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16/10/2014

L’Ukraine telle que nous la connaissons...

Le Saker :

« L’Ukraine telle que nous la connaissons est partie pour toujours »

 

Octobre 16th, 2014 | by Mickael - Fondateur de News360x

http://news360x.fr/saker-lukraine-telle-connaissons-partie-toujours/

 

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Le Saker est un ex-analyste militaire, né en Europe dans une famille de réfugiés russes. Il vit maintenant en Floride, où il tient le blog « The Vineyard of The Saker » (« le Vignoble du Saker ») et où il intervient comme contributeur régulier du site « Russia Insider ». La communauté internationale des blogs Saker comprend, outre le blog Saker original, des membres français, allemand, russe, océanien et serbe, et elle inclura bientôt un nouveau membre latino-américain.

Traduction : Glokayeh pour le Vineyardsaker version française.

 

 

Mike Whitney : Les États-Unis sont-ils responsables des troubles en Ukraine ?

Le Saker : Oui, absolument, il n’y a aucun doute à ce sujet. Même s’il est vrai que les Ukrainiens étaient mécontents du régime corrompu d’Ianoukovitch, le coup d’État lui-même a très certainement été orchestré par la CIA. L’UE y a également participé, en particulier l’Allemagne, mais ils ont été loin d’y jouer un rôle aussi important que les États-Unis. L’enregistrement du coup de téléphone de Victoria Nuland (la sous-secrétaire d’État étatsunienne) a montré qui tirait vraiment les ficelles en coulisse.

 

Mike Whitney : Quel rôle a joué l’administration Obama dans la décision de Kiev de lancer une guerre contre son propre peuple dans l’est de l’Ukraine ?

Le Saker : Un rôle central. Vous devez comprendre qu’il n’y a pas de pouvoir « ukrainien » à Kiev. Porochenko est à 100% contrôlé par les USA, comme le sont les gens autour de lui. Le chef de la fameuse police secrète ukrainienne (le SBU), Valentin Nalivaichenko, est un agent connu de la CIA. Il est également vrai que les États-Unis font référence à Porochenko en l’appelant « notre homme en Ukraine ». Toutes ses soi-disant « décisions » sont en réalité prises par des représentants des États-Unis à Kiev. Et en ce qui concerne le discours de Porochenko au Congrès, il y a de cela quelques semaines, il avait manifestement été écrit par un Américain.

 

Mike Whitney : Les séparatistes dans l’est ont remporté un joli succès en repoussant l’armée ukrainienne et leurs homologues néonazis des services de sécurité. Quel rôle exact la Russie a-t-elle joué en aidant les milices de Novorossia ?

Le Saker : Le rôle de la Russie était critique. S’il est vrai que les troupes russes n’ont pas été déployées à travers la frontière, Moscou a cependant permis aux bénévoles et aux armes de circuler. Cette aide n’a pas été fournie directement ni par le FSB (Service fédéral de sécurité de Russie) ni par l’armée, mais elle est venue de divers groupes privés. De toute évidence, le Kremlin a le pouvoir de tirer quelqu’un d’affaire quand il choisit de le faire. Dans un cas précis, il semble qu’il y ait eu un soutien d’artillerie direct depuis l’autre côté de la frontière russe (dans ce que l’on a appelé le « chaudron sud »), mais la plupart du temps, l’aide est restée cachée. Outre l’aide secrète, la Russie a également fourni des renseignements, ainsi qu’un soutien logistique et politique pour les Novorossiens. Sans le soutien de la Russie, jamais les Novorossiens n’auraient été en mesure de renverser la tendance dans cette guerre.

 

Mike Whitney : Poutine a-t-il envoyé des troupes russes en Crimée, et a-t-il illégalement fait main basse sur la région ou s’agit-il d’une fiction qui a été propagée dans les médias occidentaux ?

Le Saker : Il s’agit en fait d’une question de technique. Oui, Poutine a envoyé des troupes russes en Crimée, mais non, elles n’ont jamais dépassé les limites autorisées par les accords actuels entre la Russie et l’Ukraine. Rappelez-vous que la flotte de la mer Noire était déjà basée à Sébastopol, et qu’il y avait par conséquent nombre de troupes disponibles sur place. De surcroit, il y avait un groupe important de bénévoles locaux, qui ont effectué des opérations essentielles. Certains de ces bénévoles se sont montrés si convaincants qu’ils ont été confondus avec des forces spéciales russes. Mais, oui, au moment critique, Poutine a envoyé des forces spéciales supplémentaires en Crimée.

L’opération était-elle légale ? Eh bien, techniquement, il n’a pas violé les dispositions du traité en termes de nombre d’hommes, mais a-t-il ce faisant commis une violation de la souveraineté de l’Ukraine ? La raison pour laquelle Moscou a fait cela, c’est qu’il y avait des preuves solides que Kiev avait l’intention d’agir contre la Crimée (en impliquant éventuellement les Tatars de Turquie et de Crimée). Si Poutine n’avait pas pris l’initiative, le bain de sang en Crimée aurait pu être pire que ce qu’a connu la Novorossia. Il est vrai aussi qu’au moment où Poutine a pris la décision de protéger la Crimée, le président démocratiquement élu (Ianoukovitch) avait déjà été démis de ses fonctions, ce qui créait un vide juridique à Kiev. La question est donc : Poutine devait-il absolument respecter les lois d’un pays qui était passé aux mains d’une bande de voyous armés, ou devait-il au contraire essayer de maintenir la paix en faisant ce qu’il a fait ?

Ce que Poutine a choisi de faire, c’était de permettre à la population de la Crimée de décider de son propre avenir en votant librement dans un référendum. Oui, la propagande anglo-sioniste dit qu’ils ont été contraints de « voter avec un fusil dans le dos », mais c’est un non-sens. Personne ne conteste le fait que l’écrasante majorité des Criméens (95%) ont voulu quitter l’Ukraine et rejoindre la Russie. Les « hommes armés, bien polis et vêtus de vert » n’ont fait que rendre possible pour ces gens d’exercer leur droit à l’autodétermination, quelque chose que la junte de Kiev n’aurait jamais permis.

 

Mike Whitney : Quelle influence exerce Obama sur la prise de décision du président ukrainien Petro Porochenko ? Est-ce Washington qui en réalité mène le jeu ?

Le Saker : Oui, tout à fait. Obama donne les ordres et Porochenko obéit.

Comme ils le font partout, les États-Unis se servent des oligarques locaux pour coloniser un pays. Prenez, par exemple, la Russie entre 1991 et 1999 : elle était dirigée par des oligarques dissimulés derrière une figure de proue en état d’ivresse quasi-permanent (Boris Eltsine). Tout le monde savait que la Russie était devenue une colonie américaine, et que les États-Unis pouvaient faire ce qu’ils voulaient. C’est la même chose aujourd’hui.

Ianoukovitch n’était pas plus pro-russe que n’importe quel autre président ukrainien. Il n’est qu’un oligarque qui a été remplacé par un autre oligarque, Porochenko. Ce dernier est un homme très intelligent, qui sait que sa survie dépend de son obéissance complète à l’Oncle Sam.

Je ne serais pas étonné de voir les États-Unis lâcher Porochenko et installer quelqu’un d’autre à sa place si cela concorde avec leurs objectifs (surtout si le secteur droit prend le pouvoir à Kiev). Pour l’instant, Porochenko est l’homme de Washington, mais cela pourrait changer en un clin d’œil.

 

Mike Whitney : A quel point l’administration Obama se trouve-t-elle proche de la réalisation de son objectif consistant à établir des bases de l’OTAN (et, peut-être, des sites de missiles) en Ukraine ? Quel danger cela pose-t-il pour Moscou ?

Le Saker : Le seul endroit où des bases de l’OTAN auraient vraiment un sens, c’est en Crimée, et cette option n’est plus envisageable. Mais la question est plus importante qu’on pourrait le penser. Je veux dire que si les États-Unis continuent à poursuivre cette politique de provocation avec l’établissement de bases de l’OTAN sur la frontière russe, la Russie se retirera du traité FNI (le traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire) et déploiera des versions avancées du SS-20 (missile balistique nucléaire soviétique) à proximité de l’Europe. La question ici, c’est que l’ingérence américaine pourrait conduire à une confrontation entre des adversaires dotés de l’arme nucléaire.

 

Mike Whitney : La Commission européenne a créé un certain nombre d’obstacles afin d’empêcher la Russie de construire le gazoduc South Stream qui lui permettrait de diversifier les itinéraires d’exportation de gaz naturel vers l’Europe centrale et méridionale. Les observateurs ont dit que l’administration Obama est derrière ce mouvement, et que de puissants géants de l’énergie aux États-Unis veulent bloquer ou contrôler les flux énergétiques de la Russie vers l’Europe. Est-ce là le contexte plus large des problèmes auxquels nous assistons en Ukraine, ou en d’autres termes, sommes-nous vraiment en train d’assister au spectacle d’une guerre de l’énergie en train de se dérouler sous nos yeux en temps réel ?

Le Saker : Cela est une partie importante de l’équation, mais ce n’est pas le point central. Le point central est la croyance erronée (mise en avant par Zbigniew Brzezinski) que sans l’Ukraine, la Russie ne peut pas être une superpuissance, et cette autre conviction erronée (mise en avant par Hillary Clinton) que Poutine voudrait recréer l’Union soviétique. Pour les anglo-sionistes, l’Ukraine est un jeu à somme nulle [1] dans lequel les États-Unis doivent soit contrôler l’Ukraine soit la détruire, mais en tout cas ne pas permettre à la Russie de l’avoir. Le problème avec cette théorie, c’est que la Russie ne veut pas vraiment de l’Ukraine ni n’en a vraiment besoin. Ce que veut la Russie, c’est un partenaire stable, fiable et neutre avec lequel elle puisse faire des affaires. Même maintenant, alors que les Novorossiens revendiquent une pleine indépendance, la Russie poursuit un plan complètement différent. Moscou veut une Ukraine unitaire dans laquelle chaque région aurait de facto son autonomie, mais continuerait à faire partie du même État.

Les éminences grises de l’Ouest sont tellement obsédées par le contrôle de l’Ukraine, elles en deviennent à ce point maniaques, qu’elles sont incapables d’imaginer que la Russie ne veuille pas la même chose. Mais la Russie ne veut pas de l’Ukraine. Elle n’a pas besoin d’un État démoli, dysfonctionnel, en faillite et traînant avec lui d’énormes problèmes sociaux, dont la reconstruction nécessitera des milliards et des milliards de dollars.

Bien sûr, il y a des liens culturels, historiques, religieux et même familiaux entre la Russie et l’Ukraine, mais cela ne signifie pas que les Russes veuillent diriger l’endroit. La Russie a déjà obtenu ce qu’elle voulait : la Crimée. Pour le reste, l’attitude de Moscou est : « Tu l’as cassé, c’est à toi ».

 

Mike Whitney : Quelle sera la fin de partie, dans ce cas ? Porochenko va-t-il réussir à maintenir l’intégrité de l’Ukraine et à isoler davantage la Russie de l’Europe, ou l’Ukraine va-t-elle éclater en suivant ses lignes de faille politiques ? Ou bien y a-t-il un autre scénario plus probable à vos yeux ?

Le Saker : La Crimée est partie pour toujours. Il en va de même de la Novorossia. Mais dans le cas de cette dernière, il pourrait y avoir une phase de transition dans laquelle Kiev conserverait un certain degré de souveraineté sur certains territoires de l’est.

À court terme, nous pourrions assister à une aggravation des combats, mais en fin de compte, il y aura un accord par lequel la Novorossia se verra conférer quelque chose qui ressemblera à l’indépendance. Une chose est certaine, c’est qu’avant d’arriver à un accord sur un statut final, deux questions devront être réglées :

Il devra y avoir un changement de régime à Kiev, suivi d’une dénazification.

Ni la Russie ni la Novorossia ne seront jamais en sécurité tant que les nazis seront au pouvoir à Kiev. Cela signifie qu’il faudra enlever ces monstres nationalistes russophobes avant que les questions relatives au statut final puissent être résolues. Les Russes et les Novorossiens sont un peu divisés sur cette question. Alors que les Novorossiens veulent leur indépendance et se contentent de dire « Au diable les nazis de Kiev ! », le Kremlin, lui, veut un changement de régime et regarde cela comme quelque chose d’essentiel pour sa sécurité nationale. Nous allons devoir attendre et voir comment les choses se jouent dans l’avenir.

Il sera nécessaire de tenir une conférence des bailleurs de fonds.

L’Ukraine est fondamentalement morte, il n’en reste que des décombres. Il faudra des années pour reconstruire, et de gigantesques sommes d’argent. Les États-Unis, l’UE et la Russie devront tous contribuer. Si les anglo-sionistes persistent dans leur position maximaliste et continuent de soutenir la junte nazie de Kiev, les Russes ne paieront pas un seul kopeck. L’aide de la Russie ira exclusivement à la Novorossia.

Tôt ou tard, les États-Unis et l’UE se rendront compte qu’ils ont besoin de l’aide de la Russie. Et quand ils le comprendront enfin, ils travailleront ensemble pour parvenir à un accord politique global. À l’heure actuelle, ils se soucient davantage de punir Poutine (par des sanctions économiques et par l’isolement politique) afin de prouver que personne ne peut défier l’Empire. Néanmoins, ce genre de comportement d’intimidation ne changera pas la réalité sur le terrain. L’Occident a besoin de la coopération de la Russie, mais la Russie ne coopérera pas sans condition. Les États-Unis devront remplir certaines conditions avant que Moscou accepte un accord.

 

L’Ukraine : « Partie pour toujours »

Bien qu’il soit trop tôt pour le dire, je pense que l’Ukraine telle que nous la connaissons est partie pour toujours. La Crimée restera une partie de la Russie, tandis que la Novorossia deviendra indépendante et in fine se retrouvera probablement dans une sorte de statut d’association avec la Russie. Pour ce qui est du reste de l’Ukraine, il y aura forcément une confrontation entre les différents oligarques et les nazis, après quoi ceux qui sauront se montrer pragmatiques apparaîtront pour ouvrir la voie à un règlement. Finalement, il y aura une sorte d’arrangement dont sortira un nouvel État, mais je ne puis imaginer combien de temps il faudra pour que cela se produise.

Si vous souhaitez une analyse plus systématique des points évoqués ci-dessus, s’il vous plaît reportez-vous à mon analyse La réponse russe à une double déclaration de guerre, publiée en français le 9 octobre dernier.

 

http://news360x.fr/saker-lukraine-telle-connaissons-partie-toujours/

 

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Note de traduction :

[1] Un jeu à somme nulle est un jeu où la somme des gains de tous les joueurs est égale à 0. Cela signifie donc que le gain de l’un constitue obligatoirement une perte pour l’autre. L’expression désigne un jeu strictement compétitif, comme il en va des jeux à deux joueurs dans lesquels l’intérêt de l’un des deux joueurs est strictement opposé à l’intérêt de l’autre joueur. En d’autres termes, c’est un jeu qui se termine nécessairement avec un perdant et un gagnant.

 

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18/09/2014

Novoscottia !

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Indépendance ! 

17/09/2014

Entretien avec Victor Lenta...

« Les pro-russes sont chez eux. Ils sont motivés. »

 

Entretien avec Victor Lenta,

volontaire français dans le Donbass.

 

Un entretien originellement paru sur :

http://www.causeur.fr/

 

Publié le 10 septembre 2014 à 9:00

http://www.causeur.fr/les-pro-russes-sont-chez-eux-29146.html#

 

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Il s’appelle Victor Alfonso Lenta. Il a 26 ans et le 20 juin dernier, il est parti se battre dans le Donbass contre l’armée ukrainienne. Français d’origine colombienne, issu de la classe moyenne, il a toujours été attiré par l’action. À 18 ans, un diplôme d’agent de sécurité en poche, il s’engage dans le 3ème Régiment de Parachutiste d’Infanterie de Marine, unité d’élite. À la fin de son contrat militaire – il invoque des « problèmes politiques »  sans plus de précision-  Victor Lenta suit un programme de reconversion dans la vie civile qui n’a pas abouti. Début 2014, il fonde l’association « Unité Continentale » qui aide les volontaires souhaitant se battre aux côté de pro-russes, dans l’Est de l’Ukraine, à rejoindre le front.

 

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Nastia Houdiakova : Comment êtes-vous arrivé au sud-est de l’Ukraine ?

Victor Lenta : Partir dans le Donbass ne coûte pas grand-chose. Pour ceux, comme moi, qui passent par la Russie, il suffit d’acheter un billet aller et de payer les frais de visa. Une fois en Russie, se déplacer vers l’ouest coûte encore moins cher. Pour financer et organiser les départs, j’ai fondé, en janvier 2014, l’organisation « Unité continentale ». Les dons des membres et sympathisants via les réseaux sociaux nous permettent de financer la mobilisation et l’envoi de volontaires sur le front. Nous ne bénéficions pas d’autres ressources, ni de quelconques financements occultes. Une fois sur place, nous avons établi un premier contact avec l’organisation « Dobrovolets », ce qui signifie « volontaire » en russe (réseau se présentant comme une organisation humanitaire). Maintenant nous dépendons du bataillon « Vostok », ce qui signifie « Est » en russe.

 

Est-ce l’association Dobrovolets qui vous a aidé à traverser la frontière ukrainienne et vous a affecté à votre unité ?

Non. Dobrovolets ne nous a pas aidés à passer par les lignes ukrainiennes, donc ennemies.

 

Dobrovolets est-il lié aux autorités russes ?

Confirmez-vous que le bataillon Vostok soit dirigé par un russe ?

Dobrovolets ne dépend d’aucune structure étatique russe. En revanche, elle est liée à la population russe, car elle vit de leurs dons en argent et en nature. Quant à Vostok, il est dirigé par un russophone, c’est vrai, mais je ne sais pas d’où vient le financement du bataillon. Tout ce que je peux vous dire, c’est que les milices ont si peu de moyen qu’il est totalement exclu qu’elles bénéficient d’aides d’Etat russes ou d’aides privées  de la part de richissime personnalités. Pour vous donner un exemple, dans mon bataillon, chaque combattant ne dispose que de deux chargeurs pour son arme personnelle, un AK47.  Pour le moment, nous formons un noyau dur de quatre français mais d’autres vont arriver dans la semaine.

 

Quelle est votre mission?

Nous avons d’abord une mission de ré-information envers le peuple français car les médias montrent un faux visage de la guerre.  Vous pouvez suivre nos vidéos sur notre page facebook.

 

Alors, vous ne combattez pas vraiment sur le front?

Si !  À Donetsk, nous sommes sur le front et effectuons des patrouilles en secteur ennemi, des missions d’observation et également des missions d’infiltration à 150 mètres des lignes adverses.

 

Comment expliquez-vous le récent retournement de la situation militaire en faveur des pro-russes ?

Nos victoires récentes sont dues essentiellement à l’état de déliquescence totale de l’infanterie ukrainienne, qui, son artillerie mise à part, n’a pas les moyens de son intervention. En plus, les soldats ukrainiens sont démoralisés. J’ai eu l’occasion de passer par les lignes ennemies pour aller à Donetsk et j’ai pu converser avec eux... 

 

(...) 

 

Pour lire la suite, cliquez sur le lien "en bleu" ci-dessous : 

http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/archive/2014/09/13/entretien-avec-victor-lenta-volontaire-francais-au-donbass-5446783.html

 

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https://www.facebook.com/unite.continentale 

12/09/2014

Qu’est-ce que la « Novorossia » ?

Qu’est-ce que la « Novorossia » ?

 

par Alain Benajam

 

La présentation des événements à Donestsk et Lougansk par la presse atlantiste passe sous silence les revendications des populations. Or, il ne s’agit pas d’un simple soulèvement contre le pouvoir de Kiev, mais bien de l’affirmation d’un idéal particulier. Alain Benajam, qui a sillonné ce pays depuis quarante ans, explique ici les symboles du nouvel État de « Novorossia ».

 

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« Novorossia » dont la dénomination exacte est : « Union des Républiques populaires de Novorossia » ou mieux en français « Union des Républiques populaires de nouvelle Russie » est une nouvelle venue parmi les États constitués démocratiquement, bien qu’il ne soit pas reconnu par la communauté internationale il existe et fonctionne. L’existence même de l’« Union des Républiques populaires de Nouvelle Russie » est une petite révolution, voyons pourquoi.

 

L’ensemble des termes et symboles de cette nouvelle Russie ont été soigneusement choisis et présentent tous une signification profonde.

 

La nouvelle Russie, Novorossia, se détermine russe de culture et de langue, pourtant elle ne revendique pas d’être intégrée dans la Fédération de Russie. La Fédération de Russie est un État fédéral multiethnique s’étendant de la mer Baltique à l’océan Pacifique et comprenant un grand nombre de républiques autonomes et de peuples non culturellement russes.

 

Comment peut-on définir une appartenance nationale ?

 

Les frontières des États sont issues de l’histoire et de ses conflits et ne tiennent pas toujours compte des frontières culturelles et linguistiques. Les États modernes sont définis par autre chose que l’ethnie ou la culture, si l’ethnie est peu précise dans ses descriptions et n’est valide que pour décrire des peuples isolés comme des groupes tribaux, la culture désigne essentiellement une communauté de langue et de référence historique. L’État moderne se définit lui par un territoire borné par des frontières reconnues mutuellement et internationalement. Comme chacun sait le premier traité de reconnaissance mutuelle de frontières fut le traité de Westphalie en 1648 suite à la terrible guerre de trente ans qui ravagea l’Europe. Sur le territoire des États reconnus internationalement, s’appliquent à chacun un corpus de lois, un droit spécifique. La définition de l’État moderne se recoupe avec celle de la nation, on parle aujourd’hui d’État-nation, donc l’appartenance nationale est définie par une légalité et rien d’autre.

 

L’appartenance à un espace culturel et linguistique et l’appartenance à un État-nation sont aujourd’hui parfaitement disjoints. De nombreux États intègrent des populations de culture et de langue différentes, comme en Europe la Suisse, la Belgique, l’Espagne, le Royaume Uni, la Finlande. En Afrique et en Orient, la colonisation a façonné des États sans tenir compte des différences historiques et culturelles pourtant chacun a accepté ces frontières devenues légales et chacun y tient, composant ainsi de nouvelles nations décalquées sur de nouveaux États.

 

Des populations possédant une même culture et une même langue peuvent aussi constituer des États différents, comme par exempte l’État français et la province du Québec appartenant à l’État fédéral canadien. Les populations anglophones d’origines européennes de l’ancien empire britannique forment plusieurs États distincts comme les États-unis, l’Australie, la Nouvelle Zélande, il en va de même pour le monde hispanique, d’Amérique latine. L’Allemagne a aussi compté deux États durant plusieurs années.

 

Cette existence d’États mutuellement reconnus par la communauté internationale ne signifie pas pour autant que des peuples puissent se reconnaître nationalement à l’intérieur d’États qui les ignorent culturellement et linguistiquement. Par exemple nombre de peuples colonisés par d’autres États durent combattre pour accéder à la possibilité de former un état autonome comme l’Algérie qui s’est séparée de la France. La charte de l’ONU a défini après-guerre un droit à l’autodétermination des peuples voulant se constituer en États indépendants généralement par referendum. Ce droit des peuples à disposer d’eux mêmes, cher au général De Gaulle, est un aspect important du droit international. Ainsi chaque État-nation mutuellement reconnu par la communauté internationale ne peut en aucun cas être définitif, mais doit toujours être soumis à la volonté de ceux qui le composent.

 

Pour en revenir à notre nouvelle Russie c’est bien d’un nouvel État russe qu’il s’agit. S’il est culturellement russe, il se veut légalement différent de la Fédération de Russie un peu comme si la province canadienne du Québec accédait à l’indépendance formant un nouvel État français, ne parlerait-on pas de « nouvelle France », comme de « nouvelle Russie ».

 

Que signifie « République populaire » ?

 

La nouvelle Russie (Novorossia) est un État fédéral intégrant des Républiques populaires. Pour le moment et provisoirement elle n’intègre que deux Républiques ; la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk dont les délimitations suivent celles des anciens oblasts ukrainiens possédant les mêmes noms. La nouvelle Russie aura pour vocation de rassembler dans le cadre d’une autodéterminations d’autres oblasts de l’ex-Ukraine qui choisiront en toute démocratie et après référendum de constituer leur République populaire et d’adhérer à l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie.

 

Rappelons que l’ex-Ukraine qui fut de toujours une province russe, lieu même ou fût fondée la Russie, la Rus, cette ex-Ukraine fut arbitrairement délimitée par l’URSS sans qu’aucun avis ne soit jamais demandé aux populations fort disparates qui peuplaient cette région. Aujourd’hui, le temps de la démocratie revenu, il est parfaitement conforme au droit international de demander leur avis aux différents peuples qui composent cet État artificiel et récent.

 

Les fondateurs des Républiques populaires de Donetsk et de Lugansk insistent sur ce terme de « populaire ». Il a été utilisé historiquement par des États ayant été sous influence soviétique après la Seconde Guerre mondiale, États se définissant comme construisant le socialisme. Le socialisme selon sa définition marxiste-léniniste est régi par la propriété sociale des moyens de production et d’échange. Le socialisme n’est surtout pas le communisme, selon toujours cette définition marxiste-léniniste, car dans le communisme, décrit par le Manifeste Communiste de Marx et Engels de 1848 il n’y a plus de propriété, donc plus de propriété sociale, il n’y a plus d’État, ni de salariat. Le mot « communiste » pour qualifier ces États était issu de la propagande états-unienne. Aucun État jusqu’à ce jour n’a revendiqué d’être communiste.

 

Dans sa conférence de presse, donnée par Skype le samedi 6 septembre à Paris, Pavel Gubarev, l’un des initiateurs de la République populaire de Donetsk et ex-gouverneur « populaire », a bien spécifié que le règne des oligarques était terminé en Novorossia et qu’ainsi la Novorossia allait accomplir une des importantes revendications de « Maidan ». Qui sont ces dénommés oligarques qui sévissent en Ukraine, en Russie et dans d’autres pays ayant abandonné la voie socialiste ? Ces gens sont pour la plus part d’anciens apparatchiks des États précédents issus de leur nomenklatura, mais aussi des criminels mafieux qui se sont accaparés par la force et illégalement les industries publiques et en sont devenus immensément riches. Ce phénomène a été un peu freiné en Russie et les oligarques qui avaient mis en danger l’État russe sous Boris Elstsine ont été mis au pas par Vladimir Poutine qui en a emprisonné certains et soumis d’autres. En Ukraine, le phénomène oligarchique a été particulièrement dévastateur, d’immenses fortunes ont été accumulées par un petit nombre d’individus tandis que le peuple s’appauvrissait. L’Ukraine était devenu le pays d’Europe ou les salaires étaient les plus bas (plus bas qu’en Chine).

 

Ce terme de « populaire » ne signifie pas pour autant que ce qui avait cours au temps de l’URSS où toutes les activités économiques étaient étatisées serait reproduit. Ce terme signifie que seules les grandes industries comme celles de l’énergie, l’industrie lourde et l’importante industrie d’armement seront sous le contrôle du peuple constituant les États fédéraux. L’Union des Républiques populaire de nouvelle Russie ne cherche pas à reconstituer une URSS qui était anti démocratique sous le contrôle d’un seul et unique parti, mais elle reconnaît certains aspects positifs de l’URSS où chacun avait le droit à la santé, à un logement, à un travail.

 

La devise et le drapeau de Novorossia

 

D’ailleurs la devise de l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie c’est « Liberté et Travail » ce qui marque bien une volonté de garantir la liberté de chacun et d’avoir une considération particulière pour les travailleurs dont ne font pas partie les oligarques.

 

Ces valeurs de Liberté et de Travail sont aussi symbolisées par son drapeau, qui est le drapeau rouge des travailleurs, celui de la Commune de Paris où sur l’un d’eux repose Lénine en son mausolée, drapeau rouge frappé de la croix de Saint-André. Ce saint est le patron de la Russie car il est le fondateur de l’Église de Constantinople qui fut à l’origine de son évangélisation, il est symbolisé par une bannière blanche frappée d’une croix bleue (dite de Saint-André rappelant son supplice).

 

Ce drapeau peut être, mais non obligatoirement, aussi frappé des armes de Novorossia. Celles-ci présentent, l’aigle à deux têtes symbole des anciennes monarchies slaves, mais couronné par une maçonnerie au caractère industriel, ce qui indique le caractère slave et russe de cette nouvelle Russie. En son cœur, en médaillon, figure un cosaque rappelant que cette région est aussi le pays des cosaques. Sous sa serre de gauche, un marteau, celui des travailleurs de la métallurgie. Sous l’autre serre, une ancre marine, car la nouvelle Russie possède le port maritime de Marioupol, sur la mer d’Azov, qui accède à la mer Noire par le détroit de Kerch. Dans sa serre droite, il enserre un épis de blé, symbole de paix et dans sa serre gauche, un faisceau de flèches, symbole de guerre indiquant que cette nouvelle Russie veut vivre en paix, mais saura se défendre en cas de besoin comme elle a pu le démontrer. Au dessus de la couronne maçonnée figure une banderole en bannière sur laquelle est inscrit « Novorossia » en caractères cyrilliques et sous cet aigle la devise « Travail et Liberté » en russe.

 

Le syncrétisme des valeurs de Novorossia

 

Ainsi le drapeau de l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie compose un syncrétisme ou s’expriment deux valeurs.

 

Celle du travail, des travailleurs et de leurs organisations politiques passées et présentes voulant débarrasser le monde du système capitaliste, cette valeur symbolisée par le drapeau rouge. Puis la croix de Saint-André qui symbolise les valeurs traditionnelles et historiques auxquelles les Russes sont attachés et sans lesquels un peuple ne peut vivre.

Histoire passée marquée par le christianisme orthodoxe, mais aussi souvenir des combats acharnés de la Grande Guerre patriotique contre le nazisme et ses collaborateurs ukrainiens emmenés par Stepan Bandera. Ces combats contre le fascisme ukrainien et le nazisme allemand est symbolisé par le ruban de Saint-Georges, qui est celui du souvenir de l’immense sacrifice russe consenti pour sauvegarder la mère patrie. Il est maintenant porté par les soldats de Novorossia qui se retrouvent aujourd’hui à combattre cette junte de Kiev mise au pouvoir par les USA suite à un coup d’État particulièrement sanglant. Ce coup d’État utilisa des groupes et partis néo-nazis comme Pravy Sector (Secteur droit) et Svoboda (ex-Parti national-socialiste ukrainien).

Ces partis arborant ostensiblement des symboles nazis, formulant bruyamment leur antisémitisme et qualifiant les Russes de « sous-homme » (untermenshen) se sont accaparé l’État en dépit de leurs faible score aux élections. Leurs nervis composent l’essentiel des bataillons qui combattent les Forces armées de Novorossia (FAN), comme le bataillon Azov (Note de K : "paradoxalement" équipé par le milliardaire juif (et sioniste) Igor Kolomoisky, qui finance à lui seul plus des 2/3 de ces "bataillons" paramilitaires de pseudo-nationalistes !), qui possède le même sigle que celui de la division SS Das Reich, de triste mémoire en France. Ces groupes se prétendent nationalistes alors qu’ils n’œuvrent que pour les USA, un État étranger qui ne veut en rien le bien de l’Ukraine, mais qui ne cherche qu’à imposer son pouvoir économique et politique dans cette région. Cette qualification de « nationalistes » dont ils aiment s’affubler ne leur convient en rien, celle de « collaborateur avec l’ennemi » que fut leur mentor Stepan Bandera leur conviendrait beaucoup mieux. Ces néo-nazis, violents, assassins et racistes, sont bruyamment soutenus par l’élite médiatique et politique des pays soumis aux USA qui, il y a peu, condamnaient l’humoriste Dieudonné pour un geste de « quenelle » y voyant ridiculement un salut nazi inversé.

 

La résistance à l’impérialisme

 

Ce qui caractérise le peuple de Nouvelle Russie c’est justement sa volonté de ne pas être intégré au système euro-atlantique dominé par les USA par l’intermédiaire de l’Otan et de l’Union Européenne. Ce système a largement démontré son inefficacité et sa nocivité. Les nations qui s’y soumettent ne cessent de décliner et de plonger dans le marasme économique et la décadence morale.

 

C’est historiquement la première fois qu’un peuple européen prend les armes pour ne pas être intégré au système imposé à d’autres par les USA, ne voulant pas à la fois de son système économique, mais également de ses valeurs morales.

 

Ce refus catégorique est similaire à celui d’un nombre croissant de Français et d’autres peuples européens qui, face au désastre cherchent à se débarrasser de ce poids infamant et à récupérer la maîtrise de leur destin.

 

Dans ce combat des peuples pour le recouvrement de leur indépendance, les notions de droite et de gauche ne présentent plus de signification, des forces politiques se réclamant de la gauche et de la droite soutiennent le système de dépendance aux USA via l’Union Européenne et l’Otan, d’autres qualifiées par les médias d’« extrémistes » de gauche ou de droite militent pour le retour à l’indépendance. Il en est de même pour la soumission au système capitaliste qui a perdu son caractère industriel d’antan pour n’être plus que financier et mondialiste. Des forces politiques de droite comme de gauche s’y opposent, celles-ci sont évidemment diabolisées par les médias officiels et une presse largement subventionnée par l’État.

 

Alors parmi ces médias, l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie n’est pas en odeur de sainteté car elle réussit fort justement à faire la synthèse entre la nécessaire révolution anti-capitaliste, qui est sans conteste également une révolution anti-globalisation, avec la volonté des peuples qui veulent recouvrer leurs spécificités et leurs traditions, a contrario du système culturel mondialiste. Celui-ci ne peut plus offrir à chacun qu’un plus petit dénominateur avec l’hédonisme à la place des valeurs de travail, d’effort et de don de soi.

 

Alors cette Union des Républiques populaires de nouvelles Russie est-elle un exemple pour d’autres et le début de quelque chose de nouveau qui va changer le monde ?

 

Alain Benajam

 

Source : http://www.voltairenet.org/article185289.html

 

Via : http://www.nujna.com/accueil/nouvelles/index.php

 

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Note de K : Une excellente analyse ; à laquelle je me permets d'adjoindre ce petit "ajout", signé Alexandre Douguine :

 

Politically we have here the interesting basis for conscious cooperation of the left-wingers and the right-wingers as well as with the religious or other anti-modern movements (the ecologists for example). The only thing that we insist on in creating such cooperation is to put aside anti-communist as well as antifascist prejudices. These prejudices are the instruments in the hands of liberals and globalists with which they keep their enemies divided. So we should strongly reject anticommunism as well as antifascism. Both of them are counter-revolutionary tools in the hands of the global liberal elite.

 

Alexander Dugin (Against Post-Modern World : USA and the New World Order)

08/09/2014

Youri Iourtchenko est libre !

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Youri Iourtchenko est libre !

01/09/2014

Volontaires français en Novorossia, entretien...

 

French volunteers of DPR Army, entretien en français et en anglais.

Source / Via 

http://gaideclin.blogspot.fr/

Zakhartchenko, Kononov & Mozgovoï : ce qui doit être dit...

Commencez par cette vidéo (cliquez sur les mots en bleus), avant de revenir ici.

 

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Alexandre Zakhartchenko, premier ministre de la République Populaire de Donetsk, s'adresse à des prisonniers de l'armée régulière ukrainienne (s/t en anglais) :  

 

 

Source : http://www.youtube.com/channel/UCG2L5r9T5iYCH0Mmgq85jNQ

Via : http://gaideclin.blogspot.fr/

> http://gaideclin.blogspot.fr/2014/09/ukrainenovorossia-sitrep-des-combats-du.html

 

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Déclaration d'Alexandre Mozgovoï, Commandant en chef des forces de la République Populaire de Lougansk (s/t en français) :

 

 

Source : http://www.youtube.com/user/Laurageai/videos

Via : http://gaideclin.blogspot.fr/

 http://gaideclin.blogspot.fr/2014/08/ukrainenovorossia-mozgovoi-explique-la.html

26/08/2014

Novorossia TV : interview de volontaires français !

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

НОВОРОССИЯ TV 

Voilà qui fait bougrement plaisir ! / Thanks to Kolovrat777 for the link !

02/08/2014

Said to defend Motherland from Chechens...

 

- What’s your name

- Panasyuk Andriy Mikolayevich

- What have you been doing here ? Why you arrived here ?

- Arrived… military unit sent me here.

- Sent with which task ?

- Said to defend Motherland

- From who ?

- Said to defend Motherland from Chechens

- Have you met at least one Chechen here ?

- No, I haven’t meet anyone… I didn’t want to kill anyone… but laws are that I joined the army.

 

Voilà… le « gouvernement » ukrainien mobilise des gamins d’à peine 18 ans…

Et les expédie tuer leurs compatriotes et frères de race (et/ou se faire tuer eux-mêmes) dans le Donbass, pour défendre la Mère Patrie contre une invasion de Tchétchènes !?!!

 

Enculés…

 

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La seule chose qu’il veut, le môme, c’est revoir sa mère…

31/07/2014

Ukrainian government prepares to chemical war

  Mise à jour du 01er août, vidéo avec sous-titres en français.

 

 

Source

 

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To see the english subs turn on the captions.

 

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Ukrainian government prepares to strike chlorine reservoirs of Donetsk and Luhansk water treatment plants with ballistic missiles, also they are planning to accuse locals of it. Igor Strelkov asked journalists to help to prevent such actions by revealing these plans.

 

Source

 

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Ukrainian governement prepares to strike chlorine reservoirs

with ballistic missiles…

 

« (…) According to our data, and this data is confirmed – we have means to verify the info we receive, including technical means among others – during 3 nights, military transport planes have delivered 3 « devices » to the Kramatorsk airport… 3 missiles… for the balistic missile system « Tochka-U ».

These rockets are now being prepared for the launch. Their preliminary targets are water treatment facilities of towns : Donetsk and Luhansk. For your information, one of them contains 120 tons of chlorine… the other 160 tons of chlorine. Duplicate target is « Stirol » factory… it has huge reserve of ammonia… it’s located in Gorlovka.

It’s planned that before these rockets will be launched, propaganda campaign, that will state that militias are preparing to execute acts of terrorism on the checmical facilities of Donetsk and Luhansk, will be done.

I repeat one more time… Haven’t I seen with my own eyes the actions of ukrainian troops eradicating our civilian population… their own population as they state… haven’t I seen how, easy, to say the least they sacrifices lives and interests of citizens, I would probably consider this info just some bad joke… but after all these events… these people have no limit of moral degradation, they just don’t have it, they have nothing sacred for then.

Consequences might be just horrifying… depending on the wind rose, area affected by the chlorine vapors in case of destruction of water treatment facilities might cover area from Donetsk to Volnovakha, for example… all living creatures would be killed in this zone… people, animals will die… everything will die. There is sufficient amount of chlorine to kill all living creatures on the enormous territory. There might be dozens of thousand of victims… maybe even more… depending on how will chlorine cloud move.

I do hope that your today’s briefing will exclude such barbaric way of executing the punitive operation which they call anti-terrorist. This is the exact purpose of my speech, attempt to exclude the very possibility of use such weapons against water treatment plants of Donetsk and Luhansk.

I also emphasize that militia of Donetsk People’s Republic, of Luhansk People’s Republic do not execute any acts of terrorism… not against the population of Ukraine… not against the own population of own republics – a fortiori… not  even against the enemy armed forces, if this might affect civilian population.

Now ukrainian armed forces are wondefully hiding covering themselves with civilian populations of what they accuse us… to avoid our shelling they enter peaceful villages and rest there carelessly. We don’t shell them there… but still we’re being accused of everything possible : taking hostages, assassinations, extrajudicial executions… accusing us of everything they do themselves… as if it are we who shell own towns, destroy ourselves, as if we shell our own positions, according to their opinion…

There’s no limit for moral degradation of these people.

That’s why I count on that you’ve all heard our statement… and you will make the barbaric eradiction of dozens of thousands people impossible. »

 

Igor Ivanovitch Strelkov

Igor Strelkov, Vladimir Antyufeev briefing : 31/07/14. 

 

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