23/11/2011
Magia Sexualis
P.-B. RANDOLPH : « Magia Sexualis »
Traduction française par Maria De NAGLOWSKA !
Guy Le Prat éditeur / 1969 / 218 pages.
Format « poche » 18 x 11 cms / 220 grammes.
Une trace de pliure en haut de 4ème de couverture et un tout petit « plat » en bas de tranche, sans quoi excellent état, intérieur propre et sain, certainement pas lu plus d’une ou deux fois.
>>> 13 €uros. / Vendu ! - Temporairement indisponible.
Vu sur le net ( même édition de 1969… il en existe plusieurs autres, de 1931 à nos jours )
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* * *
La préface de Maria De Naglowska :
Le docteur Pascal Bewerly Randolph est une des grandes figures mystérieuses de l’occultisme du 19ème siècle.
On en a beaucoup parlé, et on a discuté âprement ses doctrines bizarres, auxquelles n’étaient initiés, d’ailleurs, que ses élèves et adeptes secrets ; mais on a jamais pu reconstruire la personnalité et la vie intime de ce mulâtre américain, qui ne se confiait à personne et s’entourait constamment d’un mystère absolument impénétrable. Le silence était sa devise et le mot d’ordre qu’il imposait à tous ceux qui l’approchaient.
Cependant, les rares informations, fournies par quelques-uns de ses amis, attestent que cet homme, doué d’une force de volonté inouïe et d’une persévérance tenace, confondait entièrement sa vie personnelle avec l’œuvre à laquelle il s’était consacré dès son jeune âge. Il n’avait qu’un but, et n’en détourna jamais la moindre parcelle de son énergie : connaître les lois suprêmes de la Vie et de la Création, au moyen de l’étude et de l’expérience continuelle.
La vie de Randolph fut, en effet, un effort de discipline ininterrompu, en vue de devenir l’instrument de connaissances initiatiques, qu’il voulait être.
Randolph fut le premier qui souleva sans crainte le voile recouvrant la nudité d’Isis, et ce courage immense lui permit de proclamer fièrement, que la clef de tous les mystères de l’Univers se trouve dans le Sexe.
« Le Sexe est la plus grande force magique de la Nature », disait Randolph, et il le démontrait à ses élèves.
Pascal Bewerly Randolph Randolph avait commencé ses études au sein de la société secrète, connue sous le chiffre de H.B.of L. ( Hermetic Brotherhood of Luxor ), dont le siège se trouvait à Boston (…). Mais, vers l’année 1870, il fonda son propre cercle d’initiation E.B ( Eulis Brotherhood ) et, en compagnie des docteurs Fontaine et Bergevin, il examina les données occultes à la lumière de la science contemporaine.
Barbet, qui était de ses meilleurs amis, fut émerveillé des résultats obtenus : le mystère, l’incompréhensible, se ramenait hardiment à quelques claires vérités, contrôlées par les rigides procédés de laboratoire.
Se fut une véritable révolution dans le monde des occultistes, car cela enlevait aux marchands du mystère leur arme la plus redoutable, en ramenant, en même temps, à néant leurs louches moyens d’enrichissement aux dépends des foules stupides.
La science, appuyant et contrôlant le miracle, ce dernier devenait une réalité concrète, dans certaines conditions bien déterminées, mais apparaissait comme de la fumisterie et du mensonge, lorsque ces conditions n’étaient pas remplies.
Une campagne féroce fut menée alors contre Randolph. On l’accusa d’avoir trahi les traditions, d’avoir révélé la clef du mystère, réservée aux seuls initiés, d’avoir jeté les perles devant les pourceaux.
Madame H.-P. Blavatsky le combattit violemment. Ce fut, entre elle et lui, une de ces guerres spirituelles, dont nous avons l’exemple dans le cas bien connu du conflit Peladan / Eliphas Levy.
La fondatrice de la Société Théosophique livra même à Randolph une sorte de duel occulte, qui causa, dit-on, la mort prématurée de ce dernier.
Mais toute cette agitation, visible et invisible, autour du nom et de l’œuvre de Randolph, le rendit célèbre, sinon riche.
Ses romans furent lus et commentés, quoique souvent de façon contradictoire. Son Asrotis, son Dhoula-bell, son Magh-Thesor, son She et son Master Passion, connurent leur heure de gloire, tandis que ses traités théoriques, tels que Les Miroirs magnétiques, le Mystère anséirétique, Les rapports avec les morts, Les secrets intimes des mystères d’Eulis, s’attachèrent l’attention passionnée des spécialistes.
Cependant, dans tous les livres la lumière n’était pas faite entièrement. P.-B. Randolph – qui, malgré les dires de ses détracteurs, ne jetait pas les perles devant les porcs, connaissant les dangers d’une divulgation trop hâtive – réservait aux seuls membres de son cercle E.B les clefs définitives pour la compréhension complète de son œuvre.
Le volume, que nous offrons aujourd’hui au lecteur, contient quelques-unes de ces clefs : des précis et des recettes de magie, accompagnées de notes explicatives, que les disciples de Randolph transcrivaient de leur main sous la dictée du Maître.
Ces fragments infiniment précieux, parce que formidablement efficaces, sont complétés, en outre, dans ce volume, par quelques chapitres, pris, d’une part, dans la partie théorique des Secrets intimes des mystères d’Eulis et, de l’autre, dans Les Miroirs magnétiques, notamment l’introduction à cet ouvrage et sa partie pratique, qui n’a encore jamais été publiée.
* * *
En livrant ses clefs au public cultivé de notre époque, nous nous déclarons les défenseurs de l’œuvre de Randolph, en repoussant l’accusation stupide de magie noire.
D’ailleurs, que signifient ces deux mots, que tant de personnes peu éclairées prononcent encore aujourd’hui avec épouvante ? – Rien, sinon une crainte superstitieuse, reste d’une longue période de sombre ignorance.
La magie est une science, qui diffère des sciences dites positives par les facteurs psychiques et spirituels, qu’elle implique aussi bien pour l’objet que pour le sujet de l’acte opératoire. La magie n’est jamais ni blanche, ni noire ; mais elle peut être bénéfique ou maléfique, selon le but pour lequel on s’en sert.
La magie est une arme, comme toutes les armes : on peut s’en servir pour le mal ou pour le bien, de soi-même ou d’autrui ; – mais puisqu’elle est puissante, elle est évidemment dangereuse entre des mains malhabiles. Mais la magie est aussi une science sacrée et royale en ce sens, qu’elle ne peut être acquise par quelqu’un qui n’en est pas digne ; et les névroses morbides, et souvent même la folie sont le partage de ceux, qui s’y adonnent sans aptitudes et préparation requises.
Il faut être armé de patience, de calme et d’un grand courage pour en franchir le premier seuil, et, surtout, il faut aimer cette science pour elle-même et non pour les avantages matériels et personnels qu’elle procure.
P.-B. Randolph avait ces dons et d’autres encore, c’est pourquoi il devint un grand magicien, que tous craignaient et enviaient sourdement. S’il mourut jeune, tandis que son adversaire, madame H.-P. Blavatsky, triompha jusqu’à un âge très avancé, c’est sans doute, parce que sa tâche sur cette terre fut accomplie plus rapidement que celle de la fondatrice du mouvement Théosophique.
Car, en effet, la mission de Randolph fut de trouver et de cacher provisoirement une lumière ; celle de H.-P. Blavastky – de former des masses.
Aujourd’hui ces masses sont formées, et elles recevront et comprendront sans trop de peine les choses qui, en 1880, leur auraient fait plus de mal que de bien.
L’élite spiritualiste moderne se rangera du côté de Randolph, sans méconnaître pour cela l’œuvre indiscutablement magnifique, de H.-P. Blavatsky, à la mémoire de laquelle nous adressons ici un salut respectueux. A chaque époque sa tâche et son personnage reconnu.
Maria de Naglowska.
[ Maria de Naglowska (1883-1936), also known as the Sophiale de Montparnasse, was a Russian occultist, mystic, and founder of the Brotherhood of the Golden Arrow, whose conferences in Paris in the 1930s were attended by many now-famous individuals, such as Julius Evola, Man Ray, and André Breton. She is also known for her translation of P. B. Randolph’s Magia Sexualis, the classic occult text that has survived only through her translation. ]
14:58 Publié dans Eros über alles, Esotérisme/occultisme, Livres, Primis Tenebris | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : magia sexualis, p.b randolph, maria de naglowska, ésotérisme, occultisme, livre, livres rares
16/11/2011
Satiricon
PETRONE : « Le Satiricon »
Traduction de Baillard, revue et corrigée par Jean Loubes.
Avant-propos et notes de J. Malicroît.
Le Club des Editeurs – 1961.
Couverture cartonnée recouverte de soie verte ( à reflets mordorés ) décorée de motifs or, pièce d'auteur et de titre sur tranche, gravure en frontispice.
Edition à tirage limité aux souscriptions et exclusivement réservée aux membres du Club des Editeurs.
26 exemplaires marqués de A à Z, 150 exemplaires numérotés de I à CL destinés aux collaborateurs et trois mille exemplaires numérotés de 1 à 3000.
Celui-ci est le N° 137.
200 pages – 20 x 13,5 cms – 340 grammes : 9 €uros. / Vendu ! - Temporairement indisponible.
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* * * * *
Pétrone occupait ses jours à dormir, et ses nuits, il les consacrait à ses fonctions officielles ou à ses divertissements. Ses moeurs dissolues firent de lui un homme célèbre, comme d’autres obtinrent le renom pour une vie d’activité et de sueur. Son époque ne le tenait pas pour un vulgaire débauché, mais pour un fin libertin à qui son imprudente liberté de langage, qui passait pour de la franchise, valut la faveur populaire. Lorsqu’il fut nommé gouverneur de province et, plus tard, lorsqu’il occupa le poste de consul, il se montra énergique et compétent dans la direction des affaires. Revenu à sa vie licencieuse, il devint bientôt l’un des intimes de Néron, l’intendant de ses plaisirs, arbitre suprême en matière de goût — arbiter elegantiae —, pour qui le luxe était l’un des beaux-arts.
Victime de la jalousie de Tigellin, le favori de l’Empereur, Pétrone, disgrâcié, dut se donner la mort en choisissant un suicide en accord avec la façon dont il avait vécu. Il opta pour la méthode lente : après s’être ouvert les veines, il se banda les poignets et partit s’entretenir de la pluie et du beau temps avec ses amis. Ensuite, il s’offrit un diner fastueux, qui fut suivi d’un petit somme. Loin d’encenser l’Empereur et Tigellin dans le testament qu’exigeait la coutume, il rédigea à la place un document cacheté et adressé à Neron, dans lequel il dénonçait les abominations du tyran et de ses complices. Avant son dernier soupir, Pétrone prît la précaution de briser un vase de grande valeur qu’il possédait, afin d’éviter que l’objet précieux ne tombât entre les mains de l’Empereur.
C’est ainsi que l’historien romain Tacite retrace, dans une miniature d’une incroyable candeur, le portrait d’un certain Gaius Petronius. La tradition veut que celui-ci soit l’auteur du Satiricon, le premier et le meilleur de tous les récits picaresques. Elle veut également que nous n’en ayons conservé que les livres XV et XVI, accompagnés de divers autres fragments. Ledit Pétrone se voit enfin attribuer la paternité, sans plus de preuve qu’un style insurpassé dans la littérature latine, d’un certain nombre de poèmes.
Si Le Satiricon doit son statut de chef-d’oeuvre de la littérature paillarde aux extraits mutilés qui nous sont conservés de lui, quelle réputation lui auraient valu les vingt-quatre livres qui formaient l’oeuvre originale ?
Le Satiricon complet aurait sans doute détrôné Don Quichotte de la place suprême qu’il occupe dans le roman occidental. Hélas, nous ne pourrons jamais en lire que deux passages principaux : une suite d’aventures chaotiques qui se déroulent dans des bouges et d’autres lieux interlopes du pourtour méditerranéen — lesquels ont fort peu changé depuis Pétrone —, et la description d’un festin offert par un certain Trimalchion, ancien esclave affranchi ayant fait fortune, être rèpugnant de vulgarité.
* * * * *
Il m’arrive de relire les Anciens, soit en voyant ce qui, hélas, encombre nos librairies, soit par hygiène de pensée. Un bon vin se doit de vieillir. Pas trop non plus, au risque d’être imbuvable, comme il arrive parfois à certains livres du passé. Pétrone s’en tire bien. Je dirais même qu’il reste très actuel. Détaché de sa gangue de classique défraîchi, il a encore du jus. Et son Satiricon que j’ai ouvert ces derniers jours s’est imposé à moi comme une œuvre frivole, au récit lâche, libre, débridé ; sans rime, ni raison ( du moins apparemment ), vagabondant au gré d’une fantaisie toujours renouvelée et inventive, bref une œuvre moderne. J’ai bien relu : ces seize livres ( seize chapitres dont des parties hélas perdues ) écrits sous la période paroxystique de Néron, entre conjurations et meurtres, et composés de prose et de vers mélangés, de contes et racontars – de digressions dirait-on aujourd’hui – ces seize livres donc n’ont pas de thème central à proprement parler. C’est bien ce qui fait là la « modernité » du Satiricon. On s’y promène allègrement, sautant d’un lieu à l’autre, d’une maison où l’on se moque de l’éloquence du moment à un autre logis où l’on fait amplement bombance, quand on ne finit pas dans une chambre de lupanar à trois ou plus... Un « roman » déjanté où il est fait état d’aventures singulières, colorées, pittoresques, vécues par des héros mi-gouapes, mi-voyous – d’antihéros pourrait-on dire – que le ridicule même ne semble plus tuer. Pétrone s’amuse à brosser des portraits comme des croquis pris sur le vif, à nous confier le fruit de ses observations – scènes vues ou vécues – à exploiter le merveilleux filon du burlesque parodique, usé ici jusqu’à la corde, à épingler moqueusement discours, clichés ayant cours à l’époque et manies littéraires qui voudraient glorifier avec pompe et grandeur philosophie et poésie et éloquence ! Ni thème, ni trame véritable ne soutiennent le Satiricon. Un ton léger et caricatural ( de romans grecs préexistants ? ), une verve sans limites lui donnent son élan. Tout se passe en disputes, en réconciliations sur l’oreiller – ou bien ailleurs – en cocufiages, en projets de vengeance, en complots sombrement ourdis pour se finir en rire et en chansons, en libations et galipettes. Hommes, femmes, gitons, tout semble bon pour jouir de l’amour. Pétrone, nous dit Tacite dans ses Annales, n’avait pas la réputation d’un « débauché... mais celle d’un voluptueux raffiné dans son art. » A sa mort, précise-t-il, « il ne voulait entendre que vers badins et poésies légères. » Heureux temps où, même sous la férule d’un empereur dément, pour peu qu’on trouvât fin, profond, gracieux de raconter sans fard les fariboles, fredaines, secrets d’alcôve de ses contemporains, on pouvait vivre d’insouciance ! Heureuse et saine liberté ! Pétrone est vivifiant. Il faut le lire - ou le relire. Sans trop savoir pourquoi - sans doute à cause de la dérive des personnages, j’ai repensé à Accatone de Pasolini. Il m’est venu aussi l’idée que Le Satiricon était l’illustre ancêtre du roman picaresque. Derrière Encolpe, narrateur et héros de sa propre destinée, se cache déjà Gil Blas de Santillane.
Yves CARCHON
( http://editionsduportdattache.over-blog.com )
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Les pointilleux en orthographe n’auront pas manqué de se poser la question : Sat-i-ricon ou Sat-y-ricon ? Et bien, ça dépend. Un peu des deux, vraisemblablement. Pétrone penche pour le « i », en référence au genre de la satura, ce pot-pourri romain des registres et des formes ; le Satiricon n’est pas non plus étranger au registre de la satire entendue au sens large : la dénonciation des travers de la société par le prisme de l’humour. Enfin, le satyre est une référence en creux, peut-être comme un jeu de mots chez Pétrone : le satyre est cette divinité mythologique mi-homme mi-animal, être lubrique par excellence, sexuellement hyperactif.
Il n’est pas anodin de constater que c’est le plus souvent sous cette dernière orthographe que l’œuvre est référencée. Fellini lui-même s’y est trompé, mais lorsqu’il s’est rendu compte de son erreur, il a décidé de conserver le « y », orientant ainsi l’interprétation.
Car la lubricité est belle et bien un sujet majeur du texte de Pétrone : les aventures sont celles du jeune homosexuel Encolpe, nom grec qui signifie « l’enculé » – difficile d’être plus clair ! L’intrigue amoureuse est à multiples rebondissements, constamment liés à la sexualité : de bordels en maquerelles, d’infidélités en retrouvailles charnelles, en passant par les parties à trois ou plus, le texte ne cesse de faire la part belle au sexe. Mieux : selon Michel Dubuisson, on peut envisager une lecture du Satiricon comme une parodie de l’Odyssée, dans laquelle Encolpe est jeté en aventures en proie au courroux de Priape, le dieu « truculent et paillard de l’amour dans ses aspects les plus charnels et les plus pornographiques ». Le jeune homme l’aurait offensé en troublant un sacrifice en son honneur, et ses déconvenues iront jusqu’à l’impuissance, tragédie s’il en est pour ce héros non conventionnel.
( http://www.fauteusesdetrouble.fr )
11:37 Publié dans Eros über alles, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petrone, satiricon, livre, livres
13/11/2011
Le cycle de Zei
Lyon SPRAGUE DE CAMP : « Zei »
« A quelque vingt cinq degrés au nord de l'équateur de Krishna s'étend la Mer Banjao, la plus grande étendue d'eau de la planète. Là se cache le Sungar, empire de légende et de mystère. Sous les rayons torrides de Rogir pourrissent lentement les galères pointues de Dur et les trirèmes ventrues de Jazmurian prises dans l'étreinte impitoyable de ce vaste continent flottant mi-aquatique, mi-végétal.
Même les violents orages qui sévissent dans cette partie de la planète arrivent à peine à rider la surface de cet immense marécage glauque. Pourtant, parfois apparaît un bouillonnement sinistre qui révèle la présence des monstres qui règnent en maîtres incontestés des profondeurs, le plus redoutable étant le gvàm, autrement appelé le harponneur. »
Né en 1907 à New-York, Lyon Sprague de Camp fut un des piliers « d’Astounding Stories », avant de se tourner vers l’archéologie et l’Heroic-Fantasy. Comme auteur de S.F, il aime à traiter de façon non conventionnelle les thèmes classiques. Ainsi « Zei » est un « Space Opera » humoristique et teinté de Fantasy, dans la grande tradition des « aventures martiennes » du John Carter d’Edgar Rice Burroughs.
Collection « Le Masque Science-Fiction » / Edition originale de 1975.
252 pages / 130 grammes… Comme neuf, jamais lu.
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Lyon SPRAGUE DE CAMP : « La main de Zei »
« Le soir vint enfin, mais le ciel verdâtre ne s'assombrit pas pour autant. A l'ouest, Rogir se coucha, embrasant l'horizon sur lequel se détachait la silhouette de la galère poursuivante qui s'était rapprochée d'eux pendant son bref repos — Les étoiles firent leur apparition. Elles brillaient d'un éclat inhabituel sous ces latitudes embrumées. Dans le ciel étrange pour un Terrien, Dirk Barnevelt essaya de repérer son soleil ; dans la Huitième Région de la carte astrale, il savait que devaient figurer les planètes du système Ceti, et là, le Soleil se trouvait dans l'alignement d'Arcuturus. Les trois lunes apparurent tout à coup, ensemble : Karrim la plus grande, Goinaz la moyenne et Sheb la petite… ».
Voici la suite des aventures du terrien Barnevelt sur la planète Krishna, ce monde anachronique et barbare, où se côtoient les matriarcats et les galères porte-planeurs. Aventures contées avec humour et truculence par un Sprague de Camp en grande forme.
Collection « Le Masque Science-Fiction » / Edition originale de 1976.
252 pages / 130 grammes… Une petite marque de stockage sur couv’ + petite pliure sur tranche sans quoi quasi neuf, certainement pas lu plus d’une fois.
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Lyon SPRAGUE DE CAMP : « Chasse cosmique »
« Hasselborg lancé à la poursuite de la jeune et ravissante fille de Youssouf Batrouni avait jugé fort astucieux de falsifier la lettre d'introduction le signalant à la surveillance de Jam-Bad-Koné, Dacht de Ruz. Malheureusement la fraude fut découverte et, comme la loi de Krishna ne permet pas à l'accusé d'assister à son procès, à quoi bon du reste, l'accusé ne faisant que mentir, Hasselborg apprit brutalement que le Dacht l'avait condamné à être mangé vivant au cours des jeux du surlendemain et par le Yéki qu'il avait lui-même capturé ! »…
CHASSE COSMIQUE est un des romans que Sprague de Camp a consacré à la planète Krishna, où se déroulent déjà ZEI et la MAIN DE ZEI, mais indépendant de ces deux ouvrages.
Collection « Le Masque Science-Fiction » / Edition originale de 1976.
251 pages / 130 grammes… Une petite marque de stockage sur couv’ + petite pliure sur tranche sans quoi quasi neuf, certainement pas lu plus d’une fois.
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>>> Les 3 volumes ( en parfait état ) pour : 10 €uros. / Vendus !
10:57 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zei, cycle, cycle de zei, sprague de camp
10/11/2011
Le Musée de la Bestialité
Roland VILLENEUVE : « le Musée de la Bestialité »
Un tour d'horizon du thème de la bestialité des origines à nos jours, illustré par plus de 250 photos et dessins. Des témoignages étonnants ( procès entre autres ) et une bibliographie très complète.
Sommaire :
Histoire de la bestialité = La fabuleuse antiquité, Les animaux diaboliques, Sylphes, faunes et satyres, Un monstrueux bestiaire, Aspects contemporains.
Les procès de bestialité = Procédures d’excommunication, Procès intentés aux animaux, Les hommes en jugement, Extraits du recueil de Simon Gueulette.
Une étrange aberration = Le problèmes des causes, Les instruments du plaisir, Un faisceau de bizarreries.
Tout le reste n’est que littérature / Notes / Bibliographie
Editions Henry Veyrier / 1973 / 282 pages.
27,5 x 21 cms / 1055 grammes – 1 kilo 055 : 20 €uros. / Vendu !
Comme le montrent les photos, les bords, ainsi que le haut et le bas de tranche ( cassée ) sont assez nettement « frottés » ( comme on dit dans le jargon ) mais l’intérieur est nickel, sain et propre !
Vendu - temporairement indisponible.
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Entre 29 et 58,50 €uros sur priceminister
Entre 30 et 40 €uros sur livre-rare-book.com
42 €uros sur galaxidion.com
25 à 41 euros sur marelibri.com
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La zoophilie, du grec ancien ζωον ( zôon, « animal » ) et φιλία ( philía, « amitié » ou « amour » ), est une paraphilie dont l'animal est l'objet du désir. Le journal animé par Victor Hugo s'appelait « Le Zoophile » et le terme est souvent utilisé encore dans ce sens classique « platonique ». Par extension, on est ensuite passé à l'attirance sexuelle d'un être humain pour un ou plusieurs animaux, sens le plus fréquemment utilisé aujourd'hui.
Généralement considérée comme une déviance ou une perversion sexuelle, elle devient une paraphilie si elle remplit ces critères, bien qu'elle ne soit plus listée depuis 1980 dans le Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux ( DSM ), la référence américaine et mondiale psychiatrique en matière de pathologies mentales.
Apparu au XIXème siècle, le mot zoophilie provient de racines grecques. Il était autrefois connu sous le nom de « bestialité ». ( Wikipedia )
11:51 Publié dans Eros über alles, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
09/11/2011
Sorcellerie & Nuits secrètes
Jules GARINET : « La sorcellerie en France »
L'ouvrage de Jules Garinet recense et examine tous les cas connus de sorcellerie et de magie en France depuis l'époque mérovingienne jusqu'au début du XIXe siècle. Les pratiques de la reine Frédégonde, les secrets du Temple et la malédiction que les quatre grandes figures de l'Ordre auraient proférée lors de son procès, Jeanne d'Arc et son fidèle capitaine, le sanglant Gilles de Rais, tout l'intéresse…
Il nous fait découvrir sabbats, sorcières, loups-garous ou lycanthropes, sans oublier Gilles Garnier : le cannibale. Mais c'est surtout le XVIIe siècle qui l'inspire, il est vrai que c'est l'époque des grands procès de sorcellerie, de l'affaire des poisons, des prêtres libertins et des démons galants.
Des pièces justificatives, tel le texte du pacte unissant Urbain Grandier à Lucifer, complètent l'ouvrage. Et comme… en conclusion… Garinet déclare vouloir envoyer au bagne tous les exorcistes ( voyant en eux l'image même de l'obscurantisme et de l'accréditation des pires superstitions ), la team D.U.K.E ne peut que chaudement vous recommander cet ouvrage !
- Première partie : imagination - Démons - Sabbat.
- Deuxième partie : la magie en France depuis les premiers rois.
- Troisième partie : pièces justificatives...
« La sorcellerie en France » par Jules Garinet aux éditions FAMOT / 1978.
( Reproduction de l'édition de 1818 )
Reliure simili Cuir noir ( style « Curitex » ), titres dorés et motifs rouges.
Illustrée par 11 reproductions hors texte ( planches en noir sur papier rouge ).
250 pages reliées sur Bouffant de Luxe / Dim : 12 x 20 cms / Poids : 420 grammes.
Exemplaire nickel / comme neuf !!!…
>>> 6 €uros / Vendu - temporairement indisponible.
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Guy BRETON : « Les nuits secrètes de Paris »
« Les Nuits secrètes de Paris » par Guy BRETON nous emmènent dans les cabinets des Mages, dans les temples les plus étranges, dans des clubs surprenants...
Des aventures savoureuses, parfois troublantes...
Le tout en plein Paris et en plein XXe siècle !
Venez, avec Guy BRETON, faire la connaissance des Omphalopsiques ( ou Adorateurs du nombril ), de l'Ange Cyclamen, des Adorateurs du Feu, des Chevaliers de la Croix-Blanche, des Druides du Bois de Meudon, des Néo-Médiévaux, des Ethérés, des Adorateurs de l'Oignon (!!!), des témoins d'Artémis ( ou Adorateurs de la Lune ), des Croisés de Meiningen, de l'Eglise Déiste et Positiviste de France, des Rayonnants ( ou disciples de Santo Semo ), du Club des Egaux, des Néo-Lettristes, des Ovo-Biologistes ( adorateurs de l'œuf ), des Apets du Contremi, des Témoins du Christ de Montfavet, ou encore du Groupe Bridey Murphy ...
« Les nuits secrètes de Paris » / éditions Famot / 1978. ( Préface de Louis Pauwels ! )
Reliure simili Cuir noir ( style « Curitex » ), titres dorés et motifs rouges.
Nombreuses illustrations hors texte ( planches en noir sur papier rouge ).
267 pages reliées sur Bouffant Alfa / Dim : 12 x 20 cms / Poids : 430 grammes.
Exemplaire nickel / comme neuf !!!…
>>> 6 €uros / Vendu - Temporairement indisponible !
14:06 Publié dans Esotérisme/occultisme, Livres, Primis Tenebris | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sorcellerie, nuits secrètes, jules garinet, guy breton, livres
05/11/2011
Rudolf STEINER : Lucifer et Ahriman
Rudolf STEINER : « Lucifer et Ahriman »
( Leur influence dans l’âme et dans la vie )
( 10 conférences faites dans différentes villes en 1919, 1921 et 1922 ).
Quatrième de couv’ : Incarnation humaine de Lucifer en Orient au troisième millénaire avant J.C – Incarnation humaine d’Ahriman au début du troisième millénaire après J.C en occident / Moyens d’Ahriman pour préparer son incarnation et empêcher les incarnations futures de l’homme sur terre : matérialisme, falsification du réel, intellectualisme, ossification… / Tentations de Lucifer : mystique nébuleuse, perte du Moi, intégration dans divers domaines de l’existence, dont la vie sociale / L’homme transformé en « automate moral » par Lucifer et enchaîné à la terre par Ahriman – Combat entre Lucifer et Ahriman pour la nature de l’homme / L’influence des planètes détermine la famille, le sexe, le peuple lors de la naissance – Responsabilité de l’homme dans l’évolution cosmique par son appartenance à la terre et au monde des étoiles / Expériences entre la mort et une nouvelle naissance comme conséquence du karma et création de conditions pour le retour à une nouvelle naissance…
Les forces révolutionnaires ( lucifériennes ) et les forces conservatrices ( ahrimaniennes ) se combattent dans l’univers, et aussi dans l’organisme humain. Notre corps est un champ de bataille où s’affrontent des puissances qui n’ont rien d’humain.
- Incarnation humaine de Lucifer en Extrême-Orient : origine de la sagesse antique.
- Incarnation future d'Ahriman : décadence de l'humanité.
- Tentations lucifériennes / corruptions ahrimaniennes.
- Pensée pénétrée par le sentiment, volonté transformée en amour.
- Recherche de l'équilibre… L’espace libre qui nous est laissé est fin comme le fil d’un rasoir.
Dans l'anthroposophie de Rudolf Steiner, Ahriman est l'une des deux entités, avec Lucifer, qui s'opposent à l'évolution de l'humanité, mais qui la rendent aussi possible. Steiner identifie Ahriman à Satan, lequel est bien distinct de Lucifer. Il est l'être qui fait de l'homme un être terrestre assujetti à la matière, alors que Lucifer et les forces lucifériennes tendent à l'en détacher. Ahriman agirait tout spécialement depuis et dans le corps éthérique. Il conférerait aux humains une intelligence froide et abstraite dénuée de sentiments, il les rendrait prosaïques, philistins et amoraux. Steiner le considère aussi comme l'esprit du mensonge, de l'erreur, et de la corruption.
Il s'incarnerait au début du 3ème millénaire… en Occident.
Editions Anthroposophiques Romandes / 1987 / 171 pages / 18x11,5 / 240 grammes… Reliure façon « cuir & dorures », intérieur sain et propre, comme neuf, certainement pas lu plus d’une fois : 10 €uros >>> Vendu !
( Prix du net = Entre 8,50 ( édition de 2006 – brochée ) et 16,60 €uros ( pour cette édition ci ) sur priceminister )
Rudolf Steiner - 1916
15:35 Publié dans Esotérisme/occultisme, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rudolf steiner, anthroposophie, lucifer, ahriman, livre, livres, ésotérisme
03/11/2011
Roland VILLENEUVE : Loups-garous et vampires
Roland VILLENEUVE :
« Loups-garous et vampires »
« Jadis redoutés pour leurs exploits sanguinaires qui semaient l’effroi dans les campagnes, loups-garous et vampires, devenus de nos jours héros de contes fantastiques et de films d’épouvante, ont-ils véritablement disparu de notre univers ?
Les mœurs et coutumes, l’éventuelle poursuite de leurs agissements, leurs amours mêmes, n’évoquent-ils plus qu’un lointain souvenir dans un quotidien ou le Sexe et la Mort ne cessent pourtant de se confondre ?
Roland Villeneuve émet ici un point de vue beaucoup plus nuancé en recourant, notamment, à des exemples tirés de faits divers criminels authentiques et de manuels de médecine légale traitant de la nécrophilie, du nécrosadisme, voire de cannibalisme…
Le lecteur sera certainement surpris d’apprendre que des auteurs de grande renommée n’ont jamais hésité à décrire des situations scabreuses ou macabres, faisant allusion à ces étonnantes déviations si peu ou si mal connues. Placée après une brève anthologie et une enquête sur les motifs esthétiques qu’ils ont suscités, une orientation bibliographique aidera enfin toute personne soucieuse d’approfondir l’évolution de la Lycanthropie et du vampirisme, ces deux mythes immortels. »
Broché / Superbe couverture signée Michel Desimon / Nombreuses reproductions d’œuvres d’art ( célèbres ou méconnues ) liées à la lycanthropie et au vampirisme / imposante bibliographie… essentiel et incontournable pour tout passionné !!!…
Quelques marques de lecture ( deux cassures sur la tranche ), de manipulation et de stockage… mais rien de bien méchant, l’exemplaire est tout à fait correct et devenu plutôt dur à dénicher de nos jours !!!…
Pierre BORDAS et fils / 1991 / 342 pages.
21x14,5 / 530 grammes : 12,50 €uros. >>> Vendu ! / temporairement indisponible.
( Prix du net = 25 €uros sur galaxidion.com / 23,75 €uros sur livre-rare-book.com / un exemplaire à 11 €uros sur Priceminister, mais tous les autres entre 16 et 21 €uros / 15,95 €uros sur ebay )
10:07 Publié dans Livres, Primis Tenebris | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : roland villeneuve, loups-garous, vampires, vampirisme, lycanthropie, ésotérisme, occultisme, livres, livre
28/10/2011
Le Tarot des imagiers du Moyen-Age
Oswald WIRTH : « Le Tarot des imagiers du Moyen-Age »
Le tarot passionne bien des auteurs mais, incontestablement, Oswald Wirth reste une référence dans le domaine son « Tarot des imagiers du Moyen Âge » s'impose comme une bible. On ne peut comprendre des arts comme l'astrologie ou le tarot sans pénétrer le mystère du symbolisme. Souvent trop « intellectualisé », le symbole déroute l'homme moderne.
Et pourtant, sa simplicité ouvre bien des lectures. Or, Oswald Wirth nous enseigne la découverte de cette langue universelle et éclaire, de la sorte, les raisons qui font du tarot un jeu de divination.
Cet ouvrage est fort complet tant sur les aspects historiques que pratiques. Une première partie est consacrée au tarot dans son ensemble et à ses divisions logiques. À ce stade, le lecteur est largement initié au jeu. Le second chapitre ouvre le symbolisme des vingt-deux clés de la sapience secrète du Moyen Âge. Les arcanes sont analysés un à un. Ce chapitre nous guide vers une compréhension du symbole qui pourra être rattachée au décryptage des messages voilés dans les cathédrales. En effet, Wirth rappelle que l'utilisation des images « parlantes » provient de ce fameux Moyen Âge loin d’être « obscurantiste » ! Enfin, le troisième volet de cet ouvrage traite de la divination avec une fine intelligence. À cet égard, l'appendice consacré aux pentacles aide judicieusement le lecteur. Une authentique encyclopédie sur la question. ( Jean-Marc Savary )
Préface de Roger Caillois. Nombreuses illustrations, reproductions de bois gravés, dessins et schémas. Reproduction en gravure des 22 cartes, accompagnées de leur interprétation. En fin de volume, une carte dépliante indiquant les correspondances astrologiques du Tarot selon différents auteur. Reliure simili-cuir noir, titre et nom d’auteur dorés sur dos et premier plat, Batelier en dorure sur couv’.
Bibliothèques des grandes énigmes – 1969 – 375 pages – 21 x 16 – 675 grammes. Légère ( mais belle ) patine… presque parfait !!!… : 16 €uros. / Vendu !
10:59 Publié dans Esotérisme/occultisme, Livres, Primis Tenebris | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : moyen-âge, tarot, tarots, oswald wirth, ésotérisme, livre, livres