24/12/2012
Père Noël au bûcher !
Le Père Noël est-il satanique ?
En décembre 1951, à Dijon, l'Église brûle l'homme à barbe blanche pour « usurpation et hérésie ». Pourquoi tant de haine ?
Avec sa barbe blanche, son manteau écarlate et son trône d'or, il a tout d'un roi. Un roi des cieux, symbole de la paix, vieillard omnipotent – il offre tout – et mage omniscient – il sait tout. Pendant longtemps, l'Église a vu d'un très mauvais oeil l'émergence de ce dieu païen qui venait copier l'original, à l'image de Satan, « l'imitateur » de Dieu.
Selon la tradition, le Père Noël vient du Nord, le pays des Barbares, où il vit entouré d'elfes, ces créatures étranges, mi-anges, mi-démons, habituées à servir les dieux. La tradition impose que l'homme en rouge débarque furtivement à l'improviste, toujours en pleine nuit, comme un voleur pernicieux. Il n'a pas d'âge, on l'appelle « Père », il vit éternellement et fait l'objet d'un véritable culte sur toute la planète
Cette contrefaçon divine ne pouvait rester impunie. Après la Seconde Guerre mondiale et le retour de la croissance, la France connaît des Noëls plus généreux que les précédents. La culture américaine envahit l'Europe de l'Ouest, les sapins décorés fleurissent un peu partout et le Père Noël connaît un franc succès. Trop aux yeux de certains prélats qui supportent de moins en moins cette commercialisation indécente de la nativité du Christ et le succès grandissant de ce personnage laïque et hérétique.
À tel point qu'en 1951 l'Église frappe un grand coup afin de marquer sa désapprobation : une effigie du vieillard est carrément brûlée (le 23 décembre) sur le parvis de la cathédrale Sainte-Bénigne de Dijon devant deux cent cinquante enfants du patronage, dont on imagine aisément les yeux éberlués…
« Le Père Noël a été sacrifié en holocauste, publie le clergé local. À la vérité, le mensonge ne peut éveiller le sentiment religieux chez l'enfant et n'est en aucune façon une méthode d'éducation. »
Tollé en France ! L'événement fait la une de France Soir, le plus puissant journal de l'époque. Les anticléricaux prennent immédiatement la défense du Père Noël, le maire organise rapidement sa résurrection sur les toits de l'hôtel de ville, pendant que l'Église, penaude, finit par tolérer peu à peu l'existence du bonhomme barbu à l'ombre de la crèche.
A-t-elle le choix du reste ? Fêtes païennes et chrétiennes se sont toujours mêlées au moment du solstice d'hiver. Bien avant la célébration de la naissance du Christ, Rome célébrait déjà les saturnales pendant lesquelles on banquette, on s'offre des présents et on élit un roi de la fête – tradition que l'on retrouvera plus tard au Moyen Âge avec la fameuse fête des fous et l'élection d'un prince des farces, d'un roi des sots ou encore d'un abbé de liesse. (…)
Le Point
http://www.lepoint.fr/societe/le-pere-noel-est-il-satanique-24-12-2012-1605612_23.php
Le 23 décembre 1951 : le Père Noël brûle à Dijon
Il y a des faits divers que l’on n’oublie pas. Et de mémoire de Côte-d’Oriens, celui du 23 novembre 1951, reste gravé dans les mémoires. Car le Père Noël, ce jour-là, avait été brûlé sur le parvis de la cathédrale à Dijon. En cause, ses origines païennes. Le vieux monsieur à barbe avait été suspendu, avec l’accord du clergé, devant la porte principale de la cathédrale Saint-Bénigne et c’est devant 250 enfants qu’il avait été embrasé. Le Bien public, choisira à cette époque bien ses mots, afin sans doute de ne pas rajouter d’huile sur le feu du pauvre Père Noël.
Le Bien Public
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/12/23/le-23-decembre-1951-le-pere-noel-brule-a-dijon
Kurgan : Vous ne trouvez pas qu'elle a un p"tit côté "cérémonie païenne",
justement, cette photo d'époque !?? Héhé !
11:23 Publié dans Détente | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : père noël satanique, père noël au bûcher, bûcher, sainte-inquisition, paganisme, c(h)réti(e)ns, les cathos en folie, les curés sont des cons, etc...
25/10/2012
Le pendule de Foucault
Octobre – décembre 2012 :
Trimestre de l’apocalypse ! ( J-57 )
Keep your secrets secret !
Umberto ECO : « Le pendule de Foucault »
A paris, le soir du 23 juin 1984…
Dans le Conservatoire des arts et métiers, où majestueusement oscille le pendule de Foucault, un homme observe avec révérence et crainte prémonitoire le prodige : c’est Casaubon, le narrateur, venu de Milan après l’appel angoissé de son ami Belbo qui se trouve en danger de mort. Casaubon se cache dans le gothique musée de la technique, s’y laisse enfermé, bien résolu à attendre que sonne l’heure du rendez-vous fatal…
C’est ainsi que commence ce thriller au souffle gigantesque. L’abbaye du Nom de la Rose a éclaté : notre terre entière est en jeu, à notre époque… Trois amis, travaillant dans une maison d’édition milanaise, ont publié, entre autres, des textes qui explorent le savoir ésotérique, hermétisme, alchimie, sciences occultes, sociétés secrètes… Et comme tous trois, jonglant avec l’histoire des Templiers, des Rose-Croix, des francs-maçons, les textes de la Kabbale, naviguant avec humour et ironie sur les courants souterrains qui parcourent la culture occidentale, sont beaucoup plus intelligents que leurs auteurs fanatiques, ils ont décidé, par jeu et pour déjouer l’ennui, d’imaginer un complot planétaire noué au fil des siècles pour la domination du monde. Mais un beau jour réapparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance…
D’Europe en Afrique, du Brésil au Proche-Orient, des parchemins cryptés aux computers, de Voltaire aux Jésuites, de Descartes à Hitler, des druides aux druses, l’histoire, la science, les religions, tout notre savoir passe, avec une fluidité géniale, dans ce roman d’initiation aux mille mystères, où ne manquent ni les rites sataniques et les meurtres rituels, ni les passions et les amours que font naître les inoubliables Lia, Amparo, Lorenza ; ni les amitiés fortes fondées sur la noblesse et la liesse de l’esprit… Immense livre où, sous une érudition universelle frappée au sceau final de la sagesse, bat le cœur de l’auteur qui accompagne, à travers l’espace et le temps, les fascinants mouvements du Pendule, quand la réalité dépasse et précède la fiction…
Note de Kurgan : Absolument incontournable !!!!! Mais attention, mieux vaut avoir d’assez sérieuses connaissances en histoire, politique, occultisme et ésotérisme et (surtout) apprécier sincèrement ces divers domaines, avant que de se plonger dans ce livre…
Grasset – 1990 – 657 pages – 24 x 19,3 cms – 850 grammes.
Couverture souple.
Etat = D’assez nettes marques de stockage et/ou manipulations sur plats (notamment deux traces de pliures sur la couv), mais rien de foncièrement dramatique… et comme la tranche est intacte et l’intérieur propre et sain, l’exemplaire peut sans problème être estampillé comme « bon » ! >>> 4 €uros. / Vendu !
Prix éditeur ( pour un exemplaire neuf ) = 22,14 €uros.
N.B = Un seul exemplaire en stock en ce moment, mais à l’instar du tout aussi mythique Matin des magiciens (voir l’Antiquorium / Catégorie Jacques Bergier) c’est un ouvrage que nous essayerons de vous proposer plus ou moins en permanence…
Et donc, une note qui sera régulièrement (re)mise à jour !
15:04 Publié dans Esotérisme/occultisme, Historica, Livres, Primis Tenebris | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : umberto eco, le pendule de foucault, templiers, rose-croix, franc-maçonnerie, kabbale, troisième reich, politique, science, histoire, philosophie, sociétés secrètes, sociétés initiatiques, mystères, histoire mystérieuse, complots, etc...