27/11/2015
Russian job...
17:02 Publié dans Cartouches, Détente, Historica, Humeur du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa, russie, us job, russian job, daesh, daech, état islamique, lutte contre le terrorisme
12/11/2015
Des membres de Daesh ont transité de Syrie en Ukraine.
Des membres de Daesh
ont transité de Syrie en Ukraine.
RÉSEAU VOLTAIRE | 1er Novembre 2015.
Comme annoncé le 1er août 2015, la Brigade internationale islamique a été constituée par la Turquie et l’Ukraine pour déstabiliser la Russie en Crimée [1]. Durant les trois derniers mois, une base a été installée par l’Ukraine à Kherson, face à la Crimée. La Turquie y a organisé le transfert de plusieurs centaines de combattants de Daesh de Syrie en Ukraine.
Cependant, contrairement à ce que nous avancions en août, les jihadistes n’ont pas été acheminés en Crimée, mais au Donbass. Les bataillons Cheikh Manour et Djokhar Doudaïev, dont le New York Times avait révélé l’existence en juillet et qui avaient été presque immédiatement dissous ont été reformés [2].
Des membres des services secrets géorgiens, qui avaient joué un rôle central lors du développement de Daesh durant le second semestre 2014 et avaient installé un camp de formation de jihadistes en Géorgie, ont été déployés en Ukraine. Ce sont eux qui assurent la liaison entre les deux champs de bataille d’Ukraine et du Proche-Orient.
Par ailleurs, le procureur général de Russie a ouvert une instruction, le 6 octobre 2015, à la suite d’un enregistrement d’une conversation entre :
- le gouverneur d’Odessa (et ancien président de Géorgie en fuite) Mikheil Saakachvili,
- son ancien ministre de la Défense en Géorgie (également en fuite malgré la protection de la France), David Kezerachvili (qui loua en 2008 deux aéroports militaires à Israël pour attaquer l’Iran)
- le député ukrainien Anton Gerashchenko,
- et Ramzan Machelikashvili (cousin de Ruslan Machelikashvili, spécialiste géorgien de la lutte anti-aérienne, incorporé au sein de Daesh),
Selon ce document, les jihadistes auraient reçu instruction du sénateur John McCain d’organiser avec la CIA, depuis l’Ukraine, la destruction d’un avion US en Syrie et d’attribuer l’opération aux forces russes pour créer un conflit entre les deux pays [3].
L’opération a bien sûr été annulée après l’ouverture de l’enquête.
http://www.voltairenet.org/article189139.html
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[1] « L’Ukraine et la Turquie créent une Brigade internationale islamique contre la Russie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 août 2015.
[2] « Des bataillons islamistes contre Donetsk et Lougansk », Réseau Voltaire, 8 juillet 2015.
[3] « Top Ukraine official backs idea ’to help ISIS take revenge on Russian soldiers in Syria’ », Russia Today, October 7, 2015. Décryptage de l’enregistrement : « Саакашвили и Маккейн хотят столкнут США и РФ в Сирии ! Грузинские зенитчики уже в Латакии, ПЗРК Аваков доставил из Украины », Wikileaks Center, 21 octobre 2015.
Mikheil Saakachvili et John McCain
à l’époque de leurs activités subversives en Géorgie.
10:37 Publié dans Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, syrie, turquie, ukraine, mikheil saakachvili, john mccain, cia, usa, donbass, terroristes, jihadistes, daesh, cheikh manour, djokhar doudaïev, salopards, ignobles parmi les ignobles, monde en perdition
23/10/2015
L'armée russe affirme sa supériorité..., par Thierry Meyssan.
L’armée russe affirme sa supériorité
en guerre conventionnelle.
Par Thierry Meyssan
L’intervention militaire de Moscou en Syrie n’a pas simplement retourné le sort des armes et semé la panique parmi les jihadistes. Elle a montré au reste du monde, en situation de guerre réelle, les capacités actuelles de l’armée russe. À la surprise générale, celle-ci dispose d’un système de brouillage capable de rendre l’Alliance atlantique sourde et aveugle. Malgré un budget bien supérieur, les États-Unis viennent de perdre leur domination militaire.
Réseau Voltaire / Damas (Syrie) / 19 octobre 2015.
http://www.voltairenet.org/article189038.html
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L’intervention militaire russe en Syrie, qui devait être un pari risqué de Moscou face aux jihadistes, s’est transformée en une manifestation de puissance qui bouleverse l’équilibre stratégique mondial [1] Conçue au départ pour isoler les groupes armés des États qui les soutiennent en violation des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, puis les détruire, l’opération a conduit à aveugler l’ensemble des acteurs occidentaux et leurs alliés.
Stupéfait, le Pentagone est divisé entre ceux qui tentent de minimiser les faits et de trouver une faille dans le dispositif russe et ceux qui, au contraire, considèrent que les États-Unis ont perdu leur supériorité en matière de guerre conventionnelle et qu’il leur faudra de longues années pour la récupérer [2].
On se souvient qu’en 2008, lors de la guerre d’Ossétie du Sud, les Forces russes étaient certes parvenues à repousser l’attaque géorgienne, mais avaient surtout montré au monde l’état déplorable de leur matériel. Il y a dix jours encore, l’ancien secrétaire à la Défense Robert Gates et l’ancienne conseillère nationale de sécurité Condoleezza Rice parlaient de l’armée russe comme d’une force de « second rang » [3].
Comment donc, la Fédération russe est-elle parvenue à reconstruire son industrie de Défense, à concevoir et à produire des armes de très haute technologie sans que le Pentagone ne mesure l’ampleur du phénomène et qu’il se laisse distancer ? Les Russes ont-ils utilisé toutes leurs nouvelles armes en Syrie ou disposent-ils d’autres merveilles en réserve ? [4]
Le désarroi est si grand à Washington que la Maison-Blanche vient d’annuler la visite officielle du Premier ministre Dmitry Medvedev et d’une délégation de l’état-major russe. La décision a été prise après une visite identique d’une délégation militaire russe en Turquie. Inutile de discuter des opérations en Syrie, car le Pentagone ne sait plus ce qui s’y passe. Furieux, les « faucons libéraux » et les néo-conservateurs exigent la relance du budget militaire et ont obtenu l’arrêt du retrait des troupes d’Afghanistan.
De manière on ne peut plus étrange, les commentateurs atlantistes qui assistent au dépassement de la puissance militaire US dénoncent le danger de l’impérialisme russe [5]. Pourtant la Russie ne fait ici que sauver le Peuple syrien et propose aux autres États de travailler en coopération avec elle, tandis que les États-Unis lorsqu’ils détenaient la prééminence militaire ont imposé leur système économique et détruit de nombreux États.
Force est de constater que les déclarations incertaines de Washington durant le déploiement russe, avant l’offensive, ne devaient pas être interprétées comme une lente adaptation politique de la rhétorique officielle, mais pour ce qu’elles exprimaient : le Pentagone ignorait le terrain. Il était devenu sourd et aveugle.
Un système de brouillage généralisé.
On sait, depuis l’incident de l’USS Donald Cook en mer Noire, le 12 avril 2014, que l’armée de l’Air russe dispose d’une arme lui permettant de brouiller tous les radars, circuits de contrôle, systèmes de transmission d’information, etc. [6]. Dès le début de son déploiement militaire, la Russie a installé un centre de brouillage à Hmeymim, au nord de Lattaquié. Subitement, l’incident de l’USS Donald Cook s’est reproduit, mais cette fois dans un rayon de 300 kilomètres ; incluant la base Otan d’Incirlik (Turquie). Et il persiste toujours. L’événement s’étant produit durant une tempête de sable d’une densité historique, le Pentagone a d’abord cru que ses appareils de mesure avaient été déréglés avant de constater qu’ils sont brouillés. Tous brouillés.
Or, la guerre conventionnelle moderne repose sur le C4i ; un acronyme correspondant aux termes anglais de command (maîtrise), control (contrôle), communications, computer (informatique) et intelligence (renseignement). Les satellites, les avions et les drones, les navires et les sous-marins, les blindés et désormais même les combattants, sont reliés les uns aux autres par des communications permanentes qui permettent aux états-major de commander les batailles. C’est tout cet ensemble, le système nerveux de l’Otan, qui est actuellement brouillé en Syrie et dans une partie de la Turquie.
Selon l’expert roumain Valentin Vasilescu, la Russie aurait installé plusieurs Krasukha-4, aurait équipé ses avions de conteneurs de brouillage SAP-518/ SPS-171 (comme l’avion qui survola l’USS Donald Cook) et ses hélicoptères de Richag-AV. En outre, elle utiliserait le navire espion Priazovye (de classe Project 864, Vishnya dans la nomenclature Otan), en Méditerranée [7].
Il semble que la Russie ait pris l’engagement de ne pas perturber les communications d’Israël —chasse gardée US — de sorte qu’elle s’interdit de déployer son système de brouillage au Sud de la Syrie.
Les aéronefs russes se sont fait un plaisir de violer un grand nombre de fois l’espace aérien turc. Non pas pour mesurer le temps de réaction de son armée de l’Air, mais pour vérifier l’efficacité du brouillage dans la zone concernée et pour surveiller les installations mises à dispositions des jihadistes en Turquie.
Si l’Otan a toujours la possibilité de photographier depuis des satellites la construction des bases militaires russes en Syrie, elle ne peut plus ni écouter les communications radio,
ni visualiser les déplacements des hommes et des matériels.
En outre, l’Otan ne peut plus contrôler à distance ses propres appareils,
ni communiquer avec ses hommes lorsqu’ils entrent dans la bulle de protection russe.
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Des missiles de croisière ultra-performants
Enfin, la Russie a utilisé plusieurs armes nouvelles, comme 26 missiles furtifs de croisière 3M-14T Kaliber-NK, équivalents des RGM/UGM-109E Tomahawk [8]. Tirés par la Flotte de la mer Caspienne — ce qui n’avait aucune nécessité militaire — ils ont atteint et détruit 11 cibles situées à 1.500 kilomètres de distance, dans la zone non-brouillée — afin que l’Otan puisse apprécier la performance. Ces missiles ont survolé l’Iran et l’Irak, à une altitude variable de 50 à 100 mètres selon le terrain, passant à quatre kilomètres d’un drone états-unien. Aucun ne s’est perdu, à la différence des états-uniens dont les erreurs se situent entre 5 et 10 % selon les modèles [9]. Au passage, ces tirs montrent l’inutilité des dépenses pharaoniques du « bouclier » anti-missiles construit par le Pentagone autour de la Russie — même s’il était officiellement dirigé contre des lanceurs iraniens.
Sachant que ces missiles peuvent être tirés depuis des sous-marins situés n’importe où dans les océans et qu’ils peuvent transporter des têtes nucléaires, les Russes ont rattrapé leur retard en matière de lanceurs.
En définitive, la Fédération de Russie serait détruite par les États-Unis — et vice-versa — en cas de confrontation nucléaire, mais elle serait gagnante en cas de guerre conventionnelle.
Seuls les Russes et les Syriens sont en capacité d’évaluer la situation sur le terrain. Tous les commentaires militaires provenant d’autres sources, y compris des jihadistes, sont sans fondement car seuls la Russie et la Syrie ont une vision du terrain. Or, Moscou et Damas entendent profiter au maximum de leur avantage et maintiennent donc le secret sur leurs opérations.
Des quelques communiqués officiels et des confidences des officiers, on peut conclure qu’au moins 5.000 jihadistes ont été tués, dont de nombreux chefs d’Ahrar el-Sham, d’al-Qaïda et de l’Émirat islamique. Au moins 10.000 mercenaires ont fui vers la Turquie, l’Irak et la Jordanie. L’Armée arabe syrienne et le Hezbollah reconquièrent le terrain sans attendre les renforts iraniens annoncés.
La campagne de bombardements devrait se terminer à la Noël orthodoxe. La question qui se posera alors sera de savoir si la Russie est autorisée ou non à terminer son travail en poursuivant les jihadistes qui se réfugient en Turquie, en Irak et en Jordanie. Faute de quoi, la Syrie serait sauvée, mais le problème ne serait pas résolu pour autant. Les Frères musulmans ne manqueraient pas de chercher une revanche et les États-Unis de les utiliser à nouveau contre d’autres cibles.
Thierry Meyssan
Video : missiles russes traversant territoire iranien vers leurs objectifs en Syrie.
Vitesse et basse altitude entre les montagnes, très étonnant !
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[1] « Russian Military Uses Syria as Proving Ground, and West Takes Notice »,
Steven Lee Myers & Eric Schmitt, The New York Times, October 14, 2015.
[2] « Top NATO general : Russians starting to build air defense bubble over Syria »,
Thomas Gibbons-Neff, The Washington Post, September 29, 2015.
[3] « How America can counter Putin’s moves in Syria », by Condoleezza Rice,
Robert M. Gates, Washington Post (United States),Voltaire Network, 8 October 2015.
[4] La seule étude disponible est bien en dessous de la réalité :
Russia’s quiet military revolution and what it means for Europe,
Gustav Gressel, European Council on Foreign Relations, October 2015.
[5] « Russisches Syrien-Abenteuer : Das Ende der alten Weltordnung »,
Matthias Schepp, Der Spiegel, 10. Oktober 2015.
[6] « Qu’est-ce qui a tant effrayé l’USS Donald Cook en Mer Noire ? »,
Réseau Voltaire, 14 septembre 2014.
[7] « Cu ce arme ultrasecrete a cîstigat Putin suprematia în razboiul radioelectronic din Siria ? », Valentin Vasilescu, Ziarul de gardã, 12 octobre 2015.
Version française : « L’arme ultrasecrète qui permet à Poutine d’assoir sa suprématie dans la guerre radio électronique en Syrie ? », Traduction Avic, Réseau international.
[8] « KALIBRating the foe : strategic implications of the Russian cruise missiles’ launch »,
by Vladimir Kozin, Oriental Review (Russia), Voltaire Network, 14 October 2015.
[9] Après avoir annoncé le contraire, les États-unis ont dû admettre les faits :
« First on CNN : U.S. officials say Russian missiles heading for Syria landed in Iran »,
Barbara Starr & Jeremy Diamond, CNN, October 8, 2015.
« Moscow rejects CNN’s report on Russian missile landing in Iran »,
IRNA, October 8, 2015.
« Daily Press Briefing », John Kirby, US State Department, October 8, 2015.
« Пентагон не комментирует сообщения о якобы упавших в Иране ракетах РФ »,
RIA-Novosti, October 8, 2015.
11:32 Publié dans Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : otan, usa, russie, syrie, etat islamique, daesh, lutte contre le terrorisme, brouillage, c4i, missiles furtifs, supériorité technologique, thierry meyssan, réseau voltaire
11/10/2015
LE GRAND RENVERSEMENT / La Russie au secours de l'Occident !
LE GRAND RENVERSEMENT :
La Russie au secours de l'Occident !
Un article signé Michel Lhomme, de Métamag ( cliquez ici ).
Note de K : Un article qui date déjà du 02 octobre… mais qui me semble à la fois clair et intéressant, pour qui ne suit pas forcément de très près les évênements se déroulant actuellement en Syrie.
Ce fut la première à le faire et elle a ses raisons. C'est la chaîne télévisée israélienne qui avait annoncé la semaine dernière que la Russie venait de déclarer la guerre officiellement à l’État islamique, confirmant ce que nous savions déjà depuis fin août, à savoir que l'opération militaire en Syrie serait déclenchée fin septembre. Des navires de guerre, des avions de chasse et des hélicoptères de combat sont arrivés depuis en Syrie et le but est donc avec le gouvernement officiel de Damas de neutraliser définitivement et mettre hors d’état de nuire l’Etat islamique (EI) et les rebelles salafistes sur le territoire Syrien. En déclarant la guerre officiellement du point de vue juridique - car il y a toute une tradition du droit de la guerre qui touchera d'ailleurs le statut des « réfugiés européens » - Poutine a le mérite d’être clair, ce que jamais la coalition « internationale » occidentale à laquelle appartient la France depuis l'Irak n'a été puisque dans la stratégie du chaos des néoconservateurs, la guerre se veut perpétuelle et civile. N'oublions pas que l'aviation des Etats-Unis et de la France bombardent les positions de l'EI en Syrie depuis près d'un an sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU, ni du gouvernement syrien.
En ce moment, Vladimir Poutine se retrouve le seul finalement à avoir le courage d’aller se battre contre ceux qui détruisent Palmyre et qui décapitent les chrétiens, le seul à défendre en définitive les sacro-saints principes occidentaux. Pourquoi le fait-il ? C'est que comme il l'a avoué dans son discours de l'ONU, Poutine sait très bien qui a armé Daesh, de quoi ISIS est le nom et qui les entraînent. Ce sont nos démocraties.
Les opérations des drones de reconnaissance russes avaient débuté la semaine dernière et ces drones avaient pour mission de localiser les positions des terroristes de Daesh, sur le sol syrien. Laurent Fabius prétend que les avions russes se trompent de cibles ou opèrent à l'aveugle. C'est le début de la guerre de l'information en cours qui déjà amène la France à accuser faussement la Russie de toucher des civils.
Dans toute cette affaire, Israël fulmine et en particulier, elle ne décolère pas contre les Etats-Unis. Tel-Aviv ne peut plus compter que sur un pays, la France pour défendre mordicus ses intérêts et encore, on susurre ici et là que la position de Fabius ne sera pas tenable longtemps. En tout cas, il y a bien une nouvelle coalition au Proche-Orient qui contrecarre tous les plans du grand Israël, c'est une coalition à cinq, la bande des cinq, se plaint-on à Jérusalem : la Syrie, l'Irak, l'Iran, le Hezbollah Libanais et la grande Russie de Poutine. On aura relevé au passage que suite à son entrevue à Moscou avec le Président russe, la presse occidentale était passée du titre « Poutine et Netanyahou n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la Syrie », au titre « Israël et la Russie d'accord pour éviter toute confrontation militaire en Syrie ».
Question subsidiaire : que peut maintenant faire Israël dans le ciel syrien sans risquer une confrontation avec l’armée Russe ? Rien, elle ne peut rien faire même si l'on ne peut écarter dans les semaines qui viennent une intervention secrète du Mossad, une opération false flag d'envergure aux États-Unis ou en Europe pour obliger Obama à être plus ferme face à la Russie. Pour l'instant, effectivement, il n'est pas exclu que la Syrie et le Hezbollah n'ouvrent avec le soutien de l'Iran un deuxième front sur le plateau du Golan, un plateau occupé par l'état hébreu depuis la guerre des six jours de 1967. Ce serait vraiment le moment opportun. Dans sa dernière visite à Moscou, Netanyahou a en fait voulu s'assurer que ce deuxième front ne serait pas ouvert mais Poutine ne lui a pas répondu. La coalition des 4 + 1, soi la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Hezbollah Libanais et la Russie contre Daesh a déjà été formée.
Israël se retrouve ainsi victime de ses propres excès. Qui oserait écrire aujourd'hui que la lutte contre Daesh est criminelle ? Difficile en effet de condamner les bombardements de la Russie, à moins de vouloir préférer les conciliabules interminables avec les égorgeurs et les décapiteurs. Le quotidien libanais, Al-Akhbar, a fait état avec enthousiasme de la création de la coalition des 4+1, pour lutter contre le terrorisme, au Proche-Orient. L'Iran envisagerait même de tenir sous peu un exercice naval conjoint avec la Russie.
Ainsi, la montée en puissance de la Russie sur le théâtre syrien est assumée au plus haut niveau de la Fédération de Russie. C'est une incontestable victoire diplomatique pour Poutine, un virage stratégique qui a visiblement pris de court les USA et ses alliés. Les Occidentaux se retrouvent devant un choix cornélien. Soit ils soutiennent la Russie dans son action militaire en Syrie et aident, de facto, le gouvernement syrien à gagner la guerre. Ce qui signifie une défaite complète au Proche-Orient avec, pour corollaire, un nouveau statut d’arbitre des relations régionales pour la Russie. Soit, ils entrent en guerre contre la Russie et révèlent de facto les manipulations opérées avec Daesh reconnaissant qu'en réalité ils n’avaient depuis le début aucunement l’intention de neutraliser le djihadisme.
Et c’est là le tour de force de Vladimir Poutine : rompre l’isolement occidental, contraindre les USA à soutenir leurs efforts pour permettre à Bachar el-Assad de gagner la guerre, et ainsi faire de la Russie une puissance incontournable au Proche-Orient, une grande puissance avec laquelle on devra compter. Poutine est presque un diplomate artiste, un vrai joueur, en tout cas un remarquable tacticien qui sait saisir les bonnes occasions et même les provoquer, car il bénéficie d’un atout maître : une vraie réflexion géopolitique et la centralité de décision qui lui permet d’éviter les tergiversations et d’avoir une vraie continuité d’action. C'est très précisément ce que n'a plus le camp occidental.
Pour l'instant, l’aviation russe a mené ses premiers bombardements en Syrie à la demande du président Bachar el-Assad, Vladimir Poutine assurant qu’il fallait prendre les “terroristes” de vitesse et les frapper avant qu’ils ne viennent « chez nous ». L’accélération de l’engagement de Moscou s’inscrit sur fond de bras de fer entre le président américain Barak Obama et son homologue russe sur le sort à réserver à Bachar el-Assad, « tyran » pour l’un et rempart contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) pour l’autre. Mécontent, le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est plaint auprès de son homologue russe Sergueï Lavrov et a jugé ces bombardements contre-productifs. Washington a toutefois estimé que l’intervention russe ne changerait rien aux missions anti-EI de la coalition. Un peu plus tôt ce mercredi matin, dans le souci de respecter les valeurs occidentales du droit de la guerre, Vladimir Poutine a demandé et obtenu le feu vert du Sénat russe pour lancer des opérations militaires sur le territoire syrien. Celles-ci devraient se limiter pour l’heure à des frappes aériennes mais nous ne doutons pas un instant qu'elles seront suivies sous peu du déploiement des troupes d'élite russes sur le sol syrien.
Un article signé Michel Lhomme, de Métamag ( cliquez ici ).
Via Synthèse Nationale.
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Pour suivre l’intervention Russe en Syrie heure par heure :
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11:43 Publié dans Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, vladimir poutine, syrie, bachar el-assad, lutte contre le terrorisme, daesh, usa, le grand renversement
21/08/2015
En Europe, c’est l’été.
En Europe, c’est l’été.
Par Israël Shamir – Le 17 août 2015 – Source plumenclume.org
L’été règne sur toute l’Europe, de la Grèce jusqu’à la Suède. Les vacances ont vidé les bureaux, et rempli les plages. Des fleurs partout, des fleuves de parfums. Des festivals sans fin, des performances et autres installations artistiques agrémentent les anciennes cités désuètes. Mais ça ne se passe pas comme d’habitude. Le vieux continent est malade. La vie est belle, mais pas pour vous. Les bonnes choses vous passent sous le nez, et le chômage est au plus haut.
L’austérité pour tous sauf les banquiers et les politiques corrompus, c’est le mot d’ordre. La protection sociale rétrécit, mais les budgets militaires grossissent, et l’Otan n’en finit pas de s’étendre. En dehors de l’Allemagne, les pays européens membres sont désindustrialisés, leurs travailleurs perdent leur savoir-faire et finissent dans les services. Un caddie de golf risque moins de créer des problèmes qu’un ouvrier de l’industrie, certes. La démocratie n’est jamais tombée aussi bas.
Après la débâcle Syriza, en Grèce, on ne fait plus guère confiance à la rhétorique gauchiste. De toute l’histoire moderne européenne, on avait jamais vu une reddition aussi honteuse, une telle trahison. Alexis Tsipras est une traduction grecque de Vijkum Quisling, ou Maréchal Pétain. Il a reçu le plein soutien de son peuple, et il s’est dégonflé ! La première décision de Syriza après son fiasco a été d’entamer une coopération militaire avec Israël. Aube Dorée, le mouvement d’extrême-droite, n’est plus seul à clamer contre cet abaissement devant les banquiers, mais c’est un parti dans l’opposition, et il ne risque rien à pousser des coups de gueule.
Les partis de gauche et de droite sont maintenant bien semblables. L’Europe n’a plus ni vraie droite ni vraie gauche. La pseudo gauche soutient les guerres impérialistes et émascule l’homme. La pseudo droite soutient les guerres impérialistes et supprime les impôts pour les riches. C’était plus drôle avec les partis traditionnels, avec la droite qui haïssait les financiers et maintenait la tradition, l’Église et la famille, tandis que la gauche attaquait la bourgeoisie, se souciait des travailleurs, et se battait pour la justice sociale. Dans les termes de Douglas Adams, «les hommes étaient de vrais hommes et les femmes de vraies femmes, chacun à sa place et les vaches étaient bien gardées». Maintenant tous poussent les femmes dans les conseils d’administration des multinationales, se disputent les donations juives et rivalisent de risettes pour se faire bien voir des gays.
Sur des questions importantes, c’est du pareil au même, comme disait, perspicace, ma logeuse chinoise. La gauche veut plus d’immigration, pour des raisons humanitaires et par antiracisme, tandis que la droite est d’accord, pour avoir une main d’œuvre moins chère et pour forcer les natifs à plus de docilité. Le résultat est le même.
Les gens qui se voient menacés par l’immigration votent souvent pour la droite, parce qu’ils pensent qu’une petite dose de racisme débouchera sur de réelles actions. Mais c’est en vain. Prenez Nicolas Sarkozy, ex-président français. Il flatte son électorat avec une ligne raciste, mais c’est lui qui a bombardé la Libye et envoyé plus d’immigrants en France qu’aucun gauchiste ne l’a jamais fait. A moins, bien sûr, que le président actuel François Hollande ne parvienne à le surpasser, puisque son soutien aux rebelles syriens a déjà envoyé un million de réfugiés en Europe.
Au Royaume-Uni, Tony Blair a détruit le parti travailliste. Il a fait du vieux parti des ouvriers et des mineurs des éclaireurs des tories. Il a soutenu absolument toutes les campagnes militaires US et y a gagné le titre honorable de caniche britannique. Favori d’Israël et du lobby israélien, c’est un autre de ses titres de gloire. Il n’est plus au pouvoir, mais ceux qui le soutenaient dans son parti sont toujours là. Et ils continuent à perdre…
Les travaillistes voudraient que ce soit Jeremy Corbyn qui soit leur chef. Blair le déteste, ce qui est sûrement une excellente recommandation. On s’attend à ce qu’il soit un nouveau Michael Foot, qui était un grand homme à l’ère pré-thatcherienne. Il veut le désarmement nucléaire, il a parlé en termes positifs du Hamas et du Hezbollah, il a voté contre la Marche vers l’Est des guerres américaines. Littlewood l’a appelé «l’antidote à l’emprise sioniste». Il pourrait changer la donne, s’il parvenait au pouvoir. Mais les autres vont le maintenir à l’écart, parce que les gens qui sont derrière les partis préfèrent des politiciens faibles et perméables.
Le parti d’extrême-droite BNP se veut l’héritier des vrais travaillistes. Ils disent que les ouvriers anglais votent pour le BNP. Ce qui ne manque pas d’un certain fondement. Car la vraie gauche, qu’il s’agisse de la variété chinoise, soviétique ou cubaine, était strictement anti-immigration. Mais l’immigration n’est qu’une question parmi d’autres, alors que le BNP a rétréci son horizon pour ne développer qu’une politique anti-musulmane. Ils n’essayent même pas d’affronter le vrai problème, qui est la richesse démesurée de quelques-uns, édifiée sur l’appauvrissement de vastes majorités.
Le Front national en France a des côtés plus reluisants, et plus de soutiens. En fait, le FN est probablement le seul parti bien vivant en France, les autres sont morts. Il veut sortir la France de l’Otan et de l’Union européenne, pour retrouver l’amitié avec la Russie et la souveraineté nationale. Leur arrivée à l’Élysée changerait bien des choses en Europe, mais cela arrivera-t-il un jour?
Le grand problème de l’Europe, c’est l’occupation américaine. Elle est là, la source de des problèmes. En 1945, le continent a été partagé entre US et URSS. En 1991, les Russes se sont retirés, mais aucune liberté ne s’en est suivie : ce sont les US qui ont pris la place, occupant toute l’Europe, depuis Narva en Estonie jusqu’à Oeiras au Portugal, depuis la Baie de Souda en Crète jusqu’à Orland en Norvège. Sur ces fondements militaires, ils ont renforcé la pression politique. Et leur joug pèse sur les pierres grises de la vieille Europe. Les mesures qu’ils forcent les dirigeants européens à prendre nuisent au continent. Les dirigeants prennent les mauvaises décisions, et c’est le peuple qui trinque.
L’Europe avait un excellent client pour sa production. La Russie lui achetait machines-outils, fromages, vins et voitures, et fournissait du gaz et du pétrole à bon marché. Les US ont mis fin à ces échanges profitables. Et maintenant les Européens bradent leurs pommes et leurs fromages, dépensent plus en achats militaires, et importent du gaz américain cher.
L’Europe avait un ami quelque peu excentrique, Kadhafi, le colonel à la retraite. Il vendait du pétrole bon marché, importait des marchandises européennes pour sa petite population prospère, et donnait du travail à des millions d’Africains. Sous la houlette US, l’Otan a bombardé la Libye, sodomisé le colonel avec un flingue, l’a lynché, et anéanti son pays. Les Africains déferlent, depuis, en Europe, sur tout ce qui peut flotter sur la mer.
L’Europe pouvait compter sur l’amitié de l’ex-ophtalmologiste de Londres, qui était à Damas. Il y ramenait des marchandises européennes, gardait son pays à flot, fréquentait Paris. Sous la direction US, cet homme aimable s’est vu traiter de génocideur, et ils ont armé ses ennemis, les takfiristes fanatiques. Son pays a été dévasté et des millions de réfugiés syriens ont fui en Europe.
Ils y ont retrouvé les Irakiens, dont le pays a été ruiné par l’invasion US de 2003. Le pays le plus avancé du Proche-Orient, avec un système d’éducation et de santé gratuites, avec les meilleurs ingénieurs et une armée solide, est devenu un nid de bagarres sectaires, tandis que des millions d’Irakiens rejoignaient l’Europe. Les Afghans, Palestiniens, Arabes, Africains se retrouvent en Europe, s’ils parviennent à échapper au poing d’acier qui écrase leurs pays.
Mon ami Roger van Zwanenberg, éditeur de la maison Pluto, estime que l’effroyable dévastation du Proche-Orient du fait des guerres commandées par les États-Unis s’explique par l’influence sioniste et correspond au souhait israélien de voir la région fragmentée et soumise dans le cadre du paradigme d’un Grand Israël du Nil à l’Euphrate.
C’est tout à fait plausible, si on garde à l’esprit la scène récente de Netanyahou devenu objet de vénération au Congrès US. Les promoteurs des guerres étaient principalement les néocons archi-sionistes, Wolfowitz, Perle et consorts. Ils ont poussé à l’invasion de l’Irak et voulaient en faire autant en Iran. Mais pourquoi ces mégalomaniaques borneraient-ils leurs rêves de suprématie au Proche-Orient? Pourquoi ne pas viser la domination mondiale? S’ils veulent mettre en pièces les vieilles sociétés orientales, ils peuvent le faire aussi en Europe, et y mettre le paquet. L’Europe est bel et bien une victime du conflit. Sans ces guerres, les vagues d’immigrants ne recouvriraient pas l’Europe comme le Proche-Orient. Par conséquent, quels que soient les commanditaires de ces guerres, ils ont probablement essayé de démolir l’Europe comme le Proche-Orient, et l’Europe était la plus importante des victimes visées, parce qu’il fallait lui briser la nuque, la faire rentrer dans le droit chemin de la domination mondiale. Et le Proche-Orient n’est pas la seule source de réfugiés et d’immigrants.
Jadis, l’Union européenne était une union des États issus de l’empire de Charlemagne, et peut-être une idée qui se tenait. Mais les US ont pris le contrôle de Bruxelles et ont forcé l’intégration des États de l’Est européen, sous la coupe de dévots de l’Amérique furieusement anticommunistes. A l’intérieur de l’UE, les pays développés de l’ancienne union ont dévoré les pays périphériques moins développés. Les États baltes ont perdu environ un tiers de leur population ; la Lettonie est passée de 2,7 millions d’habitants à la fin de l’époque soviétique à 1,9 millions aujourd’hui, la Lituanie est passée de 3,7 millions à 2,9 millions. La Roumanie, alors que la poigne d’acier de Nicolas Ceausescu l’avait libérée de ses dettes, se retrouve maintenant à nouveau endettée jusqu’au cou. Et les citoyens appauvris de tous ces pays se précipitent en masse dans les villes de l’Ouest.
Prenez le cas de la Suède. C’est l’été le plus froid depuis plusieurs années, en Suède. Le mois de juillet a été aussi frais qu’un mois d’avril, mais cela n’a nullement arrêté l’afflux des réfugiés. Devant chaque supermarché, chaque station de train ou de métro en Suède, depuis Kiruna jusqu’à Lund, vous tombez sur un mendiant rom avec une soucoupe en plastique à la main. Ils sont venus de Roumanie et de Hongrie, les États qui font partie de l’UE, qui ont certes un niveau de vie assez bas, mais qui appartiennent à l’espace Schengen, ce qui les dispense de visa. Ils ne sont pas venus de leur plein gré, mais ont été expédiés par leurs barons qui se sont construit de grands châteaux dans le plus pur style tzigane tape-à-l’œil, sur la redevance que les mendiants leur versent. Après trois mois à battre le pavé suédois, ils rentrent chez eux, remplacés par d’autres arrivages de mendiants.
La police suédoise n’interfère pas avec ces mendiants. Ils disent qu’il n’y a pas de loi pour chasser les gitans. Ils ont peur de se voir condamnés pour racisme s’ils le faisaient. Les romanichels sont hauts en couleur, hommes et femmes, âgés ou plus jeunes, et ne sont jamais plus que deux à chaque emplacement. La logistique ne peut pas être facile, avec tant de gens à répartir si uniformément, mais les barons roms savent s’y prendre : je n’ai jamais observé de bagarre, ou même d’altercation, entre les mendiants. Ils ont même été entraînés à sourire ; quelque chose que vous ne verrez jamais en Europe de l’Est, où les mendiants sont aussi sinistres que les immeubles des années 1950.
Les réfugiés de Somalie et du Soudan, victimes des interventions US précédentes, ne mendient pas. Ils se regroupent dans des villes suédoises plus petites ; l’État suédois paye pour leur hébergement et leur donne quelques subventions pour vivre. Ils ne sont pas autorisés à travailler, et de toute façon personne n’a besoin d’eux comme ouvriers. Ils restent là, simplement, en attendant que leurs demandes d’asile aboutissent, généralement sur un refus. Après quoi ils disparaissent des radars.
Mais ne versez pas trop de larmes sur les Suédois. Les tauliers se font beaucoup d’argent dans ce système, de même que les fonctionnaires. L’État suédois paye 500 couronnes (50 euros) par nuit et par chambre. C’est une excellente affaire dans les petites villes reculées. Habituellement, l’État préfère des hôtels avec beaucoup de chambres à offrir, et ils renvoient l’ascenseur au fonctionnaire chargé de l’hébergement. Curieusement, un individu considéré comme le plus ouvertement raciste de toute la Suède, qui se bat contre l’immigration, a fait des profits rondelets avec l’hébergement des Somaliens ; il s’appelle Bert Karlsson.
Outre les réfugiés et immigrants fournis par les guerres US et l’élargissement de l’UE dicté par les US, la Suède et les autres pays de l’Ouest se trouvent minés par la campagne, en provenance aussi des US pour réorganiser la vie en termes de genres. Il y a peu d’enfants ; des écoles ont été fermées, les gays ont absolument tous les droits ; les femmes sont prioritaires pour les emplois. Les garçons ont moins d’opportunités : depuis les chaînes publiques de télé jusqu’aux coiffeurs, les emplois sont pris par les femmes. Les prêtres de l’Église suédoise sont principalement des femmes ; l’État choisit et rémunère les évêques connus pour leur soutien au sacerdoce féminin.
«La Suède est l’Arabie saoudite du féminisme», a conclu Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, bouclé pour la troisième année consécutive à l’ambassade d’Équateur à Londres. C’est un expert en la matière : deux petites Suédoises avaient porté plainte pour viol, simplement parce que dans le cadre d’une relation pleinement consentie, elles avaient eu un rapport sexuel non protégé. La procureuse Marianne Ny a dit qu’en de tels cas, l’homme doit faire de la prison, même s’il s’avère qu’il était innocent. La Suède a le taux de plaintes pour viol le plus élevé au monde, et le taux le plus élevé de plaintes fallacieuses pour viol rejetées. Ce qui ne fait pas la promotion de l’amour entre personnes de sexe opposé.
L’éducation fait tout ce qu’elle peut pour émasculer les hommes, et les splendides Suédoises préfèrent souvent des mâles étrangers plus masculins (je le sais, étant précisément un mâle étranger basané et, qui plus est moustachu, j’avais épousé une ravissante Suédoise il y a bien longtemps). Les Suédois se marient de moins en moins, et ont de moins en moins d’enfants, malgré les aides gouvernementales très généreuses.
Bien des observateurs conservateurs accusent les féministes. Même si les hommes ont certainement perdu la guerre, la victoire des femmes ne résiste pas à l’examen. Jadis les femmes avaient le choix : rejoindre le monde des gens très occupés ou rester à la maison avec les enfants. Jadis, les femmes pouvaient élever une famille sans se sentir coupables. Jadis les femmes pouvaient aimer être courtisées. Tout ça c’est fini, la dévirilisation des hommes a rapidement entraîné la déféminisation des femmes.
Il y a un sous-entendu commun aux tenants du pouvoir : c’est que les hommes féminisés sont plus faciles à contrôler, et c’est pour cela qu’ils encouragent l’homosexualité. Déviriliser l’homme est un pivot dans la reprogrammation de l’humanité pour qu’elle devienne horde obéissante, parce que les hommes entiers sont imprévisibles. Ils sont prompts à la rébellion, prêts au sacrifice et à l’action. Ce n’est pas une coïncidence si les ennemis de l’empire sont tous des mâles très virils, qu’il s’agisse de Kadhafi, de Castro, de Chavez, de Loukachenko, de Poutine, ou de Julian Assange. Tout devient clair : les hommes sont ciblés pour l’élimination, et les fourmis au travail n’ont pas besoin de sexe.
Les Suédois ont le culte des blacks, qui vient aussi des USA, à en croire Rachel Dolezal, la militante blanche pour les droits des noirs qui se faisait passer pour noire. Les noirs sont censés être meilleurs et plus beaux que les blancs. Dans le film Terminator, c’est un savant noir qui invente le truc merveilleux ; il se bat aux côtés de la guerrière blanche contre les méchants hommes blancs. Morpheus, un noir, dans Matrix, est un opérateur de Zion, et il sauve la race humaine. Il y avait un président noir dans Le Cinquième Élément, avant Obama. Bien des Suédois en manque d’enfants ont importé des enfants noirs et asiatiques, autre ligne culturelle instaurée par Angelina Jolie. Ce racisme à l’envers n’est pas différent de la variété ordinaire. Les noirs sont des gens très bien, mais nullement meilleurs que les Suédois roses.
Les Suédois ordinaires sont malheureux. Dans une petite ville avec un haut pourcentage de réfugiés et d’immigrants, ils sont 40% à voter pour le parti d’extrême droite, les Démocrates suédois. Ils sont 12% à l’échelle du pays malgré une campagne féroce contre eux dans les médias.
La gauche a obtenu une majorité relative des sièges au Parlement, après des années de droite au pouvoir. Après l’élection, les gauche et droite officielles ont uni leurs forces sur un programme commun dans le seul but de maintenir les Démocrates suédois en marge, ostensiblement. Les électeurs de gauche se sont sentis bernés. Pourquoi s’en faire et pourquoi voter, si le résultat, c’est un arrangement entre les partis?
Ne versez pas une larme sur le sort des Démocrates suédois non plus. Il y a un timide parti pro-sioniste dont l’action la mieux connue en matière politique a été d’installer une parade gay dans un quartier musulman. Ils s’extasient devant l’État juif, comme leurs frères dans les autres pays d’Europe. Ils acceptent l’emprise de l’idéologie du genre, qui est le programme du nouvel ordre mondial. Ils sont contre les immigrants et les réfugiés, mais jamais contre ceux qui envoient les vagues déferler sur la Suède. Au contraire, ils soutiennent le régime de Kiev, bande de bâtards à la botte des néocons, et détestent la Russie comme se doit de le faire tout défenseur du Nouvel Ordre Mondial.
Voilà pourquoi il est bien difficile de voir d’où pourra venir la libération du continent, et si même il en est encore question.
Israël Shamir
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Israël Shamir peut être joint à cette adresse : adam@israelshamir.net
Article original publié dans Unz Review.
Traduit par Maria Poumier (merci à Freddy).
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Un article découvert sur : Le Saker Francophone
http://lesakerfrancophone.net/en-europe-cest-lete/
Complément : Quelques pages d'actu à feuilleter
11:22 Publié dans Blog, Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : israël shamir, monde en perdition, europe, usa, israël, europe en perdition, pseudo-gauche, pseudo-droite, féminisation, bisounours égarés
11/08/2015
Pologne, la chasse au Pravy Sektor est ouverte !
Les Nationalistes polonais déclarent la chasse
au Pravy Sektor ouverte.
10.08.2015
Les militants du mouvement national-radical polonais Falanga ont commencé à patrouiller le long de la frontière avec l'Ukraine pour empêcher les membres du groupe néonazi ukrainien Secteur Droit (Pravy Sektor) de pénétrer en Pologne.
Les militants de Falanga ont annoncé leur intention de tuer les adeptes actuels de Stepan Bandera (nationaliste ukrainien ayant collaboré avec l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale), ainsi que les combattants des groupes paramilitaires ukrainiens, rapporte le site d'information polonais zmianynaziemi.pl.
Les experts polonais avaient antérieurement indiqué que des membres du groupe Secteur Droit auraient pénétré en Pologne pour échapper aux poursuites lancées à leur encontre par les forces de l'ordre ukrainienne suite à la fusillade de Moukatchevo. Le 11 juillet, des combattants de Secteur droit ont attaqué au mortier des policiers de cette ville située dans l'ouest de l'Ukraine.
Kiev a ouvert une procédure pénale contre les assaillants (...).
Sputnik
http://fr.sputniknews.com/international/20150810/1017465597.html
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Les USA reconnaissent (en fait)
l'indépendance du Donbass... et ce depuis 1959 !
10.08.2015
Les États-Unis ont officiellement reconnu l'indépendance du territoire du Donbass en 1959, quand le Sénat et le Congrès ont adopté la résolution de la Semaine des nations captives (The Captive Nations Week Resolution)...
Rapporte le site canadien indépendant Global Research.
La résolution également connue sous le nom de Loi publique 86-90 a été adoptée le 17 juillet 1959 par la Chambre des représentants et le Sénat. Elle a été approuvée chaque année par Proclamation présidentielle durant les 56 dernières années. Cette résolution reconnaît comme indépendantes les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR), appelées dans la résolution Cossackia et future République Zaporogue (précisément Oblast de Zaporoguie).
La Cossackia est un terme géopolitique américain qui désigne les régions où vivaient les Cosaques en URSS et en Russie. Ce terme est courant dans les lois américaines, explique le site.
La résolution précise: "la politique impérialiste de la Russie communiste par le biais de l’agression directe et indirecte a mené à l'assujettissement de l'indépendance nationale de la Pologne, de la Hongrie, de la Lituanie, de l'Ukraine (…) de la Cossackia…"
Ainsi, l'Ukraine et la Cossackia sont mentionnées dans les documents comme deux pays et nations séparés.
"D'après la résolution, les deux nations ont le droit d'exister",
souligne le Global Research.
Comme le veut la tradition, cette année, la résolution a été officiellement approuvée et la Semaine des nations captives a eu lieu fin juillet.
Honneur du Président US
D'après le président américain Barack Obama et le Congrès, il en va de l'honneur des Etats-Unis de soutenir la proclamation des Nations captives réaffirmée par la loi du pays.
L'auteur de l'article se demande alors si le président américain sait où se trouve la Cossackia ; et ironise sur le fait que M. Obama ait devancé le président russe Vladimir Poutine en ayant reconnu les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk avant celui-ci.
"M.Obama devrait-il appeler M.Poutine pour l'inviter à reconnaître les républiques?", conclut l'auteur de l'article par cette question rhétorique, car "il est temps d'honorer nos obligations. Nous sommes obligés de cesser de financer les massacres des gens dans le Donbass".
Sputnik
http://fr.sputniknews.com/international/20150810/1017456088.html
Photo : RIA Novosti / Andrei Stenin.
17:30 Publié dans Cartouches, Historica, Sputnik France / La Voix de la Russie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pologne, falanga, ukraine, pravy sektor, donbass, cossackia, usa
18/07/2015
Union Européenne projet d'autodestruction de l'Europe.
Union Européenne projet d'autodestruction de l'Europe.
Et peut-être même pire que çà! Pour ceux qui se sont déjà écartés des modes d'information "limités" et officiels, cette vidéo militante sera un résumé de ce qu'ils ont déjà vu. Pour les autres ayant 12 minutes à consacrer aux graves événements se produisant depuis les deux dernières années sur le territoire de l'Europe, elle pourrait constituer un début sur le chemin vers le réveil de conscience...
Le message est bien sûr "à charge" (comme çà c'est dit), mais si votre curiosité vous a poussés à consacrer beaucoup plus de temps à l'analyse des sources et des faits, vous pouvez consulter :
- Crise ukrainienne: http://www.youtube.com/playlist?list=...
- La Yougoslavie, ancien thème couvert avec autant de mauvaise foi que l'Ukraine : http://www.youtube.com/watch?v=19WMTd...
Mais aussi: http://www.agoravox.fr/tribune-libre/...
- La Grèce et l'Eurozone: http://www.youtube.com/watch?v=X66TZ0... et http://www.youtube.com/watch?v=KAxV2O...
- Comment nos vrais maîtres voient le monde : http://www.youtube.com/watch?...
- Pour élargir encore plus, ces playlists "Géopolitique et UE":
http://www.youtube.com/playlist?list=...
http://www.youtube.com/playlist?list=...
Et accessoirement, ce qui se prépare aussi ailleurs à l'Est:
http://www.youtube.com/watch?v=aD_Eqh...
http://www.youtube.com/watch?v=ls10F-...
Source, chaîne Youtube de Vincent Parlier
10:47 Publié dans Cartouches, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : union européenne, u.e, otan, usa, ukraine, banksters, ignobles parmi les ignobles
27/05/2015
Mozgovoï assassiné !
Erwan Castel, 23 mai 2015.
http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/un-homme-vient-dentrer-dans-la-legende.html
Mozgovoï assassiné !
De retour du front, où, dans notre secteur, toute la nuit durant les forces ukrainiennes ont bombardé les positions républicaines au Nord de Marienka, la plus grande déflagration nous attendait à notre base lorsque nous apprenions avec tristesse la disparition de Alekseï Mozgovoï, victime d'un lâche attentat ce samedi 23 mai.
Mozgovoï incarnait dans toute sa dimension passionnelle et même libertaire cet engagement total pour la défense d'un sanctuaire. Ce chef de guerre incontesté, par delà les critiques (inévitables) que provoquaient ces prises de position et son franc parler, vient de sceller de son sang une pierre d'angle de l'Histoire de la Novorossiya...
Que les dieux des combats l'accueillent comme il le mérite au banquet du Walhalla, car cet homme, cet insoumis qui a fait don de sa personne à sa patrie, mérite notre respect éternel et n'en doutons pas, son esprit planera toujours et encore au dessus de nos champs de bataille, nous apportant alimentant notre courage devant les monstres qui viennent pour mourir sur nos remparts...
Erwan Castel
Est-ce cette intuition qui caractérise les grands combattants ou cet appel de la Camarde qui rodait depuis des mois, de plus en plus pressante autour de lui, qui poussa Mozgovoï à écrire lui-même son épitaphe ?
Не плохо в мае умереть,
Могильщику копать удобно.
И соловьи всё будут петь,
В последний раз, так бесподобно.
Под грохот первых майских гроз,
Вместо унылых отпеваний...
И дождь, прольётся вместо слёз,
Он смоет грусть воспоминаний.
Могильный холмик приютит,
Под покрывалом трав зелёных.
Пусть даже крест там не стоит,
Среди берёзок утомленных.
Под шелест листьев молодых,
Что только к жизни потянулись.
Пока ещё нет трав седых,
А только, только всё проснулось.
Не плохо в мае умереть...
Остаться в свежести весенней.
И хоть не смог я всё успеть,
Но не осталось уж сомнений...
Не плохо, в мае умереть...
Алексей Мозговой.
__________
Mourir en mai n’est pas si mal
La tombe est facile à creuser
Que chantent encore les rossignols
Une dernière fois, incomparable
Le fracas des premiers orages
Au lieu de tristes funérailles…
Qu’en fait de larmes coule la pluie
Des souvenirs lave la peine.
La petite butte de ma tombe
Sous l’herbe verte m’abritera
Pas la peine d’y planter la croix,
Parmi les bouleaux alanguis.
Sous le murmure des jeunes feuilles
Qui s’ouvrent tout juste à la vie
L’herbe n’a pas encore blanchi,
Tout vient seulement de s’éveiller.
Mourir en mai n’est pas si mal…
Rester dans la fraîcheur du printemps.
Sans avoir pu tout accomplir,
Au moins j’ai fini de douter…
Mourir en mai n’est pas si mal…
Alexeï Mozgovoï
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Désolés d’avoir été peu présents sur nos blogs durant la dizaine écoulée,
nous reprendrons un « rythme de croisière » passé début juin...
Ukraine, Novorossiya, Macédoine…
Pour un retour sur l’actu’ des derniers jours, cliquez ici...
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Quant à ce qui en est de l'horreur a l'état pur...
"Bataillon" Azov
http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/une-barbarie-subventionnee-par-lunion.html
"Bataillon" Donbass
Voilà ce qu'est "l'Ukraine" de l'OTAN et de Porc'Ochenko.
11:24 Publié dans Cartouches, Historica, In Memoriam | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, alexeï mozgovoï, Алексей Мозговой, shirokino, bataillons azov et donbass, salopards, otan, usa, porc'ochenko, macédoine, ignobles parmi les ignobles, monde en perdition
28/04/2015
La démence de Kiev
Ukraine / Donbass :
Le calme de la Nouvelle-Russie
face à la démence de Kiev
Le régime de Kiev cherche délibérément à saper les accords de Minsk depuis le début. Ce qui est une évidence depuis des mois est devenu une certitude sur le terrain depuis plusieurs semaines et encore ces dernières heures. La pression ne faiblit pas contre les positions républicaines au nord-ouest de Lugansk, sur Gorlovka et Donetsk et à l’est de Mariupol. Galvanisées par la présence américaine en Galicie, à l’occasion de « manœuvres » et de « formations », les troupes de la junte ont démultiplié ces dernières heures les frappes à l’artillerie lourde, même en présence des observateurs de l’OSCE. D’ailleurs ces derniers, mis à part rédiger des rapports de situation, semblent bien incapables d’empêcher la folie criminelle d’un régime démentiel.
Le potentat de Kiev, même à table,
est sous haute surveillance (N.de K : américaine)…
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Les forces indépendantistes du Donbass observent avec inquiétude les concentrations d’unités et de matériels de guerre des Ukrainiens, en contradiction totale avec les principes des accords de Minsk. Denis Pouchiline, le représentant de la République populaire de Donetsk (RPD) aux négociations de Minsk, souligne que «les campagnes de mobilisation et la concentration du matériel de guerre, côté ukrainien, montrent que Kiev ne renonce toujours à une solution manu militari du conflit. Nous sommes prêts à toute éventualité, mais tiendrons jusqu’au bout pour parvenir à un règlement pacifique.» Kiev privilégie toujours une solution militaire du conflit dans le Donbass.
Les forces de Nouvelle Russie, face aux provocations incessantes de l’artillerie lourde de Kiev qui n’a jamais été retirée de la ligne de front malgré les obligations des accords de Minsk, n’ont pour autant pas déplacé leurs batteries vers leurs anciennes positions, contrairement à ce qu’écrivait Der Spiegel vendredi dernier. En revanche, le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, confirme que ce sera fait en cas d’attaque majeure.
Groupe de manifestants devant l’ambassade US à Kiev.
Sur leurs pancartes : « USA Thanks for poverty ».
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Le régime socialiste de François Hollande va aider militairement le régime de Kiev à faire la guerre au petit peuple du Donbass. Thales Communication & Security SAS fourniront des systèmes de radiocommunication tactique, tandis qu’Airbus SAS Hélicoptères « vendra » (?) ses hélicoptères monomoteurs H125 à l’Ukraine. C’est un accord intervenu après la visite officielle du potentat kiévien dans la capitale française. Mais nul ne sait comment l’Ukraine « pro-européenne » va pouvoir payer ces fournitures… Nul doute que le contribuable français y pourvoira généreusement. Après avoir soutenu les islamo-terroristes d’al-Nosra et autres al-Qaïda en Syrie, voilà que la Hollandie appuie militairement un régime criminogène dont le fer de lance est composé d’authentiques psychopathes, voire de néonazis.
Pendant qu’on y est, Hollande aurait pu proposer à Kiev de payer la facture de quelque 800 millions de hryvnia pour la construction de fortifications sur sa frontière orientale, puisque la junte entend bien réinstaller au cœur de notre continent un nouveau mur de la honte.
Pression maintenue contre les lignes républicaines
Le quotidien sur la ligne de front ne change pas vraiment et l’on constate toujours un renforcement continu des forces ukrainiennes, de même que la maintient de la pression avec des reconnaissances offensives ciblées et des frappes à l’artillerie lourde, contre les positions républicaines.
Le 25 avril, environ 200 paramilitaires du « bataillon Poltava » et de la compagnie « Krementchug » s’en sont allés rejoindre en première ligne leurs homologues déjà sur place. On ignore pour le moment leur affectation exacte sur la ligne de front. Et on apprend que deux batteries de 6 lance-roquettes multiples BM-21 Grad en provenance de Kharkov viennent d’arriver sur Slaviansk.
Les forces de Kiev rivalisent d’ingéniosité pour camoufler leurs armements lourds qui auraient dû être retirés depuis longtemps de la ligne de front, en vertu des accords signés à Minsk l’hiver dernier. Ainsi, le 27 avril, les réseaux sociaux ont fait circuler plusieurs prises de vues d’une unité d’artillerie ukrainienne, positionnée vraisemblablement à l’ouest ou au nord-ouest de Donetsk, ayant camouflé ses lanceurs BM-21 en camions bâchés anodins.
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Si les accrochages et les frappes de l’artillerie lourde kiévienne sur la partie nord du front ne cessent pas, notamment au niveau du nord et du nord-ouest de Lugansk, occasionnant chaque jour des pertes (surtout côté ukrainien) tant en hommes qu’en matériels, il est probable que cette tension savamment entretenue contre les lignes républicaines se propage à d’autres secteurs d’ici peu. En effet, plus à l’ouest, vers Artemovsk, les forces ukrainiennes semblent avoir renforcées et acheminées plusieurs batteries d’artillerie de 152 MSTA-B, quelques batteries antichars de 100 mm MT/T-12 Rapira et des batteries de 122 D-30.
Les accrochages au nord-ouest de Gorlovka, juste au sud de Maïorsk, vers l’ancienne mine qui jouxte le nœud ferroviaire, se poursuivent. Les troupes ukrainiennes utilisent pour appuyer leur infanterie, plusieurs batteries d’automoteurs d’artillerie (des Giatsint-S de 152 mm notamment), des canons de 100 mm et des mortiers lourds pour frapper indistinctement les positions républicaines supposées et le centre-ville de Gorlovka. Chaque soir, la périphérie nord-ouest de cette ville, grâce à des batteries disposées à l’ouest de Dzerzhynsk, est pilonnée plusieurs heures.
La nuit de samedi à dimanche, selon le journaliste ukrainien Nikita Sinitsyn qui s’exprimait sur les réseaux sociaux, les frappes kiéviennes (y compris avec des munitions au phosphore) ont duré de 18h00 à minuit (heure locale), accompagnées d’attaques concentrées sur les défenses au nord-ouest de l’agglomération.
Sur Avdeevka, plus au sud-ouest, des batteries de 122 se sont jointes au concert d’artillerie en ciblant Maïorsk, officiellement tenu par les forces de Kiev mais présentant des postes avancés républicains.
Plus au sud sur Donetsk, dans le secteur de l’aéroport, une ligne de front articulée entre la brigade « Vostok », un bataillon des cosaques du Don (où se trouvent quelques français dont Guillaume Lenormand) et le bataillon de choc Somali (du lieutenant-colonel « Givi », qui aurait été récemment blessé à la jambe gauche), tient tête au harcèlement continuel des forces de Kiev (un bataillon de la 93e mécanisée, des paras de la 79e, des éléments de Praviy Sektor, de « Dnepr-1 » et du « bataillon OUN »). Les assaillants, malgré les accords de Minsk, bombardent là aussi régulièrement les positions républicaines et mènent des reconnaissances offensives cherchant à définir et fixer le front (selon Erwan Castel qui est sur place). Sur Peski, la tension ne faiblit pas, mais la ligne de front reste inchangée. La nuit dernière, on signalait des tirs d’artillerie au moyen d’obus incendiaires contre certains quartiers de Donetsk. Et tout cela s’accompagne d’incessants survols de drones d’observation US et Ukrainiens au-dessus du Donbass.
Déchainements de l’artillerie ukrainienne à l’est et au nord-est de Mariupol
Sur le front de Mariupol, la situation continue de se dégrader progressivement. Sur Granitnoe (au nord-est de Mariupol et au sud-est de Volnovakha) secteur tenu par un bataillon mécanisé de la 72e brigade, des renforts en artillerie permettent désormais aux Ukrainiens de pilonner les forces républicaines et de frapper des villages au-delà de la ligne de contact. Dans la nuit du 24 au 25 avril, une batterie Grad a frappé le village de Novomarevka (3 km à l’est de Granitnoe), endommageant et détruisant plusieurs dizaines de maisons, et entraînant la mort d’un milicien. Une batterie de 122 mm aurait aussi été de la partie. Dans cette petite agglomération, il n’y a plus que 17 civils, avant-guerre, on comptait quelque 175 âmes.
Shirokino reste le point de concentration de tous les efforts ukrainiens sur ce secteur du front. Un soldat ukrainien a été tué dans la matinée du 25, deux autres ont été blessés. Le lendemain, le petit village côtier a été pilonné en milieu d’après-midi, après une nuit particulièrement agitée.
Des batteries de mortiers lourds de 120 dans le secteur de Pavlopol et sur Sopino harcèlent constamment les forces républicaines bien retranchées dans Shirokino. On note, en outre, l’utilisation de batteries de 152 ces dernières 48 heures contre ce village.
Toute la journée de dimanche, l’OSCE a constaté depuis deux postes d’observation situés à l’est et à l’ouest de Shirokino, 69 tirs de chars lourds (125 mm), 191 tirs de mortiers de 82 et 153 tirs de mortiers de 120 mm.
Très tôt ce matin, c’est Sakhanka (2 km au nord-est de Shirokino), tenu par les FAN, qui a été l’objet d’une attaque d’artillerie en règle. Vers 05h00, des obus de 152 mm et de 122 mm de batteries D-30 et Gvozdika ont explosé pendant près d’une heure sur ce village qui abrite 500 personnes, endommageant un monument dédié aux soldats de la Grande guerre patriotique, détruisant partiellement l’école du village et la maternelle. Il ne semble pas qu’il y ait de victimes lourdement blessées, en revanches plusieurs maisons ont été endommagées. A 4 km à l’est de Shirokino, le petit bourg de Bezymennoe a lui aussi subi le même sort.
Ce qui fait dire ce matin à Dmitry Gorbunov, le porte-parole du « secteur M » : « Le processus de démilitarisation de Shirokino continue, mais pas aussi vite que nous le voudrions. » Quant au secrétaire du Conseil de sécurité et de défense du régime de Kiev, Oleksandr Turchinov, il affirme que la démilitarisation du secteur de Shirokino ne signifie pas que l’armée ukrainienne quitte ses positions. Voilà qui a le mérite d’être clair.
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Une vidéo circule sur la toile où l’on voit, de nuit, plusieurs hommes armés en tenue de camouflage et cagoules, se revendiquant du « régiment Azov », crucifier ce qui semble être un milicien de Nouvelle Russie et l’immoler vivant. Plusieurs heures après la mise en ligne sur les réseaux sociaux de cette vidéo, le « régiment Azov » a fait une déclaration officielle en affirmant ne pas être lié à ces vidéos : « Le régiment Azov n’a aucun rapport avec les vidéos en ligne de la ‘crucifixion d’un séparatiste’ où les personnes masquées et en tenues de camouflage parlent en notre nom. » Mais quelques heures plus tard, une des branches néonazies de recrutement d’ « Azov », « Misanthropic Division », a assumé la responsabilité de cette vidéo, donc du crime perpétré contre le prisonnier.
Alors, provocation ou crime ?
Le fait est que l’unité « Azov » se revendique d’une idéologie qui ne laisse aucun doute quant à sa potentialité criminogène. En outre, l’unité est composée pour l’essentiel, outre l’encadrement de mercenaires anglophones, tchétchènes, géorgiens, etc., de cas pathologiques graves et autres asociaux, véritables rebuts d’une société ukrainienne en pleine décomposition. Il est donc tout à fait probable qu’il s’agisse d’un crime réel.
Braderie de la citoyenneté ukrainienne
La Verkhovna Rada, dominée majoritairement par des extrémistes (y compris des néonazis) et des va-t-en-guerre atlantistes vient de voter une loi permettant aux mercenaires étrangers impliqués dans les opérations répressives dans le Donbass d’acquérir la citoyenneté ukrainienne. Plusieurs milliers d’individus pourraient être concernés par cette authentique braderie de la citoyenneté d’un pays qui n’est plus que l’ombre de lui-même.
Cette très forte présence de mercenaires étrangers du côté de Kiev illustre l’échec des autorités ukrainiennes à imposer à leur propre peuple une guerre dont personne ne veut. Cette réticence du petit peuple ukrainien à s’engager dans une aventure criminelle n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis un an.
En général, ces mercenaires viennent de Géorgie et sont intégrés aux « bataillons » territoriaux de la garde nationale, ce qui d’ailleurs est absolument interdit par la législation ukrainienne. Nul ne semble savoir qui paie leurs salaires, mis à part pour certains directement stipendiés par la galaxie oligarchique de Kolomoïsky (jusqu’à son éviction du pouvoir). En général, ces « bataillons » reçoivent assez peu de soldes, ils vivent pour l’essentiel de rapine et de vols.
17:24 Publié dans Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : novorossia, novorossiya, donbass, ukraine, bataillon azov, ignobles parmi les ignobles, porc'ochenko, otan, usa, monde en perdition
27/04/2015
Monde en perdition... le vrac de la semaine.
21 avril
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24 avril
L’Union européenne autorise 19 OGM
dont 11 de Monsanto !
L’Union européenne a autorisé vendredi 24 avril l’importation et la commercialisation de 19 OGM, deux jours après avoir proposé aux Etats membres une réforme leur permettant d’interdire leur utilisation sur leur territoire.
Onze produits de la multinationale américaine Monsanto figurent au nombre des OGM autorisés, a précisé la Commission européenne dans un communiqué. Les neuf autres sont des produits de la firme américaine Dupont et des groupes allemands Bayer et BASF.
Dix-sept de ces OGM sont destinés à l’alimentation animale et humaine, deux sont des fleurs coupées.
Greenpeace tance Juncker
Ces autorisations "étaient en suspens", car les Etats membres ne sont pas parvenus à constituer une majorité pour ou contre leur commercialisation.
L'autorisation est immédiate et vaut pour dix ans. Si les gouvernements européens approuvent la réforme présentée mercredi, ils pourront interdire l'utilisation des OGM sur leur territoire.
Dans le cas contraire, les règles applicables seront celles qui ont conduit la Commission européenne à autoriser la commercialisation des OGM ne présentant aucun risque pour la santé animale et humaine dans l'ensemble de l'UE, solution réclamée par les grands groupes.
Greenpeace a accusé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, "de ne pas avoir l'intention de rapprocher l'Europe des citoyens, comme il l'a promis, et d'agir en faveur des intérêts des Etats-Unis et de Monsanto".
Source : Challenge.fr (Avec AFP)
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24 avril
Illusion polonaise et affaiblissement
de notre relation avec la Russie.
Communiqué d’Aymeric Chauprade,
député français au Parlement européen (Front national),
membre de la commission des Affaires étrangères.
La sélection, par le gouvernement polonais, du système sol-air Patriot au détriment du système français SAMP/T est riche d’enseignements.
- Premièrement, elle démontre que Varsovie fera toujours le choix des États-Unis pour ses systèmes de défense stratégiques : avions d’armes F-16 et désormais défense sol-air de moyenne portée. La campagne de désinformation américaine contre Moscou a joué son rôle commercial en Pologne.
- Deuxièmement, elle illustre une fois encore la naïveté diplomatique de Paris qui croyait qu’en gelant le contrat des Mistral russes, il gagnerait ce contrat-clé.
La France aura donc perdu sur les deux tableaux, malgré la victoire de l’hélicoptériste franco-allemand sur un sujet au demeurant bien peu stratégique. Cet alignement américain de Varsovie doit servir de leçon pour l’avenir, notamment pour le programme futur de deux sous-marins.
Plutôt que de rembourser les avances du contrat Mistral à Moscou, Paris devrait enfin livrer les deux BPC russes, car, outre le respect de la parole donnée, il semble désormais vain d’espérer que l’annulation du contrat des BPC vaille à la France en guise de compensation le contrat des deux sous-marins en Pologne.
Source : NationsPresse.info
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25 avril 15
Immigration clandestine :
« C’était mieux sous Kadhafi », selon Kouchner.
« Le désastre est devant nous ». Invité ce vendredi par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Bernard Kouchner fustige l’Europe dans l’affaire des tragiques naufrages de migrants en Méditerranée. Il qualifie même son attitude de « dégueulasse ».
Quand Bourdin lui rappelle que la Libye, un pays où la France est intervenue militairement en 2011, est devenue la plaque tournante du trafic de migrants, l’ancien ministre des Affaires étrangères considère aujourd’hui que « cela a été mal fait », ajoutant: « on ne vient pas pour bombarder et puis s’en aller ensuite ». Dans un élan de lucidité, il juge même que c’était mieux avant sous Kadhafi pour les migrants.
Pourtant en mars 2011, le French Doctor avait été l’un des premiers à applaudir Sarkozy, balayant d’un revers de main les réserves de l’Union européenne sur les bombardements de la France et de la Grande-Bretagne. « C’est toujours comme ça, il y a des gens qui mettent en garde et puis il y a des gens qui avancent… » avait-il déclaré.
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25 avril
300 tonnes d'or à la poubelle
Faute de recyclage, trois cents tonnes de métal précieux ont été jetées à la déchèterie
Les spécialistes de l'Onu ont calculé qu'en 2014, les déchets de l'homme, notamment dans les déchèteries d'équipements électriques et électroniques à travers le monde, contenaient près de 300 tonnes d'or qui n'avaient pas été extraites.
Ce qui représente environ 10% de la production mondiale de ce métal précieux activement acheté ces derniers temps par les banques centrales de plusieurs pays.
L'an dernier, les hommes ont jeté près de 41,8 millions de tonnes d'équipements électriques et électroniques selon les estimations des experts de l'Université de l'Onu. D'après eux, ces déchets pourraient remplir 1,15 million de camions, qui formeraient une file de 23 000 km. La valeur des déchets pouvant être recyclés et réutilisés, ainsi que des matériaux pouvant être extraits des déchets, s'élève à 52 milliards de dollars. Malgré tout, moins de 1/6 de l'ensemble des déchets électroniques (e-déchets) a été recyclé.
Tous ces déchets jetés contenaient près de 300 tonnes d'or, sur une production mondiale de 3 100 tonnes en 2014. Ce qui signifie que l'équivalent de 10% de la production mondiale de ce métal précieux s'est retrouvé à la déchèterie. Et ce sachant qu'en 2014 les banques centrales ont organisé une véritable chasse à l'or, pensant visiblement qu'il valait mieux garder leurs réserves en or plutôt qu'en devises instables.
Au total, les banques centrales de plusieurs pays ont acheté 461 tonnes d'or à travers le monde en 2014, dont presque un tiers (152 tonnes) par la Banque de Russie. Il s'avère donc que nos banquiers auraient pu retrouver deux fois plus d'or dans les déchèteries qu'ils en ont acheté sur les marchés mondiaux.
L'or est extrait, par exemple, des circuits imprimés d'ordinateur. En particulier grâce à l'eau régale — un mélange d'acide chlorhydrique et d'acide nitrique concentrés dans une proportion de 3 volumes d'acide chlorhydrique pour 1 d'acide nitrique. Néanmoins, les technologies efficaces d'extraction d'or et d'autres métaux précieux ou rares des composants informatiques et électroniques sont relativement coûteuses, ce qui empêche leur application plus active à l'échelle mondiale.
De plus, selon les experts de l'Onu, les déchets jetés en 2014 contiennent 2,2 millions de tonnes de matériaux contenant du plomb, du mercure, du cadmium et du chrome.
Environ 60% de tous les e-déchets sont des réfrigérateurs, des machines à laver et d'autres produits ménagers. Une grande part de ces déchets est également constituée de téléphones portables, calculatrices, ordinateurs et d'imprimantes.
A la surprise des experts de l'Onu, ce sont les pays à haut niveau de responsabilité environnementale qui apportent la plus grande "contribution" à la production des "e-déchets" par habitant. En 2014 la Norvège en comptait 28,4 kg par habitant, la Suisse 26,3, l'Islande 26,1, le Danemark 24 et le Royaume-Uni 23,5. Les indices les plus bas sont enregistrés en Afrique avec 1,7 kg par habitant (l'ensemble du continent a produit 1,9 million de tonnes de déchets).
Globalement, les plus grands "pollueurs" sont les USA et la Chine (32% de l'ensemble des e-déchets), suivis par le Japon, l'Allemagne et l'Inde. Les experts de l'Onu prédisent que les quantités d'e-déchets de l'humanité augmenteront d'année en année pour atteindre 50 millions de tonnes.
Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes
Source : sputniknews.com
http://fr.sputniknews.com/societe/20150425/1015834617.html
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26 avril
L’Eurodictature met les OGM dans votre assiette !
Communiqué de Marine Le Pen, présidente du Front national
L’Union européenne a autorisé hier l’importation et la commercialisation de 19 nouveaux OGM. Onze d’entre eux sont des produits de la multinationale Monsanto.
Alors que les peuples d’Europe, et notamment le peuple français, sont massivement opposés aux OGM alimentaires, l’Europe de Bruxelles impose ses vues et fait un nouveau cadeau aux multinationales américaines.
Nous voyons là une nouvelle fois les dangers très graves liés aux transferts de notre souveraineté vers l’Union européenne, une instance antidémocratique et toute entière soumise aux puissances d’argent.
Le Front national condamne fermement cette décision de l’Union européenne, appelle sans illusion le gouvernement français à lui désobéir immédiatement, et plus fondamentalement propose au peuple français de retrouver sa liberté par la reprise en main de sa souveraineté nationale.
Source : NationsPresse.info
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/leurodictature-met-les-ogm-dans-votre-assiette
16:12 Publié dans Cartouches, Monde en perdition, Sputnik France / La Voix de la Russie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, syrie, bachar al-assad, bachar el-assad, isis, islamo-terrorisme, ogm, monsanto, basf, union européenne, pologne, russie, usa, lybie, kadhafi, immigration clandestine, bernard kouchner, les ignobles, recyclage, or, économie, pollution, santé, eurodictature, monde en perdition