Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/01/2015

#JeSuisVania

#JeSuisVania, du Donbass en flammes

Par Rouslan Liapine, le 14 janvier 2015. 

Pour Novorossia Today  

w644h3873.jpg

Pendant qu’on lançait un énième assaut contre les terroristes dans la banlieue de Paris, cinq personnes, dont 2 gamins innocents, ont été tuées dans le Donbass,.

Ce qui n’est que compréhensible : les agences de presse du monde entier étaient, évidemment, occupées à couvrir la manifestation pour de la lutte de la déchéance contre le terrorisme. D’ailleurs, soyons honnêtes, ces gens qui se sont fait tuer n’habitaient pas la banlieue parisienne, mais la Novorussie. Sont-ils vraiment des êtres humains ? Juste des descendants de ceux qui ont « envahi l’Allemagne » en 1945.

De plus, à en juger d’après l’accueil réservé par les premières personnes au président Porochenko en France, les Ukrainiens ont bien reçu une indulgence pour exterminer le peuple du Donbass. Non, mais vraiment, sans tomber dans la conspirologie facile, le carnage à Paris a surtout profité aux dirigeants de la Junte. Au moment même où Porochenko dépose des gerbes et verse de larmes pour faire preuve de sa solidarité « dans la lutte contre le terrorisme », on a définitivement façonné aux yeux des occidentaux « la bonne image » où la France paisible est devenue la cible du terrorisme de la même façon « que l’Ukraine paisible ».

L’Ukraine combat le « régime terroriste » du Donbass et non pas tue par milliers ses anciens compatriotes et en affame d’autres. Après avoir défilé aux côtés des chefs des puissances mondiales sous les salves des bombes phosphoriques à Donetsk, Porochenko a définitivement affirmé son droit de faire tout ce qu’il veut en toute impunité : il est désormais un « brave gars » qui défile dans les rangs des « gens civilisés », il est des leurs, il est Charlie. Alors que ceux qui ne sont pas Charlie, on peut les tuer, sans discuter avec eux. Au même titre que des Serbes, des Irakiens, des Libyens et de Syriens. Tout simplement parce que leurs gueules ne reviennent pas à certains, parce qu’ils ne font pas partie du « Milliard d’or », parce qu’ils ne sont pas Charlie.

Les sens de toutes ses négociations et des actes internationaux est depuis longtemps remis à zéro. Leur poursuite n’est rien d’autre qu’un semblant de soutien de la paix, un semblant qui s’est dissipé. De manière démonstrative, le monde Charlie a fait l’amalgame entre des Russes, du Donbass ou de la Russie, et des islamistes. Quoi qu’on dise ou promette, dès à présent on tuera en fabricant au passage des images d’Epinal obscènes. On tuera jusqu’à ce qu’ils reçoivent une riposte qui les fera remettre à leur place. Il ne pourra pas être autrement.

Je ne suis pas Charlie,#JeSuisVania (#яВаня) du Donbass en flammes!

Par Rouslan Liapine, pour Novorossia Today (Article source)  

-----------------------------

NDT : #JeSuisVania est un hashtag lancé par les internautes russes, dont l’égérie est un garçon qui s’appelle Vania et qui se trouve actuellement dans un hôpital à Donetsk. Le gamin de 8 ans a été grièvement blessé lors des pilonnages de la ville de Chaktersk. Quand un obus a explosé dans leur cour, il était en train de jouer avec son petit frère de 6 ans. Le plus petits des deux garçons est mort sur place, tandis que Vania a perdu les deux jambes, un bras et la vue. L’enfant a déjà subi trois opérations, mais son pronostic vital reste engagé d’après les médecins.

 

В Сети стартовала акция #яВаня в поддержку детей Донбасса

--------------------------------------------------------

#JeSuisVania (#яВаня)

En soutien aux enfants du Donbass 

Voilà où conduit la folie des hommes, ne même plus respecter les enfants… depuis le début de l'opération ATO, il y a eu environ 200 enfants tués et plus de 300 nécessitant une opération chirurgicale importante.

Les utilisateurs d’Internet (russes - NDT) sont outrés que les autorités européennes ignorent l’ampleur de la tragédie dans le sud-est de l’Ukraine. 

Le hashtag #JeSuisVania, par analogie à #JeSuisCharlie, gagne activement de la popularité dans le segment russe de l’Internet. Le Flashmob Russe est dédié à tous les enfants tués et blessés au Donbass. rappelons que la campagne "Je suis Charlie", en souvenir des caricaturistes de Charlie Hebdo assassinés par des terroristes s'est répandue dans le monde. Des rassemblements de plusieurs milliers de personnes sous slogan "Je suis Charlie" ont eu lieu en France, en Espagne, en Suisse, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. 

De nombreux internautes russes ont été révoltés par cette politique de deux poids deux mesures des autorités européennes. Ils notent que les politiciens occidentaux ont organisé des manifestations avec plusieurs milliers de personnes en soutien aux caricaturistes français assassinés, mais ignorent totalement les actions de Kiev suite auxquelles, dans le sud-est de l’Ukraine, tous les jours meurent des habitants civils.

Un vrai petit garçon Vania, devenu le visage et le nom de cette action, se trouve maintenant dans un hôpital de Donetsk. L’enfant de huit ans a été grièvement blessé suite aux bombardements de sa ville natale Chakhtersk. Le projectile est tombé dans la cour au moment même où Vania avec son petit frère y jouait. Le bambin âgé de six ans est mort sur place, et Vania a perdu ses deux jambes, son bras droit et la vue. L’enfant a déjà subi trois opérations, mais les médecins ne font pas de prévisions précises quant à son état.

jesuisvania - 2.jpg

jesuisvania - 1.jpg

Auparavant, le représentant du président de la Fédération de Russie pour les droits des enfants, Pavel Astakhov, se référant à l’ONU, a déclaré que, suite aux opérations militaires dans le Sud-Est de l’Ukraine, ont souffert environ deux millions d’enfants. Et selon le représentant de l’UNICEF en Ukraine, Giovanna Barberis, près d’un demi-million d’enfants du Donbass ont déjà dû quitter leur maison, tandis que les autres vivent encore dans des conditions très difficiles.

Le petit Vania va bientôt partir pour Moscou où il sera pris en charge. Il doit y subir une série d’opérations. La jambe gauche sera amputée jusqu’à la hanche, la droite jusqu’au genou. Il a perdu la vue, mais après les opérations, il pourra distinguer le jour de la nuit…

jesuisvania - 4.jpg

jesuisvania - 6.jpg

jesuisvania - 7.jpg

jesuisvania - 8.jpg

Source : lifenews.ru : Акция #яВаня в поддержку детей Донбасса стартовала в сети

Traduction : GalCha

Via : Paralipomènes d’une journée ordinaire (X)

14/01/2015

Flegme Slave...

[eng subs] Donetsk. Old man Nikolai. Video by Graham Phillips / (12 jan 2015). 

Givi and MLRS "Grad" shell strike / (05 oct 2014).

( Source et "subs" : Kazzura )

29/12/2014

Séparatistes

Un documentaire exceptionnel sur la vie et le combat pour survivre du peuple du Donbass par Maxim Fadeïev, tourné à Donetsk en novembre et décembre 2014.

English subtitles : Kazzura

Via : http://gaideclin.blogspot.fr/

14/11/2014

Donbass, année zéro...

Donbass, année zéro

Elections du 2 novembre 2014

 

Privés d’élections par Kiev le 26 octobre 2014, les électeurs du Donbass, à l’Est de l’Ukraine, étaient appelés aux urnes ce 2 novembre par la République populaire de Donetsk. L’Ukraine et les États-Unis ayant déclaré illégal le scrutin, la «Communauté internationale» s’est volontairement privée de l’envoi d’observateurs sur place, afin de pouvoir mieux en contester la légitimité. Pourtant, pour les habitants du Donbass, qui subissent la guerre et les bombardements ukrainiens depuis des mois, ces élections représentaient l’espoir de sortir démocratiquement d’un conflit sanglant qui a tué plus de 4.000 personnes et poussé à l’exode plus de 800.000 réfugiés.

 

Pour ne plus subir la désinformation systématique des médias, pilotée par l’OTAN et les Américains, comme au temps du Kosovo, une équipe de Nations Presse Info a souhaité accompagner le député français au Parlement européen Jean-Luc Schaffhauser, Président de l’Académie européenne, qui, à titre privé et parmi une quarantaine d’observateurs libres de diverses nationalités, s’est rendu à Donetsk pour suivre et observer le déroulement de ces élections. Pour l’élu européen, « tout devait être tenté pour remettre les belligérants sur le chemin du dialogue et de la Paix », dans « cette guerre voulue par les États-Unis pour couper l’Europe de son allié naturel russe ».

 

Au Donbass, Nations Presse Info a rencontré une population, certes traumatisée par des mois de guerre, mais digne et déterminée. Les médias et observateurs indépendants présents sur place n’ont pu que reconnaître le bon déroulement de ces élections, malgré les difficultés d’un pays en guerre. La mobilisation massive et paisible des habitants de l’Est de l’Ukraine est un cinglant camouflet pour les autorités ukrainiennes qui menaçaient de passer à l’offensive le jour du scrutin. Pour beaucoup, ce vote du 2 novembre pourrait sceller l’acte fondateur d’une véritable renaissance pour le Donbass, enfin libre et maître de son destin.

 

La Rédaction de Nations-Presse Info, et ses envoyés spéciaux.

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/donbass-annee-zero-elections-du-2-novembre-2014

 

 

12/11/2014

Kirill Vladimirovitch Sidoryuk

Ukraine / Novorossia :

Les Ukrainiens menacés au nord de Lugansk et au nord de Donetsk

TWGxSN5E-ps.jpg

Il s’appelait Kirill Vladimirovitch Sidoryuk. Il a été tué à Donetsk lors d’un pilonnage d’artillerie des forces de la junte kievienne contre les civils, alors qu’il tentait de protéger sa petite sœur de 9 ans. Kirill était né 21 juin 2001, il avait 13 ans. Qu’il repose en paix !

----------------------------------------------

On continue de mourir dans le Donbass et ce sont les civils innocents qui font les frais d’une guerre menée par la junte au pouvoir à Kiev pour des intérêts mondialistes et contre son peuple. Mais, depuis le début du mois, les forces armées de Nouvelle Russie se sont notamment renforcées en moyens d’artillerie et en chars lourds. Les matériels militaires divers abandonnés par les troupes ukrainiennes, fin août sur le champ de bataille, agrégés aux stocks de l’armée ukrainienne entreposés depuis des lustres sous des tonnes de poussière aux alentours de Donetsk et de Lugansk, remis en conditions, réparés, revalorisés pour certains, sont donc progressivement envoyés en premières lignes, là où la situation l’exige. Dans le Donbass assiégé par les alliés locaux de Washington, la guerre de positions qui prévalait depuis septembre est en train de se transformer, petit à petit, en une guerre de mouvements. Les forces de Kiev semblent hésiter à attaquer face à la détermination des FAN. Il est désormais probable que la prochaine offensive ne vienne pas du côté de Kiev, comme on s’y attendait jusqu’alors, mais des forces républicaines. La meilleure défense, c’est l’attaque.

VEPOttJvYos.jpg

T-72B1V des FAN faisant mouvement vers Donetsk

Jacques Frère, 11 novembre 2014, NationsPresse.info

Lire la suite / l'intégralit&é de l'article ici : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-les-ukrainiens-menaces-au-nord-de-lugansk-et-au-nord-de-donetsk?pfstyle=wp

-----------------------------------

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

Journal de Novorossia du 9-10 Novembre / Cassad TV [ Sous-titres anglais ]

Via : http://gaideclin.blogspot.fr/

1. La situation de la journée dans la RPD et RPL
2. Zakharchenko a l'intention de demander un procès international des forces de l'ordre ukrainiennes.
3. L'artillerie ukrainienne a tiré sur Zakharchenko à l'aéroport de Donetsk.
4. À l'usine "styrène" des obus de système "Smerch" neutralisés par les démineurs des FAN.
5. La RPD fournira un nouveau protocole à Minsk.
6. Turchynov a refusé de signer la loi d'amnistie.
7. Nalivaychenko dit que la crise se prépare en Ukraine.
8. Les églises orthodoxes attaquées en Ukraine occidentale.
9. Explosion à Kharkov.
10. A Donetsk, distribution de médicaments gratuits.
11. Brèves importantes.

--------------------------------------------------------------

Duel d'artillerie [english subtitles by Kazzura
« Le prétendu Dieu des armées est toujours pour la nation qui a la meilleure artillerie, les meilleurs généraux.»  / Ernest Renan
Depuis le début du conflit, l'artillerie tient une place centrale dans les combats. 
Du côté ukrainien les soudards de Kiev, lâchement l'utilisent en priorité pour éviter les corps à corps défavorables et tenter de terroriser la population, 
Du côté de la Novorossiya, l'artillerie en revanche se montre la noble héritière de cette artillerie russe qui imposa par sa tactique et sa précision le sort de nombreuses batailles de l'Histoire.
L'artillerie de la Novorossiya, équipée dans les premiers jours de canons éparses récupérés dans les unités militaires de Donetsk et Lugansk puis sur le champ de bataille a permis grâce à la maîtrise du terrain et la précision de ses servants de compenser la supériorité numérique écrasante de l'ennemi et de briser ses assauts.
Aujourd'hui, parallèlement aux tirs de contre batteries des duels d'artillerie autour des bastions retranchés de Donetsk et Lugansk, les artilleurs du Donbass utilisent une tactique de harcèlement redoutable basée sur la mobilité et la surprise...
Coup de chapeau à ses artilleurs d'élite du Donbass !

Erwan Castel, blog 
Tradition !

11/11/2014

1914, 2014... 1 siècle plus tard, le canon gronde toujours !

N. de Kurgan : Une superbe note, empruntée au blog Tradition ! d'Erwan Castel.  

-------------------------------------------------

Ce 11 novembre, mes pensées vont vers les soldats français, qui, appelés dans les guerres nationales du passé ou volontaires dans les guerres de libération du présent, ont défendu et défendent toujours, avec honneur, les valeurs fondatrices de l'Europe...

Le 11 novembre au milieu des zombies noyés dans leurs écrans téléphoniques narcissiques, lorsque je pense au chemin de sang parcouru depuis 1 siècle je me demande : pourquoi ?

Et sur les rives tropicales de Guyane, mon regard se perd vers le Levant, comme si au delà de la ligne confuse du ciel et de l'océan, je cherchais cette "ligne bleue des Vosges" qui scandait les histoires familiales de ma jeunesse...

Cette année, le 11 novembre résonne différemment dans mon esprit et se mélangent en continuité les images usées par les larmes des "poilus" de la Grande Guerre et ceux des miliciens du Donbass attendant à leur tour l'assaut dans les fracas des explosions...

Et de me demander s'il y a vraiment eu un vainqueur dans les deux dernières boucheries mondiales, car 1 siècle après la "Der des Ders", les forêts de marbre des cimetières militaires continuent à sortir de la terre ensanglantée...

En 1914 s'ouvrait le siècle des "Orages d'acier", frappant au delà des armées la terre, les populations et leurs infrastructures de vie... 

Une guerre nouvelle était née dans les tranchées boueuses de la Somme et de Verdun, et "cette continuité de la politique par d'autres moyens" (Carl Von Clausewitz) par sa matrice moderne mécanisée allait prendre une dimension nouvelle, industrielle tant dans ses moyens que ses conséquences...  

Un siècle plus tard, dans cette Europe dépecée par les traités vengeurs méprisant l'Histoire et la bipolarisation de la guerre froide capturant les peuples, le canon gronde à nouveau dans les plaines du Donbass de tradition stratégique ...

Pourquoi ? 

L'Homme n'a-t'il donc rien retenu de ses blessures encore douloureuses ? 

Peut-être aussi parce que le Monde a changé et que nos valeurs fondatrices ont été abandonnées par la bourgeoisie dominante ...

2014, autre siècle, autre millénaire pourrait-on dire, mais surtout autres valeurs et donc autre guerre pour laquelle même les règles ont été redéfinies jusqu'à refuser de lui reconnaître sa propre nature... Car avec le pouvoir de l'argent, les financiers gouvernant le monde, ce n'est plus comme l'écrivait Von Clausewitz, de la Politique que la guerre est devenue le prolongement aujourd'hui, mais bien de l'Economie ! 

Et c'est là que "le serpent se mord la queue" car une économie qui se nourrit de la guerre de manière causale en devient dépendante et meurt si la paix revient !

La guerre qui menace à nouveau le vieux continent n'est qu'une guerre de préemption économique menée par un Nouvel Ordre Mondial exsangue qui sursoit à son effondrement en s'abreuvant comme un vampire sur de nouvelles victimes...

Depuis la chute du Mur et la fin de la "Guerre Froide" (qui avait au moins l'avantage de geler l'impérialisme occidental), l'économie mondialiste, dans le crescendo de sa fuite en avant, s'est enfoncée dans une "paix chaude" à travers des "guerres de préemption" de plus en plus meurtrières. 

Et depuis que l'Occident suicidaire consomme plus qu'il ne produit il engage des nouvelles guerres les cachant derrière la bannière des nouvelles croisades des Droits de l'Homme et de la Démocratie... Pour capturer de nouvelles ressources et de nouveaux esclaves, les incendiaires étasuniens et leurs laquais européens bombardent "humanitairement" les champs de pétrole de gaz, de charbon, d'Uranium etc... des derniers pays "non alignés" semant le chaos avant d'y vouloir installer la servitude moderne: Kosovo, Irak, Afghanistan, Libye, Egypte, Syrie, Mali, Ukraine, pour ne citer quelques-uns des feux criminels allumés par nos démocraties  pacifiques...

Un siècle après 1914 le canon gronde à nouveau à l'horizon européen et il n'est pas prêt de se taire car il est la perfusion qui maintient en vie une gouvernance mondialiste moribonde. 

Dans les tranchées de Novorossiya est né le rêve d'un monde nouveau, libéré de la dictature mondialiste des vampires de la finance internationale...

Si la guerre est différente, le combat reste le même et les hommes qui se battent à un siècle d'intervalle dans les ruines de l'aéroport ou les tranchées de Verdun ont leurs cœurs serrés par la même peur de mourir et le même rêve de liberté ! 

Honorer les morts de la Grande Guerre, c'est aussi et surtout soutenir ceux qui aujourd'hui, les armes à la mains luttent pour que leur sacrifice n'ait pas été vain !

Erwan Castel

http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/11/1914-2014-1-siecle-plus-tard-le-canon.html#comment-form 

14-18.jpg

francais.jpg

https://www.facebook.com/unite.continentale

18/09/2014

Novoscottia !

Novoscottia.jpg

Indépendance ! 

17/09/2014

Entretien avec Victor Lenta...

« Les pro-russes sont chez eux. Ils sont motivés. »

 

Entretien avec Victor Lenta,

volontaire français dans le Donbass.

 

Un entretien originellement paru sur :

http://www.causeur.fr/

 

Publié le 10 septembre 2014 à 9:00

http://www.causeur.fr/les-pro-russes-sont-chez-eux-29146.html#

 

----------------------------------------------

 

victor-lenta-ukraine.jpg

 

Il s’appelle Victor Alfonso Lenta. Il a 26 ans et le 20 juin dernier, il est parti se battre dans le Donbass contre l’armée ukrainienne. Français d’origine colombienne, issu de la classe moyenne, il a toujours été attiré par l’action. À 18 ans, un diplôme d’agent de sécurité en poche, il s’engage dans le 3ème Régiment de Parachutiste d’Infanterie de Marine, unité d’élite. À la fin de son contrat militaire – il invoque des « problèmes politiques »  sans plus de précision-  Victor Lenta suit un programme de reconversion dans la vie civile qui n’a pas abouti. Début 2014, il fonde l’association « Unité Continentale » qui aide les volontaires souhaitant se battre aux côté de pro-russes, dans l’Est de l’Ukraine, à rejoindre le front.

 

-----------------------------------------

 

Nastia Houdiakova : Comment êtes-vous arrivé au sud-est de l’Ukraine ?

Victor Lenta : Partir dans le Donbass ne coûte pas grand-chose. Pour ceux, comme moi, qui passent par la Russie, il suffit d’acheter un billet aller et de payer les frais de visa. Une fois en Russie, se déplacer vers l’ouest coûte encore moins cher. Pour financer et organiser les départs, j’ai fondé, en janvier 2014, l’organisation « Unité continentale ». Les dons des membres et sympathisants via les réseaux sociaux nous permettent de financer la mobilisation et l’envoi de volontaires sur le front. Nous ne bénéficions pas d’autres ressources, ni de quelconques financements occultes. Une fois sur place, nous avons établi un premier contact avec l’organisation « Dobrovolets », ce qui signifie « volontaire » en russe (réseau se présentant comme une organisation humanitaire). Maintenant nous dépendons du bataillon « Vostok », ce qui signifie « Est » en russe.

 

Est-ce l’association Dobrovolets qui vous a aidé à traverser la frontière ukrainienne et vous a affecté à votre unité ?

Non. Dobrovolets ne nous a pas aidés à passer par les lignes ukrainiennes, donc ennemies.

 

Dobrovolets est-il lié aux autorités russes ?

Confirmez-vous que le bataillon Vostok soit dirigé par un russe ?

Dobrovolets ne dépend d’aucune structure étatique russe. En revanche, elle est liée à la population russe, car elle vit de leurs dons en argent et en nature. Quant à Vostok, il est dirigé par un russophone, c’est vrai, mais je ne sais pas d’où vient le financement du bataillon. Tout ce que je peux vous dire, c’est que les milices ont si peu de moyen qu’il est totalement exclu qu’elles bénéficient d’aides d’Etat russes ou d’aides privées  de la part de richissime personnalités. Pour vous donner un exemple, dans mon bataillon, chaque combattant ne dispose que de deux chargeurs pour son arme personnelle, un AK47.  Pour le moment, nous formons un noyau dur de quatre français mais d’autres vont arriver dans la semaine.

 

Quelle est votre mission?

Nous avons d’abord une mission de ré-information envers le peuple français car les médias montrent un faux visage de la guerre.  Vous pouvez suivre nos vidéos sur notre page facebook.

 

Alors, vous ne combattez pas vraiment sur le front?

Si !  À Donetsk, nous sommes sur le front et effectuons des patrouilles en secteur ennemi, des missions d’observation et également des missions d’infiltration à 150 mètres des lignes adverses.

 

Comment expliquez-vous le récent retournement de la situation militaire en faveur des pro-russes ?

Nos victoires récentes sont dues essentiellement à l’état de déliquescence totale de l’infanterie ukrainienne, qui, son artillerie mise à part, n’a pas les moyens de son intervention. En plus, les soldats ukrainiens sont démoralisés. J’ai eu l’occasion de passer par les lignes ennemies pour aller à Donetsk et j’ai pu converser avec eux... 

 

(...) 

 

Pour lire la suite, cliquez sur le lien "en bleu" ci-dessous : 

http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/archive/2014/09/13/entretien-avec-victor-lenta-volontaire-francais-au-donbass-5446783.html

 

2436493391.jpg

 

https://www.facebook.com/unite.continentale 

12/09/2014

Qu’est-ce que la « Novorossia » ?

Qu’est-ce que la « Novorossia » ?

 

par Alain Benajam

 

La présentation des événements à Donestsk et Lougansk par la presse atlantiste passe sous silence les revendications des populations. Or, il ne s’agit pas d’un simple soulèvement contre le pouvoir de Kiev, mais bien de l’affirmation d’un idéal particulier. Alain Benajam, qui a sillonné ce pays depuis quarante ans, explique ici les symboles du nouvel État de « Novorossia ».

 

--------------------------------------------------

 

« Novorossia » dont la dénomination exacte est : « Union des Républiques populaires de Novorossia » ou mieux en français « Union des Républiques populaires de nouvelle Russie » est une nouvelle venue parmi les États constitués démocratiquement, bien qu’il ne soit pas reconnu par la communauté internationale il existe et fonctionne. L’existence même de l’« Union des Républiques populaires de Nouvelle Russie » est une petite révolution, voyons pourquoi.

 

L’ensemble des termes et symboles de cette nouvelle Russie ont été soigneusement choisis et présentent tous une signification profonde.

 

La nouvelle Russie, Novorossia, se détermine russe de culture et de langue, pourtant elle ne revendique pas d’être intégrée dans la Fédération de Russie. La Fédération de Russie est un État fédéral multiethnique s’étendant de la mer Baltique à l’océan Pacifique et comprenant un grand nombre de républiques autonomes et de peuples non culturellement russes.

 

Comment peut-on définir une appartenance nationale ?

 

Les frontières des États sont issues de l’histoire et de ses conflits et ne tiennent pas toujours compte des frontières culturelles et linguistiques. Les États modernes sont définis par autre chose que l’ethnie ou la culture, si l’ethnie est peu précise dans ses descriptions et n’est valide que pour décrire des peuples isolés comme des groupes tribaux, la culture désigne essentiellement une communauté de langue et de référence historique. L’État moderne se définit lui par un territoire borné par des frontières reconnues mutuellement et internationalement. Comme chacun sait le premier traité de reconnaissance mutuelle de frontières fut le traité de Westphalie en 1648 suite à la terrible guerre de trente ans qui ravagea l’Europe. Sur le territoire des États reconnus internationalement, s’appliquent à chacun un corpus de lois, un droit spécifique. La définition de l’État moderne se recoupe avec celle de la nation, on parle aujourd’hui d’État-nation, donc l’appartenance nationale est définie par une légalité et rien d’autre.

 

L’appartenance à un espace culturel et linguistique et l’appartenance à un État-nation sont aujourd’hui parfaitement disjoints. De nombreux États intègrent des populations de culture et de langue différentes, comme en Europe la Suisse, la Belgique, l’Espagne, le Royaume Uni, la Finlande. En Afrique et en Orient, la colonisation a façonné des États sans tenir compte des différences historiques et culturelles pourtant chacun a accepté ces frontières devenues légales et chacun y tient, composant ainsi de nouvelles nations décalquées sur de nouveaux États.

 

Des populations possédant une même culture et une même langue peuvent aussi constituer des États différents, comme par exempte l’État français et la province du Québec appartenant à l’État fédéral canadien. Les populations anglophones d’origines européennes de l’ancien empire britannique forment plusieurs États distincts comme les États-unis, l’Australie, la Nouvelle Zélande, il en va de même pour le monde hispanique, d’Amérique latine. L’Allemagne a aussi compté deux États durant plusieurs années.

 

Cette existence d’États mutuellement reconnus par la communauté internationale ne signifie pas pour autant que des peuples puissent se reconnaître nationalement à l’intérieur d’États qui les ignorent culturellement et linguistiquement. Par exemple nombre de peuples colonisés par d’autres États durent combattre pour accéder à la possibilité de former un état autonome comme l’Algérie qui s’est séparée de la France. La charte de l’ONU a défini après-guerre un droit à l’autodétermination des peuples voulant se constituer en États indépendants généralement par referendum. Ce droit des peuples à disposer d’eux mêmes, cher au général De Gaulle, est un aspect important du droit international. Ainsi chaque État-nation mutuellement reconnu par la communauté internationale ne peut en aucun cas être définitif, mais doit toujours être soumis à la volonté de ceux qui le composent.

 

Pour en revenir à notre nouvelle Russie c’est bien d’un nouvel État russe qu’il s’agit. S’il est culturellement russe, il se veut légalement différent de la Fédération de Russie un peu comme si la province canadienne du Québec accédait à l’indépendance formant un nouvel État français, ne parlerait-on pas de « nouvelle France », comme de « nouvelle Russie ».

 

Que signifie « République populaire » ?

 

La nouvelle Russie (Novorossia) est un État fédéral intégrant des Républiques populaires. Pour le moment et provisoirement elle n’intègre que deux Républiques ; la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk dont les délimitations suivent celles des anciens oblasts ukrainiens possédant les mêmes noms. La nouvelle Russie aura pour vocation de rassembler dans le cadre d’une autodéterminations d’autres oblasts de l’ex-Ukraine qui choisiront en toute démocratie et après référendum de constituer leur République populaire et d’adhérer à l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie.

 

Rappelons que l’ex-Ukraine qui fut de toujours une province russe, lieu même ou fût fondée la Russie, la Rus, cette ex-Ukraine fut arbitrairement délimitée par l’URSS sans qu’aucun avis ne soit jamais demandé aux populations fort disparates qui peuplaient cette région. Aujourd’hui, le temps de la démocratie revenu, il est parfaitement conforme au droit international de demander leur avis aux différents peuples qui composent cet État artificiel et récent.

 

Les fondateurs des Républiques populaires de Donetsk et de Lugansk insistent sur ce terme de « populaire ». Il a été utilisé historiquement par des États ayant été sous influence soviétique après la Seconde Guerre mondiale, États se définissant comme construisant le socialisme. Le socialisme selon sa définition marxiste-léniniste est régi par la propriété sociale des moyens de production et d’échange. Le socialisme n’est surtout pas le communisme, selon toujours cette définition marxiste-léniniste, car dans le communisme, décrit par le Manifeste Communiste de Marx et Engels de 1848 il n’y a plus de propriété, donc plus de propriété sociale, il n’y a plus d’État, ni de salariat. Le mot « communiste » pour qualifier ces États était issu de la propagande états-unienne. Aucun État jusqu’à ce jour n’a revendiqué d’être communiste.

 

Dans sa conférence de presse, donnée par Skype le samedi 6 septembre à Paris, Pavel Gubarev, l’un des initiateurs de la République populaire de Donetsk et ex-gouverneur « populaire », a bien spécifié que le règne des oligarques était terminé en Novorossia et qu’ainsi la Novorossia allait accomplir une des importantes revendications de « Maidan ». Qui sont ces dénommés oligarques qui sévissent en Ukraine, en Russie et dans d’autres pays ayant abandonné la voie socialiste ? Ces gens sont pour la plus part d’anciens apparatchiks des États précédents issus de leur nomenklatura, mais aussi des criminels mafieux qui se sont accaparés par la force et illégalement les industries publiques et en sont devenus immensément riches. Ce phénomène a été un peu freiné en Russie et les oligarques qui avaient mis en danger l’État russe sous Boris Elstsine ont été mis au pas par Vladimir Poutine qui en a emprisonné certains et soumis d’autres. En Ukraine, le phénomène oligarchique a été particulièrement dévastateur, d’immenses fortunes ont été accumulées par un petit nombre d’individus tandis que le peuple s’appauvrissait. L’Ukraine était devenu le pays d’Europe ou les salaires étaient les plus bas (plus bas qu’en Chine).

 

Ce terme de « populaire » ne signifie pas pour autant que ce qui avait cours au temps de l’URSS où toutes les activités économiques étaient étatisées serait reproduit. Ce terme signifie que seules les grandes industries comme celles de l’énergie, l’industrie lourde et l’importante industrie d’armement seront sous le contrôle du peuple constituant les États fédéraux. L’Union des Républiques populaire de nouvelle Russie ne cherche pas à reconstituer une URSS qui était anti démocratique sous le contrôle d’un seul et unique parti, mais elle reconnaît certains aspects positifs de l’URSS où chacun avait le droit à la santé, à un logement, à un travail.

 

La devise et le drapeau de Novorossia

 

D’ailleurs la devise de l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie c’est « Liberté et Travail » ce qui marque bien une volonté de garantir la liberté de chacun et d’avoir une considération particulière pour les travailleurs dont ne font pas partie les oligarques.

 

Ces valeurs de Liberté et de Travail sont aussi symbolisées par son drapeau, qui est le drapeau rouge des travailleurs, celui de la Commune de Paris où sur l’un d’eux repose Lénine en son mausolée, drapeau rouge frappé de la croix de Saint-André. Ce saint est le patron de la Russie car il est le fondateur de l’Église de Constantinople qui fut à l’origine de son évangélisation, il est symbolisé par une bannière blanche frappée d’une croix bleue (dite de Saint-André rappelant son supplice).

 

Ce drapeau peut être, mais non obligatoirement, aussi frappé des armes de Novorossia. Celles-ci présentent, l’aigle à deux têtes symbole des anciennes monarchies slaves, mais couronné par une maçonnerie au caractère industriel, ce qui indique le caractère slave et russe de cette nouvelle Russie. En son cœur, en médaillon, figure un cosaque rappelant que cette région est aussi le pays des cosaques. Sous sa serre de gauche, un marteau, celui des travailleurs de la métallurgie. Sous l’autre serre, une ancre marine, car la nouvelle Russie possède le port maritime de Marioupol, sur la mer d’Azov, qui accède à la mer Noire par le détroit de Kerch. Dans sa serre droite, il enserre un épis de blé, symbole de paix et dans sa serre gauche, un faisceau de flèches, symbole de guerre indiquant que cette nouvelle Russie veut vivre en paix, mais saura se défendre en cas de besoin comme elle a pu le démontrer. Au dessus de la couronne maçonnée figure une banderole en bannière sur laquelle est inscrit « Novorossia » en caractères cyrilliques et sous cet aigle la devise « Travail et Liberté » en russe.

 

Le syncrétisme des valeurs de Novorossia

 

Ainsi le drapeau de l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie compose un syncrétisme ou s’expriment deux valeurs.

 

Celle du travail, des travailleurs et de leurs organisations politiques passées et présentes voulant débarrasser le monde du système capitaliste, cette valeur symbolisée par le drapeau rouge. Puis la croix de Saint-André qui symbolise les valeurs traditionnelles et historiques auxquelles les Russes sont attachés et sans lesquels un peuple ne peut vivre.

Histoire passée marquée par le christianisme orthodoxe, mais aussi souvenir des combats acharnés de la Grande Guerre patriotique contre le nazisme et ses collaborateurs ukrainiens emmenés par Stepan Bandera. Ces combats contre le fascisme ukrainien et le nazisme allemand est symbolisé par le ruban de Saint-Georges, qui est celui du souvenir de l’immense sacrifice russe consenti pour sauvegarder la mère patrie. Il est maintenant porté par les soldats de Novorossia qui se retrouvent aujourd’hui à combattre cette junte de Kiev mise au pouvoir par les USA suite à un coup d’État particulièrement sanglant. Ce coup d’État utilisa des groupes et partis néo-nazis comme Pravy Sector (Secteur droit) et Svoboda (ex-Parti national-socialiste ukrainien).

Ces partis arborant ostensiblement des symboles nazis, formulant bruyamment leur antisémitisme et qualifiant les Russes de « sous-homme » (untermenshen) se sont accaparé l’État en dépit de leurs faible score aux élections. Leurs nervis composent l’essentiel des bataillons qui combattent les Forces armées de Novorossia (FAN), comme le bataillon Azov (Note de K : "paradoxalement" équipé par le milliardaire juif (et sioniste) Igor Kolomoisky, qui finance à lui seul plus des 2/3 de ces "bataillons" paramilitaires de pseudo-nationalistes !), qui possède le même sigle que celui de la division SS Das Reich, de triste mémoire en France. Ces groupes se prétendent nationalistes alors qu’ils n’œuvrent que pour les USA, un État étranger qui ne veut en rien le bien de l’Ukraine, mais qui ne cherche qu’à imposer son pouvoir économique et politique dans cette région. Cette qualification de « nationalistes » dont ils aiment s’affubler ne leur convient en rien, celle de « collaborateur avec l’ennemi » que fut leur mentor Stepan Bandera leur conviendrait beaucoup mieux. Ces néo-nazis, violents, assassins et racistes, sont bruyamment soutenus par l’élite médiatique et politique des pays soumis aux USA qui, il y a peu, condamnaient l’humoriste Dieudonné pour un geste de « quenelle » y voyant ridiculement un salut nazi inversé.

 

La résistance à l’impérialisme

 

Ce qui caractérise le peuple de Nouvelle Russie c’est justement sa volonté de ne pas être intégré au système euro-atlantique dominé par les USA par l’intermédiaire de l’Otan et de l’Union Européenne. Ce système a largement démontré son inefficacité et sa nocivité. Les nations qui s’y soumettent ne cessent de décliner et de plonger dans le marasme économique et la décadence morale.

 

C’est historiquement la première fois qu’un peuple européen prend les armes pour ne pas être intégré au système imposé à d’autres par les USA, ne voulant pas à la fois de son système économique, mais également de ses valeurs morales.

 

Ce refus catégorique est similaire à celui d’un nombre croissant de Français et d’autres peuples européens qui, face au désastre cherchent à se débarrasser de ce poids infamant et à récupérer la maîtrise de leur destin.

 

Dans ce combat des peuples pour le recouvrement de leur indépendance, les notions de droite et de gauche ne présentent plus de signification, des forces politiques se réclamant de la gauche et de la droite soutiennent le système de dépendance aux USA via l’Union Européenne et l’Otan, d’autres qualifiées par les médias d’« extrémistes » de gauche ou de droite militent pour le retour à l’indépendance. Il en est de même pour la soumission au système capitaliste qui a perdu son caractère industriel d’antan pour n’être plus que financier et mondialiste. Des forces politiques de droite comme de gauche s’y opposent, celles-ci sont évidemment diabolisées par les médias officiels et une presse largement subventionnée par l’État.

 

Alors parmi ces médias, l’Union des Républiques populaires de nouvelle Russie n’est pas en odeur de sainteté car elle réussit fort justement à faire la synthèse entre la nécessaire révolution anti-capitaliste, qui est sans conteste également une révolution anti-globalisation, avec la volonté des peuples qui veulent recouvrer leurs spécificités et leurs traditions, a contrario du système culturel mondialiste. Celui-ci ne peut plus offrir à chacun qu’un plus petit dénominateur avec l’hédonisme à la place des valeurs de travail, d’effort et de don de soi.

 

Alors cette Union des Républiques populaires de nouvelles Russie est-elle un exemple pour d’autres et le début de quelque chose de nouveau qui va changer le monde ?

 

Alain Benajam

 

Source : http://www.voltairenet.org/article185289.html

 

Via : http://www.nujna.com/accueil/nouvelles/index.php

 

314284153.jpg  

----------------------------------------------------

  

Note de K : Une excellente analyse ; à laquelle je me permets d'adjoindre ce petit "ajout", signé Alexandre Douguine :

 

Politically we have here the interesting basis for conscious cooperation of the left-wingers and the right-wingers as well as with the religious or other anti-modern movements (the ecologists for example). The only thing that we insist on in creating such cooperation is to put aside anti-communist as well as antifascist prejudices. These prejudices are the instruments in the hands of liberals and globalists with which they keep their enemies divided. So we should strongly reject anticommunism as well as antifascism. Both of them are counter-revolutionary tools in the hands of the global liberal elite.

 

Alexander Dugin (Against Post-Modern World : USA and the New World Order)

08/09/2014

Youri Iourtchenko est libre !

feu d'artifice.png

Youri Iourtchenko est libre !