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25/07/2016

Acceptons la main tendue par Poutine...

Acceptons la main tendue par Poutine.

Actuellement, l’armée russe aide avec succès le peuple syrien dans sa résistance héroïque face à Daech et autres barbares.

Souvenez-vous : nous sommes en 1939, la guerre éclate. La France a renoncé à s’y préparer. L’ennemi l’écrase. Le peuple russe (soviétique) portera le plus grand poids des sacrifices nécessaire à la libération du monde.

Peut-on éviter que ce même cauchemar se reproduise ?
Oui, à condition de ne pas se contenter de paroles. Aujourd’hui, une fois encore, avec le peuple russe, nous avons les mêmes ennemis. Il s’agit de l’islamisme radical et du globalisme néolibéral. À première vue, ce sont des choses différentes mais, en réalité, il s’agit des deux bras du même monstre : le cancer du monde moderne, les élites multinationales « propriétaires de l’argent ».

La Russie est un grand pays qui a gagné avec succès une terrible guerre civile contre les islamistes au Caucase (1994-2000). Le djihad a été généreusement financé par les monarchies du Golfe, orchestré par la CIA, soutenu par la plupart des médias occidentaux, y compris russes, contrôlés à l’époque par la cinquième colonne pro-atlantiste. L’auteur de cette victoire porte un nom : Vladimir Poutine.

Actuellement, l’armée russe aide avec succès le peuple syrien dans sa résistance héroïque face à Daech et autres barbares. La France n’est pas autorisée par l’Oncle Sam à rejoindre la Russie, ni même à respecter le contrat signé pour la vente des Mistral. Nos dirigeants sont de l’autre côté de la barricade. Pour Laurent Fabius et Manuel Valls, la priorité a toujours été d’abattre Assad et, donc, de livrer des armes à Al-Nosra, la filière d’Al-Qaïda en Syrie, qui faisait, disaient-ils, du « bon boulot ».

Il y a quelques jours, à l’occasion du sommet de l’OTAN à Varsovie, les dirigeants européens ont reçu en grande pompe le chef de l’État criminel ukrainien pendant que des bataillons néo-nazis tiraient des obus sur les civils du Donbass. Le sommet a décidé de renforcer les structures militaires aux frontières russes, prenant le risque de nous entraîner vers un conflit auquel l’Europe pourrait ne pas survivre.

À plusieurs reprises, depuis l’année 2000, Vladimir Poutine a proposé aux dirigeants européens de former un front commun contre le terrorisme international et ses commanditaires. Comprenant que les oreilles de notre Président sont imperméables, pour la première fois le 15 juillet dernier, Poutine s’est adressé directement au peuple français, comme il le fait dans son propre pays, dialoguant avec son peuple par-dessus la tête d’une machine d’État russe profondément corrompue et liée à l’oligarchie pro-atlantiste.

Aujourd’hui, nous n’avons pas le droit de reproduire la même erreur tragique qu’en 1939 en refusant, encore une fois, la main tendue par le leader russe. Notre devoir est de mettre notre Président devant un choix ; il faudrait même parler d’ultimatum : l’alliance avec la Russie ou la démission.

Les patriotes français sont divisés entre gauche, droite, centristes, gaullistes, Verts… Mais n’avons-nous pas la même patrie ?

Timour Semenuta, pour Boulevard Voltaire

http://www.bvoltaire.fr/timoursemenuta/acceptons-main-ten...

 

15 juillet 2016

28/11/2015

La France a besoin d’une nouvelle génération pour combattre le mal.

La France a besoin d’une nouvelle génération
pour combattre le mal. 

D’une façon parfaitement certaine, Bossuet  avait raison de mettre cette maxime dans ses « Oraisons funèbres ». Charles Pasqua, lui, doit s’en retourner dans sa tombe, car le drame parisien n’est qu’une reprise de l’attentat à la bombe de Saint-Michel de 1995 lorsque le brave Corse était à la tête de l’Intérieur. Pourtant, la politique molle et asexuée d’un François Hollande n’est pas pour autant la preuve d’un laisser-aller généralisé au sein de l’Administration, mais plutôt une autre approche de la problématique terroriste qui, malheureusement, vient de faire long feu.

Je vais donc me livrer à la plaidoirie des socialistes ce qui est pour moi presqu’un acte contre nature compte tenu de mon optique monarchique et religieuse. Il se trouve que les socialistes sont une démonstration des plus flagrantes de la philosophie de notre siècle rongée par l’usure. Selon ce système commercial, tout est à vendre et à acheter: femmes, enfants, territoire, armée, paix, etc. Il existe des sanctuaires qu’il est interdit de brader dont les Etats-Unis mais tout le reste doit faire objet d’un troc sans limites. Les stratèges mondiaux se livrent donc au démontage de l’ancienne société pour en charpenter une autre, un peu à la bolchévique. Cette société doit être pourvue d’un contingent de main d’oeuvre qualifiée et cosmopolite, sans religion ni préférences ethnico-nationales. Le concept est toujours celui de Nietzsche, à savoir création d’un nouvel être qui peut être généré aussi bien par la méthode nazie ou communiste que libérale. La tolérance… intolérable des Etats-Unis à l’égard de DAESH répond bien à cette logique, car DAESH sert à pousser les immigrés en direction de l’Europe ce qui sert d’adjuvant pour accélérer la création d’une nouvelle société mondiale. L ‘expérience est, sans aucun doute, audacieuse mais osée. Pourtant les têtes chercheuses de cette cabale internationale ne s’arrêtent devant rien: ils vont jusqu’à enlever les enfants du foyer conjugal pour les placer sous la tutelle de l’Etat et les matraquer idéologiquement jusqu’à ce qu’ils deviennent porteurs de la nouvelle idéologie.

Alors les attentats en Europe ou la guerre au Proche-Orient ne sont point la cause mais juste l’effet de ce qui se passe à un niveau beaucoup plus élevé. Comme les pays du Vieux-Monde résistent à ce déblaiement du terrain, on les corrige à coups d’actes terroristes comme on corrige les musulmans pour ne pas vouloir accepter les mêmes avatars de modernité chez eux. Le problème de l’opposition est loin d’être le duel entre la chrétienté et l’islam: il s’agit plutôt d’une opposition civilisationnelle. Le monde est désespérément malade et il lutte de toutes ses forces contre le virus de la soi-disant modernité qui est en train de le ronger. Les guerres civiles qui éclatent marquent justement les points de résistance contre le Mal. Quand les Américains essayèrent de changer l’Egypte, la junte militaire refit immédiatement surface pour massacrer les terroristes. Comme résultat, nous avons une Egypte relativement stable. Quand les Tchétchènes se laissèrent entraîner par un islamisme fanatique, l’Etat de Russie réagit avec une violence propre à la situation, saluée par Israël. Quand Israël se fit attaquer par les Etats limitrophes, les canons ont encore tonné pour imposer l’ordre. Tout ça veut dire que les Etats ne luttent pas contre le chaos mais contre un plan, un concept, une approche idéologique nourrie par l’élite supranationale ce que Thierry Meyssan, par exemple, sans citer d’autres noms, se tue à répéter tous les jours. (Note F.E : Voir ici). 

La France, elle, a cédé et ouvert grand ses portes. Le scénario décrit par Jean Raspail dans son « Camp des Saints » ou encore par Michel Houellebecq ou encore Hélène Tchoudinova est en train de s’étoffer. Mais si le pire n’est pas toujours sûr, bien malheureusement, il est encore à venir. Les soi-disant terroristes ne sont qu’une infime parcelle d’un tout diabolique qui se met en marche. Si l’Europe calque sur la Russie qui sut juguler les réformistes néo-libéraux, si l’Europe essayait de s’en retourner donc à ses traditions, alors là elle verra l’éclat du fer dans toute sa terreur. Les pauvres hères menés en France comme les moutons à l’abattoir des 4 coins du monde, seront obligés de combattre pour ne pas succomber à un manque d’espace et des denrées. Si demain la cote de l’euro s’écroule, la France n’aura même pas les moyens de nourrir tout son monde car elle ne produit pas assez de vivres. C’est alors que nous verrons les vrais problèmes commencer.

Quant à l’acte qui vient d’ébranler la Cinquième République, il ne représente que les prémisses du même scénario que celui de Kosovo ou de Donbass. Une vraie sale guerre civile, sans avions, très souvent à l’arme blanche ou automatique, avec les massacres de la population civile – tout ça est à craindre dans un avenir qui nous est désormais très proche. Et n’allez pas me dire qu’il faut plus de 50% d’islamistes en France pour qu’un tel scénrio se produise. Si vous révisez le bon vieux Lénine, vous aurez fait vite de constater qu’il suffit de 1,5% de population active pour renverser un pays. Les masses aveugles suivront presqu’automatiquement parce que trop apeurées de représailles.

Mon petit doigt me dit que nombreux d’entre vous préféreront appeler vos enfants par des prénoms non-européens et les convertir à l’islam, manger hallal à la cantine scolaire pourvu que la violence épargne votre famille. Les islamistes le savent très bien. Et il faudra que beaucoup de sang soit encore versé pour que la vraie Résistance française s’organise et qu’un vrai leader national fasse son apparition.

La victoire ne s’achète qu’à l’aune du sang versé et les Français ne sont pas encore prêts à verser leur dîme pour la survie de la République, mais les islamistes, eux, meurent déjà au nom d’Allah. Je donne au moins 20 voire 30 ans à la France pour qu’elle renaisse de ses cendres mais pour ce faire il faudra une autre génération digne de celle qui a engendré l’OAS.

Alexandre Artamonov

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