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31/05/2014

Association ESPRIT METAL, concert du 07 juin !

Oyez! Oyez! L'Association ESPRIT METAL, en partenariat avec LA DOUBLE-CROCHE de Lisieux (14), vous convie à son nouvel Assaut Décibelique : "Honour & Blood… par le Sang des Conquérants" avec TORTURE THRONE (Death-Metal à l'Ancienne, Normandie) et SAVAGE BLAST (Speed-Thrash, Vendée), le samedi 7 Juin 2014 à 21 heures.

Alors Filles & Fils du Métal, après "les sanglots longs des violons de l'automne", le temps est venu de rejoindre les Soldats de l'Ombre, baïonnette au canon, et de repartir à l'assaut de Nörmannia la Sanglante ! Hail to NÖRMANNIA !!!

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Pour réserver, se renseigner, etc... > http://espritmetal666.skyrock.com/

27/05/2014

Des boîtes et d’autres boîtes

Les boîtes DUKE !

 

Des boîtes, des boîtes, des boîtes, d’autres boîtes et redéboîtes !

A compter du dimanche 01er Juin et jusqu’au mardi 30 sept., nous vous proposerons – quatre mois durant – et plusieurs fois par semaine, des tas de boîtes… remplies de bonnes choses… à des prix défiant toute concurrence !!!!!!

Des boîtes avec des CDs à 4 ou même 3 €uros pièce…

Des boîtes avec des vinyls à 5 €uros ou moins…

Des boîtes remplies de tapes à 1,50 €uros…

Des boîtes de livres de poche à 1 €uro le volume…

Etc… etc…

Il y aura des boîtes sur TOUS nos blogs…

Des boîtes avec des machins dedans… et d’autres avec des bidules…

Des boîtes avec des fanzines et des boîtes avec des T-Shirts…

Des boîtes de toutes les tailles… et de tous les poids !

Des boîtes de 15 ou 20 CDs pour 50 €uros… port compris !

Des boîtes de 10 tapes pour 20 €uros… et j’en passe et des meilleures.

Des boîtes, des boîtes, des boîtes, d’autres boîtes et redéboîtes !

Quatre mois durant !!!

 

L’été s’ra chaud !

 

Amicalement : La team DUKE Boîtes-01.jpg

26/05/2014

Et un lundi matin...

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21/05/2014

21 mai / Dominique Venner... Présent !

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Via

A voir > Dominique Venner : Souvenirs

13/05/2014

H.R. Giger nous a quitté...

CARNET NOIR

H.R. Giger, le père d'«Alien», est décédé

 

L'artiste suisse Hans Ruedi Giger qui avait notamment créé le monstre de l'espace «Alien» est décédé à l'âge de 73 ans à Zurich.

 

L'artiste grison Hans Ruedi Giger est décédé hier, lundi 12 mai 2014. Il est mort à l'âge de 74 ans à Zurich, a confirmé ce matin le Musée H.R. Giger de Gruyères.

H.R. Giger doit beaucoup de sa renommée au film "Alien" dont il a créé le monstre et qui lui a valu un Oscar en 1980. L'artiste est considéré comme l'un des plus marquants du réalisme fantastique. Né le 5 février 1940 à Coire (N.d.K : Suisse, canton des Grisons), H.R. Giger se passionne très tôt pour les créations fantastiques et macabres.

Son imagination fertile le conduit à étudier l'architecture et le dessin industriel à Zurich, indique son site Internet. Par la suite, il réalise des documentaires de court métrage. Bientôt il couche sur le papier des créatures mutantes et cauchemardesques qui associent êtres de chair et pièces mécaniques. Cette forme d'art qu'il nomme "biomécanique" va tout à la fois fasciner et inquiéter le public.

 

Naissance d'«Alien»

Maître de l'aérographe, ce peintre met en scène ses fantasmagories sur de grandes toiles, souvent dans les tons gris, bleu ou noir. En 1976, son livre "Necronomicon" attire l'attention du cinéaste américain Ridley Scott alors en quête d'un "look" pour la créature monstrueuse de son prochain film. Ce sera "Alien". Pour son travail sur ce long métrage, H.R. Giger recevra un Oscar. La terrifiante combinaison revêtue par un acteur pour interpréter le monstre extra-terrestre a été vendue aux enchères plus de 126.000 dollars il y a une dizaine d'années.

Il a ensuite apporté sa collaboration à d'autres films comme "Poltergeist 2" ou "Alien 3" ; et réalisé de nombreuses pochettes de disques telles celle de l'album "Koo Koo" de Debbie Harry ou celle du "Brain Salad Surgery" de Emerson, Lake and Palmer.

 

( Note de Kurgan : les journalistes de la presse grand public - que celle-ci soit suisse ou française - semblant ignorer, comme à leur habitude, l'existence même du Métal, j'ajouterai à leur "liste" les pochettes de Celtic Frost ("To Mega Therion"), Carcass ("Heartwork"), Danzig ("How the Gods Kill) et autres Triptykon ("Eparistera Daimones"), etc qu'aucune nécro' de "presse" non métallique ne citera, mais qui ont toutes contribué à faire de H.R. Giger un artiste reconnu et apprécié par les métalleux du monde entier ! )

 

L'artiste a décliné son univers également sous forme de sculptures. Il a aussi signé du mobilier, des installations, des aménagements d'intérieur, des pochettes de disques ou contribué aux décors de la tournée de la chanteuse française Mylène Farmer en 1999-2000.

 

Musée à Gruyères

L'unique musée H.R Giger au monde a ouvert ses portes en 1998 dans la cité médiévale de Gruyères (canton de Fribourg). Cette institution privée montre en permanence 250 travaux du Grison, essentiellement des toiles et des sculptures.

Elle propose en outre des expositions temporaires d'autres créateurs.

Une exposition salue actuellement les talents du Grison en Finlande ; où le Musée d'art de Tampere présente jusqu'au 5 avril un choix de ses travaux, dont ses films.

 

(ats/Newsnet)

 

Article paru dans Le Matin (journal Suisse) en date du 13 mai 2014.

http://www.lematin.ch/loisirs/autres-arts/artiste-suisse-hr-giger-decede/story/21519586

 

Et porté à notre connaissance par l'ami Lemmy the Obi.

 

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Hans Ruedi Giger, H.R. Giger, In Memoriam, peinture

Hans Ruedi Giger, H.R. Giger, In Memoriam, peinture

Hans Ruedi Giger, H.R. Giger, In Memoriam, peinture

hans ruedi giger,h.r. giger,in memoriam,peinture

hans ruedi giger,h.r. giger,in memoriam,peinture

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03/05/2014

Ukraine / Des vérités qui peuvent déranger...

LE POINT SUR L’UKRAINE

Des vérités qui peuvent déranger

Cet article vient en prolongement du dossier « Pourquoi l’Eurasie » du n° 59 de Terre et Peuple Magazine, en raison de l’évolution de l’actualité de ce pays. On s’y référera pour connaître tous les tenants et les aboutissants de la crise ukrainienne. En bref, l’Ukraine constitue un enjeu géopolitique primordial dans la guerre politico-économique sans merci que livre l’Occident américanisé et mondialisé à la Russie identitaire de Poutine. On connaît bien les preuves de ce containment : adhésion des pays d’Europe de l’Est à l’OTAN, installation d’un bouclier antimissile aux portes de la Russie (Pologne, Roumanie, Turquie), soutien aux révolutions de couleur de toutes sortes (Serbie, Ukraine, Géorgie…) destinées à affaiblir la Russie dans son environnement direct.

Mais les Occidentaux sont allés trop loin et ont offert à Poutine l’occasion de laver l’humiliation vécue avec le bombardement des villes serbes et l’expulsion des Serbes du Kosovo en 1999. Poutine est un grand joueur d’échecs et un champion de judo, la première qualité lui donne l’avantage d’agir avec deux coups d’avance, la seconde lui permet d’esquiver les coups et d’utiliser la force de l’adversaire pour la retourner contre lui. La fessée infligée, en 2008, à la petite Géorgie trop amoureuse de l’oncle Sam, qui a permis de russifier les deux provinces séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, aurait dû servir de leçon aux Occidentaux. Que nenni ! Ils ont cru pouvoir arracher l’Ukraine à l’influence du Kremlin.

La première tentative de 2004, dite « révolution orange » permet de mettre au pouvoir des pantins pro-occidentaux, Viktor Iouchtchenko et Ioulia Timochenko. L’incurie et la corruption de leur gouvernement poussent le premier à l’exil et la seconde à la prison. En 2009, par effet de balancier, le prorusse Viktor Ianoukovitch (tout aussi corrompu) revient au pouvoir à l’issue d’élections irréprochables.

Le 21 novembre 2013, Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association avec l’Union européenne. En fait, il n’a pas le choix : cet accord impose à l’Ukraine de pousser progressivement les forces russes hors de Crimée (où, évidemment, l’OTAN ne tarderait pas à s’installer). Dès le lendemain, comme par hasard, la place Maïdan est occupée par des manifestants pro-occidentaux, très bien encadrés. Car, il est vrai que, depuis vingt ans, nombre d’ONG américaines sont à la manœuvre. C’est Victoria Nuland, l’envoyée spéciale judéo-américaine elle-même, qui a déclaré que les Etats-Unis avaient investi plus de 5 milliards de $ dans la révolution ukrainienne et qu’il était temps d’en retirer les fruits (propos auquel elle ajouta la délicieuse phrase : « I fuck European Union » !).

Le 21 février, Ianoukovitch signe un accord avec trois plénipotentiaires de l’Union européenne, le Polonais Sikorski, l’Allemand Steinmeier et le Français Fabius. Cet accord, destiné à ramener la paix civile, met en péril le plan judéo-américain qui exige l’éviction de Ianoukovitch et son remplacement par un gouvernement fantoche. Le lendemain, la place Maïdan s’enflamme, les bâtiments officiels sont attaqués et Ianoukovitch s’enfuit. Des observateurs neutres (il ne s’agit pas des médias français…) remarquent des tireurs sur les toits qui visent systématiquement les policiers ; certaines sources dénoncent la présence d’anciens agents du Mossad pour encadrer les émeutiers (une vieille tradition israélo-étatsunienne). Les forces de l’ordre paient un prix élevé : 17 morts et près de 500 blessés. Mais la démocratie et la liberté sont passées (sic). Tous les pays de l’UE, y compris ceux qui ont signé l’accord de la veille, s’empressent de reconnaître le gouvernement provisoire, au mépris des lois internationales, car il ne s’est agi que d’un coup d’Etat qui a chassé illégalement un président légitimement élu. Qu’à cela ne tienne !

Mais le scénario occidental, si huilé est-il, n’a pas envisagé l’inenvisageable. Comme le renard de la fable « Le corbeau et le renard », Poutine annexe, sans coup férir, la Crimée, acte irréversible s’il en est. Cela lui permet de ramener à la mère-patrie la population russe de la presqu’île, mais surtout de sécuriser la base de Sébastopol et ses annexes. L’ours russe reprend donc le contrôle de la mer Noire et s’ouvre en grand la porte vers la Méditerranée (et la base syrienne de Tartous).

Pour les Ukrainiens, le bonheur promis par l’Union européenne n’est pas pour demain. Comme prévu, Gazprom augmente le prix du gaz russe de plus d’un tiers. Mais les « amis » du peuple ukrainien ne se montrent guère plus généreux : le FMI impose à l’Ukraine un régime drastique avant de verser le premier dollar. Les Ukrainiens auraient dû écouter les Grecs, les Chypriotes et les Espagnols avant de se jeter dans les bras de l’UE. L’avenir de l’Ukraine est d’être un pont entre l’Europe et la Russie, pas d’être la dernière roue de la charrette bruxelloise ou un porte-avions américain au cœur de l’Eurasie.

Voici pour l’état des lieux, en évolution permanente. Mais il faut aussi s’attarder sur quelques zones d’ombre. Les nationalistes ukrainiens sont-ils sincères et manipulés, ou bien sont-ils complices des menées occidentales ? Certains d’entre nous sont fascinés par les mouvements Svoboda ou Praviy Sektor. Les voici déchirés entre leur poutinophilie et une certaine nostalgie. Je vais donc leur permettre de régler ce dilemme. Il ne suffit pas de se promener avec des tatouages et des colifichets pour avoir une conscience politique. La question est plutôt : « dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es ».

Le 7 février, soit deux semaines avant le coup d’Etat, Oleh Tyahnibok, leader de Svoboda, parade aux côtés de Victoria Nuland, d’Arseni Iatseniouk, son poulain (futur Premier ministre du gouvernement provisoire) et accessoirement membre de la Trilatérale, et enfin de Viktor Klitschko, le boxeur président du parti UDAR, qui est soutenu par l’International Republican Institute et le National Democratic Institute, tous deux bien connus pour être des courroies de transmission du Département d’Etat américain. On ajoutera que les trois interlocuteurs de Tyahnibok sont juifs, ce qui explique sans doute le soutien indéfectible que leur prodiguent nos produits maison, Fabius et Lévy. De quoi faire se retourner dans sa tombe Stefan Bandera, fondateur de Svoboda, qui ne passait pas pour être philosémite.

Ce n’est pas la première fois que des mouvements qualifiés de populistes, et même de fascistes et de néonazis, se commettent avec les sionistes. Je rappellerai l’étrange voyage en Israël, en 2011, de 35 leaders européens des dits partis : Geert Wilders pour le PW hollandais, Filip Dewinter pour le Vlaams Belang flamand ou Heinz Christian Strache pour le FPÖ autrichien, parmi d’autres (Suédois, Allemands…). J’y ajouterai le pèlerinage de Louis Aliot, vice-président du FN, à Yad Vashem, la même année.

Quant à Praviy Sektor, son cas est encore plus intéressant. Né « spontanément » à l’automne 2013 de l’union de quelques groupuscules qui jugeaient Svoboda trop mou, il est subventionné par la diaspora ukrainienne des Etats-Unis (sic). Bizarrement, en mars 2014, Praviy Sektor fonde une nouvelle structure, Russian Legion, formée de Russes et destinée à lutter contre Poutine, y compris par des actes terroristes en Russie, notamment la destruction de pipelines. Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase ». Pour finir, j’ajouterai que Yarosh et des leaders du mouvement ont été reçus par l’ambassadeur d’Israël à Kiev, Reuven Din El, et se sont engagés à « lutter contre le racisme et l’antisémitisme ». Ce qui fait tache pour de soi-disant néonazis !

Quant à nous, notre positionnement est clair : les amis de nos ennemis (et les ennemis de nos amis) ne sont pas nos amis. Entre l’Occident (Etats-Unis, UE, Israël et quelques autres) qui veut imposer aux peuples une société mondialisée, déculturée et métissée, et un Poutine qui prône une révolution conservatrice et défend l’identité européenne et blanche, en rejetant l’immigration allogène et en réduisant l’islam conquérant, notre choix est fait.

Il y a vingt ans, j’avais tenté de convaincre mes amis croates et serbes de ne pas se tromper d’ennemis, à savoir les Bosniaques musulmans soutenus par « l’Occident ». Cela n’empêcha pas les néo-oustachis et les néo-tchetniks, les uns partisans de la Grande Croatie et les autres de la Grande Serbie, de s’entre-tuer au nom de toutes les haines accumulées. Il n’y eut que des vaincus : les Croates ne purent annexer la province d’Herceg Bosna et furent contraints de cohabiter avec les musulmans (qu’ils haïssent), et les Serbes durent abandonner la Krajina et la Slavonie, avant de perdre le Kosovo. Que ceci serve de leçon à tous les nationalistes dont le regard se limite aux rancœurs du passé, particulièrement à l’est de l’Europe !

Il serait ainsi dommage que les nationalistes ukrainiens soient aveuglés par leur russophobie, même si celle-ci est justifiée par le traitement infâme que leur ont infligé les Soviétiques pendant plus de 70 ans. Car l’Ukraine a le malheur de se situer au mauvais endroit tout en étant le « grenier à blé » de l’Europe de l’Est et un réservoir énorme de ressources naturelles. L’Ukraine a tout pour attiser les convoitises. Mais elle est aussi extrêmement fragile, car fracturée entre deux peuples inassimilables : l’Ouest catholique, dont l’histoire et la culture regardent vers la Pologne, la Lituanie et l’Autriche, et l’Est orthodoxe, qui n’a d’yeux que pour Moscou. Ce qui est donc en jeu, c’est un risque immense de guerre civile. Et pire encore. Qu’on se souvienne de ces mots de Jacques Benoist-Méchin, dans L’Ukraine, fantôme de l’Europe : « Et dans ce décor d’enfer, qui défie toute description, cinq armées différentes, venues de tous les coins de l’horizon, vont passer et repasser « comme une râpe » sur le corps sanglant de l’Ukraine : armée polonaise de Pilsudski, armée ukrainienne de Petlioura, armée blanche de Denikine et de Wrangel, armée noire des paysans anarchistes de Makhno, et enfin armées rouges de Staline et de Budienny ».

L’Histoire n’est qu’un éternel recommencement.

AC

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Article paru sur le site Terre & Peuple

http://www.terreetpeuple.com/

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Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase »...

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Dokou Oumarov

01/05/2014

Premier mai

Premier mai

 

La fête internationale telle qu'elle est célébrée de nos jours tire son origine des combats du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du XIXéme siècle.

Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de débuter leur action le 1er mai, date du moving day parce que beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, et que les contrats ont leur terme ce jour-là, l'ouvrier devant déménager (d'où le terme de moving day) pour retrouver du travail. La grève générale du 1er mai 1886, impulsée par les anarchistes, est largement suivie. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays.

À Chicago, la grève se prolonge dans certaines entreprises, et le 3 mai 1886, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester. Le lendemain a lieu une marche de protestation et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers.

C’est alors qu'une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait un mort dans les rangs de la police. Sept autres policiers sont tués dans la bagarre qui s’ensuit. À la suite de cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort ; quatre seront pendus le vendredi 11 novembre 1887 (connu depuis comme Black Friday ou vendredi noir) malgré l’inexistence de preuves, le dernier s’étant suicidé dans sa cellule. Trois autres sont condamnés à perpétuité.

En 1893, le gouverneur progressiste de l'Illinois signe des pardons pour les syndicalistes encore détenus, en raison de la fragilité de l'enquête et du processus judiciaire.

 

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premier mai,1er mai,fête du travail,haymarket square,jules guesde,maréchal pétain,pétain,muguet,daniel mayerEn 1889, la IIéme Internationale socialiste se réunit à Paris, à l'occasion du centenaire de la révolution française et de l’exposition universelle.

Sous l’impulsion de Jules Guesde (photo de gauche) et de son P.O (Guesde inventera le terme de « fêtes du travail » en 1890) et sur une proposition de Raymond Lavigne, cette Internationale décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé). Le 1er mai 1890, l'événement est ainsi célébré dans la plupart des pays, avec des participations diverses.

Le 1er mai 1891, à Fourmies, dans le Nord, en France, la manifestation tourne au drame : la police tire sur les ouvriers et fait neuf morts. Avec ce nouveau drame, le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Les militants épinglent une églantine écarlate (Rosa canina ou Rosa rubiginosa), fleur traditionnelle du Nord, en souvenir du sang versé (et en référence à Fabre d'Eglantine).

Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.

 

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Le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant une journée chômée. En 1920, la Russie bolchevique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs.

 

 

premier mai,1er mai,fête du travail,haymarket square,jules guesde,maréchal pétain,pétain,muguet,daniel mayerLe 24 avril 1941, le maréchal Pétain instaure officiellement par la loi Belin le 1er mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale », appliquant ainsi la devise Travail, Famille, Patrie (par son refus à la fois du capitalisme et du socialisme, le régime pétainiste recherche une troisième voie fondée sur le corporatisme).

À l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de la frange anti-communiste de la C.G.T, devenu secrétaire d’État au travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient férié, chômé et payé. L’églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée par le muguet.

 

Cette fête disparaît à la Libération.

 

En avril 1947, sur proposition du député Daniel Mayer et avec le soutien du ministre communiste du Travail Ambroise Croizat, le 1er mai est ré-institué jour chômé et payé dans le code du travail, sans être pour autant une fête nationale, mais il n’est pas officiellement désigné comme fête du Travail… Ce n’est que le 29 avril 1948 que sera officialisée la dénomination « fête du Travail » pour le 1er mai.

 

Extrait(s) d'un article de Wikipédia 

 

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