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16/01/2014

Dian Fossey

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Dian Fossey 

 

(16 janvier 1932 - 26 décembre 1985)

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dian_Fossey 

 

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24/12/2013

Mikhaïl Timofeïevitch Kalachnikov

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Mikhaïl Timofeïevitch Kalachnikov

(Михаил Тимофеевич Калашников)

 

10 novembre 1919 - 23 décembre 2013.

11/11/2013

95 ans plus tard…

Découvrez les « Western Front Photographies » de Michael St.Maur Sheil,  

En cliquant ici, ici et/ou ici 

 

The Fort de Douaument - a defence near Verdun, France which saw one million casualties in the Great War.jpg

Grave of French soldier Edouard Ivaldi in Champagne. This is the only grave left from WW1 and still has Ivaldi's helmet marking the spot he fell in 1917.jpg

British photographer Michael St Maur Sheil's picture of a World War I observation post near Hebuterne, south of Dunkirk.jpgLochnagar Crater at the Somme as it is today. The picture is part of a collection of World War One landscapes which still bear the signs of war damage.jpg

The still pockmarked landscape of Beaumont Hamel on the Somme where the Newfoundland Regiment were decimated by German machine guns.jpg

German cemetery on the battlefield of Tete des Faux - the highest point on the Western Front. 10 million soldiers died in the conflict almost 100 years ago.jpg

Original site of the village of Butte de Vaquois which was destroyed between Feb 1915 and Feb 1918. American forces captured the hill on Sept 26 1918.jpg

Haunting picture of a landscape near Verdun, France still shows the pockmarks and craters made in the Great War almost 100 years ago.jpg

Ruins The remains of the Chateau de Soupir after the village in northern France was cleared by elite British unit the Brigade of Guards on the 14th September 1914.jpg

02/11/2013

Malko est orphelin !

Gérard de Villiers est mort jeudi 31 octobre à l'âge de 83 ans. Il venait de publier cette année le 200e épisode de la célèbre série SAS. Nous publions ici l'article que "M, le magazine du Monde" lui avait consacré en août dernier, et qu'il avait choisi de reproduire en post-face de ce qu'il savait être son dernier roman.

De ce portrait (pourtant) sans concession, il avait dit : "Tout est vrai."

 

Les obsèques auront lieu jeudi à l'église Saint-Honoré d'Eylau.

 

4124959704.jpg © Jean Gaumy / Magnum Photos / Jean Gaumy

 

LE TRAIT QUI LUI TIENT LIEU DE BOUCHE s'étire en un sourire un brin carnassier : "Vos lecteurs vont être sacrément étonnés de me voir figurer en si bonne place dans leur journal". Gérard de Villiers croit en sa revanche, M Le magazine du Monde venu chez lui comme à Canossa, après que le magazine du New York Times lui a enfin rendu les honneurs, en janvier. Un long et élogieux portrait de ce Français dont les livres – les "pulp fiction thrillers", comme l'écrit le quotidien américain – se sont vendus à plus de 100 millions d'exemplaires depuis 1965, année de naissance de "SAS", une collection au succès indépassé.

Ici, en France, alors que le 200e recueil s'apprête à emplir kiosques, gares, aéroports et linéaires d'hypermarchés, personne – hormis Lui, le magazine érotique et kitsch qui sera relancé en septembre par Frédéric Beigbeder – ne songe à fêter ce morceau de patrimoine populaire qu'est Son Altesse Sérénissime, alias SAS, alias Malko Linge, aristocrate désargenté, agent de la CIA sur tous les fronts. "Les Français ne peuvent pas ignorer, mais ils n'ont rien reconnu", lâche Gérard de Villiers, sans toutefois soupirer ni se plaindre. Posé tout près de son canapé, son déambulateur semble ajouter : "Il serait temps".

Deux idées fixes encombrent aujourd'hui l'esprit de Gérard de Villiers : Hollywood et la mort.

Hollywood, depuis que Robert Worth, donc, grand reporter au New York Times, spécialiste du Moyen-Orient, l'a décrété auteur le mieux renseigné de la planète – "the spy novelist who knows too much" –, tout s'est emballé. Il existe à Paris un auteur, lu sous le manteau au Quai d'Orsay et dans le Renseignement, capable de flairer attentats et coups d'Etat à venir. Random House, le plus gros éditeur américain, vient de lui offrir 350 000 dollars (environ 260 000 euros) pour les droits de cinq de ses SAS, qui seront traduits en anglais. "Je rentre de New York, raconte-t-il à peine les présentations faites. J'ai rencontré de bons agents littéraires juifs, des professionnels. Là-bas, ce ne sont pas des Mickeys". Il rêve désormais tout haut que la rencontre de Manhattan se transforme en cinéma. "Si vous n'êtes pas américain, vous n'avez aucune chance de faire un grand film. Maintenant, ça peut m'arriver".

La mort aussi le hante, elle rôde, même s'il n'en laisse rien paraître. Gérard de Villiers a 83 ans. Il raconte volontiers le méchant accident vasculaire cérébral qui lui a fait perdre le contrôle de sa Jaguar le soir du réveillon de Noël 2010 – il y eut sortie d'autoroute, transfert en hélicoptère, dissection de l'aorte, puis finalement ce déambulateur, déjà "50 000 kilomètres au compteur". Mais il ne dit rien de sa chimiothérapie. Il fait le beau, l'infirmière qui sonne à la porte pour la piqûre, au milieu de l'entretien, rappelle pourtant qu'il n'est plus le baroudeur d'hier. Sur une des cheminées de son vaste appartement du haut de l'avenue Foch, cette artère sans vie où il n'a presque jamais cessé d'habiter, de petites urnes sont remplies des cendres de ses chats, les compagnons de sa vie qu'il a le mieux aimés.

La mort et Hollywood peuvent se regarder en face. "Vous savez que Ian Fleming n'a connu le succès cinématographique que post mortem ?" Ian Fleming, le père de James Bond, publiait Docteur No en feuilleton dans Paris-Presse, quand le jeune journaliste Gérard de Villiers y commençait dans le métier, frais émoulu de Sciences Po, juste après un petit séjour à Rivarol, hebdomadaire d'extrême droite. Il aime les chiffres, les gros. Il sait exactement combien a coûté une seule scène de course-poursuite de l'un des derniers James Bond : "22 millions de dollars !" Il aurait tant aimé que ses livres connaissent le même sort. Deux SAS ont été adaptés par le cinéma français, aussitôt tombés aux oubliettes. Il ne se perd pas en coquetteries faussement modestes : "C'est un regret, forcément".

 

C'EST DONC À 007 QU'IL FAUT REMONTER POUR COMPRENDRE MALKO.

Quand Fleming "a la bonne idée de mourir", Philippe Daudy, un aventurier qui venait de lancer chez Plon la collection "Nuit blanche" chargée de concurrencer la "Série noire" de Gallimard, presse son copain Villiers : "Grâce à Fleming, le public a repris goût aux agents secrets. Pourquoi tu ne crées pas une série d'espionnage avec un héros récurrent ?" C'était parti. Il s'empare de trois personnages croisés ici et là, un baron, un colonel, un marchand d'armes, tricote leurs ADN pour en faire un aristo sans le sou, le prince Malko Linge. Un Autrichien. "Comme Anglais, il y avait Bond. Un Français, personne ne l'aurait pris au sérieux. A part le fromage et le vin, rien de chez nous n'est crédible à l'étranger". A son héros, il transmet son insatiable goût des bombasses aux belles "croupes" et aux voix "rauques", ses rencontres d'un soir et celles sur lesquelles il s'est contenté de fantasmer. Sans oublier, évidemment, son anticommunisme obsessionnel, épanoui dans ce qui fut sa vraie matrice, la guerre froide. Un corpus hyper "libéral" assumé qui le fit détester de l'intelligentsia des années 1970, mais qui allait bientôt déferler sur le monde. Résultat, Le Nouvel Observateur, qui titrait naguère "SAS SS", vient de trouver des excuses au géniteur de Malko, qui tient désormais chronique sur le site politique de droite Atlantico.

"S'il y a un domaine où Malko est mon double absolu, c'est sans conteste celui des opinions politiques", écrit-il dans Sabre au clair et pied au plancher, autobiographie publiée en 2005 et passée inaperçue. Malko agent de la CIA, c'est un Gérard de Villiers sublimé. Sur les premières couvertures des SAS, lorsqu'elles étaient encore des dessins en noir et blanc, James Bond, figure tutélaire et indépassable, veillait en médaillon, en bas à droite. Le logo s'efface quelques volumes plus tard. Villiers n'aime pas l'ombre de 007 sur Malko. "L'un est un civil fonctionnaire ; l'autre, un homme libre, un samouraï". Ainsi commença, il y a très longtemps, le processus d'anoblissement de l'auteur par le truchement de son personnage.

Ne pas se fier, en effet, à la particule. Gérard de Villiers est né en 1929 de Valentine Adam de Villiers, héritière d'une petite noblesse d'épée sans fortune, et "de père inconnu" à l'état civil. Elevé par sa mère et ses deux sœurs, il est le mâle d'un gynécée. "Normalement, j'aurais dû finir pédé", lâche-t-il en savourant le mot qu'il prononce dix fois par heure. Son père est un absent, mais pas un anonyme : Jacques Deval, auteur de théâtre, dont le nom revient sans cesse dans la bouche maternelle, et toujours accusé d'abandon. A 16 ans, après le pensionnat des frères maristes, il retrouve cet homme à femmes, séducteur sans le physique, marié six fois, qui lui laisse une foule de demi-frères et demi-sœurs, et une certaine idée de l'homme, imperméable à l'attendrissement et chasseur insatiable.

Les années 1950, portées par l'euphorie amnésique de l'après-guerre, vont rendre la chasse plus drôle encore et enchanter ses 20 ans. Le voilà journaliste pour le groupe Lazareff. D'Orly, il s'envole jusqu'au bout du monde pour France-Dimanche, en ce temps où Roissy n'existait pas. Sous la houlette de Roger Grenier, prolixe écrivain et future étoile Gallimard, une petite bande de nègres talentueux réécrit les papiers des envoyés spéciaux : Gérard Jarlot, futur Prix Médicis et amant de Marguerite Duras, Claude Lanzmann, futur auteur du documentaire Shoah et amant de Simone de Beauvoir, Voldemar Lestienne, futur Prix Interallié, amant de Françoise Sagan, surnommé "roi de la titraille", mais aussi, joliment, "couilles d'ange".

Beaucoup de membres de cette petite troupe, trop désespérés, se sont suicidés. Claude Lanzmann est resté bien vivant. L'écrivain n'a vu que des "petites tranches de Shoah", mais s'avoue épaté que son copain ait "réussi à le vendre aux Japonais : il faut le faire". Il prévient : "Lanzmann va vous dire qu'il m'a appris à écrire". Avant même qu'on le questionne, Lanzmann lâche en effet : "C'était un excellent reporter. Mais il écrivait mal. C'était moi souvent qui le rewritais".

 

L'AUTEUR DES SAS NE CONNAÎT QUE LES AMITIÉS VIRILES, les femmes sont ses maîtresses, ou alors ses épouses. A peine s'il avoue un faible pour Bardot, qu'il traque dans ce Saint-Tropez devenu son refuge estival, entre le mariage de Grace Kelly, un portrait du chah d'Iran ou de Mohammed V, un article sur Delon ou Gilbert Bécaud, héros d'une presse qu'on n'appelle pas encore people : populaire, bien rencardée et qui ne se prend pas au sérieux. Des journaux aussi capables de prêcher le faux. C'est Gérard de Villiers, de mèche avec le manager de la chanteuse à couettes, soucieux qu'on parle de son artiste, qui inventa en 1966 le canular "Sheila est un homme". Une rumeur tenace que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître. Gérard de Villiers est d'un autre temps.

Trottent en rond dans sa tête les idées rances qui se fixent sur les femmes, les étrangers, les homosexuels… Gérard de Villiers n'a les idées larges que pour lui-même. Il radote ses marottes et n'a su actualiser sa pensée qu'en matière géopolitique, troquant le grand méchant loup soviétique contre les terroristes d'Al-Qaida. "Gérard est parti à New York moins de dix jours après le 11 Septembre", raconte le grand reporter du Figaro Renaud Girard, compagnon de route de plus de vingt ans. "Il aurait pu tourner en rond, croire comme tant d'autres à la fin de l'histoire, note l'écrivain et chroniqueur Patrick Besson, autre impolitiquement correct, qui rejoint Villiers à la brasserie parisienne Lipp avant chacune de ses virées africaines. Les islamistes lui ont redonné un coup de fouet".

Le New York Times, tout à son éloge, écrit qu'en France, on l'a dit antisémite et raciste, mais que c'est évidemment impossible, puisque l'un de ses meilleurs amis reste l'auteur de Shoah. "Il dit parfois des choses intolérables et on est en droit de se demander pourquoi on reste amis", avoue Lanzmann. Par lassitude, par confort peut-être ou, qui sait, par solitude, l'auteur du Lièvre de Patagonie, autre grande gueule impolie, continue à passer les vacances "chez Gérard" à Saint-Tropez. Les drilles de France-Dimanche sont devenus de vieux messieurs qui font la sieste, bronzent au large et répètent été après été le même numéro : à la minute où Gérard de Villiers le décrète, d'une manière militaire qui ne souffre aucune contre-proposition, on file vers le port et on appareille illico sur le Christine II. Un nom de baptême qui flatte à la fois la troisième et la quatrième épouses, Marie-Christine et Christine, et évite ainsi les embrouilles.

"En pleine mer, à l'heure du déjeuner, vient en général le moment de ses éructations nazies. Il peste contre les nègres, les juifs. Je lui dis : Tais-toi, Gérard, ça ne fait rire que toi. Et il se tait, raconte Lanzmann. Ces anathèmes, ce sont les béquilles de sa pensée". On sort d'ailleurs de chez Villiers la tête farcie d'un florilège, parfois drôle, souvent pas du tout. "J'aime pas les femmes androgynes et en jean. Une femme sans formes, c'est pas une femme, si ?" L'écrivain Jonathan Littell ? "Comment voulez-vous qu'un homo juif new-yorkais sache décrire un officier SS ?" Bernard-Henri Lévy, pourtant l'un de ses fidèles lecteurs ? "Un personnage que je vomis". La télé de Michel Polac "et de toutes ces crapules marxistes" : un très mauvais souvenir. La droite ? La "droiche", bref, trop à gauche. François Fillon : "Même avec une greffe de couilles, il ne réussira pas". Et "ce chien de Hollande – non, pas un chien : un apparatchik grassouillet et haineux". Avec Gérard de Villiers, on est chez le mâle blanc du siècle dernier. (Note de Kurgan : nos préférés ! Chez DUKE !  Héhé !)

Ses copains, des reporters, des grands flics, des hommes du renseignement, rigolent, heureux de s'encanailler dans une époque trop policée pour eux. A Saint-Tropez ou dans cet appartement luxueux, mais triste, qui sent le fané et où il a fait rechercher d'éventuels micros, du beau monde est venu, de Hubert Védrine (qui, lorsqu'il était ministre des affaires étrangères, fut le premier – jour de gloire ! – à le convier à déjeuner au Quai d'Orsay) au milliardaire chiraquien François Pinault. Certains ont même leur rond de serviette, comme le juge Bruguière, depuis qu'il a enquêté en 1995 sur les attentats terroristes de Khaled Kelkal, ou Ivan Barbot, l'ancien chef d'Interpol, peut-être l'homme qui le connaît le mieux. Et, bien sûr, le général Rondot, son informateur de toujours, qui fit arrêter Carlos au Soudan. Durant le procès Clearstream, le vétéran des services secrets se réfugia chaque soir avenue Foch, tentant, la nuit, d'oublier ses foutus carnets, prenant, le jour, le même avocat que son hôte.

Tout ce petit monde, au départ, est amené par Christine, la quatrième épouse, qui ne vit plus avec lui, mais détient toujours le titre officiel et gère les éditions Gérard de Villiers depuis que l'auteur, détenteur de ses droits, a quitté Plon pour s'auto-éditer en 1998. Journaliste, mais surtout fille d'officier, elle lui a offert son carnet d'adresses. "Je me rappelle mon premier voyage avec lui, c'était en Sierra Leone, je découvrais son monde : des putes, des flics pourris et des gens tordus. En rentrant, j'appelle mon père, catastrophée, pour lui raconter. Il me dit : Mais qui croyais-tu que tu allais rencontrer en fréquentant ce type-là ?" Le paternel n'a jamais admis le mariage de sa fille en octobre 1991. Un jour, le général Rondot décide d'arranger les choses, entre officiers. Il appelle le beau-père, se présente et jure du haut de ses étoiles que Gérard de Villiers n'a rien d'un mauvais garçon. L'autre lui raccroche au nez. Et l'épouse Villiers lance au général : "La DGSE, vous savez ce que ça représente pour des gens comme mon père ? Pour lui, c'est la poubelle de l'armée".

 

ÇA SE PASSE COMME ÇA CHEZ L'AUTEUR DE SAS.

Comme un vaudeville entre l'avenue Foch, où circulent espions et membres d'états-majors qui pensent diriger le monde, et la piscine de Saint-Tropez – "domestiques philippins, grand Serbe tatoué, journalistes de Paris Match sur le retour qui paressent en maillot au côté de Massimo Gargia", raconte un visiteur. On a parfois des nouvelles de ce petit monde sur le site Pure People, qui mouline ragots des politiques et des jetsetteurs, comme France-Dimanche au siècle dernier, et où, par des droits de réponse rageurs, les ex règlent leurs comptes. "Gérard n'aime pas les femmes, tranche Christine de Villiers, qui s'abandonne à un flot de paroles, raconte insultes et violences. Quand je me suis installée chez lui, j'ai eu l'impression d'arriver chez Barbe Bleue". Sylvie Marshall, ex-belle-fille de Michèle Morgan et mère de la jet-setteuse Sarah Marshall, qui s'affiche aujourd'hui avec lui : "Disons qu'il est très égocentrique et ne respecte pas grand monde". "Toutes mes anciennes femmes se haïssent", sourit l'intéressé, père de deux enfants aujourd'hui adultes et à distance. Il s'acquitte de pensions qu'il

juge excessives. "Gérard est comme ça, il ne sait pas divorcer", sourit son ami Ivan Barbot. A 7,5 € le "SAS", sans compter les traductions, il y a de l'argent qui attise les convoitises.

Pas de financiers pourrissant le monde, dans les livres de Gérard de Villiers. Il les respecte trop pour leurs gains. Pas d'agent français. Pas de Françafrique, de parrains corses s'enrichissant dans les jeux au Gabon, jamais d'Hexagone pour décor. "Son génie, c'est d'oublier son pays", estime Renaud Girard. "J'ai beaucoup d'amis dans les services de renseignement français, je ne peux pas les trahir", a coutume de répondre l'écrivain pour justifier ce silence. S'agit-il seulement de protéger les copains des services ? Il retrouve son étrange sourire en trait pour soupirer et démentir, comme il le fait toujours : "Parler à la DGSE, ce n'est pas en être".

Sauf qu'il y a les souvenirs de Michel Roussin, ancien directeur de cabinet d'Alexandre de Marenches, l'homme qui régna sur le SDECE (ex-DGSE) entre 1977 et 1981. Il les livre pour la première fois, à M le magazine du Monde : "Villiers était au service Action [la partie opérationnelle des services secrets], confie l'ancien préfet et ministre chiraquien. Je me souviens que c'est le colonel Gaigneron de Marolles – on disait 'Alain' – qui l'avait présenté à Marenches. L'officier traitant de Villiers était le colonel de Lignières, adjoint au service Action. Le SDECE utilisait SAS pour faire de la désinformation, c'était la mode à l'époque. Par lui, on faisait passer des messages. Marenches raffolait de ça". Voilà pour l'un des secrets les mieux gardés de la République… "Villiers n'était pas dupe. Il ne cramait jamais ses sources. Il sait que c'est donnant donnant, poursuit Roussin. C'est un malin – tout sauf un naïf".

Entre une "petite sauterie à la CIA" et un point avec Bertrand Bajolet, son grand copain devenu il y a quelques mois patron de la DGSE, l'aventurier aime repartir vers Roissy, terminal D, s'envoler là où le monde convulse. "Il a quelque chose de ces vieux Blancs d'Afrique, anciens des troupes coloniales, qu'il connaît bien, raconte Patrick Besson. De ces Français qui vont s'installer en Afrique pour faire des affaires. Villiers, c'est un bosseur, un marchand de quatre saisons breton, qui déballe, qui remballe, qui repart avec son camion". Avec un déambulateur désormais, dont les roulettes connaissent déjà le tarmac de Kaboul, de Beyrouth ou de Tripoli. Et une femme souvent ; aujourd'hui, la blonde et spectaculaire Sylvie. "Il n'y a qu'en Libye que je ne sois pas allée".

A moins de connaître l'ambassadeur (comme le fut Bernard Bajolet), Gérard de Villiers dort à l'hôtel, celui des envoyés spéciaux de la presse internationale. De là, il contacte les meilleures sources, qui viennent enrichir sa lecture des rapports de la CIA, de WikiLeaks, mais aussi d'Amnesty International. Il est reçu en personne par le président de la Géorgie, Mikheïl Saakachvili, pour son Printemps de Tbilissi (n° 176, 2009), ou par le capitaine putschiste Sanogo, artisan du récent coup d'Etat au Mali, pour Panique à Bamako (n° 195, 2012).

  

Lorsqu'il n'a pas le temps de faire le voyage – il tient à sa moyenne de quatre livres par an –, il envoie son copain Laurent Boussié, rédacteur en chef à France 2, un de ses fidèles compagnons de voyage. Et, sur place, il enrôle quoi qu'il arrive les meilleurs correspondants de la place, qui plantent pour lui le décor. "A Pékin, il m'a demandé de lui décrire une prison de dissidents, un aéroport militaire, une voiture d'officiels du Parti, une boutique avec une porte dérobée pour couper une filature, un antiquaire trafiquant des trésors nationaux, un général à la retraite, et même de lui raconter l'odeur des taxis", raconte Jordan Pouille, correspondant des quotidiens belge Le Soir et suisse Le Temps en Chine.

Il sait noter les détails qui font mouche, un tableau dans tel hall d'Intercontinental, le bar de telle boîte de nuit, gardés en mémoire grâce aux photos qu'il prend désormais avec un petit appareil numérique, délaissant ses traditionnels bristols. Pour SAS contre PKK (n° 135, 1999), il avait visité la chambre-bibliothèque où le dirigeant du parti kurde Abdullah Öcalan s'était planqué. Si la grille érotique de ses livres ne varie pas – mêmes yeux "dorés" de Malko dans ceux "sans expression" de sa conquête, main sur la cuisse, "pouls qui s'accélère", séquence fellation, séquence sodomie, "feulement" de la fille à "ranimer un cadavre" ("Que voulez-vous, sur le sujet, rien n'a changé depuis l'homme des cavernes", croit savoir le vieil homme) –, pas une latitude, une longitude, un numéro d'artère qui ne soit vérifié et ne signe un décor toujours renouvelé. "Un vrai guide Baedeker", admet Ivan Barbot.

Autour d'un pied de porc ou d'une côte de bœuf, d'une bière ou d'une vodka, dans un petit restaurant coréen ou au Polo de Paris, les topos géopolitiques que livre l'auteur à son retour sont plus proches de la realpolitik d'un Védrine que de la ligne "droit-de-l'hommiste" d'un Juppé ou d'un Fabius, qu'il abhorre, notamment à cause du revirement français en Syrie. "Kadhafi, qu'est-ce qu'il nous a fait ? Si, au Moyen-Orient, on commence à abattre les gens parce que ce sont des dictateurs, on a du travail", assène-t-il. "Il a un pif géopolitique invraisemblable. Il raconte l'histoire avec trois mois d'avance", saluent Jean-Louis Gergorin et Renaud Girard, qui le citent dans leur séminaire de Sciences Po sur "le rôle de l'information, du renseignement aux médias, dans les conflits" ; comme l'historien André Martel, dans la bibliographie de son DEA.

A force, tous ses romans d'espionnage finissent par devenir des numéros d'anticipation. Dans Le Complot du Caire (n° 61, 1981), il avait imaginé l'attentat contre Anouar El-Sadate par des islamistes avec l'aval des Israéliens, avant que le président égyptien ne soit assassiné. La Liste Hariri (n° 181, 2010) dévoile le plan commun entre Syrie et Hezbollah pour exécuter l'homme d'affaires sunnite début 2005, ainsi que les noms de potentiels coupables ; or, à l'heure où Gérard de Villiers écrivait, personne d'autre que la commission d'enquête n'avait connaissance de cette conspiration. Le Chemin de Damas (nos 193 et 194, 2012) raconte un complot de la CIA pour assassiner Bachar Al-Assad… Sans oublier la chute de Thomas Sankara, le président du Burkina Faso, dans Putsch à Ouadagoudou (n° 76, 1984), ou encore, tout récemment, l'assassinat de l'ambassadeur américain Christopher Stevens par des islamistes radicaux soutenus par le Qatar, dans Les Fous de Benghazi (n° 191, 2012). Ce dernier ouvrage, au passage, puise discrètement dans la politique française, puisqu'il met en scène Bachir Saleh, le complice libyen de Claude Guéant et de Bernard Squarcini dans l'affaire de Karachi.

"Sa seule grande erreur, ce fut l'Irak. Il a vraiment cru que les Etats-Unis n'allaient pas intervenir", relève Renaud Girard. Plus quelques inexactitudes. Le Dossier K. (n° 165, 2006) raconte la traque de Radovan Karadzic, sur laquelle travaillait alors Philippe Rondot au ministère de la défense. Grâce au général, Gérard de Villiers décrit avec moult détails les monastères du mont Athos, en Grèce, et ceux du Monténégro où le leader des Serbes de Bosnie accusé de crime contre l'humanité aurait pu se réfugier. Sauf que… pas davantage que ses informateurs, Villiers n'imaginait qu'on allait retrouver le criminel de guerre avec une barbe blanche en vendeur d'herbes médicinales à Belgrade. Quand les sources de l'auteur de SAS se font intoxiquer, lui aussi !

 

Lorsqu'il a fini de taper son texte sur sa vieille machine IBM, c'est Olga, sa première femme, qui le saisit sur ordinateur. Puis il est temps de lancer la couverture, mise au point naguère par Guy Trillat, alors maquettiste de Paris Match, qui travailla un temps avec les stars de la photo Helmut Newton et Francis Giacobetti. La couv' de SAS, c'est l'esthétique Lui revisitée par les canons de Gérard de Villiers : pulpeuse fille lovée, kalachnikov ou pistolet au poing, dans les trois lettres de SAS. "Ma trademark !", dit-il fièrement. Pas de stars, hormis, une fois chacune, Mia Frye et Sarah Marshall.

L'auteur "caste" parfois lui-même ses modèles. "Les premières fois, il m'en amenait qu'il trouvait dans les bars, des serveuses du George V ou du Fouquet's. Après, je les lui ai imposées", raconte le photographe Christophe Mourthé. La séance de shooting peut relever de l'épreuve. Villiers la préside depuis son fauteuil, levant de temps à autre un oeil de derrière Le Monde, qu'il épluche chaque jour après Le Figaro. Souvent, la fille en prend pour son grade, "regard de veau", "sait pas tenir un flingue, la blonde"… "Pas question qu'on fasse une photo avec cette boniche", lança-t-il un jour devant le photographe Jérôme Da Cunha. "Si elle est noire, il est affreux, on est en plein Tintin au Congo. Parfois, on est à la limite de la cassure, raconte aussi Mourthé. Mais SAS, ça reste un mythe. Les filles sont impressionnées de poser pour les livres que lisaient leur père", ces petits poches noirs qui furent généralement l'unique incursion d'érotisme dans des bibliothèques bien comme il faut.

Certains connaisseurs ou esprits chagrins murmurent pourtant que, depuis quelques années, Malko "baisse". Que la vue d'un sein qui pointe, d'un bas résille ou d'une culotte en Nylon noir n'y suffit plus, et que, dans les dernières livraisons de SAS, il a besoin de tas de stimulants. "S'il levait le pied, je le virerais !", proteste-t-il. Il a remisé sa Jaguar, ne voyage plus en classe affaires, a cessé de truffer ses livres de noms d'hôtels, de marques de champagne et de compagnies d'aviation qui lui rendaient la vie facile. Mais il continue à faire et défaire sa Samsonite et de fourrer son déambulateur dans le coffre du taxi qui l'attend en haut de l'avenue Foch. De son "stroller", comme il dit, il a même fait une sorte de gilet pare-balles : "Au Mexique, on est civilisé. On ne tue que les jeunes gens en bonne santé, a-t-il expliqué à Patrick Besson au retour de sa dernière expédition à Ciudad Juarez, ville mexicaine à la frontière américaine, considérée comme l'une des plus dangereuses au monde. Pourquoi un cartel tirerait sur un vieil homme malade ?"

 

Ariane Chemin, du Monde

Source 

malko linge,s.a.s,gérard de villiers

Site officiel S.A.S

malko linge,s.a.s,gérard de villiers

22/05/2013

Dominique Venner / 16 avril 1935 - 21 mai 2013

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Dominique Venner / 16 avril 1935 - 21 mai 2013

 

Avant de se donner la mort, hier, mardi 21 mai à 16 heures, devant l’autel de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, l’écrivain et historien Dominique Venner a fait  parvenir une lettre à ses amis.

 

La dernière lettre de Dominique Venner.

 

Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attend rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre-Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.

Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.

Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.

Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste.

Dominique Venner.

 

Dominique Venner sera à jamais présent à nos côtés.

>>> http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/

 

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Blog de Dominique Venner - 21 mai 2013.

 

Les manifestants du 26 mai auront raison de crier leur impatience et leur colère. Une loi infâme, une fois votée, peut toujours être abrogée.

Je viens d’écouter un blogueur algérien : « De tout façon, disait-il, dans quinze ans les islamistes seront au pouvoir en France et il supprimeront cette loi ». Non pour nous faire plaisir, on s’en doute, mais parce qu’elle est contraire à la charia (loi islamique).

C’est bien le seul point commun, superficiellement, entre la tradition européenne (qui respecte la femme) et l’islam (qui ne la respecte pas). Mais l’affirmation péremptoire de cet Algérien fait froid dans le dos. Ses conséquences serraient autrement géantes et catastrophiques que la détestable loi Taubira.

Il faut bien voir qu’une France tombée au pouvoir des islamistes fait partie des probabilités. Depuis 40 ans, les politiciens et gouvernements de tous les partis (sauf le FN), ainsi que le patronat et l’Église, y ont travaillé activement, en accélérant par tous les moyens l’immigration afro-maghrébine.

Depuis longtemps, de grands écrivains ont sonné l’alarme, à commencer par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints (Robert Laffont), dont la nouvelle édition connait des tirages record.

Les manifestants du 26 mai ne peuvent ignorer cette réalité. Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay. Le « grand remplacement » de population de la France et de l’Europe, dénoncé par l’écrivain Renaud Camus, est un péril autrement catastrophique pour l’avenir.

Il ne suffira pas d’organiser de gentilles manifestations de rue pour l’empêcher. C’est à une véritable « réforme intellectuelle et morale », comme disait Renan, qu’il faudrait d’abord procéder. Elle devrait permettre une reconquête de la mémoire identitaire française et européenne, dont le besoin n’est pas encore nettement perçu.

Il faudra certainement des gestes nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes.

Il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien.

 

Dominique Venner

( http://www.dominiquevenner.fr/2013/05/la-manif-du-26-mai-et-heidegger/ )

 

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« Quand j’étais gamin, petit Parisien élevé au gaz d’éclairage et au temps des restrictions, mon père m’avait envoyé prendre l’air à la campagne, aux soins d’un vieux couple. Lui était jardinier, il bricolait çà et là, entre les plants de carottes et les rangs de bégonias. Le bonhomme était doux et tendre, même avec ses ennemies les limaces. Devant sa femme, jamais il n’ouvrait la bouche, à croire qu’elle lui avait coupé la langue et peut-être autre chose. Il n’avait même pas droit aux copains c’est-à-dire au bistrot. J’étais son confident, le seul, je crois, qui eut jamais ouvert le cœur à sa chanson. Il me racontait le temps lointain quand il avait été un homme. Cela avait duré quatre années terribles et prodigieuses, de 1914 à 1918. Il était peut-être un peu simple d’esprit mais son œil était affûté et son bras ne tremblait pas. Un officier avait repéré les aptitudes du bougre et fait de lui un tireur d’élite, un privilégié. Armé de son Lebel, li cartonnait ceux d’en face avec ardeur et précision, sans haine ni remords. Libre de sa cible et de son temps, exempté de la plupart des corvées, il était devenu un personnage ; Il tirait les porteurs d’épaulettes et de galons en feldgrau. Il me cita des chiffres incroyables qui avaient sans doute gonflé dans sa petite tête radoteuse en trente ans de remachouillis solitaires. Avec lui j’ai découvert cette vérité énorme que la vie d’un homme, ce ne sont pas les années misérables qui se traînent du berceau à la tombe, mais quelques rares éclairs fulgurants ; Les seuls qui méritent le nom de vie. Ceux que l’on doit à la guerre, l’amour, l’aventure, l’extase mystique ou la création. A lui, la guerre, généreusement, avait accordé quatre ans de vie ; Privilège exorbitant au regard de tous les bipèdes mis au tombeau sans jamais avoir vécu. »

« Mes choix profonds n’étaient pas d’ordre intellectuel mais esthétiques. L’important pour moi n’était pas la forme de l’Etat –une apparence- mais le type d’homme dominant dans la société. Je préférais une république ou l’on cultivait le souvenir de Sparte à une monarchie vautrée dans le culte de l’argent. Il y avait dans ces simplifications un grand fond de vérité. Je crois toujours aujourd’hui que ce n’est pas la Loi qui est garante de l’homme mais la qualité de l’homme qui garantit la Loi. »

« J’ai rompu avec l’agitation du monde par nécessité intérieure, par besoin de préserver ma liberté, par crainte d’altérer ce que je possédais en propre. Mais il existe plus de traverses qu’on ne l’imagine entre l’action et la contemplation. Tout homme qui entreprend de se donner une forme intérieure suivant sa propre norme est un créateur de monde, un veilleur solitaire posté aux frontières de l’espérance et du temps. »

 

Dominique Venner, Le cœur rebelle. 1994.

( http://hoplite.hautetfort.com/archive/2008/12/07/rebelle.html )

03/05/2013

Jeff Hanneman - 2 mai 2013

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Jeff Hanneman ( 31 janvier 1964 / 2 mai 2013 )  

 

30/04/2013

30 avril 1863 / Camerone

07/03/2013

Les leaders d’Amérique latine ont-ils des prédispositions au développement d'un cancer ?

http://www.europe-identite.com/index.php/Actualite/A-lire/Les-leader-dAmerique-latine-ont-ils-des-predispositions-au-developpement-d-un-cancer.html

Hugo Chavez ( 28 juillet 1954 - 05 mars 2013

08/12/2012

Man against time...

 

08 décembre 1984

  

« Donnez vos âmes à vos dieux et chargez vos fusils. Il est temps que parle l’acier.

Nous sommes les légions des damnés, l’armée de ceux qui sont déjà morts… »

 

Robert Jay Mathews

07/01/2012

Addams Family

Charles Samuel Addams,

 

Né le 7 janvier 1912 et mort le 29 Septembre 1988, était un auteur américain de bande dessinée, connu pour son humour noir et ses personnages macabres.

Il est notamment l'auteur de La Famille Addams, qui est à l'origine de deux séries animées, trois films, une comédie musicale de Broadway et de deux séries télévisées.

 

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