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05/11/2015

Le soldat traqué

Christian MALBOSSE : « Le soldat traqué »

Une section de Waffen S.S. français reflue vers les lignes américaines, à la fin de la guerre. Le sous-officier qui les commande abandonne : "Tout est perdu ! Pas question de se rendre aux Russes, je ne vous conseille pas de rentrer chez vous. Séparons-nous, chacun pour soi !"…
Christian, le héros du livre, va survivre pendant trois ans, caché dans les forêts allemandes. Pour manger, il accepte des besognes aussi insolites qu'héroïques : récupérer des instruments agricoles au milieu de champs de mines, faire passer la frontière des lignes russes à une vieille femme qui veut revoir son fils…
Il devient "Robinson de terre ferme" : les forêts sont pleines d'obus, de mines, de grenades. Christian prépare des pièges explosifs pour se procurer la viande des sangliers et des cerfs qui n'ont pas été chassés depuis des années. Il retrouve un vieux fusil de guerre, qu'il répare et qui lui rendra la chasse plus aisée. On se prend à avoir faim, froid, avec lui, à dormir à ses côtés sous une raide toile de tente, au milieu d'un fourré…
Mais le tatouage du groupe sanguin qu’il porte sous le bras, comme tous les soldats d’élite de l’armée allemande, le rend vulnérable. Il est arrêté, s’évade, est repris.
Un extraordinaire récit, et un splendide livre d'homme.

Edition de la Pensée Moderne / Collection "Le poing de la vie", 1971.
333 pages – 15 x 22,5 cms – 450 grammes.

Etat = Quatre fines nervures au dos (sur la "tranche", si vous préférez) de l’ouvrage, quelques petites marques de lecture(s) et manipulation(s), ainsi que des traces d’humidité sur quatrième et au bas des 20 dernières pages… mais rien de grave, elles se remarquent à peine et ne nuisent aucunement à la lecture.
Enfin bref… il est d’occasion, mais c’est tout de même une excellente occasion, qui ne demande qu’à vous procurer quelques longues heures de (passionnante) lecture.
Et puis c’est (aussi) l’occasion de ce procurer ce livre pour seulement…

>>> 5 €uros. / Vendu !

( Voilà un livre qui n'est resté disponible que 30 mns ! C'est une sorte de record !?! ) 

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18/09/2015

Seconde Guerre Mondiale, front de l’Est : témoignages.

Seconde Guerre Mondiale,

 

Front de l’Est : témoignages.

 

Christian de LA MAZIÈRE - Christian MALBOSSE - Guy SAJER  

 

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Christian de LA MAZIÈRE : « Le rêveur casqué »

 

La division Charlemagne, section des volontaires français de la Waffen SS, combattit durement sur le front russe, aux côtés des Allemands, avant d'aller se faire massacrer ; au printemps 1945, dans les neiges de Poméranie. En août 1944, alors que la défaite allemande ne faisait plus aucun doute, un jeune Français demanda à s'engager à son tour dans la division SS. C'était Christian de La Mazière, dont le témoignage produisit une si forte impression sur les spectateurs du film Le chagrin et la pitié.

Tout à coup j'ai pensé à un jeune ouvrier, écrit-il. Il était passé dans cette même salle avant d'aller revêtir l'uniforme de la Waffen SS. « C'est en lisant vos articles, m'avait-il dit, que j'ai compris où était le chemin d'un avenir plus propre »… 

Après avoir suivi mes convictions, il les avait devancées. J'étais lié à son choix.

Dans son livre, on découvre que l'aventure de ce « paria » avait sa logique, qu'elle correspondait à un moment de la société française. Ce n'était pas un hasard si, en 1944, sept mille hommes avaient partagé le même engagement.

J’ai Lu « Documents », 1973 – 431 pages – 230 grammes.

Etat = Plats bien brillants et sans marques/traces (ah si, une toute petite en bas de quatrième, mais c’est vraiment histoire « de dire que »), intérieur parfait, carré, tranche non cassée… il suffit de l’entrouvrir pour immédiatement se rendre compte qu’il n’a jamais été lu !

Comme neuf : 8,50 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.

 

Christian MALBOSSE : « Le soldat traqué »

 

Une section de Waffen S.S. français reflue vers les lignes américaines, à la fin de la guerre. Le sous-officier qui les commande abandonne : « Tout est perdu ! Pas question de se rendre aux Russes, je ne vous conseille pas de rentrer chez vous. Séparons-nous, chacun pour soi ! »

Christian va survivre pendant trois ans, caché dans les forêts allemandes. Pour manger, il accepte des besognes aussi insolites qu'héroïques : récupérer des instruments agricoles au milieu de champs de mines, faire passer la frontière des lignes russes à une vieille femme qui veut revoir son fils...

Il devient « Robinson de terre ferme » : les forêts sont pleines d'obus, de mines, de grenades. Christian prépare des pièges explosifs pour se procurer la viande des sangliers et des cerfs qui n'ont pas été chassés depuis des années. Il retrouve un vieux fusil de guerre, qu'il répare et qui lui rendra la chasse plus aisée. On se prend à avoir faim, froid, avec lui, à dormir à ses côtés sous une raide toile de tente, au milieu d'un fourré...

Un extraordinaire récit, et un splendide livre d'homme.

Le Livre de Poche – 1977 – 416 pages – 210 grammes.

Etat = Plats bien brillants et sans marques/traces (ah si, une toute petite sur le bord externe du premier plat, mais c’est vraiment histoire « de dire que »), intérieur parfait, carré, tranche non cassée… il suffit de l’entrouvrir pour comprendre aussitôt qu’il n’a jamais été lu !

Comme neuf : 8 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

Guy SAJER : « Le soldat oublié »

 

Guy Sajer n’a pas 17 ans quand, en juillet 1942, il endosse l’uniforme de la Wehrmacht. Il est français par son père, allemand par sa mère ; il habite alors l’Alsace. A cause de son jeune âge, il n’est pas affecté à une unité combattante, mais dans le train des équipages. Dès novembre, l’hiver s’abat sur la plaine russe ; le froid, la neige, les partisans rendent la progression des convois extrêmement difficile : jamais l’unité de Sajer n’atteindra Stalingrad qu’elle devait ravitailler ; la VIe Armée aura capitulé avant. Mais Sajer sait déjà que la guerre n’est pas une partie de plaisir, que survivre dans l’hiver russe est déjà un combat.

Et pourtant, ce premier hiver, il n’a pas vraiment fait la guerre. La vraie guerre, celle du combattant de première ligne, il la découvre lorsqu’il est versé dans la division « Gross Deutschland », division d’élite, avec laquelle, à partir de l’été 1943, il va se trouver engagé dans les plus grandes batailles du front d’Ukraine, quand la Wehrmacht plie sous l’offensive russe. De Koursk à Kharkov, de jour comme de nuit, dans la boue, la neige, quand le thermomètre marque – 40°, sous le martèlement terrifiant de l’artillerie russe, face aux vagues d’assaut d’un adversaire désormais puissamment armé et qui ne se soucie pas des pertes, les hommes de la « Gross Deutschland », portés toujours aux endroits les plus exposés, toujours en première ligne, combattant à un contre vingt, connaissent l’enfer. La bataille de Bielgorod, le passage du Dniepr (la Bérésina à l’échelle de la Seconde Guerre mondiale) constituent, vécus au niveau du simple soldat, deux des plus hauts moments de ce récit d’Apocalypse.

Plus tard, quand le front allemand s’est désagrégé, quand l’immense armée reflue, aux combats réguliers s’ajoutera la lutte contre les partisans, plus sauvage et plus impitoyable. Plus tard encore, c’est la retraite des derniers survivants de la division d’élite à travers la Roumanie et les Carpathes jusqu’en Pologne.

Durant l’hiver 44-45, Sajer et ses camarades sont lancés dans les combats désespérés que les Allemands livrent en Prusse-Orientale pour interdire l’entrée du Vaterland aux Russes. C’est encore Memel, où l’horreur atteint à son comble, et Dantzig, au milieu de l’exode des populations allemandes de l’Est. Enfin, malade, épuisé, Sajer sera fait prisonnier par les Anglais dans le Hanovre…

Si ce récit de la guerre en Russie ne ressemble à aucun autre, s’il surpasse en vérité, en horreur et en grandeur tout ce qui a été écrit, ce n’est pas seulement parce que l’auteur a réellement vécu tout ce qu’il rapporte, ce n’est pas seulement parce que, sous sa plume, les mots froid, faim, fièvre, sang et peur prennent l’accent et la force terrible de la réalité, c’est aussi parce que Sajer sait voir et faire voir dans le détail avec une puissance de trait vraiment extraordinaire. Alors, le lecteur ne peut douter que tout ce qui est rapporté là est vrai, vrai au détail près ; il sait de science certaine qu’il n’y a pas là de «littérature», pas de morceaux de bravoure – mais que c’était ainsi : ainsi dans le courage et ainsi dans la peur, ainsi dans la misère et ainsi dans l’horreur…

Le livre de poche, 1971 – 699 pages – 360 grammes.

Etat = Trois fines nervures sur une tranche dont la courbure ne dépasse pas 1 ou 2 mm (ce qui est excessivement rare, chez ces J’ai Lu «volume triple» des années 70, aux tranches généralement incurvées comme des croissants de lune !), plats bien brillants ne présentant quasiment aucune trace de manip’ ou stockage, intérieur propre et sain… un exemplaire que l’on peut sans problème estampiller comme « entre bon et bon+ » !!!

>>> 7 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Voir aussi ici et ici (cliquez sur les mots en bleu)

 

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