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28/03/2015

Le fantastique solognot de Claude Seignolle

Claude SEIGNOLLE : « Marie la Louve »

 

« Sologne, fin du XIXe siècle. Belle, aimée des siens, Marie est un de ces êtres qui ensoleillent l'existence. Elle a, dit-on, le « pouvoir » de guérir les morsures de loup… L'avenir lui sourit. Elle va célébrer la Saint-Jean avec celui qu'elle aime. Mais lors de cette longue nuit de liesse où les passions et les rancœurs s'exacerbent, l'existence de la jeune fille bascule… Nourrie de mensonges malveillants, la rumeur, que les vents d'hiver semblaient avoir enfoui dans les eaux dormantes des marécages, se réveille, s'embrase et colporte que Marie est l'incarnation du Mal… Ce drame poétique narré avec talent séduit et effraie, la bassesse humaine s'y révélant plus redoutable que les forces occultes. »

Un chef d’œuvre absolu… du Maître absolu de ce fantastique « sorcier, sombre et rural » qui fit sa légende. Lawrence Durrell, qui révéla hors de chez nous l'œuvre de Claude Seignolle, n'hésitait pas à voir en lui le plus grand conteur fantastique de notre siècle. Opinion partagée par Cendrars, Mac Orlan, Hubert Juin et quelques autres.

 

France Loisirs / 1988 / 173 pages / 20,5  x 14 cms / 300 grammes.

Belle reliure cartonnée à l’ancienne, façon papier marbré « à la cuve ».

Etat = Quelques menues traces de manipulation(s) sur la jaquette, ainsi que 2 ou 3 petites rousseurs sur la tranche papier supérieure… sans quoi la reliure et l’intérieur (propre et sain) sont en excellent état.

Bel exemplaire >>> 3 €uros. / disponible.

 

Claude SEIGNOLLE : « Le diable en sabots »

 

C’est ici le Seignolle des campagnes d’antan (la Sologne, le Berri de nos grands-pères) qui nous guide, par des sentiers de lui seul connus, jusqu’aux lisières de la peur : jusqu’à ces carrefours incertains où les fantômes de la légende prêtent soudain leurs traits à des êtres familiers.

Des êtres faits de la même chair et du même sang que nous.

L’étrange forgeron qui s’installe dans le village va, par son allure inquiétante, sa force herculéenne, et par les étranges pouvoirs qu’on lui prête, réveiller la hantise des maléfices chez les habitants et les conduire au meurtre. Un étrange oiseau nocturne sème la terreur : par ses cris il attire irrésistiblement les curieux vers un marais où ils s’enlisent. Une créature chimérique hante les nuits berrichonnes, n’incite-t-elle pas l’homme à devenir une bête sauvage ?…

Autant de récits surprenants où Claude Seignolle envoûte le lecteur par la puissance et l’originalité de ses thèmes alliées à un style charnu et poétique.

 

France Loisirs – 1991 – 189 pages – 20,5 x 13,5 cms – 320 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un papier marbré, auteur et titre en doré sur tranche, jaquette couleurs.

Etat = quelques petites marques d’usage sur la jaquette, des extrémités de tranche reliure un peu « talée », mais rien de bien grave… l’ensemble est tout à fait O.K, l’intérieur est propre, sain et toujours bien blanc… et l’exemplaire tout à fait bon pour le service !

>>> 2,80 €uros. / disponible.

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Claude SEIGNOLLE : « La gueule »

 

Dans la gueule, livre écrit et publié (1959) sous l’impulsion de son ami Blaise Cendrars, Claude Seignolle raconte notamment les années terribles de la Seconde Guerre Mondiale, de sa captivité en Allemagne nazie à la résistance en pleine Sologne sauvage.

A partir de récits et de souvenirs très personnels, Claude Seignolle nous emporte dans des univers à la limite du fantastique. Sa verve de conteur et le don de l’étrange qu’on lui connaît donnent aux événements du quotidien une dimension quasi surnaturelle.

Ainsi les soldats allemands deviennent des loups verts, dont les crocs luisent dans l’obscurité… De même, dans le récit de la capture d’une patrouille allemande en déroute grâce à une gamelle de patates, Claude Seignolle invente un genre nouveau, le fantastique burlesque.

Souvent le cauchemar tient lieu de réalité. La peur, la détresse, la folie ne résistent pas cependant à un rire intérieur qui fait foi en la vie. Car La Gueule, c’est la faim, la faim terrible qui prend l’homme au ventre, qui pousse à toutes les folies, comme un dernier instinct de survie ou de revanche.

Cette première partie de La Gueule, se poursuit en Suède, où Claude Seignolle est invité à un repas gargantuesque, dont le récit est ponctué de souvenirs de la France affamée de l’immédiate après-guerre. Enfin, on retrouve notre narrateur au Maroc, où c’est la soif et ses hallucinations qui lui tiendront le ventre… et la Gueule !

Prix Paul-Féval de littérature populaire 1999.

 

France Loisirs – 1999 – 252 pages – 20 x 13 cms – 280 grammes.

Reliure souple, avec jaquette (couleurs) de protection reprenant l’illustration de couv’.

Etat = excellent ! Nous n’irons pas jusqu’à écrire "comme neuf " vu qu’en regardant bien, en lumière rasante, on arrivera toujours à trouver une ou deux traçounettes sur la jaquette, mais on en est tout de même pas loin ! Disons euh… « très bon + » !!!

>>> 3 €uros. / disponible. 

 

Claude SEIGNOLLE : « La malvenue »  

 

Dans une ferme de Sologne, où la vie se résume aux durs travaux des champs, naît, au début du siècle, Jeanne Moarc'h, de la Noue, dite la Malvenue, en raison d'une étoile rouge qui la marque au front. La beauté et les désirs de l'adolescente qu'elle devient ne sont pas à la mesure commune; à tous ceux qui l'approchent, elle impose son pouvoir ensorceleur et la sensualité qui escorte chacun de ses gestes va bouleverser le monde où elle se meut. Une suite d'événements tragiques va se produire dans le sillage de la Malvenue...

 

France Loisirs - 1989 - 242 pages - 20,5 x 14 cm - 340 grammes.

Reliure cartonnée marron, avec titre et nom d’auteur sur tranche + jaquette en couleurs.

Bon état, quelques infimes marques de manip’ et/ou stockage sur la jaquette, mais trois fois rien de chez trois fois rien ! Reliure en excellent état, intérieur parfait, tout à fait bon pour le service !

>>> 3 €uros. / disponible. 

 

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01/10/2012

Danse avec le diable

Octobre – décembre 2012 :

Trimestre de l’apocalypse ! ( J-81 ) 

Sabbats et sorcières !

 

Daniel LACOTTE :

 

« Danse avec le diable – Une histoire des sorcières »

 

« Le Malin pointe le bout de son nez dès que les premières peuplades préhistoriques tentent de se concilier les faveurs de l’au-delà ». En partant de cette approche inédite, Daniel Lacotte nous raconte comment le diable sut se métamorphoser et s’adapter à chaque période de l’histoire.

Devins, magiciens, sorciers et guérisseurs côtoient jeteurs de sort ou dieux cornus. De rumeurs en dénonciations et tortures, des innocents sont jetés au feu purificateur des bûchers qui ne s’éteindront qu’à la fin du XVIIe siècle. La Philosophie des Lumières et les avancées de la science finiront par détruire la version d’un diable réel, présent ici bas. Il sera aussitôt remplacé par un malin sournoisement chevillé au corps de chaque individu. Le monde change, mais d’immuables démons continuent de nous hanter.

 

Table des matières : Les métamorphoses de Satan (Devins, magiciens ou guérisseurs – Totem, amulette et religion – Cornes du diable contre dieux cornus – Magie d’Etat et sorcellerie populaire – Petits dieux convertis en démons – De Briançon à Lausanne en passant par Arras – Cherchez la femme) / A la gloire de Lucifer (La rencontre du malin – Messe noire et sabbat – Jeteurs de sort – Art divinatoire et magie blanche – Loups-garous) / La chasse aux sorcières (De la rumeur à l’accusation – La prison – Tortures pour un aveu – Le feu purificateur – Contagions névrotiques) / Destins tragiques (Gilles de Rais – Nicole de Vervins – Marthe Brossier – Louis Gaufridy – Urbain Grandier – Thomas Boullé – Les sorciers de La Haye-du-Puits – L’affaire des Poisons – Les sorcières de Salem) / Nouveaux tentateurs (L’ombre des Lumières – Les « modernes » – Immuables démons).

 

France Loisirs – 2003 – 249 pages – 20,5 x 13 cms – 300 grammes.

Reliure cartonnée brune avec titre et nom d’auteur en doré sur tranche + jaquette couleurs.

Etat = Quelques toutes petites marques de manipulation et/ou stockage sur la jaquette… sans quoi il serait « comme neuf » ! Très bel exemplaire, nickel !

>>> 6,50 €uros.  / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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03/11/2011

La tristesse du diable

La tristesse du diable


Silencieux, les poings aux dents, le dos ployé,
Enveloppé du noir manteau de ses deux ailes,
Sur un pic hérissé de neiges éternelles,
Une nuit, s'arrêta l'antique Foudroyé.

La terre prolongeait en bas, immense et sombre.
Les continents battus par la houle des mers ;
Au-dessus flamboyait le ciel plein d'univers ;
Mais Lui ne regardait que l'abîme de l'ombre.

Il était là, dardant ses yeux ensanglantés
Dans ce gouffre où la vie amasse ses tempêtes,
Où le fourmillement des hommes et des bêtes
Pullule sous le vol des siècles irrités.

Il entendait monter les hosannas serviles,
Le cri des égorgeurs, les Te Deum des rois,
L'appel désespéré des nations en croix
Et des justes râlant sur le fumier des villes.

Ce lugubre concert du mal universel,
Aussi vieux que le monde et que la race humaine,
Plus fort, plus acharné, plus ardent que sa haine,
Tourbillonnait autour du sinistre Immortel.

Il remonta d'un bond vers les temps insondables
Où sa gloire allumait le céleste matin,
Et, devant la stupide horreur de son destin,
Un grand frisson courut dans ses reins formidables.

Et se tordant les bras, et crispant ses orteils,
Lui, le premier rêveur, la plus vieille victime,
Il cria par delà l'immensité sublime
Où déferle en brûlant l'écume des soleils :

- Les monotones jours, comme une horrible pluie,
S'amassent, sans l'emplir, dans mon éternité ;
Force, orgueil, désespoir, tout n'est que vanité ;
Et la fureur me pèse, et le combat m'ennuie.

Presque autant que l'amour la haine m'a menti :
J'ai bu toute la mer des larmes infécondes.
Tombez, écrasez-moi, foudres, monceaux des mondes !
Dans le sommeil sacré que je sois englouti !

Et les lâches heureux, et les races damnées,
Par l'espace éclatant qui n'a ni fond ni bord,
Entendront une Voix disant : Satan est mort !
Et ce sera ta fin, Oeuvre des six Journées !

 

Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)