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20/03/2012

Chroniques de chez Spellbound

Merci Thomas !

 

Trois autres chroniques de prods D.U.K.E en provenance de mon webzine franco-belge préféré, j’ai nommé : « Spellbound Webzine ». Et pour ceux qui commenceraient à se poser des questions : non, le sieur Thomas à l’origine des chroniques en question n’est pas mon beau-frère ! Non, nous ne glissons pas des billets de 50 €uros dans nos CDs lorsque nous envoyons des pack promo’ [1]… ni ne co-finançons les frais d’hébergement du webzine ! Et re-non, nous n’envoyons pas ( non plus ) de caisses de vin jaune aux chroniqueurs « bien disposés à notre égard » ! Hé! hé!…

Il s’avère juste que le sieur Thomas ( de chez Spellbound ) à très bon goût en matière de musique ! Et sait reconnaître des releases de qualité lorsqu’il en a entre les mains ! Ha ha…

C’est tout… ( Non mais ! )…

 

Alors mordious : merci Thomas ! ( Je peux ça… c’est pas de la corruption !?!! Ha ha )

Et bonne(s) lecture(s) à vous autres, qui parcourez aujourd’hui ces lieux !

Kurgan. 

 

( [1] – Même si la pratique est plus que courante dans le petit monde du Métal ou la moindre chronique / interview dans un magazine dit « pro » se négocie en cash ou en pages de pub’ hors de prix, du genre : « tu nous prends une demi page de pub à 500 €uros, t’as droit à 4 (très bonnes) chroniques… et si tu ajoutes un titre (à 250 €uros) sur le sampler, t’as droit en plus à une demi page d’interview (censurée) d’un de tes groupes dans le mag ! » )…

( Faudra d’ailleurs que je rédige une petite note bien sentie là-dessus un de ces jours ! Histoire de bien faire comprendre à ces enfoirés à quel point je leur pisse à la raie et ô combien il peuvent aller se faire profondément sodomiser chez les Papous avec leurs mags daubés ! )

 

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PANZERFLOWER : Maximum War... Minimum Love...

 

Note : 8,5/10

Style : OVNI Metal 

Label : D.U.K.E 

Provenance : France

 

Tracklist :

1. Justice Chaos / Panzerflower

2. Maximum War… Minimum Love…

3. L.A. Requiem

4. Just Fucking Rock'n'Roll Spirit

5. Fashion Fuck

6. Dark Hate Procession

7. Chamber 666

8. Clean Pussy

9. Under the Sign of the White Line

10. Ultimate Orgasm

11. Cosa Nostra 66

 

Dans le monde du metal on ne peut pas dire, le catalogue des styles est quand même épais comme un dictionnaire et malgré les pseudo râleurs et les phobiques de l'étiquette, on est quand même content de les retrouver quand on veut faire son petit marché. Cela dit, on est jamais à l’abri de l'OVNI crossover sorti de nulle part qui vous colle une mandale si forte que les gencives partent avec, la recette qui fait fondre la ménagère que vous êtes quoi (oui, même toi petit chevelu). Imaginez plutôt, dans un grand saladier, on verse tout d'abord une bonne dose de Rock'n'Roll et de Heavy Me(t)al, on ajoute du piment Thrash qu'on allie à la puissance goutue d'un poivre Motörhead. Ensuite, dans un récipient à part, on pile délicatement un léger morceau de Punk et une pointe de Blues.

En fin de recette saupoudrez de Black metal, mixez le tout et servez brûlant !

Si je vous ai mis l'eau à la bouche avec ma recette, je vous promets le met le plus épicé de toute votre carrière de gourmet metallesque. Cet album est juste une grosse orgie de sonorités diverses et variées, mais surtout totalement inarrêtables. On passe d'une influence à une autre sans aucun problème et surtout sans aucun effet de resucée. Décrire cette musique telle qu'elle est, relève de l'impossible mais on va tenter le coup quand même.

Sans mauvais jeu de mots (vous verrez après pourquoi) tout le monde y trouve sa came. Panzerflorwer à réussi ce pari impossible de lier le meilleur de tout ces styles dans une seule et même musique. On passe du Thrash d'un Justice Chaos/Panzerflower au plus Punk Fashion Fuck (faisant largement penser à un The Exploited largement plus bandant et c'est un détracteur du genre qui en parle) en passant par le Rock'n'Roll Motörheadien totalement déjanté d'un L.A. Requiem le tout à 200 à l'heure, une putain de musique qui en a dans le slip.

En parlant de Motörhead, comment ne pas citer le No Class de l'album ! Ultimate Orgasm se pose comme le représentant le plus direct de l'influence de la tête de moteur. Comment vous dire, tout est juste excellent jusqu'au bout des riffs. Riffs d'ailleurs qui, si les styles proposés sur ce disque se sont vu décliner de façon incroyable ces dernières décennies, ne tombent jamais dans l'attendu, dans le surfait. La musique de Panzerflower est juste intégralement surprenante, on a pas le temps de s'ennuyer.

Après n'allez pas croire que ce Maximum WarMinimum Love ne prend pas de pause, on a mis du blues dans la gamelle rappelez vous ! Le combo sait également ralentir le rythme pour des dimensions démentes et une sacrée impression de défonce du plus bel effet. Bordel, ce Dark Hate Procession se pose juste comme un hymne décadent avec une saveur ultra Rock'n'Roll encore une fois… mais pas que.

J'ai personnellement l'impression de retrouver cette même décadence que dans certaines titres de cet illustre inconnu (private joke) qu'est GG Allin. Le tout est renforcé par l’apparition ultra surprise d'un ponte du metal français (le fan parle je l'assume) et de sa voix si particulière, l'homme derrière l'entité Mütiilation et aux commandes vocales d'Hell Militia, monsieur Meyhnach himself vient poser son sens de la décadence dans le sex, drugs and rock'n'drugs de Panzerflower. Décadence qu'on retrouvera également dans un excellent Cosa Nostra 66.

Sur l'ensemble de l'album, il y a donc des influences énormissimes et maîtrisées (comme dit tout au long de cet avis) dans la musique… mais pas que. L'ambiance générale de cet opus dégage comme une ombre planante, venu de Norvège, se déclinant sur absolument tout les titres. Punk ? Rock'n'Roll ? Mötorhead ? Vous l'aurez compris, je faisais bien sur référence à la bande à Fenriz et Nocturno Culto qui, à mon humble avis, a du jouer un rôle dans la création de ce disque.

Enfin bref, nous voilà à l'heure de passer à table, car à force d'en parler on veut y goûter. Panzerflower nous pond tout simplement une bombe intégrale et totalement venue de nulle part. Voir autant de styles copuler entre eux sans en faire une bouillie infâme et toxique pour tous les genres en question, c'est vraiment fort. Un coup de maître trop peu connu et qui, je pense, n'y aspire pas non plus. Limité à 465 exemplaires, il n'y a vraiment plus un instant à perdre.

Chronique par Thomas.

>>> http://www.spellboundwebzine.net/panzerflower.html

 

Toujours disponible !

Voir ici pour renseignements >>>

http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/archive/2011/11/15/panzerflower.html

 

 

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HASSERBEN/SEARING SKULL : De Vesontio Ad Argentoratum

 

Note : 8/10

Style : Black Metal 

Label : D.U.K.E./Atavism records 

Provenance : France

 

Tracklist :

Hasserben:
1.Intro
2.Errance
3.La Marche de l'Hérétique

4.Torpeur Mortuaire

5.The Vampiric Tyrant (Satanic Warmaster Cover)

Searing Skull:

6.Le soleil meurt chaque nuit

7.Dead upon the cold earth

8.Chose who still hope

9.Agony of the universe

 

Un nouveau split super franco françois dans nos lignes avec deux nouvelles hordes totalement inconnue au bataillon de votre serviteur : à ma gauche, Hasserben, groupe franc-comtois intégrant le batteur de Myrkvid et fort de deux démos sorties toute deux respectivement en 2006 et 2009 (autant dire que le combo se fait discret!) à ma droite c'est un one man band all…alsacien (je sais, c'est facile) qui nous fait don de sa musique. Searing Skull nous propose un Black Metal teinté de touche assez « occulte » mais également un certain goût pour le Doom peu dissimulé.

Voyons voir ce que cette obscure galette a dans le ventre !

On commence directement avec Hasserben qui ma foi est une assez bonne surprise. La musique du combo est vraiment très très sympathique. En fait si je devais résumer en quelques mots, j'ai l'impression d'entendre une saillie entre des inspirations très Horna ou Satanic Warmaster (référence à la reprise du terrible The Vampiric Tyrant, certainement une des meilleures cover que j'ai pu entendre), en tout cas très très finlandais, avec un très gros sens de la mélodie, j'ai presque envie de dire à la française, non sans rappeler la vague mélodique du moment type Sühnopfer. La grosse différence avec ce dernier néanmoins, c'est la diversité des mélodie proposée. On passe de quelque chose au final d'assez guerrier, d'assez accrocheur (Errance) à des titres beaucoup plus froids, beaucoup plus sombres, type La Marche de l'Hérétique, véritable rouleau compresseur avec son riffings de suréxcité et ses passages beaucoup plus « aérien », une belle tuerie. On peut également dégager une impression de douleur extrême, une sorte de dimension plaintive très intéressante le temps d'un morceau (Torpeur Morturaire) toujours bercé dans cette ambiance froide et mélancolique dont on parlait précédemment. Le riffing est véritablement incisif sur l'ensemble des trois morceaux (hors intro et cover) et ne laisse que peu de chance à l'auditeur, autant dire que c'est une véritable réussite. C'est froid, mélodique, tranchant comme une lame, assez peu original mais ça très honnêtement on s'en fout tellement le truc est bien réalisé. J'apprécie énormément le sens du break de la musique d'Hasserben, qui ne prends pas forcément a contre pied l'auditeur mais au contraire le conforte dans cette idée de froideur extrême et d'intransigeance, franchement on se régale. Le seul bémol que je trouve à cette partie du split en définitive, c'est le chant. Pas de mysoginie primaire (rangez vos fourches estampillées MLF), je m'explique : même si il vient du profond des entrailles de Spleen (la vocaliste du combo) et qu'il est très écorché comme on aime, il me laisse de marbre et à tendance à me gonfler un peu par moments, essentiellement dans ses envolées d'écorchures trop répétées à mon goût (Torpeur Mortuaire). Alors certes ça participe à l'ambiance, je n'en disconviens pas, mais d'un point de vue personnel, je trouve que ça fait fioriture. Sans ça, Spleen nous livre une performance tout à fait correcte. Autre petite chose, je pense que la musique du groupe prendrait une tout autre dimension avec quelques soli bien placés. Je prends pour exemple celui de La Marche de l'hérétique qui s'inscrit véritablement bien dans le Black Metal d'Hasserben sans rompre du tout l'ambiance créée. En tout cas, une excellente découverte, et c'est un groupe que nous allons suivre de très près !

Nous passons donc maintenant à l'alsacien de Searing Skull et la changement de prod directe. Si Hasserben possédait une production assez raw mais claire malgré tout, son compagnon du grand est à décidé de miser sur quelques choses de plus lourd et ça fait mouche aussi. Le tout se suit parfaitement bien malgré la différence notoire. La musique du combo alsacien est beaucoup plus ritualiste, beaucoup plus « occulte » aussi bien dans les parties plus ambiancées (Chose Who Still Hope) que dans le rentre dedans (Le soleil meurt chaque nuit et ses premières minutes qui m'ont étrangement fait penser à Afflictis Lentae). J'en vois déjà dire que le trip mystico-encapuchoné, c'est loin d'être leur délire. Rien à voir avec toute les fioritures de ce genre de groupes. Ici la musique rampe avec sa basse ultra lourde. Elle est une véritable vermine qui te choppe à la gorge dans ses passages les plus sombres et qui finit de t'achever sur une ligne mélodique venue de nulle part (Dead Upon The Cold Earth), un régal. Je crois que c'est une caractéristique vraiment propre à la musique de Searing Skull d'ailleurs, LA ligne mélodique qui t'assassine. Legolas Landvoettir semble passer docteur és j'te tue en 5 notes. Les riffs peuvent également être emprunts d'une certaine dose d'épique à mon sens, un côté assez belliqueux vraiment sympathique parce qu'assez discret et placé judicieusement. Searing Skull se révèle comme étant vraiment assassin sur ses parties les plus lentes, les plus doomisantes. Non pas que les passages plus énergiques soient mal réalisés, mais on les oublie assez vite. Cela dit, l'alliance des deux est véritablement un régal. Le tout dégage un vraie dimension noirâtre et sordide, un truc supra noir dont on ne peut sortir indemne. Le chant est lui aussi très sympathique, vraiment très hargneux, ça colle parfaitement avec tout le reste. En d'autres termes, j'ai adoré.

Et bien que dire si ce n'est qu'il vous faut ABSOLUMENT ce split ! Une belle réussite vraiment. Moi qui ne connaissais aucun des deux groupes avant de découvrir ce disque, je peux vous dire que je compte bien suivre la carrière de ces deux entités. Un nouveau must have dans la lignée du Black français, tout simplement un des meilleurs split que j'ai écouté en deux ans.  

Chronique par Thomas.

http://www.spellboundwebzine.net/hasserbensearing.html

 

Toujours disponible !

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http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/archive/2011/11/14/hasserben-searing-skull.html

 

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BY THE SWORD : Hellmetal Style

 

Note : 7,5/10

Style : Black/Thrash

Label : D.U.K.E. 

Provenance : France

 

Tracklist :

1. Beastialized Hellbastards

2. Soldiers Of Darkness

3. The Trooper (Iron Maiden cover)

4. Bloodkross 

 

Le tour de France de Spellbound ne s'arrête pas et cette fois une étape plein sud nous attend ! By The Sword nous vient donc de Tarbes et comme de bien entendu sous le soleil, on pue des dessous de bras. Pour coller à la thématique locale, le combo sudiste nous concocte un petit mélange bien détonnant de Death/Thrash pas dégueu pour un sous, sur lequel pointe une petite ombre Black de temps à autre et qui sent la bonne vielle sueur et les relents de bière. En somme, on se prépare à une bonne grosse averse de riffs acérés à la mode true metal.

Ce qu'on peut dire, c'est que By The Sword ne fait ni dans la fioriture, ni dans la dentelle, juste quatre titres dont une reprise sur laquelle nous reviendrons plus tard. La musique du combo est juste ultra précise. Pas de technicité ultra chiadée et surtout très chiante type Necrophagist et cie, ici la musique est précise dans sa science de coller l'auditeur au mur. Je ne sais pas comment By The Sword a composé son EP, mais tout y est en quantité suffisante. C'est rapide sans en faire des tonnes, on a largement le temps d'apprécier les structures. Comme dit un peu plus haut, on ne cherche pas à faire éjaculer le manche de la guitare avec des grigri inutiles. Non ici les riffs sont juste chirurgicaux et carrément accrocheurs, montés comme un mammouth.

Preuve en est un Beastialized Hellbastard qui débarque dès la fin de l'intro Star Wars de l'EP comme un hymne über nerveux et instable, implacable comme truc. Alors ouais, on va se retrouver, comme toujours j'ai envie de dire, devant l’éternel problème du metalleux jamais content et de son faux problème d'originalité. Rien à secouer, c'est vraiment pas la question. By The Sword réussit là où masse de groupes ratent leur coup. A l'instar d'un Ravencult, le groupe propose une musique peut être un peu déjà vue mais bordel tellement jouissive.

D'ailleurs pour les plus frileux du son un peu made in 80, la mélodie n'est pas en reste du tout. Mein gott, mais cette ligne mélodique en plein milieu de Soldiers of Darkness qui t'arrache la moelle épinière au passage, c'est juste imparable. Aucune chance pour l'auditeur de rester de marbre devant cette performance. Ligne mélodique qu'on retrouvera quelque peu aussi dans ce qui représente certainement le meilleur morceau du MLP à mon sens. Bloodkross est juste une quintessence de la musique de By The Sword. Rapidité contrôlée avec riff accrocheur et sorti de nulle part avec une bonne vieille saveur de sueur rance, une légère partie mélodique pas assez présente pour être chiante mais assez pour être brise nuque, des breaks complètement hallucinant, fin bref, ça se déguste sans modération. Ce titre d'ailleurs, se voit gratifié d'un ENORME feeling Immortal vraiment très appréciable.

Et enfin cette reprise de The Trooper de la Vierge de Fer totalement improbable et superbement réalisée. Mettez dessus la voix dantesque d'un Deinos mi-Glen Benton mi-Amduscias de Temple of Baal et on a une excellente reprises de Maiden, peut-être une des plus sympathique que j'ai pu entendre.
Voilà, vous savez tout de ce Hellmetal Style. By The Sword nous propose un Metal tout ce qu'il y a de plus accrocheur et carré. Sans fioriture, sans concession, juste metal jusqu'au bout des riffs. Un petit mot pour parler de l'objet en lui même qui est également bien sympathique. Une pochette franchement sympa comme on en fait plus qu'en Amérique du Sud maintenant (dans le genre bouc, démons et vierges qui ne le seront plus longtemps) et un 10' LP rouge flamboyant vraiment superbe. Un bel objet pour de l'excellent son, apparemment disponible en version MCD d'ici peu de temps, que dire si ce n'est qu'il vous faut en toute urgence ce MLP !

Chronique par Thomas.

>>> http://www.spellboundwebzine.net/by%20the%20sword.html

 

Toujours disponible !

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http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/archive/2011/10/26/by-the-sword-hellmetal-style.html

 

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