnaitre] que la rébellion combattait également pour une juste cause, la sienne, [...] combattait pour conquérir une patrie, pour se donner une identité, pour édifier une nation." ?

>>> Parfait exemple, effectivement : « la rébellion (le Donbass / la Novorossia) combat pour une juste cause, conquérir une patrie, se donner une identité, édifier une nation »… ravi de voir que nous sommes enfin d’accord ! (L'Ukraine ne mène pas une guerre d'indépendance vis-à-vis de la Russie, l'Ukraine est indépendante (depuis 1991) et la Russie n'est en aucun cas en train d'envahir l'Ukraine (sans quoi cette guerre serait finie depuis longtemps !), c'est le Donbass, la Novorossia, qui mène une guerre d'indépendance (identitaire) vis-à-vis de l'Ukraine !!!!!!!!!!!!!!!!!)   

Mais bon, je ne suis pas un spécialiste de l'oeuvre de Dominique Venner, pour discuter de sa pensée et des liens entre celle-ci et le sujet qui nous concerne ici je recommande plutôt le site Tradition ! de l'ami Erwan, il saura mieux en parler que moi !  

 

Et bien excusez-moi d'avoir eu à ce sujet, de mon humble point de vue de franco-français extérieur à tout ça, la même réaction. >>> Extérieur à tout ça, effectivement…  

Excusez-moi d'accorder, comme lui, une plus grande importance à l'éthique et à l'esthétique qu'à la morale >>> Désolé, je ne comprends rien au sens de cette phrase… mais que voulez-vous je ne suis qu’un pauvre cosaque… et pour moi, la « morale » passe avant l'esthétique ou ce fameux (et fumeux) romantisme à la con dont nous rabattent les oreilles les fascisto-gladio-fashionistas pro-atlantistes des sites franco-italiens à la con ! La réalité des gens qui se battent, souffrent et meurent passe avant les considérations pseudo-philosophiques des rebelles de salon !  

C'est à la vie de cette jeune fille (vidéo ci-dessous) et à la beauté de son âme que j'accorde de l'importance... à sa rage de vivre et de combattre... à sa fierté...  

A son COURAGE... 

L'éthique et l'esthétique... je pisse dessus !!!       

 

Sur ce, bonne continuation.

>>> Pas de soucis, les autodafés vont illuminer l’hiver ! 

 

Kurgan 

 

Ne crains pas tes amis, au pire ils pourraient te trahir. Ne crains pas tes ennemis, au pire ils pourraient te tuer. Crains les indifférents, car c’est par leur contentement silencieux que les traîtres et les assassins pullulent sur cette terre… ( Joël Houssin ) 

 

 

 

Interview with Maria — 17 years old girl who lost her beloved one,

and later lost her father, in fights for Donetsk airport. [eng subs] 

 

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(...) Il est impossible de choisir la déclaration la plus absurde du discours d’Obama, ou le mensonge le plus révoltant. Serait-ce celui-ci ? « L’agression russe en Europe nous rappelle les jours où les grandes nations piétinaient les petites pour satisfaire leurs ambitions territoriales ».

Ou bien celui-là ? « Après le lancement de manifestations populaires et d’appels à réformes par le peuple d’Ukraine, leur président corrompu a pris la fuite. La Crimée a été annexée contre la volonté du gouvernement de Kiev. La Russie a déversé des armes dans l’est de l’Ukraine, alimentant un mouvement séparatiste violent et un conflit qui a fait des milliers de morts. Lorsqu’un avion de transport civil a été abattu à partir de territoires que ces milices contrôlaient, elles ont refusé l’accès au site du crash pendant des jours. Lorsque l’Ukraine a commencé à reprendre le contrôle de son territoire, la Russie a cessé de faire semblant de se contenter de soutenir les séparatistes et a fait franchir la frontière à ses troupes. »

Le monde entier sait que Washington a renversé le gouvernement ukrainien élu, que Washington refuse de divulguer ses photos satellite de la destruction de l’avion de ligne malaisien, que l’Ukraine refuse de divulguer les instructions de son contrôle aérien à l’avion, que Washington a empêché une véritable enquête sur sa destruction, que les experts européens présents sur place ont témoigné que les deux côtés du cockpit de l’appareil montraient des traces de mitraillage, signes que l’avion a été abattu par les jets ukrainiens qui le suivaient. De fait, il n’y a eu aucune explication des raisons pour lesquelles deux jets ukrainiens talonnaient un avion de ligne guidé par un centre de contrôle aérien ukrainien.

Le monde entier sait que si la Russie avait eu des ambitions territoriales, alors lorsque l’armée russe, lors de l’attaque de l’Ossétie du Sud, avait vaincu l’armée géorgienne, entraînée et équipée par les Américains, elle aurait gardé la Géorgie et l’aurait réintégrée à la Russie, où elle fut durant des siècles.

Notez que les bombardements et invasions de sept pays en treize ans par Washington sans déclaration de guerre ne constituent pas une agression. Il y a agression lorsque la Russie accepte le résultat du référendum des habitants de la Crimée qui ont voté à 97 % en faveur d’une réunification avec la Russie, dont la Crimée a fait partie pendant des siècles, avant que Krouchtchev ne la greffe à la République Socialiste Soviétique d’Ukraine en 1954, alors même qu’Ukraine et Russie ne formaient qu’un seul pays.

Et le monde entier sait que, comme l’a déclaré le leader séparatiste de la République de Donetsk, « Si des unités militaires russes combattaient avec nous, ce n’est pas la chute de Marioupol qui ferait la Une mais celle de Kiev et de Lviv. »

 

Paul Craig Robertséconomiste et journaliste paléoconservateur américain.

Ex sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan (1981-1982), et l'un des pères fondateurs des Reaganomics. Il a également été rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. 

 

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(...) La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique.

Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans morts… apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! ( François Mitterrand )

 

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Interview with NAF commander « Givi », battalion « Somali » [eng subs]