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21/05/2012

Salammbô

Gustave FLAUBERT : « Salammbô »

 

Très certainement l’un des meilleurs romans d’Heroic Fantasy de tous les temps !

Et oui, vous avez bien lu, j’ai bien écrit : HEROIC FANTASY !!!…

Mais bon, que voulez-vous, les fans d’Heroic Fantasy ne lisent pas Flaubert…

Les « littéraires » qui lisent Flaubert ne lisent pas, voir ne savent même pas ce qu’est l’Heroic Fantasy… et de fait, personne ( hormis votre serviteur, qui passe – lui – allègrement de Burroughs à Mallarmé et d’Howard à Lamartine ) ne s’en est rendu compte !?! ( Hé! hé! )…

Mais bon, croyez-moi sur parole, si vous êtes fan des Conan, Elric et autres John Carter… vous ne pourrez qu’adorer cette véritable saga, aux atmosphères « somptueusement barbares » ; quelque part entre la Dark Fantasy façon Moorcock et le sublime « 300 ». 

 

Club du beau livre de France / Collection « Les grands classiques ».

1954 / Limité à 3000 exemplaires ( celui-ci est le N°1819 )…

279 pages / 20 x 14 cms / 375 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu rouge. Monogramme bleu-vert sur premier plat, titre et nom d’auteur ( même couleur ) sur tranche.

Un léger « plat » en haut de tranche ( visible sur photo ), sans quoi très bon état général, intérieur sain et propre, lelle édition / bel exemplaire !

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Extrait / Chapitre 8 – La bataille du Macar.

 

(…) A la droite et à la gauche des éléphants, voltigeaient les frondeurs, une fronde autour des reins, une seconde sur la tête, une troisième à la main droite. Puis les Clinabares, chacun flanqué d'un nègre, tendaient leurs lances entre les oreilles de leurs chevaux tout couverts d'or comme eux. Ensuite s'espaçaient les soldats armés à la légère avec des boucliers en peau de lynx, d'où dépassaient les pointes des javelots qu'ils tenaient dans leur main gauche ; et les Tarentins, conduisant deux chevaux accouplés, relevaient aux deux bouts cette muraille de soldats.

L'armée des Barbares, au contraire, n'avait pu maintenir son alignement. Sur sa longueur exorbitante il s'était fait des ondulations, des vides ; tous haletaient, essoufflés d'avoir couru.

La phalange s'ébranla lourdement en poussant toutes ses sarisses ; sous ce poids énorme la ligne des Mercenaires, trop mince, bientôt plia par le milieu.

Alors les ailes carthaginoises se développèrent pour les saisir : les éléphants les suivaient. Avec ses lances obliquement tendues, la phalange coupa les Barbares ; deux tronçons énormes s'agitèrent ; les ailes, à coup de fronde et de flèche, les rabattaient sur les phalangistes. Pour s'en débarrasser, la cavalerie manquait ; sauf deux cents Numides qui se portèrent contre l'escadron droit des Clinabares, tous les autres se trouvaient enfermés, ne pouvaient sortir de ces lignes. Le péril était imminent et une résolution urgente.

Spendius ordonna d'attaquer la phalange simultanément par les deux flancs, afin de passer tout au travers. Mais les rangs les plus étroits glissèrent sous les plus longs, revinrent à leur place, et elle se retourna contre les Barbares, aussi terrible de ses côtés qu'elle l'était de front tout à l'heure.

Ils frappaient sur la hampe des sarisses, mais la cavalerie, par-derrière, gênait leur attaque ; et la phalange, appuyée aux éléphants, se resserrait et s'allongeait, se présentait en carré, en cône, en rhombe, en trapèze, en pyramide. Un double mouvement intérieur se faisait continuellement de sa tête à sa queue ; car ceux qui étaient au bas des files accouraient vers les premiers rangs, et ceux-là, par lassitude ou à cause des blessés, se repliaient plus bas. Les Barbares se trouvèrent foulés sur la phalange. Il lui était impossible de s'avancer ; on aurait dit un océan où bondissaient des aigrettes rouges avec des écailles d'airain, tandis que les clairs boucliers se roulaient comme une écume d'argent. Quelquefois d'un bout à l'autre, de larges courants descendaient, puis ils remontaient, et au milieu une lourde masse se tenait immobile. Les lances s'inclinaient et se relevaient, alternativement. Ailleurs c'était une agitation de glaives nus si précipitée que les pointes seules apparaissaient, et des turmes de cavalerie élargissaient des cercles, qui se refermaient derrière elles en tourbillonnant.

Par-dessus la voix des capitaines, la sonnerie des clairons et le grincement des lyres, les boules de plomb et les amandes d'argile passant dans l'air, sifflaient, faisaient sauter les glaives des mains, la cervelle des crânes. Les blessés, s'abritant d'un bras sous leur bouclier, tendaient leur épée en appuyant le pommeau contre le sol, et d'autres, dans des mares de sang, se retournaient pour mordre les talons. La multitude était si compacte, la poussière si épaisse, le tumulte si fort, qu'il était impossible de rien distinguer ; les lâches qui offrirent de se rendre ne furent même pas entendus. Quand les mains étaient vides, on s'étreignait corps à corps ; les poitrines craquaient contre les cuirasses et des cadavres pendaient la tête en arrière, entre deux bras crispés. Il y eut une compagnie de soixante Ombriens qui, fermes sur leurs jarrets, la pique devant les yeux, inébranlables et grinçant des dents, forcèrent à reculer deux syntagmes à la fois. Des pasteurs épirotes coururent à l'escadron gauche des Clinabares, saisirent les chevaux à la crinière en faisant tournoyer leurs bâtons ; les bêtes, renversant leurs hommes, s'enfuirent par la plaine. Les frondeurs puniques, écartés çà et là, restaient béants. La phalange commençait à osciller, les capitaines couraient éperdus, les serre-files poussaient les soldats, et les Barbares s'étaient reformés ; ils revenaient ; la victoire était pour eux.

Mais un cri, un cri épouvantable éclata, un rugissement de douleur et de colère : c'étaient les soixante-douze éléphants qui se précipitaient sur une double ligne, Hamilcar ayant attendu que les Mercenaires fussent tassés en une seule place pour les lâcher contre eux ; les Indiens les avaient si vigoureusement piqués que du sang coulait sur leurs larges oreilles.

Leurs trompes, barbouillées de minium, se tenaient droites en l'air, pareilles à des serpents rouges ; leurs poitrines étaient garnies d'un épieu, leur dos d'une cuirasse, leurs défenses allongées par des lames de fer courbes comme des sabres, - et pour les rendre plus féroces, on les avait enivrés avec un mélange de poivre, de vin pur et d'encens. Ils secouaient leurs colliers de grelots, criaient ; et les éléphantarques baissaient la tête sous le jet des phalariques qui commençaient à voler du haut des tours.

Afin de mieux leur résister les Barbares se ruèrent, en foule compacte ; les éléphants se jetèrent au milieu, impétueusement. Les éperons de leur poitrail, comme des proues de navire, fendaient les cohortes ; elles refluaient à gros bouillons. Avec leurs trompes, ils étouffaient les hommes, ou bien les arrachant du sol, par-dessus leur tête ils les livraient aux soldats dans les tours ; avec leurs défenses, ils les éventraient, les lançaient en l'air, et de longues entrailles pendaient à leurs crocs d'ivoire comme des paquets de cordages à des mâts. Les Barbares tâchaient de leur crever les yeux, de leur couper les jarrets ; d'autres, se glissant sous leur ventre, y enfonçaient un glaive jusqu'à la garde et périssaient écrasés ; les plus intrépides se cramponnaient à leurs courroies ; sous les flammes, sous les balles, sous les flèches, ils continuaient à scier les cuirs, et la tour d'osier s'écroulait comme une tour de pierre. Quatorze de ceux qui se trouvaient à l'extrémité droite, irrités de leurs blessures, se retournèrent sur le second rang ; les Indiens saisirent leur maillet et leur ciseau et l'appliquant au joint de la tête, à tour de bras, ils frappèrent un grand coup.

Les bêtes énormes s'affaissèrent, tombèrent les unes par-dessus les autres. Ce fut comme une montagne ; et sur ce tas de cadavres et d'armures, un éléphant monstrueux qu'on appelait Fureur de Baal pris par la jambe entre des chaînes, resta jusqu'au soir à hurler, avec une flèche dans l'oeil.

Les autres, comme des conquérants qui se délectent dans leur extermination, renversaient, écrasaient, piétinaient, s'acharnaient aux cadavres, aux débris. Pour repousser les manipules serrés en couronnes autour d'eux, ils pivotaient sur leurs pieds de derrière, dans un mouvement de rotation continuelle, en avançant toujours. Les Carthaginois sentirent redoubler leur vigueur, et la bataille recommença.

Les Barbares faiblissaient ; des hoplites grecs jetèrent leurs armes, une épouvante prit les autres. On aperçut Spendius penché sur son dromadaire et qui l'éperonnait aux épaules avec deux javelots. Tous alors se précipitèrent par les ailes et coururent vers Utique.

Les Clinabares, dont les chevaux n'en pouvaient plus, n'essayèrent pas de les atteindre. Les Ligures, exténués de soif, criaient pour se porter sur le fleuve. Mais les Carthaginois, placés au milieu des syntagmes, et qui avaient moins souffert, trépignaient de désir devant leur vengeance qui fuyait ; déjà ils s'élançaient à la poursuite des Mercenaires ; Hamilcar parut.

Il retenait avec des rênes d'argent son cheval tigré tout couvert de sueur. Les bandelettes attachées aux cornes de son casque claquaient au vent derrière lui, et il avait mis sous sa cuisse gauche son bouclier ovale. D'un mouvement de sa pique à trois pointes, il arrêta l'armée.

Les Tarentins sautèrent vite de leur cheval sur le second, et partirent à droite et à gauche vers le fleuve et vers la ville.

La phalange extermina commodément tout ce qui restait de Barbares. Quand arrivaient les épées, ils tendaient la gorge en fermant les paupières. D'autres se défendirent à outrance ; on les assomma de loin, sous des cailloux, comme des chiens enragés, Hamilcar avait recommandé de faire des captifs. Mais les Carthaginois lui obéissaient avec rancune, tant ils sentaient de plaisir à enfoncer leurs glaives dans les corps des Barbares. Comme ils avaient trop chaud, ils se mirent à travailler nu-bras, à la manière des faucheurs ; et lorsqu'ils s'interrompaient pour reprendre haleine, ils suivaient des yeux, dans la campagne, un cavalier galopant après un soldat qui courait. Il parvenait à le saisir par les cheveux, le tenait ainsi quelque temps, puis l'abattait d'un coup de hache.

La nuit tomba. Les Carthaginois, les Barbares avaient disparu. (…)

23/11/2011

Magia Sexualis

P.-B. RANDOLPH : « Magia Sexualis »

 

Traduction française par Maria De NAGLOWSKA !

Guy Le Prat éditeur / 1969 / 218 pages.

Format « poche » 18 x 11 cms / 220 grammes.

Une trace de pliure en haut de 4ème de couverture et un tout petit « plat » en bas de tranche, sans quoi excellent état, intérieur propre et sain, certainement pas lu plus d’une ou deux fois.

>>> 13 €uros.  / Vendu ! - Temporairement indisponible.

Magia-Sexualis.jpg 

Vu sur le net ( même édition de 1969… il en existe plusieurs autres, de 1931 à nos jours )

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La préface de Maria De Naglowska : 

 

Le docteur Pascal Bewerly Randolph est une des grandes figures mystérieuses de l’occultisme du 19ème siècle.

On en a beaucoup parlé, et on a discuté âprement ses doctrines bizarres, auxquelles n’étaient initiés, d’ailleurs, que ses élèves et adeptes secrets ; mais on a jamais pu reconstruire la personnalité et la vie intime de ce mulâtre américain, qui ne se confiait à personne et s’entourait constamment d’un mystère absolument impénétrable. Le silence était sa devise et le mot d’ordre qu’il imposait à tous ceux qui l’approchaient.

Cependant, les rares informations, fournies par quelques-uns de ses amis, attestent que cet homme, doué d’une force de volonté inouïe et d’une persévérance tenace, confondait entièrement sa vie personnelle avec l’œuvre à laquelle il s’était consacré dès son jeune âge. Il n’avait qu’un but, et n’en détourna jamais la moindre parcelle de son énergie : connaître les lois suprêmes de la Vie et de la Création, au moyen de l’étude et de l’expérience continuelle.

La vie de Randolph fut, en effet, un effort de discipline ininterrompu, en vue de devenir l’instrument de connaissances initiatiques, qu’il voulait être.

Randolph fut le premier qui souleva sans crainte le voile recouvrant la nudité d’Isis, et ce courage immense lui permit de proclamer fièrement, que la clef de tous les mystères de l’Univers se trouve dans le Sexe.

« Le Sexe est la plus grande force magique de la Nature », disait Randolph, et il le démontrait à ses élèves.

Pascal Bewerly Randolph Randolph avait commencé ses études au sein de la société secrète, connue sous le chiffre de H.B.of L. ( Hermetic Brotherhood of Luxor ), dont le siège se trouvait à Boston (…). Mais, vers l’année 1870, il fonda son propre cercle d’initiation E.B ( Eulis Brotherhood ) et, en compagnie des docteurs Fontaine et Bergevin, il examina les données occultes à la lumière  de la science contemporaine.

Barbet, qui était de ses meilleurs amis, fut émerveillé des résultats obtenus : le mystère, l’incompréhensible, se ramenait hardiment à quelques claires vérités, contrôlées par les rigides procédés de laboratoire.

Se fut une véritable révolution dans le monde des occultistes, car cela enlevait aux marchands du mystère leur arme la plus redoutable, en ramenant, en même temps, à néant leurs louches moyens d’enrichissement aux dépends des foules stupides.

La science, appuyant et contrôlant le miracle, ce dernier devenait une réalité concrète, dans certaines conditions bien déterminées, mais apparaissait comme de la fumisterie et du mensonge, lorsque ces conditions n’étaient pas remplies.

Une campagne féroce fut menée alors contre Randolph. On l’accusa d’avoir trahi les traditions, d’avoir révélé la clef du mystère, réservée aux seuls initiés, d’avoir jeté les perles devant les pourceaux.

Madame H.-P. Blavatsky le combattit violemment. Ce fut, entre elle et lui, une de ces guerres spirituelles, dont nous avons l’exemple dans le cas bien connu du conflit Peladan / Eliphas Levy.

La fondatrice de la Société Théosophique livra même à Randolph une sorte de duel occulte, qui causa, dit-on, la mort prématurée de ce dernier.

Mais toute cette agitation, visible et invisible, autour du nom et de l’œuvre de Randolph, le rendit célèbre, sinon riche.

Ses romans furent lus et commentés, quoique souvent de façon contradictoire. Son Asrotis, son Dhoula-bell, son Magh-Thesor, son She et son Master Passion, connurent leur heure de gloire, tandis que ses traités théoriques, tels que Les Miroirs magnétiques, le Mystère anséirétique, Les rapports avec les morts, Les secrets intimes des mystères d’Eulis, s’attachèrent l’attention passionnée des spécialistes.

Cependant, dans tous les livres la lumière n’était pas faite entièrement. P.-B. Randolph – qui, malgré les dires de ses détracteurs, ne jetait pas les perles devant les porcs, connaissant les dangers d’une divulgation trop hâtive – réservait aux seuls membres de son cercle E.B les clefs définitives pour la compréhension complète de son œuvre.

Le volume, que nous offrons aujourd’hui au lecteur, contient quelques-unes de ces clefs : des précis et des recettes de magie, accompagnées de notes explicatives, que les disciples de Randolph transcrivaient de leur main sous la dictée du Maître.

Ces fragments infiniment précieux, parce que formidablement efficaces, sont complétés, en outre, dans ce volume, par quelques chapitres, pris, d’une part, dans la partie théorique des Secrets intimes des mystères d’Eulis et, de l’autre, dans Les Miroirs magnétiques, notamment l’introduction à cet ouvrage et sa partie pratique, qui n’a encore jamais été publiée.

 

*  *  *

 

En livrant ses clefs au public cultivé de notre époque, nous nous déclarons les défenseurs de l’œuvre de Randolph, en repoussant l’accusation stupide de magie noire.

D’ailleurs, que signifient ces deux mots, que tant de personnes peu éclairées prononcent encore aujourd’hui avec épouvante ? – Rien, sinon une crainte superstitieuse, reste d’une longue période de sombre ignorance.

La magie est une science, qui diffère des sciences dites positives par les facteurs psychiques et spirituels, qu’elle implique aussi bien pour l’objet que pour le sujet de l’acte opératoire. La magie n’est jamais ni blanche, ni noire ; mais elle peut être bénéfique ou maléfique, selon le but pour lequel on s’en sert.

La magie est une arme, comme toutes les armes : on peut s’en servir pour le mal ou pour le bien, de soi-même ou d’autrui ; – mais puisqu’elle est puissante, elle est évidemment dangereuse entre des mains malhabiles. Mais la magie est aussi une science sacrée et royale en ce sens, qu’elle ne peut être acquise par quelqu’un qui n’en est pas digne ; et les névroses morbides, et souvent même la folie sont le partage de ceux, qui s’y adonnent sans aptitudes et préparation requises.

Il faut être armé de patience, de calme et d’un grand courage pour en franchir le premier seuil, et, surtout, il faut aimer cette science pour elle-même et non pour les avantages matériels et personnels qu’elle procure.

P.-B. Randolph avait ces dons et d’autres encore, c’est pourquoi il devint un grand magicien, que tous craignaient et enviaient sourdement. S’il mourut jeune, tandis que son adversaire, madame H.-P. Blavatsky, triompha jusqu’à un âge très avancé, c’est sans doute, parce que sa tâche sur cette terre fut accomplie plus rapidement que celle de la fondatrice du mouvement Théosophique.

Car, en effet, la mission de Randolph fut de trouver et de cacher provisoirement une lumière ; celle de H.-P. Blavastky – de former des masses.

Aujourd’hui ces masses sont formées, et elles recevront et comprendront sans trop de peine les choses qui, en 1880, leur auraient fait plus de mal que de bien.

L’élite spiritualiste moderne se rangera du côté de Randolph, sans méconnaître pour cela l’œuvre indiscutablement magnifique, de H.-P. Blavatsky, à la mémoire de laquelle nous adressons ici un salut respectueux. A chaque époque sa tâche et son personnage reconnu.

 

Maria de Naglowska.

 

[ Maria de Naglowska (1883-1936), also known as the Sophiale de Montparnasse, was a Russian occultist, mystic, and founder of the Brotherhood of the Golden Arrow, whose conferences in Paris in the 1930s were attended by many now-famous individuals, such as Julius Evola, Man Ray, and André Breton. She is also known for her translation of P. B. Randolph’s Magia Sexualis, the classic occult text that has survived only through her translation. ]