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10/08/2016

Bataillon Tornado - Les enfants victimes de la descente de l'Ukraine dans les abysses de la folie collective

Ignobles parmi les ignobles ! 

Bataillon Tornado - Les enfants victimes de la descente de l'Ukraine dans les abysses de la folie collective.

Chaque jour voit de nouvelles révélations dans l'affaire du bataillon Tornado.
Rappelons que depuis le 2 août, le procès du chef de ce bataillon et de sept de ses hommes s'est ouvert à Kiev, pour crimes de guerre.

Non pas que Kiev ait réellement décidé de faire le ménage dans les rangs de ses bataillons spéciaux si utiles sur le front du Donbass, mais ceux-là commettaient des crimes tellement voyants qu'il fallait bien sauver les meubles face à la communauté internationale. On arrête donc le chef et quelques soudards, puis on redéploie les autres dans d'autres bataillons aussi criminels que le bataillon Tornado, et on lance la machine judiciaire.

Sauf que les autres soldats de ce bataillon, et d'autres aussi nauséabonds que le bataillon Tornado, ont décidé de ne pas laisser faire la justice. Manifestations violentes et menaces contre les autorités de Kiev n'ont pas manqué pour exiger la libération de ces « héros de l'Ukraine » (et au vu des crimes de ces personnes ce titre a de quoi donner envie de vomir).

Si jusqu'au procès, les crimes reprochés publiquement à ces soldats rassemblaient la cohorte classique des crimes de guerre (pillages, enlèvements, tortures, viols, meurtres), depuis le cinq août et les révélations du procureur militaire, la galerie des horreurs a vu s'ajouter les viols sur mineurs, y compris de très jeunes enfants. Confiants dans leur impunité, ces hommes se sont comporté pire que des animaux.

Les preuves de ces crimes sans nom ont été fournies par les téléphones portables des accusés, et ont été révélées afin de calmer les ardeurs des défenseurs de ce bataillon criminel. D'ailleurs au vu de l'horreur de leurs crimes, la député ukrainienne du parti Front Populaire Tatiana Chernovol a déclaré à la télé ukrainienne que « le député qui défend ces bêtes devrait lui aussi être mis en prison ».

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Lors d'une émission sur la chaîne TV "112 Ukraine", Tatiana Tchornovol, députée de la Rada du parti "Front populaire", est revenue sur l'affaire Tornado - bataillon de volontaires ukrainiens - qui défraie à nouveau la chronique kiévienne, et dont le procès en cours révèle l'horreur des crimes commis par les psychopathes de ce bataillon spécial engagé par Kiev sur le front du Donbass. / Thalie Thalie

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Mais pour huit soldats actuellement jugés, combien d'autres peuvent continuer leurs crimes en toute impunité ? D'autant plus qu'après l'appel de Nadia Savchenko à demander pardon aux gens du Donbass, Rouslan (Ruslan) Onishchenko, le chef du bataillon Tornado, a enregistré un message vidéo dans lequel il admet que lui et ses hommes ont utilisé leurs armes non seulement contre les soldats des deux Républiques Populaires, mais aussi contre leurs femmes, leurs mères, et leurs enfants.
Pour ce fou furieux et ses sbires, tous sont des séparatistes qu'il a considéré comme des traîtres et tué sans hésiter.

Il faut vraiment avoir touché le fond des abysses de la folie collective, pour considérer des enfants comme des terroristes ou des séparatistes tout juste bons à être violés et/ou éliminés. 

Combien d'enfants ont ainsi été assassinés par les membres de ce bataillon sous prétexte d'avoir été des séparatistes ? Et combien le sont encore à l'heure actuelle par les membres de ce bataillon encore libres ou ceux des autres bataillons aux principes « éthiques » comparables ? Seuls ces fous furieux le savent, et à la fin de cette guerre nous risquons fort de découvrir des charniers innombrables où les victimes de ces criminels seront retrouvées.

Il est temps pour l'ONU, les médias occidentaux et la communauté internationale de réagir (avec autre chose que de jolies paroles) devant de telles horreurs qui sont plus que prouvées, et qui ont lieu dans un pays ayant signé la charte des droits de l'homme et la convention des droits de l'enfant. Faute de quoi l'histoire, ainsi qu'un tribunal pénal international, jugeront ces pays, leurs journalistes et les institutions internationales comme complices volontaires de ces crimes, aux côtés des criminels qu'ils auront laissé faire par leur silence.

Christelle Néant, pour DONI Press.

Sources :

http://en.news-front.info/2016/08/08/tornado-militants-ad...
https://dninews.com/article/combatants-ukrainian-nazi-bat...
http://alawata-rebellion.blogspot.de/2016/08/la-psychopathie-ukrainienne-6.html

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Vidéo de leur procès, avec des éléments de leurs crimes,
sous-titrée en anglais (activer les sous-titres), âmes sensibles d'abstenir (-18) :

Novorossia, Donbass, Ukraine, armée ukrainienne, bataillon Tornado, crimes de guerre, torture, viols d'enfants, salopards, Rouslan Onishchenko, Semen Semenchenko, fils de truies, ignobles parmi les ignobles
Les fils de truies...

17/01/2015

#JeSuisVania

#JeSuisVania, du Donbass en flammes

Par Rouslan Liapine, le 14 janvier 2015. 

Pour Novorossia Today  

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Pendant qu’on lançait un énième assaut contre les terroristes dans la banlieue de Paris, cinq personnes, dont 2 gamins innocents, ont été tuées dans le Donbass,.

Ce qui n’est que compréhensible : les agences de presse du monde entier étaient, évidemment, occupées à couvrir la manifestation pour de la lutte de la déchéance contre le terrorisme. D’ailleurs, soyons honnêtes, ces gens qui se sont fait tuer n’habitaient pas la banlieue parisienne, mais la Novorussie. Sont-ils vraiment des êtres humains ? Juste des descendants de ceux qui ont « envahi l’Allemagne » en 1945.

De plus, à en juger d’après l’accueil réservé par les premières personnes au président Porochenko en France, les Ukrainiens ont bien reçu une indulgence pour exterminer le peuple du Donbass. Non, mais vraiment, sans tomber dans la conspirologie facile, le carnage à Paris a surtout profité aux dirigeants de la Junte. Au moment même où Porochenko dépose des gerbes et verse de larmes pour faire preuve de sa solidarité « dans la lutte contre le terrorisme », on a définitivement façonné aux yeux des occidentaux « la bonne image » où la France paisible est devenue la cible du terrorisme de la même façon « que l’Ukraine paisible ».

L’Ukraine combat le « régime terroriste » du Donbass et non pas tue par milliers ses anciens compatriotes et en affame d’autres. Après avoir défilé aux côtés des chefs des puissances mondiales sous les salves des bombes phosphoriques à Donetsk, Porochenko a définitivement affirmé son droit de faire tout ce qu’il veut en toute impunité : il est désormais un « brave gars » qui défile dans les rangs des « gens civilisés », il est des leurs, il est Charlie. Alors que ceux qui ne sont pas Charlie, on peut les tuer, sans discuter avec eux. Au même titre que des Serbes, des Irakiens, des Libyens et de Syriens. Tout simplement parce que leurs gueules ne reviennent pas à certains, parce qu’ils ne font pas partie du « Milliard d’or », parce qu’ils ne sont pas Charlie.

Les sens de toutes ses négociations et des actes internationaux est depuis longtemps remis à zéro. Leur poursuite n’est rien d’autre qu’un semblant de soutien de la paix, un semblant qui s’est dissipé. De manière démonstrative, le monde Charlie a fait l’amalgame entre des Russes, du Donbass ou de la Russie, et des islamistes. Quoi qu’on dise ou promette, dès à présent on tuera en fabricant au passage des images d’Epinal obscènes. On tuera jusqu’à ce qu’ils reçoivent une riposte qui les fera remettre à leur place. Il ne pourra pas être autrement.

Je ne suis pas Charlie,#JeSuisVania (#яВаня) du Donbass en flammes!

Par Rouslan Liapine, pour Novorossia Today (Article source)  

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NDT : #JeSuisVania est un hashtag lancé par les internautes russes, dont l’égérie est un garçon qui s’appelle Vania et qui se trouve actuellement dans un hôpital à Donetsk. Le gamin de 8 ans a été grièvement blessé lors des pilonnages de la ville de Chaktersk. Quand un obus a explosé dans leur cour, il était en train de jouer avec son petit frère de 6 ans. Le plus petits des deux garçons est mort sur place, tandis que Vania a perdu les deux jambes, un bras et la vue. L’enfant a déjà subi trois opérations, mais son pronostic vital reste engagé d’après les médecins.

 

В Сети стартовала акция #яВаня в поддержку детей Донбасса

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#JeSuisVania (#яВаня)

En soutien aux enfants du Donbass 

Voilà où conduit la folie des hommes, ne même plus respecter les enfants… depuis le début de l'opération ATO, il y a eu environ 200 enfants tués et plus de 300 nécessitant une opération chirurgicale importante.

Les utilisateurs d’Internet (russes - NDT) sont outrés que les autorités européennes ignorent l’ampleur de la tragédie dans le sud-est de l’Ukraine. 

Le hashtag #JeSuisVania, par analogie à #JeSuisCharlie, gagne activement de la popularité dans le segment russe de l’Internet. Le Flashmob Russe est dédié à tous les enfants tués et blessés au Donbass. rappelons que la campagne "Je suis Charlie", en souvenir des caricaturistes de Charlie Hebdo assassinés par des terroristes s'est répandue dans le monde. Des rassemblements de plusieurs milliers de personnes sous slogan "Je suis Charlie" ont eu lieu en France, en Espagne, en Suisse, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. 

De nombreux internautes russes ont été révoltés par cette politique de deux poids deux mesures des autorités européennes. Ils notent que les politiciens occidentaux ont organisé des manifestations avec plusieurs milliers de personnes en soutien aux caricaturistes français assassinés, mais ignorent totalement les actions de Kiev suite auxquelles, dans le sud-est de l’Ukraine, tous les jours meurent des habitants civils.

Un vrai petit garçon Vania, devenu le visage et le nom de cette action, se trouve maintenant dans un hôpital de Donetsk. L’enfant de huit ans a été grièvement blessé suite aux bombardements de sa ville natale Chakhtersk. Le projectile est tombé dans la cour au moment même où Vania avec son petit frère y jouait. Le bambin âgé de six ans est mort sur place, et Vania a perdu ses deux jambes, son bras droit et la vue. L’enfant a déjà subi trois opérations, mais les médecins ne font pas de prévisions précises quant à son état.

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Auparavant, le représentant du président de la Fédération de Russie pour les droits des enfants, Pavel Astakhov, se référant à l’ONU, a déclaré que, suite aux opérations militaires dans le Sud-Est de l’Ukraine, ont souffert environ deux millions d’enfants. Et selon le représentant de l’UNICEF en Ukraine, Giovanna Barberis, près d’un demi-million d’enfants du Donbass ont déjà dû quitter leur maison, tandis que les autres vivent encore dans des conditions très difficiles.

Le petit Vania va bientôt partir pour Moscou où il sera pris en charge. Il doit y subir une série d’opérations. La jambe gauche sera amputée jusqu’à la hanche, la droite jusqu’au genou. Il a perdu la vue, mais après les opérations, il pourra distinguer le jour de la nuit…

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Source : lifenews.ru : Акция #яВаня в поддержку детей Донбасса стартовала в сети

Traduction : GalCha

Via : Paralipomènes d’une journée ordinaire (X)

29/07/2014

Elle allait avoir 24 ans...

Ukraine / Donbass :

Kiev met la pression sur ses troupes

pour en finir avant l’automne.

 

28 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

> http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-met-la-pression-sur-ses-troupes-pour-en-finir-avant-lautomne

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La situation dramatique des populations ukrainiennes du Donbass soumises à une politique d’éradication qui s’apparente à du nettoyage ethnique aurait-elle enfion atteint les consciences supérieures de ceux qui font la pluie et le beau temps au sein des gros médias occidentaux ?

Outre le changement de ton de façon radicale en ce qui concerne le Boeing de la Malaysia Airlines (on parle désormais d’avion « probablement abattu accidentellement » et que « les États-Unis ne savent pas exactement » qui a lancé le missile), voilà que Le Monde s’y met aussi en évoquant en détail l’enfer des civils à Donetsk soumis aux pilonnages incessants des forces de Kiev. Après la chute du gouvernement Yatseniuk et la naissance d’une vague de contestation au sein de l’opinion publique ukrainienne, on assiste peut-être au début d’une évolution dans ce conflit en défaveur de ceux que l’on a placé à Kiev en février dernier. Mais il ne faut pas se leurrer : la guerre se poursuit, elle sera longue, difficile et meurtrière.

 

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Elle allait avoir 24 ans, son bébé 10 mois.

Tous ceux qui soutiennent le régime kievien ont ces morts sur la conscience…

s’ils ont une conscience !?

 

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Le Monde, dans son numéro daté du 28 juillet, affirme que les forces de Kiev commettraient des crimes de guerre… Cet indeffectible suppot de la propagande occidentale la plus russophobe, cette référence incontournable de la caste des nantis, se serait-il mis à faire du vrai journalisme ? Ou s’agit-il d’une forme de rééquilibrage cynique du discours dominant ? La question mérite d’être posée.
Une envoyée spéciale à Donetsk raconte par le menu l’enfer vécu par les habitants sous le feu de l’armée ukrainienne : « Pour les autorités ukrainiennes, reprendre la capitale du Donbass est une priorité. Elles ont promis de ne pas bombarder la ville (…) mais dans un rapport publié le 25 juillet l’organisation Human Rights Watch (HRW) prend Kiev en défaut : « Selon des indices concordants, l’armée ukrainienne est à l’origine de tirs de roquettes qui ont causé la mort d’au moins 16 civils depuis le 12 juillet. Ces tirs de roquette sont si imprécis que leur usage systématique est proche du crime de guerre selon HRW ; une Ukrainienne, Nadia, qui avait voté lors du référendum pour l’indépendance du Donbass, constate qu’elle n’a plus que le choix suivant : fuir (vers la Russie comme 515.000 réfugiés selon l’ONU) ou mourir sous les tirs ukrainiens et elle ajoute : « Comment voulez-vous qu’on vive avec des gens qui nous tuent ? »

Répondre à des référendums autonomistes par une guerre civile sans merci n’est effectivement pas le meilleur moyen pour l’Ukraine de sauver son unité ! Mais ne nous y trompons pas : les rapports d’HRW sont généralement dépourvus de toute sincérité, l’ONG américaine ayant toujours privilégié tactiques et calculs sur l’engagement humaniste.

 

 

Désinformation kievienne

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cliquez pour agrandir

Voici une carte de la situation militaire relativement cohérente

quant aux derniers événements sur le terrain.

 

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Une offensive sur les réseaux sociaux de la part du camp atlanto-mondialo-bandériste s’est développée ces derniers jours par des annonces reprises à la chaîne, aussi tonitruantes que surprenantes, concernant l’évolution du front du Donbass. Via Facebook, VKontact, Twitter, entre autres, on nous explique doctement qu’un effondrement général de la résistance de Nouvelle Russie est en train de se dérouler, suite à la prise les unes après les autres de localités stratégiques entre Lugansk et Donetsk (et même la prise de contrôle du site du crash du Boeing !). Et, bien entendu, la grosse presse occidentale gobe !

Jusqu’à présent, même avec un certain nombre de différences notables, les comptes rendus des opérations, de la part du camp ukrainien comme des forces indépendantistes, se recoupaient globalement les unes aux autres, parfois avec un jour ou deux de décalage. Or, dans ce cas précis, toutes les informations diffusées par les partisans de la junte kievienne et de l’atlantisation de l’Ukraine, ne sont non seulement pas recoupées avec celles de la partie adverse, mais aucune vidéo, ni la moindre image, ne viennent confirmer ces allégations. Elles sont même toutes contredites par des éléments probants (photos, vidéos) en provenance des indépendantistes.

Et comme par grand hasard, ces affirmations proviennent quasiment toutes du Conseil national de défense et de sécurité de l’Ukraine, dont le responsable est le néonazi pro-américain Andriy Parubiy et la directrice de la communication, une ancienne journaliste de Voice of America (tout un programme !). En fait, il y a fort à parier que Kiev et ses alliés occidentaux viennent de lancer, ces dernières 72 heures, une vaste offensive de désinformation médiatique via les réseaux sociaux, dans le but à la fois de démoraliser l’adversaire, mais aussi pour pouvoir s’assurer de la continuité du soutien de Washington à un moment où le pays est entré dans une crise politique majeure.

 

 

 

Nikolaiv : manifestation pacifique contre les conditions dans lesquelles ont été envoyés au front

et abandonnés par Kiev les soldats de la 79e brigade aéromobile, totalement détruite dans le chaudron.

Pour toute réponse, Porochenko envoie ses flics molester ces mères, ces sœurs, ces épouses.

 

 

Des heures décisives pour la bataille du Donbass

 

Si aucune attaque notable n’est à signaler ce week-end sur Lugansk, en revanche les tirs d’artillerie concentrés sur les zones d’habitations n’ont pas cessé depuis 96 heures. On compte pour samedi et dimanche plusieurs dizaines de tués et des centaines de blessés. La situation sanitaire devient difficile et les coupures d’électricité se répètent la nuit comme le jour.

 

Ce week-end, les forces ukrainiennes ont une fois de plus tenté de contourner Lugansk par le sud-ouest, mais ont été freinées par diverses contre-attaques de la milice. Elles ont fait demi-tour en soirée sur leurs bases de départ, au nord de la voie expresse E40-M04, à l’ouest de Lugansk. Un bataillon d’infanterie de la 30e brigade mécanisée de la garde de Novohrad-Volynskyi (près de Zhytomyr) monté sur BMP-2, renforcé par une compagnie de T-64BM Bulat, étaient accompagnés du « bataillon Aydar » reconstitué qui a perdu pas moins de 23 hommes (sans compter les blessés) et 4 BTR sur Lutuhyne (pour un effectif d’à peine 200 hommes, c’est lourd). Les éléments de pointe de ce groupe de combat ont réussi à atteindre Pershozvanivka, avant de rebrousser chemin suite à la perte de 8 chars lourds et d’une partie de leur infanterie d’accompagnement. Déjà, dans la nuit du 21 au 22 juillet, dans le même secteur ouest de la banlieue de Lugansk, « Aydar » avait eu une demi-douzaine de tués et 18 blessés.

 

 

 

Voilà ce qu’il s’était passé il y a quelques jours dans la même zone des combats

 

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Comme à son habitude quand elle se trouve face à une masse mécanisée nettement supérieure en capacité de combat, l’infanterie de la milice la laisse progresser dans les terres, puis attaque ses flancs à divers endroits, selon les techniques de guérilla éprouvées, afin de l’épuiser. Si l’assaillant n’a pas la présence d’esprit de revenir en arrière assez tôt, il risque immanquablement d’être anéanti.
Deux ou trois sections de ce qui reste de la 6e compagnie du 80e régiment aéromobile de Lviv qui résistaient encore sur une partie de la zone aéroportuaire de Lugansk, ont décidé de faire une échappée dans la journée d’hier, profitant de la tentative de pénétration des éléments de la 30e brigade et du « bataillon Aydar ». Devant l’échec de ces derniers, les parachutistes de Lviv sont retournés à leurs positions de départ. Une autre tentative de s’échapper de cette poche, tout aussi infructueuse, a encore eu lieu cette nuit.

On signale l’arrivée dans la zone des combats d’un nouveau « bataillon » de la garde nationale : il se nomme « Lviv » et est composé de Galiciens particulièrement politisés et radicalisés. Mais ils ne sont que… 150 ! Juste de quoi garnir une petite compagnie. S’il est du niveau « d’Aydar », ça promet !

 

Muzhenko_big.jpg(< Le général ukrainien Viktor Muzhenko, chef d’état-major des forces armées de l’Ukraine, ne sait même pas où sont ses troupes sur le terrain… ou alors il ment délibérément au président !)

 

Au nord comme au sud, depuis 48 heures, le front est devenu mouvant. Kiev tente une percée en tenailles par le centre, mais ne semble toujours pas avoir les moyens de ses choix tactiques.

Pour les forces de Nouvelle Russie, l’attaque au nord et au sud a nécessité de mobiliser des troupes qui se trouvaient jusqu’alors du côté du chaudron, à quelques kilomètres de la frontière avec la Russie. Les forces ukrainiennes, profitant de cet allègement du dispositif indépendantiste, en ont profité pour contre-attaquer sur le versant sud-est de la poche. Appuyée par des chars lourds et de l’artillerie en nombre, elles ont progressé de quelques kilomètres sans réussir pour le moment à procéder à une ouverture par le sud du chaudron. Leur objetif semble être la reprise de Dmytrivka et Marynivka. Un Su-25M1 a été abattu au-dessus de Snizhne, il s’est écrasé vers Torez. Et contrairement aux allégations de la présidence ukrainienne, qui tient ses infos du chef d’état-major Viktor Muzhenko, Saur-Mogila tient toujours…

 

Pour le moment, les contre-attaques de la milice ont été très localisées, permettant de retenir l’offensive. Si les rebelles parviennent à nettoyer les poches, ils seront en mesure de mener des opérations offensives locales dans le nord et vers le sud avec les unités actuellement engagées dans la zone est. Les Ukrainiens vont avoir besoin de redéployer leurs unités pour faire face à cette menace et éviter d’autres « Kessel » comme celui qui a cours dans le sud-est avec des conséquences désastreuses.

 

Mryzrak.jpgAu nord-ouest, le bataillon « Mryzrak » d’Aleksei Mozgovoi a été repositionné sur le secteur de Lomuvatka-Komisarivka, entre Debaltseve et Alchevsk, au nord-ouest de la voie rapide M04-E40. Il empêche ainsi tout contournement de Gorlivka par l’est. Il peut prendre aussi à revers une partie de la logistique des forces ukrainiennes. Le 25 juillet et le 26, deux colonnes ukrainiennes (dont une de la 95e brigade) ont été ainsi détruites, comprenant plusieurs camions Ural, des GAZ-66 (photo), des BMP-2 et des chars lourds.

 

Dans le secteur de Shakhtersk, plus au sud du dispositif défensif, entre Lugansk et Donetsk, les combats se poursuivaient cette nuit vers 00h55 (GMT). Une colonne de blindés ukrainiens, essentiellement des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr, a réussi à percer un corridor large d’un ou deux kilomètres sur une profondeur nord-sud dépassant les 10 km. C’est un risque énorme pour les forces de Kiev car elles doivent en même temps assurer la sécurité de leur logistique et de leurs communications sur leurs arrières et sur leurs flancs, ce qui n’est pas leur fort. En cas de réussite, ce sera payant. Pour les forces de Nouvelle Russie, la situation est critique mais pas désespérée.

 

Une contre attaque de chars lourds de la milice semble avoir, en fin de journée d’hier, stoppé net l’avancée de la colonne ukrainienne. Le bataillon spécial « Kalmius » est arrivé en renforts de Donetsk, avec une batterie Grad et des blindés d’infanterie. La plupart des combats se trouvent en périphérie de la ville, tout comme à Torez. Des hélicoptères d’assaut sont intervenus dans la matinée et ont été repoussés au moyen de tirs de mitrailleuses lourdes et de missiles portables sol-air.

 

 

 

Une compagnie de la garde nationale au sud de Shakhtersk

 

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L’objectif de Kiev est de couper Donetsk de Lugansk, pour isoler la grande ville à l’ouest et la réduire ainsi, en employant les mêmes méthodes que celles utilisées à Slaviansk. D’ailleurs, un bataillon de lance-roquettes multiples de 220 mm BM-27 Uragan vise déjà les quartiers nord de la banlieue de Donetsk.

 

Pourtant, les forces ukrainiennes peinent à progresser dans les zones urbaines, préférant les tirs d’artillerie pour forcer la milice à évacuer les agglomérations, avant d’y pénétrer, que le combat urbain. C’est pourquoi ni Torez, ni Shakhtersk ne sont pour l’instant entre leurs mains. Les assaillants privilégient la masse plutôt que la stratégie : les affrontements se font à 1 contre 5 dans le meilleur des cas, à l’avantage des Ukrainiens, et le plus souvent à 1 contre 10. Pour ce qui est des pertes, c’est assez différent : l’avantage va la plupart du temps aux forces du Donbass, pour 1 milicien tué, ce sont 10 soldats de la junte qui sont neutralisés (tués ou blessés).
Sur Torez, on signalait hier la présence de mercenaires polonais dans les rangs de la garde nationale. Partout sur cette zone, l’utilisation de civils comme boucliers humains lors des affrontements armés est devenue chose courante pour les assaillants ukrainiens qui n’hésitent plus en matière d’exactions.

 

« Les combats sont extrêmement féroce, soulignait le commandant en chef des forces du Donbass, le colonel Igor Strelkov, lors d’une conférence de presse aujourd’hui. L’adversaire jette dans la lutte tout ce qui lui est possible ; même moi je suis surpris par le nombre inhabituel de véhicules blindés… 200, 250 unités ! »

Kiev a mis la pression sur son armée : la poche du Donbass doit tomber avant septembre, bien avant la fin de l’été. La situation politique dans la capitale ukrainienne l’exige, à l’heure où les règlements de comptes sanglants au sein des diverses fractions de la junte commencent à apparaître de manière inquiétante.

 

 

Comment « Tonton Ihor » mène ses bonnes petites affaires…

 

Valentyn Nalyvaichenko, le très pro-américain patron de la police politique (SBU) et le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Arsen Avakov, ne vont certainement pas remuer ciel et terre pour trouver les ou les auteurs de la mort du maire de Krementchug. Pas plus qu’ils ne feront quoi que ce soit pour prémunir leurs concitoyens de la série d’attentats majeurs qui sont annoncés çà et là pour les prochains jours et les prochaines semaines en Ukraine euro-atlantisée. Nous sommes dans la manipulation la plus insane qui soit.

 

L’assassinat par balles, au matin du 26 juillet, du maire de Krementchug, près de Poltava, n’est pas à prendre à la légère. Oleg Babayev, pendant de nombreuses années, a dirigé à Krementchug une usine de transformation de viande, profitant des petits et des gros avantages de la période post-Perestroika où magouilles et coups fourrés étient la règle et l’honnêteté et la droiture l’exception. Ce notable local a été député de la Verkhovna Rada, membre du « Bloc de Yulia Tymochenko ». Après son élection au poste de maire, il a quitté la formation de Tymochenko par souci d’équité et de neutralité politique. Il est néanmoins resté très proche des milieux politiques qui forment aujourd’hui la junte avec les oligarques. A 48 ans, ce père de deux filles se voyait bien devenir le futur gouverneur de la région de Poltava, un oblast voisin de celui de Dniepropetrovsk du très puissant oligarque-gouverneur Ihor Kolomoisky ( Note de Kurgan : voir ici et ici ). Ce dernier n’a jamais caché voir en Babayev un rival potentiel, d’autant que feu le maire de Krementchug était parfaitement au fait des affaires pour le moins douteuses de l’actuel fourrier de l’extrême droite néonazie et de ses paramilitaires des escadrons de la mort. La montée en puissance financière et politique du groupe Privat de Kolomoisky ne s’est pas faite sans quelques petits arrangements qui, s’ils étaient dévoilés dans le détail, sonneraient le glas de la belle ascension politique de « Tonton Ihor » qui, nous l’avons déjà écrit, lorgne maintenant sur la présidence, ou tout au moins sur la place de Premier ministre, avec l’appui de Svoboda, de Lyachko et de Tymochenko.


Et si l’on ajoute de Kolomoisky espère faire des bénéfices faramineux avec le projet d’extraction du gaz de schiste dans l’est de l’Ukraine grâce à la société dont le fils de Joe Biden, le vice-président US, est un des directeurs, on aura bouclé la boucle des bonnes petites affaires de « Tonton Ihor ».

N'est-elle pas merveilleuse l'Ukraine « proeuropéenne » des Obama, Fabius, Fourest et autres BHL ?  

  

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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« Tonton Ihor »

 

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Pour vous tenir au courant quant à la guerre civile en Ukraine :



NationsPresse.info



Fiertés Européennes

( et plus particulièrement : F.E - Ukraine/Novorossiya )



La Voix de la Russie



Tradition !

 

13/07/2014

Ukraine - Témoignages de réfugiés

Épuration ethnique dans le Donbass, les réfugiés témoignent…

Natalia Poklonskaya est procureur de la république de Crimée. 

01/07/2014

Ukraine, fin du cessez-le-feu fictif !

Le président ukrainien, Petro Porochenko, a annoncé, dans la nuit du lundi 30 juin au mardi 1er juillet, que le cessez-le-feu décrété par Kiev dans son combat contre les séparatistes armés de l'est du pays avait vécu. M. Porochenko avait pris cette mesure de manière unilatérale le 20 juin, avant de l'étendre pour trois jours supplémentaires. (…)

« Nous allons attaquer », a prévenu le président élu il y a un mois, visage grave, s'exprimant à la télévision au sortir d'une réunion du Conseil de sécurité nationale. Les prochaines heures révéleront l'ampleur de l'offensive envisagée par Kiev contre les combattants – locaux et russes – qui tiennent une partie du Donbass.

Le Monde.fr / le 01.07.2014 à 03h00 • Par Benoît Vitkine (Ukraine, envoyé spécial)

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L'opération contre les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine a repris, mardi 1er juillet au matin, mettant officiellement fin au cessez-le-feu en vigueur depuis le 20 juin. (…) Sur le terrain toutefois la situation apparaissait inchangée par rapport aux derniers jours de cessez-le-feu, marqués par de nombreux incidents dont les deux parties s'étaient rejeté la responsabilité. Le plus grave incident s'est produit à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, où des tirs d'origine inconnue ont tué quatre personnes à bord d'un petit autobus, selon l'administration régionale, fidèle à Kiev, citée par Interfax-Ukraine. Les médias ukrainiens ont rapporté également des tirs dans la nuit à Donetsk.

La Russie a fait part de ses « profonds regrets » après l'arrêt du cessez-le-feu des forces, demandant aux Occidentaux de « cesser d'utiliser l'Ukraine comme monnaie d'échange dans les jeux géopolitiques » alors que des consultations entre les chefs d'Etat russe, ukrainien, français et allemand n'ont pas permis une prolongation du cessez-le-feu.

« Nous demandons aux autorités ukrainiennes de ne pas bombarder villes et villages, et de revenir à un cessez-le-feu réel et non fictif, pour protéger la vie des populations », indique ministère des affaires étrangères russes dans un communiqué. « Il faudra répondre des crimes commis contre les populations civiles », ajoute-t-il.

Le ministère russe dresse également dans son communiqué une liste des « crimes » qu'il impute à l'armée ukrainienne entre le 2 juin et le 1er juillet, parmi lesquels le bombardement par l'artillerie et l'aviation de bâtiments abritant des civils. Il rappelle en outre la mort de trois journalistes russes dans l'est de l'Ukraine ces dernières semaines, que Moscou dénonce comme des actes délibérés.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters / 01.07.2014 à 10 h 09.

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A l'Ouest rien de nouveau !

Un article emprunté à :  

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Porochenko lance un ultimatum à la Russie pour qu'elle désarme les milices séparatistes ! (Comme disait Audiard, "les cons ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît !")

C'est un aveu d'impuissance militaire mais aussi politique, car cet échec risque d'énerver les chiens du maïdan qui menacent déjà de mordre la main qui les nourrit...

Porochenko tente de faire bonne figure à l'Ouest et de ne pas perdre la face à l'Est, tantôt hypocrite tantôt cynique, tandis que ses soudards préparent une nouvelle offensive...

En attendant les obus ukrainiens continuent de pleuvoir un peu partout y compris sur le territoire de la Fédération de Russie qui accueille chaque jour des milliers de réfugiés terrorisés par les bataillons spéciaux composés de criminels et de fanatiques. 

Il ne reste plus qu'une cinquantaine d'anciens qui refusent 
de quitter le village de Semenovka entièrement détruit

Tandis que des millions de "démocrates" s'inquiètent et tremblent devant les gesticulations sportives de quelques millionnaires jouant à la baballe entre deux spots publicitaires, à quelques heures de leur salons douillets, un peuple européen est sous les bombes d'un gouvernement dont les crimes sont couverts par nos ploutocrates en contrepartie d'un traité de "libre échange" qui asservit le plus grand pays d'Europe au Nouvel Ordre Mondial.

Des charniers contre des bases militaires et industrielles, voilà le deal !

Et l'oligarque Porochenko, nouveau maître de Kiev de verser des larmes de crocodile regrettant les décisions russophobes de l'après maïdan et espérant un plan de paix et retour du Donbass réconcilié dans l'Ukraine...

Trop tard ! si ce menteur pensait vraiment ce qu'il dit il aurait tendu la main aux séparatistes le jour de son investiture ! Ses déclarations ne sont que des élucubrations médiatiques destinées à couvrir les hurlements des enfants sous les bombes... 

Ce type ne mérite que la corde...

Aujourd'hui, grâce au au traité de libre échange signé le 27 juin à Bruxelles, les USA espèrent pousser leurs bases militaires un peu plus vers la Russie, et l'Union européenne, n'en doutons pas commencent déjà à choisir la couleur des fauteuils de ses prochaines usines ukrainiennes. 

L'Occident est devenu la honte de l'Europe...

Le Donbass, quant à lui, s'est organisé et même renforcé et, des crimes du maïdan aux violations de la trêve par les soudards pros étasuniens, la politique abjecte menée par Kiev n'a fait que renforcer sa détermination à résister à un système mondialiste dont la violence criminelle, impuissante et stupide ne fait que révéler son agonie et sa disparition prochaine.  

Le temps des peuples souverains arrive... 

Erwan Castel, le 28 juin 2014.

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