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29/07/2016

Comment Pokémon Go est-il lié à la CIA ?

Big Pokémon Brother

Alors que Pokémon Go donne le tournis à la planète entière, les joueurs ont-ils jamais pensé que le jeu pouvait s'avérer dangereux ? Sputnik a fait une petite recherche sur l'affaire.

Voici quelques faits curieux sur le jeu Pokémon Go — et ce ne sont pas des ruses afin d'augmenter son niveau de jeu mais des détails sur le fonctionnement du projet. Détails qui peut-être réduiront à néant votre envie de vous lancer à la poursuite des Pokémon, ou de jouer en général.

Le projet Pokémon Go a été créé conjointement par The Pokémon Company, Nintendo et Niantic, ancienne filiale de Google. Niantic a été fondé par John Hanke, également fondateur de la compagnie Keyhole, Inc. spécialisée dans la création de cartes géospatiales. La compagnie a été financée par In-Q-Tel, un fonds américain de capital-investissement mis en place par la CIA en 1999.

A l'époque, plusieurs tâches ont été accomplies:
— la cartographie de la planète régulièrement mise à jour, y compris les autoroutes et tous les grands objets de l'infrastructure urbaine en général,
— des robots-véhicules ont mis leurs nez dans tous les coins du monde et ont cartographié des villes entières, des rues…

Un seul problème demeurait: comment pénétrer les maisons des citoyens, les sous-sols, les casernes et ainsi de suite ? Et voilà que Niantic lance un jeu génial et viral basé sur le principe de la réalité augmentée. Une fois qu'il l'a installé et qu'il a lui autorisé l'accès à sa caméra, son microphone, son gyroscope, son GPS et tous ses appareils connectés, le smartphone de l'utilisateur se met à vibrer et signale que plusieurs Pokémon se trouvent à proximité.

Que se passe-t-il ensuite ? L'application vous félicite pour votre premier succès parce qu'elle sait comment il est important pour le joueur d'être encouragé. Puis, elle requiert que vous filmiez vos premiers Pokémon captés de tous les angles — et obtient donc les photos de votre appartement en détail, y compris les coordonnées et l'angle d'inclinaison du smartphone.

Félicitations ! Il semble que vous venez de filmer votre appartement, les services secrets vous seront certainement reconnaissants…

A propos, les règles d'utilisation qu'il faut accepter pour installer le jeu recèlent d'informations intéressantes. Ainsi, Niantic vous informe en ces termes officiels:

"Nous coopérons avec le gouvernement, les autorités compétentes ou des parties privées pour appliquer et respecter la loi. Nous pouvons divulguer toute information vous concernant (ou votre enfant autorisé) en notre possession ou sous notre contrôle au gouvernement, aux autorités compétentes ou aux parties privées dans le cas où, à notre seule discrétion, nous le penserions nécessaire ou approprié".

Les développeurs précisent à quelles fins ils peuvent le faire: "(a) pour répondre aux réclamations et à toute procédure juridique (y compris des citations à comparaître); (b) pour protéger notre propriété, nos droits et notre sécurité et la propriété, les droits, et la sécurité d'un tiers ou du public en général; et (c) pour identifier et arrêter toute activité que nous considérerions illégale, contraire à l'éthique, ou passible d'actions en justice".

Mais qui lit les règles de l'utilisation? On appuie sur "J'accepte" et on se dépêche de lancer le jeu.

Pourtant, les règles s'avèrent être une lecture bien excitante. Elles signalent par exemple que les servers de Pokémon Go enregistrent automatiquement certaines informations sur la façon dont une personne utilise ses services et s'en sert pour administrer ces services et analyser (petit détail: ils peuvent recourir à des tiers pour effectuer cette analyse).

Et cerise sur le gâteau:

Les informations que nous collectons auprès de nos utilisateurs, y compris les données à caractère personnel, sont considérées comme un actif de l'entreprise".

Voilà ce que vous acceptez en effet en installant l'appli.

"Si nous étions rachetés par un tiers à la suite d'une transaction telle qu'une fusion, une acquisition ou une vente d'entreprise, ou si nos actifs étaient rachetés par un tiers pour cause de faillite ou de cessation de commerce, une partie ou la totalité de nos actifs, y compris vos données à caractère personnel (ou celles de votre enfant autorisé), pourraient être divulguées ou transférées à un tiers acquéreur dans le cadre de la transaction", poursuivent les règles.

Imaginez-vous cela: le renseignement veut savoir ce qui se passe actuellement, par exemple… au Palais de l'Elysée. Et une minute plus tard les députés, les journalistes, les employés qui s'y trouvent sont tous rivés sur leurs portables qui leur signalent qu'un certain nombre de Pokémon sont dans la place…

Vous connaissez la suite.

Sputnik

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Lire également :

"Des services de renseignement peuvent contrôler Pokémon Go"

"Des cybercriminels se réjouissent de tout ce qui se passe sur Pokémon Go"

Au Japon, les autorités mettent en garde les fans Pokémon Go  

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13/03/2015

Catalogue Livres

Catalogue Livres / Janv 2015.

 

Amateurs de lecture…

Notre « catalogue livres » (consultable sur le Bouquinorium) est pour vous !

Une sélection de plusieurs centaines d’ouvrages, répartie en cinq grands « chapitres », pour plus de simplicité.

Des tarifs « hors concours » (l’immense majorité de nos livres vous sont proposés à des prix allant de 2 à 4 €uros !), y compris pour ce qui en est des frais de port ! (Comptez entre 6 et 7,50 €uros pour un colis de 3 kilos, selon les options souhaitées : suivi, assurance, remise en mains propres, etc… / 3 kilos !)

 

Cliquez sur les mots en bleu…

Et découvrez 276 pages de rêve(s) et d’évasion(s)…

 

Chaque chapitre peut être consulté en ligne (clic gauche) ou téléchargé sur votre disque dur (clic droit « enregistrer le lien sous… »), et ce au format « .pdf » ou au format « .doc », selon vos préférences.

 

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Chapitre 01 : 

 

Science-Fiction, Heroic-Fantasy et Fantasy, de Tolkien à Star Trek / 85 Pages

Fans de Clifford D. Simak, de Frank Herbert, d'Asimov et de Fantasy... à vos marques !

Et puis les classiques : Poul Anderson, Star Trek, Blade, J.R.R Tolkien, Jack Vance, Moorcock, Brussolo, Sadoul, la SF française du Fleuve Noir, Van Vogt, Theodore Sturgeon, Pierre Pelot, Silverberg, George Orwell, Norman Spinrad, G.R.R Martin, Robert Heinlein, Philip K. Dick... des vaisseaux spatiaux fonçant au travers des galaxies et des créatures venues d'ailleurs ! 

 

Chapitre 02 : 

 

Fantastique, horreur, ésotérisme et mystères… sorcellerie et ufologie / 45 Pages

Les grands classiques de la littérature Fantastique, les "couvertures rouges" de la collection l'Aventure Mystérieuse, Roland Villeneuve, Carlos Castaneda, Jacques Bergier et Robert Charroux, le Vaudou et la Sorcellerie, Claude Seignolle, Graham Masterton, Dean R. Koontz, Cthulhu et... d'Anne Rice à Jean-Paul Bourre en passant par Ray Garton, tout un tas de vampires aux dents longues !

 

Chapitre 03 : 

 

Enquêtes, polars, thrillers et espionnage… San-Antonio et Série Noire / 56 Pages

Serge Brussolo, Serial killers, Robin Cook, James Ellroy, Hannibal Lecter, Mary Higgins Clark, Auguste Le Breton, Cizia Zykë, Patricia Cornwell, le Zodiaque, Arsène Lupin, Gaston Leroux, Simenon, Maigret, San-Antonio, David Morrell, espions et espionnage, Claude Rank, Madame Claude, Série Noire, José Giovanni, ADG, Helen Mc Cloy et Scotland Yard... polars, thrillers et re-polars ! 

 

Chapitres 04 : 

 

Livres et romans historiques, seconde guerre mondiale et Indochine / 44 Pages

Benoist-Méchin, Georges Duby, Jean Markale, Bernard Lugan, Jean Mabire, Pierre Miquel, Erwan Bergot, Georges Fleury, Général Bigeard, Georges Blond, André Brissaud, Saint-Loup, Jean Lartéguy, Christian Malbosse, Guy Sajer, Alphonse Boudard, Günter Grass, Sven Hassel, Christian de La Mazière, Albert Speer, seconde guerre mondiale, campagnes napoléoniennes, Indochine, guerre d'Algérie, etc...

  

Chapitre 05 : 

 

Terroir et truculences… grands classiques, philosophie et érotisme / 46 Pages 

Barbey d'Aurevilly, Robert Brasillach, Louis-Ferdinand Céline, Knut Hamsun, Drieu La Rochelle, Umberto Eco, Hermann Hesse, Ernst Jünger, Charles Maurras, Henry de Montherlant, Roger Nimier, Oscar Wilde, Antoine Blondin, Georges Blond, René Fallet, Jean Giono, Pierre Mac Orlan, Cizia Zykë, Aldous Huxley, Cioran, Mishima, George Orwell, Bernard Clavel, Claude Seignolle, Henri Vincenot, Emmanuelle Arsan, Sade, Régine Deforges, Henri Miller, Michael Moorcock, Pauline Réage, etc...

 

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276 pages au total des 5 chapitres, plus d’un millier de références !

( Entre 5 et 7 ouvrages présentés par pages )…

 

Cliquez sur les mots en bleu…

 

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Et tout n’est pas en catalogue !

Comme vous pourrez le constater en parcourant notre Bouquinorium.

( Le stock complet compte plusieurs milliers de livres )…

Alors morbleu, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos listes de recherche !  

 

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Notre équipe de bibliothécaires diplômées les cherchera pour vous !   

19/02/2015

André BRISSAUD, Reinhard GEHLEN, Jacques MASSU, Colonel Rémy, Napoléon, la Cagoule, l'O.A.S, Christophe Colomb, la Révolution Russe, etc. / Lot de 12 livres ayant trait à l'Histoire.

Collection de « Livres ayant trait à l'histoire »

Sujets divers / 12 volumes

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Soyons francs, présentés seuls, nous n’aurions pas acheté ces livres.

Mais bon, nous avons récupéré ces 12 volumes au sein d’un lot plus important, et nous vous les proposons donc ici à petit prix, vu que quasiment toutes les reliures présentent de menus défauts – facilement décelables/visibles sur les photos ci-jointes.

( N'hésitez pas à cliquer sur les images pour les agrandir ! )

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Rien de franchement grave, comme vous pouvez (et pourrez) en juger (d’autant que les intérieurs, sont eux, en excellent état), mais bon… ce sont tout de même le genre de "petites choses" qui font qu’en temps normal, ces ouvrages n’auraient (logiquement) pas fait partie de notre stock.

Enfin bref…

Petits défauts = petit prix…

Et nous vous proposons donc ces 12 livres pour :

 

15 €uros + 14,50 €uros de port = 29,50 €uros, port compris ! / Vendus ! 

 

( Plus de 6 kilos de livres + emballage renforcé ! )  

 

Vendus ! Ce lot n'est plus disponible !

 

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André BRISSAUD : « Hitler et l’Ordre Noir »

Pour la première fois, André Brissaud a recherché, au-delà de l'explication politique ou économique, les origines ésotériques du National-Socialisme : le Soleil Noir du Svastika, les prophéties médiévales sur l'avènement du Chevalier blanc, ange exterminateur d'une nouvelle Apocalypse, les sociétés secrètes du Vril et de Thulé. Ainsi se trouve éclairée d'une singulière lueur la folie mystique de l'Ordre noir… 

Editions FAMOT – 1974 – 464 pages – 20 x 13 cms – 570 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

Ailleurs : 34,90 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.

http://www.priceminister.com/offer/buy/107367248/hitler-e...

 

Arthur CONTE : « Yalta ou le partage du monde »

L'abaissement de l'Europe et le partage du monde entre les États-Unis et la Russie ne datent pas de la « Guerre du Kippour ». C'est à Yalta, sur la Mer Noire, le 4 février 1945, que les deux super-puissances ont établi leur domination sur la planète.

Ce jour-là les armées de Hitler se battent en Pologne et dans les Ardennes. La guerre fait rage dans le Pacifique. L'Angleterre est victorieuse sur tous les fronts. De Gaulle gouverne dans Paris libéré. Et pourtant l'Europe et l'Asie ne comptent plus. De Gaulle a été évincé de Yalta, Churchill s'y bat le dos au mur.

A Yalta, Staline et Roosevelt, et eux seuls, découpent l'Allemagne, se partagent les Balkans, fixent le rôle de la France, créent l'O.N.U., règlent le sort du Japon.

Après avoir magistralement décrit la situation, en février 1945, sur les différents fronts et dans les capitales, Arthur Conte retrace le déroulement de cette négociation où s'affrontèrent les géants de l'Histoire. Connu pour ses activités politiques, diplomatiques et pour son action à la tête de l’O.R.T.F., Arthur Conte se révèle ici comme un de nos meilleurs historiens.

Editions St-Clair – 1974 – 368 pages – 20 x 13 cms – 480 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

L’auteur http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Conte

Ailleurs : entre 4,30 et 7 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.

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Paul GANIÈRE : « Sainte-Hélène »

L'histoire de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène est celle d'un drame qui a duré six années. Pendant ces semaines et ces mois interminables, l'Empereur vaincu et enchaîné n'a cessé de se débattre. Il cherchait à se libérer de la poigne de fer des Anglais qui, trop heureux d'avoir enfin réduit à l'impuissance leur impitoyable ennemi, le gardaient prisonnier sur un minuscule îlot de l'Atlantique-Sud. C'est l'histoire de cette lutte que Paul Ganière a voulu reconstituer grâce à la multitude de documents conservés dans les archives, et notamment les archives anglaises, grâce aux mémoriaux laissés par les témoins de la tragédie et, en particulier, ceux émanant de deux des plus fidèles compagnons de Napoléon.

Aujourd'hui, Paul Ganière nous livre la synthèse de cette longue et passionnante aventure. On apprend tout d'abord les conditions, jusqu'alors mal connues, dans lesquelles l'Empereur fut amené à se livrer aux Anglais ; on partage ses espoirs ; on mesure ses illusions. On peut imaginer son embarquement pour l'île maudite, son installation à Longwood, ses démêlés avec ceux qui s'étaient engagés à le suivre, et surtout le dur combat qu'il mena inlassablement contre ses gardiens, en particulier contre celui qui incarnait, à ses yeux, l'orgueil et la mauvaise foi britanniques : le gouverneur, Sir Hudson Lowe. Lorsque le captif, enfin terrassé par la maladie, sentira venir le moment suprême, on le verra prévoir, avec une lucidité parfaite, les conséquences de son martyre et remporter ainsi, par-delà la mort, une ultime et magnifique victoire. Son neveu, le futur Napoléon III, à défaut de son fils, le roi de Rome, prématurément disparu, en cueillera un jour les fruits. N'est-ce-pas là ce que l'on pourrait être tenté d'appeler non sans raison le Miracle de Sainte Hélène ?

Editions FAMOT – 1975 – 460 pages – 20 x 13 cms – 560 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

Ailleurs : entre 5 et 8 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.

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Roland GAUCHER : « Les terroristes »

Une histoire des mouvements terroristes, de droite comme de gauche, au XXème siècle en commençant par la terreur révolutionnaire et les contre-révolutions pour finir à l'OAS en passant par les luttes pour l'indépendance en Irlande et en Algérie. 

Sommaire : La terreur révolutionnaire (Okhrana; la chute d'Azev; Lénine et le "souterrain"; anars, bourgeois...) ; Terreur et Contre-Révolution (Boris Savinkov; les compagnons de la Sainte-Vehme) ; la lutte pour l'indépendance (Macédoine ; Irlande contre Angleterre ; Israël : Stern et Irgoun ; Algérie) ; L'O.A.S.‎

Editions FAMOT – 1975– 420 pages – 20 x 13 cms – 580 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

L’auteur http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Gaucher

Ailleurs : entre 3,05 et 9 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.

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Entre 7 et 16 €uros sur livre-rare-book

http://www.livre-rare-book.com/t/main/101109644-gaucherRo...

10 €uros sur bons-livres.fr

http://www.bons-livres.fr/livre/roland-gaucher/273-les-te...

 

Reinhard GEHLEN : « L’organisation Gehlen, mémoires »

Les mémoires de Reinhard Gehlen (1902-1979), chef du service d'espionnage « Armées étrangères de l'Est » au cours de la seconde guerre mondiale ; puis créateur et chef du B.N.D. (service central de renseignements en République fédérale allemande), et ce jusqu'en 1968, après une longue période de collaboration avec les Américains. ‎

Editions St-Clair – 1975 – 366 pages – 20 x 13 cms – 460 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

L’auteur http://fr.wikipedia.org/wiki/Reinhard_Gehlen

http://www.actualite-histoire.com/actualit%C3%A9s/reinhar...

Ailleurs : entre 10 et 11 €uros, sur Priceminister, pour cette édition de 75

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Entre 5,30 et 10 €uros, sur Priceminister, pour la ré-édition de 79

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Jacques MASSU : « La vraie bataille d’Alger »

A la fin de l'année 1956 — deux ans après le début de la rébellion algérienne — la guerre civile menace Alger et son département.  Des attentats à la bombe, à la grenade, à la mitraillette font des dizaines de morts parmi les Européens et provoquent, sur des centaines de blessés, des mutilations affreuses.  Face à cette situation, tend à s'organiser un contre-terrorisme européen qui ne fera qu'accélérer une escalade de crimes devant lesquels la police, avec ses moyens habituels, se montrera impuissante.

Le gouvernement décide alors de faire appel au général Massu et à sa 10e division de parachutistes, pour rétablir la sécurité et, partant de là, la confiance entre les deux communautés européenne et musulmane. En moins de onze mois, l'objectif du rétablissement de l'ordre sera atteint, mais l'utilisation de l'armée pour une tâche de caractère nettement policier, et les méthodes employées par elle, provoqueront à l'époque et provoquent encore des controverses passionnées. Il appartenait au général Massu de préciser « ce qui s'est vraiment passé » à Alger et dans la région algéroise durant cette année 1957. 

Il a accepté de le faire, et sous la forme la plus franche, en répondant à toutes les questions qui lui ont été posées sur les points particulièrement controversés, y compris l'utilisation de la torture. Comme il le dit dans son avant-propos : « L'arrangement n'est pas dans ma nature. »

Editions FAMOT – 1974 – 415 pages – 20 x 13 cms – 510 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

L’auteur http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Massu

Ailleurs : de 1,50 à 15… et même 21 €uros (!?!???), sur Priceminister.

http://www.priceminister.com/mfp/588/la-vraie-bataille-d-...

Entre 8 et 15 €uros sur livre-rare-book / entre 4,40 et 12 sur Amazon.fr

 

Cardinal MINDSZENTY :

« Mémoires des prisons d’Hitler et de Staline… à l’exil »

( Préface de Jean d’Ormesson )

József Mindszenty, né József Pehm, le 29 mars 1892 à Csehimindszent, est ordonné prêtre catholique le 12 juin 1915. Il s'oppose à la République des conseils de Hongrie de Béla Kun, ce qui lui vaut d'être arrêté en 1919 puis libéré à la chute du régime la même année.

En 1941, il change son nom en Mindszenty, reprenant en partie le nom de sa ville natale. 

Le 3 mars 1944, il est nommé évêque de Veszprém. Il est à nouveau emprisonné en 1944-45 en raison de son opposition au régime fasciste hongrois du parti des Croix fléchées, et accusé de trahison. Il est libéré en avril 1945.Le 2 octobre 1945, il est nommé archevêque métropolitain d’Esztergom et primat de Hongrie, ce qui correspond au poste le plus élevé dans la hiérarchie de l'Église catholique hongroise.

Lors du consistoire du 18 février 1946, le pape Pie XII le nomme cardinal avec le titre de cardinal-prêtre de Saint-Étienne-le-Rond.

En 1948, le nouveau régime communiste dissout l'ensemble des ordres religieux.

Le 26 décembre 1948, le cardinal Mindszenty est arrêté et inculpé de trahison, conspiration et non-respect des lois du régime. Peu avant son arrestation, il avait écrit une note dans laquelle il affirmait n'avoir été impliqué dans aucune conspiration, afin de prouver que tout aveu qu'il pourrait faire par la suite aurait été obtenu par la contrainte.

En 1949, il est condamné à la prison à vie pour trahison envers l'État hongrois. Pendant le procès, il déclare la note qu'il avait écrite auparavant nulle et non avenue. Peu après le verdict, le Pape Pie XII prononce l'excommunication de toutes les personnes impliquées dans son procès et sa condamnation.

Libéré lors de l'insurrection de 1956, il se rend à Budapest. Il loue les insurgés, intervenant à la radio pour se déclarer favorable aux développements anti-communistes de l'insurrection. Le régime de János Kádár utilisera par la suite ce discours, affirmant qu'il démontrait la nature intrinsèquement « contre-révolutionnaire » des événements de 1956.

Quand les troupes soviétiques interviennent en Hongrie, Mindszenty obtient sur les conseils d'Imre Nagy l'asile politique à l'ambassade des États-Unis en Hongrie. Il ne va plus quitter l'ambassade pendant 15 ans. Un compromis est finalement trouvé en 1971 lorsque le pape Paul VI le déclare « victime de l'Histoire » (plutôt que du communisme) et lève l'excommunication de 1949. Mindszenty peut alors quitter la Hongrie.

Il s'installe rapidement à Vienne plutôt qu'à Rome, n'ayant pas apprécié la proposition du Vatican de renoncer à sa charge de primat de l'Église de Hongrie en échange d'un soutien à la publication non censurée de ses mémoires. Contrairement à l'usage qui veut que les évêques prennent leur retraite à 75 ans, il refuse obstinément de se retirer. Rome finit par lui retirer ses titres, mais le pape se refuse à nommer un nouveau primat de Hongrie tant que Mindszenty est vivant. Ce n'est qu'en 1976 que le titre sera à nouveau attribué, à l'évêque László Lékai, plutôt conciliant à l'égard du régime communiste.

József Mindszenty décède le 6 mai 1975 à Vienne.

En 1991, sa dépouille est rapatriée à Esztergom à la demande du gouvernement nouvellement élu démocratiquement. Il est inhumé dans sa cathédrale.

Editions FAMOT – 1975 – 447 pages – 20 x 13 cms – 540 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

Ailleurs : de 4,99 à 7,50 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.

http://www.priceminister.com/mfp/9963/memoires-des-prison...

http://www.priceminister.com/mfp/9963/memoires-des-prison...

 

Samuel Eliot MORISON : « Christophe Colomb »

Encore un livre sur Christophe Colomb ! dira-t-on.

Mais celui-ci n'est pas l’œuvre d'un historien, il a été écrit par un marin.

Les problèmes sont nombreux, qu'ont suscités la biographie et l'activité de Colomb. Un des plus complexes est celui des conditions techniques dans lesquelles il a réalisé les quatre traversées successives de l'Atlantique. Les documents sont peu nombreux et ne peuvent être utilisés qu'avec circonspection, après qu'y ait été décelé ce qui relève du panégyrique ou d'une décision délibérée de travestir la vérité.

Il n'est donc pas inutile que l'amiral Morison verse au dossier de la découverte de l'Amérique le fruit de sa propre expérience océanique. Il s'est en effet livré, avant la guerre, à une série de reconstitutions des voyages de Colomb, sur un voilier ayant, pour autant qu'elles soient connues, les mêmes caractéristiques techniques que la Santa Maria et la Nina. C'est là une pratique qui, depuis, est presque devenue une habitude, et il n'y aura bientôt plus d'historien, d'ethnologue ou de géographe qui ne se livre à la reconstitution des faits qu'il étudie. Les résultats de l'expérience de l'amiral Morison n'en sont pas moins hautement appréciables.

Il les a exploités tout au long de son livre, mais il en a, en particulier, groupé l'essentiel dans un chapitre de dix pages fort clairvoyantes intitulé : « Comment naviguait Colomb. » II conclut à l'impossibilité où fut Colomb de pratiquer une navigation astronomique… la détermination de la latitude en mer au moyen d'un astrolabe, astronomique ou nautique, ou d'un quadrant à fil à plomb étant une vue de l'esprit. C'est le bon sens même, et nous savons personnellement gré à l'amiral Morison d'apporter à cette affirmation le poids de son autorité.

Les méthodes pratiquées par Colomb restent donc celles de l'estime : la détermination et le maintien d'un cap et l'évaluation de la distance parcourue. Comme de telles méthodes, sur une aussi grande distance que la traversée de l'Atlantique, ne sont pas (normalement) d'une précision extrême, mais qu'il n'est pas niable que Colomb ait traversé l'Atlantique et qu'il soit revenu à son point de départ (à plusieurs reprises), force est de conclure chez le découvreur de l'Amérique à un sens marin exceptionnel.

En définitive, la découverte de l'Amérique n'est pas le fait, comme d'aucuns l'ont avancé, d'une révolution technique dans l'art de la navigation, révolution dont l'origine géographique importe moins désormais, mais elle est due à la rencontre de circonstances économiques et politiques favorables et d'un marin de génie. ( Emmanuel Poulle, pour la revue Persée ).

Editions St-Clair – 1974 – 422 pages – 20 x 13 cms – 490 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

Ailleurs : de 3,47 à 10 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.

http://www.priceminister.com/mfp/150204/christophe-colomb...

 

Henri  NOGUÈRES :

« Le suicide de la flotte française à Toulon, 27 nov 1942 »

En pleine nuit, le 27 novembre 1942, les blindés allemands font irruption sur le port de Toulon. Cette opération a été minutieusement organisée par Hitler qui, depuis longtemps, convoite la flotte française de Méditerranée. La réussite de son plan diabolique ferait peser une menace mortelle sur les opérations alliées en Afrique du Nord qui viennent de commencer. En secret, les divisions allemandes font mouvement vers Toulon et, forçant les faibles défenses de la place, se ruent vers la rade.

Trop tard ! Le sabotage le plus spectaculaire de l'histoire a commencé et se poursuit systématiquement sous l'œil consterné des envahisseurs. Et déjà les sous-marins Casabianca et Marsouin, amorçant tous les barrages, s'élancent vers Alger et liberté. 

Editions De Crémille – 1973 – 348 pages – 20 x 13 cms – 460 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

L’auteur http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Nogu%C3%A8res

Ailleurs : de 4 à 8,90 €uros sur Priceminister… au moment où je tape ces lignes.

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Colonel RÉMY : « 10 ans avec De Gaulle »

Un des tous premiers à répondre à l'appel du 18 juin 1940, Rémy est envoyé dès le 10 août en France occupée pour y remplir une mission secrète, et fonde le réseau "Confrérie Notre-Dame", à la tête duquel il conquerra le titre d'agent secret n° 1 de la France Libre. 

Appelé par le général de Gaulle, en 1947, à compter au nombre des constituants du Rassemblement du Peuple Français, il publie le 11 avril 1950 dans l'hebdomadaire Carrefour, pour obéir à ce qui lui paraît être un devoir de conscience, un article dont le retentissement sera tel qu'il imprimera à sa vie un nouveau tournant. 

C'est la passionnante histoire de ces dix années, riches en péripéties de toute sorte, qu'il raconte dans "Dix ans avec De Gaulle". 

Editions De Crémille – 1973 – 390 pages – 20 x 13 cms – 500 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

L’auteur http://fr.wikipedia.org/wiki/Colonel_R%C3%A9my

Ailleurs : entre 5 et 6 €uros (en moyenne) sur Priceminister.

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H.R. TREVOR ROPER : « Les derniers jours de Hitler »

Que s'est-il réellement passé dans le bunker de la chancellerie du Reich entre la mi-avril et le 8 mai 1945 ? L'énigme demeurait encore entière en 1947, date de publication de l'ouvrage de H.R Trevor-Roper (1964 pour la France), soit deux ans après la chute du IIIe Reich. Les rumeurs les plus folles circulaient toujours : le maître de l'Allemagne réfugié dans une base polaire, argentine ou papouasienne, dissimulé au cœur même du Reich sous les traits d'un inoffensif individu, le tout par la grâce d'une science médicale encore balbutiante, la chirurgie esthétique... Pis, les insinuations soviétiques, plus ou moins directement formulées, laissant entendre que le Führer vivait encore sous la protection des Occidentaux, contribuaient à embrumer un peu plus la situation en plongeant les démocraties dans un embarras gênant aux niveaux politique et diplomatique ; ce qui constituait, on le sait maintenant avec certitude, leur objectif principal.

Que peut donc bien faire un homme seul confronté à un tel imbroglio politico-diplomatique ? Pas grand chose à priori, serait-on tenté de répondre. Ce ne fut pourtant pas le cas de Trevor-Roper, cet esprit acéré que l'Intelligent Service avait spécifiquement missionné pour mettre de l'ordre dans la connaissance qu'avaient les Alliés occidentaux de ces quelques jours, devenus après-coup si cruciaux. Lui, en bon enquêteur, savait que la manifestation de la vérité ne peut être issue d'autre chose que de la confrontation des témoignages et des documents officiels, personnels ou encore militaires.

Malheureusement, à ce stade et en ce qui concerne les protagonistes de la tragédie, seule une grosse vingtaine de personnes sont aux mains des Alliés occidentaux ou en mesure de témoigner librement. Beaucoup se révèlent disparus, soit prisonniers des Russes, soit morts, soit en fuite. C'est donc en récoltant et en analysant les déclarations de onze d'entre eux seulement que l'agent des services secrets anglais va entamer ses investigations. Par la suite, il ne lui restera plus qu'à synthétiser l'ensemble à l'aide des tous les éléments écrits en sa possession, débris épars d'un navire national-socialiste en perdition, et d'en tirer cette "substantifique moelle" au parfum de vérité qui est nécessaire à tout historien en herbe (l'homme avait tout de même bénéficié à ce niveau d'une formation oxfordienne de haute qualité).

De ce travail, tout d'abord confidentiel, résulte l'ouvrage historique consacré aux "derniers jours de Hitler". Patiemment rédigé, amendé en 1964 et intégrant les dernières évolutions de notre connaissance de la période pour les besoins de cette ré-édition, préfacé par un témoin direct, l'ancien ambassadeur Français auprès du IIIe Reich, André François-Poncet.

Editions FAMOT – 1975 – 381 pages – 20 x 13 cms – 470 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

Ailleurs : de 5 à 8 €uros sur Priceminister / 8 à 15 €uros sur abebooks.fr

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J.R. TOURNOUX : « L’histoire secrète »

Une histoire des sociétés secrètes, qui commence par la description des "souterrains qui se trouvent sous le Palais du Luxembourg [et qui forment] à plus de vingt mètres sous terre, une sorte de "doublure" de Paris  avec des voies, ou galeries de circulation, correspondant aux rues Bonaparte, de Vaugirard, etc....". 

Là s'affairent les sociétés secrètes, et J.R.Tournoux explique comment, en 1937, "l'une des plus sensationnelles conjurations de l'Histoire de France, celle de la Cagoule, dirigée, à la veille de la seconde guerre mondiale, contre les institutions républicaines, jalonna, de façon systématique, les réseaux souterrains de Paris, en vue de prendre et d'occuper par surprise, le Sénat, l'Elysée (d'où un souterrain rejoint les quais de la Seine), la Chambre des Députés, différents ministères, les appartements de personnalités politiques, dont Monsieur Léon Blum qui, chef de gouvernement du "Front Populaire", habitait au 25 Quai Bourbon."

Cet ouvrage, abondamment illustré de photos, de croquis et de caricatures comporte 3 parties :  Les nouveaux Carbonari ( les Maréchaux, la Cagoule, l'histoire des bacilles bactériologiques, les vols dans les casernes, la tentative de putsch à Paris, l'Algérie Française…) / Face à Face (l'Internationale blanche, la Cagoule écarlate, la rencontre Darlan-Hitler…) / Soldats des ténèbres (de Gaulle et la guerre froide, le procès Challe, L'O.A.S…).

Traduits en huit langues, ses livres sont largement chroniqués par la presse et ont un écho international (La Stampa, Wall Street Journal). Récompensés par de nombreux prix, jouissant d’un large succès public et critique, les livres que Jean-Raymond Tournoux a consacrés à l’Histoire contemporaine sont toujours considérés comme des ouvrages de référence. Son œuvre d’historien a été distinguée par de nombreuses récompenses : Prix Thiers ; Prix de l'Académie française ; Prix d’Histoire du Cercle de l’Union, de la Société d’histoire générale et de la Société d'histoire diplomatique ; Grand prix du Festival international du Livre (1969) ; Prix Historia (1980). Il est lauréat de l’Académie des Sciences morales et politiques (1967). 

Editions De Crémille – 1973 – 395 pages – 20 x 13 cms – 500 grammes.

Nombreuses illustrations/photographies hors texte.

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02/11/2013

Malko est orphelin !

Gérard de Villiers est mort jeudi 31 octobre à l'âge de 83 ans. Il venait de publier cette année le 200e épisode de la célèbre série SAS. Nous publions ici l'article que "M, le magazine du Monde" lui avait consacré en août dernier, et qu'il avait choisi de reproduire en post-face de ce qu'il savait être son dernier roman.

De ce portrait (pourtant) sans concession, il avait dit : "Tout est vrai."

 

Les obsèques auront lieu jeudi à l'église Saint-Honoré d'Eylau.

 

4124959704.jpg © Jean Gaumy / Magnum Photos / Jean Gaumy

 

LE TRAIT QUI LUI TIENT LIEU DE BOUCHE s'étire en un sourire un brin carnassier : "Vos lecteurs vont être sacrément étonnés de me voir figurer en si bonne place dans leur journal". Gérard de Villiers croit en sa revanche, M Le magazine du Monde venu chez lui comme à Canossa, après que le magazine du New York Times lui a enfin rendu les honneurs, en janvier. Un long et élogieux portrait de ce Français dont les livres – les "pulp fiction thrillers", comme l'écrit le quotidien américain – se sont vendus à plus de 100 millions d'exemplaires depuis 1965, année de naissance de "SAS", une collection au succès indépassé.

Ici, en France, alors que le 200e recueil s'apprête à emplir kiosques, gares, aéroports et linéaires d'hypermarchés, personne – hormis Lui, le magazine érotique et kitsch qui sera relancé en septembre par Frédéric Beigbeder – ne songe à fêter ce morceau de patrimoine populaire qu'est Son Altesse Sérénissime, alias SAS, alias Malko Linge, aristocrate désargenté, agent de la CIA sur tous les fronts. "Les Français ne peuvent pas ignorer, mais ils n'ont rien reconnu", lâche Gérard de Villiers, sans toutefois soupirer ni se plaindre. Posé tout près de son canapé, son déambulateur semble ajouter : "Il serait temps".

Deux idées fixes encombrent aujourd'hui l'esprit de Gérard de Villiers : Hollywood et la mort.

Hollywood, depuis que Robert Worth, donc, grand reporter au New York Times, spécialiste du Moyen-Orient, l'a décrété auteur le mieux renseigné de la planète – "the spy novelist who knows too much" –, tout s'est emballé. Il existe à Paris un auteur, lu sous le manteau au Quai d'Orsay et dans le Renseignement, capable de flairer attentats et coups d'Etat à venir. Random House, le plus gros éditeur américain, vient de lui offrir 350 000 dollars (environ 260 000 euros) pour les droits de cinq de ses SAS, qui seront traduits en anglais. "Je rentre de New York, raconte-t-il à peine les présentations faites. J'ai rencontré de bons agents littéraires juifs, des professionnels. Là-bas, ce ne sont pas des Mickeys". Il rêve désormais tout haut que la rencontre de Manhattan se transforme en cinéma. "Si vous n'êtes pas américain, vous n'avez aucune chance de faire un grand film. Maintenant, ça peut m'arriver".

La mort aussi le hante, elle rôde, même s'il n'en laisse rien paraître. Gérard de Villiers a 83 ans. Il raconte volontiers le méchant accident vasculaire cérébral qui lui a fait perdre le contrôle de sa Jaguar le soir du réveillon de Noël 2010 – il y eut sortie d'autoroute, transfert en hélicoptère, dissection de l'aorte, puis finalement ce déambulateur, déjà "50 000 kilomètres au compteur". Mais il ne dit rien de sa chimiothérapie. Il fait le beau, l'infirmière qui sonne à la porte pour la piqûre, au milieu de l'entretien, rappelle pourtant qu'il n'est plus le baroudeur d'hier. Sur une des cheminées de son vaste appartement du haut de l'avenue Foch, cette artère sans vie où il n'a presque jamais cessé d'habiter, de petites urnes sont remplies des cendres de ses chats, les compagnons de sa vie qu'il a le mieux aimés.

La mort et Hollywood peuvent se regarder en face. "Vous savez que Ian Fleming n'a connu le succès cinématographique que post mortem ?" Ian Fleming, le père de James Bond, publiait Docteur No en feuilleton dans Paris-Presse, quand le jeune journaliste Gérard de Villiers y commençait dans le métier, frais émoulu de Sciences Po, juste après un petit séjour à Rivarol, hebdomadaire d'extrême droite. Il aime les chiffres, les gros. Il sait exactement combien a coûté une seule scène de course-poursuite de l'un des derniers James Bond : "22 millions de dollars !" Il aurait tant aimé que ses livres connaissent le même sort. Deux SAS ont été adaptés par le cinéma français, aussitôt tombés aux oubliettes. Il ne se perd pas en coquetteries faussement modestes : "C'est un regret, forcément".

 

C'EST DONC À 007 QU'IL FAUT REMONTER POUR COMPRENDRE MALKO.

Quand Fleming "a la bonne idée de mourir", Philippe Daudy, un aventurier qui venait de lancer chez Plon la collection "Nuit blanche" chargée de concurrencer la "Série noire" de Gallimard, presse son copain Villiers : "Grâce à Fleming, le public a repris goût aux agents secrets. Pourquoi tu ne crées pas une série d'espionnage avec un héros récurrent ?" C'était parti. Il s'empare de trois personnages croisés ici et là, un baron, un colonel, un marchand d'armes, tricote leurs ADN pour en faire un aristo sans le sou, le prince Malko Linge. Un Autrichien. "Comme Anglais, il y avait Bond. Un Français, personne ne l'aurait pris au sérieux. A part le fromage et le vin, rien de chez nous n'est crédible à l'étranger". A son héros, il transmet son insatiable goût des bombasses aux belles "croupes" et aux voix "rauques", ses rencontres d'un soir et celles sur lesquelles il s'est contenté de fantasmer. Sans oublier, évidemment, son anticommunisme obsessionnel, épanoui dans ce qui fut sa vraie matrice, la guerre froide. Un corpus hyper "libéral" assumé qui le fit détester de l'intelligentsia des années 1970, mais qui allait bientôt déferler sur le monde. Résultat, Le Nouvel Observateur, qui titrait naguère "SAS SS", vient de trouver des excuses au géniteur de Malko, qui tient désormais chronique sur le site politique de droite Atlantico.

"S'il y a un domaine où Malko est mon double absolu, c'est sans conteste celui des opinions politiques", écrit-il dans Sabre au clair et pied au plancher, autobiographie publiée en 2005 et passée inaperçue. Malko agent de la CIA, c'est un Gérard de Villiers sublimé. Sur les premières couvertures des SAS, lorsqu'elles étaient encore des dessins en noir et blanc, James Bond, figure tutélaire et indépassable, veillait en médaillon, en bas à droite. Le logo s'efface quelques volumes plus tard. Villiers n'aime pas l'ombre de 007 sur Malko. "L'un est un civil fonctionnaire ; l'autre, un homme libre, un samouraï". Ainsi commença, il y a très longtemps, le processus d'anoblissement de l'auteur par le truchement de son personnage.

Ne pas se fier, en effet, à la particule. Gérard de Villiers est né en 1929 de Valentine Adam de Villiers, héritière d'une petite noblesse d'épée sans fortune, et "de père inconnu" à l'état civil. Elevé par sa mère et ses deux sœurs, il est le mâle d'un gynécée. "Normalement, j'aurais dû finir pédé", lâche-t-il en savourant le mot qu'il prononce dix fois par heure. Son père est un absent, mais pas un anonyme : Jacques Deval, auteur de théâtre, dont le nom revient sans cesse dans la bouche maternelle, et toujours accusé d'abandon. A 16 ans, après le pensionnat des frères maristes, il retrouve cet homme à femmes, séducteur sans le physique, marié six fois, qui lui laisse une foule de demi-frères et demi-sœurs, et une certaine idée de l'homme, imperméable à l'attendrissement et chasseur insatiable.

Les années 1950, portées par l'euphorie amnésique de l'après-guerre, vont rendre la chasse plus drôle encore et enchanter ses 20 ans. Le voilà journaliste pour le groupe Lazareff. D'Orly, il s'envole jusqu'au bout du monde pour France-Dimanche, en ce temps où Roissy n'existait pas. Sous la houlette de Roger Grenier, prolixe écrivain et future étoile Gallimard, une petite bande de nègres talentueux réécrit les papiers des envoyés spéciaux : Gérard Jarlot, futur Prix Médicis et amant de Marguerite Duras, Claude Lanzmann, futur auteur du documentaire Shoah et amant de Simone de Beauvoir, Voldemar Lestienne, futur Prix Interallié, amant de Françoise Sagan, surnommé "roi de la titraille", mais aussi, joliment, "couilles d'ange".

Beaucoup de membres de cette petite troupe, trop désespérés, se sont suicidés. Claude Lanzmann est resté bien vivant. L'écrivain n'a vu que des "petites tranches de Shoah", mais s'avoue épaté que son copain ait "réussi à le vendre aux Japonais : il faut le faire". Il prévient : "Lanzmann va vous dire qu'il m'a appris à écrire". Avant même qu'on le questionne, Lanzmann lâche en effet : "C'était un excellent reporter. Mais il écrivait mal. C'était moi souvent qui le rewritais".

 

L'AUTEUR DES SAS NE CONNAÎT QUE LES AMITIÉS VIRILES, les femmes sont ses maîtresses, ou alors ses épouses. A peine s'il avoue un faible pour Bardot, qu'il traque dans ce Saint-Tropez devenu son refuge estival, entre le mariage de Grace Kelly, un portrait du chah d'Iran ou de Mohammed V, un article sur Delon ou Gilbert Bécaud, héros d'une presse qu'on n'appelle pas encore people : populaire, bien rencardée et qui ne se prend pas au sérieux. Des journaux aussi capables de prêcher le faux. C'est Gérard de Villiers, de mèche avec le manager de la chanteuse à couettes, soucieux qu'on parle de son artiste, qui inventa en 1966 le canular "Sheila est un homme". Une rumeur tenace que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître. Gérard de Villiers est d'un autre temps.

Trottent en rond dans sa tête les idées rances qui se fixent sur les femmes, les étrangers, les homosexuels… Gérard de Villiers n'a les idées larges que pour lui-même. Il radote ses marottes et n'a su actualiser sa pensée qu'en matière géopolitique, troquant le grand méchant loup soviétique contre les terroristes d'Al-Qaida. "Gérard est parti à New York moins de dix jours après le 11 Septembre", raconte le grand reporter du Figaro Renaud Girard, compagnon de route de plus de vingt ans. "Il aurait pu tourner en rond, croire comme tant d'autres à la fin de l'histoire, note l'écrivain et chroniqueur Patrick Besson, autre impolitiquement correct, qui rejoint Villiers à la brasserie parisienne Lipp avant chacune de ses virées africaines. Les islamistes lui ont redonné un coup de fouet".

Le New York Times, tout à son éloge, écrit qu'en France, on l'a dit antisémite et raciste, mais que c'est évidemment impossible, puisque l'un de ses meilleurs amis reste l'auteur de Shoah. "Il dit parfois des choses intolérables et on est en droit de se demander pourquoi on reste amis", avoue Lanzmann. Par lassitude, par confort peut-être ou, qui sait, par solitude, l'auteur du Lièvre de Patagonie, autre grande gueule impolie, continue à passer les vacances "chez Gérard" à Saint-Tropez. Les drilles de France-Dimanche sont devenus de vieux messieurs qui font la sieste, bronzent au large et répètent été après été le même numéro : à la minute où Gérard de Villiers le décrète, d'une manière militaire qui ne souffre aucune contre-proposition, on file vers le port et on appareille illico sur le Christine II. Un nom de baptême qui flatte à la fois la troisième et la quatrième épouses, Marie-Christine et Christine, et évite ainsi les embrouilles.

"En pleine mer, à l'heure du déjeuner, vient en général le moment de ses éructations nazies. Il peste contre les nègres, les juifs. Je lui dis : Tais-toi, Gérard, ça ne fait rire que toi. Et il se tait, raconte Lanzmann. Ces anathèmes, ce sont les béquilles de sa pensée". On sort d'ailleurs de chez Villiers la tête farcie d'un florilège, parfois drôle, souvent pas du tout. "J'aime pas les femmes androgynes et en jean. Une femme sans formes, c'est pas une femme, si ?" L'écrivain Jonathan Littell ? "Comment voulez-vous qu'un homo juif new-yorkais sache décrire un officier SS ?" Bernard-Henri Lévy, pourtant l'un de ses fidèles lecteurs ? "Un personnage que je vomis". La télé de Michel Polac "et de toutes ces crapules marxistes" : un très mauvais souvenir. La droite ? La "droiche", bref, trop à gauche. François Fillon : "Même avec une greffe de couilles, il ne réussira pas". Et "ce chien de Hollande – non, pas un chien : un apparatchik grassouillet et haineux". Avec Gérard de Villiers, on est chez le mâle blanc du siècle dernier. (Note de Kurgan : nos préférés ! Chez DUKE !  Héhé !)

Ses copains, des reporters, des grands flics, des hommes du renseignement, rigolent, heureux de s'encanailler dans une époque trop policée pour eux. A Saint-Tropez ou dans cet appartement luxueux, mais triste, qui sent le fané et où il a fait rechercher d'éventuels micros, du beau monde est venu, de Hubert Védrine (qui, lorsqu'il était ministre des affaires étrangères, fut le premier – jour de gloire ! – à le convier à déjeuner au Quai d'Orsay) au milliardaire chiraquien François Pinault. Certains ont même leur rond de serviette, comme le juge Bruguière, depuis qu'il a enquêté en 1995 sur les attentats terroristes de Khaled Kelkal, ou Ivan Barbot, l'ancien chef d'Interpol, peut-être l'homme qui le connaît le mieux. Et, bien sûr, le général Rondot, son informateur de toujours, qui fit arrêter Carlos au Soudan. Durant le procès Clearstream, le vétéran des services secrets se réfugia chaque soir avenue Foch, tentant, la nuit, d'oublier ses foutus carnets, prenant, le jour, le même avocat que son hôte.

Tout ce petit monde, au départ, est amené par Christine, la quatrième épouse, qui ne vit plus avec lui, mais détient toujours le titre officiel et gère les éditions Gérard de Villiers depuis que l'auteur, détenteur de ses droits, a quitté Plon pour s'auto-éditer en 1998. Journaliste, mais surtout fille d'officier, elle lui a offert son carnet d'adresses. "Je me rappelle mon premier voyage avec lui, c'était en Sierra Leone, je découvrais son monde : des putes, des flics pourris et des gens tordus. En rentrant, j'appelle mon père, catastrophée, pour lui raconter. Il me dit : Mais qui croyais-tu que tu allais rencontrer en fréquentant ce type-là ?" Le paternel n'a jamais admis le mariage de sa fille en octobre 1991. Un jour, le général Rondot décide d'arranger les choses, entre officiers. Il appelle le beau-père, se présente et jure du haut de ses étoiles que Gérard de Villiers n'a rien d'un mauvais garçon. L'autre lui raccroche au nez. Et l'épouse Villiers lance au général : "La DGSE, vous savez ce que ça représente pour des gens comme mon père ? Pour lui, c'est la poubelle de l'armée".

 

ÇA SE PASSE COMME ÇA CHEZ L'AUTEUR DE SAS.

Comme un vaudeville entre l'avenue Foch, où circulent espions et membres d'états-majors qui pensent diriger le monde, et la piscine de Saint-Tropez – "domestiques philippins, grand Serbe tatoué, journalistes de Paris Match sur le retour qui paressent en maillot au côté de Massimo Gargia", raconte un visiteur. On a parfois des nouvelles de ce petit monde sur le site Pure People, qui mouline ragots des politiques et des jetsetteurs, comme France-Dimanche au siècle dernier, et où, par des droits de réponse rageurs, les ex règlent leurs comptes. "Gérard n'aime pas les femmes, tranche Christine de Villiers, qui s'abandonne à un flot de paroles, raconte insultes et violences. Quand je me suis installée chez lui, j'ai eu l'impression d'arriver chez Barbe Bleue". Sylvie Marshall, ex-belle-fille de Michèle Morgan et mère de la jet-setteuse Sarah Marshall, qui s'affiche aujourd'hui avec lui : "Disons qu'il est très égocentrique et ne respecte pas grand monde". "Toutes mes anciennes femmes se haïssent", sourit l'intéressé, père de deux enfants aujourd'hui adultes et à distance. Il s'acquitte de pensions qu'il

juge excessives. "Gérard est comme ça, il ne sait pas divorcer", sourit son ami Ivan Barbot. A 7,5 € le "SAS", sans compter les traductions, il y a de l'argent qui attise les convoitises.

Pas de financiers pourrissant le monde, dans les livres de Gérard de Villiers. Il les respecte trop pour leurs gains. Pas d'agent français. Pas de Françafrique, de parrains corses s'enrichissant dans les jeux au Gabon, jamais d'Hexagone pour décor. "Son génie, c'est d'oublier son pays", estime Renaud Girard. "J'ai beaucoup d'amis dans les services de renseignement français, je ne peux pas les trahir", a coutume de répondre l'écrivain pour justifier ce silence. S'agit-il seulement de protéger les copains des services ? Il retrouve son étrange sourire en trait pour soupirer et démentir, comme il le fait toujours : "Parler à la DGSE, ce n'est pas en être".

Sauf qu'il y a les souvenirs de Michel Roussin, ancien directeur de cabinet d'Alexandre de Marenches, l'homme qui régna sur le SDECE (ex-DGSE) entre 1977 et 1981. Il les livre pour la première fois, à M le magazine du Monde : "Villiers était au service Action [la partie opérationnelle des services secrets], confie l'ancien préfet et ministre chiraquien. Je me souviens que c'est le colonel Gaigneron de Marolles – on disait 'Alain' – qui l'avait présenté à Marenches. L'officier traitant de Villiers était le colonel de Lignières, adjoint au service Action. Le SDECE utilisait SAS pour faire de la désinformation, c'était la mode à l'époque. Par lui, on faisait passer des messages. Marenches raffolait de ça". Voilà pour l'un des secrets les mieux gardés de la République… "Villiers n'était pas dupe. Il ne cramait jamais ses sources. Il sait que c'est donnant donnant, poursuit Roussin. C'est un malin – tout sauf un naïf".

Entre une "petite sauterie à la CIA" et un point avec Bertrand Bajolet, son grand copain devenu il y a quelques mois patron de la DGSE, l'aventurier aime repartir vers Roissy, terminal D, s'envoler là où le monde convulse. "Il a quelque chose de ces vieux Blancs d'Afrique, anciens des troupes coloniales, qu'il connaît bien, raconte Patrick Besson. De ces Français qui vont s'installer en Afrique pour faire des affaires. Villiers, c'est un bosseur, un marchand de quatre saisons breton, qui déballe, qui remballe, qui repart avec son camion". Avec un déambulateur désormais, dont les roulettes connaissent déjà le tarmac de Kaboul, de Beyrouth ou de Tripoli. Et une femme souvent ; aujourd'hui, la blonde et spectaculaire Sylvie. "Il n'y a qu'en Libye que je ne sois pas allée".

A moins de connaître l'ambassadeur (comme le fut Bernard Bajolet), Gérard de Villiers dort à l'hôtel, celui des envoyés spéciaux de la presse internationale. De là, il contacte les meilleures sources, qui viennent enrichir sa lecture des rapports de la CIA, de WikiLeaks, mais aussi d'Amnesty International. Il est reçu en personne par le président de la Géorgie, Mikheïl Saakachvili, pour son Printemps de Tbilissi (n° 176, 2009), ou par le capitaine putschiste Sanogo, artisan du récent coup d'Etat au Mali, pour Panique à Bamako (n° 195, 2012).

  

Lorsqu'il n'a pas le temps de faire le voyage – il tient à sa moyenne de quatre livres par an –, il envoie son copain Laurent Boussié, rédacteur en chef à France 2, un de ses fidèles compagnons de voyage. Et, sur place, il enrôle quoi qu'il arrive les meilleurs correspondants de la place, qui plantent pour lui le décor. "A Pékin, il m'a demandé de lui décrire une prison de dissidents, un aéroport militaire, une voiture d'officiels du Parti, une boutique avec une porte dérobée pour couper une filature, un antiquaire trafiquant des trésors nationaux, un général à la retraite, et même de lui raconter l'odeur des taxis", raconte Jordan Pouille, correspondant des quotidiens belge Le Soir et suisse Le Temps en Chine.

Il sait noter les détails qui font mouche, un tableau dans tel hall d'Intercontinental, le bar de telle boîte de nuit, gardés en mémoire grâce aux photos qu'il prend désormais avec un petit appareil numérique, délaissant ses traditionnels bristols. Pour SAS contre PKK (n° 135, 1999), il avait visité la chambre-bibliothèque où le dirigeant du parti kurde Abdullah Öcalan s'était planqué. Si la grille érotique de ses livres ne varie pas – mêmes yeux "dorés" de Malko dans ceux "sans expression" de sa conquête, main sur la cuisse, "pouls qui s'accélère", séquence fellation, séquence sodomie, "feulement" de la fille à "ranimer un cadavre" ("Que voulez-vous, sur le sujet, rien n'a changé depuis l'homme des cavernes", croit savoir le vieil homme) –, pas une latitude, une longitude, un numéro d'artère qui ne soit vérifié et ne signe un décor toujours renouvelé. "Un vrai guide Baedeker", admet Ivan Barbot.

Autour d'un pied de porc ou d'une côte de bœuf, d'une bière ou d'une vodka, dans un petit restaurant coréen ou au Polo de Paris, les topos géopolitiques que livre l'auteur à son retour sont plus proches de la realpolitik d'un Védrine que de la ligne "droit-de-l'hommiste" d'un Juppé ou d'un Fabius, qu'il abhorre, notamment à cause du revirement français en Syrie. "Kadhafi, qu'est-ce qu'il nous a fait ? Si, au Moyen-Orient, on commence à abattre les gens parce que ce sont des dictateurs, on a du travail", assène-t-il. "Il a un pif géopolitique invraisemblable. Il raconte l'histoire avec trois mois d'avance", saluent Jean-Louis Gergorin et Renaud Girard, qui le citent dans leur séminaire de Sciences Po sur "le rôle de l'information, du renseignement aux médias, dans les conflits" ; comme l'historien André Martel, dans la bibliographie de son DEA.

A force, tous ses romans d'espionnage finissent par devenir des numéros d'anticipation. Dans Le Complot du Caire (n° 61, 1981), il avait imaginé l'attentat contre Anouar El-Sadate par des islamistes avec l'aval des Israéliens, avant que le président égyptien ne soit assassiné. La Liste Hariri (n° 181, 2010) dévoile le plan commun entre Syrie et Hezbollah pour exécuter l'homme d'affaires sunnite début 2005, ainsi que les noms de potentiels coupables ; or, à l'heure où Gérard de Villiers écrivait, personne d'autre que la commission d'enquête n'avait connaissance de cette conspiration. Le Chemin de Damas (nos 193 et 194, 2012) raconte un complot de la CIA pour assassiner Bachar Al-Assad… Sans oublier la chute de Thomas Sankara, le président du Burkina Faso, dans Putsch à Ouadagoudou (n° 76, 1984), ou encore, tout récemment, l'assassinat de l'ambassadeur américain Christopher Stevens par des islamistes radicaux soutenus par le Qatar, dans Les Fous de Benghazi (n° 191, 2012). Ce dernier ouvrage, au passage, puise discrètement dans la politique française, puisqu'il met en scène Bachir Saleh, le complice libyen de Claude Guéant et de Bernard Squarcini dans l'affaire de Karachi.

"Sa seule grande erreur, ce fut l'Irak. Il a vraiment cru que les Etats-Unis n'allaient pas intervenir", relève Renaud Girard. Plus quelques inexactitudes. Le Dossier K. (n° 165, 2006) raconte la traque de Radovan Karadzic, sur laquelle travaillait alors Philippe Rondot au ministère de la défense. Grâce au général, Gérard de Villiers décrit avec moult détails les monastères du mont Athos, en Grèce, et ceux du Monténégro où le leader des Serbes de Bosnie accusé de crime contre l'humanité aurait pu se réfugier. Sauf que… pas davantage que ses informateurs, Villiers n'imaginait qu'on allait retrouver le criminel de guerre avec une barbe blanche en vendeur d'herbes médicinales à Belgrade. Quand les sources de l'auteur de SAS se font intoxiquer, lui aussi !

 

Lorsqu'il a fini de taper son texte sur sa vieille machine IBM, c'est Olga, sa première femme, qui le saisit sur ordinateur. Puis il est temps de lancer la couverture, mise au point naguère par Guy Trillat, alors maquettiste de Paris Match, qui travailla un temps avec les stars de la photo Helmut Newton et Francis Giacobetti. La couv' de SAS, c'est l'esthétique Lui revisitée par les canons de Gérard de Villiers : pulpeuse fille lovée, kalachnikov ou pistolet au poing, dans les trois lettres de SAS. "Ma trademark !", dit-il fièrement. Pas de stars, hormis, une fois chacune, Mia Frye et Sarah Marshall.

L'auteur "caste" parfois lui-même ses modèles. "Les premières fois, il m'en amenait qu'il trouvait dans les bars, des serveuses du George V ou du Fouquet's. Après, je les lui ai imposées", raconte le photographe Christophe Mourthé. La séance de shooting peut relever de l'épreuve. Villiers la préside depuis son fauteuil, levant de temps à autre un oeil de derrière Le Monde, qu'il épluche chaque jour après Le Figaro. Souvent, la fille en prend pour son grade, "regard de veau", "sait pas tenir un flingue, la blonde"… "Pas question qu'on fasse une photo avec cette boniche", lança-t-il un jour devant le photographe Jérôme Da Cunha. "Si elle est noire, il est affreux, on est en plein Tintin au Congo. Parfois, on est à la limite de la cassure, raconte aussi Mourthé. Mais SAS, ça reste un mythe. Les filles sont impressionnées de poser pour les livres que lisaient leur père", ces petits poches noirs qui furent généralement l'unique incursion d'érotisme dans des bibliothèques bien comme il faut.

Certains connaisseurs ou esprits chagrins murmurent pourtant que, depuis quelques années, Malko "baisse". Que la vue d'un sein qui pointe, d'un bas résille ou d'une culotte en Nylon noir n'y suffit plus, et que, dans les dernières livraisons de SAS, il a besoin de tas de stimulants. "S'il levait le pied, je le virerais !", proteste-t-il. Il a remisé sa Jaguar, ne voyage plus en classe affaires, a cessé de truffer ses livres de noms d'hôtels, de marques de champagne et de compagnies d'aviation qui lui rendaient la vie facile. Mais il continue à faire et défaire sa Samsonite et de fourrer son déambulateur dans le coffre du taxi qui l'attend en haut de l'avenue Foch. De son "stroller", comme il dit, il a même fait une sorte de gilet pare-balles : "Au Mexique, on est civilisé. On ne tue que les jeunes gens en bonne santé, a-t-il expliqué à Patrick Besson au retour de sa dernière expédition à Ciudad Juarez, ville mexicaine à la frontière américaine, considérée comme l'une des plus dangereuses au monde. Pourquoi un cartel tirerait sur un vieil homme malade ?"

 

Ariane Chemin, du Monde

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