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25/04/2015

Pratt & Manara : L’été indien

Pratt & Manara : L’été indien

 

Présentation éditeur [(c) Casterman] :

Massachusetts, 1625, le viol d’une jeune femme rompt l’entente entre Colons et Indiens.
Sur les dunes, au bord de la mer, commence l’été indien. Deux jeunes Indiens rencontrent la belle Shevah, la nièce du révérend Black. Après une petite lutte, ils finissent pas la violenter.
Caché dans un fourré, le jeune Abner abat les deux hommes et ramène la jeune fille dans la maison isolée où il vit avec sa famille. Mais les choses commencent à s’emballer, les Indiens veulent se venger de la mort des deux jeunes hommes.

 

Note de K :

Est-il vraiment besoin de présenter Hugo Pratt ?

Le conteur aventurier, poète, soldat à 13 ans et passionné d’ésotérisme… l’Umberto Eco de la BD italienne, père du sergent Kirk, de Corto Maltese et de son ami Raspoutine… l’homme qui dit un jour, en parlant de lui-même : « j’ai treize façons de raconter ma vie et je ne sais pas s'il y en a une de vraie… ou même si l’une est plus vraie que l’autre ».

Est-il vraiment besoin de présenter Milo Manara ?

L'empereur de l’érotisme en ligne claire… le dessinateur de génie, à la fois sulfureux et engagé… capable de donner vie (d'un Déclic) aux plus célèbres personnages de l’histoire de France… d’adapter à volonté Boccace et Fellini ou de mettre en images la sublime folie de Jodorowsky. 

Est-il besoin de vous dire ô combien cet album, né de la rencontre de ces deux légendes, est tout simplement magnifique… et purement incontournable !?!  

 

Edition originale de janvier 1987.

148 pages / 143 planches – 23 x 30,5 cms – 920 grammes. 

 

Etat = Excellent ! Ne serait-ce un très léger « jaunissement » (2 mm), dû à la poussière, en haut de reliure et jaquette… il serait quasiment comme neuf !

Jaquette vierge de toutes traces, reliure, tranche et intérieur en parfait état… un exemplaire que j’estampille comme « très bon » sans hésiter une seconde ! 

 

>>> 17 €uros. / Vendu ! Réf. indisponible.

 

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Ailleurs, et pour cette édition originale (cotée 18 €uros sur le BDM, estimée entre 15 et 20 €uros par la Bédéthèque) = de 15 à 22,80 €uros sur Priceminister (un ex. à 13 €uros, mais avec des » traces d’usure » au bas de la reliure) / De 15 à 26 €uros sur Amazon.fr (un ex. « acceptable » à 9,80… mais au vu la description, cet acceptable relève, pour moi, du « moyen moins » assuré !)

 

27 €uros, pour une ré-édition de 2010, neuve, chez Casterman.

 

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Quelques chroniques parues sur la bédéthèque :

http://www.bedetheque.com/BD-Un-ete-indien-3709.html

 

D’autres chroniques, images, etc… :

http://www.sceneario.com/bande-dessinee/un-ete-indien/un-ete-indien/2909.html

http://bd-girls.mon-oueb.com/belles/phillis/index.phtml

http://www.babelio.com/livres/Pratt-Un-ete-indien/20329

 

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02/11/2011

Milo MANARA : Gulliveriana

Gulliveriana - par Milo MANARA.

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Embarquée par accident à bord d’un bateau, une demoiselle sexy se retrouve géante chez des lilliputiens, puis lilliputienne dans un monde de géants. Une variation érotique intéressante et propice aux fantasmes des Voyages de Gulliver

Les Humanoïdes Associés / Première édition de 1976.

72 pages en couleurs / 710 grammes / Etat = comme neuve !!!... 

10 €uros. / Vendue ! Temporairement indisponible.  

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Résumé et chronique de planètebd.com :

L'histoire : Une jeune femme sexy en maillot de bain se fait dorer la pilule sur le sable d’une crique isolée. Elle aimerait faire du bronzage intégral, mais un bateau, ancré à quelque brasses de là, la gène un peu. Aussi s’éloigne-t-elle au fil de l’eau, sur son matelas pneumatique, pour se mettre nue plus au large. Mais en roulant à l’eau depuis son matelas, elle perd définitivement son maillot et n’a d’autre choix que de monter à bord du mystérieux bateau, pour y demander de quoi se couvrir. Mais à bord, personne. Elle trouve un tricorne de pirate, se confectionne une courte tunique avec un drapeau britannique et s’installe négligemment sur le pont pour y lire un vieux bouquin : Les voyages de Gulliver. Mais le temps se gâte aussi soudainement que sérieusement. Chahuté par d’immenses déferlantes, le bateau s’échoue. Quand la jeune femme reprend connaissance, elle est allongée sur un rivage, mais immobilisée par des dizaines de petites sangles : elle est devenue une géante, à la merci d’une nombreuse population de lilliputiens ! Effrayée, elle se débat, mais les lilliputiens lui décochent des volées de flèches, qui sont sur son épiderme comme des centaines de petites épingles. Ils lui donnent à boire quelques tonneaux de vin drogué et profitent de son sommeil pour la déplacer et l’amener jusqu’à leur roi, à l’aide d’un immense socle à roulettes, tiré par des dizaines de bœufs…

Ce qu'on en pense sur la planète BD : Comme Le déclic ou Le parfum de l’invisible,Gulliveriana est un must du 9e art érotique, livré originellement aux yeux pétillants masculins en juin 1996. L’italien Milo Manara y fait bien entendu une variation friponne autour des quatre Voyages de Gulliver jadis contés par Jonathan Swift (en 1721). Ici, le chirurgien Gulliver est remplacé par une jeune femme sexy et totalement dénudée qui, une fois devenue géante, suscite bien des situations étonnantes… et des fantasmes. Précisément dessinées avec l’élégance qui caractérise toute l’œuvre de ce maître de l’érotisme, les situations érotiques demeurent toutefois relativement chastes : en marge de la cambrure naturellement sexy de l’affable héroïne et de ses jambes génialement disproportionnées, cela se limite notamment pour elle à faire passer un défilé militaire sous ses jambes bien écartées. En l’utilisant ainsi en tant qu’arc de triomphe, Manara trouve un angle intéressant à la symbolique sexuelle-militaire… Sur un plan plus irrévérencieux, la jeune femme éteint ensuite l’incendie du château et sauve la reine en faisant pipi dessus ! Après tout, le roman de Swift était à son époque une véhémente satire du pouvoir monarchique. Au-delà de ces épisodes cultes, Manara laisse surtout une large part à l’imagination, qui joue pleinement sur les rapports de tailles exagérés (la proportion inverse du second voyage permet à l’héroïne de s’exciter en s’agrippant à un majeur géant…). Les deux derniers voyages de cette Gulliveriana (avec les chevaux intelligents et sur l’île volante), couvrant une dizaine de pages finales, perdent beaucoup de leur sens initial et ne trouvent leur utilité qu’à travers la fidélité aux situations de l’œuvre originale. Une œuvre… géante !

http://www.planetbd.com/bd/les-humanoides-associes/gulliveriana/-/12807.html