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23/09/2014

Automne

 

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Clannad - Coinleach Ghlas An Fhómhair

 

The song is sung in Gaelic, in the Donegal dialect.

 

Coinleach Ghlas An Fhomair
   On the green stubble-fields of autumn
A stóirín gur dhearc mé uaim
   I saw you, my sweetheart
Ba deas do chos i mbróig
   Nice were your feet in shoes
'Sba ró-dheas do leagan siubhail
   And wonderful your nimble gait
Do ghruaidh ar dhath na rósaí
   Your hair the color of roses
'Sdo chúirníní bhí fighte dlúith
   And your ringlets tightly plaited
Monuar gan sinn 'ár bpósadh
   Alas that we're not married
Nó'r bórd luinge 'triall 'un siubhail
   Or on board ship sailing away
  
Tá buachaillí na h-áite seo
   The boys around here are
A' gartha 'gus ag éirghe teann
   Complaining and getting fired up
Is lucht na gcochán árd
   And the ones with the high-piled hair
A' deánamh fáruis do mo chailín donn
   Are making homes for my brown-haired girl
Dá ngluaiseadh Rí na Spáinne
   If the King of Spain would
Thar sáile 's a shlóighte cruinn
   Go abroad with his assembled men
Bhrúighfinn féar is fásach
   I would trample pasture and wilderness
'S bhéinn ar láimh le mo chailín donn
   And I would be with my brown-haired girl
  
Ceannacht buaibh ar aontaigh'
   If only my brown-haired girl and I
Dá mbínn agus mo chailín donn
   Were buying cows at the fair
Gluais is tar a chéad-searc
   Go and come first love
Nó go dtéidh muid thar Ghaoth-Bearra 'nonn
   Until we go over to Gaoth-Bearra
Go sgartar ó n-a chéile
   Even if the tops of the branches were parted
Bárr na gcraobh 's an eala ón tuinn
   And the swan were separated from the waves
Ní sgarfar sin ó chéile
   That would not separate us
'S níl ach baois díbh á chur 'n mur gcionn
   And those who go against us are foolish

 

18:20 Publié dans Détente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clannad, automne

19/09/2014

Écosse : le vote des étrangers et des vieux a fait échouer le référendum

L'Écosse reste britannique à plus de 55 % !

Le Point - le 19/09/2014.

http://www.lepoint.fr/monde/ecosse-le-non-legerement-en-tete-19-09-2014-1864577_24.php  

 

C'est officiel : les Écossais ont rejeté nettement l'indépendance.

Le non obtient 55,3 %. Un référendum qui a passionné les foules et laissera des traces.

 

Les résultats sont définitifs et sans appel : l'Écosse reste dans le Royaume-Uni et a rejeté l'indépendance. Le dépouillement total des 32 circonscriptions écossaises a donné vendredi matin la victoire du non à 55,3 % au référendum sur l'indépendance, avec plus de deux millions d'opposants, loin devant le camp du oui à 44,70 %, selon les chiffres officiels. Quant au taux de participation, il s'établit au niveau record de 84,6 %.

 

Le résultat constitue une immense déception pour le Premier ministre de la région semi-autonome Alex Salmond - qui avait paru effectuer une remontée spectaculaire en fin de campagne - et un énorme soulagement pour le chef du gouvernement central David Cameron, "hanté" par la perspective d'un éclatement du Royaume-Uni.

 

Alex Salmond, 59 ans, a concédé sa défaite peu après 6 heures (5 heures GMT) dans une déclaration publique à Édimbourg. "L'Écosse a décidé, à la majorité, de ne pas devenir un pays indépendant", a-t-il reconnu alors que certains de ses partisans étaient en pleurs. "J'accepte ce verdict des urnes et j'appelle tous les Écossais à faire de même et à accepter la décision du peuple", a-t-il ajouté. Le leader séparatiste peut cependant se targuer d'avoir conquis en cours de campagne une plus large autonomie pour le pays des Scots qu'il dirige depuis sept ans.

 

Une participation exceptionnelle

 

Peu avant, David Cameron avait accrédité la victoire du camp du non dans un tweet au responsable de la campagne du non, soutenue par les trois partis traditionnels britanniques (conservateur, libéral-démocrate et travailliste d'opposition) et par une majorité à la City. "J'ai parlé à Alistair Darling et je l'ai félicité pour une campagne bien menée", a-t-il dit. L'intéressé a salué en retour sur son compte "une nuit extraordinaire", depuis Glasgow, la deuxième ville du pays qui a voté oui.

 

Le scrutin, qui s'annonçait très serré, s'est traduit par une participation record de l'ordre de 85 %.

Le Premier ministre David Cameron a prévu de s'exprimer dès 7 heures heure locale, soit 9 heures à Paris, dans une adresse solennelle à la télévision. En fin de campagne, il avait reconnu que le scrutin signifiait "la mort du statu quo". Avec ses alliés gouvernementaux libéraux-démocrates et le chef de l'opposition travailliste Ed Miliband, il a promis des prérogatives supplémentaires au parlement régional d'Holyrood, en matière fiscale notamment, au cas où les Écossais renonceraient à l'indépendance. Le cadeau fait déjà des envieux parmi les Anglais, Gallois et Nord-Irlandais majoritairement unionistes, mais qui sollicitent aussi des compétences élargies.

 

Une victoire du oui aurait mis le Premier ministre en extrême difficulté. Il devra cependant encore rendre des comptes à ceux qui, dans son camp, lui reprochent des concessions trop généreuses, et s'employer à favoriser la réconciliation en Écosse, après une campagne très clivante.

 

La City pour le non

 

Les chroniqueurs royaux attendaient quant à eux un commentaire de la reine dans l'après-midi depuis son château écossais de Balmoral, dans l'extrême nord-est de l'Écosse. La reine, inquiète selon son entourage, est restée muette pendant la campagne. La Constitution non écrite du Royaume-Uni l'oblige à la neutralité.

 

Seuls les 4,2 millions d'électeurs résidant en Écosse étaient habilités à voter (lire notre article sur les Écossais de Paris). Les 95,8 % de Britanniques restants, Anglais, Gallois et Nord-Irlandais, ont assisté en spectateurs au scrutin déterminant pour le sort du Royaume-Uni. Un sondage YouGov auprès de 1828 personnes ayant déposé leur bulletin dans l'urne a également donné le non vainqueur, à 54 % contre 46 % pour le oui. La Bourse de Londres avait anticipé dans l'après-midi de jeudi un rejet de l'indépendance. "Les investisseurs sont convaincus que les Écossais vont rester dans l'Union", avait ainsi commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, tandis que la livre sterling atteignait son plus haut niveau en deux ans face à l'euro.

 

L'inquiétude européenne

 

L'Écosse a changé une dizaine de fois de statut en 1400 ans d'histoire mouvementée et la perspective d'un retour à l'indépendance, 307 ans après l'Acte d'Union qui a rattaché le pays des Scots à ses voisins du Sud, a suscité un immense intérêt. Il a encore fait rage jeudi sur les réseaux sociaux, alimentés par le tennisman écossais Andy Murray poussant au oui et par l'auteur d'Harry Potter, J. K Rowling, qui confiait : "Ma tête dit non et mon coeur le crie."

 

L'intérêt a été vif dans le monde. Le président américain Barack Obama a formulé jeudi soir sur Twitter des voeux pour le maintien d'un Royaume-Uni "fort, robuste, et uni". Le président français François Hollande a mis en garde contre les "égoïsmes", les "populismes" et les "séparatismes". L'apparition de drapeaux catalan, corse, basque, breton, sarde dans la campagne a nourri les craintes d'une contagion nationaliste chez les dirigeants européens à Bruxelles. "Si l'Europe a peur de ça, je n'aime pas l'Europe", a répondu le Catalan Josep María Terricabras lors d'une conférence de presse à Édimbourg, où 29 mouvements séparatistes européens ont signé une déclaration commune.

 

Corti_Corsica.jpg

Statue de Pasquale Paoli, Corti, Corsica. 

 

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Écosse :

Le vote des étrangers et des vieux

a fait échouer le référendum

 

Source Breiz Atao (cliquez ici)

 

La défaite, honorable, des indépendantistes écossais trouve son explication dans le vote des quelques 880 000 non-Ecossais qui représentent 17% de la population du pays. En acceptant de les laisser voter, les indépendantistes socialistes ont eux-mêmes créé les conditions de leur échec.

 

Un demi-million de Britanniques en Ecosse

C’est sans doute possible parce que le Parti National Ecossais (SNP), socialiste, n’a jamais remis en cause la consultation du demi-million d’Anglais vivant en Ecosse, un pays qui en compte 5,3 millions, que Londres a accepté la tenue du référendum. En disposant d’une solide minorité de blocage, le gouvernement britannique a pu aborder le référendum avec un atout décisif en main.

La presse britannique a abondamment détaillé les intentions de vote de ces résidents installés en Ecosse. Et le verdict est sans appel : 63% d’entre eux entendaient voter contre l’indépendance.

Or, il a manqué environ 300 000 voix aux indépendantistes pour l’emporter.

 

Les Polonais votent… pour garder leurs papiers

En plus des Britanniques, Londres savait pouvoir disposer du soutien des autres non-Ecossais afin de circonvenir le vote séparatiste. Un sondage réalisé au mois d’août auprès des immigrés polonais résidant dans le pays indiquait que ceux-ci allaient voter en fonction du devenir de leurs visas si l’Ecosse devenait indépendante. L’incertitude prévalait sur le statut européen de l’Ecosse suite aux déclarations anti-indépendantiste de Manuel Barroso.

En conséquence, la libre-circulation assurée aux ressortissants des états-membres de l’UE était en théorie remise en cause. Hors cette libre-circulation était le seul critère qui importait aux yeux des immigrés polonais et d’Europe de l’Est. Pour eux, le devenir du peuple écossais importait peu et ils n’ont pas hésité un instant à faire valoir leurs intérêts comme ceux de Londres sur ceux du peuple qui les accueille.

 

Les Pakistanais ont aussi eu leur mot à dire

Les pakistanais ont également eu leur mot à dire. Représentant plus de 150 000 personnes, cette immigration sait ce qu’elle doit au gouvernement anglais et perçoit l’indépendance écossaise comme une menace directe. Les deux tiers d’entre eux voulaient voter contre le “Oui” à l’indépendance.

 

Les Ecossais de la diaspora privés de vote

Tandis que Pakistanais, Anglais ou Polonais étaient appelés à voter par Alex Salmond et son parti, les Ecossais de la diaspora se voyaient priver du droit de voter. Une diaspora forte de millions de personnes à travers le monde. Le logiciel du “droit du sol” cher aux indépendantistes de gauche a logiquement joué à fond et produit les fruits qu’il est voué à produire.

Lorsque l’on retranche les votes des étrangers – Anglais, Européens de l’Est et extra-Européens – les Ecossais de souche ont bel et bien voté pour leur indépendance.

 

Les vieux coresponsables

Les vieux sont, avec les étrangers, les moteurs de la victoire du “Non”. 65% des plus de 50 ans en Ecosse s’opposaient à l’indépendance. Soucieux de leurs rentes, ils perçoivent l’indépendance comme une remise en cause de leurs intérêts. Sans surprise, ce sont ces mêmes générations qui soutiennent l’immigration afin de “payer les retraites”, la pyramide des âges résultant de leur faible taux de natalité ayant engendré une crise démographique.

 

Des enseignements à tirer

Il y a plusieurs enseignements à tirer de cette consultation. Tout d’abord, la défaite des indépendantistes, largement causée par leur orientation idéologique socialiste, n’est pas écrasante. L’Ecosse n’a retrouvé son parlement autonome qu’il y a 15 ans et les indépendantistes ne sont arrivés au pouvoir qu’il y a 7 ans. Parvenir – contre les médiats britanniques et la totalité des partis anglais et des responsables européens – à rassembler près de 46% des suffrages constitue une véritable performance en un temps historique aussi court.

 

Ensuite, il apparaît comme évident que l’indépendantisme de gauche, en soutenant une interprétation non-ethnique du nationalisme, a créé les conditions de son propre échec politique. En refusant, par conviction ou par peur, d’empêcher les étrangers de voter sur une question qui ne les concerne pas par définition, les indépendantistes du SNP ont donné à Londres les moyens de son succès.

 

S’ajoute à cela un clivage générationnel patent. L’égoïsme des plus des Baby Boomers est le fil conducteur de leur comportement politique : pro-immigrationnistes, court-termistes, uniquement soucieux de leur bien-être et de leur patrimoine, ils ont pris en otage le destin de la jeunesse écossaise. Sans surprise, leur parasitisme a convergé avec celui des Anglais et des immigrés extra-européens.

 

Cependant l’échec écossais est relatif. Il est plus un début de processus qu’une fin et l’éviction progressive des générations conservatrices permet d’entrevoir des évolutions décisives pour ce pays. En quelque sorte, c’est la fin d’une certaine forme d’indépendantisme socialiste et le début d’un autre. Les petites nations d’Europe n’auront d’autre choix que de se doter de formations politiques résolument nationalistes en lieu et place de cet “indépendantisme de gauche” dépassé.

 

Independence-tears.jpgImage : Leon Neal/AFP/Getty Images

Culloden.jpg

18/09/2014

Novoscottia !

Novoscottia.jpg

Indépendance ! 

17/09/2014

Dark Managarm

DARK MANAGARM : « Victorious March »

 

( CD / 2009 / France )

 

Deux membres de PEURS ANCESTRALES et deux membres de FERA pour un premier album de DARK MANAGARM qui ferait presque passer les méfaits de MARDUK et / ou DARK FUNERAL pour de la bourrée auvergnate !?!?!!! Putain d’Adèle de putain d’Adèle… cette branlée au Mini-Uzi surgonflé que nous envoie ce gang du ch’nord, je te raconte même pas !!!

Mais bon… les DARK MANAGARM ne sont pas pour autant des clones de MARDUK ou de TSATTHOGUA ; ne serait-ce qu’au travers de la voix Death qui vient de temps à autre faire contre-point à la « scortched voice » ; mais aussi – et surtout – de par la facilité assez déconcertante qu’ils ont de truffer leurs déferlantes ultra-soniques de petites mélodies bien « catchy » (un peu comme le faisaient les cramés de chez MORSÜRE  et entêtantes, qui te permettent carrément de siffloter sur certains morceaux !?!!…

Et je vais te le dire sans ambages… si tu aimes le Black ultra-speed à la sauce suédo-germanique, n’hésite pas une seconde à te ruer sur ce gang, que – perso – je trouve carrément plus intéressant que 90% de ceux venant de Stockholm ou Berlin sud !!!…

Une excellente découverte estampillée INFERNAL KOMMANDO que tous les accros à l’ultra-violence se doivent de posséder !… 10 €uros. / disponible.

 

DARK MANAGARM : « Diva » ( MCD / 2009 / France )

 

Black Metal guerrier et ultra-brutal (ah que ouais, croyez-moi sur parole : ça déboîte sévère de chez sévère !!!) qui ne pourra que te rappeler les premiers méfaits/assauts d’un certain ENTHRONED (le premier qui me dit le contraire prend direct une grosse tartine dans sa gueule !), les tirs de barrage les plus dévastateurs d’un certain MARDUK, lorsque celui-ci tourne aux méta-amphétamines !!! (Héhé!)…

Mais également (et aussi) les Espagnols de CRYFEMAL, comme l’a fort judicieusement fait remarquer une chroniqueuse des « Acteurs de l’Ombre » pseudoprénommée Lytuvnis !!!…

TOTAL WARRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!… 

Eisiger Mond Productions / MCD – 4 titres – 17 mns : 8 €uros. / disponible.

 

 

 

 

 

>>> http://www.myspace.com/darkmanagarm

Entretien avec Victor Lenta...

« Les pro-russes sont chez eux. Ils sont motivés. »

 

Entretien avec Victor Lenta,

volontaire français dans le Donbass.

 

Un entretien originellement paru sur :

http://www.causeur.fr/

 

Publié le 10 septembre 2014 à 9:00

http://www.causeur.fr/les-pro-russes-sont-chez-eux-29146.html#

 

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victor-lenta-ukraine.jpg

 

Il s’appelle Victor Alfonso Lenta. Il a 26 ans et le 20 juin dernier, il est parti se battre dans le Donbass contre l’armée ukrainienne. Français d’origine colombienne, issu de la classe moyenne, il a toujours été attiré par l’action. À 18 ans, un diplôme d’agent de sécurité en poche, il s’engage dans le 3ème Régiment de Parachutiste d’Infanterie de Marine, unité d’élite. À la fin de son contrat militaire – il invoque des « problèmes politiques »  sans plus de précision-  Victor Lenta suit un programme de reconversion dans la vie civile qui n’a pas abouti. Début 2014, il fonde l’association « Unité Continentale » qui aide les volontaires souhaitant se battre aux côté de pro-russes, dans l’Est de l’Ukraine, à rejoindre le front.

 

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Nastia Houdiakova : Comment êtes-vous arrivé au sud-est de l’Ukraine ?

Victor Lenta : Partir dans le Donbass ne coûte pas grand-chose. Pour ceux, comme moi, qui passent par la Russie, il suffit d’acheter un billet aller et de payer les frais de visa. Une fois en Russie, se déplacer vers l’ouest coûte encore moins cher. Pour financer et organiser les départs, j’ai fondé, en janvier 2014, l’organisation « Unité continentale ». Les dons des membres et sympathisants via les réseaux sociaux nous permettent de financer la mobilisation et l’envoi de volontaires sur le front. Nous ne bénéficions pas d’autres ressources, ni de quelconques financements occultes. Une fois sur place, nous avons établi un premier contact avec l’organisation « Dobrovolets », ce qui signifie « volontaire » en russe (réseau se présentant comme une organisation humanitaire). Maintenant nous dépendons du bataillon « Vostok », ce qui signifie « Est » en russe.

 

Est-ce l’association Dobrovolets qui vous a aidé à traverser la frontière ukrainienne et vous a affecté à votre unité ?

Non. Dobrovolets ne nous a pas aidés à passer par les lignes ukrainiennes, donc ennemies.

 

Dobrovolets est-il lié aux autorités russes ?

Confirmez-vous que le bataillon Vostok soit dirigé par un russe ?

Dobrovolets ne dépend d’aucune structure étatique russe. En revanche, elle est liée à la population russe, car elle vit de leurs dons en argent et en nature. Quant à Vostok, il est dirigé par un russophone, c’est vrai, mais je ne sais pas d’où vient le financement du bataillon. Tout ce que je peux vous dire, c’est que les milices ont si peu de moyen qu’il est totalement exclu qu’elles bénéficient d’aides d’Etat russes ou d’aides privées  de la part de richissime personnalités. Pour vous donner un exemple, dans mon bataillon, chaque combattant ne dispose que de deux chargeurs pour son arme personnelle, un AK47.  Pour le moment, nous formons un noyau dur de quatre français mais d’autres vont arriver dans la semaine.

 

Quelle est votre mission?

Nous avons d’abord une mission de ré-information envers le peuple français car les médias montrent un faux visage de la guerre.  Vous pouvez suivre nos vidéos sur notre page facebook.

 

Alors, vous ne combattez pas vraiment sur le front?

Si !  À Donetsk, nous sommes sur le front et effectuons des patrouilles en secteur ennemi, des missions d’observation et également des missions d’infiltration à 150 mètres des lignes adverses.

 

Comment expliquez-vous le récent retournement de la situation militaire en faveur des pro-russes ?

Nos victoires récentes sont dues essentiellement à l’état de déliquescence totale de l’infanterie ukrainienne, qui, son artillerie mise à part, n’a pas les moyens de son intervention. En plus, les soldats ukrainiens sont démoralisés. J’ai eu l’occasion de passer par les lignes ennemies pour aller à Donetsk et j’ai pu converser avec eux... 

 

(...) 

 

Pour lire la suite, cliquez sur le lien "en bleu" ci-dessous : 

http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/archive/2014/09/13/entretien-avec-victor-lenta-volontaire-francais-au-donbass-5446783.html

 

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https://www.facebook.com/unite.continentale 

12/09/2014

Qu’est-ce que la « Novorossia » ?

Qu’est-ce que la « Novorossia » ?

 

par Alain Benajam

 

La présentation des événements à Donestsk et Lougansk par la presse atlantiste passe sous silence les revendications des populations. Or, il ne s’agit pas d’un simple soulèvement contre le pouvoir de Kiev, mais bien de l’affirmation d’un idéal particulier. Alain Benajam, qui a sillonné ce pays depuis quarante ans, explique ici les symboles du nouvel État de « Novorossia ».

 

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« Novorossia » dont la dénomination exacte est : « Union des Républiques populaires de Novorossia » ou mieux en français « Union des Républiques populaires de nouvelle Russie » est une nouvelle venue parmi les États constitués démocratiquement, bien qu’il ne soit pas reconnu par la communauté internationale il existe et fonctionne. L’existence même de l’« Union des Républiques populaires de Nouvelle Russie » est une petite révolution, voyons pourquoi.

 

L’ensemble des termes et symboles de cette nouvelle Russie ont été soigneusement choisis et présentent tous une signification profonde.

 

La nouvelle Russie, Novorossia, se détermine russe de culture et de langue, pourtant elle ne revendique pas d’être intégrée dans la Fédération de Russie. La Fédération de Russie est un État fédéral multiethnique s’étendant de la mer Baltique à l’océan Pacifique et comprenant un grand nombre de républiques autonomes et de peuples non culturellement russes.

 

Comment peut-on définir une appartenance nationale ?

 

Les frontières des États sont issues de l’histoire et de ses conflits et ne tiennent pas toujours compte des frontières culturelles et linguistiques. Les États modernes sont définis par autre chose que l’ethnie ou la culture, si l’ethnie est peu précise dans ses descriptions et n’est valide que pour décrire des peuples isolés comme des groupes tribaux, la culture désigne essentiellement une communauté de langue et de référence historique. L’État moderne se définit lui par un territoire borné par des frontières reconnues mutuellement et internationalement. Comme chacun sait le premier traité de reconnaissance mutuelle de frontières fut le traité de Westphalie en 1648 suite à la terrible guerre de trente ans qui ravagea l’Europe. Sur le territoire des États reconnus internationalement, s’appliquent à chacun un corpus de lois, un droit spécifique. La définition de l’État moderne se recoupe avec celle de la nation, on parle aujourd’hui d’État-nation, donc l’appartenance nationale est définie par une légalité et rien d’autre.

 

L’appartenance à un espace culturel et linguistique et l’appartenance à un État-nation sont aujourd’hui parfaitement disjoints. De nombreux États intègrent des populations de culture et de langue différentes, comme en Europe la Suisse, la Belgique, l’Espagne, le Royaume Uni, la Finlande. En Afrique et en Orient, la colonisation a façonné des États sans tenir compte des différences historiques et culturelles pourtant chacun a accepté ces frontières devenues légales et chacun y tient, composant ainsi de nouvelles nations décalquées sur de nouveaux États.

 

Des populations possédant une même culture et une même langue peuvent aussi constituer des États différents, comme par exempte l’État français et la province du Québec appartenant à l’État fédéral canadien. Les populations anglophones d’origines européennes de l’ancien empire britannique forment plusieurs États distincts comme les États-unis, l’Australie, la Nouvelle Zélande, il en va de même pour le monde hispanique, d’Amérique latine. L’Allemagne a aussi compté deux États durant plusieurs années.

 

Cette existence d’États mutuellement reconnus par la communauté internationale ne signifie pas pour autant que des peuples puissent se reconnaître nationalement à l’intérieur d’États qui les ignorent culturellement et linguistiquement. Par exemple nombre de peuples colonisés par d’autres États durent combattre pour accéder à la possibilité de former un état autonome comme l’Algérie qui s’est séparée de la France. La charte de l’ONU a défini après-guerre un droit à l’autodétermination des peuples voulant se constituer en États indépendants généralement par referendum. Ce droit des peuples à disposer d’eux mêmes, cher au général De Gaulle, est un aspect important du droit international. Ainsi chaque État-nation mutuellement reconnu par la communauté internationale ne peut en aucun cas être définitif, mais doit toujours être soumis à la volonté de ceux qui le composent.

 

Pour en revenir à notre nouvelle Russie c’est bien d’un nouvel État russe qu’il s’agit. S’il est culturellement russe, il se veut légalement différent de la Fédération de Russie un peu comme si la province canadienne du Québec accédait à l’indépendance formant un nouvel État français, ne parlerait-on pas de « nouvelle France », comme de « nouvelle Russie ».

 

Que signifie « République populaire » ?

 

La nouvelle Russie (Novorossia) est un État fédéral intégrant des Républiques populaires. Pour le moment et provisoirement elle n’intègre que deux Républiques ; la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk dont les délimitations suivent celles des anciens oblasts ukrainiens possédant les mêmes noms. La nouvelle Russie aura pour vocation de rassembler dans le cadre d’une autodéterminations d’autres oblasts de l’ex-Ukraine qui choisiront en toute démocratie et après référendum de constituer leur République populaire et d’adhérer à l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie.

 

Rappelons que l’ex-Ukraine qui fut de toujours une province russe, lieu même ou fût fondée la Russie, la Rus, cette ex-Ukraine fut arbitrairement délimitée par l’URSS sans qu’aucun avis ne soit jamais demandé aux populations fort disparates qui peuplaient cette région. Aujourd’hui, le temps de la démocratie revenu, il est parfaitement conforme au droit international de demander leur avis aux différents peuples qui composent cet État artificiel et récent.

 

Les fondateurs des Républiques populaires de Donetsk et de Lugansk insistent sur ce terme de « populaire ». Il a été utilisé historiquement par des États ayant été sous influence soviétique après la Seconde Guerre mondiale, États se définissant comme construisant le socialisme. Le socialisme selon sa définition marxiste-léniniste est régi par la propriété sociale des moyens de production et d’échange. Le socialisme n’est surtout pas le communisme, selon toujours cette définition marxiste-léniniste, car dans le communisme, décrit par le Manifeste Communiste de Marx et Engels de 1848 il n’y a plus de propriété, donc plus de propriété sociale, il n’y a plus d’État, ni de salariat. Le mot « communiste » pour qualifier ces États était issu de la propagande états-unienne. Aucun État jusqu’à ce jour n’a revendiqué d’être communiste.

 

Dans sa conférence de presse, donnée par Skype le samedi 6 septembre à Paris, Pavel Gubarev, l’un des initiateurs de la République populaire de Donetsk et ex-gouverneur « populaire », a bien spécifié que le règne des oligarques était terminé en Novorossia et qu’ainsi la Novorossia allait accomplir une des importantes revendications de « Maidan ». Qui sont ces dénommés oligarques qui sévissent en Ukraine, en Russie et dans d’autres pays ayant abandonné la voie socialiste ? Ces gens sont pour la plus part d’anciens apparatchiks des États précédents issus de leur nomenklatura, mais aussi des criminels mafieux qui se sont accaparés par la force et illégalement les industries publiques et en sont devenus immensément riches. Ce phénomène a été un peu freiné en Russie et les oligarques qui avaient mis en danger l’État russe sous Boris Elstsine ont été mis au pas par Vladimir Poutine qui en a emprisonné certains et soumis d’autres. En Ukraine, le phénomène oligarchique a été particulièrement dévastateur, d’immenses fortunes ont été accumulées par un petit nombre d’individus tandis que le peuple s’appauvrissait. L’Ukraine était devenu le pays d’Europe ou les salaires étaient les plus bas (plus bas qu’en Chine).

 

Ce terme de « populaire » ne signifie pas pour autant que ce qui avait cours au temps de l’URSS où toutes les activités économiques étaient étatisées serait reproduit. Ce terme signifie que seules les grandes industries comme celles de l’énergie, l’industrie lourde et l’importante industrie d’armement seront sous le contrôle du peuple constituant les États fédéraux. L’Union des Républiques populaire de nouvelle Russie ne cherche pas à reconstituer une URSS qui était anti démocratique sous le contrôle d’un seul et unique parti, mais elle reconnaît certains aspects positifs de l’URSS où chacun avait le droit à la santé, à un logement, à un travail.

 

La devise et le drapeau de Novorossia

 

D’ailleurs la devise de l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie c’est « Liberté et Travail » ce qui marque bien une volonté de garantir la liberté de chacun et d’avoir une considération particulière pour les travailleurs dont ne font pas partie les oligarques.

 

Ces valeurs de Liberté et de Travail sont aussi symbolisées par son drapeau, qui est le drapeau rouge des travailleurs, celui de la Commune de Paris où sur l’un d’eux repose Lénine en son mausolée, drapeau rouge frappé de la croix de Saint-André. Ce saint est le patron de la Russie car il est le fondateur de l’Église de Constantinople qui fut à l’origine de son évangélisation, il est symbolisé par une bannière blanche frappée d’une croix bleue (dite de Saint-André rappelant son supplice).

 

Ce drapeau peut être, mais non obligatoirement, aussi frappé des armes de Novorossia. Celles-ci présentent, l’aigle à deux têtes symbole des anciennes monarchies slaves, mais couronné par une maçonnerie au caractère industriel, ce qui indique le caractère slave et russe de cette nouvelle Russie. En son cœur, en médaillon, figure un cosaque rappelant que cette région est aussi le pays des cosaques. Sous sa serre de gauche, un marteau, celui des travailleurs de la métallurgie. Sous l’autre serre, une ancre marine, car la nouvelle Russie possède le port maritime de Marioupol, sur la mer d’Azov, qui accède à la mer Noire par le détroit de Kerch. Dans sa serre droite, il enserre un épis de blé, symbole de paix et dans sa serre gauche, un faisceau de flèches, symbole de guerre indiquant que cette nouvelle Russie veut vivre en paix, mais saura se défendre en cas de besoin comme elle a pu le démontrer. Au dessus de la couronne maçonnée figure une banderole en bannière sur laquelle est inscrit « Novorossia » en caractères cyrilliques et sous cet aigle la devise « Travail et Liberté » en russe.

 

Le syncrétisme des valeurs de Novorossia

 

Ainsi le drapeau de l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie compose un syncrétisme ou s’expriment deux valeurs.

 

Celle du travail, des travailleurs et de leurs organisations politiques passées et présentes voulant débarrasser le monde du système capitaliste, cette valeur symbolisée par le drapeau rouge. Puis la croix de Saint-André qui symbolise les valeurs traditionnelles et historiques auxquelles les Russes sont attachés et sans lesquels un peuple ne peut vivre.

Histoire passée marquée par le christianisme orthodoxe, mais aussi souvenir des combats acharnés de la Grande Guerre patriotique contre le nazisme et ses collaborateurs ukrainiens emmenés par Stepan Bandera. Ces combats contre le fascisme ukrainien et le nazisme allemand est symbolisé par le ruban de Saint-Georges, qui est celui du souvenir de l’immense sacrifice russe consenti pour sauvegarder la mère patrie. Il est maintenant porté par les soldats de Novorossia qui se retrouvent aujourd’hui à combattre cette junte de Kiev mise au pouvoir par les USA suite à un coup d’État particulièrement sanglant. Ce coup d’État utilisa des groupes et partis néo-nazis comme Pravy Sector (Secteur droit) et Svoboda (ex-Parti national-socialiste ukrainien).

Ces partis arborant ostensiblement des symboles nazis, formulant bruyamment leur antisémitisme et qualifiant les Russes de « sous-homme » (untermenshen) se sont accaparé l’État en dépit de leurs faible score aux élections. Leurs nervis composent l’essentiel des bataillons qui combattent les Forces armées de Novorossia (FAN), comme le bataillon Azov (Note de K : "paradoxalement" équipé par le milliardaire juif (et sioniste) Igor Kolomoisky, qui finance à lui seul plus des 2/3 de ces "bataillons" paramilitaires de pseudo-nationalistes !), qui possède le même sigle que celui de la division SS Das Reich, de triste mémoire en France. Ces groupes se prétendent nationalistes alors qu’ils n’œuvrent que pour les USA, un État étranger qui ne veut en rien le bien de l’Ukraine, mais qui ne cherche qu’à imposer son pouvoir économique et politique dans cette région. Cette qualification de « nationalistes » dont ils aiment s’affubler ne leur convient en rien, celle de « collaborateur avec l’ennemi » que fut leur mentor Stepan Bandera leur conviendrait beaucoup mieux. Ces néo-nazis, violents, assassins et racistes, sont bruyamment soutenus par l’élite médiatique et politique des pays soumis aux USA qui, il y a peu, condamnaient l’humoriste Dieudonné pour un geste de « quenelle » y voyant ridiculement un salut nazi inversé.

 

La résistance à l’impérialisme

 

Ce qui caractérise le peuple de Nouvelle Russie c’est justement sa volonté de ne pas être intégré au système euro-atlantique dominé par les USA par l’intermédiaire de l’Otan et de l’Union Européenne. Ce système a largement démontré son inefficacité et sa nocivité. Les nations qui s’y soumettent ne cessent de décliner et de plonger dans le marasme économique et la décadence morale.

 

C’est historiquement la première fois qu’un peuple européen prend les armes pour ne pas être intégré au système imposé à d’autres par les USA, ne voulant pas à la fois de son système économique, mais également de ses valeurs morales.

 

Ce refus catégorique est similaire à celui d’un nombre croissant de Français et d’autres peuples européens qui, face au désastre cherchent à se débarrasser de ce poids infamant et à récupérer la maîtrise de leur destin.

 

Dans ce combat des peuples pour le recouvrement de leur indépendance, les notions de droite et de gauche ne présentent plus de signification, des forces politiques se réclamant de la gauche et de la droite soutiennent le système de dépendance aux USA via l’Union Européenne et l’Otan, d’autres qualifiées par les médias d’« extrémistes » de gauche ou de droite militent pour le retour à l’indépendance. Il en est de même pour la soumission au système capitaliste qui a perdu son caractère industriel d’antan pour n’être plus que financier et mondialiste. Des forces politiques de droite comme de gauche s’y opposent, celles-ci sont évidemment diabolisées par les médias officiels et une presse largement subventionnée par l’État.

 

Alors parmi ces médias, l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie n’est pas en odeur de sainteté car elle réussit fort justement à faire la synthèse entre la nécessaire révolution anti-capitaliste, qui est sans conteste également une révolution anti-globalisation, avec la volonté des peuples qui veulent recouvrer leurs spécificités et leurs traditions, a contrario du système culturel mondialiste. Celui-ci ne peut plus offrir à chacun qu’un plus petit dénominateur avec l’hédonisme à la place des valeurs de travail, d’effort et de don de soi.

 

Alors cette Union des Républiques populaires de nouvelles Russie est-elle un exemple pour d’autres et le début de quelque chose de nouveau qui va changer le monde ?

 

Alain Benajam

 

Source : http://www.voltairenet.org/article185289.html

 

Via : http://www.nujna.com/accueil/nouvelles/index.php

 

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Note de K : Une excellente analyse ; à laquelle je me permets d'adjoindre ce petit "ajout", signé Alexandre Douguine :

 

Politically we have here the interesting basis for conscious cooperation of the left-wingers and the right-wingers as well as with the religious or other anti-modern movements (the ecologists for example). The only thing that we insist on in creating such cooperation is to put aside anti-communist as well as antifascist prejudices. These prejudices are the instruments in the hands of liberals and globalists with which they keep their enemies divided. So we should strongly reject anticommunism as well as antifascism. Both of them are counter-revolutionary tools in the hands of the global liberal elite.

 

Alexander Dugin (Against Post-Modern World : USA and the New World Order)

Amon Amarth

Philippe de Villiers : J’accuse l’Amérique...

J’accuse l’Amérique de chercher la guerre...

 

L’avenir de l’Europe ne doit pas s’écrire sur le continent américain, mais sur le continent européen. L’Europe ne peut pas se faire sans la Russie. Nous avons besoin  de « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural » du général de Gaulle, une Europe de forme confédérale qui respecte les souverainetés.

L’Amérique ne se comporte pas d’une manière raisonnable. Elle veut « otaniser » le monde entier et met le feu partout. Ce qu’elle désire, ce n’est pas seulement l’Ukraine dans l’Otan, c’est aussi abattre Poutine pour prendre la Russie et y installer son idéologie multiculturaliste, mondialiste et consumériste. Elle veut imposer son modèle de société, en particulier aux pays enracinés qui lui résistent.

Une députée socialiste a dit que j’agissais contre l’Europe. Je lui réponds que j’agis pour la paix et l’amitié franco-russe, mais que hélas l’Europe aujourd’hui n’agit pas pour elle-même, mais pour la politique américaine sous l’impulsion de José Manuel Barroso, Herman Van Rompuy et François Hollande. L’Europe est devenue la cinquante et unième étoile du drapeau américain. J’accuse l’Amérique de chercher la guerre partout dans le monde parce qu’elle y voit la seule solution d’écluser sa dette monstrueuse due au mondialisme de ses dirigeants.

 

Philippe de Villiers

Mouvement pour la France

 

Source: http://www.lefigaro.fr/ (Via/Via)

 

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10/09/2014

Il y a 10 ans, Beslan... bientôt en France ?

Il y a 10 ans, l'attaque d'une école à Beslan, en Russie.

Bientôt en France ?

 

10/09/2014 – BESLAN (NOVOpress)

Il y a dix ans une trentaine de musulmans Tchéchènes attaquaient l’école de Beslan, une tranquille petite ville de 35.000 habitants du sud de la Russie.

 

Comme c’était le jour de la fête de la rentrée, 1100 enfants et parents étaient présents ce jour-là.

L’ensemble des otages furent regroupés dans le gymnase de l’école. A ce moment, Ruslan Betrozov, un jeune père qui tentait de rassurer les enfants, fut abattu d’une balle dans la tête ainsi qu’un autre parent, Vadim Bolloyev, qui refusait de s’agenouiller.

Juste après ces premiers meurtres, les terroristes musulmans conduisirent une vingtaine d’adultes qui pouvaient sans doute représenter une menace dans un couloir où une explosion se fit entendre.

Puis les Tchétchènes installèrent des explosifs sur les plafonds et les portes du gymnase et fermèrent hermétiquement les fenêtres de peur que les forces spéciales Russes utilisent du gaz anesthésiant comme cela avait été fait lors de la prise d’otage d’un théâtre de Moscou en 2002.

Plusieurs terroristes surveillants les otages, dont deux femmes, portaient des ceintures d’explosifs.

Les négociations commencèrent mais il est vite apparu que les demandes irréalistes des assaillants n’étaient pas la raison de leur attaque.

Durant la journée les terroristes refusèrent tout apport de nourriture et d’eau de la part des autorités Russes par crainte d’empoisonnement.

Les enfants qui pleuraient furent exécutés, certains à l’arme blanche. Les adultes devaient s’occuper des corps et nettoyer les traces de sang.

Plusieurs très jeunes filles et femmes furent amenées dans des classes pour être violées par les assaillants musulmans. Au moins une jeune fille est morte lors de ces supplices.

La journée suivante fut pire, la chaleur intenable et les enfants étaient en sous-vêtements pour essayer de supporter ces terribles conditions. Plusieurs d’entre eux burent de l’urine pour affronter la soif.

Alors qu’au troisième jour les Tchétchènes avaient autorisé une équipe médicale à venir prendre les corps des otages assassinés une explosion eu lieu à l’intérieur de l’école et les terroristes ouvrirent le feu sur les secouristes, en en tuant deux.

Une seconde explosion eu lieu ce qui décida les forces Russes à intervenir. Dans le chaos qui suivi plusieurs otages purent fuir mais le toit où étaient retranchés des snipers terroristes pris feu et s’effondra dans le gymnase alors que les musulmans tiraient sans distinction sur la foule encore présente. De nombreux enfants tués à ce moment la portaient des traces de balles dans le dos.

On dénombrera au final 334 otages assassinés, dont la moitié étaient des enfants. 31 terroristes musulmans ont été tués et le seul survivant purge une peine de prison à vie en Russie.

Shamil Basayev, le leader islamiste Tchétchène responsable de cette attaque sera abattu par les Russes en 2006.

 

Source : http://fr.novopress.info/174635/il-y-10-ans-lattaque-dune-ecole-beslan-en-russie-bientot-en-france/#more-174635

 

http://fr.novopress.info/

 

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08/09/2014

PTAHIL - Anti-flesh Existence

PTAHIL : « Anti-flesh Existence »

( Démo-K7 / 2011 / USA )

 

La version tape du MCD de 2010 (sorti chez STRONGHOLD records) + les 2 (longs) titres du MCD-R de 2009 ; pour pas loin d’une heure d’un (excellent) Métal Noir pour le moins occulte… et tout entier dédié à His Satanic Majesty !!!!!!…

Et par les couilles du Grand Bouc… que c’est bon… que c’est bon… que c’est bon !!!!! Un Black-Thrash-Doom à la fois tranchant et old-school qui m’a tout autant rappelé les géniaux russkoffs de chez BLOODRAIN (pour ceux qui connaissent ce gang ô combien génial !?!) qu’un certain DEATH SS (pour ce qui en est des atmosphères de Messes Noires délicieusement doomysantes !), voire le grand CORONER… ou même le VOIVOD complètement cramé de « Dimension Hätross » !?!!!

Une flaque de V.I.T.R.I.O.L corrosive et putride naviguant en permanence entre douloureuses dissonances, atmosphères oppressantes et cavalcades métalliques bien aiguisées ; un obscur et méphitique glaviot (aux vocaux chargés de bile) à même de séduire tout accro’ aux ARTS NOIRS (musicaux ou autres) : la rencontre de VOIVOD et d’une version thrashysante et dépouillée de DEATHSPELL OMEGA au sein d’un bestial et sombre Sabbat !!!!!!!!!!…

Infernal Kommando / Pochette double-face imprimée sur papier « vieux bronze ».

5 titres – 53 mns : 4 €uros. / disponible.

 

Un titre de l'album proposé ici

Et deux vidéos bien déglinguées comme on les aime !