Of Darkness

OF DARKNESS : « The empty eye / Death »

( Double CD / 2010 / Espagne )

 

« Aucun doute, c'est bien du Funeral ; les deux notes utilisées pour la réalisation du disque ont bien été choisies parmi les quatre qui ont obtenu l'agrément du Ministère des Idiomes Finlandais, les orgues ont bien été enregistrées depuis la galaxie d'à côté, et le chanteur n'a pas dû approcher sa listerine depuis la dernière création du monde.

La différence avec, au hasard, STORMCROWFLEET (à qui l'on pense beaucoup) ?

La température, cousin ! Ces gugusses-ci sont espingouins et j'ai envie de dire : ça s'entend. Le vocaliste ne fait pas seulement tourner de l'œil toutes les planètes à la ronde avec son haleine outre-méphitique, il fait aussi rôtissoire à systèmes solaires, et les guitares mêmement de grésiller… tels les reliefs oubliés bien au-delà du temps de cuisson d'on ne sait même plus quoi (vu ce qu'il en reste)… tout le monde étant bien trop occupé à processionner capuche baissée dans le centre de la terre, en s'appliquant à faire passer TYRANNY pour le carnaval de Rio. Furnace Doom, Funeral Doom Pyre, ce ne sont pas les pirouettes vaseuses qui me manqueraient, mais ce bidule est surtout (pour enfourcher un de mes dadas favoris) : RITUEL ! Un rituel non du type Monarch!, mais du type MOSS, si vous voyez ce que je veux dire ? »…

Nous dit un kro-niqueur de chez slowend.com…

Et comme j’adore sa chronique : je la repique sans vergogne !!!!!…  

Les deux premiers albums du groupe (The empty eye de 2005 et Death de 2009) et – de fait – pas loin de 2 heures d’un Doom-Death oppressant, torturé et malsain au possible… flirtant en permanence avec ce que le Black et l’Ambient peuvent offrir de plus putride, lorsqu’ils en viennent à fusionner. Ambiance de Messe Noire… atmosphères occultes et réellement méphitiques… je n’avais jamais entendu parler de ce groupe (pourtant composé de membre de Graveyard, Dawn of hate et Terrorspawn !) avant de glisser ces deux rondelles dans ma platine… mais le moins que l’on puisse dire c’est que je ne regrette pas la découverte !!! MALéfique !!!!!!!!!!…  

Black Mass Records / Double CD.

9 titres – 2 heures de sombres rituels : 14 €uros. / Vendus !

Cette référence n'est plus disponible.

  

Mournful Congregation - The Book of Kings - DLP

Une petite avant-première mondiale de chez mondiale… puisqu’hormis OSTRA Records ( le géniteur du monstre… et encore, le site du label annonce la sortie officielle du disque au 31 mai !?! >>> http://www.ostra-records.com/plus_d_infos.php?prod=13 ) nous sommes les premiers « in the world » à vous proposer ce pur joyau… tout juste sorti des presses !

 

Mesdames et messieurs…

Roulements de tambours :   

 

Mournful Congregation : « The Book of Kings »

 

( Double gatefold LP / 2012 / Australie )

 

Somptueux double gatefold LP limité à 400 copies.

Insert 12 pages / 5 titres – 76 mns : 25 €uros. / disponible. 

 

 

Premier constat, on parle de doom/death ici, donc guitares grasses et voix raaaauuuque.

Ce n’est pas du Black Sabbath ou du Reverend Bizarre. On tape dans le Thergothon et autre Esoteric plutôt. Mournful Congregation tient haut le pavé et bat le rythme à la décadence de son style : lentement et en maintenant cette sensation de pilonnage dépressif.

Les guitares distillent des accords langoureux qui deviennent riffs lorsque les longues secondes s’égrainent. Car un riff de The Book of Kings se mérite, il n’arrive pas à la va-vite pour se retrouver enchaîné à un congénère. Et c’est toute la réussite de cet album, prendre un temps accablant pour développer son art du doom tout en maintenant le semblant de vie nécessaire pour garder l’auditeur dans les lymphes amorphes, mais vivant et donc à l’écoute.

Les fameux accords-riffs sont au diapason du but ultime du groupe, planter un à un les clous qui refermeront votre cercueil. Lourds et gras, ils installent l’ambiance mortuaire de vos funérailles à merveille. Le gros chant infrabasse respecte les canons du style, pas original pour un sou donc, mais complémentaire à des chansons qui vous plombent.

Peut-on entrevoir une éclaircie dans un tel déluge de dépression ?

Etonnamment, oui. Le groupe a la bonne idée de proposer The Bitter Veils of Solemnity, acoustique lumineux (ou qui apparaît comme tel par rapport à la grisaille épaisse du reste de l’album) pourvu de mélodies qui viendra réveiller votre cerveau sagement et savamment ankylosé de ses rêveries de l’au-delà.

 

(http://www.leseternels.net/chronique.aspx?id=5006 )

 

Contrairement à l’album précédent, The Books of Kings renoue avec une tradition de morceaux longs et peu nombreux. Le plus court dure déjà un peu plus de douze minutes, et est placé au centre de l’album avec un autre titre de la même durée. Le titre d’ouverture entraîne l’auditeur dans les profondeurs pendant un peu plus de 19 minutes, et le titre de clôture nous achève pendant un peu plus de 33 minutes.
Les riffs sont donc étiiiiiiirés à l’extrême, répétitifs et hypnotiques. Ils sont d’ailleurs assez peu nombreux, mais suffisamment utilisés pour remplir l’heure et quart de musique. Le tempo est également délicieusement lent tout le long de l’album. (…)

Côté chant, Damon Good oscille entre le chant caverneux death, et des paroles posées calmement mais assez lointaine (sur The Waterless Streams notamment), voire soupirées / murmurées (The Bitter Veils of Solemnity).

Les deux morceaux de 12 minutes se distinguent par leur durée (courte… haha), mais également par le contenu musical. Ces morceaux sont moins denses, moins abyssaux que les deux morceaux débutant et clôturant l’album… surtout The Bitter Veils of Solemnity, sorte de lueur dans le noir. Mais ce n’est qu’une lueur trompeuse, un leurre destiné à attirer l’auditeur vers les profondeurs, où le morceau éponyme, The Book of Kings va le consumer lentement, l’entourant de ténèbres. Car ce morceau de plus de 33 minutes est une véritable pièce noire, un acte d’une épaisseur de poix. C’est le guide touristique de R’lyeh mis en musique. D’ailleurs, le tempo de ce morceau n’est plus très loin du bloop. Une coïncidence ? 

Au final, on peut dire que MOURNFUL CONGREGATION accouche encore d’un chef-d’œuvre. Amateurs de EVOKEN, disEMBOWELMENT ou THERGOTHON, installez-vous dans votre fauteuil préféré, et écoutez ce Book of Kings au volume maximum, dans le noir, au casque de préférence. Laissez-vous envahir par les basses, la lourdeur, la pesanteur extrême des Australiens. Par ces ténèbres, d’abord autour de vous, qui pénètreront au plus profond de votre âme corrompue.

Une pièce maîtresse du doom/death en somme.

Un putain d’album, tout simplement. ( 18/20 )…

 

( http://www.vs-webzine.com/new.php?page=kronik&id_news=13015 )

 

 

SCHATTEN AUS DER BETHLEHEM

SCHATTEN AUS DER BETHLEHEM : « A tribute to dictius te necare »

 

( CD / 2009 )

 

Ou : un Tribute à BETHLEHEM (soit) mais uniquement via des titres issus de l’album « Dictius te necare »… Original non !??…

Piste 1 : « Schatten Aus Der Alexander Welt » par nos amis de MAIEUTISTE, qui ont décidés de faire une reprise façon « fidèle au poil de cul près »… et réussissent leur « figure imposée » à la perfection, faisant s’alterner moment de pure hystérie et atmosphères lourdes et malsaines avec un talent digne du maître himself ! (Les vocaux purement hallucinés d’Eheuje parvenant même, par moments, à surpasser en schizophrénie ceux de Landfermann !!!)… 

Piste 2 : « Die Anarchische Befreiung Der Augenzeugenreligion » (ah ben ouais… avec Bethlehem les titres font rarement moins de 17 lignes !?! Hé! hé!)… par VOODOO PLANET (comptant dans ses rangs un certain Fred… from ATARAXIE), qui choisi – lui – de personnaliser à outrance sa reprise… et nous livre une sorte de version « Horror Cajun » du morceau par ses soins sélectionné, avec longue intro à la slide façon rock sudiste, samples marécageux et feeling seventies blues à faire triquer toute une bande de rednecks accros à The BOTTLE DOOM LAZY BAND, ELECTRIC WIZARD ou WITCHFINDER GENERAL… l’impression d’entendre BLACK LABEL SOCIETY reprendre du Bethlehem à la sauce seventies !?!?! REALLY KILLER !!!!!!!!!!…

Piste 3 : « Aphel - Die Schwarze Schlange »… par les rouennais d’ATARAXIE, qui torturent et étirent avec une évidente délectation ce titre aux passages lourds très « Celticfrostiens », l’emmenant vers des rivages de douleurs vocales comme seuls les fondus de SILENCER ou DEVILISH ERA arrivent à en vomir… le déchirant de longs intermèdes ambiants très seventies à la façon du old Sab’ de maître Iommi…

Piste 4 : « Tagebuch Einer Totgeburt » via nos voisins d’outre-Manche de chez IMINDAIN, candidats parfaits pour ce titre très doom, désespéré et funèbre (à la « mélodie poignante » comme dirait l’ami Jean, d’In Extremis !), et qui le déroulent à la perfection… les gémissements de Lee Bullock lui donnant même un côté « maladif » absent de l’original, mais – au final – pas inintéressant du tout !?!…

Piste 5 : « Dorn Meiner Allmacht » par les parisiens de MOURNING DAWN (membres de FUNERALIUM et AD VITAM AETERNAM) qui se vautrent avec délectation dans un gros son « plus Black Sabbath tu meurs » et des vocaux plaintifs à souhaits, pour une version littéralement gorgée de désespoir… et acide à en saigner des gencives…

Piste 6 : « Schuld Unseres Knöch'rigen Faltpferds » (titre ne figurant – en fait – que sur la réédition au format double CD de 2002) par MAGNUM OCCULTUM INNOMINANDUM, qui nous livre là – et pour l’occasion – un pur délire psychotique qui m’a littéralement laissé sur le cul… un peu comme si le grand MAGMA de Mekanïk destruktïw kommandöh (avec Attila au chant)  et un groupe de Free-Jazz (sous trip) s’essayaient à reprendre (ensemble) du Bethlehem à la manière de MEKONG DELTA !?!?!!!…   

Et donc… pour conclure…

Un ( tribute ) album que vous vous devez A.B.S.O.L.U.M.E.N.T de posséder (que vous soyez fans de Bethlehem ou non…) si vous ne voulez pas passez à côté d’une GRANDE pièce de Métal extrême… comme il n’en sort que trop rarement !!!!…

Un tribute CD estampillé OSTRA Records : 8 €uros. / disponible.

 

 

 

 

CANDLEMASS - Epicus Doomicus Metallicus - Black Dragon

Mars, mois du collector...

 

CANDLEMASS : « Epicus Doomicus Metallicus »

( LP / 1986 / Suède )

 

La version LP de chez Black Dragon, 1986 !!!!!

Tout amateur de Doom sait ce qu’est cette rondelle et ce qu’elle représente pour le style !!! La pochette présente quelques menues traces de frottement / stockage sur le noir (but then, rien que de tout à fait normal pour un disque de 25 ans d'âge) mais le vinyl, lui, est parfait !

>>> 40 €uros. / Vendu ! N'est plus disponible.

 

Ailleurs = 38 (swi) ou 50 €uros (Gre) sur discogs

45 à 68 €uros sur musicstack.com