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23/11/2011

Magia Sexualis

P.-B. RANDOLPH : « Magia Sexualis »

 

Traduction française par Maria De NAGLOWSKA !

Guy Le Prat éditeur / 1969 / 218 pages.

Format « poche » 18 x 11 cms / 220 grammes.

Une trace de pliure en haut de 4ème de couverture et un tout petit « plat » en bas de tranche, sans quoi excellent état, intérieur propre et sain, certainement pas lu plus d’une ou deux fois.

>>> 13 €uros.  / Vendu ! - Temporairement indisponible.

Magia-Sexualis.jpg 

Vu sur le net ( même édition de 1969… il en existe plusieurs autres, de 1931 à nos jours )

à des prix oscillant entre : …

 

- 12,50 et 20 €uros ( selon l’état ) sur priceminister

- 15 €uros ( couv. Usée ) sur abebooks.fr

Ou 20,23 €uros ( "virgule vingt-trois" !?? ) sur marelibri.com

 

*  *  *

 

La préface de Maria De Naglowska : 

 

Le docteur Pascal Bewerly Randolph est une des grandes figures mystérieuses de l’occultisme du 19ème siècle.

On en a beaucoup parlé, et on a discuté âprement ses doctrines bizarres, auxquelles n’étaient initiés, d’ailleurs, que ses élèves et adeptes secrets ; mais on a jamais pu reconstruire la personnalité et la vie intime de ce mulâtre américain, qui ne se confiait à personne et s’entourait constamment d’un mystère absolument impénétrable. Le silence était sa devise et le mot d’ordre qu’il imposait à tous ceux qui l’approchaient.

Cependant, les rares informations, fournies par quelques-uns de ses amis, attestent que cet homme, doué d’une force de volonté inouïe et d’une persévérance tenace, confondait entièrement sa vie personnelle avec l’œuvre à laquelle il s’était consacré dès son jeune âge. Il n’avait qu’un but, et n’en détourna jamais la moindre parcelle de son énergie : connaître les lois suprêmes de la Vie et de la Création, au moyen de l’étude et de l’expérience continuelle.

La vie de Randolph fut, en effet, un effort de discipline ininterrompu, en vue de devenir l’instrument de connaissances initiatiques, qu’il voulait être.

Randolph fut le premier qui souleva sans crainte le voile recouvrant la nudité d’Isis, et ce courage immense lui permit de proclamer fièrement, que la clef de tous les mystères de l’Univers se trouve dans le Sexe.

« Le Sexe est la plus grande force magique de la Nature », disait Randolph, et il le démontrait à ses élèves.

Pascal Bewerly Randolph Randolph avait commencé ses études au sein de la société secrète, connue sous le chiffre de H.B.of L. ( Hermetic Brotherhood of Luxor ), dont le siège se trouvait à Boston (…). Mais, vers l’année 1870, il fonda son propre cercle d’initiation E.B ( Eulis Brotherhood ) et, en compagnie des docteurs Fontaine et Bergevin, il examina les données occultes à la lumière  de la science contemporaine.

Barbet, qui était de ses meilleurs amis, fut émerveillé des résultats obtenus : le mystère, l’incompréhensible, se ramenait hardiment à quelques claires vérités, contrôlées par les rigides procédés de laboratoire.

Se fut une véritable révolution dans le monde des occultistes, car cela enlevait aux marchands du mystère leur arme la plus redoutable, en ramenant, en même temps, à néant leurs louches moyens d’enrichissement aux dépends des foules stupides.

La science, appuyant et contrôlant le miracle, ce dernier devenait une réalité concrète, dans certaines conditions bien déterminées, mais apparaissait comme de la fumisterie et du mensonge, lorsque ces conditions n’étaient pas remplies.

Une campagne féroce fut menée alors contre Randolph. On l’accusa d’avoir trahi les traditions, d’avoir révélé la clef du mystère, réservée aux seuls initiés, d’avoir jeté les perles devant les pourceaux.

Madame H.-P. Blavatsky le combattit violemment. Ce fut, entre elle et lui, une de ces guerres spirituelles, dont nous avons l’exemple dans le cas bien connu du conflit Peladan / Eliphas Levy.

La fondatrice de la Société Théosophique livra même à Randolph une sorte de duel occulte, qui causa, dit-on, la mort prématurée de ce dernier.

Mais toute cette agitation, visible et invisible, autour du nom et de l’œuvre de Randolph, le rendit célèbre, sinon riche.

Ses romans furent lus et commentés, quoique souvent de façon contradictoire. Son Asrotis, son Dhoula-bell, son Magh-Thesor, son She et son Master Passion, connurent leur heure de gloire, tandis que ses traités théoriques, tels que Les Miroirs magnétiques, le Mystère anséirétique, Les rapports avec les morts, Les secrets intimes des mystères d’Eulis, s’attachèrent l’attention passionnée des spécialistes.

Cependant, dans tous les livres la lumière n’était pas faite entièrement. P.-B. Randolph – qui, malgré les dires de ses détracteurs, ne jetait pas les perles devant les porcs, connaissant les dangers d’une divulgation trop hâtive – réservait aux seuls membres de son cercle E.B les clefs définitives pour la compréhension complète de son œuvre.

Le volume, que nous offrons aujourd’hui au lecteur, contient quelques-unes de ces clefs : des précis et des recettes de magie, accompagnées de notes explicatives, que les disciples de Randolph transcrivaient de leur main sous la dictée du Maître.

Ces fragments infiniment précieux, parce que formidablement efficaces, sont complétés, en outre, dans ce volume, par quelques chapitres, pris, d’une part, dans la partie théorique des Secrets intimes des mystères d’Eulis et, de l’autre, dans Les Miroirs magnétiques, notamment l’introduction à cet ouvrage et sa partie pratique, qui n’a encore jamais été publiée.

 

*  *  *

 

En livrant ses clefs au public cultivé de notre époque, nous nous déclarons les défenseurs de l’œuvre de Randolph, en repoussant l’accusation stupide de magie noire.

D’ailleurs, que signifient ces deux mots, que tant de personnes peu éclairées prononcent encore aujourd’hui avec épouvante ? – Rien, sinon une crainte superstitieuse, reste d’une longue période de sombre ignorance.

La magie est une science, qui diffère des sciences dites positives par les facteurs psychiques et spirituels, qu’elle implique aussi bien pour l’objet que pour le sujet de l’acte opératoire. La magie n’est jamais ni blanche, ni noire ; mais elle peut être bénéfique ou maléfique, selon le but pour lequel on s’en sert.

La magie est une arme, comme toutes les armes : on peut s’en servir pour le mal ou pour le bien, de soi-même ou d’autrui ; – mais puisqu’elle est puissante, elle est évidemment dangereuse entre des mains malhabiles. Mais la magie est aussi une science sacrée et royale en ce sens, qu’elle ne peut être acquise par quelqu’un qui n’en est pas digne ; et les névroses morbides, et souvent même la folie sont le partage de ceux, qui s’y adonnent sans aptitudes et préparation requises.

Il faut être armé de patience, de calme et d’un grand courage pour en franchir le premier seuil, et, surtout, il faut aimer cette science pour elle-même et non pour les avantages matériels et personnels qu’elle procure.

P.-B. Randolph avait ces dons et d’autres encore, c’est pourquoi il devint un grand magicien, que tous craignaient et enviaient sourdement. S’il mourut jeune, tandis que son adversaire, madame H.-P. Blavatsky, triompha jusqu’à un âge très avancé, c’est sans doute, parce que sa tâche sur cette terre fut accomplie plus rapidement que celle de la fondatrice du mouvement Théosophique.

Car, en effet, la mission de Randolph fut de trouver et de cacher provisoirement une lumière ; celle de H.-P. Blavastky – de former des masses.

Aujourd’hui ces masses sont formées, et elles recevront et comprendront sans trop de peine les choses qui, en 1880, leur auraient fait plus de mal que de bien.

L’élite spiritualiste moderne se rangera du côté de Randolph, sans méconnaître pour cela l’œuvre indiscutablement magnifique, de H.-P. Blavatsky, à la mémoire de laquelle nous adressons ici un salut respectueux. A chaque époque sa tâche et son personnage reconnu.

 

Maria de Naglowska.

 

[ Maria de Naglowska (1883-1936), also known as the Sophiale de Montparnasse, was a Russian occultist, mystic, and founder of the Brotherhood of the Golden Arrow, whose conferences in Paris in the 1930s were attended by many now-famous individuals, such as Julius Evola, Man Ray, and André Breton. She is also known for her translation of P. B. Randolph’s Magia Sexualis, the classic occult text that has survived only through her translation. ] 

09/11/2011

Sorcellerie & Nuits secrètes

Jules GARINET : « La sorcellerie en France »  

 

L'ouvrage de Jules Garinet recense et examine tous les cas connus de sorcellerie et de magie en France depuis l'époque mérovingienne jusqu'au début du XIXe siècle. Les pratiques de la reine Frédégonde, les secrets du Temple et la malédiction que les quatre grandes figures de l'Ordre auraient proférée lors de son procès, Jeanne d'Arc et son fidèle capitaine, le sanglant Gilles de Rais, tout l'intéresse…

Il nous fait découvrir sabbats, sorcières, loups-garous ou lycanthropes, sans oublier Gilles Garnier : le cannibale. Mais c'est surtout le XVIIe siècle qui l'inspire, il est vrai que c'est l'époque des grands procès de sorcellerie, de l'affaire des poisons, des prêtres libertins et des démons galants.

Des pièces justificatives, tel le texte du pacte unissant Urbain Grandier à Lucifer, complètent l'ouvrage. Et comme… en conclusion… Garinet déclare vouloir envoyer au bagne tous les exorcistes ( voyant en eux l'image même de l'obscurantisme et de l'accréditation des pires superstitions ), la team D.U.K.E ne peut que chaudement vous recommander cet ouvrage !

 

- Première partie : imagination - Démons - Sabbat.

- Deuxième partie : la magie en France depuis les premiers rois.

- Troisième partie : pièces justificatives...

 

« La sorcellerie en France » par Jules Garinet aux éditions FAMOT / 1978.

( Reproduction de l'édition de 1818 )

Reliure simili Cuir noir ( style « Curitex » ), titres dorés et motifs rouges.

Illustrée par 11 reproductions hors texte ( planches en noir sur papier rouge ).

250 pages reliées sur Bouffant de Luxe / Dim : 12 x 20 cms / Poids : 420 grammes.

Exemplaire nickel / comme neuf !!!… 

>>> 6 €uros / Vendu - temporairement indisponible. 

 

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Guy BRETON : « Les nuits secrètes de Paris »

 

« Les Nuits secrètes de Paris » par Guy BRETON nous emmènent dans les cabinets des Mages, dans les temples les plus étranges, dans des clubs surprenants...

Des aventures savoureuses, parfois troublantes...

Le tout en plein Paris et en plein XXe siècle !

Venez, avec Guy BRETON, faire la connaissance des Omphalopsiques ( ou Adorateurs du nombril ), de l'Ange Cyclamen, des Adorateurs du Feu, des Chevaliers de la Croix-Blanche, des Druides du Bois de Meudon, des Néo-Médiévaux, des Ethérés, des Adorateurs de l'Oignon (!!!), des témoins d'Artémis ( ou Adorateurs de la Lune ), des Croisés de Meiningen, de l'Eglise Déiste et Positiviste de France, des Rayonnants ( ou disciples de Santo Semo ), du Club des Egaux, des Néo-Lettristes, des Ovo-Biologistes ( adorateurs de l'œuf ), des Apets du Contremi, des Témoins du Christ de Montfavet, ou encore du Groupe Bridey Murphy ...

 

« Les nuits secrètes de Paris » / éditions Famot / 1978. ( Préface de Louis Pauwels ! )

Reliure simili Cuir noir ( style « Curitex » ), titres dorés et motifs rouges.

Nombreuses illustrations hors texte ( planches en noir sur papier rouge ).

267 pages reliées sur Bouffant Alfa / Dim : 12 x 20 cms / Poids : 430 grammes.

Exemplaire nickel / comme neuf !!!… 

>>> 6 €uros / Vendu - Temporairement indisponible ! 

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05/11/2011

Rudolf STEINER : Lucifer et Ahriman

Rudolf STEINER : « Lucifer et Ahriman »

( Leur influence dans l’âme et dans la vie )

( 10 conférences faites dans différentes villes en 1919, 1921 et 1922 ).

 

Quatrième de couv’ : Incarnation humaine de Lucifer en Orient au troisième millénaire avant J.C – Incarnation humaine d’Ahriman au début du troisième millénaire après J.C en occident / Moyens d’Ahriman pour préparer son incarnation et empêcher les incarnations futures de l’homme sur terre : matérialisme, falsification du réel, intellectualisme, ossification… / Tentations de Lucifer : mystique nébuleuse, perte du Moi, intégration dans divers domaines de l’existence, dont la vie sociale / L’homme transformé en « automate moral » par Lucifer et enchaîné à la terre par Ahriman – Combat entre Lucifer et Ahriman pour la nature de l’homme / L’influence des planètes détermine la famille, le sexe, le peuple lors de la naissance – Responsabilité de l’homme dans l’évolution cosmique par son appartenance à la terre et au monde des étoiles / Expériences entre la mort et une nouvelle naissance comme conséquence du karma et création de conditions pour le retour à une nouvelle naissance…

Les forces révolutionnaires ( lucifériennes ) et les forces conservatrices ( ahrimaniennes ) se combattent dans l’univers, et aussi dans l’organisme humain. Notre corps est un champ de bataille où s’affrontent des puissances qui n’ont rien d’humain.

    - Incarnation humaine de Lucifer en Extrême-Orient : origine de la sagesse antique.

    - Incarnation future d'Ahriman : décadence de l'humanité.

    - Tentations lucifériennes / corruptions ahrimaniennes.

    - Pensée pénétrée par le sentiment, volonté transformée en amour.

    - Recherche de l'équilibre… L’espace libre qui nous est laissé est fin comme le fil d’un rasoir.

Dans l'anthroposophie de Rudolf Steiner, Ahriman est l'une des deux entités, avec Lucifer, qui s'opposent à l'évolution de l'humanité, mais qui la rendent aussi possible. Steiner identifie Ahriman à Satan, lequel est bien distinct de Lucifer. Il est l'être qui fait de l'homme un être terrestre assujetti à la matière, alors que Lucifer et les forces lucifériennes tendent à l'en détacher. Ahriman agirait tout spécialement depuis et dans le corps éthérique. Il conférerait aux humains une intelligence froide et abstraite dénuée de sentiments, il les rendrait prosaïques, philistins et amoraux. Steiner le considère aussi comme l'esprit du mensonge, de l'erreur, et de la corruption.

Il s'incarnerait au début du 3ème millénaire… en Occident.

 

Editions Anthroposophiques Romandes / 1987 / 171 pages / 18x11,5 / 240 grammes… Reliure façon « cuir & dorures », intérieur sain et propre, comme neuf, certainement pas lu plus d’une fois : 10 €uros >>> Vendu !

  

( Prix du net = Entre 8,50 ( édition de 2006 – brochée ) et 16,60 €uros ( pour cette édition ci ) sur priceminister )

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Rudolf Steiner - 1916

28/10/2011

Le Tarot des imagiers du Moyen-Age

Oswald  WIRTH : « Le Tarot des imagiers du Moyen-Age »

Le tarot passionne bien des auteurs mais, incontestablement, Oswald Wirth reste une référence dans le domaine son « Tarot des imagiers du Moyen Âge » s'impose comme une bible. On ne peut comprendre des arts comme l'astrologie ou le tarot sans pénétrer le mystère du symbolisme. Souvent trop « intellectualisé », le symbole déroute l'homme moderne.

Et pourtant, sa simplicité ouvre bien des lectures. Or, Oswald Wirth nous enseigne la découverte de cette langue universelle et éclaire, de la sorte, les raisons qui font du tarot un jeu de divination.

Cet ouvrage est fort complet tant sur les aspects historiques que pratiques. Une première partie est consacrée au tarot dans son ensemble et à ses divisions logiques. À ce stade, le lecteur est largement initié au jeu. Le second chapitre ouvre le symbolisme des vingt-deux clés de la sapience secrète du Moyen Âge. Les arcanes sont analysés un à un. Ce chapitre nous guide vers une compréhension du symbole qui pourra être rattachée au décryptage des messages voilés dans les cathédrales. En effet, Wirth rappelle que l'utilisation des images « parlantes » provient de ce fameux Moyen Âge loin d’être « obscurantiste » ! Enfin, le troisième volet de cet ouvrage traite de la divination avec une fine intelligence. À cet égard, l'appendice consacré aux pentacles aide judicieusement le lecteur. Une authentique encyclopédie sur la question. ( Jean-Marc Savary )

Préface de Roger Caillois. Nombreuses illustrations, reproductions de bois gravés, dessins et schémas. Reproduction en gravure des 22 cartes, accompagnées de leur interprétation. En fin de volume, une carte dépliante indiquant les correspondances astrologiques du Tarot selon différents auteur. Reliure simili-cuir noir, titre et nom d’auteur dorés sur dos et premier plat, Batelier en dorure sur couv’. 

Bibliothèques des grandes énigmes – 1969 – 375 pages – 21 x 16 – 675 grammes. Légère ( mais belle ) patine… presque parfait !!!… : 16 €uros. / Vendu !

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