13/02/2015
Minsk 2.0 : juste la touche PAUSE, avant REPLAY
Minsk 2.0 : juste la touche PAUSE, avant REPLAY
Le 12 février 2015 - Source Moon of Alabam
Après quinze heures de négociations à Minsk, Porochenko, Poutine, Merkel et Hollande ont réussi à se mettre d’accord sur la reconduction – à quelques détails près – du cessez-le-feu Minsk 1.0 présenté comme le nouveau cessez-le-feu Minsk 2.0 pour l’Ukraine. Les deux chefs fédéralistes de Donetsk et de Lougansk ont aussi signé l’accord. Il n’y a pas eu de conférence de presse commune pour l’annoncer.
Les termes de l’accord sont, pour autant que je sache, presque les mêmes que ceux de Minsk 1.0. RT a twitté les principaux points:
1. Cessez-le-feu
2. Recul des armes lourdes
3. Surveillance (OSCE) y compris par satellites et drones
4. Élections régionales et gouvernement autonome
5. Statut spécial dans 30 jours pour l’est du pays
6. Prisonniers de guerre
7. Couloirs humanitaires
8. Pensions & liens sociaux
9. Kiev contrôle les frontières
10. Combattants étrangers virés
11. Désarmement des troupes irrégulières
12. Réforme d’ici fin 2015, décentralisation
13. Élections dans le Donbass sous le contrôle d’un groupe de contact tripartite (GC3P)
14. GC3P va intensifier ses activités
Le texte original complet en russe est ici et il y a une traduction préliminaire en anglais ici. Les Allemands et les Français ont également rédigé une Déclaration de Minsk à l’appui du paquet de mesures pour la mise en œuvre des Accords de Minsk.
Le cessez-le feu débutera dans les faits le 15 février. On peut s’attendre à de violents combats jusqu’à la dernière minute car chacun des deux camps va essayer de consolider ses positions. Il y aura sûrement des interprétations différentes des clauses de part et d’autre. On ne sait pas non plus si les groupes paramilitaires, en particulier ceux qui sont dans le camp de l’État ukrainien, obéiront aux ordres de cesser les combats.
Le président ukrainien Porochenko semble se faire beaucoup d’illusions. Comme l’a laissé entendre le président russe Vladimir Poutine dans sa brève conférence de presse, Porochenko ne croit pas que plusieurs milliers de ses soldat sont encerclés à Debaltsevo et coupés du reste de ses troupes. C’est ridicule car même des sources ukrainiennes de première importance, quoique officieuses, ont confirmé la fermeture du chaudron, il y a deux jours. Il semble que les chefs militaires de l’armée ukrainienne ne lui disent pas ce qui se passe réellement sur le terrain.
M. Poutine a également déclaré que les fédéralistes veulent que les troupes ukrainiennes coincées dans le chaudron déposent les armes. Va-t-on leur ordonner de le faire, ou va-t-on leur ordonner de continuer le combat ?
Les États-Unis se sont invités dans la négociation par l’intermédiaire du Fonds monétaire international, qu’ils contrôlent. Deux heures avant la fin des négociations, le FMI a annoncé un nouveau plan de 17 milliards de dollars pour l’Ukraine, sur quatre ans. C’était le joker états-unien signifiant à Porochenko qu’il aurait assez d’argent pour continuer à se battre et qu’il n’était pas obligé de renoncer à ses positions. L’annonce a dû profondément irriter Merkel et Hollande qui s’épuisaient à arracher plus de concessions à Porochenko.
Pour le moment, le plan de Minsk 2.0 est un vrai soulagement. En particulier pour les gens de Donetsk et de Lougansk qui sont sous le feu constant de l’artillerie ukrainienne. Les pays de l’UE seront heureux que la pression pour de nouvelles sanctions se relâche et les faucons américains devront remiser leur campagne armons l’Ukraine pour l’instant. Mais le cessez-le-feu ne résout pas les principales questions. La partie la plus radicale du gouvernement putschiste ukrainien va vouloir continuer à punir l’Est, et les habitants de l’Est, qui ne seront pas mieux représentés, rejetteront toutes les demandes du gouvernement central.
On peut donc penser que les combats ne s’arrêteront pas très longtemps.
La guerre sans merci devrait reprendre dans un mois, ou deux tout au plus.
Traduit par Dominique (et relu par jj), pour le Saker Francophone
http://lesakerfrancophone.net/minsk-2-0-juste-la-touche-pause-avant-replay/
----------------------------------------------
Note de Kurgan :
La guerre sans merci devrait reprendre dans un mois, ou deux tout au plus...
>>> Bien avant... à mon humble avis. En admettant déjà qu'elle s'arrête ne serait-ce que quelques jours !?! Il est clair que l'armée ukrainienne et - surtout - les bataillons paramilitaires ne respecteront jamais le cessez-le-feu... que les points 10 et 11 relèvent de la pure science-fiction (je ne vois pas comment le gouvernement ukrainien pourrait désarmer et virer du pays un bon quart de son armée, sans parler des instructeurs US officiellement installés en Galicie), que croire au point 4 révèle un bel esprit bisounours (des "élections régionales" dans des régions encore à moitié contrôlées par Kiev !? Qui tiendra les bureaux de vote à Marioupol, le bataillon Azov !?!) et que de toutes manières, les habitants du Donbass, après ce qu'ils viennent de subir, ne voudront JAMAIS plus faire partie de l'Ukraine, que ce soit sous un pseudo "statut spécial" ou non !
Cette guerre ne pourra s'achever que lorsque le peuple ukrainien se sera soulevé contre la dictature kiévenne, l'aura renversé, et que la Novorossia sera devenu un pays totalement autonome / aura définitivement acquit le statut de nation... à part entière.
--------------------------
N.B je crois qu'un certain "Harry", a très bien résumé la chose, dans un des commentaires édité au dessous de l'article originel paru sur Moon of Alabam.
"I see nothing good coming out of it, same as with Minsk 1.0. Shelling of cities wont end, hence no actual relief for civilians. Ukies will reinforce their positions even better (compare how difficult fighting for federalists was now, and how many lives were lost compared to 1st ceasefire...), will regroup and train tens of thousands of new cannon-fodder. If anything, spring fighting will be even worse for federalists, and if Ukies learn from their mistakes and finally clean-up commanding mess, next war phase will be more brutal.
So far everything is going exactly as Strelkov predicted..."...
------------------------------------------------
Vidéo ci-dessous :
[eng subs] Poroshenko reveals true nature of the ceasefire for Ukraine...
Porc'Ochenko, à l'occasion du "cessez-le-feu" de septembre dernier...
Vous pensez qu'il va respecter celui-ci !?
14:36 Publié dans Blog, Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, minsk 2.0, cessez-le-feu, paix de salon, porc'ochenko, porc'ochenko l'ignoble
11/02/2015
Ukrainian soldiers surrender in Debaltesvo "cauldron"...
[eng subs] Ukrainian soldiers surrender in Debaltesvo "cauldron".
Ukrainian National Guard barrier squads stand behind the army ! [ ed. « Barrier troops » are squads who stand in the 2nd line and shoot enemy recon… and « retreating deserters » ! ]
Traduction & subtitles by Kazzura.
------------------------------------------------
Un groupe du 40e « bataillon » d’infanterie mécanisée « Krivbas » dirigé par le commandant adjoint de l’unité, Vladimir Sarychev, s’est constitué prisonnier sur la M03 Debaltsevo-Artemovsk.
La reddition de Vladimir Sarychev, officier adjoint du 40e « bataillon Krivbas », marque un tournant dans la bataille de la poche. Selon les renseignements collectés auprès des prisonniers, le commandement de l’armée ukrainienne aurait donné l’ordre de tirer sur les détachements de soldats en retraite ou désirant se rendre.
10:17 Publié dans Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukrainian prisonners, national guard barrier squads, ukraine, Україна, donbass, novorossia, novorossiya, Новороссия
06/02/2015
Avdeevka, ça vous dit quelque chose ?
Avdeevka, ça vous dit quelque chose ?
Je parie que non. Enfin si, peut-être un peu dans le cadre des opérations punitives dans le Donbass mais sans plus.
Un article signé Françoise Compoint
Pour Sputnik France
http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150203/1014314570.html
Pourtant, c'est bien dans cette ville industrielle située à seulement 17 km au nord de Donetsk que se situe la plus grande cokerie d'Europe avec une capacité moyenne de production estimée à 7-10 millions de tonnes de coke par an.
Pour en savoir plus, vous pouvez taper « Avdeevsky koksokhimitchesky zavod » dans n'importe quel moteur de recherche. On vous racontera au passage que ladite entreprise comptait près de 7000 salariés en 2007. Ce chiffre est passé à 4000 suite aux pilonnages massifs perpétrés dès juillet 2014.
Bien évidemment, ce sont les insurgés qui s'amusent à pilonner l'entreprise qui les fait vivre tout à fait correctement, eux et leurs familles, sachant en plus que le coke produit est exporté vers un grand nombre de pays, de la Pologne à la Turquie en passant par la Russie — tiens, un allié! — la Tchéquie, la Slovaquie et la Roumanie. En dehors du fait que les risques écologiques que représente la destruction partielle ou totale de l'entreprise frisent une catastrophe — les coupures d'électricité, si elles deviennent systématiques, entraîneront à la longue un très important rejet d'eaux polluées contenant de l'ammoniac, du goudron, du phénol, de l'acide thiocyanique et j'en passe — il se fait que cette ville d'environ 35.000 habitants (en 2013) vit un enfer tel que Goya en aurait sans doute fait l'objet de ses peintures.
Ulia Andrienko est correspondante de l'Université nationale de Donetsk. Elle est originaire d'Avdeeka. Poète engagé, elle pleure la ville prospère qu'elle avait connue jusqu'ici et qu'elle a dû quitter celle-ci concentrant depuis voilà six mois toutes les horreurs de l'occupation ukrainienne. Je ne devrais pas dire « occupation » car oui, en effet, comment peut-on s' « entroccuper » quand il s'agit d'une guerre formellement fratricide. Néanmoins, l'attitude de la junte doublée des menaces de Porochenko montre bien que les habitants du Donbass ne sont plus traités en Ukrainiens mais bien en terroristes (apatrides?) vulgairement désignés par les médias occidentaux comme étant « pro-russes ». On peut donc parler d'occupation par extension de sens sachant en plus que les crimes de guerre dont Kiev aura tôt ou tard à répondre sont encouragés, sponsorisés et entièrement téléguidés par les USA via la Pologne.
Radio Sputnik : « Pourriez-vous nous raconter ce qui se passe à Avdeevka? Beaucoup évoquent une catastrophe humanitaire. Vous confirmez ? »
Ulia Andrienko : « Avdeevka, c'est l'enfer. Les troupes ukrainiennes sont entrées dans la ville le 27 juillet 2014. Elles étaient épaulées par la Garde nationale. Depuis, la vie paisible et parfaitement prospère que nous menions jusqu'à nouvel ordre n'est plus qu'un doux rêve. Tout a commencé par des coupures d'eau puis d'électricité, récurrentes. Mon mari et mon fils allaient chercher de l'eau dans un puits en mettant parfois plus d'une heure pour faire l'aller-retour vu l'intensité des tirs. La situation s'est un peu améliorée vers septembre, on avait alors cru à un renouveau fragile. Mais voilà que depuis le 20 janvier il n'y a ni eau ni électricité. Il fait terriblement froid dans les appartements. La température moyenne n'y dépasse pas les 8-9 degrés. Il y a également des coupures partielles de gaz.
Les quartiers résidentiels sont massivements bombardés. Rien qu'hier [vendredi, 30 janvier, NDLR], trois maisons ont été sérieusement atteintes. Quelques jours avant, une maman et son enfant ont brûlé vifs, il ne se passe pas un jour sans que quelqu'un perde un proche, un ami, un voisin. Le problème, c'est que la ville est plongée dans le chaos le plus infernal, l'anarchie. Il n'y a aucune action concertée et coordonnée qui permettrait d'évacuer les civils. Il arrive même que des gens emportent ce qui peut être emporté et s'en vont, n'importe où, parfois dans les champs, pourvu de ne pas rester dans les appartements, les maisons, les rues qui sont visées en premier lieu. Ceux qui sont obligés de sortir, par exemple pour aller chercher un peu d'eau, essayent toujours de repérer un abri au cas où ils seraient piégés par les tirs d'artillerie. Un ami m'a appelée hier en disant que l'armée avait frappé un orphelinat, des écoles maternelles, des hôpitaux, c'est d'ailleurs la deuxième fois que les vitres de l'un de ces hôpitaux sont brisés à cause de l'onde de choc. Du côté du checkpoint ukrainien, on se la coule douce ou presque. Les militaires se délectent d'un bon barbecue, m'a-t-on dit récemment, ce qui veut dire qu'ils ont les mains totalement déliées ».
Commentaire de l'auteur : On se rappelle la sombre mascarade des services de presse ukrainiens se lamentant, d'une façon quelque peu sélective, sur le sort des morts de Volnovakha. Pas un présentateur du Journal qui ne se soit magiquement transformé en Volnovakha croyant être aussi convaincant que nos compatriotes répétant après certains chamanes « Charlie ». Or, n'est-ce pas le syndrome Charlie qui fait trop souvent oublier que toutes les vies se valent? Ceux qui prônent le devoir de mémoire en réécrivant l'Histoire sont ceux qui n'ont tiré aucune leçon des horreurs de l'Holocauste et des camps en général. Comme quoi, la vie est pleine de paradoxes.
Entre-temps, il n'y a pas que le froid qui paralyse Avdeevka. Il y a aussi la faim.
Voici ce qu'en dit Ulia Andrienko :
« Pendant un certain nombre de temps, nous bénéficions de l'aide humanitaire provenant du Fond Rinat Akhmetov. La cokerie distribuait également les réserves qui lui restaient et qui avant la guerre étaient destinées aux familles en situation précaire et aux handicapés. C'était le cas jusqu'au 15 janvier environ avant que le conflit ne connaisse une escalade sans précédent. Il ne reste presque plus aucun magasin, le seul qui soit encore moyennement fréquentable se trouve au sous-sol d'un immeuble. Le marché où nous allions faire jusqu'ici nos courses a été détruit la semaine dernière. Alors je me demande comment les gens font pour survivre… J'imagine qu'il leur reste des réserves de pâtes ou de riz. Les enfants — et Dieu sait s'il y en a encore dans la ville! — sont durement frappés de malnutrition. Malheureusement, dans les conditions présentes, il est extrêmement difficile de les évacuer (…) »
Commentaire de l'auteur. Une question me travaille depuis un sacré bout de temps. Les forces armées ukrainiennes — pas les employés d'Academi, chacun gagne son pain comme il peut — ont-elles entièrement conscience de participer à un génocide? Sur le terrain, certainement. Mais avant? 37 obus ont percuté la cokerie d'Avdeevka mettant en danger l'écologie d'une immense région industrielle! 40% des terres fertiles du Donbass sont minées! Il faudra des années pour les déminer, un peu comme après la II GM lorsque les sapeurs avaient mis près de quatre ans (entre 45 et 49) pour liquider les mines antipersonnel. A-t-on jamais vu une armée détruire son propre pays et un gouvernement ordonner le massacre d'une grande partie de sa nation?
Ulia Andrienko : « Il faut ventiler par catégories. Il est vrai que beaucoup ont été désinformés par la propagande de Kiev. Il y a ce que j'appellerais des patriotes… à la noix leurrés par les va-t-en-guerre de la Rada qui leur ont raconté que le Donbass était inondé d'unités militaires russes ce qui est archi-faux! Mes camarades de classe, mes amis, un grand nombre de mes connaissances ont rejoint le front parce qu'ils ont été attaqués par nos frères slaves! Enfin, je ne sais plus vraiment aujourd'hui si ce sont nos frères. Un océan de sang nous sépare. Certes, il y en a qui ont été trompés, je n'ai nullement l'intention de le nier. Mais en même temps, n'oublions pas que beaucoup avaient conscience, dès le début, de participer à ce carnage. Certains d'entre eux expliquent leur engagement par le fait qu'on leur avait promis des appartements en plein centre de Donetsk par contraste avec la vie qu'ils mènent dans les campagnes profondes de l'Ukraine de l'Ouest. Saura-t-on leur pardonner un jour? Je ne crois pas ».
(...)
Source photographique :
12:55 Publié dans Cartouches, Historica, Monde en perdition, Sputnik France / La Voix de la Russie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, avdeevka
04/02/2015
Uglegorsk, évacuation d'environ 3.000 habitants...
Ukraine/Donbass : Un corridor humanitaire pour les civils de la poche de Debaltsevo.
Le régime de Kiev, une fois de plus en très fâcheuse posture, espère recevoir des armes et des munitions de la part de Washington. Sans les payer, bien évidemment, les caisses sont vides. Mais que faire d’armes et de munitions quand on est incapable d’utiliser intelligemment celles que l’on possède déjà ? Que faire de tout cet arsenal promis quand la base même de son pouvoir dictatorial remet en cause le bien fondé de ce qui fait aujourd’hui la junte, comme en témoignent ces manifestations de paramilitaires et de mères de conscrits envoyés à l’abattoir dans le Donbass ? La réduction de la poche de Debaltsevo est désormais au ralenti. Ce soir, on apprend que le bataillon « Sparta » d’Arsen Pavlov dit Motorola vient d’arriver à Uglegorsk. Le grand nettoyage va commencer.
Les forces républicaines ont mis en place un corridor humanitaire pour sauver les civils pris au piège dans la poche de Debaltsevo. Dans la journée, un semblant de cessez-le-feu sur Uglegorsk a permis l’évacuation de quelques 3.000 habitants, beaucoup de personnes âgées et des enfants. Ils seront en partie relogés vers Makeevka. Ces victimes du conflit confirment que l’agglomération est détruite, hier les frappes kieviennes se concentraient du côté de Debaltsevo, au moyen de lance-roquettes multiples très puissants (220 ou 300 mm). Certains racontent les horreurs qu’ils ont vécues sous la botte de la soldatesque kievienne. Et une expression revient souvent : « nazgardi » ! La garde nationale, milice prétorienne d’un régime criminogène qui ne se nourrit que de violences, de haine, de corruption et de chaos. Où se trouvent l’ONU et l’OSCE ? A moins que ces gens ne soient pas de la bonne religion ou de la bonne ethnie pour que l’on s’intéresse à eux…
Mise à jour, ajout de la vidéo sous-titrée en français ! Par Thalie Thalie.
Ajout team DUKE / Vidéo sous-titrée en anglais, par Kazzura.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 03 février 2015.
Pour lire la suite de l’article, les comptes-rendus des combats, etc. : cliquez ici.
------------------------------------
Les conséquences des combats dans Uglegorsk
----------------------------------------------
Et pendant ce temps là, en « France métallique », au pays des bisounours demeurés, on porte des T-Shirts Azov ou bien l'on produit les vinyls de groupes supportant ouvertement les « nazgardi » en questions…
Capture d'écran du site de Nokturnal Mortum, Osmose ré-édite Twillightfall en vinyl...
Boycottez ces merdes !
14:44 Publié dans Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, debaltsevo, osmose, nokturnal mortum, boycottez ces merdes !
03/02/2015
Alexander Zakharchenko answers to US state dept and US media...
[eng subs] DPR PM Zakharchenko answers to US state dept and US media
---------------------------------------
Pour les nouvelles du front, c'est ici.
------------------------------------------------------
La conférence de presse dans son intégralité.
[eng subs] Press conference of DPR PM Zakharchenko and LPR PM Plotnitsky regarding the Minsk negotiations, Debaltsevo "cauldron", US mass media and other things
-------------------------------------------------------
Traduction et sous-titres : Kazzura
16:50 Publié dans Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : république populaire de donetsk, donetsk, alexandre zakharchenko, république populaire de lougansk, lougansk, igor plotnitsky, donbass, novorossia, novorossiya, ukraine, usa, rebelles
31/01/2015
Alexei Mozgovoi's appeal / Alexandr Zakharchenko under sniper fire...
[eng subs] Alexei Mozgovoi's appeal to soldiers of both sides of the Civil War
-------------------------------------
[eng subs] Alexandr Zakharchenko gives interview under sniper fire in Uglegorsk
-------------------------------------
Pour les dernières news du front, cliquez sur : Combats de rue à Debaltsevo...
12:01 Publié dans Blog, Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, donetsk, lougansk, alexei mozgovoi, alexandr zakharchenko
29/01/2015
La situation tourne à la catastrophe pour Kiev / La petite Sonia
Ukraine / Donbass : la situation tourne à la catastrophe
pour les forces kieviennes.
La situation militaire est largement à l’avantage des forces indépendantistes, mais plusieurs réactions et tentatives de contre-attaques ukrainiennes, ces dernières 24 heures, montrent que les forces de Kiev n’ont pas dit leur dernier mot. En plus des pilonnages intensifs des quartiers résidentiels, les troupes du régime « pro-européen » tentent de percer le front au nord-ouest de Gorlovka et de Donetsk et au sud-est de Donetsk (secteur de Volnovakha), afin de pousser les FAN à déplacer des unités engagées sur la poche de Debaltsevo et soulager ainsi les forces kiéviennes encerclées (ou presque). Sur leurs arrières, la multiplication des actions de guérilla, de plus en plus efficaces et avec une intensité croissante, permet de maintenir une menace constante sur leur logistique et sur le moral des troupes et de leurs familles.
Note de Fiertés Européennes :
L'article original parue sur NationsPresse.info, reproduit normalement ici une vidéo intitulée : Analyse de Xavier Moreau sur la situation sur le front du Donbass...
Mais bon, comme monsieur Xavier Moreau, dans un article paru cet automne sur "Realpolitik.tv" déclare/considère que, je cite :
"(...) Les néonazis ukrainiens ont toujours bénéficié du soutien des mouvements sociétaux, qu’ils soient LGTB ou Femen, notamment lors du massacre d'Odessa. Le Kremlin a apporté son soutien aux catholiques de France, qui affrontent la même coalition faite de païens, de gauchistes et de LGBT" (!?!?!??????)...
Les païens que nous sommes emmerdent gentiment monsieur Moreau !
Après seulement deux semaines de combats, les forces envoyées par Kiev pour réprimer le petit peuple du Donbass ont perdu quelque 1.100 soldats et paramilitaires sur le champ de bataille, en plus de 100 blindés détruits ou capturés par les défenseurs républicains, des dizaines de soldats et d’officiers ukrainiens ont été faits prisonniers.
Nord de Pervomaïsk : combats pour le sud de la route menant à Lisichansk
Des renforts ukrainiens, à effectifs réduits, viennent d’arriver au nord de la Seversky Donets : le 26 Janvier le « bataillon » spécial de la police « Lviv » est monté en ligne avec l’effectif d’une compagnie motorisée portée sur divers véhicules dont 5 SUV (Nissan Patrol, Nissan Navara, Mitsubishi L-200, Jeep Grand Cherokee et Chevrolet monospace), dont le financement par les réseaux mondialistes oligarchiques kieviens ne fait aucun doute.
A défaut de pouvoir reprendre l’initiative au sud de la Seversky Donets jusqu’à Zolotoe, les forces ukrainiennes multiplient les tirs d’artillerie contre l’agglomération de Lugansk. Plusieurs salves de Smerch ont touché ces dernières 48 heures une centaine d’habitations dans la grande ville du Donbass. En quand ce ne sont par les Smerch (300 mm) ce sont les Uragan (220 mm) : on compte désormais plusieurs centaines de blessés suite à ces frappes aveugles.
Plus au nord-ouest, le 3e bataillon de la 2e brigade de l’armée de la République populaire de Lugansk doit nettoyer les dernières poches de résistance au sud de la rivière et tenter d’exploiter au mieux les différentes têtes de pont au nord de la Donets, notamment vers Krymskoe.
(…)
Lisichansk a été transformée en camp retranché, par crainte d’une poussée au nord des FAN dans les jours à venir. La reprise de cette agglomération, avec Severodonetsk, serait une catastrophe majeure pour les forces de Kiev. Une compagnie renforcée du « bataillon Donbass », montée sur BTR-70, véhicules divers et KrAZ Cougars, est positionnée au sud de Lisichansk au cas où les FAN viendraient à percer plus au sud vers Groskoe (point fort 27) et menaceraient cette zone plus au nord de la ligne de front. L’unité dispose d’une section antichar avec des missiles guidés Fagot (AT-4 Spigot en code OTAN). Le commandant du bataillon est l’ancien chef d’état-major et premier commandant adjoint de l’unité : le lieutenant-colonel Vyacheslav V. Vlasenko, dit « Hibou ». Quant au « glorieux » ex-chefaillon de « Donbass », Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, sa principale préoccupation du jour est le nombre d’abonnés qu’il a obtenu sur sa page Facebook… Il en aurait 200.000 ! Gloire à l’Ukraine !
(…)
Un BM-21 Grad de la batterie d’artillerie « Bryanka » fait feu sur la poche de Debaltsevo.
Cette unité appartient à la brigade « Prizrak »
(Note de K : ou "Ghost Brigade" dans les reportages/articles en langue de Shakespeare).
M.a.J : Ajout de la version sous titrée par Kazzura.
-----------------------------------
Debaltsevo est maintenant isolée
Obusier lourd de 152 mm MSTA-B des FAN face à la poche de Debaltsevo
-------------------------------------
La milice aurait bloqué la voie principale d’approvisionnement de Debaltsevo. Mais il semblerait qu’une colonne ait été aperçue se déplaçant sur la M03, composée de 70 véhicules divers dont des BTR et des blindés légers. Cette nuit, les combats n’ont pas baissé d’intensité, notamment sur le secteur nord de la poche, zone stratégique pour fermer ou maintenir ouvert le saillant. Un accrochage aurait éliminé une trentaine de combattants ukrainiens, avec la destruction d’un char et de blindés divers.
Batterie d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika tirant sur une position ukrainienne
dans la poche de Debaltsevo. Cette unité pourrait appartenir à la brigade « Prizrak »
(Note de K. : je pencherais plus pour des Cosaques perso' !?).
----------------------------------------------------------------------
Les combats se poursuivent sur tous les secteurs de la poche de Debaltsevo. La zone de Sanzharovka, au nord-est de la poche, tenue par les cosaques de l’ataman Pavel Dremov, a subit plusieurs contre-attaques localisées : 5 chars et plusieurs BMP ukrainiens auraient été neutralisés.
Batterie de 122 D-30 des cosaques du Don sur le secteur nord-est de la poche
----------------------------------------------------
Alors que Debaltsevo est maintenant isolée et que les FAN contrôlent même la partie nord-est de la ville, dans Nikishino plus au sud, des affrontements intenses ont causé de lourdes pertes dans les rangs de la milice (une soixantaine de tués et de blessés sur une période de 3 jours).
La prise de Novoorlovka (sud de la poche), hier, permet une avancée significative dans le système défensif kievien au sud. Dans la journée, les combats se sont poursuivis dans le bourg de Shevchenko (1 km à l’ouest de Novoorlovka). Ce soir, Shevchenko serait libéré de l’occupation kievienne.
(…)
Contre-attaques ukrainiennes au nord-ouest
Dima, sa femme Olga et sa fille Sonya revenaient d’avoir fait des courses quand l’artillerie de la junte pro-Europe et haine a recommencé à pilonner leur quartier de Donetsk. Dima est mort de blessures à la tête, Olga est décédée en soins intensifs dans la nuit. Seule Sonya a survécu, mais blessée au ventre, à la jambe et à la main.
Ceux qui soutiennent le régime de Kiev et ses séides sont des ordures.
Note de K : Voire également, au bas de cet article, celui paru sur Novorossia Today.
------------------------------------------------------------
Les pilonnages intensifs et quasi continus contre l’agglomération de Gorlovka causent chaque jours de nombreuses victimes civiles : hier 10 personnes ont encore été blessées, dont trois enfants, 5 autres ont été tuées. Les services de santé de la ville ont enregistré depuis l’intensification des frappes d’artillerie des blessures de gravité variable pour 235 résidents dont 17 enfants, et 115 habitants ont déjà été tués.
Images d’unités d’assaut des FAN, vraisemblablement au nord-est de la poche de Debaltsevo.
On notera à 0 mn 42s le T-72B1V-KMT-6 (anti-mines)
et à 3 mn 05s un T-64BV avec le même système anti-mines.
----------------------------------------------
Le nord-est de Gorlovka reste particulièrement agité et les faubourgs de Dzerzhynsk (au sud-est) font encore l’objet d’accrochages, même si aucune progression des FAN n’est signalée aujourd’hui sur ce secteur.
(…)
Le sud-est d’Avdeevka reste partiellement contrôlé par les forces républicaines, mais aucune avancée ne semble possible pour le moment. D’ailleurs, au nord-ouest d’Avdeevka, 40 chars lourds renforcés par une compagnie mécanisée de 15 BMP, une autre motorisée de 10 BTR, le tout appuyé par 12 automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika (soit deux batteries) viennent de prendre position pour mener à bien une contre-attaque au nord-ouest de Donetsk.
Et une reconnaissance offensive a même eu lieu dans la nuit du 27 janvier, lorsque des éléments mécanisés kieviens ont tenté de pénétrer dans la partie nord de Makeevka, en tentant une percée par Yasinuvata. L’attaque ukrainienne, comme d’habitude, a été précédée par une préparation d’artillerie, non seulement contre les positions de la milice, mais aussi contre les zones résidentielle de Makeevka. Au bout de plusieurs heures d’affrontements vers Yasinuvata, les forces de Kiev ont dû faire demi-tour.
Blindés (BMP-1, MT-LB, BRDM-2), documents et matériels capturés
par les FAN (3e bataillon d’infanterie) près de Krasny Partizan.
-------------------------------------
Opytnoe, au nord de l’aéroport de Donetsk, reste un point fort où se concentrent encore les batteries ukrainiennes qui frappent régulièrement Donetsk et Peski.
Plusieurs des groupes de sabotage et de reconnaissance des forces de Kiev ont été interceptés et neutralisés à Donetsk et dans les agglomérations voisines ces jours derniers et des armes, y compris des mortiers, ont été saisies par les forces spéciales de la RPD (Unité SOBR).
(…)
Au nord-est de Mariupol, vers Granitnoe – Nikolaevka, cela se passe mal pour les paramilitaires néonazis d’« Azov » : selon les médias ukrainiens, ce matin, six d’entre eux ont été admis aux urgences pour des blessures diverses, deux autres auraient été tués (confirmé sur les réseaux sociaux par l’unité en question). Cette unité, qui relève plus de l’escadron de la mort que d’autre chose, n’a jamais été conçue pour affronter une armée de volontaires motivés, bien encadrés, bien entrainés et suffisamment armés, mais uniquement des civils inoffensifs. Lors des combats d’Ilovaisk, à l’été dernier, « Azov » avait été retiré des premières lignes dès que la situation militaire avait dégénéré aux dépends des Ukrainiens.
De la chair à canons pour le Donbass
Selon les médias ukrainiens, il s’avère que seulement 10% des Ukrainiens mobilisés à Ternopil sont considérés comme apte au service. Le reste aurait des « problèmes de santé ». La fameuse quatrième mobilisation se passe mal pour la junte. Peu de jeunes et de moins jeunes se sentent avoir des velléités de guerriers pour affronter les forces indépendantistes. Surtout lorsque l’on sait que les principales figures les plus extrémistes du Maidan sont à l’arrière, bien au chaud à l’abri avec les cantinières.
Le lieutenant-colonel Hickman, de l’US Army, reconnaît que l’armée
des Etats-Unis a entrainé depuis septembre une partie des forces répressives
engagées dans le Donbass, dont des unités néonazies.
Note de Kurgan : Tout s'explique !
Maintenant, on comprend mieux pourquoi ils sont aussi nuls !
--------------------------------------------
Ce refus tient aux piètres résultats de bientôt un an de guerre à l’initiative de la junte contre ses propres populations du Donbass. Pire : des rumeurs persistantes, et qui finiront bien par se confirmer comme d’autres précédemment, font état de l’emploi de paramilitaires politisés de la garde nationale contre des éléments de l’armée régulière, comme dernièrement dans la poche de Debaltsevo avec un détachement de la 128e brigade mécanisée de montagne qui refusait de suivre des ordres absurdes. Pire encore : Kiev ne donne même pas les moyens de se battre à ses propres prétoriens. Ainsi, Nicolas Kochanowski, chef du « bataillon OUN », formation paramilitaire d’idéologie néo-bandériste, voire néo-nazie, a maintes fois évoqué la cruelle pénurie d’armes dont souffraient ses volontaires à Peski et sur l’aéroport face aux troupes de « Motorola » et de « Givi ». Sur la chaîne de télévision « 112 Ukraine », il a déclaré qu’en dépit d’un nombre suffisant de bénévoles, un tiers de ses hommes n’avaient même pas d’armes légères, pour ne pas mentionner les armes lourdes (mitrailleuses, AGS…) et l’artillerie d’appui (mortiers lourds et moyens).
Cela tient aussi à ce que la population, en dépit du matraquage de la propagande, se rend bien compte de l’incapacité de l’armée kievienne et sa très faible infanterie à faire face à l’inéluctable : le détachement ferme et définitif du Donbass du reste de l’Ukraine et sans doute aussi d’autres régions comme Kharkov et Odessa.
Les forces républicaines, manœuvrant mieux que leurs adversaires, sont devenues de facto un ennemi insaisissable pour Kiev, même si le régime refuse de l’avouer. Après l’échec de l’offensive ukrainienne du 9 au 12 janvier contre Donetsk et son aéroport, les forces républicaines ont pu contre-attaquer à partir du 13, expulser ce qui restait de forces kieviennes sur la zone aéroportuaire, et il a fallu plus d’une semaine pour que la junte se décide enfin à le reconnaître… Il ne reste plus qu’aux forces répressives à pilonner encore et toujours les zones résidentielles afin de s’en prendre directement aux populations.
L’objectif final pour la junte est bien évidemment l’épuration ethnique de 5 à 7 millions de civils du Donbass, dans la mesure où il n’y a pas d’autre alternative pour Kiev pour gérer une population qui lui est forcément hostile. D’ailleurs, une grande partie des structures étatiques kieviennes se trouve être entre les mains d’extrémistes de droite (comme Andriy Paruby, néo-nazi notoire devenu vice-président de la Rada après avoir été secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense), dont l’idéologie génocidaire et criminogène n’est un secret pour personne.
D’ailleurs, rien de bien sérieux ne semble être entrepris par le commandement ukrainien pour tenter de sortir les milliers d’hommes et leurs nombreux matériels quasi enfermés dans la poche de Debaltsevo. Les quelques tentatives infructueuses de contre-attaques significatives des forces de Kiev se sont essentiellement concentrées au nord (Avdeevka-Yasinuvata) et au sud (Dokuchaevsk-Elenovka) de Donetsk. Sans résultat pour le moment.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 janvier 2015.
Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc. : cliquez ici.
------------------------------------------
Another captive UAF "cyborg", captured by Givi's "Somali",
handed over to his parents by Alexandr Zakharchenko.
Saying his farewells to the "cyborg"
Sergei Alexandr Zakharchenko told : "He's just like me".
English subs & traduction by Kazzura.
------------------------------------------
La petite Sonia (12 mois) a perdu ses deux parents.
La chambre d’hôpital à côté de la chambre de Sonia est occupée par un des fameux "Cyborgs" de l’aéroport de Donetsk. Le médecin a amené Sonia le voir.
"Regardez", a dit le médecin. "C’est vous qui l’avez fait".
L’homme, âgé, s’est mis à pleurer... s’est mis à pleurer en couvrant son visage avec ses deux mains. Sonia le regardait fixement de ses grands yeux, un sourire angélique sur les lèvres.
"Je suis désolé, je ne savais pas… J’ai une petite fille qui a le même âge qu’elle. Je ne savais pas. NOUS ne savions pas. On nous a dit qu’il y avait des terroristes ici. Je suis désolé"…
Des personnes blessées, il y en a dans tous les hôpitaux de Donetsk. Ce sont eux les vrais héros du Donbass. Les chirurgiens qui au cours de leur vie en ont pourtant vu d’autres, sanglotent quand ils doivent amputer des mains ou des jambes de petites filles et de jeunes garçons, ou quand ils soignent les blessures des défenseurs de la Novorossia.
Un couple qui promenait un bébé dans sa poussette, a été surpris par un pilonnage à Donetsk. L’enfant a survécu, mais ses parents sont morts. La petite Sonia ne comprend pas ce qui s’est passé et appelle tout le temps sa mère. Sa mère l’allaitait encore et la petite, du jour au lendemain, a dû apprendre à manger la nourriture des adultes.
Olga, la peintre, et son mari Dimitri, l’architecte, s’étaient réfugiés en Crimée… mais ils étaient revenus dans leur ville natale lorsqu’un soi disant cessez-le-feu avait été annoncé. Une tragédie de plus, qui a eu lieu dans le quartier Kirovski de Donetsk, le 20 janvier dernier. La petite Sonia Ukhanova, âgée de 12 mois, a perdu ce jour ses deux parents.
Une de dernières choses que sa mère a pu voir c’est la poussette de son enfant qui se renversait, touchée par le fragment d’un obus. Dimitri, 24 ans, est mort sur place et Olga, sa femme, peu de temps après. La poussette, avec un enfant blessé, mais vivant dedans, a été retrouvé par la grand-mère, Natalia.
La petite fille a eu de nombreuses blessures, mais a survécu, car l’impact a été amorti par la poussette. Sa grand-mère et son arrière grand-mère prennent désormais soin d’elle. Une longue période de convalescence l’attend au cours de laquelle elle devra encore subir plusieurs opérations pour retrouver l’usage de sa main dont les os et les ligaments ont été brisés par le fragment d’obus qui a emporté la vie de ses parents.
http://novorossia.today/la-petite-sonia-12-mois-a-perdu-ses-deux-parents/
12:00 Publié dans Blog, Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, donetsk, lougansk, marioupol, cyborgs, sonia
27/01/2015
Pour arrêter le massacre des civils...
L’armée de Novorossia contre-attaque,
pour arrêter le massacre des civils.
Par Karine Bechet-Golovko
Mardi 27 janvier 2015, via Comité Valmy
Après l’offensive lancée par l’armée ukrainienne, cette fois-ci l’armée de Novorossia a décidé de ne pas simplement se défendre en respectant unilatéralement les termes du cessez-le-feu, mais également de passer à l’attaque (note de Kurgan : voir ici, ici et ici).
Il est vrai que les catastrophes humaines s’accumulent, dans le silence complice de l’Occident, uni plus que jamais pour défendre l’indéfendable.
Il est difficile de tenir le compte des massacres, tant ceux-ci se déchaînent.
Le maire de Gorlovka annonce que suite aux bombardements de l’armée ukrainienne les pertes civiles sont énormes. En une semaine, 107 personnes sont mortes, dont 9 enfants, on compte 317 blessés. L’infrastructure sociale a été fortement touchée, comme les hôpitaux, 15 écoles ou encore 10 maternelles.
Donetsk continue tous les jours d’être attaqué à l’artillerie lourde. En dehors de l’aéroport, il s’agit surtout des quartiers d’habitations. Par exemple, dimanche, les combattants ont compté 30 attaques contre des quartiers d’habitation à Donetsk et Makeevka. Cela permet aux soldats ukrainiens de détruire les infrastructures électriques et de gaz, donc de rendre la vie beaucoup plus difficile, en plein hiver.
D’un autre côté, parler des "soldats ukrainiens" n’est pas toujours l’expression appropriée. Il serait plus juste de parler des "soldats portant l’uniforme ukrainien". En effet, par hasard, un journaliste ukrainien, lors de l’attaque de Mariupole, est tombé sur des soldats portant l’uniforme d’Azov ne parlant que anglais et ne voulant pas du tout être filmés.
Il faut dire que l’attaque portée contre Mariupole fut un massacre. Un quartier à l’extrême est de la ville est tombé sous un feu nourri d’artillerie. Or, la population est toujours dans la ville et ne se cache pas dans les caves, puisque, à la différence des soldats ukrainiens, les combattants "terroristes" ne bombardent pas les civils. Donc quand les coups sont tombés, les chiffres furent effarant : environ 30 morts et plus de 100 blessés.
Comme d’habitude, Kiev a accusé les combattants. Comme d’habitude, la communauté internationale ne cherche pas plus loin et accuse les combattants. Zakharchenko, à la tête de la République de Donetsk, dément toute implication de l’artillerie de Novorossia, qui se trouve beaucoup trop loin pour pouvoir tirer. En revanche, suite à cette horreur, l’ordre a été donné de repousser l’armée ukrainienne le plus loin possible des zones habitées pour protéger les vies humaines. Mariupole ne sera pas prise par la force, mais sera reprise. Evidemment, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pu arriver à une déclaration commune, mais cela n’est une surprise pour personne et peu sont encore ceux qui en attendent quelque chose.
Sur le front, les combats sont menés en même temps dans différentes directions.
L’on notera une tentative de mettre en place une nouvelle enclave est en cours autour de Debaltsevo, qui couperait de tout renfort 7500 à 8500 soldats ukrainiens. Il semble que Kiev renouvelle les mêmes erreurs stratégiques qu’au mois d’août. Pour le reste, les combats continuent et il est difficile de fixer encore des positions, mais dans l’ensemble, l’armée ukrainienne recule.
Karine Bechet-Golovko, lundi 26 janvier 2015
11:42 Publié dans Blog, Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, gorlovka, donetsk, marioupol
24/01/2015
Aleksandr Zakhartchenko : un soldat, un chef, un homme !
Aleksandr Zakhartchenko
Vous voulez savoir ce qu’est – et devrait toujours être – un soldat, un chef et un homme… aux sens les plus nobles de ces trois termes !?! Et bien regardez attentivement ces trois vidéos… Aleksandr Vladimirovitch Zakhartchenko va vous le montrer !
[eng subs] DPR PM Zakharchenko interviews captive UAF soldiers - 20/01/2015
[eng subs] DPR PM Zakharchenko "Come here and take your sons home"/ Video by Graham Phillips.
[eng subs] DPR PM Zakharchenko handed over the bodies of the UAF KIAs…
------------------------------------------
Source : Kazzura
14:43 Publié dans Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, donetsk, aleksandr vladimirovitch zakhartchenko, Александр Владимирович Захарченко, alexandre zakhartchenko
23/01/2015
Offensive généralisée des FAN
Alexandre Zakhartchenko :
« Nous pourchasserons les punitifs jusqu’à la frontière de la RPD. Plus aucune discussion sur la trêve ! »
23 janvier 2015.
Le chef de la RPD Alexandre Zakhartchenko a fait une déclaration extraordinaire :
« La RPD n’engagera plus de négociations avec Kiev pour mettre en place une quelconque trêve.
Maintenant, on observera comment Kiev va réagir. Kiev n’a pas encore réalisé que nous sommes capables d’engager une offensive sur 3 axes simultanément.
Plus aucune trêve, aucune rotation.
Il n’y aura que des échanges de prisonniers puisque nous devons sortir nos gars de la captivité.
Nous allons combattre les punitifs jusqu’à ce que nous arrivions sur les frontières de la région de Donetsk. Et si je vois des menaces pour la terre de Donetsk depuis n’importe quelle agglomération, j’éliminerai cette menace là-bas aussi. »…
Alexandre Zakhartchenko
Novorossia Today / Article source
----------------------------------------
Pavel GOUBAREV :
Offensive généralisée des FAN
Les FAN sont passées à l’offensive sur pratiquement toute la ligne de front. Nos forces attaquent Avdeïevka, Marioupol, Debaltsevo, Mariinka. Les FAU retirent leurs troupes de Dzerjinsk. Nous menons une offensive sur Krymskoïe, Popasnaïa et Troitskoïe. Un chaudron est en train de se former. En même temps nous effectuons des pilonnages intensifs des positions des FAU sur toute la ligne de front, hormis Stanitsa (des mortiers y travaillent). Les forces républicaines de Gorlovka est en train de nettoyer le bourg Choumy. Nous nous sommes emparés de Krasnyi Partisan et Verkhnetroïtskoïe et procédons à leur nettoyage. Les combats continuent à Avdeïevka.
Peski sont entièrement à nous, les FAU essaient de contre-attaquer, en vain
Selon les informations non confirmées à leur qui est, nos combattants ont pris le 37e avant-poste ! Un assaut du 28e est en cours (ça, c’est certain) et du bourg Orekhovo.
Le front Bakhmoutovski cesse d’exister et se transforme en Lissitchanski !
Les FAU désertent Iassinovataïa en panique. Là, où elles restent, elles seront cuisinées dans des chaudrons.
On passe à la phase décisive: l’offensive généralisée des FAN !!!
Pavel Goubarev, 23 janvier 2015.
Novorossia Today / Article source
------------------------------------
Pour lire la suite / l'intégralité de l'article : cliquez ici
18:15 Publié dans Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, alexandre zakhartchenko, pavel goubarev, pas d'arrêts avant la frontière !