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26/06/2015

Patrick Macnee & Magali Noël

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Patrick Macnee, 6 février 1922 - 25 juin 2015

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Magali Noël, 27 juin 1931 - 23 juin 2015

Cliquez ici

18/06/2015

Donbass, Crimée, Syrie… réunion de réinformation.

Donbass, Crimée, Syrie… réinformation.

     

Dimanche 28 juin 2015,

Réunion conviviale de réinformation.

 

Midi, salle des fêtes de AUMONT (39800) JURA. 

( Sur la RN.5 entre Poligny et Mont-sous-Vaudrey )

 

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- Laurent, courageux journaliste, revient du DONBASS et nous apporte des informations fraîches et authentiques…

 

- Stella a rendu visite à sa famille en  CRIMÉE et nous livrera ses impressions…

 

- Christian était en Syrie en avril et complétera la réinformation.

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Midi, salle des fêtes de AUMONT (39800) JURA

 

Participation de 1O €uros pour  le repas campagnard.

 

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Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à cliquez sur « nous contacter » ( en haut de la colonne de droite ou ici ), pour poser vos questions ou confirmer votre venue… nous vous mettrons en contact avec l’organisation ou transmettrons à celle-ci votre réservation. 

Cordialement,

 

Mr. K

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Pourquoi l’Occident réclame-t-il le départ de Poutine ?

Pourquoi l’Occident

réclame-t-il le départ de Poutine ?


13 juin 2015


Dans le cadre d’une escalade dont la dimension verbale constitue vraisemblablement la partie émergée de l’iceberg, en Russie les observateurs du monde politique réagissent de plus en plus vivement aux pressions, de plus en plus intenses, exercées par l’Occident sur la vie politique intérieure de la Russie. Nikolaï Starikov est l’un de ces observateurs. Co-Président du « Parti de la Grande Patrie » (Партия  Великое Отечество), écrivain prolifique, il est membre permanent du Club d’Izborsk. Le texte ci-dessous a été publié sur son blog le 9 juin 2015.

 

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A la veille du sommet réunissant les pays occidentaux du G7, le Premier Ministre du Canada, Steven Harper s’est livré à une déclaration très curieuse. Ses paroles représentaient un signal direct à l’élite mondiale, et bien entendu, y compris à l’élite de Russie. Il s’agit pour nous d’un excellent prétexte pour nous souvenir de certains faits historiques et réfléchir à ce en quoi constitue un État souverain.


« La Russie ne pourra réintégrer le G8 tant que Vladimir Poutine se trouvera au pouvoir dans ce pays… Je ne pense pas que la Russie sous Vladimir Poutine puisse faire partie du G7, point. Le Canada s’est exprimé très, très fortement contre la possibilité de permettre à Poutine de s’asseoir à la table avec les sept. Pour que la Russie y revienne, il faut un consensus, mais il n’y en aura pas », a souligné le chef du Gouvernement canadien.

Le monde politique s’exprime surtout à travers les allusions et les demi-tons. Les paroles du Premier Ministre canadiens furent prononcées sur un ton dur ; il ne s’agit pas d’un simple « jugement de valeur », mais bien d’un signal direct. Et il suit de très près celui qui fut émis par la Reine d’Angleterre lors de son discours du trône du 27 mai 2015, au cours duquel elle s’exprima durement à l’égard de la Russie, déclarant que la Grande Bretagne continuerait à exercer des pressions sur la Russie.

Sous nos yeux, l’allusion se teinte d’un soupçon d’ultimatum. Un ultimatum interdisant « d’entretenir de bonnes relations avec la Russie de Poutine » est adressé à l’élite mondiale. Il a été renforcé à travers la flagellation publique de la FIFA et de son dirigeant, Joseph Blatter. Depuis longtemps, l’Occident envoie des allusions à l’élite de Russie, mais pour la première fois, le message transmis au moyen de celles-ci est parfaitement clair. Le personnage de Poutine ne fait pas du tout notre affaire à nous, l’Occident, et ce n’est pas près de s’arranger. Cela signifie que si vous voulez parvenir à la normalisation de nos relations et les porter au bon niveau qu’elles connurent, vous devez vous occuper de ce problème.


Cela revient en quelque sorte à nous inviter à un coup d’État, peu importe la forme qu’il adoptera. La forme est secondaire. Ce qui est essentiel, c’est que  la Russie mette à sa tête n’importe qui, mais pas le Président actuel.

Rien de neuf en cela. Déjà en 2011, place du Marais à Moscou, on pouvait entendre des slogans semblables dans la bouche des meneurs de tous ceux qui portaient un petit ruban blanc à la boutonnière : « Poutine doit partir ». Pourquoi demandaient-ils cela et que se passa-t-il en fin de compte ? On comprend mieux avec les événements d’Ukraine sous les yeux. La situation aurait été bien pire en Russie. Vladimir Vladimirovitch Poutine, on peut l’aimer, ou pas, mais un esprit sain ne pourra nier certains faits. L’exemple de l’Ukraine a montré la rapidité avec laquelle « un pays paisible vivant des contradictions et des difficultés » peut se transformer en un pays en guerre et expérimentant des problèmes gigantesques ; en fait, un pays en train de s’écrouler dans l’abîme.


La Russie connaît de nombreux problèmes ; ce n’est un secret pour personne. L’expérience d’un glissement rapide vers la guerre civile, nous l’avons vécue. En 1917-1918, mais aussi en 2014, en Ukraine. Car nous formons un seul peuple avec les citoyens d’Ukraine. Les gens qui vivent là sont les mêmes qu’en Russie. Et l’expérience effroyable du Donbass, c’est donc aussi l’expérience de notre peuple. Un seul peuple.

Ainsi, les attitudes envers le Président en poste peuvent varier largement (Les derniers sondages indiquent toutefois le maintien d’un soutien très élevé à Poutine ; approximativement 85%. Aucun autre politicien au monde ne peut se targuer de cela), mais on ne peut contester le rôle fondamental qu’il joue dans le processus de cohésion sociale, de la formation de notre unité, du lissage de nos contradictions. Aujourd’hui, Vladimir Poutine est pour la Russie un authentique dirigeant national. Voilà pourquoi il ne convient pas à l’Occident.


Prenons un exemple parmi tant d’autres. Poutine parvint à mettre un terme à la guerre en Tchétchénie de façon relativement rapide, avec l’aide des Tchétchènes eux-mêmes. Et aujourd’hui, en Tchétchénie, la personne du Président de Russie joue un rôle important pour les élites locales. L’Occident admettrait n’importe quelle méthode permettant d’écarter Poutine du pouvoir et normaliser les relations. Mais qui pourrait garantir la paix et la tranquillité dans le Caucase et dans les autres régions du pays si une action contraire à la Constitution était menée contre l’actuel Président de Russie ? Ceux qui lancent les slogans « Cessons de nourrir le Caucase » ou « Nous sommes maîtres chez nous ! » Veulent-ils dire que leur pouvoir devra être tenu pour légitime dans le Caucase et que le pays ne se divisera pas ?

Il faut se souvenir et comprendre qu’au cours de l’histoire, tous les coups d’État ont conduit à de scissions au sein de la société, à des guerres et à des carnages. Malgré tous les merveilleux objectifs imaginés par les auteurs de ces coups d’État. Et il ne peut y avoir d’exception à ce schéma, d’autant plus lorsque ce sont des puissances étrangères qui incitent au coup d’État.


Mais il n’y a rien de neuf dans ce que disent nos « partenaires géopolitiques ». A maintes reprises au cours de l’histoire, ils menèrent des politiques  débouchant sur le jeu du « bon et du mauvais flic ». Enlevez votre « mauvais flic » et remplacez-le par un bon et nous modifierons nos relations avec vous et tout sera formidable. Ce principe a servi à tromper le peuple de l’URSS pendant la perestroïka. Pendant la Grande Guerre Patriotique, on n’est pas parvenu à le tromper. A cette époque la propagande nazie claironnait à tout vent que la seule cause de la guerre entre l’Allemagne et l’URSS, c’était Staline et son régime. Il suffisait au peuple russe de se libérer du joug des bolcheviques et immédiatement la paix reviendrait, et la bonne Allemagne aiderait à mettre en place « l’ordre nouveau ». Mais cette fois, notre peuple avait l’occasion de voir ce « ordre » en action, et il ne s’y trompa point.


Les « contremaîtres de la perestroïka » comprirent la leçon. Ces pérestroïkistes et autre démocrates de l’époque, que nous racontèrent-ils ? Que tout le mal venait du Parti Communiste d’Union Soviétique et des particrates. Tous les problèmes du pays venaient de la seule idée communiste. Il suffisait de se débarrasser de cette idée, des personnes et héros qui s’en réclamaient, et le monde entier allait nous tomber dans les bras. L’âge d’or de l’humanité allait arriver, puisque tous les problèmes du monde provenaient des communistes russes. 
Nous renonçâmes donc au communisme, et par la même occasion, nous trahîmes nos alliés (l’Afghanistan, Cuba, la République Démocratique d’Allemagne, etc.), mais en contrepartie, nous ne reçûmes rien de ce que nous avait promis l’Occident. Nous n’étions pas devenus leurs égaux. Nous n’étions pas devenus leurs amis. Non parce que nous ne le voulions pas, mais parce qu’ils n’envisageaient absolument pas que cela puisse être. Les démocrates et les libéraux saccagèrent notre armée, détruisirent une partie significative de notre flotte, démantelèrent l’URSS. Et la guerre civile apparut (et elle se poursuit) dans d’anciennes parties de l’Union.

La paix, nous ne l’avons pas reçue. De l’extérieur, on s’efforce en permanence de limiter notre liberté. Dans le monde, le parfum de l’égalité a disparu. Personne n’imagine tenir compte de nos intérêts dans le cadre de la résolution des problèmes mondiaux. Tous crachent sur notre histoire, nos sentiments et nos idéaux. Voilà le résultat du schéma : « transformez-vous en éliminant ce qui ne nous convient pas et ensuite tout se passera bien ». Il s’agit d’une tromperie cynique et hypocrite.


Ce genre de démarche en matière de politique internationale nous en dit long sur nos « partenaires ». Ils ne nous considèrent pas comme leurs égaux parce que nous ne respectons pas le modèle imposé. Pourrions-nous imaginer un seul instant une situation dans laquelle la Russie déclarerait qu’elle ne lèvera pas l’embargo sur les produits alimentaires venant d’Allemagne tant que celle-ci serait dirigée par « Merkel ». Ou que la Russie serait prête à améliorer ses relations avec Londres si l’Angleterre remplace la Reine par un souverain différent?


Le respect de la souveraineté des autres pays constitue le fondement des relations internationales. Mais nos «partenaires» sont complètement dépourvus d’un tel respect. Ils considèrent que les autres leurs sont inférieurs et ils dictent aux autres peuples le choix de la personne qui doit diriger leur pays, et décident qui ne peut prendre les commandes. Tous simplement pour que la situation satisfasse l’Occident. La Russie respecte la souveraineté des pays et des peuples et est un exemple d’attachement scrupuleux au droit international. Mais dans le monde actuel, la réciprocité et la compréhension de la part de l’Occident, nous ne les trouvons pas. Comme ce fut d’ailleurs le cas tout au long de l’histoire. En même temps, cette irrépressible envie qu’a l’Occident d’écarter quelqu’un du pouvoir constitue un indicateur de la nature de la politique dans ces pays. L’Occident a toujours aimé les marionnettes et les mauviettes et a toujours détesté les forts et les chefs patriotes. Dans notre pays, l’idole de l’Occident, c’est Gorbatchev. Et quasi jamais on n’entendit de commentaires désobligeants envers Eltsine. Comme on dit, cela se passe de tout commentaire.


Pour ce qui est de la souveraineté, il n’est pas un seul État au monde dont la souveraineté put être établie sans verser ne fut-ce qu’une goutte de sang. Dans la plupart d’entre eux, beaucoup de sang fut répandu pour la cause. Chez nous, tant d’ancêtres ont donné leur vie pour la souveraineté de la Russie, qu’il est inimaginable d’envisager qu’elle puisse être inutile ou anodine. La moindre tentative de porter atteinte à notre souveraineté doit faire l’objet d’une réaction dure. Il ne peut y avoir de compromis à cet égard.

Lorsque quelqu’un tente, de l’extérieur, d’envoyer des signaux à la partie vendue et couarde de l’élite de Russie, à propos de la nécessité d’un coup d’État et d’éloigner Poutine du pouvoir, alors, ce peuple de Russie, sa société civile, doit en réponse envoyer à ces conspirateurs potentiels un signal beaucoup plus puissant.

Qu’est-ce que vous croyez…

Et en ce qui concerne « l’isolement international », tout le monde a compris. On ne peut isoler la Russie. L’Occident représente seulement une partie du monde, en outre, une petite partie. De puissants centres, en plein développement, tels que la Chine, l’Inde et l’Amérique du Sud n’ont aucunement mis la Russie en quarantaine. Notre histoire est riche d’enseignements. On a tenté maintes fois de nous mettre en quarantaine, de nous exclure. On nous a imposé de sanctions, des interdits, et exercé sur nous toutes les pressions par tous les moyens imaginables. Mais nous avons survécu et notre pays demeure le plus grand pays du monde.

Pendant les années ’30, alors que le monde sentait arriver l’orage, notre pays ne pouvait compter que sur un seul allié, la Mongolie. En 1939, on exclut l’URSS de la Ligue des Nations. Et on le fit en violation des propres règles de cette organisation (7 membres sur 15 se prononcèrent en faveur de l’exclusion). Voilà ce que fut notre « isolement international » à cette époque. Quel en fut le résultat ? En 1945, l’URSS devint, aux côtés des États-Unis, l’un des pays fondateurs de l’ONU, la nouvelle organisation internationale. On avait tenté de nous humilier, de nous priver de notre souveraineté, de nous faire la leçon et ensuite de nous annihiler. Le résultat, c’est que nous avons préservé notre souveraineté et élargi le champ de notre influence. La Ligue des Nations disparut tranquillement le 20 avril 1946, bien qu’elle avait cessé bien plus tôt de signifier quoi que ce soit.

Voilà ce qu’enseigne notre histoire. Elle nous enseigne qu’entre les deux formes d’ordre mondial représentées par la Ligue des Nations et l’ONU, se déroula la plus effroyable guerre de l’histoire de l’humanité.

Nous l’avons gagnée.

Mais nous ne voulons pas qu’elle se répète.

 

Nikolaï Starikov

 

Source

 

Article en français originellement paru sur :

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/pourquoi-loccident-reclame-t-il-le-depart-de-poutine/

Et découvert via : www.ambassade-de-russie.fr

 

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Nikolaï Starikov 

17/06/2015

Adieu, Jerry Collins !

Adieu, Jerry Collins !

 

Extraits d’un article paru ce matin sur le site de l’Équipe.

Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez sur :

http://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Adieu-jerry-collins/567278

 

Jerry Collins, All Blacks, Sport, Rugby, In memoriam

Jerry Collins sous le maillot des All Blacks en 2007 - Icon Sport

 

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Un dernier hommage a été rendu ce mercredi matin à Jerry Collins en présence de nombreux All Blacks, présents et passés. Le courage de l'ancien flanker, sur le terrain et en dehors, a été mis à l'honneur.

 

Il y a souvent des rires aux enterrements. Comme autant de petites bouées de sauvetage dans un océan de tristesse. Il faut croire que les quelque 3000 personnes qui ont assisté mercredi aux funérailles de Jerry Collins, dans sa ville de Porirua, à une vingtaine de kilomètres au nord de Wellington, étaient tristes. Très tristes. Car elles ont ri. Beaucoup ri.

"C’était une superbe cérémonie, à l’image de Jerry, c’est à dire pleine de spontanéité", a déclaré à la sortie la légende Michael Jones (champion du monde 1987, ndlr), dans les traces duquel Collins – troisième-ligne aile comme lui, d’origine samoane comme lui –, avait placé sa trajectoire fulgurante de All Black.

Celle-ci s’est brisée à trente-quatre ans le 5 juin, près de Béziers, dans un accident de la route qui a aussi coûté la vie à Alana (35 ans), la femme canadienne de Jerry Collins, tandis que leur petite fille Ayla, pas encore trois mois, continue de lutter pour la vie dans un hôpital de Montpellier.

"Jerry, tu avais sur le terrain un temps de réaction incroyable. En une fraction de seconde, tu giclais de la mêlée pour aller plaquer, s’est souvenu en larmes Chris Masoe, qui a participé au rapatriement du corps de son meilleur ami depuis la France. Je sais que tu as eu le même réflexe (avant l’accident). Tu as pris ton bébé dans les bras, tu l’as protégé de tout ton corps et lui a donné une chance de pouvoir se battre pour survivre. Voilà le genre d’homme et de joueur que tu étais, mon frère."

 

C'était Jerry «Impact» Collins

 

Devant le who’s who du rugby néo-zélandais au complet ou presque – Jonah Lomu, Richie McCaw, Dan Carter, Steve Hansen, Mils Muliaina... – le même mot est revenu à la bouche de tous les proches, amis, coéquipiers du flanker samoan appelés à témoigner : «Impact». Son impact sur le terrain évidemment, comme lorsqu’à l’âge de 15 ans, il lui fut demandé de quitter le terrain car on craignait pour la santé de ses adversaires.

Son impact dans la vie des gens qui l’entouraient dont il réchauffait le cœur de son grand sourire. (…) Cédant souvent à l’appel de la bouteille pour oublier l’héritage d’une enfance difficile, Collins, dit «JC» s’était entouré d’amis précieux pour mieux se protéger de ses démons. Dont Chris Masoe, ému aux larmes au moment de porter le cercueil de son «uso», son «frère», vers sa dernière demeure en compagnie, notamment, d’Umaga et Ma’a Nonu.

 

L'émouvant hommage du père d'Alana

 

Mais puisqu’il était question de rire, aussi, chacun y est allé de sa petite anecdote, impliquant souvent cigarette ("Tu ne le diras à personne", semblant être la phrase la plus prononcée par Collins dans sa vie) et soirée un peu trop alcoolisée.

 

Umaga : "J’ai souvent été celui qu’on appelait pour calmer ou raisonner Jerry. Même les coaches parfois venaient taper à ma porte : - Tana, fais quelque chose pour que Jerry enfile au moins un tee-shirt. - Tu n’as qu’à lui dire, c’est toi le coach. - Non, Tana, j’ai trop peur de lui." (…)

 

L’une de ses trois sœurs Brenda : "Nous avons reçu une éducation, disons, stricte. Papa avait une moto. Dès qu’il s’en allait, Jerry piquait la moto, faisait un tour et la remettait, au millimètre près, à la même place. Mais quand il se trompait d’un millimètre…" Sous-entendu, la punition était sévère.

 

Franck, justement, ce père souvent violent : "Pourquoi est-ce qu’on ne parle que de Jerry? Il est parti! On peut parler un peu de moi si vous voulez."

 

Mais, c’est peut-être du père d’Alana, la femme de l’ancien flanker qui achevait sa carrière à Narbonne, qu’est venu l’un des hommages les plus touchants : "Avant de nous présenter Jerry, Alana nous avait dit qu’il jouait au rugby. Mais vous savez le rugby au Canada... Et elle nous avait demandé de ne pas lui poser trop de questions à ce propos pour ne pas le mettre mal à l’aise car, avait-elle précisé, il est très humble. Lorsqu’ils sont repartis, deux jours plus tard, j’ai dit à ma femme : Je vais quand même vérifier sur internet qui est ce Jerry Collins. Et là, wouahou ! C’était comme si on avait eu (la star de hockey) Wayne Gretzky à dîner à la maison !"


Mercredi, la Te Rauparaha Arena de Porirua, joli gymnase niché entre les deux collines verdoyantes qui ont vu grandir Jerry Collins, portait toutes les couleurs du kaléidoscope de sa vie : le bleu de Norths, le club de rugby où il a débuté à l’âge de six ans, le rouge de l’uniforme de son école, le jaune des Hurricanes, où il s’est révélé au plus haut niveau. Et puis ça et là, en souvenir de sa coiffure peroxydée, des petites taches dorées bien visibles sur les doux visages charbonneux de certains Maoris. Enfin, du noir, beaucoup de noir sur les robes, les costumes...

On dit des All Blacks que leur maillot porte le deuil de leurs adversaires. Mercredi, ils faisaient tous le deuil d’un des leurs.

 

Le All Black numéro 1002 : Jerry Collins.

 

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Clément Dossin, à Porirua, le 17 juin 2015.

 

http://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Adieu-jerry-collins/567278

Jerry Collins, All Blacks, Sport, Rugby, In memoriam

16/06/2015

Lilian FASCHINGER : Magdalena, pécheresse

Lilian FASCHINGER « Magdalena, pécheresse »

 

Que faire lorsqu'on en a gros sur la conscience et que l'on a déjà tué sept hommes ? Kidnapper un prêtre en plein office de Pentecôte et le forcer à écouter sa confession ? C'est la solution choisie par Magdalena, jeune pécheresse à l'érotisme explosif, alternant une combinaison de cuir noir et une robe immaculée de carmélite déchaussée.

Maintenant, Magdalena tient son prêtre, un vrai, bâillonné par son body de soie noire. Elle s'épanche : besoin atrocement contrarié depuis l'enfance par sa famille, ses professeurs, ses psys. Aucun n'a voulu vraiment l'écouter, et si elle n'est pas devenue folle, elle s'est changée en meurtrière éprise de sexe et de pâtisserie autrichienne.

Emaillant sa confession de délicates provocations sexuelles, la jeune pécheresse épuise l'homme de Dieu avec les détails ahurissants des meurtres de ses sept derniers amants.

 

Lilian Faschinger, née en 1953 à Graz (Aut.), signe avec "Magdalena pécheresse" son troisième roman. C'est son premier livre traduit en français. Elle est également l'auteur de nouvelles et de poèmes très remarqués. En 1985, elle a obtenu le prestigieux prix littéraire de Klagenfurth.

 

Calmann-Lévy, 1997.

15 x 23 cms – 342 pages – 530 grammes

Traduit de l'allemand par Nicole Bary.

 

Etat = plats bien brillants, tranche non cassée, intérieur parfait, ensemble toujours très compact, je ne suis pas sûr que ce livre ait déjà été lu !?! (Ou alors une fois, et par quelqu’un de très très soigneux !) Très bel exemplaire, en excellent état !

 

>>> 4 €uros. / disponible. 

 

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12/06/2015

Sir Christopher Frank Carandini Lee ( 27 mai 1922 - 7 juin 2015 )

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Christopher Lee 

( 27 mai 1922 - 7 juin 2015

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