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24/05/2012

Divin Marquis

Donatien Alphonse François de SADE

 

SADE : « Journal inédit »

Les deux cahiers retrouvés du journal inédit de Sade datant de 1807-1808 et de 1814 nous permettent de compléter notre connaissance du « Divin Marquis ». Le second cahier se révèle particulièrement émouvant, puisque le marquis de Sade y consigne les derniers événements de sa vie jusqu’à l’avant-veille de sa mort.

Une importante préface de Georges Daumas situe ces cahiers dans la biographie de Sade. Et un appendice intitulé Notice sur Charenton ( par H. de Colins ) ainsi que des notes tirées de l’ouvrage Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale ( Philippe Pinel – 1809 ) nous font ( s’il en était besoin ) comprendre ô combien il ne devait pas être agréable d’être interné au tout début du 19ème siècle !!!…

Un ouvrage aussi rare que passionnant, pour qui s’intéresse à la vie et à l’œuvre de Sade.

Idées NRF – Gallimard / 1970.

184 pages au format « poche » / 120 grammes.

Une petite marque de style sur premier plat (visible sur photo), sans quoi il est en parfait état ; tranche non cassée, intérieur propre et sain !

>>> 3,50 €uros.Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

Ailleurs = 7 €uros sur abebooks.fr

Entre 3 et 14,90 €uros (!?!?!) sur Priceminister

 

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SADE : « La marquise de Gange »

Si l'assassinat de la marquise de Gange est objectivement assez atroce, il est impossible de ne pas sentir, à travers les témoignages fragmentaires qui nous sont parvenus, que les âmes de ses criminels beaux-frères, dans leur secret, devaient l'être bien plus encore. C'est là où résidait l'intérêt psychologique et romanesque d'une affaire de cette nature. Et le marquis de Sade, pour s'en être avisé, et avoir su la revêtir de toutes les richesses de son imagination, a donné naissance à un pathétique récit, lequel, s'il ne peut être mis au rang de ses ouvrages capitaux, n'en constitue pas moins une manière de petit chef d’œuvre où son génie luciférien a emprunté à la pitié des couleurs nouvelles. ( G.L )  

Livre de poche – 1974 – 293 pages – 160 grammes.

Une fine pliure sur tranche et quelques petites marques de stockage sur couv’ et quatrième, mais ça va, tout à fait O.K !

>>> 1,80 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

SADE : « La philosophie dans le boudoir »

Sade (1740-1814) reste l'homme de tous les scandales. Scandales provoqués par ses orgies et ses abus, scandales de ses emprisonnements arbitraires, scandales de son œuvre, où ce matérialiste, cet athée à la violence de pamphlétaire fait triompher le Vice.

La Philosophie dans le boudoir, récit, par des libertins dépravés, de l’apprentissage érotique d’une pure jeune fille, laquelle devient, en une journée, un monstre de lubricité, peut être considérée comme la somme de sa doctrine.

Cette exaltation de l’érotisme le plus débridé, de la cruauté la plus raffinée est l’un des textes les plus crus, les plus osés de la littérature française. Sade, génie sulfureux, aimait à allier luxure et philosophie, pornographie et psychologie, et pouvait décrire la plus noire débauche dans un style lumineux. Le « divin marquis » fut aussi grand débauché que grand prosateur. 

Maxi poche / Classiques français – 1999 – 220 pages – 125 grammes. 

Etat = Une fine pliure sur tranche et quelques petites marques de stockage / manip’ sur la couv’, mais rien de bien méchant, tout à fait bon pour le service !

>>> 1,80 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.   

 

SADE : « Les infortunes de la vertu »

Les Infortunes de la vertu (1787), première version de Justine…, contient, sans les excès pornographiques d'écrits ultérieurs, tout ce qui fait le génie sulfureux du Divin Marquis : spectacle complaisant de la luxure et de la perversité, imagination débridée mais aussi philosophie et psychologie, l'ensemble servi par la langue et le style lumineux d'un grand prosateur.

France Loisirs – 1975 – 221 pages – 18,5 x 12 – 270 grammes

Reliure cartonnée façon cuir bleu + dorures ( tranche et plats ).

Quelques infimes marques de stockage mais très bon état général. 

>>> 3 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

SADE : « Les crimes de l’amour »

Faxelange qui se signale par l'intérêt de sa fiction et la netteté de son style ; Florville et Courval où l'héroïne la plus vertueuse et la plus aimable est portée à de multiples crimes dont un seul suffirait à faire d'elle un monstre ; La comtesse de Sancerre, cette phèdre sans remords, au paroxysme du drame sombre ; Eugénie de Franval enfin, l'une des œuvres de Sade les plus fortes et les plus hardies : ces quatre nouvelles permettent d'embrasser d'un seul regard la surprenante variété du génie de notre auteur, dans un domaine où la littérature française n'offre rien d'aussi vigoureux ni d'aussi parfaitement original. ( Gilbert Lely )  

Presses de la Renaissance / Club pour vous – Hachette.

1975 – 447 pages – 20,5 x 13 – 510 grammes.

Reliure cartonnée façon cuir vert + dorures – Une trace de choc en bas de premier plat ( visible sur la photo ) ainsi que sur le coin supérieur gauche de quatrième… mais rien de bien grave, intérieur sain et propre, tout à fait O.K.

>>> 3 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

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23/05/2012

AFFLICTIS LENTAE

AFFLICTIS LENTAE : « Saint Office »

 

( LP / 2009 / France )

 

Vache, comment bien te définir le bidule !?!!

Une sorte de War Black/Death Métal dévastateur à foutre la chiasse aux plus grands noms du genre… un son énorme, des morceaux nucléaires et surpuissants mais qui savent (de façon purement jouissive) donner dans le très très lourd lorsque le besoin se fait sentir… l’orgiaque et diabolique partouze réunissant ARGHOSLENT, CONQUEROR, KILL, et BOLT THROWER… la fusion au sein d’un lac d’acide du meilleur de MARDUK, ANTAEUS et BEHEMOTH !!!…

Une chose dont l’écoute ne peut te laisser intact !!!!!!!!…

Purement I.N.D.I.S.P.E.N.S.A.B.L.E !!! 7 titres – 24 mns : 10 €uros. / disponible. 

  

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NEW : AFFLICTIS LENTAE : « Post Nuklear Trauma »

 

( Pro-tape / 2012 / France )

 

AFFLICTIS LENTAE is back with 'post nuklear trauma' !!!

PRO TAPE !!! 7 tracks of pure rage featuring ripping thrash riffs and catchy chorus !

This tape also includes 3 cover of NEGATIVE APPROACH, CRO MAGS and THE BUSINESS…

Pro-tape limitée à 100 copies !!!!!! >>> 5 €uros. / Vendues - Réf épuisée !   

 

And then, comme le son parle mieux que les mots :

 

 

 

 

AFFLICTIS LENTAE / ZEBARGES ( Split LP / 2010 / France-France )

 

Les 5 titres de « No escape from the jaws of Hell » (voir chronique au-dessous) pour ce qui en est d’AFFLICTIS LENTAE… 

Et deux (longs) titres pour des ZEBARGES n’ayant rien (mais alors rien de chez rien) à voir avec tout ce que vous avez pu écouter d’eux jusqu’à présent !?!?!!

Deux longs titres d’une sorte de Funeral-Doom-Sludge-Drone incantatoire et totalement halluciné ; à des années-lumières (sorry… à des « années-ténèbres ») de tout ce que ce duo de déglingués notoires avait pu produire jusqu’à ce jour !!!

L’impression de s’envoyer dans les esgourdes un mix de BONGZILLA, de SUN O))) et d’EROS NECROPSIQUE à la sauce « satanic mushrooms » !?!!!…

L’impression qu’un zombie décharné, issu d’un de ces gangs d’allumés des seventies genre ZIOR, NECROMANDUS ou BLACK WIDOW, soit sorti de sa tombe pour tenter de convertir des fans de Drone de rendre un hommage surréaliste aux débuts de BLACK SABBATH !?!???…

Complètement allumé et purement jouissif !!!!!!…  

Co-(auto)-production Nuclear Thrash, Zebarges & O’Riffs.

LP avec insert : 8 €uros. / Vendus ! Référence épuisée. 

 

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AFFLICTIS LENTAE : « Chaos, Fire, Hate »

 

( Démo K7 / 2008 / France )

 

Une tornade !!!!! 8 titres (pour 20 mns) d’un déluge Black/Death (très très Black) comme seul un MARDUK sous P.C.P, un TSATTHOGUA très énervé ou un PAGAN WINTER dopé aux amphés peuvent nous en livrer, un soir d’orage et de colère !!!…

Une voix haineuse malsaine et vomie en un flot de bile mélangée à du sang (on a parfois l’impression d’entendre du MANIAC BUTCHER repris par BEHEMOTH, avec le fils illégitime d’Attila et de Meyna’ch au micro !?!?!!!!), des solos qui hurlent, crissent et agonisent… des guitares et rythmiques façon "Orgues de Staline"… cet AFFLICTIS là est une sorte de MORSÜRE du Black-Death, façon entreprise de démolition sponsorisée par Uzi et Sig Sauer !

C’est la guerre… l’assaut simultané d’une pleine escadrille d’hélicos de combat russes appuyée au sol par une division entière d’artillerie lourde commandée par un épileptique !!!!!!!!…

BUY and KILL !!!!!!!!!!!!!… KILL… KILL… KILL !!!!…

>>> 3 €uros. / disponible.   

 

AFFLICTIS LENTAE : « No escape from the jaws of Hell»

 

( Démo K7 / 2010 / France )

 

Une putain d’apocalypse à faire se chier dessus tous les ersatz de CONQUEROR (and cie) de la planète, de l’univers et de sa proche banlieue !!! Une reprise de MAIDEN à ranger au panthéon du genre (avec celle de BY THE SWORD) et des passages lourds à faire passer pour des tapettes les mecs de G.B’s KEY ou de BEHEMOTH

Que dire, qu’hurler… si ce n’est : Rhâââââââââaââââaaaaâââââaaaaaaa-lovely !!!!!!!…

Une TUERIE estampillée MALTKROSS / Pro-cover / 5 titres – 16 mns.

>>> 3 €uros. / disponible.   

21/05/2012

Salammbô

Gustave FLAUBERT : « Salammbô »

 

Très certainement l’un des meilleurs romans d’Heroic Fantasy de tous les temps !

Et oui, vous avez bien lu, j’ai bien écrit : HEROIC FANTASY !!!…

Mais bon, que voulez-vous, les fans d’Heroic Fantasy ne lisent pas Flaubert…

Les « littéraires » qui lisent Flaubert ne lisent pas, voir ne savent même pas ce qu’est l’Heroic Fantasy… et de fait, personne ( hormis votre serviteur, qui passe – lui – allègrement de Burroughs à Mallarmé et d’Howard à Lamartine ) ne s’en est rendu compte !?! ( Hé! hé! )…

Mais bon, croyez-moi sur parole, si vous êtes fan des Conan, Elric et autres John Carter… vous ne pourrez qu’adorer cette véritable saga, aux atmosphères « somptueusement barbares » ; quelque part entre la Dark Fantasy façon Moorcock et le sublime « 300 ». 

 

Club du beau livre de France / Collection « Les grands classiques ».

1954 / Limité à 3000 exemplaires ( celui-ci est le N°1819 )…

279 pages / 20 x 14 cms / 375 grammes.

Reliure cartonnée recouverte d’un tissu rouge. Monogramme bleu-vert sur premier plat, titre et nom d’auteur ( même couleur ) sur tranche.

Un léger « plat » en haut de tranche ( visible sur photo ), sans quoi très bon état général, intérieur sain et propre, lelle édition / bel exemplaire !

>>> 10 €uros. / Vendu ! 

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Extrait / Chapitre 8 – La bataille du Macar.

 

(…) A la droite et à la gauche des éléphants, voltigeaient les frondeurs, une fronde autour des reins, une seconde sur la tête, une troisième à la main droite. Puis les Clinabares, chacun flanqué d'un nègre, tendaient leurs lances entre les oreilles de leurs chevaux tout couverts d'or comme eux. Ensuite s'espaçaient les soldats armés à la légère avec des boucliers en peau de lynx, d'où dépassaient les pointes des javelots qu'ils tenaient dans leur main gauche ; et les Tarentins, conduisant deux chevaux accouplés, relevaient aux deux bouts cette muraille de soldats.

L'armée des Barbares, au contraire, n'avait pu maintenir son alignement. Sur sa longueur exorbitante il s'était fait des ondulations, des vides ; tous haletaient, essoufflés d'avoir couru.

La phalange s'ébranla lourdement en poussant toutes ses sarisses ; sous ce poids énorme la ligne des Mercenaires, trop mince, bientôt plia par le milieu.

Alors les ailes carthaginoises se développèrent pour les saisir : les éléphants les suivaient. Avec ses lances obliquement tendues, la phalange coupa les Barbares ; deux tronçons énormes s'agitèrent ; les ailes, à coup de fronde et de flèche, les rabattaient sur les phalangistes. Pour s'en débarrasser, la cavalerie manquait ; sauf deux cents Numides qui se portèrent contre l'escadron droit des Clinabares, tous les autres se trouvaient enfermés, ne pouvaient sortir de ces lignes. Le péril était imminent et une résolution urgente.

Spendius ordonna d'attaquer la phalange simultanément par les deux flancs, afin de passer tout au travers. Mais les rangs les plus étroits glissèrent sous les plus longs, revinrent à leur place, et elle se retourna contre les Barbares, aussi terrible de ses côtés qu'elle l'était de front tout à l'heure.

Ils frappaient sur la hampe des sarisses, mais la cavalerie, par-derrière, gênait leur attaque ; et la phalange, appuyée aux éléphants, se resserrait et s'allongeait, se présentait en carré, en cône, en rhombe, en trapèze, en pyramide. Un double mouvement intérieur se faisait continuellement de sa tête à sa queue ; car ceux qui étaient au bas des files accouraient vers les premiers rangs, et ceux-là, par lassitude ou à cause des blessés, se repliaient plus bas. Les Barbares se trouvèrent foulés sur la phalange. Il lui était impossible de s'avancer ; on aurait dit un océan où bondissaient des aigrettes rouges avec des écailles d'airain, tandis que les clairs boucliers se roulaient comme une écume d'argent. Quelquefois d'un bout à l'autre, de larges courants descendaient, puis ils remontaient, et au milieu une lourde masse se tenait immobile. Les lances s'inclinaient et se relevaient, alternativement. Ailleurs c'était une agitation de glaives nus si précipitée que les pointes seules apparaissaient, et des turmes de cavalerie élargissaient des cercles, qui se refermaient derrière elles en tourbillonnant.

Par-dessus la voix des capitaines, la sonnerie des clairons et le grincement des lyres, les boules de plomb et les amandes d'argile passant dans l'air, sifflaient, faisaient sauter les glaives des mains, la cervelle des crânes. Les blessés, s'abritant d'un bras sous leur bouclier, tendaient leur épée en appuyant le pommeau contre le sol, et d'autres, dans des mares de sang, se retournaient pour mordre les talons. La multitude était si compacte, la poussière si épaisse, le tumulte si fort, qu'il était impossible de rien distinguer ; les lâches qui offrirent de se rendre ne furent même pas entendus. Quand les mains étaient vides, on s'étreignait corps à corps ; les poitrines craquaient contre les cuirasses et des cadavres pendaient la tête en arrière, entre deux bras crispés. Il y eut une compagnie de soixante Ombriens qui, fermes sur leurs jarrets, la pique devant les yeux, inébranlables et grinçant des dents, forcèrent à reculer deux syntagmes à la fois. Des pasteurs épirotes coururent à l'escadron gauche des Clinabares, saisirent les chevaux à la crinière en faisant tournoyer leurs bâtons ; les bêtes, renversant leurs hommes, s'enfuirent par la plaine. Les frondeurs puniques, écartés çà et là, restaient béants. La phalange commençait à osciller, les capitaines couraient éperdus, les serre-files poussaient les soldats, et les Barbares s'étaient reformés ; ils revenaient ; la victoire était pour eux.

Mais un cri, un cri épouvantable éclata, un rugissement de douleur et de colère : c'étaient les soixante-douze éléphants qui se précipitaient sur une double ligne, Hamilcar ayant attendu que les Mercenaires fussent tassés en une seule place pour les lâcher contre eux ; les Indiens les avaient si vigoureusement piqués que du sang coulait sur leurs larges oreilles.

Leurs trompes, barbouillées de minium, se tenaient droites en l'air, pareilles à des serpents rouges ; leurs poitrines étaient garnies d'un épieu, leur dos d'une cuirasse, leurs défenses allongées par des lames de fer courbes comme des sabres, - et pour les rendre plus féroces, on les avait enivrés avec un mélange de poivre, de vin pur et d'encens. Ils secouaient leurs colliers de grelots, criaient ; et les éléphantarques baissaient la tête sous le jet des phalariques qui commençaient à voler du haut des tours.

Afin de mieux leur résister les Barbares se ruèrent, en foule compacte ; les éléphants se jetèrent au milieu, impétueusement. Les éperons de leur poitrail, comme des proues de navire, fendaient les cohortes ; elles refluaient à gros bouillons. Avec leurs trompes, ils étouffaient les hommes, ou bien les arrachant du sol, par-dessus leur tête ils les livraient aux soldats dans les tours ; avec leurs défenses, ils les éventraient, les lançaient en l'air, et de longues entrailles pendaient à leurs crocs d'ivoire comme des paquets de cordages à des mâts. Les Barbares tâchaient de leur crever les yeux, de leur couper les jarrets ; d'autres, se glissant sous leur ventre, y enfonçaient un glaive jusqu'à la garde et périssaient écrasés ; les plus intrépides se cramponnaient à leurs courroies ; sous les flammes, sous les balles, sous les flèches, ils continuaient à scier les cuirs, et la tour d'osier s'écroulait comme une tour de pierre. Quatorze de ceux qui se trouvaient à l'extrémité droite, irrités de leurs blessures, se retournèrent sur le second rang ; les Indiens saisirent leur maillet et leur ciseau et l'appliquant au joint de la tête, à tour de bras, ils frappèrent un grand coup.

Les bêtes énormes s'affaissèrent, tombèrent les unes par-dessus les autres. Ce fut comme une montagne ; et sur ce tas de cadavres et d'armures, un éléphant monstrueux qu'on appelait Fureur de Baal pris par la jambe entre des chaînes, resta jusqu'au soir à hurler, avec une flèche dans l'oeil.

Les autres, comme des conquérants qui se délectent dans leur extermination, renversaient, écrasaient, piétinaient, s'acharnaient aux cadavres, aux débris. Pour repousser les manipules serrés en couronnes autour d'eux, ils pivotaient sur leurs pieds de derrière, dans un mouvement de rotation continuelle, en avançant toujours. Les Carthaginois sentirent redoubler leur vigueur, et la bataille recommença.

Les Barbares faiblissaient ; des hoplites grecs jetèrent leurs armes, une épouvante prit les autres. On aperçut Spendius penché sur son dromadaire et qui l'éperonnait aux épaules avec deux javelots. Tous alors se précipitèrent par les ailes et coururent vers Utique.

Les Clinabares, dont les chevaux n'en pouvaient plus, n'essayèrent pas de les atteindre. Les Ligures, exténués de soif, criaient pour se porter sur le fleuve. Mais les Carthaginois, placés au milieu des syntagmes, et qui avaient moins souffert, trépignaient de désir devant leur vengeance qui fuyait ; déjà ils s'élançaient à la poursuite des Mercenaires ; Hamilcar parut.

Il retenait avec des rênes d'argent son cheval tigré tout couvert de sueur. Les bandelettes attachées aux cornes de son casque claquaient au vent derrière lui, et il avait mis sous sa cuisse gauche son bouclier ovale. D'un mouvement de sa pique à trois pointes, il arrêta l'armée.

Les Tarentins sautèrent vite de leur cheval sur le second, et partirent à droite et à gauche vers le fleuve et vers la ville.

La phalange extermina commodément tout ce qui restait de Barbares. Quand arrivaient les épées, ils tendaient la gorge en fermant les paupières. D'autres se défendirent à outrance ; on les assomma de loin, sous des cailloux, comme des chiens enragés, Hamilcar avait recommandé de faire des captifs. Mais les Carthaginois lui obéissaient avec rancune, tant ils sentaient de plaisir à enfoncer leurs glaives dans les corps des Barbares. Comme ils avaient trop chaud, ils se mirent à travailler nu-bras, à la manière des faucheurs ; et lorsqu'ils s'interrompaient pour reprendre haleine, ils suivaient des yeux, dans la campagne, un cavalier galopant après un soldat qui courait. Il parvenait à le saisir par les cheveux, le tenait ainsi quelque temps, puis l'abattait d'un coup de hache.

La nuit tomba. Les Carthaginois, les Barbares avaient disparu. (…)

17/05/2012

PARAGON IMPURE

PARAGON IMPURE : « To Gaius ! »

 

( Digipack CD / 2009 / Belgique )

 

Yeaaah… un album en l’honneur de Caligula (avec des textes empruntés au mythique « De Vitae Caesarum » de Suétone !), ces mecs me sont d’ores et déjà sympathiques !!!…

Sans quoi et bien (niveau musique) on est quelque part entre le DARKTHRONE et ses riffs hypnotiques façon Transilvanian / Panzerfaust, autour duquel tourbillonnerait un vent épique façon GRAVELAND au meilleur de sa forme (Immortal Pride)… avec hmmm… avec une p’tite pointe de notre MUTIILATION national dedans !?!! (EXCELLENT quoi !!! Hé! hé!)… 

Light the black candles, raise the blood-filled chalice and let your soul be corrupted by the haunting sphere of To Gaius !    

Ré-édition (2009) en version digipack de l’album de 2005, avec deux titres (issus du EP sorti chez PAINIAC) en sus, par rapport aux versions CD ou LP.

Members of LUGUBRUM & STRIID / Daemon Worship Prod – limité à 1000.

>>> 11 €uros. / Vendus - référence indisponible !

 

 

16/05/2012

Les Mystères Templiers

Louis CHARPENTIER : «  Les Mystères Templiers »

 

Il existe, entre Seine et Aube, un massif forestier au nom inattendu de "Forêt d'Orient", qu'entoure une ceinture de fermes portant les marques des mêmes constructeurs. C'est là que naquit, au début du XIIe siècle, le mystérieux, puissant, orgueilleux ordre du Temple, dont Michelet a dit que la chute fut le plus grand cataclysme de l'Occident. Héritier de la révélation christique, du savoir égyptien et grec, de la tradition celtique, cet ordre allait, pendant deux siècles, déposer les germes de ce qui aurait pu être la plus extraordinaire civilisation du monde moderne.

Par quels moyens techniques, avec quelles ressources financières est-il parvenu en quelques années à faire se dresser, à travers toute l'Europe chrétienne, les flèches de centaines de cathédrales ? A cette question, comme à tant d'autres tout aussi intrigantes, répond dans ce nouveau livre Louis Charpentier, l'auteur des Mystères de la cathédrale de Chartres.
Avec lui, nous accompagnons en Terre sainte les neuf chevaliers qui avaient mission de retrouver l'Arche d'Alliance et les Tables de la Loi ; nous assistons à la création de ces premiers établissements agricoles, de ces premières hôtelleries, de ces premières banques que furent les commanderies ; nous voyons partir de La Rochelle les vaisseaux qui, bien avant Christophe Colomb, allaient aborder en Amérique…

Secrètes et surprenantes missions auxquelles les bûchers de l'Inquisition devaient mettre fin. Pour toujours ?

 

Robert Laffont – Collection « Les énigmes de l’univers » / 1969.

286 pages / 21,5 x 13,5 cms / 390 grammes.

Nombreuses photographies et illustrations hors-texte. Quelques petites traces de lectures et manipulations. Vernis des plats très légèrement frotté, mais très bon état général pour un volume de cette collection aux reliures fragiles ; tout à fait bon pour le service.

>>> 6 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.   

 

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Louis Charpentier, né en 1905, est un journaliste, voyageur, écrivain et éditeur français. Il passe sa vie à tenter de percer les secrets qu'au cours de son histoire, la terre a légués à la curiosité des hommes. Il a parcouru à pied l'Égypte et le Liban, il a effectué des missions de recherches sur les voies de la Tingitane romaine et sur le lieu du combat entre Héraclès et Antée, pour les travaux publics de l'Administration internationale de Tanger.

C'est en constatant l'action des mégalithes sur le comportement des animaux et des plantes qu'il a été amené à étudier les "sciences traditionnelles", et les grands mystères de notre monde, comme en témoignent ses ouvrages sur les origines de l'Homme, l'histoire du Temple ou Compostelle.

Charpentier a exploré le thème de la géométrie sacrée. Dans son livre, Les Géants et le Mystère des origines, il postule l'existence dans l'urbanisme de France un immense jeu de l'oie qui se développe en spirale et dont les "cases" sont marquées de monuments mégalithiques, où les lieux-dits portent encore le nom du dieu Lug et de sa parèdre Lusine, la mélusine de nos légendes.

Dans son livre le Mystère basque, qu'il écrivit dans les années 1970, il échafaude de nombreuses théories quant à l'origine du peuple basque et de l'homme de Cro-Magnon.

Dans ses livres, il est aussi critique de la société de consommation et du capitalisme, et également du rôle qu'a joué bien souvent la chrétienté. ( Wikipédia )

 

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Un livre extrêmement intéressant. Louis Charpentier nous conte l'histoire de la naissance de l'ordre des templiers, son développement et sa fin programmée. Les mystères restent entiers. Entre la légende et la réalité, la vérité est sans doute entre elles deux. L'idéal de l'ordre est une chose, la nature humaine, une autre, et l'auteur sait se maintenir dans l'équilibre. Pourtant cette histoire incite au rêve, à la quête du véritable trésor qu'est la connaissance.

( Ygrec / babelio.com )

 

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11/05/2012

SA MEUTE

SA MEUTE : « Hyperborée »

( CD / 2004 / France )

 

Dans les groupes français hurlant à la gloire des loups, les pages de La Horde Noire vous avaient déjà fait découvrir Sons of Fenriz ou encore Garwall. Voici maintenant SA MEUTE (né des cendres de l'éphémère MIRCALLA), qui a trouvé naturellement son refuge dans les Pyrénées. Ce groupe est original à plusieurs titres : sa musique, inclassable, qualifiée de War Metal par nos lycanthropes est un mélange de Black avec des accents épiques et pagan.

Le terme de War forgé par NIGHTFALL n'est donc point galvaudé ici. La voix est très étrange, se faisant parfois déclamatoire ou totalement folle en cri black, et ce timbre si particulier me rappelle un peu celui du psychopathe présidant à Eros Necropsique. Soit torturée et mélancolique, soit brute et rageuse, la musique de SA MEUTE est sombre, et l'ambiance qui se dégage de ces 10 titres est assez prenante. On y retrouve un zest de HIMINBJORG par-ci, ou de NEHËMAH par là. Peut être que les liens avec ELHAZ laissent des traces… Beaucoup de plages instrumentales appuient aussi la thématique développée par SA MEUTE. 

Nous en venons là à un autre trait particulier de ce groupe : et son concept tourné vers les mythes grecs anciens. Le retour à l'état de nature par la lycanthropie, les faits et gestes des Atlantes, les expériences fantomatiques… Voilà des textes intéressants, chantés en français ou en anglais, dans un style éthéré au possible…

Enfin, le visuel n'est pas commun non plus, entièrement lié aux autres aspects du CD : pochette crayonnée en gris, à l'instar des illustrations intérieures, et textes écrits en calligraphie grecque. Tout cela est produit en pressage professionne et le coup d'essai de ce groupe UG français méconnu m'a convaincu. Sa Meute mérite qu'on y jette une oreille, et même les deux !

( lahordenoire.free.fr )

 

(…) L’expérience fait la différence, les structures et l’originalité des titres sont bien ficelées, on se laisse porter au fil des écoutes dans cet âge d’or des boucliers fracassés et des Dieux capricieux. Entre les morceaux de ce Métal guerrier, des plages instrumentales, dont deux acoustiques, qui ne sont pas là pour déplaire et sonnent comme une trêve, un répit avant la bataille. Bataille qui se veux donc maîtrisée, mûre et sereine au rythme d’un mid-tempo récurant et de guitares old-school, le tout sur un chant décrié parfois en anglais, parfois en français. Des hymnes comme « Le Bouclier et la Lance » ou « Her Shadow » résonneront encore longtemps dans les mémoires (…) – ( metalfrance.net )

 

CD Autoproduit / 10 titres – 46 mns : 10 €uros. / Vendus ! Réf. épuisée.

 

 

 

 

07/05/2012

Mournful Congregation - The Book of Kings - DLP

Une petite avant-première mondiale de chez mondiale… puisqu’hormis OSTRA Records ( le géniteur du monstre… et encore, le site du label annonce la sortie officielle du disque au 31 mai !?! >>> http://www.ostra-records.com/plus_d_infos.php?prod=13 ) nous sommes les premiers « in the world » à vous proposer ce pur joyau… tout juste sorti des presses !

 

Mesdames et messieurs…

Roulements de tambours :   

 

Mournful Congregation : « The Book of Kings »

 

( Double gatefold LP / 2012 / Australie )

 

Somptueux double gatefold LP limité à 400 copies.

Insert 12 pages / 5 titres – 76 mns : 25 €uros. / disponible. 

 

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Premier constat, on parle de doom/death ici, donc guitares grasses et voix raaaauuuque.

Ce n’est pas du Black Sabbath ou du Reverend Bizarre. On tape dans le Thergothon et autre Esoteric plutôt. Mournful Congregation tient haut le pavé et bat le rythme à la décadence de son style : lentement et en maintenant cette sensation de pilonnage dépressif.

Les guitares distillent des accords langoureux qui deviennent riffs lorsque les longues secondes s’égrainent. Car un riff de The Book of Kings se mérite, il n’arrive pas à la va-vite pour se retrouver enchaîné à un congénère. Et c’est toute la réussite de cet album, prendre un temps accablant pour développer son art du doom tout en maintenant le semblant de vie nécessaire pour garder l’auditeur dans les lymphes amorphes, mais vivant et donc à l’écoute.

Les fameux accords-riffs sont au diapason du but ultime du groupe, planter un à un les clous qui refermeront votre cercueil. Lourds et gras, ils installent l’ambiance mortuaire de vos funérailles à merveille. Le gros chant infrabasse respecte les canons du style, pas original pour un sou donc, mais complémentaire à des chansons qui vous plombent.

Peut-on entrevoir une éclaircie dans un tel déluge de dépression ?

Etonnamment, oui. Le groupe a la bonne idée de proposer The Bitter Veils of Solemnity, acoustique lumineux (ou qui apparaît comme tel par rapport à la grisaille épaisse du reste de l’album) pourvu de mélodies qui viendra réveiller votre cerveau sagement et savamment ankylosé de ses rêveries de l’au-delà.

 

(http://www.leseternels.net/chronique.aspx?id=5006 )

 

Contrairement à l’album précédent, The Books of Kings renoue avec une tradition de morceaux longs et peu nombreux. Le plus court dure déjà un peu plus de douze minutes, et est placé au centre de l’album avec un autre titre de la même durée. Le titre d’ouverture entraîne l’auditeur dans les profondeurs pendant un peu plus de 19 minutes, et le titre de clôture nous achève pendant un peu plus de 33 minutes.
Les riffs sont donc étiiiiiiirés à l’extrême, répétitifs et hypnotiques. Ils sont d’ailleurs assez peu nombreux, mais suffisamment utilisés pour remplir l’heure et quart de musique. Le tempo est également délicieusement lent tout le long de l’album. (…)

Côté chant, Damon Good oscille entre le chant caverneux death, et des paroles posées calmement mais assez lointaine (sur The Waterless Streams notamment), voire soupirées / murmurées (The Bitter Veils of Solemnity).

Les deux morceaux de 12 minutes se distinguent par leur durée (courte… haha), mais également par le contenu musical. Ces morceaux sont moins denses, moins abyssaux que les deux morceaux débutant et clôturant l’album… surtout The Bitter Veils of Solemnity, sorte de lueur dans le noir. Mais ce n’est qu’une lueur trompeuse, un leurre destiné à attirer l’auditeur vers les profondeurs, où le morceau éponyme, The Book of Kings va le consumer lentement, l’entourant de ténèbres. Car ce morceau de plus de 33 minutes est une véritable pièce noire, un acte d’une épaisseur de poix. C’est le guide touristique de R’lyeh mis en musique. D’ailleurs, le tempo de ce morceau n’est plus très loin du bloop. Une coïncidence ? 

Au final, on peut dire que MOURNFUL CONGREGATION accouche encore d’un chef-d’œuvre. Amateurs de EVOKEN, disEMBOWELMENT ou THERGOTHON, installez-vous dans votre fauteuil préféré, et écoutez ce Book of Kings au volume maximum, dans le noir, au casque de préférence. Laissez-vous envahir par les basses, la lourdeur, la pesanteur extrême des Australiens. Par ces ténèbres, d’abord autour de vous, qui pénètreront au plus profond de votre âme corrompue.

Une pièce maîtresse du doom/death en somme.

Un putain d’album, tout simplement. ( 18/20 )…

 

( http://www.vs-webzine.com/new.php?page=kronik&id_news=13015 )

 

 

Les merguez c’est maintenant !

La messe est dite...

06/05/2012

Pauvre(s) de nous...

Il est 21h30 en ce dimanche 6 mai 2012, et je me suis dit : « allez, sois le seul français, ce soir, à parler d’autre chose que de ce second tour pathétique ! »…

Sur quoi, j’ai donc tapé « 6 mai » dans Google, en me disant que cet acte ô combien banal allait très certainement me donner ( via Wikipédia ) matière à poster quelque chose d'ô combien instructif du genre : … 

- 6 mai 1097 : la première croisade arrive devant Nicée.

Ou…

- 6 mai 1210 : Incendie de la cathédrale de Reims, dont on a accusé l'archevêque Albéric de Humbert, qui aurait trouvé ce seul moyen pour reconstruire en plus beau et surtout en plus grandiose.

Ou…

- 6 mai 1576 : Signature de l'Édit de Beaulieu qui met fin à la cinquième guerre de religion en reconnaissant le culte protestant. 

Ou…

- 6 mai 1682 : Le clergé français réaffirme les libertés de l'Église gallicane après la protestation du pape suite à la déclaration du 19 mars.

Ou…

- 6 mai 1916 : les Ottomans pendent, au Mont-Liban, vingt-et-un nationalistes libanais qui demandaient l'indépendance du Liban de l'empire ottoman.

Ou…

- 6 mai 1941 : Staline devient chef du gouvernement soviétique, succédant à Molotov.

Voir même ( et au pire ) …

- 6 mai 2001 : Jean-Paul II devient le premier pape à se rendre dans une mosquée.

 

Enfin… quelque chose comme ça quoi…

Quelque chose de bien catholico-judéo-gaucho-islamo-pouet-pouet dans la droite lignée des incontournables (et indispensables) connaissances catholico-judéo-gaucho-islamo-pouet-pouet dispensées par Wikipédia, l’encyclopédie virtuelle des catholico-judéo-gaucho-islamo-pseudo-intellos-du-net…

 

Et puis je suis allé jusqu’en bas ( de la page Wikipédia )…

Et là qu’ai-je vu !? > 06 mai 2012 : Élection présidentielle française, 2ème tour : François Hollande est élu président de la République française. ( !?!?!!!!??!?!?!!! )…

 

Et je n’ai pu m’empêcher d’avoir une pensée pour ce militant « socialiste » cramponné à son clavier dès 19h50… qui a patiemment attendu 20 heures et une seconde… pour être le premier humain de l’univers à ajouter cette ligne ( ô combien vitale ) à Wiki-mouton-pédia !

 

Je n'ai pu m'empêcher de me dire qu'un sarkozyste avait dû rêver d'être à sa place…

 

Je n’ai pu m’empêcher de me dire : …

 

Pauvre de lui… n'avait-il vraiment rien d'autre à faire de sa vie ? 

Pauvre(s) d'eux… n'avaient-ils vraiment rien d'autre à faire de leurs vies ? 


Mais surtout...

Pauvre(s) de nous…

 

pauvre(s) de nous...

04/05/2012

Nigel Kennedy

This is Heavy Metal !!!!!!!!...