11/10/2015
LE GRAND RENVERSEMENT / La Russie au secours de l'Occident !
LE GRAND RENVERSEMENT :
La Russie au secours de l'Occident !
Un article signé Michel Lhomme, de Métamag ( cliquez ici ).
Note de K : Un article qui date déjà du 02 octobre… mais qui me semble à la fois clair et intéressant, pour qui ne suit pas forcément de très près les évênements se déroulant actuellement en Syrie.
Ce fut la première à le faire et elle a ses raisons. C'est la chaîne télévisée israélienne qui avait annoncé la semaine dernière que la Russie venait de déclarer la guerre officiellement à l’État islamique, confirmant ce que nous savions déjà depuis fin août, à savoir que l'opération militaire en Syrie serait déclenchée fin septembre. Des navires de guerre, des avions de chasse et des hélicoptères de combat sont arrivés depuis en Syrie et le but est donc avec le gouvernement officiel de Damas de neutraliser définitivement et mettre hors d’état de nuire l’Etat islamique (EI) et les rebelles salafistes sur le territoire Syrien. En déclarant la guerre officiellement du point de vue juridique - car il y a toute une tradition du droit de la guerre qui touchera d'ailleurs le statut des « réfugiés européens » - Poutine a le mérite d’être clair, ce que jamais la coalition « internationale » occidentale à laquelle appartient la France depuis l'Irak n'a été puisque dans la stratégie du chaos des néoconservateurs, la guerre se veut perpétuelle et civile. N'oublions pas que l'aviation des Etats-Unis et de la France bombardent les positions de l'EI en Syrie depuis près d'un an sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU, ni du gouvernement syrien.
En ce moment, Vladimir Poutine se retrouve le seul finalement à avoir le courage d’aller se battre contre ceux qui détruisent Palmyre et qui décapitent les chrétiens, le seul à défendre en définitive les sacro-saints principes occidentaux. Pourquoi le fait-il ? C'est que comme il l'a avoué dans son discours de l'ONU, Poutine sait très bien qui a armé Daesh, de quoi ISIS est le nom et qui les entraînent. Ce sont nos démocraties.
Les opérations des drones de reconnaissance russes avaient débuté la semaine dernière et ces drones avaient pour mission de localiser les positions des terroristes de Daesh, sur le sol syrien. Laurent Fabius prétend que les avions russes se trompent de cibles ou opèrent à l'aveugle. C'est le début de la guerre de l'information en cours qui déjà amène la France à accuser faussement la Russie de toucher des civils.
Dans toute cette affaire, Israël fulmine et en particulier, elle ne décolère pas contre les Etats-Unis. Tel-Aviv ne peut plus compter que sur un pays, la France pour défendre mordicus ses intérêts et encore, on susurre ici et là que la position de Fabius ne sera pas tenable longtemps. En tout cas, il y a bien une nouvelle coalition au Proche-Orient qui contrecarre tous les plans du grand Israël, c'est une coalition à cinq, la bande des cinq, se plaint-on à Jérusalem : la Syrie, l'Irak, l'Iran, le Hezbollah Libanais et la grande Russie de Poutine. On aura relevé au passage que suite à son entrevue à Moscou avec le Président russe, la presse occidentale était passée du titre « Poutine et Netanyahou n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la Syrie », au titre « Israël et la Russie d'accord pour éviter toute confrontation militaire en Syrie ».
Question subsidiaire : que peut maintenant faire Israël dans le ciel syrien sans risquer une confrontation avec l’armée Russe ? Rien, elle ne peut rien faire même si l'on ne peut écarter dans les semaines qui viennent une intervention secrète du Mossad, une opération false flag d'envergure aux États-Unis ou en Europe pour obliger Obama à être plus ferme face à la Russie. Pour l'instant, effectivement, il n'est pas exclu que la Syrie et le Hezbollah n'ouvrent avec le soutien de l'Iran un deuxième front sur le plateau du Golan, un plateau occupé par l'état hébreu depuis la guerre des six jours de 1967. Ce serait vraiment le moment opportun. Dans sa dernière visite à Moscou, Netanyahou a en fait voulu s'assurer que ce deuxième front ne serait pas ouvert mais Poutine ne lui a pas répondu. La coalition des 4 + 1, soi la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Hezbollah Libanais et la Russie contre Daesh a déjà été formée.
Israël se retrouve ainsi victime de ses propres excès. Qui oserait écrire aujourd'hui que la lutte contre Daesh est criminelle ? Difficile en effet de condamner les bombardements de la Russie, à moins de vouloir préférer les conciliabules interminables avec les égorgeurs et les décapiteurs. Le quotidien libanais, Al-Akhbar, a fait état avec enthousiasme de la création de la coalition des 4+1, pour lutter contre le terrorisme, au Proche-Orient. L'Iran envisagerait même de tenir sous peu un exercice naval conjoint avec la Russie.
Ainsi, la montée en puissance de la Russie sur le théâtre syrien est assumée au plus haut niveau de la Fédération de Russie. C'est une incontestable victoire diplomatique pour Poutine, un virage stratégique qui a visiblement pris de court les USA et ses alliés. Les Occidentaux se retrouvent devant un choix cornélien. Soit ils soutiennent la Russie dans son action militaire en Syrie et aident, de facto, le gouvernement syrien à gagner la guerre. Ce qui signifie une défaite complète au Proche-Orient avec, pour corollaire, un nouveau statut d’arbitre des relations régionales pour la Russie. Soit, ils entrent en guerre contre la Russie et révèlent de facto les manipulations opérées avec Daesh reconnaissant qu'en réalité ils n’avaient depuis le début aucunement l’intention de neutraliser le djihadisme.
Et c’est là le tour de force de Vladimir Poutine : rompre l’isolement occidental, contraindre les USA à soutenir leurs efforts pour permettre à Bachar el-Assad de gagner la guerre, et ainsi faire de la Russie une puissance incontournable au Proche-Orient, une grande puissance avec laquelle on devra compter. Poutine est presque un diplomate artiste, un vrai joueur, en tout cas un remarquable tacticien qui sait saisir les bonnes occasions et même les provoquer, car il bénéficie d’un atout maître : une vraie réflexion géopolitique et la centralité de décision qui lui permet d’éviter les tergiversations et d’avoir une vraie continuité d’action. C'est très précisément ce que n'a plus le camp occidental.
Pour l'instant, l’aviation russe a mené ses premiers bombardements en Syrie à la demande du président Bachar el-Assad, Vladimir Poutine assurant qu’il fallait prendre les “terroristes” de vitesse et les frapper avant qu’ils ne viennent « chez nous ». L’accélération de l’engagement de Moscou s’inscrit sur fond de bras de fer entre le président américain Barak Obama et son homologue russe sur le sort à réserver à Bachar el-Assad, « tyran » pour l’un et rempart contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) pour l’autre. Mécontent, le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est plaint auprès de son homologue russe Sergueï Lavrov et a jugé ces bombardements contre-productifs. Washington a toutefois estimé que l’intervention russe ne changerait rien aux missions anti-EI de la coalition. Un peu plus tôt ce mercredi matin, dans le souci de respecter les valeurs occidentales du droit de la guerre, Vladimir Poutine a demandé et obtenu le feu vert du Sénat russe pour lancer des opérations militaires sur le territoire syrien. Celles-ci devraient se limiter pour l’heure à des frappes aériennes mais nous ne doutons pas un instant qu'elles seront suivies sous peu du déploiement des troupes d'élite russes sur le sol syrien.
Un article signé Michel Lhomme, de Métamag ( cliquez ici ).
Via Synthèse Nationale.
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Pour suivre l’intervention Russe en Syrie heure par heure :
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09/10/2015
Le chanteur de Limp Biskit veut vivre en Crimée !
08 octobre 2015 :
Le chanteur de Limp Biskit veut vivre en Crimée.
Le fondateur et soliste du groupe américain veut une jolie maison en Crimée et se fiche de la réaction des Etats-Unis.
Fred Durst, le fondateur du groupe de rock américain Limp Bizkit, n'est pas préoccupé par l'éventuelle réaction des autorités des Etats-Unis à sa volonté de vivre et travailler en Crimée et d'obtenir la nationalité russe, a indiqué jeudi l'organisateur de sa tournée russe.
Selon le vice-premier ministre criméen Dmitri Polonski, l'administration de la Crimée aidera le musicien à s'installer dans la presqu'île. Durst, dont l'épouse est russe, a adressé une demande appropriée aux autorités. Il souhaite avoir une "jolie maison" en Crimée, ainsi qu'un passeport russe.
"Fred se fiche de la réaction des autorités américaines à sa volonté d'avoir la nationalité russe. Il a un fils aux Etats-Unis et s'il a des problèmes pour communiquer avec le garçon, cela aura de fortes répercussions dans l'opinion publique américaine", a raconté l'organisateur russe de la tournée qui débute le 25 octobre.
Limp Bizkit est un des groups phare de l'industrie musicale, son album "Chocolate Starfish Hot Dog Flavored Water" a été vendu à plus d'un million d'exemplaires en une semaine. Le groupe a obtenu nombre de prix dont Billboard, Grammy et MTV Music Awards.
© Sputnik. Vladimir Astapkovich
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Note de K. : Voilà qui me réconcilie presque avec le "Nu Metal" dites donc !?! Haha !
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Voir aussi / pour mémoire et en passant…
12 septembre 2015 :
Le boxeur Roy Jones Jr. devient citoyen russe.
Le président russe a signé un décret octroyant la citoyenneté russe au sportif après l'avoir rencontré en Crimée en août dernier.
Les deux hommes se sont retrouvés le 19 août à Sébastopol (base navale russe en Crimée). Le boxeur a alors demandé au président de l'aider à obtenir la nationalité russe. "Si vous envisagez de lier une grande partie de votre vie à la Russie, nous serons ravis de satisfaire à votre demande concernant l'obtention de la nationalité russe", lui a répondu le chef d'Etat.
Le lendemain, le sportif a présenté à Yalta (toujours en Crimée) une demande appropriée. Un passeport russe lui faciliterait ses déplacements et ses affaires, a-t-il expliqué. Peu après, l'Ukraine a inscrit son nom dans la base de données du centre chargé des crimes contre la sécurité nationale, l'accusant d'avoir violé la frontière du pays. En effet, l'Ukraine n'a jamais reconnu le rattachement à la Russie de la Crimée, survenu après un référendum tenu dans la péninsule au printemps 2014.
Roy Jones Jr., vice-champion olympique et champion du monde dans quatre catégories différentes, est l'un des boxeurs les plus réputés au monde. Il a remporté la médaille d'argent aux Jeux olympiques 1988 à Séoul et compte à son actif 62 victoires (dont 45 par K-O) et 8 défaites.
Le célèbre sportif n'est pas la première personnalité étrangère à recevoir la nationalité russe. L'acteur français Gérard Depardieu l'avait obtenue le 1er janvier 2013 par un décret également signé de la main du président russe Vladimir Poutine. D'autres stars, comme le combattant de MMA Jeff Monson ou l'acteur français Samy Nacéri, se sont dites prêtes à devenir russes.
Photo : OnlineMagazine
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Ou encore…
06 septembre 2015 :
Nous sommes tous un peu Russes...
http://fr.sputniknews.com/societe/20150906/1018000499.html
Mickey Rourke © Sputnik. Vitaliy Belousov
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Le combattant de MMA Jeff Monson, a déclaré son intention de devenir citoyen russe en 2014. Il a dit qu'il était "même plus Russe que de nombreux Russes".
A titre de preuve, il s'est fait tatouer sur sa jambe la Statue de la Mère-Patrie, qui se dresse sur le kourgane Mamaïev à Volgograd (anciennement Stalingrad).
16:24 Publié dans Cartouches, Sputnik France / La Voix de la Russie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : limp biskit, nu metal, fred durst, crimée, roy jones jr., boxe, jeff monson, mma, pamela anderson, joe lynn turner, deep purple, mickey rourke, gérard depardieu, steven tyler, aerosmith, russie, Россия, nous sommes tous un peu russes...
18/06/2015
Pourquoi l’Occident réclame-t-il le départ de Poutine ?
Pourquoi l’Occident
réclame-t-il le départ de Poutine ?
13 juin 2015
Dans le cadre d’une escalade dont la dimension verbale constitue vraisemblablement la partie émergée de l’iceberg, en Russie les observateurs du monde politique réagissent de plus en plus vivement aux pressions, de plus en plus intenses, exercées par l’Occident sur la vie politique intérieure de la Russie. Nikolaï Starikov est l’un de ces observateurs. Co-Président du « Parti de la Grande Patrie » (Партия Великое Отечество), écrivain prolifique, il est membre permanent du Club d’Izborsk. Le texte ci-dessous a été publié sur son blog le 9 juin 2015.
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A la veille du sommet réunissant les pays occidentaux du G7, le Premier Ministre du Canada, Steven Harper s’est livré à une déclaration très curieuse. Ses paroles représentaient un signal direct à l’élite mondiale, et bien entendu, y compris à l’élite de Russie. Il s’agit pour nous d’un excellent prétexte pour nous souvenir de certains faits historiques et réfléchir à ce en quoi constitue un État souverain.
« La Russie ne pourra réintégrer le G8 tant que Vladimir Poutine se trouvera au pouvoir dans ce pays… Je ne pense pas que la Russie sous Vladimir Poutine puisse faire partie du G7, point. Le Canada s’est exprimé très, très fortement contre la possibilité de permettre à Poutine de s’asseoir à la table avec les sept. Pour que la Russie y revienne, il faut un consensus, mais il n’y en aura pas », a souligné le chef du Gouvernement canadien.
Le monde politique s’exprime surtout à travers les allusions et les demi-tons. Les paroles du Premier Ministre canadiens furent prononcées sur un ton dur ; il ne s’agit pas d’un simple « jugement de valeur », mais bien d’un signal direct. Et il suit de très près celui qui fut émis par la Reine d’Angleterre lors de son discours du trône du 27 mai 2015, au cours duquel elle s’exprima durement à l’égard de la Russie, déclarant que la Grande Bretagne continuerait à exercer des pressions sur la Russie.
Sous nos yeux, l’allusion se teinte d’un soupçon d’ultimatum. Un ultimatum interdisant « d’entretenir de bonnes relations avec la Russie de Poutine » est adressé à l’élite mondiale. Il a été renforcé à travers la flagellation publique de la FIFA et de son dirigeant, Joseph Blatter. Depuis longtemps, l’Occident envoie des allusions à l’élite de Russie, mais pour la première fois, le message transmis au moyen de celles-ci est parfaitement clair. Le personnage de Poutine ne fait pas du tout notre affaire à nous, l’Occident, et ce n’est pas près de s’arranger. Cela signifie que si vous voulez parvenir à la normalisation de nos relations et les porter au bon niveau qu’elles connurent, vous devez vous occuper de ce problème.
Cela revient en quelque sorte à nous inviter à un coup d’État, peu importe la forme qu’il adoptera. La forme est secondaire. Ce qui est essentiel, c’est que la Russie mette à sa tête n’importe qui, mais pas le Président actuel.
Rien de neuf en cela. Déjà en 2011, place du Marais à Moscou, on pouvait entendre des slogans semblables dans la bouche des meneurs de tous ceux qui portaient un petit ruban blanc à la boutonnière : « Poutine doit partir ». Pourquoi demandaient-ils cela et que se passa-t-il en fin de compte ? On comprend mieux avec les événements d’Ukraine sous les yeux. La situation aurait été bien pire en Russie. Vladimir Vladimirovitch Poutine, on peut l’aimer, ou pas, mais un esprit sain ne pourra nier certains faits. L’exemple de l’Ukraine a montré la rapidité avec laquelle « un pays paisible vivant des contradictions et des difficultés » peut se transformer en un pays en guerre et expérimentant des problèmes gigantesques ; en fait, un pays en train de s’écrouler dans l’abîme.
La Russie connaît de nombreux problèmes ; ce n’est un secret pour personne. L’expérience d’un glissement rapide vers la guerre civile, nous l’avons vécue. En 1917-1918, mais aussi en 2014, en Ukraine. Car nous formons un seul peuple avec les citoyens d’Ukraine. Les gens qui vivent là sont les mêmes qu’en Russie. Et l’expérience effroyable du Donbass, c’est donc aussi l’expérience de notre peuple. Un seul peuple.
Ainsi, les attitudes envers le Président en poste peuvent varier largement (Les derniers sondages indiquent toutefois le maintien d’un soutien très élevé à Poutine ; approximativement 85%. Aucun autre politicien au monde ne peut se targuer de cela), mais on ne peut contester le rôle fondamental qu’il joue dans le processus de cohésion sociale, de la formation de notre unité, du lissage de nos contradictions. Aujourd’hui, Vladimir Poutine est pour la Russie un authentique dirigeant national. Voilà pourquoi il ne convient pas à l’Occident.
Prenons un exemple parmi tant d’autres. Poutine parvint à mettre un terme à la guerre en Tchétchénie de façon relativement rapide, avec l’aide des Tchétchènes eux-mêmes. Et aujourd’hui, en Tchétchénie, la personne du Président de Russie joue un rôle important pour les élites locales. L’Occident admettrait n’importe quelle méthode permettant d’écarter Poutine du pouvoir et normaliser les relations. Mais qui pourrait garantir la paix et la tranquillité dans le Caucase et dans les autres régions du pays si une action contraire à la Constitution était menée contre l’actuel Président de Russie ? Ceux qui lancent les slogans « Cessons de nourrir le Caucase » ou « Nous sommes maîtres chez nous ! » Veulent-ils dire que leur pouvoir devra être tenu pour légitime dans le Caucase et que le pays ne se divisera pas ?
Il faut se souvenir et comprendre qu’au cours de l’histoire, tous les coups d’État ont conduit à de scissions au sein de la société, à des guerres et à des carnages. Malgré tous les merveilleux objectifs imaginés par les auteurs de ces coups d’État. Et il ne peut y avoir d’exception à ce schéma, d’autant plus lorsque ce sont des puissances étrangères qui incitent au coup d’État.
Mais il n’y a rien de neuf dans ce que disent nos « partenaires géopolitiques ». A maintes reprises au cours de l’histoire, ils menèrent des politiques débouchant sur le jeu du « bon et du mauvais flic ». Enlevez votre « mauvais flic » et remplacez-le par un bon et nous modifierons nos relations avec vous et tout sera formidable. Ce principe a servi à tromper le peuple de l’URSS pendant la perestroïka. Pendant la Grande Guerre Patriotique, on n’est pas parvenu à le tromper. A cette époque la propagande nazie claironnait à tout vent que la seule cause de la guerre entre l’Allemagne et l’URSS, c’était Staline et son régime. Il suffisait au peuple russe de se libérer du joug des bolcheviques et immédiatement la paix reviendrait, et la bonne Allemagne aiderait à mettre en place « l’ordre nouveau ». Mais cette fois, notre peuple avait l’occasion de voir ce « ordre » en action, et il ne s’y trompa point.
Les « contremaîtres de la perestroïka » comprirent la leçon. Ces pérestroïkistes et autre démocrates de l’époque, que nous racontèrent-ils ? Que tout le mal venait du Parti Communiste d’Union Soviétique et des particrates. Tous les problèmes du pays venaient de la seule idée communiste. Il suffisait de se débarrasser de cette idée, des personnes et héros qui s’en réclamaient, et le monde entier allait nous tomber dans les bras. L’âge d’or de l’humanité allait arriver, puisque tous les problèmes du monde provenaient des communistes russes. Nous renonçâmes donc au communisme, et par la même occasion, nous trahîmes nos alliés (l’Afghanistan, Cuba, la République Démocratique d’Allemagne, etc.), mais en contrepartie, nous ne reçûmes rien de ce que nous avait promis l’Occident. Nous n’étions pas devenus leurs égaux. Nous n’étions pas devenus leurs amis. Non parce que nous ne le voulions pas, mais parce qu’ils n’envisageaient absolument pas que cela puisse être. Les démocrates et les libéraux saccagèrent notre armée, détruisirent une partie significative de notre flotte, démantelèrent l’URSS. Et la guerre civile apparut (et elle se poursuit) dans d’anciennes parties de l’Union.
La paix, nous ne l’avons pas reçue. De l’extérieur, on s’efforce en permanence de limiter notre liberté. Dans le monde, le parfum de l’égalité a disparu. Personne n’imagine tenir compte de nos intérêts dans le cadre de la résolution des problèmes mondiaux. Tous crachent sur notre histoire, nos sentiments et nos idéaux. Voilà le résultat du schéma : « transformez-vous en éliminant ce qui ne nous convient pas et ensuite tout se passera bien ». Il s’agit d’une tromperie cynique et hypocrite.
Ce genre de démarche en matière de politique internationale nous en dit long sur nos « partenaires ». Ils ne nous considèrent pas comme leurs égaux parce que nous ne respectons pas le modèle imposé. Pourrions-nous imaginer un seul instant une situation dans laquelle la Russie déclarerait qu’elle ne lèvera pas l’embargo sur les produits alimentaires venant d’Allemagne tant que celle-ci serait dirigée par « Merkel ». Ou que la Russie serait prête à améliorer ses relations avec Londres si l’Angleterre remplace la Reine par un souverain différent?
Le respect de la souveraineté des autres pays constitue le fondement des relations internationales. Mais nos «partenaires» sont complètement dépourvus d’un tel respect. Ils considèrent que les autres leurs sont inférieurs et ils dictent aux autres peuples le choix de la personne qui doit diriger leur pays, et décident qui ne peut prendre les commandes. Tous simplement pour que la situation satisfasse l’Occident. La Russie respecte la souveraineté des pays et des peuples et est un exemple d’attachement scrupuleux au droit international. Mais dans le monde actuel, la réciprocité et la compréhension de la part de l’Occident, nous ne les trouvons pas. Comme ce fut d’ailleurs le cas tout au long de l’histoire. En même temps, cette irrépressible envie qu’a l’Occident d’écarter quelqu’un du pouvoir constitue un indicateur de la nature de la politique dans ces pays. L’Occident a toujours aimé les marionnettes et les mauviettes et a toujours détesté les forts et les chefs patriotes. Dans notre pays, l’idole de l’Occident, c’est Gorbatchev. Et quasi jamais on n’entendit de commentaires désobligeants envers Eltsine. Comme on dit, cela se passe de tout commentaire.
Pour ce qui est de la souveraineté, il n’est pas un seul État au monde dont la souveraineté put être établie sans verser ne fut-ce qu’une goutte de sang. Dans la plupart d’entre eux, beaucoup de sang fut répandu pour la cause. Chez nous, tant d’ancêtres ont donné leur vie pour la souveraineté de la Russie, qu’il est inimaginable d’envisager qu’elle puisse être inutile ou anodine. La moindre tentative de porter atteinte à notre souveraineté doit faire l’objet d’une réaction dure. Il ne peut y avoir de compromis à cet égard.
Lorsque quelqu’un tente, de l’extérieur, d’envoyer des signaux à la partie vendue et couarde de l’élite de Russie, à propos de la nécessité d’un coup d’État et d’éloigner Poutine du pouvoir, alors, ce peuple de Russie, sa société civile, doit en réponse envoyer à ces conspirateurs potentiels un signal beaucoup plus puissant.
Qu’est-ce que vous croyez…
Et en ce qui concerne « l’isolement international », tout le monde a compris. On ne peut isoler la Russie. L’Occident représente seulement une partie du monde, en outre, une petite partie. De puissants centres, en plein développement, tels que la Chine, l’Inde et l’Amérique du Sud n’ont aucunement mis la Russie en quarantaine. Notre histoire est riche d’enseignements. On a tenté maintes fois de nous mettre en quarantaine, de nous exclure. On nous a imposé de sanctions, des interdits, et exercé sur nous toutes les pressions par tous les moyens imaginables. Mais nous avons survécu et notre pays demeure le plus grand pays du monde.
Pendant les années ’30, alors que le monde sentait arriver l’orage, notre pays ne pouvait compter que sur un seul allié, la Mongolie. En 1939, on exclut l’URSS de la Ligue des Nations. Et on le fit en violation des propres règles de cette organisation (7 membres sur 15 se prononcèrent en faveur de l’exclusion). Voilà ce que fut notre « isolement international » à cette époque. Quel en fut le résultat ? En 1945, l’URSS devint, aux côtés des États-Unis, l’un des pays fondateurs de l’ONU, la nouvelle organisation internationale. On avait tenté de nous humilier, de nous priver de notre souveraineté, de nous faire la leçon et ensuite de nous annihiler. Le résultat, c’est que nous avons préservé notre souveraineté et élargi le champ de notre influence. La Ligue des Nations disparut tranquillement le 20 avril 1946, bien qu’elle avait cessé bien plus tôt de signifier quoi que ce soit.
Voilà ce qu’enseigne notre histoire. Elle nous enseigne qu’entre les deux formes d’ordre mondial représentées par la Ligue des Nations et l’ONU, se déroula la plus effroyable guerre de l’histoire de l’humanité.
Nous l’avons gagnée.
Mais nous ne voulons pas qu’elle se répète.
Nikolaï Starikov
Article en français originellement paru sur :
http://www.russiesujetgeopolitique.ru/pourquoi-loccident-reclame-t-il-le-depart-de-poutine/
Et découvert via : www.ambassade-de-russie.fr
Nikolaï Starikov
15:51 Publié dans Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, vladimir poutine, nikolaï starikov
27/04/2015
Monde en perdition... le vrac de la semaine.
21 avril
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24 avril
L’Union européenne autorise 19 OGM
dont 11 de Monsanto !
L’Union européenne a autorisé vendredi 24 avril l’importation et la commercialisation de 19 OGM, deux jours après avoir proposé aux Etats membres une réforme leur permettant d’interdire leur utilisation sur leur territoire.
Onze produits de la multinationale américaine Monsanto figurent au nombre des OGM autorisés, a précisé la Commission européenne dans un communiqué. Les neuf autres sont des produits de la firme américaine Dupont et des groupes allemands Bayer et BASF.
Dix-sept de ces OGM sont destinés à l’alimentation animale et humaine, deux sont des fleurs coupées.
Greenpeace tance Juncker
Ces autorisations "étaient en suspens", car les Etats membres ne sont pas parvenus à constituer une majorité pour ou contre leur commercialisation.
L'autorisation est immédiate et vaut pour dix ans. Si les gouvernements européens approuvent la réforme présentée mercredi, ils pourront interdire l'utilisation des OGM sur leur territoire.
Dans le cas contraire, les règles applicables seront celles qui ont conduit la Commission européenne à autoriser la commercialisation des OGM ne présentant aucun risque pour la santé animale et humaine dans l'ensemble de l'UE, solution réclamée par les grands groupes.
Greenpeace a accusé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, "de ne pas avoir l'intention de rapprocher l'Europe des citoyens, comme il l'a promis, et d'agir en faveur des intérêts des Etats-Unis et de Monsanto".
Source : Challenge.fr (Avec AFP)
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24 avril
Illusion polonaise et affaiblissement
de notre relation avec la Russie.
Communiqué d’Aymeric Chauprade,
député français au Parlement européen (Front national),
membre de la commission des Affaires étrangères.
La sélection, par le gouvernement polonais, du système sol-air Patriot au détriment du système français SAMP/T est riche d’enseignements.
- Premièrement, elle démontre que Varsovie fera toujours le choix des États-Unis pour ses systèmes de défense stratégiques : avions d’armes F-16 et désormais défense sol-air de moyenne portée. La campagne de désinformation américaine contre Moscou a joué son rôle commercial en Pologne.
- Deuxièmement, elle illustre une fois encore la naïveté diplomatique de Paris qui croyait qu’en gelant le contrat des Mistral russes, il gagnerait ce contrat-clé.
La France aura donc perdu sur les deux tableaux, malgré la victoire de l’hélicoptériste franco-allemand sur un sujet au demeurant bien peu stratégique. Cet alignement américain de Varsovie doit servir de leçon pour l’avenir, notamment pour le programme futur de deux sous-marins.
Plutôt que de rembourser les avances du contrat Mistral à Moscou, Paris devrait enfin livrer les deux BPC russes, car, outre le respect de la parole donnée, il semble désormais vain d’espérer que l’annulation du contrat des BPC vaille à la France en guise de compensation le contrat des deux sous-marins en Pologne.
Source : NationsPresse.info
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25 avril 15
Immigration clandestine :
« C’était mieux sous Kadhafi », selon Kouchner.
« Le désastre est devant nous ». Invité ce vendredi par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Bernard Kouchner fustige l’Europe dans l’affaire des tragiques naufrages de migrants en Méditerranée. Il qualifie même son attitude de « dégueulasse ».
Quand Bourdin lui rappelle que la Libye, un pays où la France est intervenue militairement en 2011, est devenue la plaque tournante du trafic de migrants, l’ancien ministre des Affaires étrangères considère aujourd’hui que « cela a été mal fait », ajoutant: « on ne vient pas pour bombarder et puis s’en aller ensuite ». Dans un élan de lucidité, il juge même que c’était mieux avant sous Kadhafi pour les migrants.
Pourtant en mars 2011, le French Doctor avait été l’un des premiers à applaudir Sarkozy, balayant d’un revers de main les réserves de l’Union européenne sur les bombardements de la France et de la Grande-Bretagne. « C’est toujours comme ça, il y a des gens qui mettent en garde et puis il y a des gens qui avancent… » avait-il déclaré.
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25 avril
300 tonnes d'or à la poubelle
Faute de recyclage, trois cents tonnes de métal précieux ont été jetées à la déchèterie
Les spécialistes de l'Onu ont calculé qu'en 2014, les déchets de l'homme, notamment dans les déchèteries d'équipements électriques et électroniques à travers le monde, contenaient près de 300 tonnes d'or qui n'avaient pas été extraites.
Ce qui représente environ 10% de la production mondiale de ce métal précieux activement acheté ces derniers temps par les banques centrales de plusieurs pays.
L'an dernier, les hommes ont jeté près de 41,8 millions de tonnes d'équipements électriques et électroniques selon les estimations des experts de l'Université de l'Onu. D'après eux, ces déchets pourraient remplir 1,15 million de camions, qui formeraient une file de 23 000 km. La valeur des déchets pouvant être recyclés et réutilisés, ainsi que des matériaux pouvant être extraits des déchets, s'élève à 52 milliards de dollars. Malgré tout, moins de 1/6 de l'ensemble des déchets électroniques (e-déchets) a été recyclé.
Tous ces déchets jetés contenaient près de 300 tonnes d'or, sur une production mondiale de 3 100 tonnes en 2014. Ce qui signifie que l'équivalent de 10% de la production mondiale de ce métal précieux s'est retrouvé à la déchèterie. Et ce sachant qu'en 2014 les banques centrales ont organisé une véritable chasse à l'or, pensant visiblement qu'il valait mieux garder leurs réserves en or plutôt qu'en devises instables.
Au total, les banques centrales de plusieurs pays ont acheté 461 tonnes d'or à travers le monde en 2014, dont presque un tiers (152 tonnes) par la Banque de Russie. Il s'avère donc que nos banquiers auraient pu retrouver deux fois plus d'or dans les déchèteries qu'ils en ont acheté sur les marchés mondiaux.
L'or est extrait, par exemple, des circuits imprimés d'ordinateur. En particulier grâce à l'eau régale — un mélange d'acide chlorhydrique et d'acide nitrique concentrés dans une proportion de 3 volumes d'acide chlorhydrique pour 1 d'acide nitrique. Néanmoins, les technologies efficaces d'extraction d'or et d'autres métaux précieux ou rares des composants informatiques et électroniques sont relativement coûteuses, ce qui empêche leur application plus active à l'échelle mondiale.
De plus, selon les experts de l'Onu, les déchets jetés en 2014 contiennent 2,2 millions de tonnes de matériaux contenant du plomb, du mercure, du cadmium et du chrome.
Environ 60% de tous les e-déchets sont des réfrigérateurs, des machines à laver et d'autres produits ménagers. Une grande part de ces déchets est également constituée de téléphones portables, calculatrices, ordinateurs et d'imprimantes.
A la surprise des experts de l'Onu, ce sont les pays à haut niveau de responsabilité environnementale qui apportent la plus grande "contribution" à la production des "e-déchets" par habitant. En 2014 la Norvège en comptait 28,4 kg par habitant, la Suisse 26,3, l'Islande 26,1, le Danemark 24 et le Royaume-Uni 23,5. Les indices les plus bas sont enregistrés en Afrique avec 1,7 kg par habitant (l'ensemble du continent a produit 1,9 million de tonnes de déchets).
Globalement, les plus grands "pollueurs" sont les USA et la Chine (32% de l'ensemble des e-déchets), suivis par le Japon, l'Allemagne et l'Inde. Les experts de l'Onu prédisent que les quantités d'e-déchets de l'humanité augmenteront d'année en année pour atteindre 50 millions de tonnes.
Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes
Source : sputniknews.com
http://fr.sputniknews.com/societe/20150425/1015834617.html
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26 avril
L’Eurodictature met les OGM dans votre assiette !
Communiqué de Marine Le Pen, présidente du Front national
L’Union européenne a autorisé hier l’importation et la commercialisation de 19 nouveaux OGM. Onze d’entre eux sont des produits de la multinationale Monsanto.
Alors que les peuples d’Europe, et notamment le peuple français, sont massivement opposés aux OGM alimentaires, l’Europe de Bruxelles impose ses vues et fait un nouveau cadeau aux multinationales américaines.
Nous voyons là une nouvelle fois les dangers très graves liés aux transferts de notre souveraineté vers l’Union européenne, une instance antidémocratique et toute entière soumise aux puissances d’argent.
Le Front national condamne fermement cette décision de l’Union européenne, appelle sans illusion le gouvernement français à lui désobéir immédiatement, et plus fondamentalement propose au peuple français de retrouver sa liberté par la reprise en main de sa souveraineté nationale.
Source : NationsPresse.info
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/leurodictature-met-les-ogm-dans-votre-assiette
16:12 Publié dans Cartouches, Monde en perdition, Sputnik France / La Voix de la Russie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, syrie, bachar al-assad, bachar el-assad, isis, islamo-terrorisme, ogm, monsanto, basf, union européenne, pologne, russie, usa, lybie, kadhafi, immigration clandestine, bernard kouchner, les ignobles, recyclage, or, économie, pollution, santé, eurodictature, monde en perdition
Le chat, la souris et les systèmes anti-missiles
Le chat, la souris et les systèmes anti-missiles
Le 19 avril 2015 – Source DEBKAfile
DEBKAfile est un site très proche des renseignements militaires israéliens, basé à Jérusalem. Il est spécialisé dans les commentaires et les analyses sur le terrorisme, l’espionnage, la sécurité nationale, militaire et les relations internationales, avec un accent particulier sur le Moyen-Orient [wikipédia].
Poutine avertit Israël : La vente d’armes à l’Ukraine pourrait déclencher la vente de S-300 russes à la Syrie.
L’avertissement du président russe Vladimir Poutine adressé à Israël et concernant la vente d’armes à Kiev – en réponse aux missiles de défense aérienne S-300 fournis à l’Iran par la Russie – ajoute une dimension européenne en plaçant Israël directement au coeur du litige qui oppose Moscou aux États-Unis au sujet de l’Ukraine. La menace implicite du dirigeant russe de répliquer en fournissant le même système de lancement de missiles à la Syrie qu’à l’Iran renvoie à un autre litige entre, d’un côté, la Russie et, de l’autre, les États-Unis et Israël, à savoir, le conflit syrien.
Les comptes rendu des services de renseignement déposés sur son bureau du Kremlin révèlent que non seulement les États-Unis et Israël (et la Jordanie) arment les forces rebelles dans le sud de la Syrie, mais qu’ils collaborent en vue de fournir à l’armée ukrainienne des armes pour briser sa confrontation incendiaire avec les séparatistes pro-Russes.
Au cours de la quinzaine écoulée, des milliers de conseillers militaires des États-Unis, du Canada, de France, du Royaume-Uni et d’Allemagne ont été envoyés en Ukraine pour former l’armée nationale. Les jours prochains, ce sont 290 officiers et soldats de la 173 e brigade aéroportée américaine qui sont attendus.
Les sources militaires de DEBKAfile révèlent que les arrivants se rassemblent au centre de formation de l’armée ukrainienne de Yavoriv, près de Lvov. Ce centre a été choisi comme point de rassemblement et de lancement des forces d’intervention occidentales et de l’OTAN dans le conflit ukrainien en raison de sa proximité de la Pologne.
Les escadrons aériens étatsuniens et britanniques qui y sont stationnés depuis quelques mois sont suffisamment proches pour assurer une couverture aérienne au centre de Yavoriv. Des militaires étatsuniens et britanniques sont également en poste en Pologne, disponibles pour prêter main forte aux Ukrainiens et apaiser les craintes des états baltes suite à l’annexion de la Crimée par la Russie en mars dernier.
Poutine a averti Washington à plusieurs reprises que fournir à Kiev des armes offensives aurait pour conséquence des mesures similaires de la part de la Russie, mesures susceptibles de nuire aux intérêts étatsuniens en Europe et ailleurs dans le monde. Il a tenté de faire passer cet avertissement par l’intermédiaire de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français François Hollande, ainsi que lors de la rencontre du Secrétaire d’État John Kerry avec le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov. Moscou, indique le message d’avertissement, n’épargnerait pas les intérêts des États-Unis après ce que Poutine considère comme les assauts de l’administration Obama contre la sécurité nationale de la Russie, au travers de l’absorption progressive de l’Ukraine par l’OTAN et de la fourniture d’armes offensives pour la campagne de Kiev contre les séparatistes pro-Russes.
La levée de l’embargo sur les missiles de défense aérienne S-300 destinés à l’Iran a été le premier pas du dirigeant russe en vue d’enfoncer le clou, mais ses représailles ne s’arrêteront sans doute pas là. Les missiles de défense aérienne n’ont pas encore été expédiés en Iran, mais si le président Barack Obama s’entête à fournir une assistance militaire étendue au gouvernement ukrainien, Poutine compte fournir des S-300 non seulement à l’Iran, mais également à la Syrie.
Le samedi 18 avril, le président russe s’est refusé à répondre lorsqu’il lui a été demandé si Moscou s’était abstenu d’envoyer des missiles S-300 à la Syrie à la demande d’Israël. Il n’en demeure pas moins qu’il a mentionné la Syrie dans la foulée, lorsqu’il a averti Israël de ne pas fournir des armes au gouvernement Ukrainien. Il a alors déclaré que cette initiative serait « contre-productive » pour les efforts de paix en Ukraine orientale.
La veille à Washington, Obama a déclaré qu’il était surpris que la Russie ait suspendu la vente de missiles à l’Iran aussi longtemps. Le président étatsunien a relevé que Poutine avait précédemment suspendu la vente « à notre demande. Franchement, je suis surpris que cela ait tenu aussi longtemps, étant donné que la vente de ces armes défensives n’était pas empêchée par des sanctions ». Le président étatsunien a choisi l’Ukraine pour son épreuve de force avec le président russe. Poutine, cependant préfère relever le gant en Iran et en Syrie.
Traduit par Gilles Chertier pour le Saker Francophone.
http://www.gilles-chertier.com/
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Photo : Russian Ministry of Defense.
13:45 Publié dans Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, ukraine, usa, otan, iran, syrie, s-300
24/04/2015
Le monde n'est pas débarrassé des instincts colonisateurs
Vedomosti 13. 04. 2015
Le monde n'est pas débarrassé des instincts colonisateurs
Le président de la Douma Sergueï Narychkine s'exprime sur l'impérialisme américain
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Plus le règlement du conflit ukrainien est retardé et plus Kiev s'obstine à ne pas remplir les accords de Minsk, plus souvent le thème du rôle particulier des USA dans l'exacerbation de cette aventure militaro-politique ressort sur le devant de la scène. Pourquoi Kiev ne remplit pas les accords approuvés par le "quartet Normandie"? "Le président ukrainien Petro Porochenko a transgressé pratiquement tout ce qu'il avait accepté" à Minsk, écrit Steven Landman sur Thepeoplevoice.org et y voit un "ordre de Washington". L'objectif final des USA n'est pourtant pas dévoilé jusqu'au bout. Ils continuent de dicter une ligne de conduite non seulement à l'Ukraine, mais aussi à l'Union européenne. Ni les accusations d'ingérence dans la politique paneuropéenne, ni la réputation des dirigeants de deux puissances de l'UE ayant participé à la signature des accords de Minsk ne les arrêtent. Il est difficile de s'extraire au sentiment que les États-Unis ont besoin que l'effusion de sang perdure dans le Donbass pour obtenir quelque chose d'important pour eux-mêmes.
En effet, l'accès aux richesses de l'Eurasie par la "fenêtre" ukrainienne et le déploiement dans cette région de nouvelles bases militaires font partie des plans américains. Mais quand on se souvient comment ils ont fait pression sur l'UE concernant les sanctions antirusses, et sur la presse par rapport aux livraisons d'armes à Kiev, on se rend compte qu'ils ne cherchent pas à gagner du temps pour rien. L'Amérique a besoin d'une longue épopée, à l'encontre du droit international, et d'une atmosphère d'hystérie médiatique pour poursuivre le pillage économique en toute impunité. Le but final n'étant pas un avenir paneuropéen prospère pour les citoyens ukrainiens, mais la signature d'un accord économique rigoureux et global avec l'UE, où cette dernière jouera le rôle de partenaire subalterne.
En plus du Nafta déjà en vigueur depuis deux décennies (entre les USA, le Mexique et le Canada), on promeut aujourd'hui activement deux autres grands projets d'accord – avec l'UE sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) et le Partenariat transpacifique (TPP) avec douze États de la région. Qu'y a-t-il de mal? Toute puissance veut s'ouvrir de nouveaux marchés et avoir un maximum de partenaires commerciaux. Cependant, on préfère ne pas afficher les informations sur les accords en préparation, et ce n'est pas par hasard qu'un million d'Européens ont signé une pétition contre le TTIP. C'est seulement sous la pression de la société européenne (plus d'un an après l'approbation d'un mandat à ce sujet par la Commission européenne) qu'il a été possible d'obtenir quelques détails sur les négociations transatlantiques à huis clos.
Il y a un an, les négociations avaient mis en évidence de sérieuses divergences entre les parties. Aujourd'hui on parle d'un accord d'ici fin 2015, bien que les points litigieux soient très nombreux. Mais le plus dangereux est le piège de nouvelles restrictions très rigoureuses pour les Européens. Ainsi qu'une sérieuse diminution du rôle de l'OMC: il est difficile de s'imaginer une "coexistence pacifique" de plusieurs associations commerciales qui représentent une grande part du PIB mondial. Les deux projets sont très critiqués en Europe et dans les États d'Asie-Pacifique, mais aussi aux USA. Dans le premier cas, on entend des craintes justifiées pour le sort de segments entiers de l'économie nationale, qui se feront écraser par des secteurs plus puissants des USA. Dans le second cas, les objections (y compris au congrès) sont plus politiques. Mais faut-il douter de la capacité des USA à imposer rapidement à ses partenaires une décision? Disons aux alentours de la présidentielle américaine en 2016.
Suite à l'ouverture de deux nouvelles zones, l'OMC pourrait se retrouver en otage des règles de commerce et d'investissement élaborées à huis clos. Et tout cela pourrait entraîner une profonde crise. Y compris dans les relations politiques entre les pays et les continents à qui on imposera un nouveau modèle de relations économiques sans avoir demandé leur avis. L'histoire sait quelles conséquences sinistres peuvent être provoquées par la volonté de certaines puissances de redistribuer les richesses économiques de la planète et de "partager le monde" selon leur propre vision. Mais ces ambitions ne viennent pas de nulle part – leurs origines renvoient à l'époque coloniale. Et si certains pensent que les derniers "litiges" d'anciennes puissances coloniales ont pris fin il y a plusieurs décennies: ce n'est pas le cas. Les invasions militaires dans plusieurs régions du monde aujourd'hui sont souvent dictées par la volonté d'établir le contrôle sur une partie de la planète. A une époque, on appelait cela "néocolonialisme", aujourd'hui l'"hégémonisme" ou encore le "leadership". Cela ne change pas le fond des choses pour autant.
Bien évidemment, il est bien plus simple de prendre que de créer quelque chose de nouveau. Il est plus facile de voler que de gagner. Il est moins coûteux de nourrir l'armée que tout un peuple, et avec l'aide de celle-ci de conquérir des terres étrangères riches en pétrole, en gaz et d'autres ressources. Ou encore de transformer un pays pillé et noyé dans le sang en annexe de matières premières ou en réserve industrielle. C'est de la barbarie moyenâgeuse - peu importent la rhétorique démocratique et le voile médiatique qui l'accompagnent. Tous les nouveaux conflits qui éclatent dans plusieurs régions du monde à cause de provocations extérieures indiquent que les instincts des colonisateurs sont toujours bien vivants. Ils se manifestent avec une nouvelle force chez certains aventuriers du continent européen, et pour les USA ils sont devenus l'essence de la stratégie géopolitique. L'obéissance de l'Europe presque entière sur le plan militaire est déjà un fait, et sur le plan politique beaucoup de choses sont déjà sous contrôle. C'est au tour du commerce et des finances.
A partir de là nous, les citoyens des États européens, devons tirer des conclusions pratiques importantes pour une nouvelle union des forces pour un ordre mondial juste fondé sur le droit. Et nos frères ukrainiens doivent réfléchir au véritable rôle imparti à leur pays par le "metteur en scène" de l'autre côté de l'Atlantique. Après tout, pour les USA la tragédie de leur Patrie n'est même pas un second rôle, mais un simple épisode. Et peu importe le nombre de victimes. Un bain de sang est une toile de fond habituelle pour les exploits du "héros principal" selon les normes hollywoodiennes.
(Traduction : Ambassade de Russie, France)
15:59 Publié dans Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, ukraine, union-européenne, usa, néocolonialisme, hégémonisme, mondialisme, monde en perdition
17/04/2015
Poids, mesures, chats... et souris.
Ukraine, Yémen... deux poids deux mesures.
Les crises au Yémen et en Ukraine se ressemblent de manière étonnante. La réaction des USA dans les deux cas, très différente, illustre le caractère profondément idéologisé de leur politique extérieure.
Les États-Unis et leurs alliés sont prêts à soumettre la population d'un État étranger à toutes sortes de privations pour éviter la chute du gouvernement loyal aux intérêts américains, écrit le journaliste Nicolas Davis, dans un article pour le Huffington Post.
Imaginez que dans un État étranger les forces révolutionnaires s'emparent du pouvoir dans la capitale et sur la majeure partie du territoire. Le président est forcé de fuir, tandis que ses partisans continuent de lutter pour leur partie du territoire en déclarant que le nouveau gouvernement est illégitime.
Ce scénario décrit aussi bien la situation en Ukraine en 2014 que celle au Yémen en 2015, affirme Davis. Néanmoins, la différence de réaction des USA dans chaque cas est frappante. Cela souligne une fois de plus que les actions de Washington, dans ce genre de crises, sont dictées uniquement par l'idéologie, les jeux politiques internes et les froids calculs géopolitiques et commerciaux, parfois complètement erronés. Ces deux crises reflètent parfaitement "le large fossé entre l'apparence et la réalité de la politique extérieure américaine", souligne Davis. Les décisions des leaders politiques des USA conduisent inévitablement à une croissance de l'effusion de sang et du chaos, affirme-t-il. Même aujourd'hui, les États-Unis profitent de la trêve conclue pour envoyer une assistance militaire à la Garde nationale de l'Ukraine, dont les rangs sont rejoints par les membres du parti "Liberté" et du groupe "Secteur droit", reconnu comme une organisation terroriste en Russie.
Washington a également envoyé 290 parachutistes de la 173e brigade aéroportée de l'armée des USA à Lvov pour des exercices conjoints avec le bataillon "Azov", rapporte le Huffington Post. Tout cela malgré le fait que la population du pays a repoussé ces partis radicaux et extrémistes aux élections parlementaires organisées par le nouveau gouvernement.
Au Yémen, au contraire, les États-Unis soutiennent la coalition dirigée par l'Arabie saoudite visant par tous les moyens à rétablir au pouvoir le président Abd Rabo Mansour Hadi. Washington et ses alliés continuent de considérer Mansour comme le dirigeant légitime du pays, malgré le fait que son mandat a pris fin en 2014, et qu'en 2015 il a officiellement cessé de remplir les fonctions de président.
Du point de vue des normes constitutionnelles, Viktor Ianoukovitch, contrairement à Mansour, a tous les droits sur son mandat présidentiel inachevé, affirme Davis. Sa destitution s'est déroulée en violation de la loi: pendant le vote de la Rada (le parlement ukrainien) il manquait 10 voix pour son impeachment, et lui-même n'a pas reconnu sa démission.
Il n'y a aucune raison de croire que ce sont les droits du gouvernement légitime assiégé qui sont défendus dans ces conflits, résume le journaliste. Tout comme en Irak, la lutte politique intestine est un problème fomenté de l'extérieur, souligne-t-il.
Paraphrasant la militante politique et journaliste Phyllis Bennis, les USA sont prêts à "se battre pour le Yémen jusqu'au dernier Yéménite, pour la Syrie jusqu'au dernier Syrien, pour l'Irak jusqu'au dernier Irakien et pour l'Ukraine jusqu'au dernier Ukrainien", écrit Davis dans le Huffington Post. Dans chacun de ces cas, le but est d'amener au pouvoir un nouveau gouvernement loyal à Washington. Ni la destruction du pays, ni le nombre de victimes parmi la population civile ne forceront les USA à prendre du recul et à permettre une autre issue qui ne servirait pas les intérêts de l'Amérique et des monarchies arabes.
SPUTNIK / http://sptnkne.ws/dBm
© AP Photo/ Hani Mohammed
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Le jeu du chat et de la souris...
L’Occident a décidé la fin de la partie contre la Russie, comment celle-ci va-t-elle répondre ?
Après réflexion, ce qui me frappe le plus, suite à ma visite à Donetsk, la semaine dernière, c’est l’absence totale de la Russie, à tous égards. Évidemment, il n’y a aucun signe de matériel militaire russe ni de personnel ; mais pas seulement, la Russie ne participe pas à la construction de l’État de Donetsk, en aucune façon. La Russie n’a même pas bougé pour alléger le blocus économique imposé par les Ukrainiens, ce qu’elle pourrait faire en reconnaissant les documents douaniers émis par les autorités de Donetsk. La seule présence russe est l’aide humanitaire qui est périodiquement apportée par des convois de camions blancs.
On a l’impression que la Russie est pleinement engagée à faire tout de son propre côté pour assurer la mise en œuvre des accords de Minsk, à tout prix, en usant de son influence sur la milice populaire pour les faire respecter aussi.
Une fois de plus, la Russie a choisi l’approche légaliste en adhérant aux accords. Beaucoup sont déconcertés par cette approche, sachant que l’autre partie, c’est à dire l’Occident et son gouvernement fantoche à Kiev, s’en foutent. Certes, la Russie doit savoir qu’elle ne peut pas impressionner l’Occident de quelque façon que ce soit avec un tel respect des accords. Quoi qu’elle fasse, elle sera continuellement accusée de violation des accords et d’incursions en Ukraine.
Il me semble que la Russie est motivée par d’autres préoccupations que la réaction occidentale prévisible. Principalement, la Russie semble être intéressée à voir réellement appliqués les accords de Minsk, et d’autre part à faire juger son cas devant la communauté mondiale, plutôt que seulement devant l’Occident. Les vrais amis de la Russie, la Chine, les autres pays du BRICS, les nombreux pays d’Asie, d’Amérique du Sud et l’Afrique doivent être convaincus que la Russie veut la paix.
Il convient de noter, cependant, que les accords de Minsk n’imposent aucune obligation à la Russie; pour elle il s’agit juste de s’abstenir de mesures qui pourraient être considérées comme favorables au séparatisme. La clé de la mise en œuvre du plan de paix est à Kiev. Cessation des hostilités militaires, retrait des armes lourdes, imposés à la fois à Kiev et aux gouvernements rebelles. Les troupes de Donetsk et de Lougansk ont mis en œuvre ces conditions pour leur part, mais les militaires de Kiev continuent d’attaquer les lignes de front et de bombarder copieusement Donetsk. J’ai vécu cela de première main en visitant le quartier près de l’aéroport avec un groupe de journalistes jeudi dernier. Il y avait un grondement constant de tirs d’artillerie en arrière-plan.
Outre le retrait militaire, toutes les obligations sont carrément et uniquement sur Kiev, qui doit faire des réformes constitutionnelles pour accorder l’autonomie à certaines régions de Donetsk et Lougansk et faire voter d’autres actes juridiques tels que décrits dans le protocole de Minsk. Jusqu’à présent, Kiev est en violation flagrante de ces obligations et il ne semble pas y avoir de volonté de les respecter. La date limite pour faire passer les réformes constitutionnelles selon les procédures constitutionnelles ukrainiennes est sur le point d’être atteinte.
C’est un jeu d’attente. La Russie et les autorités du Donbass doivent mettre en avant toutes les échéances des accords de Minsk. Laquelle des parties intéressées veut-elle voir les accords de cessez-le-feu échouer? Si le cessez le feu échoue, comme c’est probable, les républiques de Donetsk et de Lougansk prendront les mesures finales pour créer leur État et la Russie sera légalement libre de les soutenir.
En attendant, les nuages sombres de la guerre s’amoncellent en Europe. Le système de sécurité s’est considérablement détérioré, en particulier dans l’évolution de chaque côté de la mer Baltique. Cela pourrait pousser la Russie à reconsidérer son rôle dans le Donbass. Les gouvernements de Pologne, de Lituanie et d’Estonie réclament plus de troupes de l’Otan sur leurs territoires sous le couvert de la peur frénétique d’une invasion russe imminente. Sur l’autre rive de la Baltique, les médias finlandais ont attisé l’hystérie guerrière, fournissant un prétexte au gouvernement dans ses efforts pour inviter les troupes de l’Otan en Finlande. Dans le plus grand secret et en violation de la constitution qui en fait un pays neutre, la Finlande a signé avec l’Otan, en septembre 2014, un prétendu accord de soutien, qui dans la pratique allie la Finlande à l’Otan.
Dans le même temps la Suède a également abandonné sa neutralité officielle avec la signature d’un accord similaire avec l’Otan. L’accord énonce directement que son but est de mettre en place les procédures pour l’établissement de bases en Finlande afin de soutenir un renforcement militaire de l’Otan. Durant l’année, la classe politique finlandaise, du président Niinistö au Premier ministre et ministre de la Défense Stubb Haglund, a progressivement monté le ton de sa rhétorique agressive et de ses déclarations provocatrices contre la Russie. Il y a quelques jours, Haglund a signé un article commun avec quatre autres ministres de la Défense des pays nordiques (scandinaves), dans un quotidien suédois, préconisant la nécessité pour les pays nordiques d’intensifier les efforts de défense communs contre l’agression russe.
Seulement, l’opinion publique, qui est farouchement opposée à l’adhésion de l’Otan, a jusqu’à présent empêché l’élite finlandaise de demander une adhésion directe; mais sans aucun doute, c’est seulement une question de temps avant que l’excuse nécessaire soit inventée pour passer outre à l’opposition du public après les élections parlementaire du 19 avril. Et en effet, le but de ces provocations constantes de la direction politique finlandaise et de la presse est précisément d’enflammer la situation de manière à produire le casus belli pour justifier l’adhésion à l’Otan.
Il semble qu’un retour en arrière soit impossible. En conséquence, avec 1 340 km de frontière, la Finlande a maintenant la plus longue frontière directe entre la Russie et l’Otan, ce qui pose à nouveau une menace militaire directe sur Saint-Pétersbourg et la route vers Moscou.
Il est clair que l’Occident a commencé une finale contre la Russie, et celle-ci doit répondre. Comme plus de troupes seront nécessaires dans le Nord, je ne vois pas comment la Russie pourrait laisser tomber le Donbass.
Le 13 avril 2015 – Source : Russia Insider
Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone.
http://lesakerfrancophone.net/le-jeu-du-chat-et-de-la-souris-dans-le-donbass-et-apres/
Vue d’ensemble des bases de l’OTAN.
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Et pour ce qui en est des "news", cliquez ici !
Islamistes tchétchènes intégrés dans une compagnie DUK de Praviy Sektor,
au sud-ouest immédiat de Shirokino (Berdyanske), sur le front de mer.
De l’autre côté de la colline verte, c’est Shirokino.
En fait ils appartiennent au « bataillon Sheikh Mansour ».
19:14 Publié dans Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, yémen, russie, usa, monde en perdition
03/04/2015
Chant Cosaque
12:13 Publié dans Détente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, cosaques, chant cosaque
28/03/2015
Il paie, le peuple du Donbass...
Il paie, le peuple du Donbass.
Article publié le 23 mars 2015 sur le blogue personnel d’Oleg A. Tsariov, Président du Parlement de l’État autoproclamé de Nouvelle-Russie (Novorossia.) Il déploie sur un mode assez émotionnel la notion de Monde Russe, et le lien qui unit dans ce cadre le Donbass et la Russie. Ce texte est aussi un hommage à ses concitoyens, les « habitants du Sud-est ».
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Aujourd’hui, la Russie déploie son jeu géopolitique sur l’échiquier mondial. Elle accumule les réussites: une coalition de pays décidés de résister aux États-Unis a été formée avec succès, et les pays les plus importants d’Europe modifient leur position vis-à-vis de la Russie. On attend la victoire suivante, et surtout, on espère qu’à l’été, les sanctions européennes imposées à la Russie ne seront pas prolongées. De la confrontation en cours, la Russie sortira renforcée et les États-Unis affaiblis.
Mais ce sont les habitants du Donbass qui paient aujourd’hui pour cette victoire.
Ils paient pour la Crimée.
Il paient pour qu’une guerre ne soit pas en cours à l’intérieur des frontières de la Russie.
Ils sont en train de payer avec leur sang les futures victoires de la Russie, la renaissance de la puissance et de l’influence de la Russie, la préservation de l’intégrité de la Russie. Les habitants de Russie, les Russiens, ayant pu observer les conséquences du maïdan ukrainien, ne permettront jamais que se répète dans leur pays ce qui s’est produit en Ukraine.
Ils paient, les enfants du Donbass. Ils paient les pensionnés du Donbass. Ils paient les habitants du Sud-est qui ne se rendent pas.
Ils paient de leurs vies, ils paient par des blessures, ils paient par la destruction de leurs maisons, ils paient par leur destin défiguré.
Sur le territoire de l’Ukraine, c’est aujourd’hui une guerre pour la Russie qui se déroule. Pour la Grande Russie. Et il se fait que dans cette guerre, les soldats sont les habitants du Sud-est, que l’on n’a pu briser. Ce sont eux qui aujourd’hui participent aux rassemblements, ce sont eux qu’on jette aujourd’hui en prison, que l’on tue, que l’on brûle vivants, comme ce fut le cas à Odessa, ce sont eux qui dans leurs villes du Donbass sont mitraillés et bombardés par l’artillerie. Ce sont leurs enfants qui se terrent dans les caves pendant les bombardements, leurs pensionnés qui survivent affamés depuis six mois, alors que leurs pensions ne sont plus payées.
Les habitants de Nouvelle-Russie se voient eux-aussi faisant partie de la nouvelle Russie en train de renaître. Ils souffrent non seulement pour la Russie, notre maison commune, mais aussi pour le droit à occuper une place dans cette maison.
Bien sûr, la Russie fournit maintenant une aide énorme. Mais dans cette guerre, la ligne de front, c’est bel et bien le Donbass qu’elle traverse. Et ce sont mes compatriotes qui essuient des pertes, énormes elles aussi. La guerre est ainsi faite ; certaines unités essaient de tenir sous les coups des forces supérieures de l’ennemi, pendant que d’autres lancent dans une autre direction les opérations qui conduiront à la destruction de l’ennemi. Il en fut ainsi lors de la Grande Guerre Patriotique. Le destin et le hasard ont placé les uns et les autres soit parmi les hommes de la Division de Panfilov, qui tombèrent devant les chenilles des chars allemands, soit parmi ceux qui atteignirent le Reichstag et jusque la fin de leur vie assistèrent aux cérémonies commémoratives.
Une autre fois, peut-être, faudra-t-il défendre le Monde Russe sur un autre territoire, et nos volontaires en seront. La Russie est un grand pays. La guerre peut arriver de n’importe quel côté. La terre russe est abondamment arrosée de sang. Cette fois, la guerre est venue de l’Occident, c’est pourquoi elle concerne le territoire de l’Ukraine. Ces derniers temps, l’ennemi arrive habituellement en Russie depuis l’Occident. Et donc, comme par le passé, la guerre est en Ukraine. Non pas contre l’Ukraine, mais pour l’Ukraine et pour la Russie.
Récemment, j’ai participé à une émission au cours de laquelle il a été demandé si la Russie devait aider à reconstruire le Donbass. Pour ma part, en tant que représentant de l’Ukraine ou de la Nouvelle-Russie, il est malaisé de m’exprimer à ce sujet. La Russie fournit déjà aujourd’hui à la Nouvelle-Russie une aide inestimable : elle abrite sur son territoire quasiment un million de réfugiés d’Ukraine. Elle envoie au Donbass des convois d’aide humanitaire, les uns après les autres. Elle exerce des pressions sur le pouvoir de Kiev pour qu’il cesse cette guerre.
J’ajouterai encore ceci. Sans la Russie, le Donbass ne pourrait tenir. Non parce que sans l’aide de la Russie, il serait détruit, mais parce que sans la Russie, notre combat n’a pas de sens. Les gens du Sud-est défendent leur droit d’être ce qu’ils sont, et ils se sentent Russes. Lorsqu’ils ont participé au referendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Russie, ils ont considéré cela comme une étape dans le processus de réunion sinon avec la Russie, à tout le moins avec le Monde Russe. Mais à quoi rimerait le combat pour être Russe, si le Monde Russe n’existait pas ?
Reconstruire le Donbass, c’est en premier lieu à l’Ukraine que cela appartient. Et aussi Dniepropetrovsk et Kharkov et Odessa et les autres villes. Car les mérites du Donbass sont immenses face à l’Ukraine entière, dans la lutte contre le pouvoir qui se dresse contre le peuple, de façon anti-humaine.
En réponse à la question de la participation de la Russie à la reconstruction du Donbass, je me suis exprimé clairement : Oui. Non seulement parce que le Donbass souffre aujourd’hui pour la Russie. Indépendamment de la forme administrative qui sera adoptée pour le Donbass, il a montré, non par des paroles, mais par des actes, qu’il est une partie de la Russie. En reconstruisant le Donbass, c’est une partie d’elle-même que la Russie reconstruira, une partie qui aura souffert plus que toute autre pour l’entièreté de la Russie. Pour fournir la preuve de sa qualité de partie de la Russie, le Donbass a payé un prix énorme.
Lorsque la paix reviendra, il me semble important, non seulement de reconstruire chaque ville qui a souffert les destructions, pour qu’elles devienne plus belle encore qu’avant la guerre, mais aussi de donner aux enfants du Donbass une vie heureuse, pour leur permettre d’essayer d’oublier ce qu’ils ont dû traverser. Il faudra reconstruire un pays tel que tout ce qui a été vécu ne l’ait pas été en vain. Et il faudra aussi, c’est très important, nous souvenir de tous ceux que nous avons perdus pendant ce combat. Tous ensemble, et chacun selon son nom. C’est le moins que nous pourrons et devrons faire.
Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique
http://www.russiesujetgeopolitique.ru/
http://www.russiesujetgeopolitique.ru/il-paie-le-peuple-du-donbass/
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01/03/2015
Quand le berger sacrifie un mouton pour crier "au loup !"
Quand le berger sacrifie un mouton pour crier "au loup !"
... et faire bêler son troupeau d'esclaves
Un article paru sur "Soutien à la rébellion du Donbass",
le blog d'Erwan Castel.
Dans la nuit du 27 février, alors que doit se dérouler 2 jours plus tard une manifestation anti-gouvernementale, Boris Nemtsov, un des leaders pro-occidental de l'échiquier politique russe est abattu en pleine rue de Moscou sous les coupoles du Kremlin.
Aussitôt, alors que le Président russe, Vladimir Poutine condamnait aussitôt et fermement cet attentat, annonçant qu'il superviserait personnellemnt l'enquête, le maître de la Maison blanche entouré du claubaudage servile de ses laquais et satrapes de l'Union Européenne lancait une accusation à peine voilée contre le Président Poutine au dessus de corps encore chaud de Nemtsov.
Cette précipitation occidentale russophobe en dehors d'être une ingérence agressive dans les affaires d'un pays étranger; dévoile de facto quels sont les objectifs et à qui profite ce crime et même certainement qui en sont les commanditaires. Car l'Occident, en guerre contre la Russie et enlisé dans la crise ukrainienne qu'il a lui-même provoqué, cherche aujourd'hui à étendre l'incendie jusqu'au Kremlin dont la légitimité et la puissance se sont renforcés suite à l'agression génocidaire menée par Washington lançant son chien kiévien contre le Donbass.
Pour vaincre Moscou (les USA ont le droit de rêver !), deux solutions : soit une guerre militaire contre cet empire aux 100 nationalités, que personne dans l'Histoire n'a réussi à soumettre, soit une révolution pro-occidentale renversant le gouvernement de la Fédération de Russie à l'image des révolutions colorées des années 1990.
Mais comment y arriver quand la politique de restauration du pays tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, menée par Vladimir Poutine est soutenue par plus de 80 % de la population ?
LE TEMPS DE SACRIFICES...
Après la défaite historique à Debaltcevo où l'armée ukrainienne a été sacrifiée par son gouvernement pour faire échouer les accords de Minsk, c'est au tour des occidentaux de sacrifier un de leurs pions, positionné sur l'échiquier politique russe, pour tenter de radicaliser une manifestation anti-Poutine devant se dérouler 2 jours plus tard et surtout exacerber la russophobie entretenue depuis des mois par une propagande de guerre étasunienne.
Depuis l'histoire d'Abraham présentant son fils sous la lame d'un couteau, le sacrifice des siens est devenu une marque de foi élevée chez les peuples judéo-christianisés, c'est un geste de soumission totale et de fidélité à une cause, le geste sacré...
Cet "ultima ratio" est souvent dans l'Histoire des Hommes, qu'il soit provoqué sciemment ou simplement exploité cyniquement, est souvent le détonateur tant attendu pour déclencher par un effet domino une escalade libérant les tensions...
Dans l'Histoire les assasinats politiques sont nombreux a être considérés comme des "casus belli" de la mort de Pompée à Rome à celle de François Ferdinand à Sarajevo, ou plus près de nous l'assassinat de Juvénal Habyarimana au Rwanda...
A QUI PROFITE LE CRIME ?
Comme l'a très bien analysé le journaliste Laurent Brayard ( le lien : ICI ) les quatres balles qui ont traversé le corps de Nemtsov sur fond de crise ukrainienne, visaient en réalité le Kremlin, que l'Occident cherche par n'importe quel prix à discréditer et affaiblir.
Nemtsov était sans conteste un opposant politique virulent, et un "insader" occidental reconnu et soutenu par la CIA via ses organisations et fondations "bon gouvernementales" comme la NED par exemple. Mais de là à imaginer que le pouvoir qui bénéficie d'un soutien historique de la part de sa popultaion, éxécute de cette manière, à cet endroit , et à ce moment précis un personnage médiatisé par les occidentaux, relève d'une bouffée délirante ridicule !
Non, ce crime, qui est condamnable, malgré les agissements subversifs et immoraux du personnage, ne profite qu'aux ennemis de la Russie, qui vont "surfer" sur une émotion détournée et exacerbée pour exciter la russophobie de leurs populations et obtenir du congrès américains l'autorisation de livrer des armes à Kiev. Laurent Brayard, fait un parallèle pertinent avec l'assassinat de Jaurès "dernier rempart vers la haine viscérale « du boche » "
Les jours prochains vont nous faire savoir si ce nouveau "false flag" est un pétard mouillé comme l'attentat contre le Boeing MH 17 en Ukraine le 17 juillet dernier, où au contraire un pas de plus dans l'escalade engagée par Washington contre Moscou.
Si il n'obtient pas des troubles dans les rues de Moscou l'émotion scénarisée cherchera au moins l'accord du Congrés pour une aide militaire en Ukraine, l'augmentation des sanctions anti-russes et le déploiement de nouvelles unités de l'OTAN aux frontières de la Fédération.
Ce qui est certain, c'est que la russophobie psychotique des occidentaux lobotomisés par leur merdiacratie risque d'être paroxysée jusqu'à l'aveuglement définitif de l'esprit critique des foules serviles. Le Président Poutine doit réagir vite et en douceur pour reprendre la main, car il est fort à parier que d'autres provocations vont éclater peut-être dès dimanche 1 mars dasn les rues de Moscou...
Je lui fais confiance pour protéger ses tours avec hardiesse et imagination et balayer d'un revers ces pions arrogants et minables venus défier la Sainte Russie éternelle.
Erwan Castel
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QUI ETAIT NEMTSOV ?
Voici un extrait d'un article partagé sur ce blog en décembre 2014 ("La 5ème colonne étasunienne en Russie") décrivant les principaux "insiders" chargés par la Maison blanche de déstabiliser et renverser le régime du président Poutine. Ces derniers, ne réussissant pas à mobiliser l'opposition russe très diminuée depuis l'agression de l'OTAN en Ukraine, (la manifestation organisée par Navalny en décembre n'a mobilisé que quelques centaines de badauds). Washington a donc décidé de sacrifier un pion pour mieux hurler au loup et tenter de d'exalter une russophobie nécessaire pour préparer l'opinion a accepter la 3ème guerre mondiale.
(Extrait)
Avec Navalny, Nemtsov était un des acteurs clé du mouvement de contestation anti-Poutine centrés autour de Solidarnost qu'il a créé en 2008 avec Vladimir Ryzhkov et d’autres. Nemtsov n’est pas quelqu’un qui conteste la corruption. D’après le Business Week Russia du 23 Septembre 2007, Nemtsov introduisit le banquier russe Boris Brevnov à Gretchen Wilson, citoyenne étasunienne et employée de l’International Finance Corporation, une succursale de la Banque Mondiale. Wilson et Brevnov se sont mariés. Avec l’aide de Nemtsov, Wilson est parvenue à privatiser Balakhna Pulp and Paper Mill (NdT: grosse entreprise de papier) au prix dérisoire de 7 millions de dollars. L’entreprise fut lessivée et ensuite vendue à la banque Swiss Investment de Wall Street, CS First Boston Bank. Les rapports financiers disent que les revenus de l’usine étaient de 250 millions de dollars. [1]
La CS First Boston Bank paya également tous les frais de déplacement de Nemtsov au très exclusif forum économique mondial de Davos en Suisse. Quand Nemtsov devint un membre du cabinet directeur, son protégé Brevnov fut nommé président d’Unified Energy System of Russia JSC. Deux ans plus tard, en 2009, Boris Nemtsov, aujourd’hui le “monsieur anti-corruption”, utilisa son influence pour dégager Brevnov des accusations de détournement de fonds par milliards des biens d’Unified Energy System of Russia. [2]
Nemtsov accepta aussi de l’argent de l’oligarque emprisonné Mikhail Khodorkovsky en 1999 quand celui-ci utilisait ses milliards pour essayer d’acheter le parlement ou la Douma. En 2004, Nemtsov rencontra l’oligarque milliardaire en exil Boris Berezovsky dans une réunion secrète avec d’autres exilés russes influents. Lorsque Nemtsov fut accusé de financer son nouveau parti politique “Pour une Russie dans la légalité et sans corruption” avec des fonds étrangers, les sénateurs américains John McCain, Joe Liberman et Mike Hammer du conseil national de sécurité du président Obama volèrent à son secours. [3]
Le sbire très proche de Nemtsov, Vladimir Ryzhkov de Solidarnost est aussi très lié avec les cercles suisses de Davos, il a même financé un Davos sibérien. D’après les compte-rendus de presse russes d’Avril 2005, Ryzkhov forma un comité 2008 en 2003 pour “attirer” les fonds de Khodorkovsky emprisonné ainsi que pour soliciter des fonds des oligarques en fuite comme Boris Berezovsky et des fondations occidentales comme la Fondation Soros. Le but déclaré de la manœuvre étant de rassembler les forces “démocratiques” contre Poutine. Le 23 Mai 2011, Ryzhkov, Nemtsov et plusieurs autres enregistrèrent un nouveau parti politique le Parti de la Liberté Populaire de manière à pouvoir aligner un candidat président contre Poutine en 2012. [4]
NOTES :
[1] Business Week Russia, Boris Nemtsov: Co-chairman of Solidarnost political movement, Business Week Russia, September 23, 2007, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1648.
[2] Ibid.
[3] Ibid.
[4] Russian Mafia.ru, Vladimir Ryzhkov: Co-chairman of the Party of People’s Freedom, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1713.
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Article originel : http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/02/le-detonateur-nemtsov.html
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Nemtsov, l'ami de l'Occident décadent, dépravé et immoral.
Nemtsov, l'ami de l'incendiaire US Mac Cain (à gauche).
Nemtsov, l'ami du Maïdan, avec Timochenko et Porochenko.
Nemtsov, l'ami d'Obama... et sa brebis galeuse sacrifiée !
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D'autres articles sur le sujet :
- Site Novorossiya Vision : L.Brayard - "Boris Nemtsov assassiné, à qui profite le crime ?"
- Site Spoutnik : Les articles sur Boris Nemtsov
- Site Saker Italia (article en italien) : False flag à Moscou
- Site Russia Insider (article en anglais) : Media Portrays Nemtsov as "The Driving Force of Russia’s Opposition Movement", but His Approval Rating Was Near 1%
- Traduction française de l'article de Russia Insider : Tragique assassinat à Moscou: Cui bono?
- Le Saker francophone : Vladimir Poutine : nos ennemis cherchent à fabriquer des martyrs.
- Le Saker francophone : Même l’opposition libérale Pro-US refuse d’incriminer le Kremlin.
Et une vérité tout simple : 1 ou 2% de popularité !
Boris Nemtsov
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Ajout D.U.K.E / Fiertés Européennes
Février 2012, Vladimir Poutine le visionnaire avait mis en garde ses compatriotes vis à vis d’une possible opération sous faux drapeau destinée à déstabiliser la Russie : « "Ils" cibleront une personne bien connue et chercheront à en faire un martyr. Veillez donc à ne pas tomber dans un tel piège ! »
[Feb 2012] Vladimir Putin speaks about possible anti-government provocations involving the "sacrifices" of oppositions leaders. [eng subs]
Traduction & subs by Kazzura.
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14:45 Publié dans Blog, Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, boris nemtsov, usa, cia, brebis galeuse sacrifiée, un pion sacrifiablemonde en perdition, les ignobles