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13/07/2014

Ukraine - Témoignages de réfugiés

Épuration ethnique dans le Donbass, les réfugiés témoignent…

Natalia Poklonskaya est procureur de la république de Crimée. 

08/07/2014

Les nationalistes français face au conflit ukrainien

Les nationalistes français face au conflit ukrainien

C’est un fait indéniable : le conflit opposant en Ukraine les pro-russe aux "nationalistes ukrainiens" ou plus généralement aux partisans de la souveraineté ukrainienne divise la mouvance nationale française – dont les oppositions internes idéologiques sont déjà nombreuses.
Alors que certains soutiennent ouvertement la Russie de Poutine au nom de considérations géopolitiques et/ou parce que cette nouvelle Russie incarne désormais un espoir de renaissance civilisationnelle pour l’Europe – ou l’Eurasie – d’autres se placent sans concessions dans le camp du "nationalisme ukrainien"

Avant d’évoquer en quoi ce conflit sert les intérêts euromondialistes, et plus généralement de l’occident libéral, soulignons tout de même le cas particulier des patriotes français qui, militants infatigables de la cause Yougoslave lorsque celle-ci fut plongée dans un bain de sang par le binôme ONU-OTAN, brandissent désormais le drapeau ukrainien.

Les faits actuels devraient pourtant évoquer quelques souvenirs : en 1992 avec l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine puis en 1998 avec le Kosovo, la Serbie, nation slave et orthodoxe continuatrice de la fédération Yougoslave se voyait attaquée de toutes part par les forces "séparatistes" soutenue par l’Occident au nom du "droit des peuples à disposer d’eux mêmes" – droit qui fut refusé aux serbes orthodoxes lorsqu’ils voulurent fonder une "république Srpska" en 1992 afin de se protéger des conséquences de la nouvelle indépendance bosniaque.
Au Kosovo en 1998 l’UCK se voyait soudainement retirée de la liste des organisations terroristes par les USA et l’Europe, et Kouchner fraternisait avec ses leaders dont on devait plus tard découvrir l’implication dans un trafic d’organes et de drogues – aucune condamnation devant le TPIY bien entendu.
Certains s’étonnèrent à l’époque de voir les puissances de la "démocratie libérale" soutenir des nations – bosniaque et albanaise – qui combattirent avec tant d’ardeur sous la bannière allemande lors de la seconde guerre mondiale ; (...) mais q
uoi qu’il en soit, le dépeçage de la Serbie se poursuivit avec succès jusqu’en 2010, date de la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, là encore avec l’autorisation plus ou moins officielle des institutions internationales. Ainsi les USA ont ils garanti – entre autres – la pérennité du Camp Bondsteel construit en 1999 après les bombardements de l’OTAN, plus grande base américaine dans la zone des Balkans.

Nous pouvons et devons également citer la situation tchétchène, où les milices d’égorgeurs islamistes wahhabites ont largement bénéficié du soutien de l’Oncle Sam (mais aussi bien entendu des pays du Golfe) pour tenter d’affaiblir la Russie. Ce fut notamment le cas du groupe jihadiste que dirigea Chamil Bassaïev dans les années 90.

Pourquoi évoquer les guerres de Bosnie, du Kosovo ou de Tchétchènie ? Tout simplement parce que le conflit en Ukraine s’inscrit dans une même logique d’encerclement de la Russie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si certains hauts dirigeants du "nationalisme ukrainien" tels que Oleg Tiagnibok et Dmitri Iaroch ont combattu dans les années 90 aux cotés des terroristes wahhabites tchétchènes. Ces anciens compagnons de lutte des islamistes se retrouvent aussi bien dans les rangs de Svoboda que de Pravy Sektor (N.de K : Dmitri Iaroch est même - et tout simplement - le chef du Pravy Sektor !), et n’ont pas hésité à lancer un appel aux terroristes tchétchènes leur demandant de se livrer à des attentats sur le sol russe.

Des durs à cuir qui, au bout de leur fusil, ont mis des idées dont le leitmotiv est la haine de la Russie : ainsi jouent ils le rôle – consciemment ou non – de supplétifs des démocraties marchandes occidentales, qui instrumentalisent depuis des décennies les éléments les plus radicaux de l’islamisme – ce fut également le cas en Afghanistan où les USA aidèrent les talibans contre la Russie – assistés aujourd’hui dans cette tâche par les pays arabes du Golfe. L’un de ces anciens jihadistes ukrainiens a d’ailleurs été récemment assassiné dans des conditions pour le moins obscures.

Étrange virage à 180° pour certains nationalistes donc, qui soutiennent aujourd’hui les "nationalistes ukrainiens", qu’il s’agisse de Svoboda ou de Pravy Sektor.

L’une des causes de cette "confusion" tient sans doute au "pédigré" des acteurs du "nationalisme ukrainien" : alors que dans les conflits pré-cités les pions utilisés pour attaquer la puissance Russe et son allié Serbe étaient des guérilleros islamistes, en Ukraine il s’agit d’européens, blancs et chrétiens. Par ailleurs tout dans leur apparence a de quoi séduire et provoquer un phénomène d’identification chez des nationalistes français friands de folklorisme et d’apparat : les cranes rasés, les défroques plus ou moins militaires ou skinhead – le regretté Jean Mabire avait pourtant souligné tout ce qu’il y avait de ridicule et d’anglo saxon dans tout cela suscitent l’engouement tout autant que le discours raciste de réaction (que l’on peut ceci dit retrouver aussi bien chez des socialistes comme Manuel Valls et ses "blancos" ou George Frêche qui autrefois traitait les harkis de "sous-hommes").

Le racisme primaire et le folklorisme adolescent de certains "nationalistes" français ou européens de l’ouest ne peut quoi qu’il en soit masquer la réalité des faits : en Ukraine, l’Occident – les USA et leurs laquais euromondialistes – jouent contre la Russie, contre l’Europe-Civilisation (opposée donc à l’Europe-Marché) et contre l’Eurasie.

Que l’on en juge plutôt ; face à l’Union Européenne, un bloc économique est en train de se créer à l’est comprenant pour l’heure la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan : il s’agit de l’espace économique commun installant entre ces trois états une union douanière ainsi qu’une zone de libre échange. Ce bloc mis en place en 2012 participe à l’émergence de la communauté économique eurasiatique née au début des années 2000 Un espace considérable en terme de territoire, de population et de potentiel diplomatique et militaire, mais également économique et scientifique.

L’Ukraine jusque là observateur était le prochain état susceptible d’être intégré au sein de ce vaste espace eurasiatique. L’Ukraine, zone stratégique s’il en est, ne serait ce que par le rôle qu’elle joue dans le transport de ressources énergétiques…

Viktor Ianoukovytch avait en effet fait le choix en novembre 2013 de s’éloigner de l’Union Européenne et de rejeter les accords proposés par ses représentants pour se rapprocher de Moscou, venant ainsi renforcer l’espace eurasiatique grandissant. Une perspective inacceptable et dangereuse pour les marchands de l’Union Européenne et leurs alliés/commanditaires de Washington, qui voyaient la position de Moscou renforcée et l’Eurasie avancer vers l’ouest. Sans trop de surprise – une tentative d’instrumentalisation par l’Occident avait déjà eu lieu à Kiev en 2004 avec la "révolution orange" – une situation de guerre civile apparaît dans les mois qui suivent, lors de laquelle les mouvements "nationalistes" Svoboda et Pravy Sektor s’engagent contre la Russie et l’Eurasie, jouant de facto le rôle de pions au service des intérêts des USA et de l’UE.
Pourtant il n’est pas difficile de discerner la manipulation, lorsqu’on voit des juifs sionistes tels que Bernard Henri Levy, Laurent Fabius ou Moscovici prendre fait et cause pour l’opposition Ukrainienne en faisant l’impasse sur ses composantes les plus extrêmes – comme ils le font d’ailleurs en Syrie lorsqu’ils soutiennent les combattants d’Al-Qaeda. Ces grands noms, auxquels nous pourrions ajouter celui de Valls ne sont ils pourtant pas toujours prompt à s’élever contre "l’antisémitisme" et à pourchasser tout ce qui évoque à leurs yeux un semblant de patriotisme en France ? Un deux poids deux mesures à nouveau très étonnant en Ukraine.

Outre l’instrumentalisation évidente du nationalisme ukrainien par les forces destructrices sionistes et marchandes que les patriotes (d’Ukraine ou d’ailleurs) prétendent combattre, soulignons à nouveau l’opportunité qu’offre à l’Europe – et même au monde – l’émergence de l’Eurasie.
Nous avons déjà évoqué la puissance politique et économique de cette communauté, capable non seulement de faire échec à la diplomatique américano-sioniste comme ce fut le cas récemment en Syrie, mais encore de faire émerger un monde multipolaire qui mettrait fin à l’hégémonie de l’axe Washington-Bruxelles-Tel Aviv et à ses ambitions idéologiques.

Car l’Eurasie naissante n’est pas un bloc marchand, cosmopolite sans passé et sans avenir. Il suffit pour s’en convaincre de considérer les prises de position de Poutine. Mais surtout, l’Eurasie avec Moscou comme moteur, s’inscrit dans une véritable perspective de renouveau civilisationnel unissant des peuples européens essentiellement slaves et orthodoxes : un bloc certes politique et économique, mais également enraciné et spirituel… à l’opposé des contre valeurs véhiculées par l’Occident.

Ainsi, plutôt que de céder à des réflexes pavloviens et mortifères, il serait souhaitable que les "nationalistes" français considèrent l’opportunité qu’offre une éventuelle "redistribution des cartes" sur la scène internationale en faveur de l’Eurasie… et œuvrent dans le sens d’un axe Paris-Berlin-Moscou, qui serait en mesure de stopper définitivement le rouleau compresseur globaliste.

Il importe pour cela de comprendre dès maintenant cette donnée : que ce soit en Serbie, en Tchétchènie ou en Ukraine, les forces séparatistes, indépendantistes ou "nationalistes" les plus radicales finissent toujours par faire le jeu de ceux là même qui ont à cœur de détruire la civilisation européenne. Peu importe que les acteurs soient des islamistes barbus ou des nationalistes au crane ras.

Michael Guerin

Source : medialibre.eu

http://www.medialibre.eu/france/les-nationalistes-francais-face-au-conflit-ukrainien/14759

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...ceux là même qui ont à cœur de détruire la civilisation européenne.

Et ses enfants blonds, comme les blés d'Ukraine ! 

( Une victime des "nationalistes", qui devait certainement travailler pour le FSB !!! ) 

01/07/2014

Ukraine, fin du cessez-le-feu fictif !

Le président ukrainien, Petro Porochenko, a annoncé, dans la nuit du lundi 30 juin au mardi 1er juillet, que le cessez-le-feu décrété par Kiev dans son combat contre les séparatistes armés de l'est du pays avait vécu. M. Porochenko avait pris cette mesure de manière unilatérale le 20 juin, avant de l'étendre pour trois jours supplémentaires. (…)

« Nous allons attaquer », a prévenu le président élu il y a un mois, visage grave, s'exprimant à la télévision au sortir d'une réunion du Conseil de sécurité nationale. Les prochaines heures révéleront l'ampleur de l'offensive envisagée par Kiev contre les combattants – locaux et russes – qui tiennent une partie du Donbass.

Le Monde.fr / le 01.07.2014 à 03h00 • Par Benoît Vitkine (Ukraine, envoyé spécial)

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L'opération contre les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine a repris, mardi 1er juillet au matin, mettant officiellement fin au cessez-le-feu en vigueur depuis le 20 juin. (…) Sur le terrain toutefois la situation apparaissait inchangée par rapport aux derniers jours de cessez-le-feu, marqués par de nombreux incidents dont les deux parties s'étaient rejeté la responsabilité. Le plus grave incident s'est produit à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, où des tirs d'origine inconnue ont tué quatre personnes à bord d'un petit autobus, selon l'administration régionale, fidèle à Kiev, citée par Interfax-Ukraine. Les médias ukrainiens ont rapporté également des tirs dans la nuit à Donetsk.

La Russie a fait part de ses « profonds regrets » après l'arrêt du cessez-le-feu des forces, demandant aux Occidentaux de « cesser d'utiliser l'Ukraine comme monnaie d'échange dans les jeux géopolitiques » alors que des consultations entre les chefs d'Etat russe, ukrainien, français et allemand n'ont pas permis une prolongation du cessez-le-feu.

« Nous demandons aux autorités ukrainiennes de ne pas bombarder villes et villages, et de revenir à un cessez-le-feu réel et non fictif, pour protéger la vie des populations », indique ministère des affaires étrangères russes dans un communiqué. « Il faudra répondre des crimes commis contre les populations civiles », ajoute-t-il.

Le ministère russe dresse également dans son communiqué une liste des « crimes » qu'il impute à l'armée ukrainienne entre le 2 juin et le 1er juillet, parmi lesquels le bombardement par l'artillerie et l'aviation de bâtiments abritant des civils. Il rappelle en outre la mort de trois journalistes russes dans l'est de l'Ukraine ces dernières semaines, que Moscou dénonce comme des actes délibérés.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters / 01.07.2014 à 10 h 09.

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A l'Ouest rien de nouveau !

Un article emprunté à :  

Bannière Tradition Vs2.jpg ( cliquez sur la bannière pour accéder au site ! ) 

 

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Porochenko lance un ultimatum à la Russie pour qu'elle désarme les milices séparatistes ! (Comme disait Audiard, "les cons ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît !")

C'est un aveu d'impuissance militaire mais aussi politique, car cet échec risque d'énerver les chiens du maïdan qui menacent déjà de mordre la main qui les nourrit...

Porochenko tente de faire bonne figure à l'Ouest et de ne pas perdre la face à l'Est, tantôt hypocrite tantôt cynique, tandis que ses soudards préparent une nouvelle offensive...

En attendant les obus ukrainiens continuent de pleuvoir un peu partout y compris sur le territoire de la Fédération de Russie qui accueille chaque jour des milliers de réfugiés terrorisés par les bataillons spéciaux composés de criminels et de fanatiques. 

Il ne reste plus qu'une cinquantaine d'anciens qui refusent 
de quitter le village de Semenovka entièrement détruit

Tandis que des millions de "démocrates" s'inquiètent et tremblent devant les gesticulations sportives de quelques millionnaires jouant à la baballe entre deux spots publicitaires, à quelques heures de leur salons douillets, un peuple européen est sous les bombes d'un gouvernement dont les crimes sont couverts par nos ploutocrates en contrepartie d'un traité de "libre échange" qui asservit le plus grand pays d'Europe au Nouvel Ordre Mondial.

Des charniers contre des bases militaires et industrielles, voilà le deal !

Et l'oligarque Porochenko, nouveau maître de Kiev de verser des larmes de crocodile regrettant les décisions russophobes de l'après maïdan et espérant un plan de paix et retour du Donbass réconcilié dans l'Ukraine...

Trop tard ! si ce menteur pensait vraiment ce qu'il dit il aurait tendu la main aux séparatistes le jour de son investiture ! Ses déclarations ne sont que des élucubrations médiatiques destinées à couvrir les hurlements des enfants sous les bombes... 

Ce type ne mérite que la corde...

Aujourd'hui, grâce au au traité de libre échange signé le 27 juin à Bruxelles, les USA espèrent pousser leurs bases militaires un peu plus vers la Russie, et l'Union européenne, n'en doutons pas commencent déjà à choisir la couleur des fauteuils de ses prochaines usines ukrainiennes. 

L'Occident est devenu la honte de l'Europe...

Le Donbass, quant à lui, s'est organisé et même renforcé et, des crimes du maïdan aux violations de la trêve par les soudards pros étasuniens, la politique abjecte menée par Kiev n'a fait que renforcer sa détermination à résister à un système mondialiste dont la violence criminelle, impuissante et stupide ne fait que révéler son agonie et sa disparition prochaine.  

Le temps des peuples souverains arrive... 

Erwan Castel, le 28 juin 2014.

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Rejoignez le groupe Facebook "Soutien à la rébellion du Donbass"pour recevoir les informations réelles données par les hommes et les femmes qui sont sur le terrain .

Le lien : ICI

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Lire également > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-porochenko-doute-de-la-victoire-finale

Et > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-pilonnages-au-phosphore-a-slaviansk-redditions-a-donetsk-offensive-a-lugansk

  

24/06/2014

Les cosaques, maîtres de la terre russe...

Les cosaques, maîtres de la terre russe.

Par Inna DOULKINA pour Le Courrier de Russie

 

Originellement publié le Mardi 13 mai 2014.

 

On les avait crus morts il y a cent ans : les vrais cosaques ont quitté la Russie après la révolution de 1917, disions-nous, et ceux qui paradent dans leurs uniformes aujourd’hui, chantent leurs chansons et créent des associations sont des clowns, de faibles imitateurs, des acteurs déguisés, rien de plus. La crise en Ukraine a démontré combien nous avions tort.

 

On les a vus en Crimée d’abord : ces hommes robustes et barbus ne cachaient pas qu’ils étaient venus de Russie pour « aider leurs frères à défendre la foi orthodoxe ». On les a vus sur les barrages routiers à l’entrée de Sébastopol : avec les habitants locaux, ils contrôlaient les voitures afin que « les nationalistes du Secteur droit [1] ne pénètrent pas dans la cité russe ». On les a vus sur la place centrale de Simferopol, aussi : avec des autochtones en tenue de camouflage, les cosaques surveillaient l’entrée des bâtiments administratifs.

 

Alexandre Mojaev.jpgAlexandre Mojaev, cosaque du Kouban. Crédits: Reuters

 

Le 18 mars, quand Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la Fédération de reconnaître les résultats du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie, à Simferopol, à l’entrée d’une base militaire, un sniper a tiré sur des gens. Deux hommes ont péri : un officier ukrainien et un membre russe des brigades d’autodéfense. Le lendemain, leurs cercueils étaient placés côte à côte et les habitants de Simferopol les inondaient de fleurs. Le Russe s’appelait Rouslan Kazakov, il venait de Volgograd et c’était un cosaque. Quand la fusillade a commencé, il s’est jeté devant le corps de son camarade blessé afin de le couvrir. On ne sait pas si c’est son sacrifice qui a calmé les esprits, mais les militaires ukrainiens et les habitants pro-russes de Crimée n’ont pas levé les armes. Le sniper a échoué dans son geste de provocation : le carnage fratricide n’a pas eu lieu.

 Rouslan Kazakov.jpgRouslan Kazakov. Crédits: VK.com

 

Puis, nous avons vu les cosaques en Ukraine, dans le Donbass : la photo de l’un d’entre eux a même été présentée par Jen Psaki, représentante officielle du Département d’État américain, en guise de preuve de la présence de forces spéciales russes en Ukraine. Mme Psaki a présenté au Conseil de sécurité de l’ONU deux photos d’hommes barbus en tenue de camouflage : l’un des clichés avait été pris en Géorgie en 2008, l’autre en Ukraine, en avril 2014. Selon Psaki, il s’agissait du même homme mais les journalistes ont vite trouvé l’erreur : sur le cliché géorgien figurait Khamzat Gaïrbekov, chef du bataillon Vostok, et sur l’autre, Alexandre Mojaev, cosaque du Kouban, venu en Ukraine « afin d’aider ses frères à libérer la terre russe ».

 

Faut-il plus de preuves pour démontrer que ce sont les Russes qui sèment le trouble en Ukraine ?, diront certains. Effectivement, les cosaques russes sont présents sur le territoire ukrainien et ils ne cherchent pas à le dissimuler. Mais s’agit-il de perfides espions de la Direction générale du renseignement de l’état-major russe, ou d’hommes simples, qui se sont soudain sentis concernés par ce qui se passe au Donbass ? – chacun en décidera pour lui-même.

 

Ce qui saute aux yeux, quand on les écoute, c’est en tout cas que pour ces cosaques, comme pour beaucoup d’habitants de l’Est de l’Ukraine, la terre russe ne s’arrête pas à la frontière russo-ukrainienne. Elle s’étend jusqu’au Dniepr. Une vidéo circule actuellement sur le Net, montrant Mikhaïl Khodorkovski en train de discuter avec les habitants de Donetsk. L’homme d’affaires explique aux gens que, vu la situation économique difficile, la Russie n’a aucun intérêt à intégrer le Donbass.

 

« Mais c’est quoi, la Russie ? répondent-ils en chœur à l’oligarque déchu. Vous croyez que c’est la seule Fédération de Russie ? Mais nous aussi, nous sommes la Russie, nos terres sont tout aussi russes. La vérité, il faut la chercher non dans l’économie mais dans la conscience juste. »

Une affirmation qui fera froid dans le dos de certains – ces Russes savent-ils seulement respecter les frontières ?! – mais qu’il est indispensable de prendre en considération dès lors que l’on souhaite comprendre ce qui se passe réellement en Ukraine.

La crise en Ukraine a en effet l’avantage de briser les mythes : sous nos yeux, l’image glacée des shows télévisés se met à déteindre, et derrière, nous découvrons une clairière dans les bois, où des hommes armés sentant la sueur et l’acier envoient valser toutes nos représentations. Nous avions pris l’habitude de croire que les frontières tracées en 1991 par Eltsine, Kravtchouk et Chouchkievitch à travers les forêts biélorusses étaient inébranlables, que la décision des trois chefs d’État nouveau-né ne pourrait jamais être revue. Et voilà qu’à la première secousse importante dans l’espace post-soviétique, on voit revenir sur l’avant-scène ceux que l’on croyait évanouis il y a longtemps : des personnages de contes à dormir debout, des inspirateurs séculaires de révoltes populaires, des cosaques. Et voilà que le monde entier découvre que ces hommes ont leur vision propre des frontières, et qu’ils sont prêts à la défendre les armes à la main.

 

Parce que l’Ukraine, malgré toutes ses tentatives de se positionner comme l’État unitaire de la nation ukrainienne, ne l’est pas. L’Ukraine actuelle est constituée de deux parties inégales, au passé foncièrement différent : les provinces de l’Ouest ont longtemps fait partie de l’empire austro-hongrois, qui s’était fixé pour mission de cultiver chez les populations locales l’esprit d’un nationalisme ukrainien virulent – afin de contrer l’influence russe.

 

De l’autre côté : les provinces de l’Est, ancien champ sauvage, peuplé depuis le XVIIème siècle par des colons russes, baptisé « Nouvelle Russie » et rattaché à la république socialiste d’Ukraine par Lénine en 1920. Le chef du premier État socialiste voulait ainsi diluer la population paysanne d’Ukraine dans les mineurs du Donbass, afin d’y augmenter la part des « prolétaires ». Peu importe : bien que considérées dès lors comme ukrainiennes, les populations du Donbass ont continué de parler russe et ont gardé un fort attachement à la Russie. En réalité, elles n’ont jamais pensé en être séparées, et rien ne le prouve mieux que leurs insurrections contre Kiev.

 

Ces hommes, par leur simple présence, déconstruisent une à une nos idées sur comment le monde est fait. Grâce à eux, on réalise que non, la planète entière ne veut pas « entrer dans l’UE » et vivre selon les normes européennes. Que l’Europe n’est pas un exemple pour tout le monde, qu’il est des gens qui préfèrent creuser dans la neige leur propre sentier plutôt qu’être contraint de suivre une voie qu’ils ne se sont pas choisie, même s’il s’agit d’une autoroute goudronnée. Dans l’univers de ces hommes, des choses auxquelles nous croyions avoir toujours cru – l’immunité diplomatique, la liberté de la presse, l’autorité des organisations internationales – retrouvent leur vacuité originelle. À Slaviansk et dans les alentours, ce qui compte, ce n’est pas votre passeport, mais vos intentions. Ici, les amis seront bien accueillis, mais les ennemis iront en prison, et leurs cartes de presse ou d’identité européenne n’y feront rien. Ces « talismans » perdent toute leur force dans les bois de Slaviansk. Sur ce territoire, ce sont d’autres objets qui sont sacrés.

 

Le ruban de Saint Georges, par exemple. Le bout de tissu qui servait jusqu’ici aux Russes à décorer leurs voitures pour le 9 mai est devenu, en Ukraine, le signe de distinction entre les prorusses et les pro-ukrainiens : quand les Berkout sont passés dans le camp du peuple du Donbass, ils les ont enfilés en guise de brassards.

Les protestataires qui occupent en ce moment même les bâtiments administratifs de la région de Donetsk portent eux aussi des rubans de Saint Georges. Le ruban irrite terriblement les Ukrainiens pro-européens : ils traitent ceux qui le portent de doryphores ; preuve de la puissance symbolique de l’objet.

 

L’hymne et le drapeau russes, ensuite. Il ne sera pas exagéré de dire que les Russes se sont « approprié » leur hymne post-soviétique lorsqu’ils l’ont entendu chanter par les foules de Lougansk. Qu’ils ont « acquis » leur drapeau lorsqu’ils l’ont vu flotter au sommet des parlements de Sébastopol, de Simferopol, de Donetsk, de Lougansk, de Slaviansk et d’autres à venir. Nulle surprise, dès lors, au fait que sur ces terres, les cosaques n’ont plus du tout l’air de guignols. En prenant les armes et en allant se battre pour les valeurs qui leur sont chères, ils nous ont montré que c’est nous qui vivions dans l’illusion, que c’était nous, les clowns. Que les beaux discours et les grandes causes ne valent rien tant que l’on n’est pas prêt à mourir pour eux. Irrévérencieux, bagarreurs, impétueux, les cosaques font irruption dans notre monde confortable. De leurs piques, ils en cassent les murs – et le monde entier réalise qu’ils étaient en papier.

 

On les croyait disparus, exterminés, anéantis depuis au moins 70 ans, ces gardiens des confins russes – et les voilà qui se réveillent et, mus par un instinct obscur, forment des troupes et partent à la défense du monde russe, cette conception des siècles passés, morte depuis longtemps, qui soudain, sous leurs pas lourds, dans leurs combats désespérés et par leurs sacrifices volontaires, ressuscite et retrouve son souffle, son sens et sa beauté. Comme le ruban de Saint Georges. Comme l’hymne et le drapeau. Comme la Russie même.

 

Inna DOULKINA

 

http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/cosaques-maitres-terre-russe/

 

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[1] Note de Kurgan : qui n'ont - rappelons-le - de "nationalistes" que le nom...

puisqu'il est évident que lorsque l'on est prêt à s'allier à des intégristes musulmans

pour massacrer ses propres frères de race, et ce afin de servir les intérêts purement économiques d'un "gouvernement" à la solde des USA, d'Israël et des banksters

qui dirigent ces 2 "pseudo-états"... 

L'on ne mérite absolument pas/plus l'appellation "nationalistes" !  

 

03/05/2014

Ukraine / Des vérités qui peuvent déranger...

LE POINT SUR L’UKRAINE

Des vérités qui peuvent déranger

Cet article vient en prolongement du dossier « Pourquoi l’Eurasie » du n° 59 de Terre et Peuple Magazine, en raison de l’évolution de l’actualité de ce pays. On s’y référera pour connaître tous les tenants et les aboutissants de la crise ukrainienne. En bref, l’Ukraine constitue un enjeu géopolitique primordial dans la guerre politico-économique sans merci que livre l’Occident américanisé et mondialisé à la Russie identitaire de Poutine. On connaît bien les preuves de ce containment : adhésion des pays d’Europe de l’Est à l’OTAN, installation d’un bouclier antimissile aux portes de la Russie (Pologne, Roumanie, Turquie), soutien aux révolutions de couleur de toutes sortes (Serbie, Ukraine, Géorgie…) destinées à affaiblir la Russie dans son environnement direct.

Mais les Occidentaux sont allés trop loin et ont offert à Poutine l’occasion de laver l’humiliation vécue avec le bombardement des villes serbes et l’expulsion des Serbes du Kosovo en 1999. Poutine est un grand joueur d’échecs et un champion de judo, la première qualité lui donne l’avantage d’agir avec deux coups d’avance, la seconde lui permet d’esquiver les coups et d’utiliser la force de l’adversaire pour la retourner contre lui. La fessée infligée, en 2008, à la petite Géorgie trop amoureuse de l’oncle Sam, qui a permis de russifier les deux provinces séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, aurait dû servir de leçon aux Occidentaux. Que nenni ! Ils ont cru pouvoir arracher l’Ukraine à l’influence du Kremlin.

La première tentative de 2004, dite « révolution orange » permet de mettre au pouvoir des pantins pro-occidentaux, Viktor Iouchtchenko et Ioulia Timochenko. L’incurie et la corruption de leur gouvernement poussent le premier à l’exil et la seconde à la prison. En 2009, par effet de balancier, le prorusse Viktor Ianoukovitch (tout aussi corrompu) revient au pouvoir à l’issue d’élections irréprochables.

Le 21 novembre 2013, Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association avec l’Union européenne. En fait, il n’a pas le choix : cet accord impose à l’Ukraine de pousser progressivement les forces russes hors de Crimée (où, évidemment, l’OTAN ne tarderait pas à s’installer). Dès le lendemain, comme par hasard, la place Maïdan est occupée par des manifestants pro-occidentaux, très bien encadrés. Car, il est vrai que, depuis vingt ans, nombre d’ONG américaines sont à la manœuvre. C’est Victoria Nuland, l’envoyée spéciale judéo-américaine elle-même, qui a déclaré que les Etats-Unis avaient investi plus de 5 milliards de $ dans la révolution ukrainienne et qu’il était temps d’en retirer les fruits (propos auquel elle ajouta la délicieuse phrase : « I fuck European Union » !).

Le 21 février, Ianoukovitch signe un accord avec trois plénipotentiaires de l’Union européenne, le Polonais Sikorski, l’Allemand Steinmeier et le Français Fabius. Cet accord, destiné à ramener la paix civile, met en péril le plan judéo-américain qui exige l’éviction de Ianoukovitch et son remplacement par un gouvernement fantoche. Le lendemain, la place Maïdan s’enflamme, les bâtiments officiels sont attaqués et Ianoukovitch s’enfuit. Des observateurs neutres (il ne s’agit pas des médias français…) remarquent des tireurs sur les toits qui visent systématiquement les policiers ; certaines sources dénoncent la présence d’anciens agents du Mossad pour encadrer les émeutiers (une vieille tradition israélo-étatsunienne). Les forces de l’ordre paient un prix élevé : 17 morts et près de 500 blessés. Mais la démocratie et la liberté sont passées (sic). Tous les pays de l’UE, y compris ceux qui ont signé l’accord de la veille, s’empressent de reconnaître le gouvernement provisoire, au mépris des lois internationales, car il ne s’est agi que d’un coup d’Etat qui a chassé illégalement un président légitimement élu. Qu’à cela ne tienne !

Mais le scénario occidental, si huilé est-il, n’a pas envisagé l’inenvisageable. Comme le renard de la fable « Le corbeau et le renard », Poutine annexe, sans coup férir, la Crimée, acte irréversible s’il en est. Cela lui permet de ramener à la mère-patrie la population russe de la presqu’île, mais surtout de sécuriser la base de Sébastopol et ses annexes. L’ours russe reprend donc le contrôle de la mer Noire et s’ouvre en grand la porte vers la Méditerranée (et la base syrienne de Tartous).

Pour les Ukrainiens, le bonheur promis par l’Union européenne n’est pas pour demain. Comme prévu, Gazprom augmente le prix du gaz russe de plus d’un tiers. Mais les « amis » du peuple ukrainien ne se montrent guère plus généreux : le FMI impose à l’Ukraine un régime drastique avant de verser le premier dollar. Les Ukrainiens auraient dû écouter les Grecs, les Chypriotes et les Espagnols avant de se jeter dans les bras de l’UE. L’avenir de l’Ukraine est d’être un pont entre l’Europe et la Russie, pas d’être la dernière roue de la charrette bruxelloise ou un porte-avions américain au cœur de l’Eurasie.

Voici pour l’état des lieux, en évolution permanente. Mais il faut aussi s’attarder sur quelques zones d’ombre. Les nationalistes ukrainiens sont-ils sincères et manipulés, ou bien sont-ils complices des menées occidentales ? Certains d’entre nous sont fascinés par les mouvements Svoboda ou Praviy Sektor. Les voici déchirés entre leur poutinophilie et une certaine nostalgie. Je vais donc leur permettre de régler ce dilemme. Il ne suffit pas de se promener avec des tatouages et des colifichets pour avoir une conscience politique. La question est plutôt : « dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es ».

Le 7 février, soit deux semaines avant le coup d’Etat, Oleh Tyahnibok, leader de Svoboda, parade aux côtés de Victoria Nuland, d’Arseni Iatseniouk, son poulain (futur Premier ministre du gouvernement provisoire) et accessoirement membre de la Trilatérale, et enfin de Viktor Klitschko, le boxeur président du parti UDAR, qui est soutenu par l’International Republican Institute et le National Democratic Institute, tous deux bien connus pour être des courroies de transmission du Département d’Etat américain. On ajoutera que les trois interlocuteurs de Tyahnibok sont juifs, ce qui explique sans doute le soutien indéfectible que leur prodiguent nos produits maison, Fabius et Lévy. De quoi faire se retourner dans sa tombe Stefan Bandera, fondateur de Svoboda, qui ne passait pas pour être philosémite.

Ce n’est pas la première fois que des mouvements qualifiés de populistes, et même de fascistes et de néonazis, se commettent avec les sionistes. Je rappellerai l’étrange voyage en Israël, en 2011, de 35 leaders européens des dits partis : Geert Wilders pour le PW hollandais, Filip Dewinter pour le Vlaams Belang flamand ou Heinz Christian Strache pour le FPÖ autrichien, parmi d’autres (Suédois, Allemands…). J’y ajouterai le pèlerinage de Louis Aliot, vice-président du FN, à Yad Vashem, la même année.

Quant à Praviy Sektor, son cas est encore plus intéressant. Né « spontanément » à l’automne 2013 de l’union de quelques groupuscules qui jugeaient Svoboda trop mou, il est subventionné par la diaspora ukrainienne des Etats-Unis (sic). Bizarrement, en mars 2014, Praviy Sektor fonde une nouvelle structure, Russian Legion, formée de Russes et destinée à lutter contre Poutine, y compris par des actes terroristes en Russie, notamment la destruction de pipelines. Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase ». Pour finir, j’ajouterai que Yarosh et des leaders du mouvement ont été reçus par l’ambassadeur d’Israël à Kiev, Reuven Din El, et se sont engagés à « lutter contre le racisme et l’antisémitisme ». Ce qui fait tache pour de soi-disant néonazis !

Quant à nous, notre positionnement est clair : les amis de nos ennemis (et les ennemis de nos amis) ne sont pas nos amis. Entre l’Occident (Etats-Unis, UE, Israël et quelques autres) qui veut imposer aux peuples une société mondialisée, déculturée et métissée, et un Poutine qui prône une révolution conservatrice et défend l’identité européenne et blanche, en rejetant l’immigration allogène et en réduisant l’islam conquérant, notre choix est fait.

Il y a vingt ans, j’avais tenté de convaincre mes amis croates et serbes de ne pas se tromper d’ennemis, à savoir les Bosniaques musulmans soutenus par « l’Occident ». Cela n’empêcha pas les néo-oustachis et les néo-tchetniks, les uns partisans de la Grande Croatie et les autres de la Grande Serbie, de s’entre-tuer au nom de toutes les haines accumulées. Il n’y eut que des vaincus : les Croates ne purent annexer la province d’Herceg Bosna et furent contraints de cohabiter avec les musulmans (qu’ils haïssent), et les Serbes durent abandonner la Krajina et la Slavonie, avant de perdre le Kosovo. Que ceci serve de leçon à tous les nationalistes dont le regard se limite aux rancœurs du passé, particulièrement à l’est de l’Europe !

Il serait ainsi dommage que les nationalistes ukrainiens soient aveuglés par leur russophobie, même si celle-ci est justifiée par le traitement infâme que leur ont infligé les Soviétiques pendant plus de 70 ans. Car l’Ukraine a le malheur de se situer au mauvais endroit tout en étant le « grenier à blé » de l’Europe de l’Est et un réservoir énorme de ressources naturelles. L’Ukraine a tout pour attiser les convoitises. Mais elle est aussi extrêmement fragile, car fracturée entre deux peuples inassimilables : l’Ouest catholique, dont l’histoire et la culture regardent vers la Pologne, la Lituanie et l’Autriche, et l’Est orthodoxe, qui n’a d’yeux que pour Moscou. Ce qui est donc en jeu, c’est un risque immense de guerre civile. Et pire encore. Qu’on se souvienne de ces mots de Jacques Benoist-Méchin, dans L’Ukraine, fantôme de l’Europe : « Et dans ce décor d’enfer, qui défie toute description, cinq armées différentes, venues de tous les coins de l’horizon, vont passer et repasser « comme une râpe » sur le corps sanglant de l’Ukraine : armée polonaise de Pilsudski, armée ukrainienne de Petlioura, armée blanche de Denikine et de Wrangel, armée noire des paysans anarchistes de Makhno, et enfin armées rouges de Staline et de Budienny ».

L’Histoire n’est qu’un éternel recommencement.

AC

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Article paru sur le site Terre & Peuple

http://www.terreetpeuple.com/

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Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase »...

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Dokou Oumarov

11/01/2012

KHORS - The Flame of Eternity’s Decline / Cold

(M.a.j d'octobre 2014) Tous les groupes, labels, personnes, (etc.) qu’ils/elles soient ukrainien(ne)s ou non, qui affichent clairement leur soutien aux banksters au pouvoir à Kiev, et aux salopards de chez Svoboda, Pravy Sektor, Azov & Cie… sont et seront dorénavant considérés comme nos ennemis, et ce dans tous les sens du terme ! (Voir ici pour plus de détails).

 

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KHORS : « The Flame of Eternity’s Decline / Cold »

( Double CD / 2011 / Ukraine )

 

Double CD avec fourreau / Paragon Records.

Epais booklet avec paroles : 15 €uros. / Retirés de la vente et brûlés/burned ! 

 

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KHORS : « The flame of eternity’s decline »

( Démo-K7 2005, ré-édition 2010 / Ukraine )

 

Winter Solace / Version tape limitée à 500 / Pro-cover – 38 mns.

>>> 4 €uros. / Retirées de la vente et brûlées/burned !

 

KHORS : « Cold »

( Démo-K7 2006, ré-édition 2010 / Ukraine )

 

Winter Solace / Version tape limitée à 500 / Pro-cover – 37 mns.

>>> 4 €uros. / Retirées de la vente et brûlées/burned !

 

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Egalement disponible :

 

KHORS : « Mysticism »

( Démo-K7 2008, ré-édition 2010 / Ukraine )

 

Winter Solace / Version tape limitée à 500 / Pro-cover – 39 mns.

>>> 4 €uros. / Retirées de la vente et brûlées/burned !

 

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Россия-Матушка !!!