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13/11/2015

Les Calaisiens en état de guérilla...

Habitants de Calais à RT :
« La vie se dégrade de jour en jour »

Sur fond de heurts qui font rage entre CRS et migrants à proximité de la jungle de Calais, l’équipe de RT est arrivée sur les lieux afin de s’entretenir avec les Calaisiens qui se trouvent aujourd’hui « en état de guérilla ».

Après trois nuits d’affrontements dans le camp des réfugiés à Calais, les riverains semblent s’être retournés contre les clandestins. Une poignée de gens s’est réunie dans la nuit de mercredi à jeudi pour « soutenir les forces de police et la population calaisienne, qui subit énormément de dégâts ».

Les manifestants brandissaient des pancartes où l’on pouvait lire « Soutien aux forces de l’ordre, aux pompiers, aux agents hospitaliers », en appelant au déploiement de l’armée qui assurera leur sécurité. « Si ça continue, s’ils ne veulent rien faire, s’ils ne nous sécurisent pas, on sera obligé de sortir nos armes », a prévenu un des manifestants.

En effet, la maire de la ville Natacha Bouchart (membre du mouvement Les Républicains) a demandé il y a deux jours que l’armée y soit envoyée. « Je demande et je refais la demande du renfort de l’armée […] celle que l'on voit sur les quais des gares pour faire la sécurité. Elle doit venir renforcer les forces de l'ordre et apaiser la population », a-t-elle expliqué.     


Entre temps, les habitants de Calais considèrent que les autorités sont passives. Les dommages causées lors des échauffourées sont considérables, et « la vie à Calais se dégrade de jour en jour », comme l’a indiqué à RT, l’habitant Johnny Piétin.
« La dernière fois ils sont passés avec les militants de "No Border", qui les entraînent à faire des bêtises. Ils ont retourné des voitures, dans les rues ils se sont permis de taper sur les voitures à coup de sabre. Ils ont cassé les vitres. »
De plus, l’habitant a nommé d’autres cas de délinquance non médiatisés comme : les vols cachés, les magasins qui perdent des chiffres d’affaires énormes et les «a gressions physiques qu’on peut subir constamment ». En conclusion, il a jugé la situation d’aujourd’hui d’« état de guérilla ».

Les familles qui y habitent ont été un peu réticentes à parler des attaques lancées contre leurs maisons. Mais Aurélie Langlois, du collectif « les Calaisiens en colère », a raconté une des histoires à l’équipe de RT : « Il y avait beaucoup de bruit, des pierres ont été lancées sur les murs et sur les voitures. Une famille a commencé à se poser des questions, à savoir, ce qui était en train de se dérouler. Les enfants pleuraient », a-t-elle confié à RT.
D’après Aurélie, des migrants ont cassé des bornes électriques, après quoi un homme est sorti et s’est fait encercler. Ensuite, les clandestins ont commencé à le menacer et la dame a voulu filmer la scène, mais les réfugiés lui ont fait un signe de mort. « Ils lui ont dit : tu es morte si tu filmes et idem si tu appelles la police ».
De plus, l’activiste a souligné la difficulté à laquelle font face ses enfants à cause de la présence de réfugiés. L’un d’eux ne sort pas de la maison par peur de tomber nez à nez avec des migrants qui pourraient lui faire du mal, même s’« ils ne sont pas tous agressifs » (...). 

Près de 6500 personnes habitent en ce moment dans la "jungle" de Calais. Non loin de là, se trouve le dispositif de la police qui surveille à distance de manière attentive les réfugiés, la situation risquant de dégénérer à chaque instant.

RT en français, 12 nov 2015
https://francais.rt.com/international/10148-calais-migrants-degradation

CALAIS-01.jpgcalais,migrants,immigration clandestine,guérilla,monde en perdition