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28/03/2015

Il paie, le peuple du Donbass...

Il paie, le peuple du Donbass.

 

Article publié le 23 mars 2015 sur le blogue personnel d’Oleg A. Tsariov, Président du Parlement de l’État autoproclamé de Nouvelle-Russie (Novorossia.) Il déploie sur un mode assez émotionnel la notion de Monde Russe, et le lien qui unit dans ce cadre le Donbass et la Russie. Ce texte est aussi un hommage à ses concitoyens, les « habitants du Sud-est ».

 

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Aujourd’hui, la Russie déploie son jeu géopolitique sur l’échiquier mondial. Elle accumule les réussites: une coalition de pays décidés de résister aux États-Unis a été formée avec succès, et les pays les plus importants d’Europe modifient leur position vis-à-vis de la Russie. On attend la victoire suivante, et surtout, on espère qu’à l’été, les sanctions européennes imposées à la Russie ne seront pas prolongées. De la confrontation en cours, la Russie sortira renforcée et les États-Unis affaiblis.

Mais ce sont les habitants du Donbass qui paient aujourd’hui pour cette victoire.

Ils paient pour la Crimée.

Il paient pour qu’une guerre ne soit pas en cours à l’intérieur des frontières de la Russie.

 

Ils sont en train de payer avec leur sang les futures victoires de la Russie, la renaissance de la puissance et de l’influence de la Russie, la préservation de l’intégrité de la Russie. Les habitants de Russie, les Russiens, ayant pu observer les conséquences du maïdan ukrainien, ne permettront jamais que se répète dans leur pays ce qui s’est produit en Ukraine.

Ils paient, les enfants du Donbass. Ils paient les pensionnés du Donbass. Ils paient les habitants du Sud-est qui ne se rendent pas.

Ils paient de leurs vies, ils paient par des blessures, ils paient par la destruction de leurs maisons, ils paient par leur destin défiguré.

 

Sur le territoire de l’Ukraine, c’est aujourd’hui une guerre pour la Russie qui se déroule. Pour la Grande Russie. Et il se fait que dans cette guerre, les soldats sont les habitants du Sud-est, que l’on n’a pu briser. Ce sont eux qui aujourd’hui participent aux rassemblements, ce sont eux qu’on jette aujourd’hui en prison, que l’on tue, que l’on brûle vivants, comme ce fut le cas à Odessa, ce sont eux qui dans leurs villes du Donbass sont mitraillés et bombardés par l’artillerie. Ce sont leurs enfants qui se terrent dans les caves pendant les bombardements, leurs pensionnés qui survivent affamés depuis six mois, alors que leurs pensions ne sont plus payées.

Les habitants de Nouvelle-Russie se voient eux-aussi faisant partie de la nouvelle Russie en train de renaître. Ils souffrent non seulement pour la Russie, notre maison commune, mais aussi pour le droit à occuper une place dans cette maison.

 

Bien sûr, la Russie fournit maintenant une aide énorme. Mais dans cette guerre, la ligne de front, c’est bel et bien le Donbass qu’elle traverse. Et ce sont mes compatriotes qui essuient des pertes, énormes elles aussi. La guerre est ainsi faite ; certaines unités essaient de tenir sous les coups des forces supérieures de l’ennemi, pendant que d’autres lancent dans une autre direction les opérations qui conduiront à la destruction de l’ennemi. Il en fut ainsi lors de la Grande Guerre Patriotique. Le destin et le hasard ont placé les uns et les autres soit parmi les hommes de la Division de Panfilov, qui tombèrent devant les chenilles des chars allemands, soit parmi ceux qui atteignirent le Reichstag et jusque la fin de leur vie assistèrent aux cérémonies commémoratives.

 

Une autre fois, peut-être, faudra-t-il défendre le Monde Russe sur un autre territoire, et nos volontaires en seront. La Russie est un grand pays. La guerre peut arriver de n’importe quel côté. La terre russe est abondamment arrosée de sang. Cette fois, la guerre est venue de l’Occident, c’est pourquoi elle concerne le territoire de l’Ukraine. Ces derniers temps, l’ennemi arrive habituellement en Russie depuis l’Occident. Et donc, comme par le passé, la guerre est en Ukraine. Non pas contre l’Ukraine, mais pour l’Ukraine et pour la Russie.

 

Récemment, j’ai participé à une émission au cours de laquelle il a été demandé si la Russie devait aider à reconstruire le Donbass. Pour ma part, en tant que représentant de l’Ukraine ou de la Nouvelle-Russie, il est malaisé de m’exprimer à ce sujet. La Russie fournit déjà aujourd’hui à la Nouvelle-Russie une aide inestimable : elle abrite sur son territoire quasiment un million de réfugiés d’Ukraine. Elle envoie au Donbass des convois d’aide humanitaire, les uns après les autres. Elle exerce des pressions sur le pouvoir de Kiev pour qu’il cesse cette guerre.

 

J’ajouterai encore ceci. Sans la Russie, le Donbass ne pourrait tenir. Non parce que sans l’aide de la Russie, il serait détruit, mais parce que sans la Russie, notre combat n’a pas de sens. Les gens du Sud-est défendent leur droit d’être ce qu’ils sont, et ils se sentent Russes. Lorsqu’ils ont participé au referendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Russie, ils ont considéré cela comme une étape dans le processus de réunion sinon avec la Russie, à tout le moins avec le Monde Russe. Mais à quoi rimerait le combat pour être Russe, si le Monde Russe n’existait pas ?

 

Reconstruire le Donbass, c’est en premier lieu à l’Ukraine que cela appartient. Et aussi Dniepropetrovsk et Kharkov et Odessa et les autres villes. Car les mérites du Donbass sont immenses face à l’Ukraine entière, dans la lutte contre le pouvoir qui se dresse contre le peuple, de façon anti-humaine.

 

En réponse à la question de la participation de la Russie à la reconstruction du Donbass, je me suis exprimé clairement : Oui. Non seulement parce que le Donbass souffre aujourd’hui pour la Russie. Indépendamment de la forme administrative qui sera adoptée pour le Donbass, il a montré, non par des paroles, mais par des actes, qu’il est une partie de la Russie. En reconstruisant le Donbass, c’est une partie d’elle-même que la Russie reconstruira, une partie qui aura souffert plus que toute autre pour l’entièreté de la Russie. Pour fournir la preuve de sa qualité de partie de la Russie, le Donbass a payé un prix énorme.

 

Lorsque la paix reviendra, il me semble important, non seulement de reconstruire chaque ville qui a souffert les destructions, pour qu’elles devienne plus belle encore qu’avant la guerre, mais aussi de donner aux enfants du Donbass une vie heureuse, pour leur permettre d’essayer d’oublier ce qu’ils ont dû traverser. Il faudra reconstruire un pays tel que tout ce qui a été vécu ne l’ait pas été en vain. Et il faudra aussi, c’est très important, nous souvenir de tous ceux que nous avons perdus pendant ce combat. Tous ensemble, et chacun selon son nom. C’est le moins que nous pourrons et devrons faire.

 

Source.

 

Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/il-paie-le-peuple-du-donbass/

 

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Lire aussi

 

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Oleg A. Tsariov

17/03/2015

Polina, 7 ans, tuée par un soudard ukrainien ivre !

Ukraine/Donbass :

 

Le ras-le-bol de l’occupation kiévienne augmente

 

La trêve se poursuit, mais le conflit continue. L’impression générale est que Kiev ne comprend pas ce qui a été signé à Minsk ou n’a pas l’intention d’honorer cet accord. Nous opterons, pour notre part, pour la seconde hypothèse. Alors que le régime « proeuropéen » prépare ce qu’il espère être une revanche pour le printemps qui arrive à grands pas, le ras-le-bol des populations du Donbass sous occupation kiévienne grandit, en même temps que grossit le nombre de mécontents dans l’Ukraine béhachélisée.

 

En même temps que les « conseillers » et « instructeurs » américains, britanniques et canadiens, les « contractors » occidentaux sont arrivés pour entrainer puis ensuite encadrer les paramilitaires ukrainiens. Hier, nous évoquions les préparatifs et manœuvres des forces armées de l’Ukraine, aujourd’hui nous pouvons affirmer que de semblables préparatifs se déroulent depuis plusieurs semaines du côté de la garde nationale, vers Kharkov et surtout en Galicie.

 

 

 

Des « contractors » anglophones encadrent l’entrainement

des paramilitaires néonazis galiciens.

( Note de K. : pas de soucis... leurs tombes sont déjà creusées ! )

 

Le ras-le-bol de l’occupation grandit

 

Sur le secteur nord de Lugansk, il est évident que la trêve est utilisée par les forces de Kiev pour renforcer non seulement ses positions, mais aussi et surtout pour accumuler des moyens potentiellement offensifs. Le renseignement militaire des forces de la République populaire de Lugansk a observé ces derniers jours sur Schachtye et Stanitsa-Luganskaya, l’arrivée d’un bataillon de 600 hommes et d’une trentaine de véhicules blindés. Cela s’ajoute aux autres arrivées ces deux dernières semaines sur cette zone.

Sur Popasna, plus à l’ouest, encore tenu par les forces de Kiev, une petite compagnie du 9e « bataillon» de défense territoriale « Vinnytsia », en tout 70 paramilitaires, vient d’arriver sur place, via Kramatorsk. Des renforts sont encore signalés sur Kramatorsk, Artemovsk, sur Konstantinovka et bien entendu sur Volnovakha. Sur Konstantinovka, un bataillon de 34 chars a été signalé faisant mouvement ce soir dans la ville.

 

Il y a même eu beaucoup d’activité ces deux dernières semaines sur Konstantinovka (30 kms au nord de Donetsk). Les engins militaires s’accumulent dans l’agglomération, les troupes aussi, et même sur ses abords immédiats de la ville et, cela, de façon fort inquiétante ; à tel point qu’aujourd’hui un MT-LB est sorti de la route en plein centre-ville, causant des blessés parmi les civils et même une petite fille de 7 ans a été tuée et une femme serait aussi décédée des suites de ses blessures.

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Polina, 7 ans, tuée par la soldatesque kiévienne

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Un accident lié à l’alcoolisme du conducteur, visiblement. Cela a immédiatement provoqué une échauffourée du côté des civils, vers 20h30 (heure locale), qui sont allés protester jusque sous les fenêtres d’un casernement des forces de Kiev (dans une école !), obligeant ces dernières à tirer en l’air pour se dégager. Un bus et une camionnette des troupes d’occupation ont été brûlés, des civils ont lancé des bouteilles vides et des projectiles contre des militaires ukrainiens. Une porte d’un bâtiment occupé par la troupe a été incendiée. Des unités kiéviennes ont été appelées en renforts pour faire face à la colère légitime et spontanée de la foule. Il semblerait, ce soir (16 mars), que l’attroupement de plus de 500 personnes se soit dispersé, mais la tension demeure en ville.

 

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Residents overturn cars of the Ukrainian servicemen, break windows, burn doors of the quarters of Ukrainian army, and shout anti-junta slogans. According to reports, Ukrainian soldiers opened fire by using small arms. Furious residents are not going to give up.

In the video you can hear people shouting "Faggots!", "Get the hell out!", "Donbass is strength!", "Donbass is Russia!" (Traduction & eng. subs by Kazzura)

Infos heure par heure : https://fr-fr.facebook.com/republikpopulairedudonbass 

 

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Depuis le début du conflit dans le Donbass, on ne compte plus les accidents de la route, divers et variés, causés par la partie ukrainienne. Cela est dû essentiellement au manque de formation et d’expérience des conducteurs d’engins, surtout pour les matériels chenillés. Il y a aussi des cas de forte consommation d’alcool en service, ce qui semble être une banalité au sein des forces de Kiev.

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Aujourd’hui encore, à Mariupol…

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Les civils des zones sous contrôle kiévien et à proximité de la ligne de front dans le Donbass supportent de moins en moins la présence oppressante des forces ukrainiennes (surtout des paramilitaires) depuis des mois. Les brutalités, le pillage, les vexations de toutes sortes de la part de militaires et surtout de paramilitaires à l’encontre des populations civiles ont engendré un ressentiment que le régime a désormais bien du mal à juguler. L’impunité dont bénéficient ces soudards qui se conduisent comme en pays conquis n’a fait que renforcer, dans les esprits, un sentiment de rejet total de ce que peut représenter un uniforme ukrainien. Le pouvoir en place à Kiev a beau faire croire, par des manifestations organisées (en faisant souvent venir des figurants de Kiev voire de Galicie comme à Mariupol dernièrement), que la population de ces agglomérations lui est toute acquise, les faits sont têtus. Il y a une hostilité de plus en plus généralisée envers la soldatesque kiévienne dans les zones sous contrôle de la junte. (...)

 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 16 mars 2015.
 
Pour consulter l'article originel dans son intégralité, cliquez sur :
 
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Konstantinovka / M.à.j Fiertés Européennes.
 
(Traduction & eng. subs by Kazzura)
 
 
Constantinovka unrest aftermath
 
 
On 16.03.15, in the center of Constantinovka Ukrainian army armored vehicle - MTLB (presumably driven by a drunk soldier) hit several people, including 2 children, one of them - a girl, died at the scene. MTLB crew has been taken away by the Ukrainian officials, though people demanded to hand over the driver to them.
 
 
17.03.15 : Riots continue...
People demand to hand them over driver who killed a little girl
 

La vérité sort de la bouche des habitants de slavyansk, Ukraine !

[eng subs] Ukrainian pro-govt media (Hromadske.TV) survey suddenly reveals that Slavyansk residents (Ukraine) they've talked to, don't trust president Poroshenko, but... president Putin ! (Source

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Et pour ceux et celles d'entre-vous qui ont un peu de mal avec la langue de Lord Byron... 

Interrogés par Hromadske.TV (un média pro-Kiev / pro-gouvernemental) les habitants de Slavyansk (une ville toujours sous contrôle de la junte) n'hésitent pas à dire tout haut ce que tout le monde sait... mais qu'une U.E aux ordres continue de nier ! (Source) 

05/03/2015

Des jihadistes en Ukraine

Des jihadistes en Ukraine

 

Parmi les multiples pistes suivies par les enquêteurs russes pour retrouver les assassins et les commanditaires du meurtre de Boris Nemtsov, il y a celle de la filière islamisme tchétchène, très soutenue par Kiev et surtout par les extrémistes néobandéristes et néonazis. 

Le nom de l’islamiste tchétchène Adam Osmaev, actuel chef du "bataillon Djokhar Dudaev", est largement cité dans la procédure. Un individu protégé par le régime ukrainien qui a également été cité dans l’affaire de la tentative d’assassinat contre Vladimir Poutine. 

Plusieurs sources (ici, ici et ici), dernièrement, en ont profité pour revenir sur ces "volontaires" d’Ichkérie, engagés par centaines du côté des forces de la junte contre le peuple du Donbass. Ces éléments devraient faire partie du programme de renforcement et de réarmement envisagé par Kiev et Washington dans les semaines et les mois à venir.

 

 

 

Vidéos de propagande en faveur

des islamistes tchétchènes engagés du côté des forces de Kiev. 

 

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BvO-pj8CMAASOCQ.pngTout commence au printemps dernier quand Isa Munaev (photo ci-contre), ancien chef opérationnel de la rébellion islamiste et qui a combattu les Russes lors des deux guerres de Tchétchénie, est chargé par le ministère des Affaires intérieures de Kiev de monter avec Adam Osmaev une unité de « volontaires », recrutée sur la base de la diaspora tchétchène et caucasienne.

Le noyau de l’unité dispose au départ de quelque 50 à 60 combattants, dont au moins la moitié d’entre eux bénéficie d’un passeport ukrainien. Beaucoup sont de Tcherkassy, d’autres sont venus de Tchétchénie, et la République de Kabardino-Balkarie dans le Caucase du Nord, il y a aussi des Tatars de Crimée, des Azéris et un Géorgien de Batumi. Puis, très rapidement, vont s’adjoindre des Tchétchènes arrivés en Ukraine avec un passeport turc délivré via les réseaux de l’État islamique à Istanbul. Lors des événements du Maïdan, nous avions évoqué les quelque 200 islamistes tatars venus tout exprès du territoire syrien grâce aux bons services d’Ankara pour aller prêter main forte aux émeutiers dans le centre de Kiev. Cette filière de recrutement, américano-compatible, a subsisté jusqu’à aujourd’hui.

 

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Jihad contre la Russie financé par Kolomoisky

 

Ces hommes, qui ont abandonné leur famille, leur pays et parfois même leur identité, avaient été jusqu’alors des volontaires d’Allah qui se battaient pour créer un nouveau califat, avec la bénédiction de l’administration US qui voyait en eux un moyen de renverser Bachar al-Assad, le chef d’Etat syrien.

 

L’objectif du noyau dur de cette unité présentée comme tchétchène est d’obtenir des soutiens, des moyens financiers et surtout des armes, afin de reprendre la lutte armée dans le Caucase. Avec l’avènement de Kadyrov à Grozny, puis l’intervention russe dans le nord de la Géorgie en 2008 et la fin de règne du dictateur pro-occidental Saakachvili à Tbilissi, les capacités des islamistes tchétchènes se sont très sérieusement réduites, beaucoup de leurs bases arrière ont même totalement disparu.

 

De plus, les combattants de l’Ichkérie honorent une dette envers les extrémistes galiciens qui se sont engagés en nombre du côté du croissant de l’islam contre les Russes, comme le célèbre activiste néonazi de l’UNA-UNSO Oleksandr Muzychko, dit Sachko Biliy (photo ci-dessous), qui avait participé à la première guerre en Tchétchènie contre la Russie. Il avait été à la tête d’une bande armée composée d’Ukrainiens (très majoritairement des Polonais russifiés), appelée « Viking », placée militairement sous la direction des forces de Chamil Bassaev.

Pour beaucoup de ces activistes d’Allah, la guerre du Donbass n’est qu’une étape dans la lutte contre l’empire russe.

 

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Puis, comme le nombre de « volontaires » n’était pas encore suffisant, ou tardait à arriver sur le sol ukrainien, Kiev a décidé de vider les prisons. Ainsi, plusieurs dizaines de Tchétchènes, emprisonnés pour divers crimes et délits, se sont retrouvés comme Osmaev (arrêté en 2012) libérés prématurément à l’automne 2014.

Restait à trouver les fonds pour subvenir aux besoins de cette unité, pour l’armer et l’équiper. L’oligarque ukraino-israélo-chypriote Ihor Kolomoisky avait porté sous son aile financière les premiers « bataillons » d’extrémistes de tous poils depuis le printemps dernier. C’est donc, tout naturellement, qu’il mit une nouvelle fois la main à la poche, via son homme de main à Dniepropetrovsk Boris Filatov. Kolomoisky espérait ainsi pouvoir à la fois se doter d’une armée privée afin de protéger ses entreprises et ses usines locales si nécessaire et en même temps peser politiquement, par le chantage, sur le nouveau pouvoir de Kiev.

 

Gangstérisme et opérations punitives

 

Finalement, ce ne sont maintenant pas moins de trois « bataillons » de musulmans radicaux  qui opèrent aujourd’hui sur le front du Donbass. Le « bataillon Doudaev » sur le secteur de Gorlovka – Artemovsk, le « bataillon Sheikh Mansour » près de Mariupol et le « bataillon Crimée », basé à Kramatorsk, qui est pour le moment placé en retrait.

Le « bataillon Doudaev » a été tout d’abord engagé dès juin sur Gorlovka avant de se porter sur Debaltsevo à l’automne dernier. Il y est resté jusqu’à l’éradication du saillant en février. Son commandant Isa Munaev a été aperçu vivant pour la dernière fois le 26 janvier, alors qu’il menait une mission de reconnaissance sur le sud-est de Debaltsevo, à Chernukhino. Il semblerait qu’il soit tombé avec son détachement sur des éléments indépendantistes, il aurait été tué à ce moment-là. A l’annonce de sa mort, Osmaev a pris le commandement du « bataillon». L’unité a été totalement étrillée lors des derniers combats dans le chaudron, quelques dizaines de combattants islamistes ont pu seulement s’en sortir in extremis.

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Islamiste tchétchène encadrant une section d’ « Azov »

 

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Le « bataillon Sheikh Mansour » est une scission du « bataillon Doudaev » qui daterait de l’automne. Basé près de Mariupol, il opérerait conjointement avec l’unité néonazie « Azov » (qui compte d’ailleurs en son sein quelques éléments tchétchènes).

L’autre « mission » de ces « bataillons » islamistes est la mise en place d’un « groupe d’intervention directe » à Kiev, une sorte d’unité qui puisse permettre de protéger « les arrières » de ces volontaires d’Allah, comme recueillir de l’argent par des voies illégales ou effrayer une possible concurrence. Le cas échéant, cette structure semi mafieuse veillera sur les mines de Rovno, sur l’argent des casinos illégaux qui fonctionnent par centaines à Kiev… Allah interdit les jeux d’argent, sauf si c’est pour la « cause ». Gloire à l’Ukraine !

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 03 mars 2015.

 

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/des-jihadistes-en-ukraine#more-239463

02/03/2015

Le Noeud de Débaltsévo...

Debaltsevo : récits et témoignages...

(vidéo / +18)

 

 

Auteur : Alexandre ROGATKINE.

Titre : Le Noeud de Débaltsévo.

Filmé le 19-20-21 février 2015.

 

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Il est des guerres qu’il faut montrer, il est des guerres qu’il faut cacher. Selon qu’elles portent les intérêts des uns ou des autres, les images passeront en boucle ou bénéficieront de la plus totale discrétion.

La guerre du Donbass, « l’action antiterroriste » des « autorités de Kiev » contre les populations locales est exemplaire à ce sujet.

Les chaines russes multiplient quotidiennement témoignages et images des exactions de la « junte » contre les populations civiles des territoires rebelles. Alors que la presse européenne conventionnelle ignore systématiquement ce qu’elle mettrait en boucle si les intérêts de l’UE le justifiaient.

Car ces images sont effroyables.

On peut les nier, les cacher, elles restent épouvantables. Comme toutes les images de guerre, de corps déchiquetés, d’autobus explosés. Une horreur cachée reste une horreur.

Alexandre Rogatkine a réalisé ce reportage dans les heures qui ont suivi le départ des troupes de Kiev du « chaudron de Debaltsevo ». Dans ces villages où ils se terraient, des vieillards sortent tels des zombies de leurs caves pour piller les nourritures abandonnées dans leurs campements par les soudards de Kiev. Des nourritures qu’ils s’appropriaient sur l’aide humanitaire envoyée par Kiev aux habitants. Les survivants racontent non tant les exactions que l’amateurisme de ces hommes investis par Kiev du pouvoir de tuer, humilier et violer les « terroristes » locaux. L’incohérence de ces hommes de troupe qui distribuent des boites de lait condensé au premier passage, et tirent dans les fenêtres au retour, selon qu’ils sont ivres ou non. Ou selon leur humeur, ou leur envie d’en découdre.

Les images des « enfants gazés par Bachar » tournaient en boucle sur Euronews. Debaltsevo rien. Est-il besoin d’expliquer que lorsque l’Otan confie ses intérêts à de sombres et médiocres criminels fascisants, les images n’ont aucune place sur les chaines du monde libre.

 

Mufasa, pour Réseau International

 

http://reseauinternational.net/recits-et-temoignages-sur-la-prise-de-debaltsevo-par-les-novorusses-video/  

 

Ukraine, Novorossia, Novorossiya, donbass, debaltsevo, chaudron de debaltsevo, Le Noeud de Débaltsévo, Alexandre ROGATKINE

25/02/2015

Éric Zemmour : "L'Ukraine est morte, mais il est interdit de le dire".

Éric Zemmour : "L'Ukraine est morte,

mais il est interdit de le dire".

Éric Zemmour : "L'Ukraine est morte, mais il...  par rtl-fr

Via NationsPresse.info 

18/02/2015

Debaltsevo est libérée !

Ukraine/Donbass :

 

Debaltsevo est libérée !

 

Le réduit de la ville de Debaltsevo est tombé. Toutes nos sources fiables, y compris le colonel Igor Strelkov, le confirment. Il ne reste dans l’agglomération martyre que quelques îlots épars de résistance qu’il faut désormais nettoyer. Les troupes de Kiev qui ne veulent pas se rendre tentent de sortir du chaudron de leur propre chef, sans équipement. La ville est dévastée, plus rien ne fonctionne, tout est à reconstruire. C’est une victoire totale et sans appel pour les forces libératrices de Nouvelle Russie.

 

Alors que Donetsk connaît encore de tirs nourris de l’artillerie lourde de Kiev, que plusieurs attaques ont été signalées contre l’aéroport, toutes repoussées, un nouveau Stalingrad est en train de s’achever au cœur du Donbass, à Debaltsevo. Après les encerclements de l’été dernier, tout d’abord au niveau des frontières avec la Russie, puis sur Ilovaïsk, c’est maintenant au tour du chaudron de Debaltsevo de tomber. Kiev voulait faire de ce nœud routier et ferroviaire un point d’encrage pour une offensive devant mettre à bas les forces de Nouvelle Russie. Aujourd’hui, ce sont ces dernières qui mettent à genoux quelque 8 à 10.000 combattants du régime kiévien. Porochenko et toute la clique « pro-européenne » ont décidé d’abandonner leurs troupes dans cet encerclement, de les sacrifier sur l’autel du mondialisme. Plus au sud, à l’est de Mariupol, l’aventure des paramilitaires néonazis d’ « Azov » commence à sentir le sapin. Le petit bourg de Shirokino, inconnu jusqu’alors, sera vraisemblablement demain un exemple dans les écoles militaires en ce qui concerne les tactiques de combat de rue et de coup d’arrêt à la progression d’une force nettement supérieure en nombre et en moyens. A 1 contre 4, les forces de Nouvelle Russie tiennent tête et marquent même des points face aux troupes de la junte. Après Debaltsevo, c’est sur Shirokino que les attentions vont se concentrer.

 

Debaltsevo : la garde kiévienne se rend !

 

On signale encore d’intenses combats vers Logvinovo, où une colonne des troupes ukrainiennes a tenté de s’échapper du chaudron hier. De même des accrochages sont signalés sur Nizhne Lozovoe, village tenu au nord de la poche par les forces kiéviennes.

Vers midi, deux sections d’infanterie mécanisée, appuyées par une section de chars lourds et de l’artillerie, tentaient une fois de plus de forcer le verrou de Logvinovo pour porter secours aux forces ukrainiennes dans Debaltsevo.

On note aussi des accrochages sur le pourtour du chaudron, comme hier quand les troupes ukrainiennes ont tiré au mortier de 120 depuis Mius contre des positions de la milice sur Fachevka, faisant des blessés.

 

 

Dans les collines à l’est de la M03…

 

Note de Kurgan : 2'18... quel homme ne se sentirait pas obligé de défendre 

une terre où les noms de ses grand-parents figurent au monument au mort local !? 

 

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Mais l’essentiel des combats, aujourd’hui, était au cœur de Debaltsevo. Les forces de la RPL tenaient ce matin fermement le secteur nord de la ville, alors que des groupes tactiques d’infanterie appuyés par des blindés et de l’artillerie ont progressé toute la journée au centre de l’agglomération transformée en camp retranché. Les forces indépendantistes doivent nettoyer la zone maison par maison, sous-sol par sous-sol, étage par étage, rue par rue. Les forces de Kiev, à bout de souffle, continuent de résister tant bien que mal, mais beaucoup se rendent.
Sur unian.net (média contrôlé par Kolomoisky), un officier de la 128e brigade a confirmé que Debaltsevo était encerclé depuis 5 jours déjà, contrairement aux allégations des officiels de Kiev.

 

 

Comment a commencé l’offensive de la Saint-Valentin, il y a 3 jours :

l’opération a été en partie supervisée sur le terrain par le commandant « Prapor ».

 

Traduction et sous-titres (eng) : Kazzura 

 

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Nettoyage de la zone industrielle jouxtant la gare de triage de Debaltsevo par les FAN : on notera qu’Aleksandr Zakarchenko, le président de la RPD, est en première ligne. C’est toute la différence avec les responsables de la junte qui restent, eux, bien en arrière avec les cantinières… Il aurait été blessé à la cheville dans l’après-midi et emmené à l’hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.

 

M.a.j F. Européennes : comme nous le prouve la petite vidéo ci-dessous ! 

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La progression des FAN dans Debaltsevo

 

 

 

ZU-23/2 sur MT-LB en appui-feu

 

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En cours d’après-midi, on apprenait que Debaltsevo était à 80% sous le contrôle des forces de Nouvelle Russie, les troupes ukrainiennes occupant seulement la partie ouest de la ville.
Andriy Lisenko, le porte-parole du commandement ukrainien, admettait en cours de journée que « sur la périphérie de Debaltsevo, les combats étaient acharnés ». Plus de 420 combattants ukrainiens se sont rendus (vidéos ci-dessous) depuis hier, dont plusieurs dizaines d’entre eux appartiennent à la 101e brigade, celle de la garde de Kiev, qui habituellement protège l’état-major général et les bâtiments officiels. Cette reddition est un symbole fort de cette guerre du Donbass. 

 

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M.a.j F.E : les vidéos de Kazzura

 

 

(18+) UAF squad surrenders at Debaltsevo 17/02/15

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La poursuite des combats dans Chernukhino, légèrement plus au sud-est, est aussi particulièrement acharnée, alors que seul le centre du bourg est entre les mains des troupes ukrainiennes. Ces dernières sont dans un état lamentable. Le peu de combattants qui restent du 25e « bataillon Kiyevskaya Rus » seraient à bouts de forces, à cours de vivres, d’eau et de munitions, beaucoup d’entre eux seraient blessés. Ils ont tenté de tenir le quartier de la gare et se sont repliés vers l’ouest de la ville. Il ne leur reste que de choisir entre se rendre ou mourir. Le 40e « bataillon Krivbass » est dans une situation similaire. Plusieurs nids de résistance de ce qui reste de l’unité sont complètement entourés et soumis à des tirs d’artillerie continus. Quant au « bataillon » d’islamistes tchétchènes, il n’en resterait qu’une poignée de combattants, dont beaucoup de blessés là encore.

 

 

Les hommes de la brigade « Prizrak » d’Aleksei Mozgovoi ont évacué 135 personnes

de la partie libérée de Debaltsevo.

Les forces de la junte les utilisaient comme boucliers humains.

 

Traduction et sous-titres (eng) : Kazzura 

 

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Une source locale annonce la prise du bâtiment de la police au centre de Debaltsevo par les FAN. En outre, selon des rapports non confirmés, les forces de Kiev se seraient en partie repliées vers le sud du chaudron depuis hier soir. De petits groupes ont tenté d’évacuer les blessés avec des camions Ural et des blindés d’infanterie, mais l’une des colonnes a été prise dans une embuscade.

 

Mariupol / Shirokino : la revanche des Ossètes

 

La compagnie du « bataillon Donbass », encerclée dans Shirokino, est en train de se faire tailler en pièces, alors que la compagnie « Scythe » d’ « Azov » s’avère incapable de percer au cœur du bourg, se limitant à tenir les collines à l’ouest. Le bataillon « Phoenix » de la 79e brigade aéromobile a été engagé avec une unité de commandos marine pour soutenir « Azov » qui a beaucoup souffert des combats de ces dernières 72 heures. Depuis hier soir, une contre-attaque des FAN, occasionnant de violents combats au cœur du bourg, aurait permis de déloger du centre-ville les quelques éléments ukrainiens qui s’y accrochaient.

 

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Un KrAZ Spartan de l’unité de reconnaissance du « bataillon Azov » (photos ci-dessus) a été capturé près de Shirokino (avec d’autres armements) par des volontaires ossètes qui se battent dans les rangs des FAN. Des volontaires qui ont des comptes à régler avec ces paramilitaires néonazis, dont certains s’étaient engagés dans les rangs de l’armée du dictateur géorgien Saakachvili qui voulait nettoyer ethniquement le petit peuple ossète, ce qui avait obligé la Russie à intervenir militairement.

 

Inquiétant renforcement des néonazis

 

Plusieurs sources généralement fiables assurent que Poroschenko aurait mis sa famille à l’abri depuis plusieurs jours. Le potentat de Kiev craint un coup de force appuyé par les nervis de Praviy Sektor, alors que la contestation croît dans l’Ukraine béhachélisée. Tout ce petit monde aurait pris l’avion pour Londres (le lieu est à confirmer). L’extrême droite néonazie et néobandériste lui aurait signifié un ultimatum : reprendre les hostilités en dépit de la signature des accords de Minsk ou bien subir le « même sort que Kadhafi ».

 

La question de l’existence de « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite commence à devenir problématique pour la junte. Certaines de ces unités peuvent servir d’armée privée à quelques oligarques comme Ihor Kolomoisky qui en a financé plus d’une. Même chose pour le « parti de la guerre » (Turchinov et Yatseniuy) qui travaille ouvertement pour les intérêts des Américains.

Beaucoup de ces bataillons semblent être dirigés par des opportunistes qui ne reculeraient devant rien pour de l’argent. D’ailleurs, il y a quelques semaines, Yaroch a vendu la mèche en affirmant que ces paramilitaires étaient grassement payés par rapport aux troupes régulières de Kiev.

 

Outre Dmytro Yarosh, qui ne contrôle plus grand-chose de son lit d’hôpital et dont les éléments de Secteur droit ont fondu comme neige au soleil depuis la débâcle de l’été dernier (il n’y aurait pas plus d’un seul « bataillon » opérationnel, le 5-DUK, se revendiquant du Praviy Sektor sur le front), on peut citer Yuri Bereza et son « Dnepr-1 » (mal reconstitué et épuré de facto des éléments les plus radicaux), « Donbass » de Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, lui aussi hospitalisé, et enfin le « régiment Azov » à l’effectif d’un bataillon renforcé du Führer des Patriotes ukrainiens Andriy Biletsky. « OUN » a été mis en réserve et serait en cours de reconstitution après le désastre de la bataille de l’aéroport de Donetsk. « Aydar » n’existe plus que sur le papier et ses éléments ayant réchappé aux combats sur la Seversky Donets, au nord et au nord-ouest de Lugansk, sont passés en mode contestation et fond le pied de grue devant les bâtiments officiels de la junte (Défense, Présidence et Intérieur notamment).

 

Tous ces chefaillons belliqueux sont naturellement des élus de la Rada depuis l’automne dernier, et œuvrent assez loin du front d’une manière générale.

 

« Dnepr-1 », assez mal reconstitué depuis son passage à la moulinette indépendantiste dans la poche d’Ilovaïsk (où son chef Bereza s’était enfui en laissant sur place ses hommes… / Note de Kurgan : ce qui n'empêche pas ce "grand guerrier" de vouloir, maintenant, "brûler la crimée" !?!!!) se compose de trois compagnies tout au plus, dont deux de combat (soit 300/400 hommes). Il est en ce moment en première ligne au nord-est de Mariupol, face aux forces républicaines vers Pavlopol. L’unité manque de moyens en artillerie d’appui (mortiers), en blindés légers et en effectifs. De plus, son encadrement est très faible.

 

« Donbass » a eu beaucoup de mal a retourner sur le front du Donbass en raison de problèmes politiques : Semenchenko ayant pris la grosse tête après avoir retiré sa cagoule légendaire et s’être fait troué l’arrière train par un de ses hommes vers Ilovaisk juste avant l’offensive d’août, s’est vu mettre à l’écart à l’automne dernier. L’unité a été tout de même reconstituée bon an mal an en janvier et se composait lors de sa montée en ligne de deux compagnies de combat, d’une troisième de commandement, de soutien et de logistique à laquelle on avait rajouté une section antichar sur KrAZ Cougar (300 hommes tout au plus). Soit en tout à peu près 45% des effectifs et des moyens dont le « bataillon Donbass » disposait à l’été dernier. Aujourd’hui, « Donbass » est divisé en deux : une partie au nord de la poche de Debaltsevo, sur la M03 ; une autre sur Shirokino à l’est de Mariupol. L’unité ne semble plus opérationnelle ou du moins est dans l’état de son chefaillon légendaire : en petits morceaux.

 

Reste « Azov » qui se prend pour un « régiment ». Après avoir été le parent pauvre des unités répressives politisées, le « bataillon Azov » s’est vu attribuer, à partir de fin décembre, des effectifs et des moyens inédits. L’unité dirigée officiellement par Biletsky a ainsi été achetée par le pouvoir afin que celle-ci ne se retourne pas trop vite contre la junte au profit de Kolomoisky. « Azov » disposerait de trois compagnies de combat, dont une mécanisée (BTR-3, BTR-4E, BTR-80…), une sur KrAZ Raptor et Kamaz revalorisés et une dernière sur pickup L200 (entre autres). De plus « Azov » dispose d’une compagnie d’appui avec, notamment, une section de 4 mortiers lourds de 120 mm Sani et une section de ZU-23/2 sur camions. A cela s’ajoute une compagnie de commandement et une autre de logistique. L’unité dispose en outre d’une section renforcée de KrAZ Cougar et Spartan (avec poste antichar). Certaines de ses sections d’infanterie sont armées du fusil d’assaut Tavor TAR-21 de production israélo-ukrainienne (munitions 5,56 x 45 OTAN), en remplacement des AK-74 et AKM (le contrat date de 2008).

 

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Pas de doute : c’est un TAR-21 israélien !

 

L’unité « Azov » a les effectifs et la puissance opérationnelle comparable à ce qu’était « Donbass » en juillet dernier. On peut ajouter que cette unité est très largement encadrée de « contractors » de pays membres de l’OTAN, de mercenaires géorgiens et d’islamistes tchétchènes. En tout, cela représente 800 à 900 hommes.

Ces moyens alloués à cette unité de combat ouvertement néonazie par le régime de Kiev semble avoir sérieusement calmé Biletsky et affaiblirait Yaroch.

Il est bien évident que l’engagement, depuis une semaine, du « régiment Azov » à l’est de Mariupol, au contact direct des milices, et les combats qui se déroulent en ce moment sur Shirokino, sont un test grandeur nature sur la fiabilité de l’unité. Si Biletsky échoue, son bataillon subira le sort de « Donbass », s’il réussi, il sera intégré aux forces armées de l’Ukraine. L’attaque de la semaine dernière avait été supervisée par Oleksandr Turchinov en personne (en tenue de campagne, le ridicule ne tuant pas !), le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, ci-devant pasteur baptiste et très introduit dans les milieux américains. Un Turchinov que d’aucuns croient savoir qu’il pourrait fomenter un putsch contre Porochenko.

Dans tous les cas, c’est bingo pour le régime putschiste qui ne se maintient en place que par la corruption, le mensonge et le crime. On remarquera, tout de même qu’Andriy Biletsky prend bien soin de ne pas trop s’approcher des premières lignes… Il supervise les opérations, fait sa com’ sur Internet et laisse la tactique et la stratégie à l’encadrement anglophone d’ « Azov ».

 

De surcroît, le ministère de la Défense du Canada prévoit d’envoyer une unité en Ukraine, afin d’encadrer les forces répressives du régime de Kiev. L’US Army prévoit, quant à elle, d’y envoyer carrément un bataillon complet. Ces militaires devant instruire au préalable et en tout premier lieu les paramilitaires de ce type de formation très marquée politiquement.

Nous sommes donc bien en présence d’un renforcement de moyens répressifs alloués à des paramilitaires dont l’idéologie ne fait aucun doute quant à son très haut potentiel criminogène.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 février 2015.

 

Article originel ici : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-debaltsevo-est-liberee

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17/02/2015

La seconde "lettre au sultan"

La seconde "lettre au sultan"...

339 ans après la première, les Zaporogues écrivent une seconde « lettre au Sultan » (cliquez sur les mots en bleus pour lire la première), un Sultan qui ne s’appelle plus Mehmed IV mais Porc’Ochenko…

Et cette fois, les cosaques sont des femmes, des "mères courage" !

Ivan Sirko peut être fier des lointaines filles de ses lointains petits-enfants !   

Le guignol en treillis ne s’attendait certainement pas à un tel accueil !

Traduction et sous-titres : Thalie Thalie

Donbass/Novorossia, l'actu en images - 14-16 février 2015

Donbass, l'actu en images - 14-16 fév 2015

Traductions (eng) et sous-titres : Kazzura

[eng subs] "Liberation" -- "Ghost" brigade enters Debaltsevo and evacuates 135 civilians... 

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[eng subs] DPR PM Zakharchenko talks to captive UAF spetsnaz in Debaltesvo.

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[eng subs] DPR PM Alexandr Zakharchenko interview on the streets of Debaltesvo.

NAF troops entered town and are sweeping it now "Debaltsevo is our rear, according to the agreements all illegal armed formations should be either disarmed or neutralized. We're disarming and neutralizing them now".

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[eng subs] Alexei Mozgovoi interview 16/02/15. New sanction & sitrep on Debaltsevo.

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[eng subs] NAF soldier at Debaltsevo "Washington started this war"...

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Alexandr Zakharchenko presser 14/02/15

(New Minsk agreements come into effect at 00:00 15/02)

13/02/2015

Minsk 2.0 : juste la touche PAUSE, avant REPLAY

Minsk 2.0 : juste la touche PAUSE, avant REPLAY

Le 12 février 2015 - Source Moon of Alabam

 

Après quinze heures de négociations à Minsk, Porochenko, Poutine, Merkel et Hollande ont réussi à se mettre d’accord sur la reconduction – à quelques détails près – du cessez-le-feu Minsk 1.0 présenté comme le nouveau cessez-le-feu Minsk 2.0 pour l’Ukraine. Les deux chefs fédéralistes de Donetsk et de Lougansk ont aussi signé l’accord. Il n’y a pas eu de conférence de presse commune pour l’annoncer.

Les termes de l’accord sont, pour autant que je sache, presque les mêmes que ceux de Minsk 1.0. RT a twitté les principaux points:

 

1. Cessez-le-feu
2. Recul des armes lourdes
3. Surveillance (OSCE) y compris par satellites et drones
4. Élections régionales et gouvernement autonome
5. Statut spécial dans 30 jours pour l’est du pays
6. Prisonniers de guerre
7. Couloirs humanitaires
8. Pensions & liens sociaux
9. Kiev contrôle les frontières
10. Combattants étrangers virés
11. Désarmement des troupes irrégulières
12. Réforme d’ici fin 2015, décentralisation
13. Élections dans le Donbass sous le contrôle d’un groupe de contact tripartite (GC3P)

14. GC3P va intensifier ses activités

 

Le texte original complet en russe est ici et il y a une traduction préliminaire en anglais ici. Les Allemands et les Français ont également rédigé une Déclaration de Minsk à l’appui du paquet de mesures pour la mise en œuvre des Accords de Minsk.

Le cessez-le feu débutera dans les faits le 15 février. On peut s’attendre à de violents combats jusqu’à la dernière minute car chacun des deux camps va essayer de consolider ses positions. Il y aura sûrement des interprétations différentes des clauses de part et d’autre. On ne sait pas non plus si les groupes paramilitaires, en particulier ceux qui sont dans le camp de l’État ukrainien, obéiront aux ordres de cesser les combats.

Le président ukrainien Porochenko semble se faire beaucoup d’illusions. Comme l’a laissé entendre le président russe Vladimir Poutine dans sa brève conférence de presse, Porochenko ne croit pas que plusieurs milliers de ses soldat sont encerclés à Debaltsevo et coupés du reste de ses troupes. C’est ridicule car même des sources ukrainiennes de première importance, quoique officieuses, ont confirmé la fermeture du chaudron, il y a deux jours. Il semble que les chefs militaires de l’armée ukrainienne ne lui disent pas ce qui se passe réellement sur le terrain.

M. Poutine a également déclaré que les fédéralistes veulent que les troupes ukrainiennes coincées dans le chaudron déposent les armes. Va-t-on leur ordonner de le faire, ou va-t-on leur ordonner de continuer le combat ?

Les États-Unis se sont invités dans la négociation par l’intermédiaire du Fonds monétaire international, qu’ils contrôlent. Deux heures avant la fin des négociations, le FMI a annoncé un nouveau plan de 17 milliards de dollars pour l’Ukraine, sur quatre ans. C’était le joker états-unien signifiant à Porochenko qu’il aurait assez d’argent pour continuer à se battre et qu’il n’était pas obligé de renoncer à ses positions. L’annonce a dû profondément irriter Merkel et Hollande qui s’épuisaient à arracher plus de concessions à Porochenko.

Pour le moment, le plan de Minsk 2.0 est un vrai soulagement. En particulier pour les gens de Donetsk et de Lougansk qui sont sous le feu constant de l’artillerie ukrainienne. Les pays de l’UE seront heureux que la pression pour de nouvelles sanctions se relâche et les faucons américains devront remiser leur campagne armons l’Ukraine pour l’instant. Mais le cessez-le-feu ne résout pas les principales questions. La partie la plus radicale du gouvernement putschiste ukrainien va vouloir continuer à punir l’Est, et les habitants de l’Est, qui ne seront pas mieux représentés, rejetteront toutes les demandes du gouvernement central.

On peut donc penser que les combats ne s’arrêteront pas très longtemps.

La guerre sans merci devrait reprendre dans un mois, ou deux tout au plus.

 

Traduit par Dominique (et relu par jj), pour le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.net/minsk-2-0-juste-la-touche-pause-avant-replay/ 

 

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Note de Kurgan :

La guerre sans merci devrait reprendre dans un mois, ou deux tout au plus...

>>> Bien avant... à mon humble avis. En admettant déjà qu'elle s'arrête ne serait-ce que quelques jours !?! Il est clair que l'armée ukrainienne et - surtout - les bataillons paramilitaires ne respecteront jamais le cessez-le-feu... que les points 10 et 11 relèvent de la pure science-fiction (je ne vois pas comment le gouvernement ukrainien pourrait désarmer et virer du pays un bon quart de son armée, sans parler des instructeurs US officiellement installés en Galicie), que croire au point 4 révèle un bel esprit bisounours (des "élections régionales" dans des régions encore à moitié contrôlées par Kiev !? Qui tiendra les bureaux de vote à Marioupol, le bataillon Azov !?!) et que de toutes manières, les habitants du Donbass, après ce qu'ils viennent de subir, ne voudront JAMAIS plus faire partie de l'Ukraine, que ce soit sous un pseudo "statut spécial" ou non !

Cette guerre ne pourra s'achever que lorsque le peuple ukrainien se sera soulevé contre la dictature kiévenne, l'aura renversé, et que la Novorossia sera devenu un pays totalement autonome / aura définitivement acquit le statut de nation... à part entière.

  

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N.B je crois qu'un certain "Harry", a très bien résumé la chose, dans un des commentaires édité au dessous de l'article originel paru sur Moon of Alabam. 

 

"I see nothing good coming out of it, same as with Minsk 1.0. Shelling of cities wont end, hence no actual relief for civilians. Ukies will reinforce their positions even better (compare how difficult fighting for federalists was now, and how many lives were lost compared to 1st ceasefire...), will regroup and train tens of thousands of new cannon-fodder. If anything, spring fighting will be even worse for federalists, and if Ukies learn from their mistakes and finally clean-up commanding mess, next war phase will be more brutal.

So far everything is going exactly as Strelkov predicted..."... 

 

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Vidéo ci-dessous : 

[eng subs] Poroshenko reveals true nature of the ceasefire for Ukraine...

 

Porc'Ochenko, à l'occasion du "cessez-le-feu" de septembre dernier...

Vous pensez qu'il va respecter celui-ci !? 

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