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29/04/2015

John DOUGLAS & Mark OLSHAKER : Enquêtes sur les serial killers

John DOUGLAS & Mark OLSHAKER :

 

« Agent spécial du F.B.I : Enquêtes sur les serial killers »

 

En cette fin de siècle, le mal a pris un nouveau visage : le meurtre en série est devenu une forme courante du crime. Les policiers sont de plus en plus souvent confrontés à des affaires de ce type.

Suzanne Collins, une jeune Marine, fait son jogging lorsqu'elle est brutalement enlevée et tuée. Deux lycéennes sont violées et assassinées par un couple. Une petite fille est kidnappée dans une église. Des nourrissons sont volés à leurs parents... Pour ces femmes et ces enfants, c'était un jour comme un autre, qui a soudain basculé dans l'horreur.

John Douglas, agent spécial du FBI, a consacré sa vie à traquer ces meurtriers d'un genre nouveau. Il a mis au point le "profiling", une technique de chasse spécialement adaptée aux tueurs en série, qui consiste à dresser leur portrait psychologique à partir de l'analyse du lieu du crime et de leur mode opératoire. Grâce à cette méthode, qui fait aujourd'hui école, John Douglas et son unité spéciale du FBI ont aidé la police à résoudre des dizaines d'affaires. Son expérience lui permet en outre de donner au public de précieuses informations : comment protéger les enfants contre ce type de criminels ? Comment peuvent réagir les familles des victimes ?

Après « J'ai traqué des serial killers », publié aux éditions du Rocher en 1997, John Douglas poursuit le récit détaillé de ses enquêtes les plus marquantes, celles qui l'ont mené dans les zones les plus sombres de la nature humaine.

 

« John Douglas est un homme brillant.

Il en sait plus sur les serial killers que n'importe qui au monde. »

(Jonathan Demme, metteur en scène du Silence des agneaux)

 

Editions du Rocher – 1999 – 390 pages – 24 x 15,5 cm – 550 grammes.

Etat/descriptif : Quelques (toutes) petites traces de manipulations sur les plats, mais vraiment trois fois rien ! Tranche non cassée, papier toujours bien blanc, ensemble propre et compact, l’exemplaire peut sans problème être estampillé comme « entre bon et bon+ ».

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John Douglas - Agent spécial du F.B.I.jpg

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Bref, aux environs de 9 ou 10 € pour de l’occase… ou 21,50 €uros pour un exemplaire neuf.

28/04/2015

La démence de Kiev

Ukraine / Donbass :

 

Le calme de la Nouvelle-Russie

face à la démence de Kiev

 

Le régime de Kiev cherche délibérément à saper les accords de Minsk depuis le début. Ce qui est une évidence depuis des mois est devenu une certitude sur le terrain depuis plusieurs semaines et encore ces dernières heures. La pression ne faiblit pas contre les positions républicaines au nord-ouest de Lugansk, sur Gorlovka et Donetsk et à l’est de Mariupol. Galvanisées par la présence américaine en Galicie, à l’occasion de « manœuvres » et de « formations », les troupes de la junte ont démultiplié ces dernières heures les frappes à l’artillerie lourde, même en présence des observateurs de l’OSCE. D’ailleurs ces derniers, mis à part rédiger des rapports de situation, semblent bien incapables d’empêcher la folie criminelle d’un régime démentiel.

 

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 Le potentat de Kiev, même à table,

est sous haute surveillance (N.de K : américaine)

 

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Les forces indépendantistes du Donbass observent avec inquiétude les concentrations d’unités et de matériels de guerre des Ukrainiens, en contradiction totale avec les principes des accords de Minsk. Denis Pouchiline, le représentant de la République populaire de Donetsk (RPD) aux négociations de Minsk, souligne que «les campagnes de mobilisation et la concentration du matériel de guerre, côté ukrainien, montrent que Kiev ne renonce toujours à une solution manu militari du conflit. Nous sommes prêts à toute éventualité, mais tiendrons jusqu’au bout pour parvenir à un règlement pacifique.» Kiev privilégie toujours une solution militaire du conflit dans le Donbass.

 

Les forces de Nouvelle Russie, face aux provocations incessantes de l’artillerie lourde de Kiev qui n’a jamais été retirée de la ligne de front malgré les obligations des accords de Minsk, n’ont pour autant pas déplacé leurs batteries vers leurs anciennes positions, contrairement à ce qu’écrivait Der Spiegel vendredi dernier. En revanche, le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, confirme que ce sera fait en cas d’attaque majeure.

 

 

 

 

Groupe de manifestants devant l’ambassade US à Kiev.

Sur leurs pancartes : « USA Thanks for poverty ».

 

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Le régime socialiste de François Hollande va aider militairement le régime de Kiev à faire la guerre au petit peuple du Donbass. Thales Communication & Security SAS fourniront des systèmes de radiocommunication tactique, tandis qu’Airbus SAS Hélicoptères « vendra » (?) ses hélicoptères monomoteurs H125 à l’Ukraine. C’est un accord intervenu après la visite officielle du potentat kiévien dans la capitale française. Mais nul ne sait comment l’Ukraine « pro-européenne » va pouvoir payer ces fournitures… Nul doute que le contribuable français y pourvoira généreusement. Après avoir soutenu les islamo-terroristes d’al-Nosra et autres al-Qaïda en Syrie, voilà que la Hollandie appuie militairement un régime criminogène dont le fer de lance est composé d’authentiques psychopathes, voire de néonazis.

 

Pendant qu’on y est, Hollande aurait pu proposer à Kiev de payer la facture de quelque 800 millions de hryvnia pour la construction de fortifications sur sa frontière orientale, puisque la junte entend bien réinstaller au cœur de notre continent un nouveau mur de la honte.

 

Pression maintenue contre les lignes républicaines

 

Le quotidien sur la ligne de front ne change pas vraiment et l’on constate toujours un renforcement continu des forces ukrainiennes, de même que la maintient de la pression avec des reconnaissances offensives ciblées et des frappes à l’artillerie lourde, contre les positions républicaines.

 

Le 25 avril, environ 200 paramilitaires du « bataillon Poltava » et de la compagnie « Krementchug » s’en sont allés rejoindre en première ligne leurs homologues déjà sur place. On ignore pour le moment leur affectation exacte sur la ligne de front. Et on apprend que deux batteries de 6 lance-roquettes multiples BM-21 Grad en provenance de Kharkov viennent d’arriver sur Slaviansk.

 

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Les forces de Kiev rivalisent d’ingéniosité pour camoufler leurs armements lourds qui auraient dû être retirés depuis longtemps de la ligne de front, en vertu des accords signés à Minsk l’hiver dernier. Ainsi, le 27 avril, les réseaux sociaux ont fait circuler plusieurs prises de vues d’une unité d’artillerie ukrainienne, positionnée vraisemblablement à l’ouest ou au nord-ouest de Donetsk, ayant camouflé ses lanceurs BM-21 en camions bâchés anodins.

 

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Si les accrochages et les frappes de l’artillerie lourde kiévienne sur la partie nord du front ne cessent pas, notamment au niveau du nord et du nord-ouest de Lugansk, occasionnant chaque jour des pertes (surtout côté ukrainien) tant en hommes qu’en matériels, il est probable que cette tension savamment entretenue contre les lignes républicaines se propage à d’autres secteurs d’ici peu. En effet, plus à l’ouest, vers Artemovsk, les forces ukrainiennes semblent avoir renforcées et acheminées plusieurs batteries d’artillerie de 152 MSTA-B, quelques batteries antichars de 100 mm MT/T-12 Rapira et des batteries de 122 D-30.

 

Les accrochages au nord-ouest de Gorlovka, juste au sud de Maïorsk, vers l’ancienne mine qui jouxte le nœud ferroviaire, se poursuivent. Les troupes ukrainiennes utilisent pour appuyer leur infanterie, plusieurs batteries d’automoteurs d’artillerie (des Giatsint-S de 152 mm notamment), des canons de 100 mm et des mortiers lourds pour frapper indistinctement les positions républicaines supposées et le centre-ville de Gorlovka. Chaque soir, la périphérie nord-ouest de cette ville, grâce à des batteries disposées à l’ouest de Dzerzhynsk, est pilonnée plusieurs heures.

 

La nuit de samedi à dimanche, selon le journaliste ukrainien Nikita Sinitsyn qui s’exprimait sur les réseaux sociaux, les frappes kiéviennes (y compris avec des munitions au phosphore) ont duré de 18h00 à minuit (heure locale), accompagnées d’attaques concentrées sur les défenses au nord-ouest de l’agglomération.

 

Sur Avdeevka, plus au sud-ouest, des batteries de 122 se sont jointes au concert d’artillerie en ciblant Maïorsk, officiellement tenu par les forces de Kiev mais présentant des postes avancés républicains.

 

Plus au sud sur Donetsk, dans le secteur de l’aéroport, une ligne de front articulée entre la brigade « Vostok », un bataillon des cosaques du Don (où se trouvent quelques français dont Guillaume Lenormand) et le bataillon de choc Somali (du lieutenant-colonel « Givi », qui aurait été récemment blessé à la jambe gauche), tient tête au harcèlement continuel des forces de Kiev (un bataillon de la 93e mécanisée, des paras de la 79e, des éléments de Praviy Sektor, de « Dnepr-1 » et du « bataillon OUN »). Les assaillants, malgré les accords de Minsk, bombardent là aussi régulièrement les positions républicaines et mènent des reconnaissances offensives cherchant à définir et fixer le front (selon Erwan Castel qui est sur place). Sur Peski, la tension ne faiblit pas, mais la ligne de front reste inchangée. La nuit dernière, on signalait des tirs d’artillerie au moyen d’obus incendiaires contre certains quartiers de Donetsk. Et tout cela s’accompagne d’incessants survols de drones d’observation US et Ukrainiens au-dessus du Donbass.

 

Déchainements de l’artillerie ukrainienne à l’est et au nord-est de Mariupol

 

Sur le front de Mariupol, la situation continue de se dégrader progressivement. Sur Granitnoe (au nord-est de Mariupol et au sud-est de Volnovakha) secteur tenu par un bataillon mécanisé de la 72e brigade, des renforts en artillerie permettent désormais aux Ukrainiens de pilonner les forces républicaines et de frapper des villages au-delà de la ligne de contact. Dans la nuit du 24 au 25 avril, une batterie Grad a frappé le village de Novomarevka (3 km à l’est de Granitnoe), endommageant et détruisant plusieurs dizaines de maisons, et entraînant la mort d’un milicien. Une batterie de 122 mm aurait aussi été de la partie. Dans cette petite agglomération, il n’y a plus que 17 civils, avant-guerre, on comptait quelque 175 âmes.

 

Shirokino reste le point de concentration de tous les efforts ukrainiens sur ce secteur du front. Un soldat ukrainien a été tué dans la matinée du 25, deux autres ont été blessés. Le lendemain, le petit village côtier a été pilonné en milieu d’après-midi, après une nuit particulièrement agitée.
Des batteries de mortiers lourds de 120 dans le secteur de Pavlopol et sur Sopino harcèlent constamment les forces républicaines bien retranchées dans Shirokino. On note, en outre, l’utilisation de batteries de 152 ces dernières 48 heures contre ce village.

Toute la journée de dimanche, l’OSCE a constaté depuis deux postes d’observation situés à l’est et à l’ouest de Shirokino, 69 tirs de chars lourds (125 mm), 191 tirs de mortiers de 82 et 153 tirs de mortiers de 120 mm.

 

Très tôt ce matin, c’est Sakhanka (2 km au nord-est de Shirokino), tenu par les FAN, qui a été l’objet d’une attaque d’artillerie en règle. Vers 05h00, des obus de 152 mm et de 122 mm de batteries D-30 et Gvozdika ont explosé pendant près d’une heure sur ce village qui abrite 500 personnes, endommageant un monument dédié aux soldats de la Grande guerre patriotique, détruisant partiellement l’école du village et la maternelle. Il ne semble pas qu’il y ait de victimes lourdement blessées, en revanches plusieurs maisons ont été endommagées. A 4 km à l’est de Shirokino, le petit bourg de Bezymennoe a lui aussi subi le même sort.

 

Ce qui fait dire ce matin à Dmitry Gorbunov, le porte-parole du « secteur M » : « Le processus de démilitarisation de Shirokino continue, mais pas aussi vite que nous le voudrions. » Quant au secrétaire du Conseil de sécurité et de défense du régime de Kiev, Oleksandr Turchinov, il affirme que la démilitarisation du secteur de Shirokino ne signifie pas que l’armée ukrainienne quitte ses positions. Voilà qui a le mérite d’être clair.

 

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Une vidéo circule sur la toile où l’on voit, de nuit, plusieurs hommes armés en tenue de camouflage et cagoules, se revendiquant du « régiment Azov », crucifier ce qui semble être un milicien de Nouvelle Russie et l’immoler vivant. Plusieurs heures après la mise en ligne sur les réseaux sociaux de cette vidéo, le « régiment Azov » a fait une déclaration officielle en affirmant ne pas être lié à ces vidéos : « Le régiment Azov n’a aucun rapport avec les vidéos en ligne de la ‘crucifixion d’un séparatiste’ où les personnes masquées et en tenues de camouflage parlent en notre nom. » Mais quelques heures plus tard, une des branches néonazies de recrutement d’ « Azov », « Misanthropic Division », a assumé la responsabilité de cette vidéo, donc du crime perpétré contre le prisonnier.

 

Alors, provocation ou crime ?

 

Le fait est que l’unité « Azov » se revendique d’une idéologie qui ne laisse aucun doute quant à sa potentialité criminogène. En outre, l’unité est composée pour l’essentiel, outre l’encadrement de mercenaires anglophones, tchétchènes, géorgiens, etc., de cas pathologiques graves et autres asociaux, véritables rebuts d’une société ukrainienne en pleine décomposition. Il est donc tout à fait probable qu’il s’agisse d’un crime réel.

 

Braderie de la citoyenneté ukrainienne

 

La Verkhovna Rada, dominée majoritairement par des extrémistes (y compris des néonazis) et des va-t-en-guerre atlantistes vient de voter une loi permettant aux mercenaires étrangers impliqués dans les opérations répressives dans le Donbass d’acquérir la citoyenneté ukrainienne. Plusieurs milliers d’individus pourraient être concernés par cette authentique braderie de la citoyenneté d’un pays qui n’est plus que l’ombre de lui-même.

 

Cette très forte présence de mercenaires étrangers du côté de Kiev illustre l’échec des autorités ukrainiennes à imposer à leur propre peuple une guerre dont personne ne veut. Cette réticence du petit peuple ukrainien à s’engager dans une aventure criminelle n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis un an.

 

En général, ces mercenaires viennent de Géorgie et sont intégrés aux « bataillons » territoriaux de la garde nationale, ce qui d’ailleurs est absolument interdit par la législation ukrainienne. Nul ne semble savoir qui paie leurs salaires, mis à part pour certains directement stipendiés par la galaxie oligarchique de Kolomoïsky (jusqu’à son éviction du pouvoir). En général, ces « bataillons » reçoivent assez peu de soldes, ils vivent pour l’essentiel de rapine et de vols.

 
D’après la page Facebook d’Igor Strelkov, ancien ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk, les partisans de Nouvelle Russie ont attaqué et détruit un véhicule militaire kiévien (apparemment un camion Kamaz) avec, à son bord, des « conseillers » étasuniens. Cinq individus auraient été éliminés, dont 2 Américains (source : InfoBeez/Claude Rainaudi)…
 
(Note de K : qui n’auront donc pas "la chance" d’être naturalisés ukrainiens !)

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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 avril 2015. 
 
 
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[eng subs] DPR DM evening sitrep 25/04/15
 
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[eng subs] "Vostok" brigade "Krasnogorovka"
recon-subversive team combat mission
 
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Ukraine. "Guantanamo" près de Donetsk [sous-titres français]
 
Le nouveau gouvernement de l'Ukraine a commencé la construction de ces sites
tout de suite après leur arrivée au pouvoir, début 2014.
Ils ont été construits en un temps record de 2-3 mois, mais ont été abandonnés
lorsque la ligne du front s'est rapprochée de Donetsk en Juillet 2014…
 
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Ukraine, Kiev, le 19 avril 2015.
Après l'assassinat de Oles Bouzina, écrivain, historien et journaliste de Kiev,
le peuple crie sa colère. Les journalistes des chaînes officielles ne sont pas les bienvenus
aux funérailles et sont chassés par la foule venue rendre
un dernier hommage à ce grand homme.
 
A voir également : 
 
Kiev en colère: "Ils veulent nous laver le cerveau ! Nous appartenons au monde russe!"
 
Ukraine : A. Shariy sur l'assassinat de Oless Bouzina, journaliste et écrivain de Kiev 
 
Ces journalistes et opposants assassinés qu'on ignore…
 
Ukraine : Kiev. Funerailles de Oles' Bouzina. Le peuple en colère accuse.
 
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Les Roquettes qui Vous Veulent du Bien [sous-titres français]
Vidéo originale de Artem Grichanov.
 
Артём Гришанов - Добро с ракетами / Good rockets :
 
Vidéos du même auteur (sous-titrée aussi) :
 
- Ukraine. Mobilisation: pourquoi? par qui? contre qui? [sous-titres français] :
 
- Les défenseurs du Donbass: 
 
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Même les Ukrainiens détestent le bataillon Azov ! 
 
 
[eng subs] UAF troops contact DPR officers asking to shell "Azov" regiment positions...
 
Les troupes ukrainiennes contactent des officiers de l'armée de Nouvelle-Russie
pour leur demander de bombarder les positions du bataillon Azov !
 
 
"Azov" regiment car smahed by the UAF tank...
 
Un char ukrainien écrase un véhicule du bataillon Azov.

27/04/2015

Monde en perdition... le vrac de la semaine.

21 avril

 

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24 avril

 

L’Union européenne autorise 19 OGM

dont 11 de Monsanto ! 

 

L’Union européenne a autorisé vendredi 24 avril l’importation et la commercialisation de 19 OGM, deux jours après avoir proposé aux Etats membres une réforme leur permettant d’interdire leur utilisation sur leur territoire.

Onze produits de la multinationale américaine Monsanto figurent au nombre des OGM autorisés, a précisé la Commission européenne dans un communiqué. Les neuf autres sont des produits de la firme américaine Dupont et des groupes allemands Bayer et BASF.

Dix-sept de ces OGM sont destinés à l’alimentation animale et humaine, deux sont des fleurs coupées.

 

Greenpeace tance Juncker

 

Ces autorisations "étaient en suspens", car les Etats membres ne sont pas parvenus à constituer une majorité pour ou contre leur commercialisation.

L'autorisation est immédiate et vaut pour dix ans. Si les gouvernements européens approuvent la réforme présentée mercredi, ils pourront interdire l'utilisation des OGM sur leur territoire.

Dans le cas contraire, les règles applicables seront celles qui ont conduit la Commission européenne à autoriser la commercialisation des OGM ne présentant aucun risque pour la santé animale et humaine dans l'ensemble de l'UE, solution réclamée par les grands groupes.

Greenpeace a accusé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, "de ne pas avoir l'intention de rapprocher l'Europe des citoyens, comme il l'a promis, et d'agir en faveur des intérêts des Etats-Unis et de Monsanto".

 

Source : Challenge.fr (Avec AFP)

 

http://www.challenges.fr/europe/20150424.CHA5261/l-europe-autorise-l-importation-et-la-commercialisation-de-19-ogm.html

 

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24 avril

 

Illusion polonaise et affaiblissement

de notre relation avec la Russie.

 

Communiqué d’Aymeric Chauprade,

député français au Parlement européen (Front national),

membre de la commission des Affaires étrangères.

 

La sélection, par le gouvernement polonais, du système sol-air Patriot au détriment du système français SAMP/T est riche d’enseignements.

- Premièrement, elle démontre que Varsovie fera toujours le choix des États-Unis pour ses systèmes de défense stratégiques : avions d’armes F-16 et désormais défense sol-air de moyenne portée. La campagne de désinformation américaine contre Moscou a joué son rôle commercial en Pologne.

- Deuxièmement, elle illustre une fois encore la naïveté diplomatique de Paris qui croyait qu’en gelant le contrat des Mistral russes, il gagnerait ce contrat-clé.

 

La France aura donc perdu sur les deux tableaux, malgré la victoire de l’hélicoptériste franco-allemand sur un sujet au demeurant bien peu stratégique. Cet alignement américain de Varsovie doit servir de leçon pour l’avenir, notamment pour le programme futur de deux sous-marins.

 

Plutôt que de rembourser les avances du contrat Mistral à Moscou, Paris devrait enfin livrer les deux BPC russes, car, outre le respect de la parole donnée, il semble désormais vain d’espérer que l’annulation du contrat des BPC vaille à la France en guise de compensation le contrat des deux sous-marins en Pologne.

 

Source : NationsPresse.info

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/illusion-polonaise-et-affaiblissement-de-notre-relation-avec-la-russie

 

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25 avril 15

 

Immigration clandestine :

« C’était mieux sous Kadhafi », selon Kouchner.

 

« Le désastre est devant nous ». Invité ce vendredi par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Bernard Kouchner fustige l’Europe dans l’affaire des tragiques naufrages de migrants en Méditerranée. Il qualifie même son attitude de « dégueulasse ».

 

Quand Bourdin lui rappelle que la Libye, un pays où la France est intervenue militairement en 2011, est devenue la plaque tournante du trafic de migrants, l’ancien ministre des Affaires étrangères considère aujourd’hui que « cela a été mal fait », ajoutant: « on ne vient pas pour bombarder et puis s’en aller ensuite ». Dans un élan de lucidité, il juge même que c’était mieux avant sous Kadhafi pour les migrants.

 

Pourtant en mars 2011, le French Doctor avait été l’un des premiers à applaudir Sarkozy, balayant d’un revers de main les réserves de l’Union européenne sur les bombardements de la France et de la Grande-Bretagne. « C’est toujours comme ça, il y a des gens qui mettent en garde et puis il y a des gens qui avancent… » avait-il déclaré.

 

Source : mondafrique.com

 

Via : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/immigration-clandestine-cetait-mieux-sous-kadhafi-selon-kouchner

 

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25 avril

 

300 tonnes d'or à la poubelle

 

Faute de recyclage, trois cents tonnes de métal précieux ont été jetées à la déchèterie

 

Les spécialistes de l'Onu ont calculé qu'en 2014, les déchets de l'homme, notamment dans les déchèteries d'équipements électriques et électroniques à travers le monde, contenaient près de 300 tonnes d'or qui n'avaient pas été extraites.

Ce qui représente environ 10% de la production mondiale de ce métal précieux activement acheté ces derniers temps par les banques centrales de plusieurs pays.

 

L'an dernier, les hommes ont jeté près de 41,8 millions de tonnes d'équipements électriques et électroniques selon les estimations des experts de l'Université de l'Onu. D'après eux, ces déchets pourraient remplir 1,15 million de camions, qui formeraient une file de 23 000 km. La valeur des déchets pouvant être recyclés et réutilisés, ainsi que des matériaux pouvant être extraits des déchets, s'élève à 52 milliards de dollars. Malgré tout, moins de 1/6 de l'ensemble des déchets électroniques (e-déchets) a été recyclé.

Tous ces déchets jetés contenaient près de 300 tonnes d'or, sur une production mondiale de 3 100 tonnes en 2014. Ce qui signifie que l'équivalent de 10% de la production mondiale de ce métal précieux s'est retrouvé à la déchèterie. Et ce sachant qu'en 2014 les banques centrales ont organisé une véritable chasse à l'or, pensant visiblement qu'il valait mieux garder leurs réserves en or plutôt qu'en devises instables.

Au total, les banques centrales de plusieurs pays ont acheté 461 tonnes d'or à travers le monde en 2014, dont presque un tiers (152 tonnes) par la Banque de Russie. Il s'avère donc que nos banquiers auraient pu retrouver deux fois plus d'or dans les déchèteries qu'ils en ont acheté sur les marchés mondiaux.

 

L'or est extrait, par exemple, des circuits imprimés d'ordinateur. En particulier grâce à l'eau régale — un mélange d'acide chlorhydrique et d'acide nitrique concentrés dans une proportion de 3 volumes d'acide chlorhydrique pour 1 d'acide nitrique. Néanmoins, les technologies efficaces d'extraction d'or et d'autres métaux précieux ou rares des composants informatiques et électroniques sont relativement coûteuses, ce qui empêche leur application plus active à l'échelle mondiale.

De plus, selon les experts de l'Onu, les déchets jetés en 2014 contiennent 2,2 millions de tonnes de matériaux contenant du plomb, du mercure, du cadmium et du chrome.

Environ 60% de tous les e-déchets sont des réfrigérateurs, des machines à laver et d'autres produits ménagers. Une grande part de ces déchets est également constituée de téléphones portables, calculatrices, ordinateurs et d'imprimantes.

 

A la surprise des experts de l'Onu, ce sont les pays à haut niveau de responsabilité environnementale qui apportent la plus grande "contribution" à la production des "e-déchets" par habitant. En 2014 la Norvège en comptait 28,4 kg par habitant, la Suisse 26,3, l'Islande 26,1, le Danemark 24 et le Royaume-Uni 23,5. Les indices les plus bas sont enregistrés en Afrique avec 1,7 kg par habitant (l'ensemble du continent a produit 1,9 million de tonnes de déchets).

 

Globalement, les plus grands "pollueurs" sont les USA et la Chine (32% de l'ensemble des e-déchets), suivis par le Japon, l'Allemagne et l'Inde. Les experts de l'Onu prédisent que les quantités d'e-déchets de l'humanité augmenteront d'année en année pour atteindre 50 millions de tonnes.

Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes

 

Source : sputniknews.com

 

http://fr.sputniknews.com/societe/20150425/1015834617.html

 

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26 avril

 

L’Eurodictature met les OGM dans votre assiette !

 

Communiqué de Marine Le Pen, présidente du Front national

 

L’Union européenne a autorisé hier l’importation et la commercialisation de 19 nouveaux OGM. Onze d’entre eux sont des produits de la multinationale Monsanto.

 

Alors que les peuples d’Europe, et notamment le peuple français, sont massivement opposés aux OGM alimentaires, l’Europe de Bruxelles impose ses vues et fait un nouveau cadeau aux multinationales américaines.

 

Nous voyons là une nouvelle fois les dangers très graves liés aux transferts de notre souveraineté vers l’Union européenne, une instance antidémocratique et toute entière soumise aux puissances d’argent.

 

Le Front national condamne fermement cette décision de l’Union européenne, appelle sans illusion le gouvernement français à lui désobéir immédiatement, et plus fondamentalement propose au peuple français de retrouver sa liberté par la reprise en main de sa souveraineté nationale.

 

Source : NationsPresse.info

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/leurodictature-met-les-ogm-dans-votre-assiette

 

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Le chat, la souris et les systèmes anti-missiles

Le chat, la souris et les systèmes anti-missiles

Le 19 avril 2015 – Source DEBKAfile

 

DEBKAfile est un site très proche des renseignements militaires israéliens, basé à Jérusalem. Il est spécialisé dans les commentaires et les analyses sur le terrorisme, l’espionnage, la sécurité nationale, militaire et les relations internationales, avec un accent particulier sur le Moyen-Orient [wikipédia].

 

Poutine avertit Israël : La vente d’armes à l’Ukraine pourrait déclencher la vente de S-300 russes à la Syrie.

 

L’avertissement du président russe Vladimir Poutine adressé à Israël et concernant la vente d’armes à Kiev – en réponse aux missiles de défense aérienne S-300 fournis à l’Iran par la Russie – ajoute une dimension européenne en plaçant Israël directement au coeur du litige qui oppose Moscou aux États-Unis au sujet de l’Ukraine. La menace implicite du dirigeant russe de répliquer en fournissant le même système de lancement de missiles à la Syrie qu’à l’Iran renvoie à un autre litige entre, d’un côté, la Russie et, de l’autre, les États-Unis et Israël, à savoir, le conflit syrien.

 

Les comptes rendu des services de renseignement déposés sur son bureau du Kremlin révèlent que non seulement les États-Unis et Israël (et la Jordanie) arment les forces rebelles dans le sud de la Syrie, mais qu’ils collaborent en vue de fournir à l’armée ukrainienne des armes pour briser sa confrontation incendiaire avec les séparatistes pro-Russes.

 

Au cours de la quinzaine écoulée, des milliers de conseillers militaires des États-Unis, du Canada, de France, du Royaume-Uni et d’Allemagne ont été envoyés en Ukraine pour former l’armée nationale. Les jours prochains, ce sont 290 officiers et soldats de la 173 e brigade aéroportée américaine qui sont attendus.

 

Les sources militaires de DEBKAfile révèlent que les arrivants se rassemblent au centre de formation de l’armée ukrainienne de Yavoriv, près de Lvov. Ce centre a été choisi comme point de rassemblement et de lancement des forces d’intervention occidentales et de l’OTAN dans le conflit ukrainien en raison de sa proximité de la Pologne.

 

Les escadrons aériens étatsuniens et britanniques qui y sont stationnés depuis quelques mois sont suffisamment proches pour assurer une couverture aérienne au centre de Yavoriv. Des militaires étatsuniens et britanniques sont également en poste en Pologne, disponibles pour prêter main forte aux Ukrainiens et apaiser les craintes des états baltes suite à l’annexion de la Crimée par la Russie en mars dernier.

 

Poutine a averti Washington à plusieurs reprises que fournir à Kiev des armes offensives aurait pour conséquence des mesures similaires de la part de la Russie, mesures susceptibles de nuire aux intérêts étatsuniens en Europe et ailleurs dans le monde. Il a tenté de faire passer cet avertissement par l’intermédiaire de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français François Hollande, ainsi que lors de la rencontre du Secrétaire d’État John Kerry avec le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov. Moscou, indique le message d’avertissement, n’épargnerait pas les intérêts des États-Unis après ce que Poutine considère comme les assauts de l’administration Obama contre la sécurité nationale de la Russie, au travers de l’absorption progressive de l’Ukraine par l’OTAN et de la fourniture d’armes offensives pour la campagne de Kiev contre les séparatistes pro-Russes.

 

La levée de l’embargo sur les missiles de défense aérienne S-300 destinés à l’Iran a été le premier pas du dirigeant russe en vue d’enfoncer le clou, mais ses représailles ne s’arrêteront sans doute pas là. Les missiles de défense aérienne n’ont pas encore été expédiés en Iran, mais si le président Barack Obama s’entête à fournir une assistance militaire étendue au gouvernement ukrainien, Poutine compte fournir des S-300 non seulement à l’Iran, mais également à la Syrie.

 

Le samedi 18 avril, le président russe s’est refusé à répondre lorsqu’il lui a été demandé si Moscou s’était abstenu d’envoyer des missiles S-300 à la Syrie à la demande d’Israël. Il n’en demeure pas moins qu’il a mentionné la Syrie dans la foulée, lorsqu’il a averti Israël de ne pas fournir des armes au gouvernement Ukrainien. Il a alors déclaré que cette initiative serait « contre-productive » pour les efforts de paix en Ukraine orientale.

 

La veille à Washington, Obama a déclaré qu’il était surpris que la Russie ait suspendu la vente de missiles à l’Iran aussi longtemps. Le président étatsunien a relevé que Poutine avait précédemment suspendu la vente « à notre demande. Franchement, je suis surpris que cela ait tenu aussi longtemps, étant donné que la vente de ces armes défensives n’était pas empêchée par des sanctions ». Le président étatsunien a choisi l’Ukraine pour son épreuve de force avec le président russe. Poutine, cependant préfère relever le gant en Iran et en Syrie.

 

Traduit par Gilles Chertier pour le Saker Francophone.

 

http://www.gilles-chertier.com/

http://lesakerfrancophone.net/

http://lesakerfrancophone.net/le-chat-la-souris-et-les-systemes-anti-missiles/

 

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Photo : Russian Ministry of Defense.

25/04/2015

Pratt & Manara : L’été indien

Pratt & Manara : L’été indien

 

Présentation éditeur [(c) Casterman] :

Massachusetts, 1625, le viol d’une jeune femme rompt l’entente entre Colons et Indiens.
Sur les dunes, au bord de la mer, commence l’été indien. Deux jeunes Indiens rencontrent la belle Shevah, la nièce du révérend Black. Après une petite lutte, ils finissent pas la violenter.
Caché dans un fourré, le jeune Abner abat les deux hommes et ramène la jeune fille dans la maison isolée où il vit avec sa famille. Mais les choses commencent à s’emballer, les Indiens veulent se venger de la mort des deux jeunes hommes.

 

Note de K :

Est-il vraiment besoin de présenter Hugo Pratt ?

Le conteur aventurier, poète, soldat à 13 ans et passionné d’ésotérisme… l’Umberto Eco de la BD italienne, père du sergent Kirk, de Corto Maltese et de son ami Raspoutine… l’homme qui dit un jour, en parlant de lui-même : « j’ai treize façons de raconter ma vie et je ne sais pas s'il y en a une de vraie… ou même si l’une est plus vraie que l’autre ».

Est-il vraiment besoin de présenter Milo Manara ?

L'empereur de l’érotisme en ligne claire… le dessinateur de génie, à la fois sulfureux et engagé… capable de donner vie (d'un Déclic) aux plus célèbres personnages de l’histoire de France… d’adapter à volonté Boccace et Fellini ou de mettre en images la sublime folie de Jodorowsky. 

Est-il besoin de vous dire ô combien cet album, né de la rencontre de ces deux légendes, est tout simplement magnifique… et purement incontournable !?!  

 

Edition originale de janvier 1987.

148 pages / 143 planches – 23 x 30,5 cms – 920 grammes. 

 

Etat = Excellent ! Ne serait-ce un très léger « jaunissement » (2 mm), dû à la poussière, en haut de reliure et jaquette… il serait quasiment comme neuf !

Jaquette vierge de toutes traces, reliure, tranche et intérieur en parfait état… un exemplaire que j’estampille comme « très bon » sans hésiter une seconde ! 

 

>>> 17 €uros. / Vendu ! Réf. indisponible.

 

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Ailleurs, et pour cette édition originale (cotée 18 €uros sur le BDM, estimée entre 15 et 20 €uros par la Bédéthèque) = de 15 à 22,80 €uros sur Priceminister (un ex. à 13 €uros, mais avec des » traces d’usure » au bas de la reliure) / De 15 à 26 €uros sur Amazon.fr (un ex. « acceptable » à 9,80… mais au vu la description, cet acceptable relève, pour moi, du « moyen moins » assuré !)

 

27 €uros, pour une ré-édition de 2010, neuve, chez Casterman.

 

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Quelques chroniques parues sur la bédéthèque :

http://www.bedetheque.com/BD-Un-ete-indien-3709.html

 

D’autres chroniques, images, etc… :

http://www.sceneario.com/bande-dessinee/un-ete-indien/un-ete-indien/2909.html

http://bd-girls.mon-oueb.com/belles/phillis/index.phtml

http://www.babelio.com/livres/Pratt-Un-ete-indien/20329

 

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24/04/2015

Ukraine/Donbass : Un conflit en pleine mutation

Ukraine/Donbass : Un conflit en pleine mutation

La présence militaire étrangère en Ukraine « pro-européenne » n’a fait que se renforcer ces derniers mois. Il y aurait désormais plus de 15.000 « instructeurs » et autres « conseillers » sur le sol ukrainien, sans compter les « contractors » engagés dans les unités de combat. Le conflit du Donbass est en train de muter progressivement en un affrontement plus régionalisé. Washington cherche à faire durer la guerre et s’investit encore plus dans ce pays déchiré en proie à une dictature effroyable motivée par une idéologie criminogène d’un autre âge. C’est sans compter la réaction de la Russie qui, n’en doutons pas, a toujours les « blancs ».

Alors qu’il est venu pleurnicher à Paris, Petro Porochenko, le boucher de Kiev, fort de la terreur que son régime fait régner sur son pays, a déclaré vouloir organiser un référendum sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique. On connaît déjà les résultats : ce sera un « oui » à près de 90%… Les dernières consultations électorales en Ukraine béhachélisée furent édifiantes quant à la manière dont la junte manie avec dextérité la fraude électorale, la corruption et la désinformation. En Ukraine « pro-européenne », la liberté d’opinion n’est qu’un vague souvenir (...).

Vers une vietnamisation du conflit en Ukraine ?

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Selon les rapports du renseignement militaire des forces républicaines, dans la zone de Volnovakha tenue par les Ukrainiens, quelque 70 « contractors » de la société «Academi» (ex-Blackwater) seraient sur place et encadreraient des unités kiéviennes. A l’hiver dernier, sur le même secteur géographique, on signalait des mercenaires polonais. Sur l’ensemble du territoire ukrainien (frontières d’avant-guerre), il y aurait actuellement quelque 15.000 « instructeurs » occidentaux issus des armées des pays membres de l’OTAN, sans compter les « contractors » (de sociétés de guerre privées telles que Academi, ASBS Otago, Greystone…) et autres « conseillers » de toutes origines (y compris dans la police politique qui est directement soumise à l’antenne de la CIA à Kiev).

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En plus de cette présence inquiétante qui est une véritable ingérence dans les affaires intérieures de l’Ukraine, on peut aussi souligner le fait que le Pentagone fourni régulièrement du renseignement militaire au commandement opérationnel de Kiev, en plus de la livraison de matériels militaires de tous ordres, y compris de moyens lourds (Hummers, radars de contre-batterie…), et de la fourniture par des Etats membres de l’Union européenne de matériels militaires, y compris des blindés (Saxons britanniques, vieux stocks de blindés et d’hélicoptères polonais, hongrois, tchèques, etc.). Il faut aussi ajouter l’inquiétante concentration en Europe centrale d’unités mécanisées de l’armée américaine.

Afin que la situation militaire évolue en faveur du régime de Kiev, l’effort des « conseillers » et autres instructeurs » occidentaux devra se porter vers une nette amélioration de la logistique, du renseignement, du traitement des informations et des transmissions aux commandements opérationnels au sein des unités engagées sur le front du Donbass. Mais ces mutations nécessaires seront forcément lentes et ne correspondent sans doute pas à l’agenda de Washington. Par contre l’implication étrangère dans ce conflit va progressivement se renforcer dans les semaines et les mois à venir, au point de voir la guerre du Donbass se muter en un affrontement Russie – Occident aux conséquences incalculables. Pour l’instant, la présence de « contractors » dans les rangs d’unités extrémistes affiliées ou non à la garde nationale (comme les compagnies DUK, les unités « Azov », « Dnepr-1 », etc.) est sans doute le moyen le plus approprié et sans doute le moins coûteux pour juguler tant bien que mal la puissance grandissante de ces paramilitaires néobandéristes et néonazis au sein de la politique intérieure du pays, influence néfaste dont même le journal allemand Die Zeit s’inquiétait dernièrement.

Au fil des mois, cet accroissement significatif de la présence militaire étrangère en Ukraine et son implication dans l’ensemble des structures défensives du pays, va mener à une situation qui commence à ressembler aux scenarii des guerres de Corée et du Vietnam.

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 avril 2015

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(...) 

Pour lire la suite, regarder les nombreuses vidéos, cliquez sur : 

http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/archive/2015/04/24/un-conflit-en-pleine-mutation-5609734.html

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Pour consulter l’article originel, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-conflit-en-pleine-mutation#more-240194

Le monde n'est pas débarrassé des instincts colonisateurs

Vedomosti 13. 04. 2015

Le monde n'est pas débarrassé des instincts colonisateurs

Le président de la Douma Sergueï Narychkine s'exprime sur l'impérialisme américain

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Plus le règlement du conflit ukrainien est retardé et plus Kiev s'obstine à ne pas remplir les accords de Minsk, plus souvent le thème du rôle particulier des USA dans l'exacerbation de cette aventure militaro-politique ressort sur le devant de la scène. Pourquoi Kiev ne remplit pas les accords approuvés par le "quartet Normandie"? "Le président ukrainien Petro Porochenko a transgressé pratiquement tout ce qu'il avait accepté" à Minsk, écrit Steven Landman sur Thepeoplevoice.org et y voit un "ordre de Washington". L'objectif final des USA n'est pourtant pas dévoilé jusqu'au bout. Ils continuent de dicter une ligne de conduite non seulement à l'Ukraine, mais aussi à l'Union européenne. Ni les accusations d'ingérence dans la politique paneuropéenne, ni la réputation des dirigeants de deux puissances de l'UE ayant participé à la signature des accords de Minsk ne les arrêtent. Il est difficile de s'extraire au sentiment que les États-Unis ont besoin que l'effusion de sang perdure dans le Donbass pour obtenir quelque chose d'important pour eux-mêmes.

En effet, l'accès aux richesses de l'Eurasie par la "fenêtre" ukrainienne et le déploiement dans cette région de nouvelles bases militaires font partie des plans américains. Mais quand on se souvient comment ils ont fait pression sur l'UE concernant les sanctions antirusses, et sur la presse par rapport aux livraisons d'armes à Kiev, on se rend compte qu'ils ne cherchent pas à gagner du temps pour rien. L'Amérique a besoin d'une longue épopée, à l'encontre du droit international, et d'une atmosphère d'hystérie médiatique pour poursuivre le pillage économique en toute impunité. Le but final n'étant pas un avenir paneuropéen prospère pour les citoyens ukrainiens, mais la signature d'un accord économique rigoureux et global avec l'UE, où cette dernière jouera le rôle de partenaire subalterne.

En plus du Nafta déjà en vigueur depuis deux décennies (entre les USA, le Mexique et le Canada), on promeut aujourd'hui activement deux autres grands projets d'accord – avec l'UE sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) et le Partenariat transpacifique (TPP) avec douze États de la région. Qu'y a-t-il de mal? Toute puissance veut s'ouvrir de nouveaux marchés et avoir un maximum de partenaires commerciaux. Cependant, on préfère ne pas afficher les informations sur les accords en préparation, et ce n'est pas par hasard qu'un million d'Européens ont signé une pétition contre le TTIP. C'est seulement sous la pression de la société européenne (plus d'un an après l'approbation d'un mandat à ce sujet par la Commission européenne) qu'il a été possible d'obtenir quelques détails sur les négociations transatlantiques à huis clos.

Il y a un an, les négociations avaient mis en évidence de sérieuses divergences entre les parties. Aujourd'hui on parle d'un accord d'ici fin 2015, bien que les points litigieux soient très nombreux. Mais le plus dangereux est le piège de nouvelles restrictions très rigoureuses pour les Européens. Ainsi qu'une sérieuse diminution du rôle de l'OMC: il est difficile de s'imaginer une "coexistence pacifique" de plusieurs associations commerciales qui représentent une grande part du PIB mondial. Les deux projets sont très critiqués en Europe et dans les États d'Asie-Pacifique, mais aussi aux USA. Dans le premier cas, on entend des craintes justifiées pour le sort de segments entiers de l'économie nationale, qui se feront écraser par des secteurs plus puissants des USA. Dans le second cas, les objections (y compris au congrès) sont plus politiques. Mais faut-il douter de la capacité des USA à imposer rapidement à ses partenaires une décision? Disons aux alentours de la présidentielle américaine en 2016.

Suite à l'ouverture de deux nouvelles zones, l'OMC pourrait se retrouver en otage des règles de commerce et d'investissement élaborées à huis clos. Et tout cela pourrait entraîner une profonde crise. Y compris dans les relations politiques entre les pays et les continents à qui on imposera un nouveau modèle de relations économiques sans avoir demandé leur avis. L'histoire sait quelles conséquences sinistres peuvent être provoquées par la volonté de certaines puissances de redistribuer les richesses économiques de la planète et de "partager le monde" selon leur propre vision. Mais ces ambitions ne viennent pas de nulle part – leurs origines renvoient à l'époque coloniale. Et si certains pensent que les derniers "litiges" d'anciennes puissances coloniales ont pris fin il y a plusieurs décennies: ce n'est pas le cas. Les invasions militaires dans plusieurs régions du monde aujourd'hui sont souvent dictées par la volonté d'établir le contrôle sur une partie de la planète. A une époque, on appelait cela "néocolonialisme", aujourd'hui l'"hégémonisme" ou encore le "leadership". Cela ne change pas le fond des choses pour autant.

Bien évidemment, il est bien plus simple de prendre que de créer quelque chose de nouveau. Il est plus facile de voler que de gagner. Il est moins coûteux de nourrir l'armée que tout un peuple, et avec l'aide de celle-ci de conquérir des terres étrangères riches en pétrole, en gaz et d'autres ressources. Ou encore de transformer un pays pillé et noyé dans le sang en annexe de matières premières ou en réserve industrielle. C'est de la barbarie moyenâgeuse - peu importent la rhétorique démocratique et le voile médiatique qui l'accompagnent. Tous les nouveaux conflits qui éclatent dans plusieurs régions du monde à cause de provocations extérieures indiquent que les instincts des colonisateurs sont toujours bien vivants. Ils se manifestent avec une nouvelle force chez certains aventuriers du continent européen, et pour les USA ils sont devenus l'essence de la stratégie géopolitique. L'obéissance de l'Europe presque entière sur le plan militaire est déjà un fait, et sur le plan politique beaucoup de choses sont déjà sous contrôle. C'est au tour du commerce et des finances.

A partir de là nous, les citoyens des États européens, devons tirer des conclusions pratiques importantes pour une nouvelle union des forces pour un ordre mondial juste fondé sur le droit. Et nos frères ukrainiens doivent réfléchir au véritable rôle imparti à leur pays par le "metteur en scène" de l'autre côté de l'Atlantique. Après tout, pour les USA la tragédie de leur Patrie n'est même pas un second rôle, mais un simple épisode. Et peu importe le nombre de victimes. Un bain de sang est une toile de fond habituelle pour les exploits du "héros principal" selon les normes hollywoodiennes.

(Traduction : Ambassade de Russie, France)

Version en russe

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18/04/2015

Alex Harvey : Next

Alex Harvey reprenant le célèbre "Au suivant" du grand Jacques Brel... un monument ! 

17/04/2015

Poids, mesures, chats... et souris.

Ukraine, Yémen... deux poids deux mesures.

 

Les crises au Yémen et en Ukraine se ressemblent de manière étonnante. La réaction des USA dans les deux cas, très différente, illustre le caractère profondément idéologisé de leur politique extérieure.

 

Les États-Unis et leurs alliés sont prêts à soumettre la population d'un État étranger à toutes sortes de privations pour éviter la chute du gouvernement loyal aux intérêts américains, écrit le journaliste Nicolas Davis, dans un article pour le Huffington Post.

 

Imaginez que dans un État étranger les forces révolutionnaires s'emparent du pouvoir dans la capitale et sur la majeure partie du territoire. Le président est forcé de fuir, tandis que ses partisans continuent de lutter pour leur partie du territoire en déclarant que le nouveau gouvernement est illégitime.

 

Ce scénario décrit aussi bien la situation en Ukraine en 2014 que celle au Yémen en 2015, affirme Davis. Néanmoins, la différence de réaction des USA dans chaque cas est frappante. Cela souligne une fois de plus que les actions de Washington, dans ce genre de crises, sont dictées uniquement par l'idéologie, les jeux politiques internes et les froids calculs géopolitiques et commerciaux, parfois complètement erronés. Ces deux crises reflètent parfaitement "le large fossé entre l'apparence et la réalité de la politique extérieure américaine", souligne Davis. Les décisions des leaders politiques des USA conduisent inévitablement à une croissance de l'effusion de sang et du chaos, affirme-t-il. Même aujourd'hui, les États-Unis profitent de la trêve conclue pour envoyer une assistance militaire à la Garde nationale de l'Ukraine, dont les rangs sont rejoints par les membres du parti "Liberté" et du groupe "Secteur droit", reconnu comme une organisation terroriste en Russie.

 

Washington a également envoyé 290 parachutistes de la 173e brigade aéroportée de l'armée des USA à Lvov pour des exercices conjoints avec le bataillon "Azov", rapporte le Huffington Post. Tout cela malgré le fait que la population du pays a repoussé ces partis radicaux et extrémistes aux élections parlementaires organisées par le nouveau gouvernement.

 

Au Yémen, au contraire, les États-Unis soutiennent la coalition dirigée par l'Arabie saoudite visant par tous les moyens à rétablir au pouvoir le président Abd Rabo Mansour Hadi. Washington et ses alliés continuent de considérer Mansour comme le dirigeant légitime du pays, malgré le fait que son mandat a pris fin en 2014, et qu'en 2015 il a officiellement cessé de remplir les fonctions de président.

 

Du point de vue des normes constitutionnelles, Viktor Ianoukovitch, contrairement à Mansour, a tous les droits sur son mandat présidentiel inachevé, affirme Davis. Sa destitution s'est déroulée en violation de la loi: pendant le vote de la Rada (le parlement ukrainien) il manquait 10 voix pour son impeachment, et lui-même n'a pas reconnu sa démission.

 

Il n'y a aucune raison de croire que ce sont les droits du gouvernement légitime assiégé qui sont défendus dans ces conflits, résume le journaliste. Tout comme en Irak, la lutte politique intestine est un problème fomenté de l'extérieur, souligne-t-il.

 

Paraphrasant la militante politique et journaliste Phyllis Bennis, les USA sont prêts à "se battre pour le Yémen jusqu'au dernier Yéménite, pour la Syrie jusqu'au dernier Syrien, pour l'Irak jusqu'au dernier Irakien et pour l'Ukraine jusqu'au dernier Ukrainien", écrit Davis dans le Huffington Post. Dans chacun de ces cas, le but est d'amener au pouvoir un nouveau gouvernement loyal à Washington. Ni la destruction du pays, ni le nombre de victimes parmi la population civile ne forceront les USA à prendre du recul et à permettre une autre issue qui ne servirait pas les intérêts de l'Amérique et des monarchies arabes.

 

SPUTNIK / http://sptnkne.ws/dBm

 

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© AP Photo/ Hani Mohammed

 

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Le jeu du chat et de la souris...

 

L’Occident a décidé la fin de la partie contre la Russie, comment celle-ci va-t-elle répondre ?

 

Après réflexion, ce qui me frappe le plus, suite à ma visite à Donetsk, la semaine dernière, c’est l’absence totale de la Russie, à tous égards. Évidemment, il n’y a aucun signe de matériel militaire russe ni de personnel ; mais pas seulement, la Russie ne participe pas à la construction de l’État de Donetsk, en aucune façon. La Russie n’a même pas bougé pour alléger le blocus économique imposé par les Ukrainiens, ce qu’elle pourrait faire en reconnaissant les documents douaniers émis par les autorités de Donetsk. La seule présence russe est l’aide humanitaire qui est périodiquement apportée par des convois de camions blancs.

 

On a l’impression que la Russie est pleinement engagée à faire tout de son propre côté pour assurer la mise en œuvre des accords de Minsk, à tout prix, en usant de son influence sur la milice populaire pour les faire respecter aussi.

 

Une fois de plus, la Russie a choisi l’approche légaliste en adhérant aux accords. Beaucoup sont déconcertés par cette approche, sachant que l’autre partie, c’est à dire l’Occident et son gouvernement fantoche à Kiev, s’en foutent. Certes, la Russie doit savoir qu’elle ne peut pas impressionner l’Occident de quelque façon que ce soit avec un tel respect des accords. Quoi qu’elle fasse, elle sera continuellement accusée de violation des accords et d’incursions en Ukraine.

 

Il me semble que la Russie est motivée par d’autres préoccupations que la réaction occidentale prévisible. Principalement, la Russie semble être intéressée à voir réellement appliqués les accords de Minsk, et d’autre part à faire juger son cas devant la communauté mondiale, plutôt que seulement devant l’Occident. Les vrais amis de la Russie, la Chine, les autres pays du BRICS, les nombreux pays d’Asie, d’Amérique du Sud et l’Afrique doivent être convaincus que la Russie veut la paix.

 

Il convient de noter, cependant, que les accords de Minsk n’imposent aucune obligation à la Russie; pour elle il s’agit juste de s’abstenir de mesures qui pourraient être considérées comme favorables au séparatisme. La clé de la mise en œuvre du plan de paix est à Kiev. Cessation des hostilités militaires, retrait des armes lourdes, imposés à la fois à Kiev et aux gouvernements rebelles. Les troupes de Donetsk et de Lougansk ont ​​mis en œuvre ces conditions pour leur part, mais les militaires de Kiev continuent d’attaquer les lignes de front et de bombarder copieusement Donetsk. J’ai vécu cela de première main en visitant le quartier près de l’aéroport avec un groupe de journalistes jeudi dernier. Il y avait un grondement constant de tirs d’artillerie en arrière-plan.

 

Outre le retrait militaire, toutes les obligations sont carrément et uniquement sur Kiev, qui doit faire des réformes constitutionnelles pour accorder l’autonomie à certaines régions de Donetsk et Lougansk et faire voter d’autres actes juridiques tels que décrits dans le protocole de Minsk. Jusqu’à présent, Kiev est en violation flagrante de ces obligations et il ne semble pas y avoir de volonté de les respecter. La date limite pour faire passer les réformes constitutionnelles selon les procédures constitutionnelles ukrainiennes est sur le point d’être atteinte.

 

C’est un jeu d’attente. La Russie et les autorités du Donbass doivent mettre en avant toutes les échéances des accords de Minsk. Laquelle des parties intéressées veut-elle voir les accords de cessez-le-feu échouer? Si le cessez le feu échoue, comme c’est probable, les républiques de Donetsk et de Lougansk prendront les mesures finales pour créer leur État et la Russie sera légalement libre de les soutenir.

 

En attendant, les nuages ​​sombres de la guerre s’amoncellent en Europe. Le système de sécurité s’est considérablement détérioré, en particulier dans l’évolution de chaque côté de la mer Baltique. Cela pourrait pousser la Russie à reconsidérer son rôle dans le Donbass. Les gouvernements de Pologne, de Lituanie et d’Estonie réclament plus de troupes de l’Otan sur leurs territoires sous le couvert de la peur frénétique d’une invasion russe imminente. Sur l’autre rive de la Baltique, les médias finlandais ont attisé l’hystérie guerrière, fournissant un prétexte au gouvernement dans ses efforts pour inviter les troupes de l’Otan en Finlande. Dans le plus grand secret et en violation de la constitution qui en fait un pays neutre, la Finlande a signé avec l’Otan, en septembre 2014, un prétendu accord de soutien, qui dans la pratique allie la Finlande à l’Otan.

 

Dans le même temps la Suède a également abandonné sa neutralité officielle avec la signature d’un accord similaire avec l’Otan. L’accord énonce directement que son but est de mettre en place les procédures pour l’établissement de bases en Finlande afin de soutenir un renforcement militaire de l’Otan. Durant l’année, la classe politique finlandaise, du président Niinistö au Premier ministre et ministre de la Défense Stubb Haglund, a progressivement monté le ton de sa rhétorique agressive et de ses déclarations provocatrices contre la Russie. Il y a quelques jours, Haglund a signé un article commun avec quatre autres ministres de la Défense des pays nordiques (scandinaves), dans un quotidien suédois, préconisant la nécessité pour les pays nordiques d’intensifier les efforts de défense communs contre l’agression russe.

 

Seulement, l’opinion publique, qui est farouchement opposée à l’adhésion de l’Otan, a jusqu’à présent empêché l’élite finlandaise de demander une adhésion directe; mais sans aucun doute, c’est seulement une question de temps avant que l’excuse nécessaire soit inventée pour passer outre à l’opposition du public après les élections parlementaire du 19 avril. Et en effet, le but de ces provocations constantes de la direction politique finlandaise et de la presse est précisément d’enflammer la situation de manière à produire le casus belli pour justifier l’adhésion à l’Otan.

 

Il semble qu’un retour en arrière soit impossible. En conséquence, avec 1 340 km de frontière, la Finlande a maintenant la plus longue frontière directe entre la Russie et l’Otan, ce qui pose à nouveau une menace militaire directe sur Saint-Pétersbourg et la route vers Moscou.

 

Il est clair que l’Occident a commencé une finale contre la Russie, et celle-ci doit répondre. Comme plus de troupes seront nécessaires dans le Nord, je ne vois pas comment la Russie pourrait laisser tomber le Donbass.

 

Le 13 avril 2015 – Source : Russia Insider

 

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone.

http://lesakerfrancophone.net/le-jeu-du-chat-et-de-la-souris-dans-le-donbass-et-apres/

 

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Vue d’ensemble des bases de l’OTAN.

 

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Et pour ce qui en est des "news", cliquez ici

 

 

Islamistes tchétchènes intégrés dans une compagnie DUK de Praviy Sektor,

au sud-ouest immédiat de Shirokino (Berdyanske), sur le front de mer.

De l’autre côté de la colline verte, c’est Shirokino.

En fait ils appartiennent au « bataillon Sheikh Mansour ».

15/04/2015

Country song by "Texas" - NAF volunteer from the US !

Country song by "Texas" - NAF volunteer from the US ! 

[eng subs by Kazzura

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Et oui, côté Novorossia aussi, il y a des américains... 

Mais ceux-ci, contrairement aux USkrainiens de chez Azov, ils préfèrent la Vodka au Coca...

Et n'aiment pas trop Barack Hussein Obama. 

"Sut' Vremeni", par "Texas" : le tube de l'été !