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13/07/2014

Ukraine - Témoignages de réfugiés

Épuration ethnique dans le Donbass, les réfugiés témoignent…

Natalia Poklonskaya est procureur de la république de Crimée. 

01/07/2014

Ukraine, fin du cessez-le-feu fictif !

Le président ukrainien, Petro Porochenko, a annoncé, dans la nuit du lundi 30 juin au mardi 1er juillet, que le cessez-le-feu décrété par Kiev dans son combat contre les séparatistes armés de l'est du pays avait vécu. M. Porochenko avait pris cette mesure de manière unilatérale le 20 juin, avant de l'étendre pour trois jours supplémentaires. (…)

« Nous allons attaquer », a prévenu le président élu il y a un mois, visage grave, s'exprimant à la télévision au sortir d'une réunion du Conseil de sécurité nationale. Les prochaines heures révéleront l'ampleur de l'offensive envisagée par Kiev contre les combattants – locaux et russes – qui tiennent une partie du Donbass.

Le Monde.fr / le 01.07.2014 à 03h00 • Par Benoît Vitkine (Ukraine, envoyé spécial)

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L'opération contre les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine a repris, mardi 1er juillet au matin, mettant officiellement fin au cessez-le-feu en vigueur depuis le 20 juin. (…) Sur le terrain toutefois la situation apparaissait inchangée par rapport aux derniers jours de cessez-le-feu, marqués par de nombreux incidents dont les deux parties s'étaient rejeté la responsabilité. Le plus grave incident s'est produit à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, où des tirs d'origine inconnue ont tué quatre personnes à bord d'un petit autobus, selon l'administration régionale, fidèle à Kiev, citée par Interfax-Ukraine. Les médias ukrainiens ont rapporté également des tirs dans la nuit à Donetsk.

La Russie a fait part de ses « profonds regrets » après l'arrêt du cessez-le-feu des forces, demandant aux Occidentaux de « cesser d'utiliser l'Ukraine comme monnaie d'échange dans les jeux géopolitiques » alors que des consultations entre les chefs d'Etat russe, ukrainien, français et allemand n'ont pas permis une prolongation du cessez-le-feu.

« Nous demandons aux autorités ukrainiennes de ne pas bombarder villes et villages, et de revenir à un cessez-le-feu réel et non fictif, pour protéger la vie des populations », indique ministère des affaires étrangères russes dans un communiqué. « Il faudra répondre des crimes commis contre les populations civiles », ajoute-t-il.

Le ministère russe dresse également dans son communiqué une liste des « crimes » qu'il impute à l'armée ukrainienne entre le 2 juin et le 1er juillet, parmi lesquels le bombardement par l'artillerie et l'aviation de bâtiments abritant des civils. Il rappelle en outre la mort de trois journalistes russes dans l'est de l'Ukraine ces dernières semaines, que Moscou dénonce comme des actes délibérés.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters / 01.07.2014 à 10 h 09.

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A l'Ouest rien de nouveau !

Un article emprunté à :  

Bannière Tradition Vs2.jpg ( cliquez sur la bannière pour accéder au site ! ) 

 

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Porochenko lance un ultimatum à la Russie pour qu'elle désarme les milices séparatistes ! (Comme disait Audiard, "les cons ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît !")

C'est un aveu d'impuissance militaire mais aussi politique, car cet échec risque d'énerver les chiens du maïdan qui menacent déjà de mordre la main qui les nourrit...

Porochenko tente de faire bonne figure à l'Ouest et de ne pas perdre la face à l'Est, tantôt hypocrite tantôt cynique, tandis que ses soudards préparent une nouvelle offensive...

En attendant les obus ukrainiens continuent de pleuvoir un peu partout y compris sur le territoire de la Fédération de Russie qui accueille chaque jour des milliers de réfugiés terrorisés par les bataillons spéciaux composés de criminels et de fanatiques. 

Il ne reste plus qu'une cinquantaine d'anciens qui refusent 
de quitter le village de Semenovka entièrement détruit

Tandis que des millions de "démocrates" s'inquiètent et tremblent devant les gesticulations sportives de quelques millionnaires jouant à la baballe entre deux spots publicitaires, à quelques heures de leur salons douillets, un peuple européen est sous les bombes d'un gouvernement dont les crimes sont couverts par nos ploutocrates en contrepartie d'un traité de "libre échange" qui asservit le plus grand pays d'Europe au Nouvel Ordre Mondial.

Des charniers contre des bases militaires et industrielles, voilà le deal !

Et l'oligarque Porochenko, nouveau maître de Kiev de verser des larmes de crocodile regrettant les décisions russophobes de l'après maïdan et espérant un plan de paix et retour du Donbass réconcilié dans l'Ukraine...

Trop tard ! si ce menteur pensait vraiment ce qu'il dit il aurait tendu la main aux séparatistes le jour de son investiture ! Ses déclarations ne sont que des élucubrations médiatiques destinées à couvrir les hurlements des enfants sous les bombes... 

Ce type ne mérite que la corde...

Aujourd'hui, grâce au au traité de libre échange signé le 27 juin à Bruxelles, les USA espèrent pousser leurs bases militaires un peu plus vers la Russie, et l'Union européenne, n'en doutons pas commencent déjà à choisir la couleur des fauteuils de ses prochaines usines ukrainiennes. 

L'Occident est devenu la honte de l'Europe...

Le Donbass, quant à lui, s'est organisé et même renforcé et, des crimes du maïdan aux violations de la trêve par les soudards pros étasuniens, la politique abjecte menée par Kiev n'a fait que renforcer sa détermination à résister à un système mondialiste dont la violence criminelle, impuissante et stupide ne fait que révéler son agonie et sa disparition prochaine.  

Le temps des peuples souverains arrive... 

Erwan Castel, le 28 juin 2014.

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Lire également > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-porochenko-doute-de-la-victoire-finale

Et > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-pilonnages-au-phosphore-a-slaviansk-redditions-a-donetsk-offensive-a-lugansk

  

24/06/2014

Les cosaques, maîtres de la terre russe...

Les cosaques, maîtres de la terre russe.

Par Inna DOULKINA pour Le Courrier de Russie

 

Originellement publié le Mardi 13 mai 2014.

 

On les avait crus morts il y a cent ans : les vrais cosaques ont quitté la Russie après la révolution de 1917, disions-nous, et ceux qui paradent dans leurs uniformes aujourd’hui, chantent leurs chansons et créent des associations sont des clowns, de faibles imitateurs, des acteurs déguisés, rien de plus. La crise en Ukraine a démontré combien nous avions tort.

 

On les a vus en Crimée d’abord : ces hommes robustes et barbus ne cachaient pas qu’ils étaient venus de Russie pour « aider leurs frères à défendre la foi orthodoxe ». On les a vus sur les barrages routiers à l’entrée de Sébastopol : avec les habitants locaux, ils contrôlaient les voitures afin que « les nationalistes du Secteur droit [1] ne pénètrent pas dans la cité russe ». On les a vus sur la place centrale de Simferopol, aussi : avec des autochtones en tenue de camouflage, les cosaques surveillaient l’entrée des bâtiments administratifs.

 

Alexandre Mojaev.jpgAlexandre Mojaev, cosaque du Kouban. Crédits: Reuters

 

Le 18 mars, quand Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la Fédération de reconnaître les résultats du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie, à Simferopol, à l’entrée d’une base militaire, un sniper a tiré sur des gens. Deux hommes ont péri : un officier ukrainien et un membre russe des brigades d’autodéfense. Le lendemain, leurs cercueils étaient placés côte à côte et les habitants de Simferopol les inondaient de fleurs. Le Russe s’appelait Rouslan Kazakov, il venait de Volgograd et c’était un cosaque. Quand la fusillade a commencé, il s’est jeté devant le corps de son camarade blessé afin de le couvrir. On ne sait pas si c’est son sacrifice qui a calmé les esprits, mais les militaires ukrainiens et les habitants pro-russes de Crimée n’ont pas levé les armes. Le sniper a échoué dans son geste de provocation : le carnage fratricide n’a pas eu lieu.

 Rouslan Kazakov.jpgRouslan Kazakov. Crédits: VK.com

 

Puis, nous avons vu les cosaques en Ukraine, dans le Donbass : la photo de l’un d’entre eux a même été présentée par Jen Psaki, représentante officielle du Département d’État américain, en guise de preuve de la présence de forces spéciales russes en Ukraine. Mme Psaki a présenté au Conseil de sécurité de l’ONU deux photos d’hommes barbus en tenue de camouflage : l’un des clichés avait été pris en Géorgie en 2008, l’autre en Ukraine, en avril 2014. Selon Psaki, il s’agissait du même homme mais les journalistes ont vite trouvé l’erreur : sur le cliché géorgien figurait Khamzat Gaïrbekov, chef du bataillon Vostok, et sur l’autre, Alexandre Mojaev, cosaque du Kouban, venu en Ukraine « afin d’aider ses frères à libérer la terre russe ».

 

Faut-il plus de preuves pour démontrer que ce sont les Russes qui sèment le trouble en Ukraine ?, diront certains. Effectivement, les cosaques russes sont présents sur le territoire ukrainien et ils ne cherchent pas à le dissimuler. Mais s’agit-il de perfides espions de la Direction générale du renseignement de l’état-major russe, ou d’hommes simples, qui se sont soudain sentis concernés par ce qui se passe au Donbass ? – chacun en décidera pour lui-même.

 

Ce qui saute aux yeux, quand on les écoute, c’est en tout cas que pour ces cosaques, comme pour beaucoup d’habitants de l’Est de l’Ukraine, la terre russe ne s’arrête pas à la frontière russo-ukrainienne. Elle s’étend jusqu’au Dniepr. Une vidéo circule actuellement sur le Net, montrant Mikhaïl Khodorkovski en train de discuter avec les habitants de Donetsk. L’homme d’affaires explique aux gens que, vu la situation économique difficile, la Russie n’a aucun intérêt à intégrer le Donbass.

 

« Mais c’est quoi, la Russie ? répondent-ils en chœur à l’oligarque déchu. Vous croyez que c’est la seule Fédération de Russie ? Mais nous aussi, nous sommes la Russie, nos terres sont tout aussi russes. La vérité, il faut la chercher non dans l’économie mais dans la conscience juste. »

Une affirmation qui fera froid dans le dos de certains – ces Russes savent-ils seulement respecter les frontières ?! – mais qu’il est indispensable de prendre en considération dès lors que l’on souhaite comprendre ce qui se passe réellement en Ukraine.

La crise en Ukraine a en effet l’avantage de briser les mythes : sous nos yeux, l’image glacée des shows télévisés se met à déteindre, et derrière, nous découvrons une clairière dans les bois, où des hommes armés sentant la sueur et l’acier envoient valser toutes nos représentations. Nous avions pris l’habitude de croire que les frontières tracées en 1991 par Eltsine, Kravtchouk et Chouchkievitch à travers les forêts biélorusses étaient inébranlables, que la décision des trois chefs d’État nouveau-né ne pourrait jamais être revue. Et voilà qu’à la première secousse importante dans l’espace post-soviétique, on voit revenir sur l’avant-scène ceux que l’on croyait évanouis il y a longtemps : des personnages de contes à dormir debout, des inspirateurs séculaires de révoltes populaires, des cosaques. Et voilà que le monde entier découvre que ces hommes ont leur vision propre des frontières, et qu’ils sont prêts à la défendre les armes à la main.

 

Parce que l’Ukraine, malgré toutes ses tentatives de se positionner comme l’État unitaire de la nation ukrainienne, ne l’est pas. L’Ukraine actuelle est constituée de deux parties inégales, au passé foncièrement différent : les provinces de l’Ouest ont longtemps fait partie de l’empire austro-hongrois, qui s’était fixé pour mission de cultiver chez les populations locales l’esprit d’un nationalisme ukrainien virulent – afin de contrer l’influence russe.

 

De l’autre côté : les provinces de l’Est, ancien champ sauvage, peuplé depuis le XVIIème siècle par des colons russes, baptisé « Nouvelle Russie » et rattaché à la république socialiste d’Ukraine par Lénine en 1920. Le chef du premier État socialiste voulait ainsi diluer la population paysanne d’Ukraine dans les mineurs du Donbass, afin d’y augmenter la part des « prolétaires ». Peu importe : bien que considérées dès lors comme ukrainiennes, les populations du Donbass ont continué de parler russe et ont gardé un fort attachement à la Russie. En réalité, elles n’ont jamais pensé en être séparées, et rien ne le prouve mieux que leurs insurrections contre Kiev.

 

Ces hommes, par leur simple présence, déconstruisent une à une nos idées sur comment le monde est fait. Grâce à eux, on réalise que non, la planète entière ne veut pas « entrer dans l’UE » et vivre selon les normes européennes. Que l’Europe n’est pas un exemple pour tout le monde, qu’il est des gens qui préfèrent creuser dans la neige leur propre sentier plutôt qu’être contraint de suivre une voie qu’ils ne se sont pas choisie, même s’il s’agit d’une autoroute goudronnée. Dans l’univers de ces hommes, des choses auxquelles nous croyions avoir toujours cru – l’immunité diplomatique, la liberté de la presse, l’autorité des organisations internationales – retrouvent leur vacuité originelle. À Slaviansk et dans les alentours, ce qui compte, ce n’est pas votre passeport, mais vos intentions. Ici, les amis seront bien accueillis, mais les ennemis iront en prison, et leurs cartes de presse ou d’identité européenne n’y feront rien. Ces « talismans » perdent toute leur force dans les bois de Slaviansk. Sur ce territoire, ce sont d’autres objets qui sont sacrés.

 

Le ruban de Saint Georges, par exemple. Le bout de tissu qui servait jusqu’ici aux Russes à décorer leurs voitures pour le 9 mai est devenu, en Ukraine, le signe de distinction entre les prorusses et les pro-ukrainiens : quand les Berkout sont passés dans le camp du peuple du Donbass, ils les ont enfilés en guise de brassards.

Les protestataires qui occupent en ce moment même les bâtiments administratifs de la région de Donetsk portent eux aussi des rubans de Saint Georges. Le ruban irrite terriblement les Ukrainiens pro-européens : ils traitent ceux qui le portent de doryphores ; preuve de la puissance symbolique de l’objet.

 

L’hymne et le drapeau russes, ensuite. Il ne sera pas exagéré de dire que les Russes se sont « approprié » leur hymne post-soviétique lorsqu’ils l’ont entendu chanter par les foules de Lougansk. Qu’ils ont « acquis » leur drapeau lorsqu’ils l’ont vu flotter au sommet des parlements de Sébastopol, de Simferopol, de Donetsk, de Lougansk, de Slaviansk et d’autres à venir. Nulle surprise, dès lors, au fait que sur ces terres, les cosaques n’ont plus du tout l’air de guignols. En prenant les armes et en allant se battre pour les valeurs qui leur sont chères, ils nous ont montré que c’est nous qui vivions dans l’illusion, que c’était nous, les clowns. Que les beaux discours et les grandes causes ne valent rien tant que l’on n’est pas prêt à mourir pour eux. Irrévérencieux, bagarreurs, impétueux, les cosaques font irruption dans notre monde confortable. De leurs piques, ils en cassent les murs – et le monde entier réalise qu’ils étaient en papier.

 

On les croyait disparus, exterminés, anéantis depuis au moins 70 ans, ces gardiens des confins russes – et les voilà qui se réveillent et, mus par un instinct obscur, forment des troupes et partent à la défense du monde russe, cette conception des siècles passés, morte depuis longtemps, qui soudain, sous leurs pas lourds, dans leurs combats désespérés et par leurs sacrifices volontaires, ressuscite et retrouve son souffle, son sens et sa beauté. Comme le ruban de Saint Georges. Comme l’hymne et le drapeau. Comme la Russie même.

 

Inna DOULKINA

 

http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/cosaques-maitres-terre-russe/

 

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[1] Note de Kurgan : qui n'ont - rappelons-le - de "nationalistes" que le nom...

puisqu'il est évident que lorsque l'on est prêt à s'allier à des intégristes musulmans

pour massacrer ses propres frères de race, et ce afin de servir les intérêts purement économiques d'un "gouvernement" à la solde des USA, d'Israël et des banksters

qui dirigent ces 2 "pseudo-états"... 

L'on ne mérite absolument pas/plus l'appellation "nationalistes" !