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12/06/2016

Jean RIEUX & Lice NÉDELEC : Marion du Faouët et ses brigands…

Jean RIEUX & Lice NÉDELEC :
"Une étrange beauté…
Marion du Faouët et ses brigands…"

Du Faouët à Castellaouenan, de Rostrenen à Vannes, Rennes et Nantes, en passant par des sites tragiquement menacés de destruction, Jean Rieux et Lice Nédelec suivent l'héroïne aux prises avec les extravagances d'une justice arbitraire et féroce, celle du XVIIIe siècle.
La presse, unanime, souligne les qualités de l’ouvrage.
- "Un merveilleux itinéraire pour les admirateurs de pittoresque et de vieilles pierres, manoirs, chapelles, fontaines aux légendes captivantes…".
- "Un tour d’horizon de la Bretagne dans le sillage d’un chef de bande… en jupon".
- "Le style est vivant, alerte, souvent poétique, révélant la sensibilité".
- "L’illustration artistique invite à la découverte de chefs-d’œuvre de l’art breton".
- "Cette enquête pour découvrir l’histoire véritable qui sous-tend la légende est passionnante et au lieu de nous apporter une certaine déception par rapport au récit fulgurant que l’on nous faisait, jadis, elle nous rend le personnage de Marion encore plus fabuleux, dans un dix-huitième siècle authentique".
La belle brigande, devenue héroïne du petit écran, entrée de son vivant dans la légende, n’a pas fini de faire rêver les Bretons, rebelles par nature dès qu’on touche à la justice ou à leurs libertés.

Editions ARTRA, 1997.
245 pages – 15 x 22 cms – 500 grammes.
Broché, très nombreuses reproductions photographiques in et hors-texte.

Etat = Nickel ! Quasiment sans traces, compact, non cassé, intérieur parfait…
Un très bel exemplaire, en excellent état !

>>> 6 €uros. / disponible.

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20/10/2015

Maréchal PAULUS : « Stalingrad »

Maréchal PAULUS : « Stalingrad »

 

Vie du Feldmaréchal-Général Friedrich PAULUS.

 

Lettres et documents inédits rassemblés par Walter GÖRLITZ.

 

Avant-propos d’Ernst Alexander PAULUS / Texte de présentation de Jacques Mordal.

 

 

Devant l’histoire, Friedrich Paulus reste à jamais le vaincu de la bataille de Stalingrad. Contrairement à d’autres chefs de guerre comme le Maréchal Model, il préfère la captivité au suicide, et le personnage ne sort pas grandi de sa confrontation avec le destin impitoyable. D’autant que les Soviétiques allaient obtenir de lui qu’il prenne position publiquement en août 1944 contre ses compatriotes qui s’obstinaient a continuer un combat, même sans espoir, pour leur patrie. Pourtant, Paulus n’est jamais apparu comme un opposant à la politique de conquête d’Adolf Hitler, n’ayant jamais cessé d’être, jusqu’à Stalingrad, un subordonné obéissant et respectueux. (39-45.org) 

 

Voici un livre très intéressant sur la vie de Frédéric Paulus ; Général-feldmaréchal de la VIème Armée, défaite à Stalingrad… personnage qui de part son indécision et son esprit d'obéissance totale au Führer, se laissa enfermer avec toute son armée dans la poche de Stalingrad, ex-Tsaritsine, surnommée le Verdun Rouge pour la violence de ses combats...

Ce livre est tiré des notes du Maréchal lui-même et réunies par son fils, Ernst-Alexander Paulus, officier dans la Waffen-SS et blessé au début de la campagne de Stalingrad. En 1957, il confia ces dernières à l'historien militaire allemand Walter Görlitz qui avec l'aide d'autres archives retrace la vie de Paulus de l'opération Barbarossa à Stalingrad, puis jusqu'à sa mort, à Dresde, en 1957.  A lire, car la personnalité de Paulus et la bataille de Stalingrad y sont traitées bien plus en profondeur, grâce aux notes de ce dernier, que dans bien des livres sur le sujet. (histoquiz-contemporain.com)

 

Club des Amis du Livre, 1962 (Ré-édition de l’ouvrage originellement sorti chez Arthème Fayard l’année précédente, en 1961).

Tirage limité à 14260 exemplaires, celui-ci porte le N°5204.

288 pages – 13 x 18,5 cms – 350 grammes.

Très nombreuses cartes et reproductions photographiques in et hors-texte.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu rouge, titre et nom d’auteur en doré sur tranche, logo de la collection embossé (avec dorure) sur premier plat.

 

Etat = le rhodoïd (jaquette en plastique transparent) de protection est absent… mais la reliure n’en a pas souffert pour autant, puisqu’hormis une minuscule « salissure » en bas de plat (trace de colle ?), elle est en parfait état ! Reliure O.K, intérieur parfait… un bel exemplaire, qui ne demande qu’à rejoindre vos rayons.

 

>>> 5 €uros. / Vendu ! Ouvrage temporairement indisponible.

 

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18/09/2015

Seconde Guerre Mondiale, front de l’Est : témoignages.

Seconde Guerre Mondiale,

 

Front de l’Est : témoignages.

 

Christian de LA MAZIÈRE - Christian MALBOSSE - Guy SAJER  

 

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Christian de LA MAZIÈRE : « Le rêveur casqué »

 

La division Charlemagne, section des volontaires français de la Waffen SS, combattit durement sur le front russe, aux côtés des Allemands, avant d'aller se faire massacrer ; au printemps 1945, dans les neiges de Poméranie. En août 1944, alors que la défaite allemande ne faisait plus aucun doute, un jeune Français demanda à s'engager à son tour dans la division SS. C'était Christian de La Mazière, dont le témoignage produisit une si forte impression sur les spectateurs du film Le chagrin et la pitié.

Tout à coup j'ai pensé à un jeune ouvrier, écrit-il. Il était passé dans cette même salle avant d'aller revêtir l'uniforme de la Waffen SS. « C'est en lisant vos articles, m'avait-il dit, que j'ai compris où était le chemin d'un avenir plus propre »… 

Après avoir suivi mes convictions, il les avait devancées. J'étais lié à son choix.

Dans son livre, on découvre que l'aventure de ce « paria » avait sa logique, qu'elle correspondait à un moment de la société française. Ce n'était pas un hasard si, en 1944, sept mille hommes avaient partagé le même engagement.

J’ai Lu « Documents », 1973 – 431 pages – 230 grammes.

Etat = Plats bien brillants et sans marques/traces (ah si, une toute petite en bas de quatrième, mais c’est vraiment histoire « de dire que »), intérieur parfait, carré, tranche non cassée… il suffit de l’entrouvrir pour immédiatement se rendre compte qu’il n’a jamais été lu !

Comme neuf : 8,50 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.

 

Christian MALBOSSE : « Le soldat traqué »

 

Une section de Waffen S.S. français reflue vers les lignes américaines, à la fin de la guerre. Le sous-officier qui les commande abandonne : « Tout est perdu ! Pas question de se rendre aux Russes, je ne vous conseille pas de rentrer chez vous. Séparons-nous, chacun pour soi ! »

Christian va survivre pendant trois ans, caché dans les forêts allemandes. Pour manger, il accepte des besognes aussi insolites qu'héroïques : récupérer des instruments agricoles au milieu de champs de mines, faire passer la frontière des lignes russes à une vieille femme qui veut revoir son fils...

Il devient « Robinson de terre ferme » : les forêts sont pleines d'obus, de mines, de grenades. Christian prépare des pièges explosifs pour se procurer la viande des sangliers et des cerfs qui n'ont pas été chassés depuis des années. Il retrouve un vieux fusil de guerre, qu'il répare et qui lui rendra la chasse plus aisée. On se prend à avoir faim, froid, avec lui, à dormir à ses côtés sous une raide toile de tente, au milieu d'un fourré...

Un extraordinaire récit, et un splendide livre d'homme.

Le Livre de Poche – 1977 – 416 pages – 210 grammes.

Etat = Plats bien brillants et sans marques/traces (ah si, une toute petite sur le bord externe du premier plat, mais c’est vraiment histoire « de dire que »), intérieur parfait, carré, tranche non cassée… il suffit de l’entrouvrir pour comprendre aussitôt qu’il n’a jamais été lu !

Comme neuf : 8 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

Guy SAJER : « Le soldat oublié »

 

Guy Sajer n’a pas 17 ans quand, en juillet 1942, il endosse l’uniforme de la Wehrmacht. Il est français par son père, allemand par sa mère ; il habite alors l’Alsace. A cause de son jeune âge, il n’est pas affecté à une unité combattante, mais dans le train des équipages. Dès novembre, l’hiver s’abat sur la plaine russe ; le froid, la neige, les partisans rendent la progression des convois extrêmement difficile : jamais l’unité de Sajer n’atteindra Stalingrad qu’elle devait ravitailler ; la VIe Armée aura capitulé avant. Mais Sajer sait déjà que la guerre n’est pas une partie de plaisir, que survivre dans l’hiver russe est déjà un combat.

Et pourtant, ce premier hiver, il n’a pas vraiment fait la guerre. La vraie guerre, celle du combattant de première ligne, il la découvre lorsqu’il est versé dans la division « Gross Deutschland », division d’élite, avec laquelle, à partir de l’été 1943, il va se trouver engagé dans les plus grandes batailles du front d’Ukraine, quand la Wehrmacht plie sous l’offensive russe. De Koursk à Kharkov, de jour comme de nuit, dans la boue, la neige, quand le thermomètre marque – 40°, sous le martèlement terrifiant de l’artillerie russe, face aux vagues d’assaut d’un adversaire désormais puissamment armé et qui ne se soucie pas des pertes, les hommes de la « Gross Deutschland », portés toujours aux endroits les plus exposés, toujours en première ligne, combattant à un contre vingt, connaissent l’enfer. La bataille de Bielgorod, le passage du Dniepr (la Bérésina à l’échelle de la Seconde Guerre mondiale) constituent, vécus au niveau du simple soldat, deux des plus hauts moments de ce récit d’Apocalypse.

Plus tard, quand le front allemand s’est désagrégé, quand l’immense armée reflue, aux combats réguliers s’ajoutera la lutte contre les partisans, plus sauvage et plus impitoyable. Plus tard encore, c’est la retraite des derniers survivants de la division d’élite à travers la Roumanie et les Carpathes jusqu’en Pologne.

Durant l’hiver 44-45, Sajer et ses camarades sont lancés dans les combats désespérés que les Allemands livrent en Prusse-Orientale pour interdire l’entrée du Vaterland aux Russes. C’est encore Memel, où l’horreur atteint à son comble, et Dantzig, au milieu de l’exode des populations allemandes de l’Est. Enfin, malade, épuisé, Sajer sera fait prisonnier par les Anglais dans le Hanovre…

Si ce récit de la guerre en Russie ne ressemble à aucun autre, s’il surpasse en vérité, en horreur et en grandeur tout ce qui a été écrit, ce n’est pas seulement parce que l’auteur a réellement vécu tout ce qu’il rapporte, ce n’est pas seulement parce que, sous sa plume, les mots froid, faim, fièvre, sang et peur prennent l’accent et la force terrible de la réalité, c’est aussi parce que Sajer sait voir et faire voir dans le détail avec une puissance de trait vraiment extraordinaire. Alors, le lecteur ne peut douter que tout ce qui est rapporté là est vrai, vrai au détail près ; il sait de science certaine qu’il n’y a pas là de «littérature», pas de morceaux de bravoure – mais que c’était ainsi : ainsi dans le courage et ainsi dans la peur, ainsi dans la misère et ainsi dans l’horreur…

Le livre de poche, 1971 – 699 pages – 360 grammes.

Etat = Trois fines nervures sur une tranche dont la courbure ne dépasse pas 1 ou 2 mm (ce qui est excessivement rare, chez ces J’ai Lu «volume triple» des années 70, aux tranches généralement incurvées comme des croissants de lune !), plats bien brillants ne présentant quasiment aucune trace de manip’ ou stockage, intérieur propre et sain… un exemplaire que l’on peut sans problème estampiller comme « entre bon et bon+ » !!!

>>> 7 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Voir aussi ici et ici (cliquez sur les mots en bleu)

 

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13/03/2015

Catalogue Livres

Catalogue Livres / Janv 2015.

 

Amateurs de lecture…

Notre « catalogue livres » (consultable sur le Bouquinorium) est pour vous !

Une sélection de plusieurs centaines d’ouvrages, répartie en cinq grands « chapitres », pour plus de simplicité.

Des tarifs « hors concours » (l’immense majorité de nos livres vous sont proposés à des prix allant de 2 à 4 €uros !), y compris pour ce qui en est des frais de port ! (Comptez entre 6 et 7,50 €uros pour un colis de 3 kilos, selon les options souhaitées : suivi, assurance, remise en mains propres, etc… / 3 kilos !)

 

Cliquez sur les mots en bleu…

Et découvrez 276 pages de rêve(s) et d’évasion(s)…

 

Chaque chapitre peut être consulté en ligne (clic gauche) ou téléchargé sur votre disque dur (clic droit « enregistrer le lien sous… »), et ce au format « .pdf » ou au format « .doc », selon vos préférences.

 

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Chapitre 01 : 

 

Science-Fiction, Heroic-Fantasy et Fantasy, de Tolkien à Star Trek / 85 Pages

Fans de Clifford D. Simak, de Frank Herbert, d'Asimov et de Fantasy... à vos marques !

Et puis les classiques : Poul Anderson, Star Trek, Blade, J.R.R Tolkien, Jack Vance, Moorcock, Brussolo, Sadoul, la SF française du Fleuve Noir, Van Vogt, Theodore Sturgeon, Pierre Pelot, Silverberg, George Orwell, Norman Spinrad, G.R.R Martin, Robert Heinlein, Philip K. Dick... des vaisseaux spatiaux fonçant au travers des galaxies et des créatures venues d'ailleurs ! 

 

Chapitre 02 : 

 

Fantastique, horreur, ésotérisme et mystères… sorcellerie et ufologie / 45 Pages

Les grands classiques de la littérature Fantastique, les "couvertures rouges" de la collection l'Aventure Mystérieuse, Roland Villeneuve, Carlos Castaneda, Jacques Bergier et Robert Charroux, le Vaudou et la Sorcellerie, Claude Seignolle, Graham Masterton, Dean R. Koontz, Cthulhu et... d'Anne Rice à Jean-Paul Bourre en passant par Ray Garton, tout un tas de vampires aux dents longues !

 

Chapitre 03 : 

 

Enquêtes, polars, thrillers et espionnage… San-Antonio et Série Noire / 56 Pages

Serge Brussolo, Serial killers, Robin Cook, James Ellroy, Hannibal Lecter, Mary Higgins Clark, Auguste Le Breton, Cizia Zykë, Patricia Cornwell, le Zodiaque, Arsène Lupin, Gaston Leroux, Simenon, Maigret, San-Antonio, David Morrell, espions et espionnage, Claude Rank, Madame Claude, Série Noire, José Giovanni, ADG, Helen Mc Cloy et Scotland Yard... polars, thrillers et re-polars ! 

 

Chapitres 04 : 

 

Livres et romans historiques, seconde guerre mondiale et Indochine / 44 Pages

Benoist-Méchin, Georges Duby, Jean Markale, Bernard Lugan, Jean Mabire, Pierre Miquel, Erwan Bergot, Georges Fleury, Général Bigeard, Georges Blond, André Brissaud, Saint-Loup, Jean Lartéguy, Christian Malbosse, Guy Sajer, Alphonse Boudard, Günter Grass, Sven Hassel, Christian de La Mazière, Albert Speer, seconde guerre mondiale, campagnes napoléoniennes, Indochine, guerre d'Algérie, etc...

  

Chapitre 05 : 

 

Terroir et truculences… grands classiques, philosophie et érotisme / 46 Pages 

Barbey d'Aurevilly, Robert Brasillach, Louis-Ferdinand Céline, Knut Hamsun, Drieu La Rochelle, Umberto Eco, Hermann Hesse, Ernst Jünger, Charles Maurras, Henry de Montherlant, Roger Nimier, Oscar Wilde, Antoine Blondin, Georges Blond, René Fallet, Jean Giono, Pierre Mac Orlan, Cizia Zykë, Aldous Huxley, Cioran, Mishima, George Orwell, Bernard Clavel, Claude Seignolle, Henri Vincenot, Emmanuelle Arsan, Sade, Régine Deforges, Henri Miller, Michael Moorcock, Pauline Réage, etc...

 

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276 pages au total des 5 chapitres, plus d’un millier de références !

( Entre 5 et 7 ouvrages présentés par pages )…

 

Cliquez sur les mots en bleu…

 

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Et tout n’est pas en catalogue !

Comme vous pourrez le constater en parcourant notre Bouquinorium.

( Le stock complet compte plusieurs milliers de livres )…

Alors morbleu, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos listes de recherche !  

 

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Notre équipe de bibliothécaires diplômées les cherchera pour vous !   

29/01/2013

Gisors et l’énigme des Templiers

Jean MARKALE : « Gisors et l’énigme des Templiers »

 

Pourquoi Philippe le Bel a-t-il ordonné la destruction de l’ordre du Temple ?

Quel rôle ont joué les Templiers à Gisors ? Des secrets, un trésor sont-ils enfouis dans les souterrains de l’ancienne forteresse ? Quels buts poursuivaient ces « pauvres chevaliers du Christ » ? Avaient-ils une mystérieuse mission et, si oui, laquelle ? Quel était l’inavouable secret pour lequel ils sont morts ? Pourquoi, tout en se prétendant chrétiens, reniaient-ils Jésus ? A quelles pratiques et rites pervers se livraient-ils ?

Dans le respect le plus total des sources historiques, Jean Markale s’efforce d’éclairer le lancinant mystère des Templiers en isolant les faits irréfutables des hypothèses trop souvent avancées sans fondement.

 

France Loisirs – 1987 – 317 pages – 23 x 14,5 cms – 550 grammes.

( Le plus grand des deux, à gauche sur la photo )

8 pages de photographies et reproductions (N&B) hors-texte. Reliure cartonnée bleue avec titre et nom d’auteur en blanc sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = Excellent ! Sain et propre, jaquette en très bon état, c’est du tout bon !

>>>  5 €uros. / disponible.

 

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Egalement disponible dans la version 2006 :   

 

Jean MARKALE : « Gisors et l’énigme des Templiers »

 

Le mystère de la destruction de l’ordre du Temple décidée par Philippe le Bel, il y a près de sept siècles, n’a jamais cessé d’obséder les esprits. Mais depuis une vingtaine d’années, le problème soulevé par son anéantissement a rebondi et donné lieu à diverses interprétations, parfois sensationnelles, notamment à propos de Gisors et de son étrange château. Faisant œuvre d’historien, mais ne négligeant aucune source d’informations, Jean Markale traque l’énigme de Gisors et de ses occupants : qui étaient ces pauvres chevaliers du Christ ? Quels buts poursuivaient-ils ? Avaient-ils une mystérieuse mission et, si oui, laquelle ? Quel était l’inavouable secret pour lequel ils seraient morts ?

Et surtout, pourquoi le serment des Templiers les obligeaient-ils à renier le Christ ?

 

France Loisirs – 2006 – 313 pages – 22 x 13,5 cms – 420 grammes.

8 pages de photographies et reproductions (N&B) hors-texte. Reliure cartonnée noire avec titre et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = Un tout petit « choc » (2mm) en bas de tranche, ainsi que quelques assez nettes marques de stockage et manip’ sur la jaquette. L’extérieur est un petit poil moins bien que le précédent (la version de 1987), mais il est tout de même très bien, sain, propre, et tout et tout… bref : bon pour le service !

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Jean MARKALE

11/11/2012

La butte rouge

 

Sur c'te butt'là y'avait pas d'gigolettes
Pas de marlous ni de beaux muscadins.
Ah ! C'était loin du Moulin d'la Galette,
Et de Panam' qu'est le roi des pat'lins.
C'qu'elle en a bu du beau sang cette terre,
Sang d'ouvriers et sang de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
N'en meurent jamais, on n'tue qu'les innocents !

 

La Butt' Rouge, c'est son nom,

L'baptême s'fit un matin,

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.

Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin.

Qui boira ce vin là, boira l'sang des copains.

Sur c'te butt'là on n'y f'sait pas la noce
Comme à Montmartr' où l'champagne coul' à flots;
Mais les pauvr's gars qu'avaient laissé des gosses
Y f'saient entendre de terribles sanglots !
C'qu'elle en a bu des larmes cette terre,
Larm's d'ouvriers, larmes de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans !

 

La Butt' Rouge, c'est son nom,

L'baptême s'fit un matin,

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.

 Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin.

Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains

Sur c'te butt'là, on y r'fait des vendanges,
On y entend des cris et des chansons ;
Filles et gars doucement y échangent
Des mots d'amour qui donnent le frisson.
Peuvent-ils songer, dans leurs folles étreintes,
Qu'à cet endroit où s'échangent leurs baisers,
J'ai entendu la nuit monter des plaintes
Et j'y ai vu des gars au crâne brisé !

 

La Butt' Rouge, c'est son nom,

L'baptême s'fit un matin,  

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.

Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin.

Mais moi j'y vois des croix portant l'nom des copains !

 

« La butte rouge »

Ecrite par Gaston Mardochée Brunswick dit Montéhus, en 1923.

25/10/2012

Le pendule de Foucault

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l’apocalypse ! ( J-57 )

Keep your secrets secret !  

 

Umberto ECO : « Le pendule de Foucault »

 

A paris, le soir du 23 juin 1984…

Dans le Conservatoire des arts et métiers, où majestueusement oscille le pendule de Foucault, un homme observe avec révérence et crainte prémonitoire le prodige : c’est Casaubon, le narrateur, venu de Milan après l’appel angoissé de son ami Belbo qui se trouve en danger de mort. Casaubon se cache dans le gothique musée de la technique, s’y laisse enfermé, bien résolu à attendre que sonne l’heure du rendez-vous fatal…

C’est ainsi que commence ce thriller au souffle gigantesque. L’abbaye du Nom de la Rose a éclaté : notre terre entière est en jeu, à notre époque… Trois amis, travaillant dans une maison d’édition milanaise, ont publié, entre autres, des textes qui explorent le savoir ésotérique, hermétisme, alchimie, sciences occultes, sociétés secrètes… Et comme tous trois, jonglant avec l’histoire des Templiers, des Rose-Croix, des francs-maçons, les textes de la Kabbale, naviguant avec humour et ironie sur les courants souterrains qui parcourent la culture occidentale, sont beaucoup plus intelligents que leurs auteurs fanatiques, ils ont décidé, par jeu et pour déjouer l’ennui, d’imaginer un complot planétaire noué au fil des siècles pour la domination du monde. Mais un beau jour réapparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance…

 

D’Europe en Afrique, du Brésil au Proche-Orient, des parchemins cryptés aux computers, de Voltaire aux Jésuites, de Descartes à Hitler, des druides aux druses, l’histoire, la science, les religions, tout notre savoir passe, avec une fluidité géniale, dans ce roman d’initiation aux mille mystères, où ne manquent ni les rites sataniques et les meurtres rituels, ni les passions et les amours que font naître les inoubliables Lia, Amparo, Lorenza ; ni les amitiés fortes fondées sur la noblesse et la liesse de l’esprit… Immense livre où, sous une érudition universelle frappée au sceau final de la sagesse, bat le cœur de l’auteur qui accompagne, à travers l’espace et le temps, les fascinants mouvements du Pendule, quand la réalité dépasse et précède la fiction…

 

Note de Kurgan : Absolument incontournable !!!!! Mais attention, mieux vaut avoir d’assez sérieuses connaissances en histoire, politique, occultisme et ésotérisme et (surtout) apprécier sincèrement ces divers domaines, avant que de se plonger dans ce livre… 

 

Grasset – 1990 – 657 pages – 24 x 19,3 cms – 850 grammes.

Couverture souple.

Etat = D’assez nettes marques de stockage et/ou manipulations sur plats (notamment deux traces de pliures sur la couv), mais rien de foncièrement dramatique… et comme la tranche est intacte et l’intérieur propre et sain, l’exemplaire peut sans problème être estampillé comme « bon » ! >>> 4 €uros. / Vendu !

 

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Prix éditeur ( pour un exemplaire neuf ) = 22,14 €uros.

 

N.B = Un seul exemplaire en stock en ce moment, mais à l’instar du tout aussi mythique Matin des magiciens (voir l’Antiquorium / Catégorie Jacques Bergier) c’est un ouvrage que nous essayerons de vous proposer plus ou moins en permanence…

Et donc, une note qui sera régulièrement (re)mise à jour !

16/05/2012

Les Mystères Templiers

Louis CHARPENTIER : «  Les Mystères Templiers »

 

Il existe, entre Seine et Aube, un massif forestier au nom inattendu de "Forêt d'Orient", qu'entoure une ceinture de fermes portant les marques des mêmes constructeurs. C'est là que naquit, au début du XIIe siècle, le mystérieux, puissant, orgueilleux ordre du Temple, dont Michelet a dit que la chute fut le plus grand cataclysme de l'Occident. Héritier de la révélation christique, du savoir égyptien et grec, de la tradition celtique, cet ordre allait, pendant deux siècles, déposer les germes de ce qui aurait pu être la plus extraordinaire civilisation du monde moderne.

Par quels moyens techniques, avec quelles ressources financières est-il parvenu en quelques années à faire se dresser, à travers toute l'Europe chrétienne, les flèches de centaines de cathédrales ? A cette question, comme à tant d'autres tout aussi intrigantes, répond dans ce nouveau livre Louis Charpentier, l'auteur des Mystères de la cathédrale de Chartres.
Avec lui, nous accompagnons en Terre sainte les neuf chevaliers qui avaient mission de retrouver l'Arche d'Alliance et les Tables de la Loi ; nous assistons à la création de ces premiers établissements agricoles, de ces premières hôtelleries, de ces premières banques que furent les commanderies ; nous voyons partir de La Rochelle les vaisseaux qui, bien avant Christophe Colomb, allaient aborder en Amérique…

Secrètes et surprenantes missions auxquelles les bûchers de l'Inquisition devaient mettre fin. Pour toujours ?

 

Robert Laffont – Collection « Les énigmes de l’univers » / 1969.

286 pages / 21,5 x 13,5 cms / 390 grammes.

Nombreuses photographies et illustrations hors-texte. Quelques petites traces de lectures et manipulations. Vernis des plats très légèrement frotté, mais très bon état général pour un volume de cette collection aux reliures fragiles ; tout à fait bon pour le service.

>>> 6 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.   

 

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Louis Charpentier, né en 1905, est un journaliste, voyageur, écrivain et éditeur français. Il passe sa vie à tenter de percer les secrets qu'au cours de son histoire, la terre a légués à la curiosité des hommes. Il a parcouru à pied l'Égypte et le Liban, il a effectué des missions de recherches sur les voies de la Tingitane romaine et sur le lieu du combat entre Héraclès et Antée, pour les travaux publics de l'Administration internationale de Tanger.

C'est en constatant l'action des mégalithes sur le comportement des animaux et des plantes qu'il a été amené à étudier les "sciences traditionnelles", et les grands mystères de notre monde, comme en témoignent ses ouvrages sur les origines de l'Homme, l'histoire du Temple ou Compostelle.

Charpentier a exploré le thème de la géométrie sacrée. Dans son livre, Les Géants et le Mystère des origines, il postule l'existence dans l'urbanisme de France un immense jeu de l'oie qui se développe en spirale et dont les "cases" sont marquées de monuments mégalithiques, où les lieux-dits portent encore le nom du dieu Lug et de sa parèdre Lusine, la mélusine de nos légendes.

Dans son livre le Mystère basque, qu'il écrivit dans les années 1970, il échafaude de nombreuses théories quant à l'origine du peuple basque et de l'homme de Cro-Magnon.

Dans ses livres, il est aussi critique de la société de consommation et du capitalisme, et également du rôle qu'a joué bien souvent la chrétienté. ( Wikipédia )

 

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Un livre extrêmement intéressant. Louis Charpentier nous conte l'histoire de la naissance de l'ordre des templiers, son développement et sa fin programmée. Les mystères restent entiers. Entre la légende et la réalité, la vérité est sans doute entre elles deux. L'idéal de l'ordre est une chose, la nature humaine, une autre, et l'auteur sait se maintenir dans l'équilibre. Pourtant cette histoire incite au rêve, à la quête du véritable trésor qu'est la connaissance.

( Ygrec / babelio.com )

 

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03/02/2012

Julius EVOLA - Orientations

Julius EVOLA : « Orientations »

 

Texte original de 1950 et variantes de 1971.

Traduit, présenté et annoté par Philippe Baillet.

 

Editions Pardès – 1988.

94 pages – 19 x 12 cms  - 120 grammes.

Reliure souple très légèrement jaunie sur les bords + une toute petite trace de stylo bille bleu sur la quatrième de couv’, sans quoi excellent état, sain et propre, nickel !… 

>>> 17 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Ailleurs ( et pour cette éditions de 1988 ) : …

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Extrait :

Sur le plan de l’esprit, il existe quelque chose qui peut déjà servir de trace aux forces de résistance et de renouveau : c’est l’esprit légionnaire. C’est l’attitude de ceux qui surent choisir la voie la plus dure, de ceux qui surent combattre tout en étant conscients que la bataille était matériellement perdue, de ceux qui surent convalider les paroles de la vieille saga : « Fidélité est plus forte que feu », et à travers lesquels s’affirma l’idée traditionnelle qui veut que ce soit le sens de l’honneur ou de la honte – et non de petites mesures tirées de petites morales – qui crée une différence substantielle, existentielle, entre les êtres, comme entre une race et une autre race.

D’autre part, il y a la réalisation de ceux pour qui la fin apparut comme un moyen, et chez qui la reconnaissance du caractère illusoire de mythes multiples laissa intact ce qu’ils surent conquérir pour eux-mêmes, sur les frontières de la vie et de la mort, au-delà du monde et de la contingence.
Ces formes de l’esprit peuvent être les fondements d’une nouvelle unité. L’essentiel est de les assumer, de les appliquer et de les étendre du temps de guerre au temps de paix, de cette paix surtout, qui n’est qu’un coup d’arrêt et un désordre mal contenu – afin que se dégagent une discrimination et un nouveau front. Cela doit se faire sous des aspects beaucoup plus essentiels qu’un « parti », lequel ne saurait être qu’un instrument contingent en vue de certaines luttes politiques ; et même sous des aspects beaucoup plus essentiels qu’un simple « mouvement », si par « mouvement » l’on entend seulement un phénomène quantitatif plus que qualitatif, fondé sur des facteurs émotionnels plus que sur l’adhésion sévère et franche à une idée. Ce qu’il faut favoriser, c’est plutôt une révolution silencieuse, procédant en profondeur, afin que soient créées d’abord à l’intérieur et dans l’individu, les prémisses de l’ordre qui devra ensuite s’affirmer aussi à l’extérieur, supplantant en un éclair, au bon moment, les formes et les forces d’un monde de subversion. Le « style » qui doit être mis en relief, c’est celui de l’homme qui soutient certaines positions par fidélité à soi-même et à une idée, dans un recueillement profond, dans un dégoût de tout compromis, dans un engagement total qui doit se manifester non seulement dans la lutte politique, mais dans chaque expression de l’existence : dans les usines, les laboratoires, les universités, les rues, et jusque dans le domaine personnel des affections. On doit en arriver au point que le type humain dont nous parlons, et qui doit être la substance cellulaire de notre front, soit bien reconnaissable, impossible à confondre, de sorte qu’on puisse dire : « En voilà un qui agit comme un homme du mouvement ».

Cette consigne, qui fut celle des forces qui rêvèrent de donner à l’Europe un ordre nouveau, mais qui dans sa réalisation fut souvent entravée et faussée par de multiples facteurs, doit être reprise aujourd’hui. Et aujourd’hui, au fond, les conditions sont meilleures, parce qu’il n’y a pas d’équivoques et parce qu’il suffit de regarder autour de soi, de la rue au Parlement, pour que les vocations soient mises à l’épreuve et pour qu’on prenne bien nettement la mesure de ce que nous ne devons pas être. Face à toute cette boue, dont le principe est : « Qui t’oblige à le faire ? », ou bien : « D’abord vient le ventre, la peau ( la peau chère à Malaparte ! ), et puis la morale », ou encore : « Ce n’est pas une époque où l’on puisse s’offrir le luxe d’avoir du caractère », ou enfin : « J’ai une famille », qu’on sache clairement et fermement : « Nous, nous ne pouvons pas faire autrement, telle est notre voie, tel est notre être. » Ce qui peut et pourra être obtenu de positif, aujourd’hui ou demain, ne le sera pas par l’habileté d’agitateurs et de politiciens, mais par le prestige naturel et la reconnaissance qu’obtiendront des hommes de la génération d’hier ou, plus encore, de la nouvelle génération, des hommes qui seront capables de tout cela et qui, par là même, fourniront une garantie en faveur de leur idée.

 

http://www.julius-evola.com/Orientations-extrait-No2.html

11/11/2011

11 Novembre

Mercredi 29 septembre 1915


Ma chère Louisette,


Je t'ai promis, presque solennellement, de te dire la vérité ; je vais m'exécuter, mais en revanche tu m'as donné l'assurance que tu aurais les nerfs solides et le coeur ferme.

Je suis depuis ce matin dans des tranchées conquises depuis 2 jours, l'ensemble de ces tranchées et boyaux forme un véritable « labyrinthe
 », où j'ai erré 3 heures cette nuit, absolument perdu.

Les traces de la lutte ardente y sont nombreuses et saisissantes ; et d'abord elles sont plus qu'à moitié détruites par l'ouragan de mitraille que notre artillerie y a lancé, aussi sont-elles incommodes et horriblement sâles malgré les réparations urgentes que nous y avons faites ; tout y manque : l'eau ( propre ou sale ), les boyaux, les latrines ; elles sont à moins de 200 mètres de la 1ère ligne ennemie, avec laquelle elles communiquent par des boyaux obturés ; elles sont parsemées de cadavres français et allemands ; sans presque me déranger j'en compte bien 20 figés dans les attitudes les plus macabres. Ce voisinage n'est pas encore nauséabond, mais il fait tout de même mal aux yeux ; ce matin, à 5 heures, nous arrivons mouillés et harassés, et j'entre dans le premier abri venu pour me détendre, j'avise une bonne planche, m'y étends, la trouve moelleuse, mais 5 minutes après je m'aperçois qu'elle fait sommier sur 2 cadavres allemands ; et bien, crois-moi, ça fait tout de même quelque chose, au moins la 1ère fois. On marmite fort tout autour de nous et vraiment c'est parfois un vacarme ; déjà je ne salue presque plus.

Le mal n'est pas là ; il est surtout dans le temps qui est affreux ; depuis 3 jours au moins, les rafales de pluie succèdent aux averses ; les boyaux sont des fondrières inommables, où l'on glisse, où l'on se crotte affreusement ; aussi suis-je sâle au superlatif, au moins jusqu'à la ceinture ; mes mains sont boueuses et les resteront jusqu'au départ ; mes souliers sont pleins d'eau ; heureusement le corps est sec, car l'air est presque froid et le ciel livide. Autour de moi les gens font une tête ! Il nous faudra beaucoup de patience et de moral.

Nous sommes coiffés du nouveau casque en tôle d'acier ; c'est lourd et incommode, mais cela donne une sérieuse protection contre les éclats de fusants et contre les ricochets, aussi le porte-t-on sans maugréer. Nous avons aussi tout un attirail contre les gaz asphyxiants. Mais nous serons mal ravitaillés : un seul repas, de nuit, qui arrivera froid le plus souvent ; et cela s'explique à la fois par la longueur des boyaux et par la difficulté de parcourir une large zone découverte.

A ce tableau un peu sombre mais véridique il convient d'ajouter deux correctifs ; d'abord nous aurons un rôle défensif, nous sommes chargés de mettre en état le secteur très bouleversé ; ensuite les Allemands contre-attaquent peu, par suite du manque d'effectifs et de l'état de leurs affaires en Champagne. Pour ces 2 raisons, il se pourrait très bien que nous n'ayons pas à les regarder dans les yeux ; c'est d'ailleurs le voeu unanime ici.

Ma lettre va t'arriver en pleine période de réinstallation et de soucis ; j'essayerai d'en prendre ma part de loin ; cela me distraira et me fondra un peu plus avec vous. Je te souhaite du calme et du courage pour triompher de ces petites difficultés.

Tu sais combien je t'aime et quels tendres baisers je t'envoie, partage avec nos chers petits. 

 

Jean Déléage

 

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Le 30 mai 1917


Léonie chérie


J’ai confié cette dernière lettre à des mains amies en espérant qu’elle t’arrive un jour afin que tu saches la vérité et parce que je veux aujourd’hui témoigner de l’horreur de cette guerre.

Quand nous sommes arrivés ici, la plaine était magnifique. Aujourd’hui, les rives de l’Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversée, brûlée. Le paysage n’est plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchées de première ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelés, c’est la guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s’écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l’odeur est pestilentielle. 

Tout manque : l’eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillés, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause de la longueur des boyaux à parcourir. Nous n’avons même plus de sèches pour nous réconforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous réchauffer.

Nous partons au combat l’épingle à chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffés d’un casque en tôle d’acier lourd et incommode mais qui protège des ricochets et encombrés de tout l’attirail contre les gaz asphyxiants. Nous avons participé à des offensives à outrance qui ont toutes échoué sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissé exténués et désespérés. Les malheureux estropiés que le monde va regarder d’un air dédaigneux à leur retour, auront-ils seulement droit à la petite croix de guerre pour les dédommager d’un bras, d’une jambe en moins ? Cette guerre nous apparaît à tous comme une infâme et inutile boucherie. 

Le 16 avril, le général Nivelle a lancé une nouvelle attaque au Chemin des Dames. Ce fut un échec, un désastre ! Partout des morts ! Lorsque j’avançais les sentiments n’existaient plus, la peur, l’amour, plus rien n’avait de sens. Il importait juste d’aller de l’avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur. Les pentes d’accès boisées, étaient rudes. Perdu dans le brouillard, le fusil à l’épaule j’errais, la sueur dégoulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausée. Un vrai charnier s’étendait à mes pieds. J’ai descendu la butte en enjambant les corps désarticulés, une haine terrible s’emparant de moi.

Cet assaut a semé le trouble chez tous les poilus et forcé notre désillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l’état major. Tous les combattants désespèrent de l’existence, beaucoup ont déserté et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter à déposer les armes. La semaine dernière, le régiment entier n’a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchée, nous avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre. 

Alors, nos officiers ont été chargés de nous juger. J’ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l’exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d’obtempérer. En nous exécutant, nos supérieurs ont pour objectif d’aider les combattants à retrouver le goût de l’obéissance, je ne crois pas qu’ils y parviendront.

Comprendras-tu Léonie chérie que je ne suis pas coupable mais victime d’une justice expéditive ? Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliés de l’histoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandés, à l’aube, agenouillé devant le peloton d’exécution. Je regrette tant ma Léonie la douleur et la honte que ma triste fin va t’infliger.

C’est si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon départ au combat était une si douce et si jolie folie mais aujourd’hui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cœur. Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner. 

Promets-moi mon amour de taire à ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son père est tombé en héros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l’exemple est réhabilitée, mais je n’y crois guère, alors seulement, et si tu le juges nécessaire, montre-lui cette lettre.

Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahi et la France va nous sacrifier.

Promets-moi aussi ma douce Léonie, lorsque le temps aura lissé ta douleur, de ne pas renoncer à être heureuse, de continuer à sourire à la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite à toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous méritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cœur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravés dans ma mémoire, seront mon dernier réconfort avant la fin.


Eugène ton mari qui t’aime tant

 

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Le 22 février 1915


Ma chère Marie,


Tu ne saurais croire la vaillance et l'héroïsme de nos braves soldats ; quand je dis : « vaillance et héroïsme », je n'entends pas parler comme les journaux dans un sens vague et général et prendre ces mots presque comme un cliché systématique lorsqu'il s'agit de nos troupes, mais bien au contraire, je veux donner à ces mots toute leur extension et je précise. Hier à 14h devait avoir lieu par 3 sections de mon régiment, l'attaque dune tranchée allemande, pourvue de défenses accessoires fantastiques : une largeur d'une dizaine de mètres, sillonnée en tous sens comme une toile d'araignée de fils de fer barbelés et épais reliant entre eux d'énormes piquets de 1,75m de haut et constitués par des madriers de chemins de fer.

A 14h donc devait avoir lieu une canonnade intense assaut à la baïonnette de la tranchée allemande par notre artillerie pour faire filer les boches en même temps qu'un bombardement intense de ces réseaux de fils de fer formidables ( séchoirs ). A 14h30, fusée, cessation de l'artillerie, assaut à la baïonnette, victoire : comme tu le vois, c'est très simple sur le papier, mais hélas combien différent dans la réalité.

Donc à 14h, vive canonnade, tout tremble. A 14h30 le commandant de l'attaque lance une fusée signal pour faire cesser le feu de l'artillerie et permettre à nos poilus d'avancer Mets-toi un instant dans la peau des officiers et des hommes qui vont partir.

Jusqu'à 14h, les hommes dorment tranquilles, couchés sur le ventre dans leurs tranchées, harassés qu'ils sont par plusieurs nuits de travail ; ils ne se doutent de n'en. Un de leur capitaine disait : « Ils me font pitié, je n'ose pas les réveiller ». Cependant les 3 lieutenants commandant chacun une section à 200 m d'intervalle environ, savent depuis 1Oh ce qui va se passer et ils se promènent pensifs dans la tranchée. A quoi servira cette attaque se disent-ils ; nous ne pourrons jamais arriver au but, car les réseaux de fils de fer nous en empêcheront et par suite nous sommes tous destinés à nous faire tuer sur place… Mais que faire ? l'ordre d’attaquer est formel, il faut marcher. L'un d'eux avisant le téléphoniste de son secteur lui dit : « Passe-moi ton fusil et ton équipement, je veux faire le coup de feu avec mes hommes et comme eux; puis, voici 4 lettres d'adieux que tu enverras ce soir chez moi si tu peux t'en tirer ».

A deux heures, tous trois adressent quelques mots à leurs hommes pour les exhorter à marcher droit et vite et à sacrifier leur vie pour l'avenir de la France.

Cependant voyant plus clair que leurs hommes ils s'aperçoivent avec terreur qu'a 2 h 30 malgré la précision du tir de notre artillerie les fils de fer y sont toujours et sur la même profondeur d'une dizaine de mètres environ.

A ce moment la fusée signal est lancée par le commandant de l'attaque. Aussitôt, des trois points en question, chacun à sa place, les lieutenants, l'un revolver au poing, l'autre baïonnette au canon comme un soldat, s'élancent hors de la tranchée aux cris de : « Baïonnette au canon… En avant… A l'assaut… Pour la France »… et l'un d'entre eux entonne La Marseillaise, accompagné de ses hommes.. Des trois points les petits groupes s'avancent en criant et chantant baïonnette en avant, au pas de gymnastique vers la tranchée boche où ils doivent converger. Chaque groupe est ainsi constitué : un lieutenant, derrière lui, six sapeurs du génie, sans fusils, armés de boucliers d'une main, d'énormes cisailles de l'autre ( pour couper les fils de fer ). Derrière eux toute la section, et fermant la marche, six sapeurs portant des pelles et des pioches, pour travailler sitôt arrivés dans la tranchée à la défense de celle-ci.
C'est sublime « sublime » de voir cet élan enthousiaste chez des hommes assez âgés, en campagne depuis de longs mois et allant tomber volontairement ( parce que c'est l’ordre ) dans les pièges qu'ils connaissent si bien et où ils ont laissé tant d'amis. Successivement, chacun des trois lieutenants tombe, frappé mortellement à la tête. Les hommes, tel un château de cartes dégringolent tour à tour ; ils continuent tout de même : quelques uns arrivent jusqu'aux fils de fer : ils sont trop gros hélas ! Leur sergent tombe, un autre aussi.

Que faire ?... Avancer ? Impossible ! Reculer ? de même.. et, tandis que froidement, à l’abri de leurs tranchées et de leurs boucliers les allemands visent et descendent chacune de ces cibles vivantes les hommes se couchent là, grattant la terre de leurs doigts pour amonceler un petit tas devant leur tête et tâcher ainsi de s'abriter contre les balles. 

Voyant l'impossibilité d'avancer le commandant leur envoie un homme, agent de liaison pour leur dire de se replier en arrière dans leur tranchée : celui-ci en rampant à plat ventre arrive à transmettre l'ordre : « Pouvez-vous vous replier si c'est possible ? »… Hélas! non, on ne peut ni avancer, ni reculer Il faut attendre la nuit. 

A la nuit, je vais à B. pour aider mes collègues, les blessés arrivent peu à peu au nombre de 44. Les 3 lieutenants, dont le sous-préfet d'orange, ont été tués : ce dernier que j'ai reçu avait une balle dans le front. Admirable de stoïcisme, aucun blessé ne se plaint de son sort et de l’inutilité de cette attaque au cours de laquelle il a été si affreusement mutilé. Que d'horribles blessures : l'un a le poumon qui sort et il ne se plaint pas, l'autre a des débris de cerveau sur son cou et ses épaules et il veut marcher : « Je veux qu'on me porte », dit-il ; l’un blessé à 3 endroits et reblessé pendant qu'on le transportait, se tournant vers moi pendant que je lui mettais un rapide appareil de fortune à sa jambe gauche cassée me dit simplement ceci : « ce qu'il faut souffrir pour la France ». Je ne pus retenir mes larmes.. Ce héros obscur est peut être mort à l'heure qu'il est, mais comme cette phrase si simple est grande et sublime dans la bouche d'un homme peu instruit et qui vient de Sacrifier sa vie à la fleur de l'âge. J'ai eu deux brancardiers tués et un blessé. Et ce matin à 5 h 30, je conduisais mes 3 derniers blessés sur la crête de X où il fallait absolument avoir passé avant le lever du jour J'ai eu juste le temps. Et à 7h 30, je rentrais à mon poste. 

Ne crois-tu pas chère Marie que tous ces morts quels qu'ils soient doivent aller droit au ciel après de semblables actes d'héroïsme et ne crois-tu pas odieux, honteux, scandaleux que Messieurs les Députés à la chambre veuillent refuser ou même discuter l'attribution d'une  « croix de guerre » à ces hommes, tous des héros, sous prétexte qu'il faut qu'ils soient cités à l'ordre de l'armée... Pour eux l'ordre du jour de la Division n'est pas suffisant. « Oh! injustice et ingratitude humaines ». Tandis que vous vous promenez dans les rues ou les lieux de plaisir de Paris tandis que mollement assis dans un bon fauteuil de velours, au coin d'un bon feu, à l'abri de la pluie et scandalisés si un grain de poussière ou une goutte d'eau viennent ternir l'éclat de vos bottines, vous discutez pour savoir si l'absinthe est un poison ou si le mot « bar » est mieux que « débit de boissons » ou « établissement » tandis que loin du danger vous vous demandez d'un air fâché et dédaigneux : « Qu'est-ce qu'ils font donc ? Pourquoi n'avancent-ils pas ? Si j'étais au feu je ferais cela… ». Pendant ce temps Messieurs les Députés, vos concitoyens fiançais, vos frères, les fantassins dont le nom seul évoque on ne sait pourquoi, le mépris le plus grand, les soldats en général sont en train de recommander leur âme à Dieu avant d'accomplir « dans l'ombre » sans rien attendre de la postérité le plus grand des sacrifices, le sacrifice de leur vie. Et c'est vous qui êtes si prompts à vous décerner mutuellement des décorations plus ou moins méritées par quelque beau discours ou quelque puissant appui, c'est vous dis-je qui refusez d'accorder à nos soldats la petite « croix de guerre » si vaillamment méritée ; bien petit dédommagement, en vérité pour une jambe ou un bras de moins, qu'un petit morceau de métal suspendu à un ruban quelconque, mais ce sera pourtant tout ce qui restera dans quelques années d'ici pour rappeler la conduite sublime de ces malheureux estropiés que le monde regardera d'un œil dédaigneux.

De plus c'est si simple et ça ferait tant de plaisir à ces braves, ça stimulerait tant le courage des autres. Certes, ce n est pas pour ça qu'ils se battraient; mais ce serait tout de même une juste récompense. 

Alors que nos ennemis distribuent à tort et à travers des croix de fer, de cuivre ou de bronze, nous nous montrerions si parcimonieux. Excuse mon bavardage, ma chère Marie, mais je suis écœuré de toutes ces discussions à la Chambre.

Et que penser ( tant pis si la censure arrête ma lettre ), je ne cite d'ailleurs pas de noms, que penser de certains chefs qui lancent des hommes sur un obstacle insurmontable, les vouant ainsi à une mort presque certaine et qui semblent jouer avec eux, comme on joue aux échecs, avec comme enjeu de la patrie s'ils gagnent, un galon de plus. 

Ne te scandalise pas, ma chère Marie, je t'écris encore sous le coup de l'émotion d'hier et de cette nuit et bien que je n ai pas du tout pris part à cette lutte, j'ai été très touche ainsi que d'ailleurs tous les officiers même supérieurs qui sont ici ; l'un d'eux ce matin en pleurait de rage et de pitié. 

Ne crois pas d'ailleurs que mon moral soit atteint le moins du monde, il est excellent. 

 

Maurice Antoine Martin-Laval

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