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15/12/2012

Camion Noir - Gardner, Lucifer & LaVey...

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l'apocalypse ! ( J-6 )

Satan et Lucifer sortent de l'Ombre !

 

Gérald BROUSSEAU GARDNER : « Le Livre des Ombres »

 

Quatrième de couverture : En 1949, Gerald Brousseau Gardner, fondateur de la Wicca, en rassemblait les principaux préceptes et rituels dans son Livre des Ombres, et synthétisait ainsi la mystique de ce qu’il voyait comme un « art des sages ».

Après un itinéraire initiatique qui démarra avec le spiritualisme anglo-saxon et la théosophie, pour l’emmener jusqu’à l’étude des croyances de plusieurs peuples orientaux, Gardner revint en Angleterre et se plongea dans les mystiques païennes proto-indo-européennes, les secrets de la sorcellerie du Moyen Âge, qui pour lui en étaient l’authentique persistance, et créa son propre coven de Wiccans.

Sabbats, rituels d’initiation, obtention de visions, descente de la lune, psalmodies, sortie hors du corps, fouet et baiser, manière de consacrer les outils, pouvoir et voie octuple, sont, entre bien d’autres, dûment renseignés et détaillés dans ce Liber Umbrarum devenu mythique.

 

Camion Noir – 2007.

157 pages – 21x15 cms – 300 grammes.

Etat = Quelques (inévitables, mais infimes) traces de stockage/manip’… mais rien de bien notable ! Intérieur sain et propre, état général entre bon+ et très bon !   

>>> 16 €uros. / Vendu !

 

Prix neuf / indiqué sur le livre – quatrième de couv : 22 €uros.

Ailleurs = 15 à 18 €uros sur Priceminister

 

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Gavin BADDELEY : « L’essor de Lucifer »

 

Quatrième de couverture : Le satanisme est la religion du rebelle. Des premières messes noires aux spectaculaires blasphèmes antichristiques de Marilyn Manson, le satanisme est, depuis des centaines d'années, l'expression théâtralisée du véritable individualisme.

L'Essor de Lucifer est la première histoire populaire du satanisme : l'auteur se livre à une analyse fouillée et exhaustive, rendant accessible à la fois le texte de l'Ancien Testament et les paroles des groupes de Black Metal.

Largement illustré, cet ouvrage se propose d'explorer et d'éclairer les secrets les plus noirs de la culture populaire. Il livre enfin les interviews exclusives du défunt fondateur de l'Église de Satan, (Anton LaVey) ; du mage et réalisateur Kenneth Anger ; ainsi que des fondateurs démoniaques du Black Metal. Vous y trouverez, entre autres, les derniers mots enregistrés d'Euronymous, membre de Mayhem brutalement assassiné.

 

Camion Noir – 2006.

461 pages – 21x15 cms – 610 grammes.

Etat = Quelques (inévitables, mais infimes) traces de stockage/manip’… mais rien de bien notable ! Intérieur sain et propre, état général entre bon+ et très bon !   

>>> 20 €uros. / Vendu !

 

Prix neuf / indiqué sur le livre – quatrième de couv : 28 €uros.

Ailleurs =  10,70 à 25 €uros sur Priceminister / 19 €uros sur Amazon.fr

 

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Anton Szandor LaVey : « La bible satanique »

( Première édition / Avon Books 1969 )

 

Quatrième de couverture : Appelé Le Pape Noir par nombre de ses disciples, Anton LaVey a fait le premier pas du chemin qui allait le mener vers la Grande Prêtrise de l'église de Satan lorsqu'il avait 16 ans et qu'il jouait de l'orgue au cours d'un carnaval :

« Le samedi soir, je voyais des hommes convoiter des femmes en train de danser à demi-nues, et le dimanche matin, alors que je jouais de l'orgue dans la messe évangéliste à l'autre bout du carnaval, je voyais ces mêmes hommes assis avec leur femme et leurs enfants, demandant à Dieu de les pardonner et de les libérer des désirs de la chair. Et le samedi suivant, ils étaient de nouveau au carnaval ou dans quelque autre endroit permissif. C'est là que j'ai compris que l'Eglise chrétienne prospère sur l'hypocrisie, et que la nature charnelle de l'homme est indéniable ! »

Dès ce moment de sa vie, son chemin était tracé.

Finalement, au cours de la dernière nuit d'avril de l'année 1966 – Walpurgisnacht, la nuit du plus important rassemblement des personnes s'adonnant à la sorcellerie –, LaVey s'est rasé le crâne dans la tradition des anciens bourreaux et a annoncé la formation de l'Eglise de Satan.

 

Camion Noir – 2006.

319 pages – 21x15 cms – 490 grammes.

Etat = Quelques (inévitables, mais infimes) traces de stockage/manip’… mais rien de bien notable, si ce n’est un petit « choc » en haut de tranche. Intérieur sain et propre : bon+ …

>>> 18 €uros. / Vendu ! 

 

Prix neuf / indiqué sur le livre – quatrième de couv : 26 €uros.

Ailleurs =  24 €uros sur Priceminister / 15 €uros sur Leboncoin.fr

 

>>> http://www.obskure.com/fr/dossier-kulture.php?id=59

Camion Noir - x3.jpg

23/04/2012

Delirium Tremens & Controversiae Curiosae

Delirium Tremens & Controversiae Curiosae N°1 

( Textes étranges et venus d’ailleurs )

 

Avec… au sommaire :

« La Noire Idole » de Laurent Tailhade – 1907

« À la morphine » de Jules Verne ( Sonnet, mars 1886 )

« La fleur de châtaigner »… Par le Marquis de Sade

« Petite discussion avec une momie » d’Edgar Allan Poe ( 1845 - Trad de Baudelaire )

« Salomé » de Jules Laforgue ( tiré de « Moralités légendaires » – 1887 )

« L’Absinthe » – Poème d’Aleister Crowley

« Le Talion» par Donatien Alphonse François, Marquis de Sade

« Auprès d’un mort » de Guy de Maupassant – ( 30 janvier 1883, in « Gil Blas » )

« La Fille de Lilith » par Anatole France

« L’oiseau d’argent qui chante dans la forêt ( La Race inconnue ) » de Charles Renel

« Le Petit Soldat de plomb » d’Anatole France ( « L’Étui de nacre » / 1892 )

« Souvenirs occultes » de Villiers de L’Isle-Adam ( « Contes cruels » / 1883 )

« La Morte » de Guy de Maupassant.

« Lettre du 30 Floréal, au ministre de la justice » ( Marquis de Sade /Correspondance )

« Le journal d’un fou » de Nicolas Vassiliévitch Gogol ( 1835 )

« L’Orient » de Guy de Maupassant ( Contes divers / 1883 )

« Le Procurateur de Judée » d’Anatole France ( « L’Étui de nacre » / 1892 )

« La Question des ours blancs devant le Captain Cap » par Alphonse Allais ( 1895 )

« Le Marcheur » par Thanhas Iceheart( 2008 )

« Dies Irae » par Kurgan Khan ( 2008 )

 

  Etc...

 

76 pages format A4 - 5 €uros. / disponible.

 

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Delirium Tremens & Controversiae Curiosae N°2 

( Textes étranges et venus d’ailleurs )

 

Avec… au sommaire :

« Viande de Boucherie » / Pierre Loti (1891)

« Chagrin d’un vieux forçat » / Pierre Loti (1889)

« Frritt-Flacc » / Jules Verne ( 1884 )

« Une exécution » / Jean Revel ( 1890 )

« Spectre seul » / Gustave le Rouge ( 1892 )

« Terrible châtiment d'un dentiste ( Histoires désobligeantes ) » / Léon Bloy ( 1894 )

« Les aventures de Sherlock Holmes : L'homme à la lèvre tordue » / Conan Doyle

« Oscar Wilde est vivant ! » / Arthur Cravan ( 1913 )

« L’exposition des indépendants » / Arthur Cravan ( 1914 )

« Poète et boxeur » / Arthur Cravan ( 1915 )

« Propos amorphes » / Jacques Rigaut ( 1920 )

« Je serai sérieux comme le plaisir » / Jacques Rigaut

« Un squelette » / Marcel Schwob ( 1891 )

« Le bocal vert » / Gabriel de Lautrec ( 1898 )

« Le Club des Hachichins » / Théophile Gautier

« Eugénisme tératologique post-fœtal » / Kévin Tritz ( 2010 )

« La Fêlure » / Maurice Renard ( 1902 )

 

  Etc...

 

76 pages format A4 - 5 €uros. / disponible.

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 Les « Pulps » D.U.K.E 

 

Les « pulps »,  abréviation de « pulp magazines », étaient des publications peu coûteuses, très populaires aux États-Unis durant la première moitié du XXème siècle. Ces magazines publiaient principalement de la fiction et les thèmes abordés étaient très divers, allant de la romance au récit fantastique, en passant par les histoires de détective et la science-fiction.

( Les quelques pulps encore existants de nos jours sont, pour la majorité, orientés vers la science-fiction et le fantastique ).

C'est le faible coût des pulps qui leur valut l'immense succès qu'ils connurent auprès des couches populaires… mais malgré son immense succès, le pulp périclita en raison de la hausse du prix du papier et de la compétition avec les comics, la télévision et les romans.

Le nom pulp vient du fait que ces magazines étaient imprimés sur du papier de mauvaise qualité, constitué de fibres de bois très grossières ( « woodpulp » ), par souci d'économie.

Beaucoup de classiques de la science-fiction ont tout d'abord été publiés sous forme de séries dans les pulps, notamment dans les magazines Weird Tales, Amazing Stories, Astounding Stories ou Black Mask… et bon nombre de grands auteurs y ont débuté leurs carrières, comme : Poul Anderson, Isaac Asimov, Robert Bloch, Ray Bradbury, Raymond Chandler, Edgar Rice Burroughs, Arthur C. Clarke, Philip K. Dick, Robert Heinlein, Frank Herbert, L. Ron Hubbard, Seabury Quinn, Robert Silverberg, Clark Ashton Smith ou A. E. Van Vogt…

Voire les non moins célèbres H.P Lovecraft et Robert E. Howard ( le « père » de Conan ), qui, de leur vivant, ne furent publiés QUE via les pulps…  

Et notamment le très célèbre Weird Tales !!!…

And then… 

« Just for you » : D.U.K.E ressuscite le « PULP Zine » !!!…

 

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1 série consacrée à la S.F, à l’Heroïc-Fantasy et à l’aventure intitulée :

« Les Gestes d’Ailleurs »

1 série consacrée au Fantastique et à l'Horreur intitulée :

« L'écho des espaces du Dehors »

1 série consacrée à l’occultisme et à l’ésotérisme, intitulée :

« Les archives de l’égrégore »

1 série consacrée à l’érotisme, intitulée :

« Le petit pornocrate illustré »

1 série consacrée aux textes étranges et « venus d’ailleurs », intitulée :

« Delirium Tremens & Controversiae Curiosae »

10/01/2012

Aleister Crowley - Fragments Sataniques

Fragments Sataniques

( Attribués de manière posthume à Aleister Crowley )

 

9° - Le Mage Noir.


Le mage noir était revêtu de ses habits sacerdotaux les plus imposants ( c'était un ancien prêtre ), mais les croix y figurant avaient cette particularité que chacune de leurs branches était divisée en deux parties, de sorte que chaque croix possédait à la base quatre Y. Il se tenait devant l'autel en ruines d'une chapelle abandonnée, un endroit depuis longtemps investi par les hiboux et les chauve-souris. Il restait suffisamment de toiture pour occasionnellement abriter des clochards ou des bohémiens, mais il ne restait plus une seule porte, plus une seule fenêtre.

A ses côtés se tenait l'atroce femme qui l'inspirait, également vêtue en prêtre, mais dont les habits étaient portés de manière indécente. Il y avait deux luminaires sur l'autel, des cierges de cire noire, tous deux disposés au nord de ce qui tenait lieu de crucifix. Il s'agissait d'un crapaud crucifié vivant à une croix écarlate. Le tout était enroulé dans un lambeau de tissu, arraché à une chemise de leur future victime par une blanchisseuse corrompue. En guise d'encens, du soufre se consumait sur les charbons.

Les étoiles observaient la profanation au travers du toit éclaté. La voix de l'opérateur était la seule vibration dans cette atmosphère paisible. Il commença à dire la Messe, mais en renversant l'ordre des mots à chaque phrase Son débit lancinant, insolite et nasal, passait par des hausses et des baisses de ton se succédant de manière désagréable et inharmonieuse. Lorsque vint le moment de faire le signe de croix, il cracha sur le sol et signa ce crachat à l'aide de son pied gauche. Il remplaçait systématiquement les noms divins par un sifflement bizarroïde. L'hostie était triangulaire, composée de farine d'avoine azyme et de sang. Pour calice, il employait un récipient consacré à toute bassesse et toute impureté ; et l'étoffe le recouvrant était une serviette de table trempée dans le sang. Au lieu de vin, il contenait de l'eau provenant d'un puits dans lequel on avait jeté le corps d'un enfant mort-né.

Comme l'odieux rite se poursuivait, le sorcier devint conscient qu'il était en grand manque d'assurance. Ses genoux se dérobaient sous lui et à nouveau il regarda aux alentours comme pour apercevoir quelque présence par lui ressentie. Non : il n'y avait personne ici à Î'exception de son clerc, dont la chevelure rouge feu brillait telle un incendie au milieu de la nuit, dont les boucles surgissaient comme des serpents hors de la barrette, et dont les verts yeux de tigresse étaient enflammés par un émoi intense. Aucun d'eux ne remarqua que les étoiles avaient cessé de luire au-dessus de la chapelle ; aucun d'eux ne réalisa que l'atmosphère était soudainement devenue chaude et étouffante.

Il est impossible de narrer les détails de la consécration finale des éléments maudits, de dire quelles profanations et malédictions accompagnèrent la fin de la Messe, ou quelles furent les atroces gestuelles auxquelles s'abandonnèrent les apostats durant l'adoration. Mais il faut par contre dire qu'avec l'eau consacrée le prêtre baptisa le crapaud du nom de leur victime ( que je symboliserai ici par la lettre x ) - disant « De même que cette créature des crapauds va dépérir et décéder sur cette croix, ainsi en sera-t-il de x ».

L'imposante horloge de la cathédrale toute proche annonça minuit : la cérémonie s'acheva. L'hystérie des abominables officiants s'apaisa. Soudain, la femme tira l'ancien prêtre par le bras. « Regarde », s'écria-t-elle.

L'ex-ecclésiastique revint à lui. Toute la chapelle était embrasée de sphères de flammes, et l'orage en ébranlait les murs de sa rage tournoyante. Une poutre pourrie céda, désertant le toit, et vint s'abattre à terre. « Eloignons-nous d'ici. » Conseilla l'ancien prêtre qui demeurait de marbre. « Le danger est là », ajouta-t-il. Mais à ce moment précis l'orage s'apaisa ; l'électricité de l'air se libéra dans la terre ; les étoiles purent à nouveau briller.

Ceci dit, l'horreur de la véritable solitude enveloppait les officiants présents dans la chapelle. Depuis le sanctuaire étaient-ils revenus au monde ; mais désormais ils n'appartenaient plus à celui-ci. Ils s'étaient irrémédiablement coupés de leurs semblables. Et puis l’accomplissement fondit sur eux au même instant ; ils en demeurèrent pantois quelque temps. Puis, la passion de la femme transforma cette solitude en exaltation ; elle s'agrippa sauvagement à son complice et leurs lèvres se scellèrent comme pour témoigner de leur abandon solennel à, et de leur acceptation de, leur ineffable et consternant destin.

 

( Texte anglais : © O.T.O. / Traduction française © Philippe Pissier, 1996 )…

( http://www.magick-instinct.org/Crowley/fragmentssataniques.html )

 

( Ce texte fut publié aux éditions HRILIU en avril 1996 ).

 

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Note : « Les fragments sataniques » furent recopiés par Cosmo Trelawny à partir d'une masse de papiers et tapuscrits de Crowley laissée dans ses appartements par Macgregor Reid. Les originaux furent ensuite vendus à un libraire, et perdus lorsque sa boutique fut bombardée durant la guerre. aleister crowley,fragments sataniques,philippe pissier