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12/07/2015

Ukraine en perdition...

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme,

les nationalistes refusent de déposer les armes ! 

 

Le groupe ultra-nationaliste « Secteur Droit » a annoncé qu'il ne déposerait pas les armes sans ordres de leur leader, Dmitry Yarosh. Celui-ci a appelé à la poursuite des manifestations à Kiev et à la démission du ministre de l'Intérieur.

 

Le parti ultra-nationaliste « Secteur Droit » (« Pravy Sektor »), d'inspiration néo-nazi, qui a pris part à des affrontements meurtriers avec la police, samedi 11 juillet, a annoncé ce dimanche que ses militants ne déposeraient pas les armes, sans que l'ordre ne vienne de leur leader. Celui-ci ne semble montrer aucune volonté d'appel au calme. L'émergence de ces nouvelles tensions se situe à l'ouest du pays, à la frontière avec l'Union Européenne.

 

Par mesure de sécurité, les civils ont été évacués des alentours de la ville de Mukachevo, dans l'ouest du pays. Les militants ultra-nationalistes s'y sont regroupés, alors que les unités spéciales de la Garde Nationale, ainsi que les forces d'intervention de la police et les agents des services secrets ukrainiens (SBU) ont sécurisé les lieux. Le SBU a annoncé que « pour empêcher un massacre, les services de sécurité et le ministère de l'intérieur ont demandé à ce groupe armé illégal de déposer les armes et de se rendre ». Les autorités ont par ailleurs annoncé qu'elles feraient le nécessaire afin de désarmer et d’interpeller ce qu'elles appellent un « groupe de crime organisé ».

 

(…)

 

Lire la suite ici : 

http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/archive/2015/07/12/l-ouest-de...

 

 

 

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Note de K : Porc'Ochenko (et ses maîtres) auraient-ils décidé

qu'il était l'heure de se débarrasser de leurs « idiots utiles » ?

 

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Les membres de "Secteur Droit" manifestent devant le parlement ukrainien,

à Kiev, le 11 Juillet 2015 (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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Des bataillons islamistes contre Donetsk et Lougansk. 

 

Plusieurs bataillons islamistes sont engagés côté ukrainien,

contre les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk.

 

Selon le New York Times, il s’agirait des bataillons Cheikh Mansour et Djokhar Doudaïev, composés principalement de Tchétchènes venant de Géorgie et d’Ouzbékistan et du bataillon Crimée, composé de Tatars [1]. Ces groupes sont liés aux nazis de Pravy Sektor et ne touchent aucun salaire du gouvernement ukrainien, précise le journal.

Le quotidien n’a pas trouvé de trace d’une implication états-unienne. 

 

Pourtant, comme Thierry Meyssan l’a révélé il y a plus d’un an [2], la CIA coordonne les nazis et les islamistes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Concernant l’Ukraine, la CIA avait organisé un « Congrès anti-impérialiste » (comprendre anti-Russe), le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), auquel participaient déjà les nazis ukrainiens et les islamistes du Caucase. La coordination qui fut créée ce jour-là porta Dmytro Yarosh (le chef du Pravy Sektor) à sa présidence et reçut la bénédiction de Dokou Oumarov (le cinquième président de l’Émirat islamique d’Itchkérie, puis l’émir du Caucase).

 

En décembre 2013, des islamistes tatars étaient soudainement revenus du Proche-Orient, où ils combattaient contre la République arabe syrienne, afin d’encadrer la révolution colorée de la place Maïdan [3].

Par ailleurs, actuellement les officiers de l’Émirat islamique en Irak et au pays de Cham ont largement été remplacés par des Tchétchènes, au point que le russe est devenu la langue de l’état-major de Daesh en remplacement de l’arabe.

 

Réseau Voltaire, 08 juillet 2015

http://www.voltairenet.org/article188093.html  

 

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[1] “Islamic Units Help Ukraine Battle Rebels. Stocked With Chechens Eager to Defy Russia”, Andrew E. Kramer, The New York Times, July 8, 2015.

 

[2] « La CIA coordonne nazis et jihadistes », par Thierry Meyssan, 

Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 19 mai 2014.

 

[3] « Des jihadistes assurent le service d’ordre des manifestations à Kiev », 

Réseau Voltaire, 4 décembre 2013.

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05/03/2015

Des jihadistes en Ukraine

Des jihadistes en Ukraine

 

Parmi les multiples pistes suivies par les enquêteurs russes pour retrouver les assassins et les commanditaires du meurtre de Boris Nemtsov, il y a celle de la filière islamisme tchétchène, très soutenue par Kiev et surtout par les extrémistes néobandéristes et néonazis. 

Le nom de l’islamiste tchétchène Adam Osmaev, actuel chef du "bataillon Djokhar Dudaev", est largement cité dans la procédure. Un individu protégé par le régime ukrainien qui a également été cité dans l’affaire de la tentative d’assassinat contre Vladimir Poutine. 

Plusieurs sources (ici, ici et ici), dernièrement, en ont profité pour revenir sur ces "volontaires" d’Ichkérie, engagés par centaines du côté des forces de la junte contre le peuple du Donbass. Ces éléments devraient faire partie du programme de renforcement et de réarmement envisagé par Kiev et Washington dans les semaines et les mois à venir.

 

 

 

Vidéos de propagande en faveur

des islamistes tchétchènes engagés du côté des forces de Kiev. 

 

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BvO-pj8CMAASOCQ.pngTout commence au printemps dernier quand Isa Munaev (photo ci-contre), ancien chef opérationnel de la rébellion islamiste et qui a combattu les Russes lors des deux guerres de Tchétchénie, est chargé par le ministère des Affaires intérieures de Kiev de monter avec Adam Osmaev une unité de « volontaires », recrutée sur la base de la diaspora tchétchène et caucasienne.

Le noyau de l’unité dispose au départ de quelque 50 à 60 combattants, dont au moins la moitié d’entre eux bénéficie d’un passeport ukrainien. Beaucoup sont de Tcherkassy, d’autres sont venus de Tchétchénie, et la République de Kabardino-Balkarie dans le Caucase du Nord, il y a aussi des Tatars de Crimée, des Azéris et un Géorgien de Batumi. Puis, très rapidement, vont s’adjoindre des Tchétchènes arrivés en Ukraine avec un passeport turc délivré via les réseaux de l’État islamique à Istanbul. Lors des événements du Maïdan, nous avions évoqué les quelque 200 islamistes tatars venus tout exprès du territoire syrien grâce aux bons services d’Ankara pour aller prêter main forte aux émeutiers dans le centre de Kiev. Cette filière de recrutement, américano-compatible, a subsisté jusqu’à aujourd’hui.

 

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Jihad contre la Russie financé par Kolomoisky

 

Ces hommes, qui ont abandonné leur famille, leur pays et parfois même leur identité, avaient été jusqu’alors des volontaires d’Allah qui se battaient pour créer un nouveau califat, avec la bénédiction de l’administration US qui voyait en eux un moyen de renverser Bachar al-Assad, le chef d’Etat syrien.

 

L’objectif du noyau dur de cette unité présentée comme tchétchène est d’obtenir des soutiens, des moyens financiers et surtout des armes, afin de reprendre la lutte armée dans le Caucase. Avec l’avènement de Kadyrov à Grozny, puis l’intervention russe dans le nord de la Géorgie en 2008 et la fin de règne du dictateur pro-occidental Saakachvili à Tbilissi, les capacités des islamistes tchétchènes se sont très sérieusement réduites, beaucoup de leurs bases arrière ont même totalement disparu.

 

De plus, les combattants de l’Ichkérie honorent une dette envers les extrémistes galiciens qui se sont engagés en nombre du côté du croissant de l’islam contre les Russes, comme le célèbre activiste néonazi de l’UNA-UNSO Oleksandr Muzychko, dit Sachko Biliy (photo ci-dessous), qui avait participé à la première guerre en Tchétchènie contre la Russie. Il avait été à la tête d’une bande armée composée d’Ukrainiens (très majoritairement des Polonais russifiés), appelée « Viking », placée militairement sous la direction des forces de Chamil Bassaev.

Pour beaucoup de ces activistes d’Allah, la guerre du Donbass n’est qu’une étape dans la lutte contre l’empire russe.

 

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Puis, comme le nombre de « volontaires » n’était pas encore suffisant, ou tardait à arriver sur le sol ukrainien, Kiev a décidé de vider les prisons. Ainsi, plusieurs dizaines de Tchétchènes, emprisonnés pour divers crimes et délits, se sont retrouvés comme Osmaev (arrêté en 2012) libérés prématurément à l’automne 2014.

Restait à trouver les fonds pour subvenir aux besoins de cette unité, pour l’armer et l’équiper. L’oligarque ukraino-israélo-chypriote Ihor Kolomoisky avait porté sous son aile financière les premiers « bataillons » d’extrémistes de tous poils depuis le printemps dernier. C’est donc, tout naturellement, qu’il mit une nouvelle fois la main à la poche, via son homme de main à Dniepropetrovsk Boris Filatov. Kolomoisky espérait ainsi pouvoir à la fois se doter d’une armée privée afin de protéger ses entreprises et ses usines locales si nécessaire et en même temps peser politiquement, par le chantage, sur le nouveau pouvoir de Kiev.

 

Gangstérisme et opérations punitives

 

Finalement, ce ne sont maintenant pas moins de trois « bataillons » de musulmans radicaux  qui opèrent aujourd’hui sur le front du Donbass. Le « bataillon Doudaev » sur le secteur de Gorlovka – Artemovsk, le « bataillon Sheikh Mansour » près de Mariupol et le « bataillon Crimée », basé à Kramatorsk, qui est pour le moment placé en retrait.

Le « bataillon Doudaev » a été tout d’abord engagé dès juin sur Gorlovka avant de se porter sur Debaltsevo à l’automne dernier. Il y est resté jusqu’à l’éradication du saillant en février. Son commandant Isa Munaev a été aperçu vivant pour la dernière fois le 26 janvier, alors qu’il menait une mission de reconnaissance sur le sud-est de Debaltsevo, à Chernukhino. Il semblerait qu’il soit tombé avec son détachement sur des éléments indépendantistes, il aurait été tué à ce moment-là. A l’annonce de sa mort, Osmaev a pris le commandement du « bataillon». L’unité a été totalement étrillée lors des derniers combats dans le chaudron, quelques dizaines de combattants islamistes ont pu seulement s’en sortir in extremis.

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Islamiste tchétchène encadrant une section d’ « Azov »

 

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Le « bataillon Sheikh Mansour » est une scission du « bataillon Doudaev » qui daterait de l’automne. Basé près de Mariupol, il opérerait conjointement avec l’unité néonazie « Azov » (qui compte d’ailleurs en son sein quelques éléments tchétchènes).

L’autre « mission » de ces « bataillons » islamistes est la mise en place d’un « groupe d’intervention directe » à Kiev, une sorte d’unité qui puisse permettre de protéger « les arrières » de ces volontaires d’Allah, comme recueillir de l’argent par des voies illégales ou effrayer une possible concurrence. Le cas échéant, cette structure semi mafieuse veillera sur les mines de Rovno, sur l’argent des casinos illégaux qui fonctionnent par centaines à Kiev… Allah interdit les jeux d’argent, sauf si c’est pour la « cause ». Gloire à l’Ukraine !

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 03 mars 2015.

 

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/des-jihadistes-en-ukraine#more-239463

10/01/2015

You owe me awe...

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Guerre

Guerre 

Source

Mes amis ont réagi à l’actualité comme il le fallait, car il était nécessaire de dire très vite comment nous interprétons les événements liés à l’attaque contre Charlie Hebdo. Il m’appartient de prendre un peu de recul, pour prendre en compte la succession des faits et leur interprétation, après les premiers constats. De la façon la plus froide, sans se laisser embarquer dans l’ambiance émotionnelle, fabriquée d’ailleurs de toutes pièces, pour les raisons que nous allons voir.

1. Depuis le temps que nous disons et redisons que les faits nous donnent raison, nous en avons une confirmation spectaculaire. Donc argument à mettre en avant : nous avions et nous avons raison.

2. La consternation et les lamentations officielles de tous ceux qui sont partie prenante du Système ne nous concernent pas. Les gens de Charlie Hebdo étaient nos ennemis et nous haïssaient. Nous n’allons donc pas pleurnicher sur leur sort. Donc argument à mettre en avant : nous ne sommes pas concernés.

3. Les bobos sont traumatisés : ils découvrent que la guerre est là, prête à entrer chez eux. Ils essayent de se rassurer en sortant la vieille rengaine d’un islam pacifique, tolérant, respectueux des autres. Ils ont tout faux et vont de plus en plus s’en apercevoir : les musulmans ont le devoir de soumettre (ou d’abattre) les Infidèles. Point. Ceux qui sont censés parler en leur nom, comme cette vieille crapule de Boubakeur, pratiquent la vieille méthode du double langage et appliquent le vieux principe : « La main que tu ne peux couper, baise-la ». En attendant bien sûr de pouvoir la couper. Donc argument à mettre en avant : c’est la guerre et ceux qui se voilent la face en seront les victimes, tant pis pour eux.

4. Hollande dit que les charlots de Charlie Hebdo sont « nos héros ». Les jeunes musulmans des cités considèrent, eux, que leurs héros sont ceux qui ont flingué à Charlie Hebdo. Ceux qui disent le contraire, dans les media, sont soit des menteurs soit des crétins irresponsables et incultes. Donc argument à mettre en avant : à la guerre il faut choisir son camp.

5. Sans céder à la tentation du conspirationnisme, il faut constater que cette affaire sent déjà, à l’heure où j’écris (jeudi 8 janvier 17 h), particulièrement mauvais. On a pu constater que les tireurs avaient agi avec sang-froid, détermination, précision. Bref, en professionnels. Et ces professionnels auraient « oublié » une carte d’identité dans une voiture ? A qui veut-on faire croire cela ? Mais alors s’il y a manip, qui est derrière ? Surgit alors la bonne vieiile question : à qui profite le crime ? Au moment où Hollande a besoin de se refaire une santé dans les sondages ?

6. Le chœur des lamentations (de Hollande à Sarkozy, de Mélenchon à Bayrou – Marine aurait voulu s’y joindre mais on ne veut pas d’elle) en appelle à « défendre la République ». Quelle République ? L’idéal républicain a été un bel idéal – celui d’une Communauté du Peuple éprise de justice et de liberté – et pourra le redevenir un jour, dans une République identitaire. Mais aujourd’hui, parce qu’elle est la caution rance du Système en place, la République est devenue une vieille pute vérolée. Hollande et les autres s’accrochent à cette branche pourrie parce qu’ils sentent que le vent commence à forcir et que cela va continuer.

7. Même si tout est fait pour conditionner les braves Gaulois, ils ne sont pas si bêtes que le croient les maîtres du Système et se posent des questions. Et cela ne fait que commencer.

8. Nous sommes donc entrés dans une zone de turbulences et c’est tant mieux. Argument à mettre en avant : tout ce qui ébranle le Système est bon.

9. Musulmans, chrétiens, juifs et laïcards tous unis. C’est un des deux camps en présence. L’autre, le nôtre, est en face. Qui n’a pas compris cela n’a rien compris.

Pierre Vial

Je signe ce texte en tant que président de Terre et Peuple et il est donc la position officielle de notre organisation

Source

Pour vous aider un peu.jpg

http://www.terreetpeuple.com/

08/01/2015

Logique !

Logique ! 

Le billet de Patrick Parment

charlie hebdo,islamistes,terrorisme,france,usa,cabu,wolinski,monde en perditionL’attentat contre ce héraut du conformisme qu’est Charlie Hebdo n’est que l’aboutissement du laxisme des autorités politiques de ce pays depuis des décennies face à l’islam et l’immigration incontrôlée tout autant que d’une politique étrangère contraire aux intérêts de la France et l’Europe.

On peut même s’étonner qu’avec près de 10 millions d’extra-européens sur notre sol des événements nettement plus graves ne se soient pas perpétrés. La perte de nos référents culturels, l’absence de défense de notre identité conduisent de jeunes hommes à s’identifier au combat djihadiste et à partir jouer les mercenaires en Syrie. Il n’est donc pas étonnant que quelques-uns d’entre eux estiment que le combat doit également être porté dans ce pays à la botte des Etats-Unis.

Car cet attentat est aussi le résultat d’une politique étrangère totalement indexée sur celle des Etats-Unis.

Sarkozy et Hollande sont sur la même longueur d’onde. En déstabilisant la Libye hier comme le fit Sarkozy, assisté de l’irresponsable Alain Juppé, lui-même aux ordres de cet illuminé de Bernard-Henri Lévy, on a détruit tout l’équilibre fragile qui régnait dans cette Afrique subsaharienne. On en paie aujourd’hui l’addition  avec les opérations menées sans grands résultats au Mali et ailleurs. Et, comme si cela ne suffisait pas, on a continué à jouer les va-t-en-guerre contre la Syrie. Autant d’erreurs qui nous ont conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.

Mais, cela ne suffit pas aux irresponsables qui nous gouvernent puisque l’on procède de la même manière avec la Russie de Vladimir Poutine que toute la presse bien-pensante – c’est-à-dire l’écrasante majorité de nos médias – a transformé en bouc émissaire. Là encore, la patte de Washington …

Sarkozy hier, Hollande aujourd’hui, ne sont que les valets des intérêts du capitalisme anglo-saxon. Quant à la soi-disant liberté de la presse ou de la liberté tout court d’ailleurs, on se marre, on se gausse. Les lobbies juif et américain veillent au grain. La dernière fois que l’Europe était libre, c’était à l’époque des empires… austro-hongrois, français et allemands. Il y a bien longtemps.

En attendant, le talentueux Cabu et quelques autres ont payé la note en croyant défendre la liberté de penser. Paix à leur âme.

Patrick Parment, pour Synthèse Nationale

(Source article

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CABU

10/09/2014

Il y a 10 ans, Beslan... bientôt en France ?

Il y a 10 ans, l'attaque d'une école à Beslan, en Russie.

Bientôt en France ?

 

10/09/2014 – BESLAN (NOVOpress)

Il y a dix ans une trentaine de musulmans Tchéchènes attaquaient l’école de Beslan, une tranquille petite ville de 35.000 habitants du sud de la Russie.

 

Comme c’était le jour de la fête de la rentrée, 1100 enfants et parents étaient présents ce jour-là.

L’ensemble des otages furent regroupés dans le gymnase de l’école. A ce moment, Ruslan Betrozov, un jeune père qui tentait de rassurer les enfants, fut abattu d’une balle dans la tête ainsi qu’un autre parent, Vadim Bolloyev, qui refusait de s’agenouiller.

Juste après ces premiers meurtres, les terroristes musulmans conduisirent une vingtaine d’adultes qui pouvaient sans doute représenter une menace dans un couloir où une explosion se fit entendre.

Puis les Tchétchènes installèrent des explosifs sur les plafonds et les portes du gymnase et fermèrent hermétiquement les fenêtres de peur que les forces spéciales Russes utilisent du gaz anesthésiant comme cela avait été fait lors de la prise d’otage d’un théâtre de Moscou en 2002.

Plusieurs terroristes surveillants les otages, dont deux femmes, portaient des ceintures d’explosifs.

Les négociations commencèrent mais il est vite apparu que les demandes irréalistes des assaillants n’étaient pas la raison de leur attaque.

Durant la journée les terroristes refusèrent tout apport de nourriture et d’eau de la part des autorités Russes par crainte d’empoisonnement.

Les enfants qui pleuraient furent exécutés, certains à l’arme blanche. Les adultes devaient s’occuper des corps et nettoyer les traces de sang.

Plusieurs très jeunes filles et femmes furent amenées dans des classes pour être violées par les assaillants musulmans. Au moins une jeune fille est morte lors de ces supplices.

La journée suivante fut pire, la chaleur intenable et les enfants étaient en sous-vêtements pour essayer de supporter ces terribles conditions. Plusieurs d’entre eux burent de l’urine pour affronter la soif.

Alors qu’au troisième jour les Tchétchènes avaient autorisé une équipe médicale à venir prendre les corps des otages assassinés une explosion eu lieu à l’intérieur de l’école et les terroristes ouvrirent le feu sur les secouristes, en en tuant deux.

Une seconde explosion eu lieu ce qui décida les forces Russes à intervenir. Dans le chaos qui suivi plusieurs otages purent fuir mais le toit où étaient retranchés des snipers terroristes pris feu et s’effondra dans le gymnase alors que les musulmans tiraient sans distinction sur la foule encore présente. De nombreux enfants tués à ce moment la portaient des traces de balles dans le dos.

On dénombrera au final 334 otages assassinés, dont la moitié étaient des enfants. 31 terroristes musulmans ont été tués et le seul survivant purge une peine de prison à vie en Russie.

Shamil Basayev, le leader islamiste Tchétchène responsable de cette attaque sera abattu par les Russes en 2006.

 

Source : http://fr.novopress.info/174635/il-y-10-ans-lattaque-dune-ecole-beslan-en-russie-bientot-en-france/#more-174635

 

http://fr.novopress.info/

 

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08/07/2014

Les nationalistes français face au conflit ukrainien

Les nationalistes français face au conflit ukrainien

C’est un fait indéniable : le conflit opposant en Ukraine les pro-russe aux "nationalistes ukrainiens" ou plus généralement aux partisans de la souveraineté ukrainienne divise la mouvance nationale française – dont les oppositions internes idéologiques sont déjà nombreuses.
Alors que certains soutiennent ouvertement la Russie de Poutine au nom de considérations géopolitiques et/ou parce que cette nouvelle Russie incarne désormais un espoir de renaissance civilisationnelle pour l’Europe – ou l’Eurasie – d’autres se placent sans concessions dans le camp du "nationalisme ukrainien"

Avant d’évoquer en quoi ce conflit sert les intérêts euromondialistes, et plus généralement de l’occident libéral, soulignons tout de même le cas particulier des patriotes français qui, militants infatigables de la cause Yougoslave lorsque celle-ci fut plongée dans un bain de sang par le binôme ONU-OTAN, brandissent désormais le drapeau ukrainien.

Les faits actuels devraient pourtant évoquer quelques souvenirs : en 1992 avec l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine puis en 1998 avec le Kosovo, la Serbie, nation slave et orthodoxe continuatrice de la fédération Yougoslave se voyait attaquée de toutes part par les forces "séparatistes" soutenue par l’Occident au nom du "droit des peuples à disposer d’eux mêmes" – droit qui fut refusé aux serbes orthodoxes lorsqu’ils voulurent fonder une "république Srpska" en 1992 afin de se protéger des conséquences de la nouvelle indépendance bosniaque.
Au Kosovo en 1998 l’UCK se voyait soudainement retirée de la liste des organisations terroristes par les USA et l’Europe, et Kouchner fraternisait avec ses leaders dont on devait plus tard découvrir l’implication dans un trafic d’organes et de drogues – aucune condamnation devant le TPIY bien entendu.
Certains s’étonnèrent à l’époque de voir les puissances de la "démocratie libérale" soutenir des nations – bosniaque et albanaise – qui combattirent avec tant d’ardeur sous la bannière allemande lors de la seconde guerre mondiale ; (...) mais q
uoi qu’il en soit, le dépeçage de la Serbie se poursuivit avec succès jusqu’en 2010, date de la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, là encore avec l’autorisation plus ou moins officielle des institutions internationales. Ainsi les USA ont ils garanti – entre autres – la pérennité du Camp Bondsteel construit en 1999 après les bombardements de l’OTAN, plus grande base américaine dans la zone des Balkans.

Nous pouvons et devons également citer la situation tchétchène, où les milices d’égorgeurs islamistes wahhabites ont largement bénéficié du soutien de l’Oncle Sam (mais aussi bien entendu des pays du Golfe) pour tenter d’affaiblir la Russie. Ce fut notamment le cas du groupe jihadiste que dirigea Chamil Bassaïev dans les années 90.

Pourquoi évoquer les guerres de Bosnie, du Kosovo ou de Tchétchènie ? Tout simplement parce que le conflit en Ukraine s’inscrit dans une même logique d’encerclement de la Russie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si certains hauts dirigeants du "nationalisme ukrainien" tels que Oleg Tiagnibok et Dmitri Iaroch ont combattu dans les années 90 aux cotés des terroristes wahhabites tchétchènes. Ces anciens compagnons de lutte des islamistes se retrouvent aussi bien dans les rangs de Svoboda que de Pravy Sektor (N.de K : Dmitri Iaroch est même - et tout simplement - le chef du Pravy Sektor !), et n’ont pas hésité à lancer un appel aux terroristes tchétchènes leur demandant de se livrer à des attentats sur le sol russe.

Des durs à cuir qui, au bout de leur fusil, ont mis des idées dont le leitmotiv est la haine de la Russie : ainsi jouent ils le rôle – consciemment ou non – de supplétifs des démocraties marchandes occidentales, qui instrumentalisent depuis des décennies les éléments les plus radicaux de l’islamisme – ce fut également le cas en Afghanistan où les USA aidèrent les talibans contre la Russie – assistés aujourd’hui dans cette tâche par les pays arabes du Golfe. L’un de ces anciens jihadistes ukrainiens a d’ailleurs été récemment assassiné dans des conditions pour le moins obscures.

Étrange virage à 180° pour certains nationalistes donc, qui soutiennent aujourd’hui les "nationalistes ukrainiens", qu’il s’agisse de Svoboda ou de Pravy Sektor.

L’une des causes de cette "confusion" tient sans doute au "pédigré" des acteurs du "nationalisme ukrainien" : alors que dans les conflits pré-cités les pions utilisés pour attaquer la puissance Russe et son allié Serbe étaient des guérilleros islamistes, en Ukraine il s’agit d’européens, blancs et chrétiens. Par ailleurs tout dans leur apparence a de quoi séduire et provoquer un phénomène d’identification chez des nationalistes français friands de folklorisme et d’apparat : les cranes rasés, les défroques plus ou moins militaires ou skinhead – le regretté Jean Mabire avait pourtant souligné tout ce qu’il y avait de ridicule et d’anglo saxon dans tout cela suscitent l’engouement tout autant que le discours raciste de réaction (que l’on peut ceci dit retrouver aussi bien chez des socialistes comme Manuel Valls et ses "blancos" ou George Frêche qui autrefois traitait les harkis de "sous-hommes").

Le racisme primaire et le folklorisme adolescent de certains "nationalistes" français ou européens de l’ouest ne peut quoi qu’il en soit masquer la réalité des faits : en Ukraine, l’Occident – les USA et leurs laquais euromondialistes – jouent contre la Russie, contre l’Europe-Civilisation (opposée donc à l’Europe-Marché) et contre l’Eurasie.

Que l’on en juge plutôt ; face à l’Union Européenne, un bloc économique est en train de se créer à l’est comprenant pour l’heure la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan : il s’agit de l’espace économique commun installant entre ces trois états une union douanière ainsi qu’une zone de libre échange. Ce bloc mis en place en 2012 participe à l’émergence de la communauté économique eurasiatique née au début des années 2000 Un espace considérable en terme de territoire, de population et de potentiel diplomatique et militaire, mais également économique et scientifique.

L’Ukraine jusque là observateur était le prochain état susceptible d’être intégré au sein de ce vaste espace eurasiatique. L’Ukraine, zone stratégique s’il en est, ne serait ce que par le rôle qu’elle joue dans le transport de ressources énergétiques…

Viktor Ianoukovytch avait en effet fait le choix en novembre 2013 de s’éloigner de l’Union Européenne et de rejeter les accords proposés par ses représentants pour se rapprocher de Moscou, venant ainsi renforcer l’espace eurasiatique grandissant. Une perspective inacceptable et dangereuse pour les marchands de l’Union Européenne et leurs alliés/commanditaires de Washington, qui voyaient la position de Moscou renforcée et l’Eurasie avancer vers l’ouest. Sans trop de surprise – une tentative d’instrumentalisation par l’Occident avait déjà eu lieu à Kiev en 2004 avec la "révolution orange" – une situation de guerre civile apparaît dans les mois qui suivent, lors de laquelle les mouvements "nationalistes" Svoboda et Pravy Sektor s’engagent contre la Russie et l’Eurasie, jouant de facto le rôle de pions au service des intérêts des USA et de l’UE.
Pourtant il n’est pas difficile de discerner la manipulation, lorsqu’on voit des juifs sionistes tels que Bernard Henri Levy, Laurent Fabius ou Moscovici prendre fait et cause pour l’opposition Ukrainienne en faisant l’impasse sur ses composantes les plus extrêmes – comme ils le font d’ailleurs en Syrie lorsqu’ils soutiennent les combattants d’Al-Qaeda. Ces grands noms, auxquels nous pourrions ajouter celui de Valls ne sont ils pourtant pas toujours prompt à s’élever contre "l’antisémitisme" et à pourchasser tout ce qui évoque à leurs yeux un semblant de patriotisme en France ? Un deux poids deux mesures à nouveau très étonnant en Ukraine.

Outre l’instrumentalisation évidente du nationalisme ukrainien par les forces destructrices sionistes et marchandes que les patriotes (d’Ukraine ou d’ailleurs) prétendent combattre, soulignons à nouveau l’opportunité qu’offre à l’Europe – et même au monde – l’émergence de l’Eurasie.
Nous avons déjà évoqué la puissance politique et économique de cette communauté, capable non seulement de faire échec à la diplomatique américano-sioniste comme ce fut le cas récemment en Syrie, mais encore de faire émerger un monde multipolaire qui mettrait fin à l’hégémonie de l’axe Washington-Bruxelles-Tel Aviv et à ses ambitions idéologiques.

Car l’Eurasie naissante n’est pas un bloc marchand, cosmopolite sans passé et sans avenir. Il suffit pour s’en convaincre de considérer les prises de position de Poutine. Mais surtout, l’Eurasie avec Moscou comme moteur, s’inscrit dans une véritable perspective de renouveau civilisationnel unissant des peuples européens essentiellement slaves et orthodoxes : un bloc certes politique et économique, mais également enraciné et spirituel… à l’opposé des contre valeurs véhiculées par l’Occident.

Ainsi, plutôt que de céder à des réflexes pavloviens et mortifères, il serait souhaitable que les "nationalistes" français considèrent l’opportunité qu’offre une éventuelle "redistribution des cartes" sur la scène internationale en faveur de l’Eurasie… et œuvrent dans le sens d’un axe Paris-Berlin-Moscou, qui serait en mesure de stopper définitivement le rouleau compresseur globaliste.

Il importe pour cela de comprendre dès maintenant cette donnée : que ce soit en Serbie, en Tchétchènie ou en Ukraine, les forces séparatistes, indépendantistes ou "nationalistes" les plus radicales finissent toujours par faire le jeu de ceux là même qui ont à cœur de détruire la civilisation européenne. Peu importe que les acteurs soient des islamistes barbus ou des nationalistes au crane ras.

Michael Guerin

Source : medialibre.eu

http://www.medialibre.eu/france/les-nationalistes-francais-face-au-conflit-ukrainien/14759

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...ceux là même qui ont à cœur de détruire la civilisation européenne.

Et ses enfants blonds, comme les blés d'Ukraine ! 

( Une victime des "nationalistes", qui devait certainement travailler pour le FSB !!! )