16/10/2014
Ê - Kherubîm
Ê : « Kherubîm »
( CD / 2011 / France-Sumer )
Death-Black atmosphérique nimbé de grosses influences purement Heavy et parsemé de nombreux passages Folk-Ambiant, le tout autour d’un concept entièrement dédié à la civilisation (et à la mythologie) Sumérienne (le nom du groupe, résumé en language moderne par « Ê » est, en fait, carrément écrit en cunéiforme !?!!), les 12 titres de ce premier album nous proposent un excellent et « incantatoire » mélange de BLOOD OF KINGU, NILE, MELECHESH et (surtout) NECROS CHRISTOS !!!…
Avec, par moments – et au niveau des guitares – quelques touches bien heavy et bien old-school pouvant rappeler MERCYFUL FATE ou certaines atmosphères grandiloquentes chères à un certain MANILLA ROAD !?!!
Un premier jet qui reste (bien évidemment) encore perfectible… mais dont on espère qu’il le sera bientôt, tant on ne peut qu’impatiemment attendre la suite si l’on est sensible à ce genre de projets… ô combien ambitieux, mais purement jouissifs !!!…
Une release estampillée ANTIQ Label / 12 titres - 64 mns.
>>> 10 €uros. / disponible, mais attention : dernier exemplaire en stock !
Sorti sur le label Antiq Records (voir la section interview de la Horde Noire), cet album est, comme il se doit, conçu autour d’un concept mûrement réfléchi. Comptant en ses rangs deux étudiants en archéologie, Ê a en effet consacré sa seconde œuvre aux dieux qui, dans l’antique Sumer, créèrent l’Humanité. Passé l’introduction « historisante » qui ouvre l’album - percussion et chant avec un léger fond de guitare électrique - la musique de Ê se révèle être un Heavy à tendance old school (à la RAMPART, VASTATOR…) sur lequel une voix d’outre-tombe plus incantée que vociférée nous ramène à l’aube de la Civilisation.
Atypique par la thématique abordée, cet album l’est aussi par le choix qui a été fait de placer les guitares en retrait, avec un son compressé, pour mettre l’accent sur le duo basse/batterie. Un peu surprenant au début, ce choix renforce l’aspect « à l’ancienne » de la prod’. Quelques passages à la flûte et différents samples évoquant la civilisation sumérienne parsèment l’album, mais l’influence orientale se fait plus ressentir en colorant les riffs proprement Heavy et les lignes de chant (Denen die Shamash Wachen, Of the wreched natrure of Lamasus and Shedus). D’ailleurs, pour le comparer à NILE (une des références dans le genre « Metal à thème historique »), la musique de Ê est plus nerveuse et plus marquée par ses influences orientalisantes. (…)
Kherubîm est donc un bon album de Heavy old-school mâtiné d’influences Death et orientales ; et la cohérence entre le fond (la thématique sumérienne) et la forme lui donne un supplément d’âme par rapport à la masse de la production discographique actuelle.
( http://lahordenoire.free.fr/chronique.php?art=2788 / Sargon - 7.5/10 )
(…) Le groupe propose des compositions complexes, riches en variations, basées sur l’imbrication de thèmes et d’ambiances contrastées, les frénésies rythmiques et les riffs propres au Metal cohabitant avec des ingrédients relevant davantage de la musique ethnique. Le dépaysement est assuré… Côté Metal, les riffs sont efficaces et acérés, même si pas forcément complètement novateurs. Le chant Death manque par contre un peu de profondeur et d’impact et l’on préfère quand il déborde sur un registre presque Black Metal. La section rythmique assure avec ardeur les tours et détours qui confinent parfois au labyrinthe (…)
Côté sumérien, le groupe opte soit pour des mélodies orientales savoureusement métallisées à la guitare (tentez de résister à « Blesser » ou à « Denen die Shamash Wachen » !), soit pour des arrangements étrangers au monde du Metal (percussions, mandoline, flûte…). L’aura mystérieuse et exotique est renforcé par de nombreux bruitages, et sur de nombreux passages, le dépaysement s’avère saisissant.
( kaosguards.com )
Pour être franc, j’ai retrouvé le même plaisir à écouter cet album que quand j’ai écouté le second opus de NECHROS CHRISTOS. D’ailleurs, on retrouve aussi par moment un petit côté SEPTIC FLESH première période avec, parfois, ce côté théâtral.
Une chose est sûre, ce premier album des français est vraiment une très bonne surprise et il mérite très sincèrement d’être soutenu car il y a un fort potentiel. Le chemin est tracé, au groupe de le suivre et de s’en sortir ! ( pavillon666.fr )
16:39 Publié dans Distribution | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ê, kherubîm, sumer, antiq label, death atmosphérique, death metal, black metal, folk metal
L’Ukraine telle que nous la connaissons...
« L’Ukraine telle que nous la connaissons est partie pour toujours »
Octobre 16th, 2014 | by Mickael - Fondateur de News360x
http://news360x.fr/saker-lukraine-telle-connaissons-partie-toujours/
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Le Saker est un ex-analyste militaire, né en Europe dans une famille de réfugiés russes. Il vit maintenant en Floride, où il tient le blog « The Vineyard of The Saker » (« le Vignoble du Saker ») et où il intervient comme contributeur régulier du site « Russia Insider ». La communauté internationale des blogs Saker comprend, outre le blog Saker original, des membres français, allemand, russe, océanien et serbe, et elle inclura bientôt un nouveau membre latino-américain.
Traduction : Glokayeh pour le Vineyardsaker version française.
Mike Whitney : Les États-Unis sont-ils responsables des troubles en Ukraine ?
Le Saker : Oui, absolument, il n’y a aucun doute à ce sujet. Même s’il est vrai que les Ukrainiens étaient mécontents du régime corrompu d’Ianoukovitch, le coup d’État lui-même a très certainement été orchestré par la CIA. L’UE y a également participé, en particulier l’Allemagne, mais ils ont été loin d’y jouer un rôle aussi important que les États-Unis. L’enregistrement du coup de téléphone de Victoria Nuland (la sous-secrétaire d’État étatsunienne) a montré qui tirait vraiment les ficelles en coulisse.
Mike Whitney : Quel rôle a joué l’administration Obama dans la décision de Kiev de lancer une guerre contre son propre peuple dans l’est de l’Ukraine ?
Le Saker : Un rôle central. Vous devez comprendre qu’il n’y a pas de pouvoir « ukrainien » à Kiev. Porochenko est à 100% contrôlé par les USA, comme le sont les gens autour de lui. Le chef de la fameuse police secrète ukrainienne (le SBU), Valentin Nalivaichenko, est un agent connu de la CIA. Il est également vrai que les États-Unis font référence à Porochenko en l’appelant « notre homme en Ukraine ». Toutes ses soi-disant « décisions » sont en réalité prises par des représentants des États-Unis à Kiev. Et en ce qui concerne le discours de Porochenko au Congrès, il y a de cela quelques semaines, il avait manifestement été écrit par un Américain.
Mike Whitney : Les séparatistes dans l’est ont remporté un joli succès en repoussant l’armée ukrainienne et leurs homologues néonazis des services de sécurité. Quel rôle exact la Russie a-t-elle joué en aidant les milices de Novorossia ?
Le Saker : Le rôle de la Russie était critique. S’il est vrai que les troupes russes n’ont pas été déployées à travers la frontière, Moscou a cependant permis aux bénévoles et aux armes de circuler. Cette aide n’a pas été fournie directement ni par le FSB (Service fédéral de sécurité de Russie) ni par l’armée, mais elle est venue de divers groupes privés. De toute évidence, le Kremlin a le pouvoir de tirer quelqu’un d’affaire quand il choisit de le faire. Dans un cas précis, il semble qu’il y ait eu un soutien d’artillerie direct depuis l’autre côté de la frontière russe (dans ce que l’on a appelé le « chaudron sud »), mais la plupart du temps, l’aide est restée cachée. Outre l’aide secrète, la Russie a également fourni des renseignements, ainsi qu’un soutien logistique et politique pour les Novorossiens. Sans le soutien de la Russie, jamais les Novorossiens n’auraient été en mesure de renverser la tendance dans cette guerre.
Mike Whitney : Poutine a-t-il envoyé des troupes russes en Crimée, et a-t-il illégalement fait main basse sur la région ou s’agit-il d’une fiction qui a été propagée dans les médias occidentaux ?
Le Saker : Il s’agit en fait d’une question de technique. Oui, Poutine a envoyé des troupes russes en Crimée, mais non, elles n’ont jamais dépassé les limites autorisées par les accords actuels entre la Russie et l’Ukraine. Rappelez-vous que la flotte de la mer Noire était déjà basée à Sébastopol, et qu’il y avait par conséquent nombre de troupes disponibles sur place. De surcroit, il y avait un groupe important de bénévoles locaux, qui ont effectué des opérations essentielles. Certains de ces bénévoles se sont montrés si convaincants qu’ils ont été confondus avec des forces spéciales russes. Mais, oui, au moment critique, Poutine a envoyé des forces spéciales supplémentaires en Crimée.
L’opération était-elle légale ? Eh bien, techniquement, il n’a pas violé les dispositions du traité en termes de nombre d’hommes, mais a-t-il ce faisant commis une violation de la souveraineté de l’Ukraine ? La raison pour laquelle Moscou a fait cela, c’est qu’il y avait des preuves solides que Kiev avait l’intention d’agir contre la Crimée (en impliquant éventuellement les Tatars de Turquie et de Crimée). Si Poutine n’avait pas pris l’initiative, le bain de sang en Crimée aurait pu être pire que ce qu’a connu la Novorossia. Il est vrai aussi qu’au moment où Poutine a pris la décision de protéger la Crimée, le président démocratiquement élu (Ianoukovitch) avait déjà été démis de ses fonctions, ce qui créait un vide juridique à Kiev. La question est donc : Poutine devait-il absolument respecter les lois d’un pays qui était passé aux mains d’une bande de voyous armés, ou devait-il au contraire essayer de maintenir la paix en faisant ce qu’il a fait ?
Ce que Poutine a choisi de faire, c’était de permettre à la population de la Crimée de décider de son propre avenir en votant librement dans un référendum. Oui, la propagande anglo-sioniste dit qu’ils ont été contraints de « voter avec un fusil dans le dos », mais c’est un non-sens. Personne ne conteste le fait que l’écrasante majorité des Criméens (95%) ont voulu quitter l’Ukraine et rejoindre la Russie. Les « hommes armés, bien polis et vêtus de vert » n’ont fait que rendre possible pour ces gens d’exercer leur droit à l’autodétermination, quelque chose que la junte de Kiev n’aurait jamais permis.
Mike Whitney : Quelle influence exerce Obama sur la prise de décision du président ukrainien Petro Porochenko ? Est-ce Washington qui en réalité mène le jeu ?
Le Saker : Oui, tout à fait. Obama donne les ordres et Porochenko obéit.
Comme ils le font partout, les États-Unis se servent des oligarques locaux pour coloniser un pays. Prenez, par exemple, la Russie entre 1991 et 1999 : elle était dirigée par des oligarques dissimulés derrière une figure de proue en état d’ivresse quasi-permanent (Boris Eltsine). Tout le monde savait que la Russie était devenue une colonie américaine, et que les États-Unis pouvaient faire ce qu’ils voulaient. C’est la même chose aujourd’hui.
Ianoukovitch n’était pas plus pro-russe que n’importe quel autre président ukrainien. Il n’est qu’un oligarque qui a été remplacé par un autre oligarque, Porochenko. Ce dernier est un homme très intelligent, qui sait que sa survie dépend de son obéissance complète à l’Oncle Sam.
Je ne serais pas étonné de voir les États-Unis lâcher Porochenko et installer quelqu’un d’autre à sa place si cela concorde avec leurs objectifs (surtout si le secteur droit prend le pouvoir à Kiev). Pour l’instant, Porochenko est l’homme de Washington, mais cela pourrait changer en un clin d’œil.
Mike Whitney : A quel point l’administration Obama se trouve-t-elle proche de la réalisation de son objectif consistant à établir des bases de l’OTAN (et, peut-être, des sites de missiles) en Ukraine ? Quel danger cela pose-t-il pour Moscou ?
Le Saker : Le seul endroit où des bases de l’OTAN auraient vraiment un sens, c’est en Crimée, et cette option n’est plus envisageable. Mais la question est plus importante qu’on pourrait le penser. Je veux dire que si les États-Unis continuent à poursuivre cette politique de provocation avec l’établissement de bases de l’OTAN sur la frontière russe, la Russie se retirera du traité FNI (le traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire) et déploiera des versions avancées du SS-20 (missile balistique nucléaire soviétique) à proximité de l’Europe. La question ici, c’est que l’ingérence américaine pourrait conduire à une confrontation entre des adversaires dotés de l’arme nucléaire.
Mike Whitney : La Commission européenne a créé un certain nombre d’obstacles afin d’empêcher la Russie de construire le gazoduc South Stream qui lui permettrait de diversifier les itinéraires d’exportation de gaz naturel vers l’Europe centrale et méridionale. Les observateurs ont dit que l’administration Obama est derrière ce mouvement, et que de puissants géants de l’énergie aux États-Unis veulent bloquer ou contrôler les flux énergétiques de la Russie vers l’Europe. Est-ce là le contexte plus large des problèmes auxquels nous assistons en Ukraine, ou en d’autres termes, sommes-nous vraiment en train d’assister au spectacle d’une guerre de l’énergie en train de se dérouler sous nos yeux en temps réel ?
Le Saker : Cela est une partie importante de l’équation, mais ce n’est pas le point central. Le point central est la croyance erronée (mise en avant par Zbigniew Brzezinski) que sans l’Ukraine, la Russie ne peut pas être une superpuissance, et cette autre conviction erronée (mise en avant par Hillary Clinton) que Poutine voudrait recréer l’Union soviétique. Pour les anglo-sionistes, l’Ukraine est un jeu à somme nulle [1] dans lequel les États-Unis doivent soit contrôler l’Ukraine soit la détruire, mais en tout cas ne pas permettre à la Russie de l’avoir. Le problème avec cette théorie, c’est que la Russie ne veut pas vraiment de l’Ukraine ni n’en a vraiment besoin. Ce que veut la Russie, c’est un partenaire stable, fiable et neutre avec lequel elle puisse faire des affaires. Même maintenant, alors que les Novorossiens revendiquent une pleine indépendance, la Russie poursuit un plan complètement différent. Moscou veut une Ukraine unitaire dans laquelle chaque région aurait de facto son autonomie, mais continuerait à faire partie du même État.
Les éminences grises de l’Ouest sont tellement obsédées par le contrôle de l’Ukraine, elles en deviennent à ce point maniaques, qu’elles sont incapables d’imaginer que la Russie ne veuille pas la même chose. Mais la Russie ne veut pas de l’Ukraine. Elle n’a pas besoin d’un État démoli, dysfonctionnel, en faillite et traînant avec lui d’énormes problèmes sociaux, dont la reconstruction nécessitera des milliards et des milliards de dollars.
Bien sûr, il y a des liens culturels, historiques, religieux et même familiaux entre la Russie et l’Ukraine, mais cela ne signifie pas que les Russes veuillent diriger l’endroit. La Russie a déjà obtenu ce qu’elle voulait : la Crimée. Pour le reste, l’attitude de Moscou est : « Tu l’as cassé, c’est à toi ».
Mike Whitney : Quelle sera la fin de partie, dans ce cas ? Porochenko va-t-il réussir à maintenir l’intégrité de l’Ukraine et à isoler davantage la Russie de l’Europe, ou l’Ukraine va-t-elle éclater en suivant ses lignes de faille politiques ? Ou bien y a-t-il un autre scénario plus probable à vos yeux ?
Le Saker : La Crimée est partie pour toujours. Il en va de même de la Novorossia. Mais dans le cas de cette dernière, il pourrait y avoir une phase de transition dans laquelle Kiev conserverait un certain degré de souveraineté sur certains territoires de l’est.
À court terme, nous pourrions assister à une aggravation des combats, mais en fin de compte, il y aura un accord par lequel la Novorossia se verra conférer quelque chose qui ressemblera à l’indépendance. Une chose est certaine, c’est qu’avant d’arriver à un accord sur un statut final, deux questions devront être réglées :
Il devra y avoir un changement de régime à Kiev, suivi d’une dénazification.
Ni la Russie ni la Novorossia ne seront jamais en sécurité tant que les nazis seront au pouvoir à Kiev. Cela signifie qu’il faudra enlever ces monstres nationalistes russophobes avant que les questions relatives au statut final puissent être résolues. Les Russes et les Novorossiens sont un peu divisés sur cette question. Alors que les Novorossiens veulent leur indépendance et se contentent de dire « Au diable les nazis de Kiev ! », le Kremlin, lui, veut un changement de régime et regarde cela comme quelque chose d’essentiel pour sa sécurité nationale. Nous allons devoir attendre et voir comment les choses se jouent dans l’avenir.
Il sera nécessaire de tenir une conférence des bailleurs de fonds.
L’Ukraine est fondamentalement morte, il n’en reste que des décombres. Il faudra des années pour reconstruire, et de gigantesques sommes d’argent. Les États-Unis, l’UE et la Russie devront tous contribuer. Si les anglo-sionistes persistent dans leur position maximaliste et continuent de soutenir la junte nazie de Kiev, les Russes ne paieront pas un seul kopeck. L’aide de la Russie ira exclusivement à la Novorossia.
Tôt ou tard, les États-Unis et l’UE se rendront compte qu’ils ont besoin de l’aide de la Russie. Et quand ils le comprendront enfin, ils travailleront ensemble pour parvenir à un accord politique global. À l’heure actuelle, ils se soucient davantage de punir Poutine (par des sanctions économiques et par l’isolement politique) afin de prouver que personne ne peut défier l’Empire. Néanmoins, ce genre de comportement d’intimidation ne changera pas la réalité sur le terrain. L’Occident a besoin de la coopération de la Russie, mais la Russie ne coopérera pas sans condition. Les États-Unis devront remplir certaines conditions avant que Moscou accepte un accord.
L’Ukraine : « Partie pour toujours »
Bien qu’il soit trop tôt pour le dire, je pense que l’Ukraine telle que nous la connaissons est partie pour toujours. La Crimée restera une partie de la Russie, tandis que la Novorossia deviendra indépendante et in fine se retrouvera probablement dans une sorte de statut d’association avec la Russie. Pour ce qui est du reste de l’Ukraine, il y aura forcément une confrontation entre les différents oligarques et les nazis, après quoi ceux qui sauront se montrer pragmatiques apparaîtront pour ouvrir la voie à un règlement. Finalement, il y aura une sorte d’arrangement dont sortira un nouvel État, mais je ne puis imaginer combien de temps il faudra pour que cela se produise.
Si vous souhaitez une analyse plus systématique des points évoqués ci-dessus, s’il vous plaît reportez-vous à mon analyse La réponse russe à une double déclaration de guerre, publiée en français le 9 octobre dernier.
http://news360x.fr/saker-lukraine-telle-connaissons-partie-toujours/
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Note de traduction :
[1] Un jeu à somme nulle est un jeu où la somme des gains de tous les joueurs est égale à 0. Cela signifie donc que le gain de l’un constitue obligatoirement une perte pour l’autre. L’expression désigne un jeu strictement compétitif, comme il en va des jeux à deux joueurs dans lesquels l’intérêt de l’un des deux joueurs est strictement opposé à l’intérêt de l’autre joueur. En d’autres termes, c’est un jeu qui se termine nécessairement avec un perdant et un gagnant.
16:15 Publié dans Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa, ukraine, russie, cia, ianoukovitch, porochenko, crimée, novorossia
15/10/2014
Die Anstalt - La lutte contre le terrorisme
15:14 Publié dans Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa, cia, iran, irak, moyen-orient, terrorisme
08/10/2014
Samedi soir...
08:45 Publié dans Concerts et manifestations diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concert, lisieux, normandie, surpuissance, lorraine cross, métal français, heavy metal, thrash metal, speed metal
07/10/2014
MALIGNANCY
MALIGNANCY : « Intrauterine Cannibalism »
( CD / 1999 / USA )
Bon… si j’vous dis que le guitariste est un ancien de chez MORTICIAN et que l’actuel batteur officie (lui) dans DISEMBOWEL… vous avez (je pense) d’ores et déjà compris (sans quoi c’est grave) qu’on va donner dans le lourd (et même le très très lourd), le velu de chez velu, le couillu façon auroch, et tout et tout… et vous avez entièèèèèèèèrement raison !!!!!! Hé! hé!…
D’autant que sur cet album là, c’était un certain R.J Beaujard (à la gratte chez MORTICIAN) qui officiait derrière les fûts et un certain Desmond Tolhurst (MORTICIAN itou) qui se cognait la basse !!!…
Du « old-school Death-MORTICIAN-Metal » bien venimeux et horrifique à souhait…
Du MORTICIAN façon sataniK Death old-school, sombre et « evil »…
Du MORTICIAN pour adultes, qui foutra tout autant la trique aux fans de la bête, qu’à ceux de BENEDICTION ou SIX FEET UNDER !!! GRRREAT !!! : 10 €uros. / disponible.
MALIGNANCY : « Motivated by hunger »
( MCD / 2000 / USA )
On prend les mêmes (les 3 « Mortician’ boys » plus père Danny Nelson aux growls… et avec lui, croyez moi sur parole, c’est pas « La ballade de Melody Nelson » !!!) et on remet ça un an plus tard, pour 6 titres dans la droite lignée de l’album chroniqué juste au-dessus !!!…
A savoir un Gore (and technical) Death très influencé par MORTICIAN (étonnant non !??) mais également par les gangs genre « SataniK and old-school fuckin’ Death » qui, via la fusion des deux genres, sait créer des ambiances horrifiques, méphitiques et même carrément maléfiques, à la limite de l’oppression physique !!! Impressionnant !!!…
Und so… comme la prod’ et la technicité sont (ici) encore plus énormes…
Vous ne pouvez pas vous dire fan de Death et ne pas posséder cette rondelle !!!!!!!…
MCD 6 titres : 8 €uros. / disponible.
MALIGNANCY : « Cross Species Transmutation »
( MCD / 2003 / USA )
Lance Snyder ayant remplacé Desmond Tolhurst (de MORTICIAN) à la basse… le son s’est un peu « éclairci ». Les grattes sont accordées quelques octaves plus haut (hé!hé!) et l’aspect Death-Mortician-Metal cède un peu le pas à un coté Brutal Death ultra-technique très contemporain !…
Exit le côté Messe Noire Death-métallique donc… et bienvenue au royaume du break techno-jazz qui t’en met plein la gueule, au royaume de la batterie n’hésitant à donner dans la percussion quasi-tribale à l’occasion, au royaume de la dissonance savamment orchestrée et de la basse qui claque et slappe… bref, au royaume des mecs qui touchent méchamment leur(s) bille(s) !!! C’est monstrueusement technique et déjanté, capable de filer la chiasse aux mecs de Mekong Delta ou à des fondus de musiques contemporaines expérimentales, cybernétique et déshumanisé au possible… et même si ça n’a plus grand chose à voir avec Intrauterine… c’est tout de même (il me faut bien l’avouer) une sacré TUERIE !!!!!!…
Mais bon, à réserver aux plus barrés… et aux grand malades mentaux !!! ( Hé! hé! )…
MCD 7 titres : 8 €uros. / disponible.
10:58 Publié dans Distribution | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : malignancy, mortician, death-metal, death-grind, brutal-death, intrauterine cannibalism, cd
01/10/2014
UHRIRISTI
UHRIRISTI : « Petetty »
( Démo-K7 /2011 / Finlande )
Et je m’endormirai moins con ce soir, puisque grâce à Metal Archives je sais maintenant que : Uhriristi means "Sacrificial Cross" in English… et que je suis très content de l’apprendre ! (Me restera plus qu’à le replacer dans une conversation ayant trait aux croix sacrificielles… et à me la péter un bon coup ce faisant ! Dommage que le mec n’ait pas pensé à nous traduire aussi « Petetty » – pendant qu’il y était – parc’que bon, ça m’étonnerait que ça soit juste une façon de désigner la Poste avec un accent maghrébin prononcé !?!! Héhé !)…
Sans quoi et bien y’a un autre gonze (à moins que ce ne soit le même ?) qui nous dit, lui que : « The demo blasts off with a rather furious and speedy track, "Ristikansa", and when the listener already expects the next song to stick to the higher tempo and settle for being a non-malleable DARK FUNERAL copycat blastbeat feast, the second track, "Ikiuni", turns into low-to-medium-paced melodic black metal that could be from the most tender days of HORNA, although with an immensely more hi-fi production. The third song somehow resembles a keyboard heavy slowish THYRANE song, and the last track has a mildly silly harpsichord-like synth playing on top of a song that has abrupt tempo changes. »… et il va sans dire que je le remercie pour tout, vu que c’est ma dix-huitième chronique de la journée et que je commence à fatiguer un peu !!! Mais bon, fatigué ou pas, j’ajouterai tout de même que ça a également un gros gros gros côté ROTTING CHRIST croisé BARATHRUM…que (de fait) j’ai trouvé ça EXCELLENT… et que je t’invite donc franchement à te ruer dessus… toi qui me lis !!!!!…
MORTIS HUMANAE Prod’ / Démo-K7 limitée à 100 copies !!!
Pro-printed layout double face / 4 titres – 15 mns.
Attention : dernier exemplaire disponible !
>>> 4 €uros. / Vendu ! Cette réf. n'est plus disponible.
18:24 Publié dans Distribution | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : uhriristi, petetty, démo-k7, demo-tape, black metal
23/09/2014
Automne
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Clannad - Coinleach Ghlas An Fhómhair
The song is sung in Gaelic, in the Donegal dialect.
Coinleach Ghlas An Fhomair
On the green stubble-fields of autumn
A stóirín gur dhearc mé uaim
I saw you, my sweetheart
Ba deas do chos i mbróig
Nice were your feet in shoes
'Sba ró-dheas do leagan siubhail
And wonderful your nimble gait
Do ghruaidh ar dhath na rósaí
Your hair the color of roses
'Sdo chúirníní bhí fighte dlúith
And your ringlets tightly plaited
Monuar gan sinn 'ár bpósadh
Alas that we're not married
Nó'r bórd luinge 'triall 'un siubhail
Or on board ship sailing away
Tá buachaillí na h-áite seo
The boys around here are
A' gartha 'gus ag éirghe teann
Complaining and getting fired up
Is lucht na gcochán árd
And the ones with the high-piled hair
A' deánamh fáruis do mo chailín donn
Are making homes for my brown-haired girl
Dá ngluaiseadh Rí na Spáinne
If the King of Spain would
Thar sáile 's a shlóighte cruinn
Go abroad with his assembled men
Bhrúighfinn féar is fásach
I would trample pasture and wilderness
'S bhéinn ar láimh le mo chailín donn
And I would be with my brown-haired girl
Ceannacht buaibh ar aontaigh'
If only my brown-haired girl and I
Dá mbínn agus mo chailín donn
Were buying cows at the fair
Gluais is tar a chéad-searc
Go and come first love
Nó go dtéidh muid thar Ghaoth-Bearra 'nonn
Until we go over to Gaoth-Bearra
Go sgartar ó n-a chéile
Even if the tops of the branches were parted
Bárr na gcraobh 's an eala ón tuinn
And the swan were separated from the waves
Ní sgarfar sin ó chéile
That would not separate us
'S níl ach baois díbh á chur 'n mur gcionn
And those who go against us are foolish
18:20 Publié dans Détente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clannad, automne
19/09/2014
Écosse : le vote des étrangers et des vieux a fait échouer le référendum
L'Écosse reste britannique à plus de 55 % !
Le Point - le 19/09/2014.
http://www.lepoint.fr/monde/ecosse-le-non-legerement-en-tete-19-09-2014-1864577_24.php
C'est officiel : les Écossais ont rejeté nettement l'indépendance.
Le non obtient 55,3 %. Un référendum qui a passionné les foules et laissera des traces.
Les résultats sont définitifs et sans appel : l'Écosse reste dans le Royaume-Uni et a rejeté l'indépendance. Le dépouillement total des 32 circonscriptions écossaises a donné vendredi matin la victoire du non à 55,3 % au référendum sur l'indépendance, avec plus de deux millions d'opposants, loin devant le camp du oui à 44,70 %, selon les chiffres officiels. Quant au taux de participation, il s'établit au niveau record de 84,6 %.
Le résultat constitue une immense déception pour le Premier ministre de la région semi-autonome Alex Salmond - qui avait paru effectuer une remontée spectaculaire en fin de campagne - et un énorme soulagement pour le chef du gouvernement central David Cameron, "hanté" par la perspective d'un éclatement du Royaume-Uni.
Alex Salmond, 59 ans, a concédé sa défaite peu après 6 heures (5 heures GMT) dans une déclaration publique à Édimbourg. "L'Écosse a décidé, à la majorité, de ne pas devenir un pays indépendant", a-t-il reconnu alors que certains de ses partisans étaient en pleurs. "J'accepte ce verdict des urnes et j'appelle tous les Écossais à faire de même et à accepter la décision du peuple", a-t-il ajouté. Le leader séparatiste peut cependant se targuer d'avoir conquis en cours de campagne une plus large autonomie pour le pays des Scots qu'il dirige depuis sept ans.
Une participation exceptionnelle
Peu avant, David Cameron avait accrédité la victoire du camp du non dans un tweet au responsable de la campagne du non, soutenue par les trois partis traditionnels britanniques (conservateur, libéral-démocrate et travailliste d'opposition) et par une majorité à la City. "J'ai parlé à Alistair Darling et je l'ai félicité pour une campagne bien menée", a-t-il dit. L'intéressé a salué en retour sur son compte "une nuit extraordinaire", depuis Glasgow, la deuxième ville du pays qui a voté oui.
Le scrutin, qui s'annonçait très serré, s'est traduit par une participation record de l'ordre de 85 %.
Le Premier ministre David Cameron a prévu de s'exprimer dès 7 heures heure locale, soit 9 heures à Paris, dans une adresse solennelle à la télévision. En fin de campagne, il avait reconnu que le scrutin signifiait "la mort du statu quo". Avec ses alliés gouvernementaux libéraux-démocrates et le chef de l'opposition travailliste Ed Miliband, il a promis des prérogatives supplémentaires au parlement régional d'Holyrood, en matière fiscale notamment, au cas où les Écossais renonceraient à l'indépendance. Le cadeau fait déjà des envieux parmi les Anglais, Gallois et Nord-Irlandais majoritairement unionistes, mais qui sollicitent aussi des compétences élargies.
Une victoire du oui aurait mis le Premier ministre en extrême difficulté. Il devra cependant encore rendre des comptes à ceux qui, dans son camp, lui reprochent des concessions trop généreuses, et s'employer à favoriser la réconciliation en Écosse, après une campagne très clivante.
La City pour le non
Les chroniqueurs royaux attendaient quant à eux un commentaire de la reine dans l'après-midi depuis son château écossais de Balmoral, dans l'extrême nord-est de l'Écosse. La reine, inquiète selon son entourage, est restée muette pendant la campagne. La Constitution non écrite du Royaume-Uni l'oblige à la neutralité.
Seuls les 4,2 millions d'électeurs résidant en Écosse étaient habilités à voter (lire notre article sur les Écossais de Paris). Les 95,8 % de Britanniques restants, Anglais, Gallois et Nord-Irlandais, ont assisté en spectateurs au scrutin déterminant pour le sort du Royaume-Uni. Un sondage YouGov auprès de 1828 personnes ayant déposé leur bulletin dans l'urne a également donné le non vainqueur, à 54 % contre 46 % pour le oui. La Bourse de Londres avait anticipé dans l'après-midi de jeudi un rejet de l'indépendance. "Les investisseurs sont convaincus que les Écossais vont rester dans l'Union", avait ainsi commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, tandis que la livre sterling atteignait son plus haut niveau en deux ans face à l'euro.
L'inquiétude européenne
L'Écosse a changé une dizaine de fois de statut en 1400 ans d'histoire mouvementée et la perspective d'un retour à l'indépendance, 307 ans après l'Acte d'Union qui a rattaché le pays des Scots à ses voisins du Sud, a suscité un immense intérêt. Il a encore fait rage jeudi sur les réseaux sociaux, alimentés par le tennisman écossais Andy Murray poussant au oui et par l'auteur d'Harry Potter, J. K Rowling, qui confiait : "Ma tête dit non et mon coeur le crie."
L'intérêt a été vif dans le monde. Le président américain Barack Obama a formulé jeudi soir sur Twitter des voeux pour le maintien d'un Royaume-Uni "fort, robuste, et uni". Le président français François Hollande a mis en garde contre les "égoïsmes", les "populismes" et les "séparatismes". L'apparition de drapeaux catalan, corse, basque, breton, sarde dans la campagne a nourri les craintes d'une contagion nationaliste chez les dirigeants européens à Bruxelles. "Si l'Europe a peur de ça, je n'aime pas l'Europe", a répondu le Catalan Josep María Terricabras lors d'une conférence de presse à Édimbourg, où 29 mouvements séparatistes européens ont signé une déclaration commune.
Statue de Pasquale Paoli, Corti, Corsica.
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Écosse :
Le vote des étrangers et des vieux
a fait échouer le référendum
Source Breiz Atao (cliquez ici)
La défaite, honorable, des indépendantistes écossais trouve son explication dans le vote des quelques 880 000 non-Ecossais qui représentent 17% de la population du pays. En acceptant de les laisser voter, les indépendantistes socialistes ont eux-mêmes créé les conditions de leur échec.
Un demi-million de Britanniques en Ecosse
C’est sans doute possible parce que le Parti National Ecossais (SNP), socialiste, n’a jamais remis en cause la consultation du demi-million d’Anglais vivant en Ecosse, un pays qui en compte 5,3 millions, que Londres a accepté la tenue du référendum. En disposant d’une solide minorité de blocage, le gouvernement britannique a pu aborder le référendum avec un atout décisif en main.
La presse britannique a abondamment détaillé les intentions de vote de ces résidents installés en Ecosse. Et le verdict est sans appel : 63% d’entre eux entendaient voter contre l’indépendance.
Or, il a manqué environ 300 000 voix aux indépendantistes pour l’emporter.
Les Polonais votent… pour garder leurs papiers
En plus des Britanniques, Londres savait pouvoir disposer du soutien des autres non-Ecossais afin de circonvenir le vote séparatiste. Un sondage réalisé au mois d’août auprès des immigrés polonais résidant dans le pays indiquait que ceux-ci allaient voter en fonction du devenir de leurs visas si l’Ecosse devenait indépendante. L’incertitude prévalait sur le statut européen de l’Ecosse suite aux déclarations anti-indépendantiste de Manuel Barroso.
En conséquence, la libre-circulation assurée aux ressortissants des états-membres de l’UE était en théorie remise en cause. Hors cette libre-circulation était le seul critère qui importait aux yeux des immigrés polonais et d’Europe de l’Est. Pour eux, le devenir du peuple écossais importait peu et ils n’ont pas hésité un instant à faire valoir leurs intérêts comme ceux de Londres sur ceux du peuple qui les accueille.
Les Pakistanais ont aussi eu leur mot à dire
Les pakistanais ont également eu leur mot à dire. Représentant plus de 150 000 personnes, cette immigration sait ce qu’elle doit au gouvernement anglais et perçoit l’indépendance écossaise comme une menace directe. Les deux tiers d’entre eux voulaient voter contre le “Oui” à l’indépendance.
Les Ecossais de la diaspora privés de vote
Tandis que Pakistanais, Anglais ou Polonais étaient appelés à voter par Alex Salmond et son parti, les Ecossais de la diaspora se voyaient priver du droit de voter. Une diaspora forte de millions de personnes à travers le monde. Le logiciel du “droit du sol” cher aux indépendantistes de gauche a logiquement joué à fond et produit les fruits qu’il est voué à produire.
Lorsque l’on retranche les votes des étrangers – Anglais, Européens de l’Est et extra-Européens – les Ecossais de souche ont bel et bien voté pour leur indépendance.
Les vieux coresponsables
Les vieux sont, avec les étrangers, les moteurs de la victoire du “Non”. 65% des plus de 50 ans en Ecosse s’opposaient à l’indépendance. Soucieux de leurs rentes, ils perçoivent l’indépendance comme une remise en cause de leurs intérêts. Sans surprise, ce sont ces mêmes générations qui soutiennent l’immigration afin de “payer les retraites”, la pyramide des âges résultant de leur faible taux de natalité ayant engendré une crise démographique.
Des enseignements à tirer
Il y a plusieurs enseignements à tirer de cette consultation. Tout d’abord, la défaite des indépendantistes, largement causée par leur orientation idéologique socialiste, n’est pas écrasante. L’Ecosse n’a retrouvé son parlement autonome qu’il y a 15 ans et les indépendantistes ne sont arrivés au pouvoir qu’il y a 7 ans. Parvenir – contre les médiats britanniques et la totalité des partis anglais et des responsables européens – à rassembler près de 46% des suffrages constitue une véritable performance en un temps historique aussi court.
Ensuite, il apparaît comme évident que l’indépendantisme de gauche, en soutenant une interprétation non-ethnique du nationalisme, a créé les conditions de son propre échec politique. En refusant, par conviction ou par peur, d’empêcher les étrangers de voter sur une question qui ne les concerne pas par définition, les indépendantistes du SNP ont donné à Londres les moyens de son succès.
S’ajoute à cela un clivage générationnel patent. L’égoïsme des plus des Baby Boomers est le fil conducteur de leur comportement politique : pro-immigrationnistes, court-termistes, uniquement soucieux de leur bien-être et de leur patrimoine, ils ont pris en otage le destin de la jeunesse écossaise. Sans surprise, leur parasitisme a convergé avec celui des Anglais et des immigrés extra-européens.
Cependant l’échec écossais est relatif. Il est plus un début de processus qu’une fin et l’éviction progressive des générations conservatrices permet d’entrevoir des évolutions décisives pour ce pays. En quelque sorte, c’est la fin d’une certaine forme d’indépendantisme socialiste et le début d’un autre. Les petites nations d’Europe n’auront d’autre choix que de se doter de formations politiques résolument nationalistes en lieu et place de cet “indépendantisme de gauche” dépassé.
Image : Leon Neal/AFP/Getty Images
12:17 Publié dans Cartouches, Historica, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écosse, scotland, alba
18/09/2014
Novoscottia !
Indépendance !
11:51 Publié dans Cartouches, Historica | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : novorossia, novorossiya, Новороссия, écosse, scotland, alba, indépendance, liberté !
17/09/2014
Dark Managarm
DARK MANAGARM : « Victorious March »
( CD / 2009 / France )
Deux membres de PEURS ANCESTRALES et deux membres de FERA pour un premier album de DARK MANAGARM qui ferait presque passer les méfaits de MARDUK et / ou DARK FUNERAL pour de la bourrée auvergnate !?!?!!! Putain d’Adèle de putain d’Adèle… cette branlée au Mini-Uzi surgonflé que nous envoie ce gang du ch’nord, je te raconte même pas !!!
Mais bon… les DARK MANAGARM ne sont pas pour autant des clones de MARDUK ou de TSATTHOGUA ; ne serait-ce qu’au travers de la voix Death qui vient de temps à autre faire contre-point à la « scortched voice » ; mais aussi – et surtout – de par la facilité assez déconcertante qu’ils ont de truffer leurs déferlantes ultra-soniques de petites mélodies bien « catchy » (un peu comme le faisaient les cramés de chez MORSÜRE et entêtantes, qui te permettent carrément de siffloter sur certains morceaux !?!!…
Et je vais te le dire sans ambages… si tu aimes le Black ultra-speed à la sauce suédo-germanique, n’hésite pas une seconde à te ruer sur ce gang, que – perso – je trouve carrément plus intéressant que 90% de ceux venant de Stockholm ou Berlin sud !!!…
Une excellente découverte estampillée INFERNAL KOMMANDO que tous les accros à l’ultra-violence se doivent de posséder !… 10 €uros. / disponible.
DARK MANAGARM : « Diva » ( MCD / 2009 / France )
Black Metal guerrier et ultra-brutal (ah que ouais, croyez-moi sur parole : ça déboîte sévère de chez sévère !!!) qui ne pourra que te rappeler les premiers méfaits/assauts d’un certain ENTHRONED (le premier qui me dit le contraire prend direct une grosse tartine dans sa gueule !), les tirs de barrage les plus dévastateurs d’un certain MARDUK, lorsque celui-ci tourne aux méta-amphétamines !!! (Héhé!)…
Mais également (et aussi) les Espagnols de CRYFEMAL, comme l’a fort judicieusement fait remarquer une chroniqueuse des « Acteurs de l’Ombre » pseudoprénommée Lytuvnis !!!…
TOTAL WARRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!…
Eisiger Mond Productions / MCD – 4 titres – 17 mns : 8 €uros. / disponible.
14:08 Publié dans Distribution | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : dark managarm, black metal, war metal, inhuman black metal