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17/11/2015

Revue de Presse… d’un monde en perdition.

Revue de Presse… d’un monde en perdition.

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France : attentats de Paris et Saint-Denis.

Note de K :
Vous trouverez ci-dessous des liens (titres en bleu) menant à trois articles…

Trois articles qu’il vous faut ABSOLUMENT lire avec attention.
Trois articles avec lesquels je ne suis pas forcément d’accord sur tout…
Mais qui nous racontent néanmoins tous (plus ou moins) la même histoire…
Celle de gens qui, tels le docteur Frankenstein, ont voulu jouer à être des dieux…
Celles de gens (des gouvernements américains, anglais, français, etc.) qui ont créé un monstre : ISIS, l’EIIL, Daesh, Al-Nosra… peu importe le nom que vous donnerez à cette créature, elle a autant de noms, de facettes et de têtes que de créateurs !
Puis, qui s’étant lassés d’un jouet qui ne correspondait pas/plus à leurs attentes, l’ont laissé (dès lors) subir la vindicte des villageois en colère (Syriens, Russes ou Kurdes)... 
Jusqu’à ce que cette chose, leur propre créature, se sentant abandonnée par ses pères – humiliée et aux abois – se retourne contre eux…
Et morde la main nourricière !

La République française prise en otage
Par Thierry Meyssan, pour le Réseau Voltaire.

Attentats de Paris : la responsabilité écrasante de l’exécutif français
Par Guillaume Borel, pour Arrêt sur Info (Suisse).

Attentats à Paris : « C’est pour la Syrie »
Par Alexandre Latsa, pour Sputnik.

N.B : Si d’aventure, pour une raison inconnue des dieux, des hommes et des voies impénétrables de la censure, l’un de ses articles venait à disparaître, faites-le moi savoir, ils sont soigneusement sauvegardés.

Lire également :
Vendredi noir à Paris : premières récoltes d’une Grande Tempête ?
Françoise Compoint, pour Novorossia Today

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Guerre en Syrie

Plusieurs missiles de croisière russes frappent l’Etat islamique

Poutine ordonne d’intensifier les frappes en Syrie  

Nationspresse.info

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Ukraine/Donbass

FLASH-INFO : Selon le Ministère de la Défense de la DNR, les chars des forces du régime kiévien pilonnent le bourg de Jabitchevo

FLASH-INFO : Une école dans la banlieue de Gorlovka pilonnée pendant les cours

Novorossia Today

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Petit plus vidéo :

Stratégie du choc et « management par la terreur »...

Via : Terre & Peuple

16/11/2015

Attentats de Paris et de Saint-Denis / Syrie.

Attentats de Paris et de Saint-Denis : l’enquête progresse, au moins une équipe jihadiste toujours dans la nature.

Chaque jour, les éléments que nous arrivons à glaner et à recouper confirment ce que nous affirmons depuis le début : les équipes opérationnelles qui ont réussi ces attentats sans précédent sur notre sol sont le fait de plusieurs groupes opératifs composés de « Français » ou de francophones issus des banlieues de l’islam, délinquants multirécidivistes radicalisés, ayant été formés à l’étranger dans les rangs jihadistes (al-Qaïda ou Daech), puis revenus clandestinement sur notre sol au nez et à la barbe des « services ».
Ces équipes étaient secondées par des opératifs étrangers infiltrés parmi les « migrants » qui leur ont fourni tous les moyens pour agir avec une efficacité redoutable. Nous affirmons de surcroît que plusieurs de ces équipes de tueurs sont encore dans la nature.

L’enquête avance, lentement. Il est évident que les autorités ne disent pas tout. Pour, bien entendu, protéger le plus possible les investigations et se prémunir de fuites pouvant profiter aux tueurs, mais aussi parce que le pouvoir en place a décidé de taire certaines choses. Au plus au sommet de l’Etat, on était au fait que des attentats de cette ampleur pouvaient se produire très bientôt. Mais on a préféré laisser faire, par bien-pensance et par lâcheté. Car on n’ose pas imaginer une quelconque duplicité afin de forcer une opinion à accepter d’entrer en guerre en Syrie contre l’intervention russe, justement au moment où cette dernière vient d’affaiblir considérablement les bandes jihadistes…
(…)
Depuis des mois, le pouvoir en place avait été prévenu que l’Etat islamique préparait des attentats d’une ampleur inédite sur le territoire français et visait même des lieux hautement fréquentés. Depuis des semaines, ce même pouvoir présidé par François Hollande était parfaitement informé, de la part notamment des services britanniques et de la sécurité d’Etat russe, de l’infiltration de terroristes islamistes parmi la vague d’immigrés clandestins en provenance du Proche et du Moyen Orient.
Nous savons aussi par le journal serbe
 Blic que la BIA (service de sécurité serbe) avaient averti Paris de l’arrivée de jihadistes par les Balkans, fondus dans la masse des « migrants ». A l’évidence, malgré ces avertissements fondés, rien ne semble avoir été fait pour éviter la dramatique soirée du 13 novembre. Pire : comme il abandonna ses compatriotes à leur propre sort dans les minutes qui suivirent l’attentat au Stade de France, François Hollande a laissé depuis des mois (si ce n’est des années) ses concitoyens totalement démunis face à la menace islamiste. La lâcheté est un trait de caractère majeur chez le locataire de l’Élysée et elle est particulièrement bien ancrée au sein des élites qui nous dirigent, qu’elles soient de droite ou de gauche. Et il n’y a que les naïfs, les sots et les crapules à s’en étonner ou à refuser de voir les choses en face.

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CT1GiYAUsAAv6Z-.jpgLe moment où Hollande apprend par sa sécurité que sa politique mène au chaos…
Dans quelques secondes, il fuira par hélicoptère le Stade de France,
laissant ses concitoyens à leur sort… La lâcheté, c’est maintenant !

(…)
Sept personnes de l’entourage familial d’Ismaël Omar Mostefaï sont en garde à vue. Son père et son frère de 34 ans ont été placés en garde à vue dès samedi en début de soirée. Les enquêteurs de la police judiciaire soupçonnent un des corps des islamistes retrouvé déchiqueté au Bataclan d’être celui d’un autre frère de Mostefaï. Plusieurs perquisitions ont eu lieu à Chartres (à La Madeleine) et à Courcouronnes dans l’Essonne ces dernières heures. Selon les informations du Monde, Mostefaï s’est absenté quelques mois de La Madeleine pour un séjour en Syrie. Une trace atteste de son passage par la Turquie à l’automne 2013, le régime islamiste d’Ankara qui soutient le terrorisme en Syrie, a donc joué un rôle essentiel dans ces attentats du 13 novembre. Puis les services français de renseignement ne retrouvent sa trace qu’au printemps 2014, en observant un petit groupe de salafistes à Chartres, à la mosquée de Lucé exactement. Il était alors considéré comme un simple membre d’un groupe salafiste que le pouvoir en place ne semble pas avoir jugé nécessaire de neutraliser.

(…)
Il y a quelques mois, nous apprenions que des explosifs, justement du TATP (ou peroxyde d’acétone) comme lors des explosions dans Paris et au Stade de France, avaient été dérobés sur un site militaire français. Depuis, plus de nouvelles de l’enquête concernant ce vol…
Plusieurs équipes de jihadistes opèrent en toute impunité, semble-t-il, sur notre sol.

D’après le général Aleksandr Vassilievitch Bortnikov, directeur du FSB de Russie (sécurité intérieure russe), « les attentats de Paris de cette ampleur sont un échec total des renseignements et du ministère de l’Intérieur français : nous avons prévenus à plusieurs reprises nos collègues européens, dont la France, que des éléments terroristes s’infiltraient sous couverture de ‘réfugiés syriens’. Nos services ont donné des éléments qu’on avait de nos informateurs. Mais apparemment, ils n’ont pas voulu en tenir compte ! » a-t-il affirmé hier sur Pervy Kanal.
Mais bon, comme depuis le 26 juillet 2014, l’Union européenne l’a interdit de visa (dans le cadre des sanctions occidentales à l’encontre de la Fédération de Russie concernant la crise ukrainienne), les avertissements fondés du général Bortnikov ont certainement été considérés avec le plus grand mépris par les plus hauts sommets de l’Etat français.

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Salopard.jpgEncore un jihadiste engagé en Syrie, puis invité en Europe.
Si nous avons réussi à nous procurer ce type de document,
on imagine bien les renseignements dont disposent nos « services » d’Etat…
Et ils ne font rien pour empêcher de nouveaux attentats ?…

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Selon la presse serbe, un des auteurs des attentats de Paris et de Saint-Denis serait un certain Ahmed Almuhamed, 25 ans, dont l’itinéraire migratoire passé par la Serbie le 7 octobre, après avoir séjourné en Grèce dès le 3 octobre, puis aurait pris la direction de la France via la Croatie, la Slovénie, l’Autriche et l’Allemagne.

Il est évident que ceux qui ont frappé à Paris ne sont pas des amateurs : ils ont opéré comme ils le font sur les terrains de guerre en Irak et en Syrie. Nous sommes en présence de plusieurs équipes composées de francophones ou de « Français » issus des banlieues de l’islam, petites frappes radicalisées, puis formées et entrainées dans les rangs jihadistes à l’étranger, secondés par un encadrement opérationnel composé d’étrangers infiltrés dans notre pays grâce aux flux migratoires que l’Union européenne refuse de juguler par idéologie mondialiste.

Mais la caste politico-médiatique, responsable au premier degré de cette situation alarmante, ne déroge pas à son arrogance habituelle et à son outrecuidance nauséeuse, en niant ses responsabilités évidentes. Médiatiquement, nous nous approchons de la phase où des proches d’Ismaïl Mostefaï vont nous dire qu’il était « gentil », « souriant » et qu’il disait « bonjour »…
Et pendant ce temps-là, Hollande négocie des contrats d’armement avec l’Arabie Saoudite qui soutient l’Etat islamique et al-Qaïda en Syrie et en Irak.

NationsPresse.info, 15 novembre 2015.
Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc > cliquez ici.

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Un homme d'État s'adresse à François Hollande…



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Syrie : débandade jihadiste au Sud d’Alep ! 

Les attentats de Paris au bilan catastrophiquement meurtrier interviennent à un moment où les forces islamistes, toutes tendances confondues, semblent perdre progressivement pied sur l’ensemble des parties du front syrien des suites de l’offensive loyaliste très largement appuyée par la Russie. A l’Ouest de Raqqah, capitale du califat, la base aérienne de Kuweires près d’Alep est désencerclée et le front de l’EI enfoncé et à l’Est de Raqqah la route principale menant à l’Irak est coupée.
On a l’impression que, finalement, ceux qui ont commandité ces carnages cherchent à forcer la main à une opinion publique française afin que cette dernière accepte une intervention militaire massive en Syrie, non pas pour détruire Daech, al-Nosra ou encore le Jund al-Aqsa, mais pour en finir avec le régime laïc de Bachar al-Assad, au risque de se retrouver face à un affrontement direct avec la Russie. Ce sentiment désagréable est conforté par l’attitude autiste maintenue par le locataire de l’Elysée et son gouvernement envers le régime syrien, en dépit des évidences, des derniers événements et du simple bon sens.

En réponse aux attentats de Paris dans la soirée du 13 novembre, qui ont fait au moins 132 morts, des centaines de blessés dont une quarantaine sont encore en réanimation, l’aviation française a bombardé ce soir le fief du califat islamique à Raqqah. Un « bombardement massif » selon la com’ du ministère de la Défense. En tout 20 bombes guidées ont été larguées par 10 appareils sur des objectifs de l’Etat islamique. C’est finalement assez peu et pas très « massif » pour un pays qui se prétend être une puissance militaire importante dans le monde. Il reste à en connaître les effets au sol. Et pourquoi cela n’a-t-il pas été réalisé plus tôt ? Et va-t-on enfin cesser de soutenir ceux qui sont derrière Daech ?

(…)

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, 15 novembre 2015.

Pour lire la suite / l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc. > cliquez ici

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Lire également :

Attentats de Paris et du Stade de France :
la piste des « Français » fichés « S » s’ajoute à celle de Molenbeek.

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Et n'oubliez pas, pour suivre la (vraie) guerre contre Daesh...

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 Cliquez sur la bannière 

14/11/2015

L’Etat islamique a revendiqué la responsabilité des attentats de Paris...

L’Etat islamique frappe à Paris et en banlieue :
au moins 128 morts et 250 blessés (MaJ)

Quinze heures après les attaques, l’Etat islamique a revendiqué la responsabilité des attentats de Paris et du Stade de France dans un communiqué officiel (Note de K : voir ici pour lecture du communiqué) . Après Charm el-Sheikh, puis Beyrouth, c’est Paris et sa proche banlieue qui ont été très durement frappés. Le bilan est effrayant et il n’est, hélas !, pas définitif : 128 morts, plus de 250 blessés dont 99 dans un état d’urgence absolue. Sous toutes réserves, une traque impliquant, entre autres, le RAID, la SDAT et le GIGN serait en cours.

Malheureusement, cette vague d’attentats qui a frappé Paris et sa proche banlieue était prévisible. Le camp national avait mis en garde le gouvernement depuis des mois, si ce n’est des années, que sa politique ubuesque saupoudrée de politiquement correct mènerait directement à cette situation alarmante. Nous y sommes. Pendant que Valls désignait l’ennemi à abattre, le Front national de Marine Le Pen, des commandos jihadistes se préparaient sur notre sol à frapper.

La gauche aux abois, toute honte bue, entend bien récupérer cette vague d’attentats islamistes à son profit : après la visite indécente de Hollande et de sa clique, en cravate noire bien visible des caméras, hier soir aux abords du Bataclan, voilà que la Ligue des droits de l’homme appelle à manifester place de la République demain. Un seul mot d’ordre : « padamalgam » !

Le deuil national a été proclamé pour trois jours, le temps pour la Hollandie de se refaire une petite santé médiatique…

La presse bien pensante parle "d’horreur", de "terrorisme", en évitant soigneusement tout lien avec l’islam, le jihadisme, l’islamisme dans ses gros titres et ses manchettes. Les Tartuffe qui ont soutenu la politique criminelle ad nauseam qui a mené à ce drame et qui en engendrera d’autres, hélas!, crachent désormais sur ceux qui mettaient en garde contre ces choix ubuesques (voir ici l’article odieux de la rédaction d’Europe1) et, demain, les désigneront comme responsables de ces assassinats pour camoufler leur propre lâcheté et leur complicité passive envers le terrorisme islamique. « Une tragédie […] inexpliquée », selon ces hypocrites… Mensonges !

Car nul au sein de cette caste politico-médiatique n’évoque une information capitale, qu’ils détiennent pourtant depuis hier soir : il s’agit de l’action de plusieurs équipes de tueurs islamistes, disposants de papiers français, de retour d’Irak et de Syrie. Des tueurs très vraisemblablement fichés au plus haut niveau de dangerosité.

Et du côté de Sarkozy, on n’en loupe pas une pour attaquer le gouvernement en place et tenter de faire oublier que la politique du petit excité de l’Elysée de 2007 à 2012 fut très semblable à celle menée par le gros tout-mou socialiste : ronds de jambes envers les pétro-monarchies islamo-obscurantistes du Golfe, yeux de Chimène pour la Turquie de l’islamiste Erdogan, mépris de la menace intérieure composée d’une cinquième colonne islamiste pourtant identifiée, refus de remettre en place des contrôles aux frontières, de stopper un flux migratoire inassimilable, laxisme judiciaire, etc., etc.

A l’étranger, la dignité du président iranien Rohani, qui dénonce un « crime contre l’Humanité », et le soutien affirmé aux victimes de son homologue russe Vladimir Poutine, tranchent avec l’indécence d’un Obama dont les choix géopolitiques sont à l’origine de Daech, de son développement et des conséquences que l’on connaît.
Et ne parlons pas du duo Hollande-Fabius, qui s’est délibérément placé à l’avant-garde du soutien occidental au terrorisme salafiste et à ses mentors du Golfe et de Turquie !

Le Président syrien, Bachar al-Assad, que des députés français doivent rencontrer aujourd’hui, a pour sa part déclaré : « La France a connu hier ce que nous vivons en Syrie depuis 5 ans ».

Une opération bien préparée

Pour Le Point, le choix du Bataclan ne serait pas forcément une cible au hasard. La salle de concert située boulevard Voltaire, là même où les chefs d’État ont défilé le 11 janvier dernier après l’attaque de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher, serait régulièrement menacée par des groupes radicaux car ses propriétaires sont juifs et que plusieurs organisations juives ont pour habitude de s’y rassembler. Comme l’explique le site de l’hebdomadaire, des membres de Jaysh al-Islam, l’Armée de l’Islam affiliée à al-Qaïda (al-Nosra en Syrie) et qualifiée de « modéré » (sic), soupçonnées de l’attentat qui a coûté la vie à une étudiante française au Caire en février 2009, voulaient ouvertement la prendre pour cible en 2011. Plusieurs sites israéliens ont ainsi rappelé qu’Eagle of Death Metal s’est produit dans l’État hébreu cet été, malgré les appels au boycott du groupe.

Pour notre part, nous sommes en mesure d’affirmer que cette opération terroriste coordonnée a été minutieusement préparée. Elle impliquerait une demi-douzaine d’équipes choc de commandos suicides, soutenues par autant d’équipes logistiques incrustées en région parisienne. Plusieurs terroristes sont actuellement en fuite et il semble étonnant qu’aucune opération de perquisition ne soit en cours depuis hier soir. Ces terroristes sont très largement fichés, la plupart détiennent la nationalité française et ont un casier judiciaire bien chargé. Mais pour l’heure le régime veut nous faire accroire que seuls les 8 jihadistes qui ont été tués seraient impliqués dans ces attentats. On ne les aurait donc pas aidés et ils ne disposeraient d’aucune logistique ? Le pouvoir socialiste s’appuie sur la revendication officielle de Daech qui se limite à évoquer, quinze heures après les faits, seulement « huit frères » engagés dans l’opération et qui ont été opportunément tous tués (on évoque parfois un jihadiste capturé par la police mais sans plus de précisions).

Des sources (non-officielles) affirment pourtant que des opérations et une traque seraient en cours, impliquant le GIGN, la sous-direction antiterroriste (DGSI) et le RAID. Vers 13 heures (heure de Paris), des coups de feu auraient été entendus à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Des hélicoptères ont survolé la Porte de Bagnolet. Finalement, il s’agissait d’une fausse alerte : des pétards avaient été lancés à l’occasion d’un mariage… Dans les Yvelines à la même heure, une voiture a forcé un barrage, créant une certaine confusion sur le terrain. La police traque une voiture de type Citroën Berlingo espagnol immatriculé en Espagne (0643CRG) à bord de laquelle se trouvent quatre personnes lourdement armées, barbus, de type Nord-Africains, et qui ont forcé le péage de l’A10 à auteur d’Ablis (Yvelines) en direction de Paris. Le véhicule aurait été aperçu sur Boulogne-Billancourt.

Si on se limite aux 8 corps retrouvés sans vie dans le cadre de cette enquête, soit le pouvoir en place est d’une naïveté qui frise la débilité mentale, soit il se trouve dans l’incapacité totale de loger l’ensemble des terroristes et de réagir avec bon sens et efficacité. On a le sentiment que nos forces de l’ordre sont exemplaires, mais attendent des ordres qui ne viennent pas. C’est à la fois dramatique et très inquiétant.

NationsPresse.info, 14 novembre 2015 / Article source.

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Vague d’attentats islamistes à Paris...

Vague d’attentats islamistes à Paris et Saint-Denis :
au moins 126 morts, plus de 200 blessés
dont des dizaines graves.

Ce sont six à sept lieux différents qui ont été ciblés hier soir dans la capitale et au Stade de France par plusieurs équipes de jihadistes bien coordonnées, surarmés et décidés à faire un carnage. Le premier bilan de cette soirée meurtrière se chiffre à 126 tués, dont 4 policiers, des dizaines de blessés sont hospitalisés dans un état grave dans les différents centres de l’APHP, notre pays est sidéré.
Dans la foulée, François Hollande a décrété l’Etat d’urgence sur l’ensemble du territoire (une première depuis la guerre d’Algérie) et la fermeture des frontières, avant de se raviser bien vite : on se limitera à un contrôle « renforcé » aux frontières…
L’ensemble des terroristes n’a toujours pas été neutralisé ce matin, une traque est en cours. Il s’agirait de « Français » de retour d’Irak et de Syrie qui ont combattu dans les rangs de Daech.

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Carte des attentats dans Paris

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Les Parisiens ont vécu une soirée d’horreur et de folie pure, ponctuée par les sirènes des secours, celles des forces de l’ordre, le bruit assourdissant des hélicoptères qui tournaient au dessus des toits et, dans certains quartiers de la capitale, des barrages de police, des bruits d’explosions, des tirs, la panique. Ambiance surréaliste mais terriblement réelle d’un pays en guerre qui doit faire face à une menace islamiste de très haut niveau avec des dirigeants totalement en dessous de tout.

François Hollande avec quelques-uns de ses ministres et le chef de file des socialistes pour les régionales en Ile-de-France sont apparus au Bataclan en cravates noires, l’air grave, la mine déconfite : le temps de la com’ à défaut de l’action et de la volonté politique…

Sept lieux différents ont été ciblés, dont 6 sur Paris intra muros : Charonne, rue Bichat, rue de la Folie Méricourt, le Bataclan, la rue de la Fontaine au Roi, le Stade de France où se déroulait le match France-Allemagne et où le président de la République a été évacué d’urgence après qu’au moins deux jihadistes se soient fait sauter avec des ceintures d’explosifs. Une fusillade aurait même été entendue aux abords du Stade de France.

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L’horreur au Bataclan

Dans la salle de concerts du Bataclan, en plein Paris, le groupe de Metal « Eagles of Death Metal » avait réuni quelque 1500 fans à l’intérieur de la salle. L’équipe jihadiste est arrivée armée jusqu’aux dents, ceinturée d’explosifs. Très vite, ce fut un véritable carnage, le commando islamiste rafalant à la kalachnikov dans la foule ; la BRI (ex-anti-gang) est intervenue dans l’urgence, en pleine panique des otages. La plupart des terroristes ont été éliminés, deux se seraient fait exploser, un dernier aurait été interpellé. L’individu se revendiquerait de Daech.
Selon le journaliste Guillaume Auda, la BRI déplorerait la perte de quatre de ses hommes, des policiers d’élite qui n’ont fait que leur devoir avec courage et honneur. Une information non confirmée.

Dans la salle de spectacle, ils ont tiré en plein dans la foule en criant « Allah Akbar », l’un d’eux reprochant l’intervention française en Syrie, oubliant un peu vite que le ministre socialiste des Affaires étrangères, Laurent Fabius, considérait que les islamo-terroristes font du « bon boulot » dans ce pays meurtri par la guerre.

Des exécutions sommaires auraient été perpétrées par ces terroristes.
« Des cadavres entassés par dizaines, des morceaux de corps, de visages, de cervelle partout », témoigne une personne présente sur le lieu du drame. Certains survivants ont été sauvés grâce à leur présence d’esprit de se protéger derrière les corps de victimes sans vie.

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Dans Paris, alors que les terroristes agissaient encore, après avoir tiré à l’arme lourde contre plusieurs restaurants et terrasses de cafés bondés, une solidarité de fait s’est mise en place, comme au Café Grisette, Boulevard Richard Lenoir, qui a fourni eau, café, soutien moral et abri aux badauds quand ça tirait encore.

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Jihadistes « français » de retour de Syrie et d’Irak

Au total 8 terroristes sont morts : 4 au Bataclan (dont deux se sont fait sauter à l’explosif), 3 au Stade de France (avec leurs ceintures d’explosifs), 1 boulevard Voltaire. Toutes les autres équipes ont réussi à s’échapper, l’ensemble des forces de l’ordre et une partie de l’armée les traquent. D’ailleurs, dès hier soir, 1.500 militaires étaient appelés en renforts sur Paris.

Hier soir, tard, ordre a été donné aux forces de l’ordre de tirer à vue. Paris est désormais quasi bouclé, sous très haute surveillance. Il était temps, mais l’ennemi est déjà dans la place.

Selon l’analyste Jean-Paul Ney, les équipes d’assaut de l’Etat islamique seraient composées de jihadistes « français » de retour de Syrie et d’Irak. Tous fichés S, tous identifiés, la plupart dans la nature. Le numéro vert et les stages de « déradicalisation », mis en place par un gouvernement Valls-Hollande totalement irresponsable et déconnecté des réalités, n’auront donc servi à rien.

NationsPresse.info, 14 novembre 2015.

Article source

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france,paris,terrorisme

13/11/2015

« Nous avons une bonne relation avec Azov », explique Muslim...

« Nous avons une bonne relation avec Azov »...

Rencontre avec Muslim, le commandant tchétchène
qui se bat en Ukraine contre les séparatistes pro-Russes

Note de K. : Un article signé Jack Losh, et publié sur Vice « poubelle » News en date du 12 août dernier. M’avait échappé jusqu’à présent, vu que je ne suis pas vraiment client de ce site de merde… mais j’en viens presque à le regretter !?! C'est du petit lait !
Muslim et ses « copains de goûter » de chez Azov et Secteur Droit
Copains comme cochons… les porcs.

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Le fait de savoir que le gâteau au caramel saupoudré de graines de pavot, a été confectionné par un groupe de volontaires locaux, a rassuré le commandant de la milice tchétchène — il ne sera pas empoisonné pendant son goûter. « Pour tout le reste, » dit-il en tendant une petite boîte en carton contenant un compteur Geiger, « Je vérifie le niveau de radioactivité. »

Habillé en tenue de combat, portant fièrement une impressionnante barbe noire et blanche, l'exilé tchétchène est connu sous le nom de guerre de « Muslim ». Nombre de ses anciens partenaires ont été empoisonnés par les services secrets russes, explique-t-il, et il n'est pas près de les rejoindre. Il a survécu jusqu'ici pour atteindre la quarantaine, malgré deux guerres dévastatrices entre la Tchétchénie et la Russie dans les années 1990, une décennie à vivre dans les montagnes du Nord Caucase, et maintenant 12 mois à combattre dans l'Est ukrainien, contre les séparatistes soutenus par le Kremlin.

Muslim est à la tête du bataillon « Sheikh Mansur » — du nom d'un résistant tchétchène du 18e siècle. Il s'agit d'un des trois bataillons islamiques combattant aux côtés des forces de Kiev dans l'est de l'Ukraine. Si des Tchétchènes combattent aux côtés des Ukrainiens, ils se retrouvent face à d'autres Tchétchènes, qui sont eux dans les rangs des séparatistes pro-Russes. 

Les Tchétchènes qui se battent pour l'Ukraine seraient une centaine. De l'autre côté, des centaines de Tchétchènes, fidèles au leader du pays Ramzan Kadyrov, soutiennent les séparatistes pro-Russes. En 2004, le président russe Vladimir Poutine avait fait confiance au jeune chef de guerre Kadyrov pour éteindre l'insurrection locale en Tchétchénie et lui a permis de diriger ce pays détruit par plusieurs conflits.

En plus de combattre des Tchétchènes et pour l'Ukraine, l'unité de Muslim a une autre particularité. Si en Europe occidentale, on associe souvent des groupes d'extrême droite avec l'islamophobie, le bataillon Sheikh Mansur se retrouve allié avec Secteur Droit, un mouvement paramilitaire ukrainien d'extrême-droite. Partout ailleurs, ces deux groupes seraient des ennemis naturels — mais ici, cette alliance est née d'une haine commune d'un ennemi : la Russie. 

(…)

Le groupe du Sheikh Mansur combat aussi aux côtés du Bataillon Azov, un mouvement pro-Kiev, dont les supposées tendances néonazies ont obligé les États-Unis à interdire aux soldats américains d'entraîner et d'armer ses membres (Note de K : mais oui mais oui... et c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu') . Le groupe nie tout projet extrémiste, tout en adoptant le symbole du Wolfsangel (crochet de loup) que l'on a associé avec la période de l'Allemagne nazie (plusieurs unités SS arboraient le symbole). Muslim assure que les milices disparates qui combattent pour l'Ukraine sont totalement unies.

« Nous avons une bonne relation avec les bataillons volontaires, dont Azov », explique Muslim à VICE News. « Nous combattons ensemble sur le front, partageons de nombreuses amitiés, et la religion ou l'appartenance ethnique ne sont jamais des sujets de tension. »
« Il n'y a rien de surprenant dans notre alliance — nous avons un ennemi commun qui se fiche de nous ou de nos territoires. Les hommes de mon unité sont juste des musulmans et n'ont aucun intérêt à convertir qui que ce soit. »

De tous les bataillons volontaires qui combattent avec les Ukrainiens, Muslim est sans doute celui qui parle le plus affectueusement de Secteur Droit. « Ils existent en dehors du système et combattent seulement pour leur territoire, pas pour l'argent, » ajoute Muslim. « Nous partageons cette vision. Ceux qui sont dans le système sont un peu différents de nous. En ce qui nous concerne, les combattants de Secteur Droit peuvent faire ce qu'ils veulent — nous sommes seulement ici pour nous battre contre la Russie. »

Dans le baraquement que Sheikh Mansur et Secteur Droit partagent, qui se trouve à une heure de route de la ligne de front, un combattant torse nu de Secteur Droit se prélasse au soleil derrière un voile couleur camouflage. Il partage la vision de Muslim quant à l'étonnante alliance, mais est un peu moins loquace sur la question. « Tchétchènes, Secteur Droit, » a commencé Vyjak en frappant son poing droit dans la paume de la main gauche, « Poutinekaput. »

Sergiy Vasilovich, le chef de la branche politique de Secteur Droit au Donbass, a développé un argumentaire identique, interrogé sur la relation de son groupe avec Sheikh Mansur. « Les bataillons volontaires sont comme un poing serré, totalement uni dans le patriotisme », nous dit-il. 

(…)

Après sept années en exil, apparemment entre la France et l'Ukraine, Muslim a rencontré en 2014 un autre rebelle tchétchène, le Général Isa Munayev — un personnage de premier plan chez les Tchétchènes qui combattent en Ukraine. Munayev a été blessé en 2006 lors d'une attaque contre-insurrectionnelle en Tchétchénie. II avait été emmené en Europe illégalement pour être soigné. Le Danemark lui avait alors accordé l'asile politique, où il a dirigé un groupe militant pour l'indépendance de la Tchétchénie — jusqu'à ce que les événements en Ukraine se présentent comme l'opportunité parfaite pour continuer son combat contre la Russie.

Il s'est rendu en Ukraine au printemps dernier, où il a été reçu par des officiers militaires de Kiev, qui cherchaient absolument des combattants expérimentés. Armé et équipé, Munayev a formé le bataillon Dzhokhar Dudayev — du nom d'un ancien président tchétchène et ancien leader de l'indépendance. Nombre de ses compatriotes faisaient partie du groupe armé — dont Muslim, qui restera à ses côtés quelques mois avant d'aller former le Sheikh Mansur — ainsi que des Azéris, des Géorgiens, des Ingouches et des Tatars.

En février, Munayev a été tué alors qu'il combattait aux côtés des forces ukrainiennes lors de la terrible bataille pour la ville de Debaltseve (Note de K : Debaltsevo en fait... vu qu'on parle Russe, dans cette ville, et non l'espèce de patois Ukrainien qui se veut une langue ! Mais bon, le journaliste est de chez Vice News...). Adam Osmayev, un Tchétchène anglophone (Note de K. : "anglophone" !?! Sans déconner... quelle surprise ! Etudes à Langley ?), l'a depuis remplacé, et Muslim a continué à opérer avec son propre bataillon. 

(…)

Dans ses rangs, le bataillon Sheikh Mansur compte des hommes qui ont combattu avec les forces anti-gouvernementales en Syrie. « Ils sont partis pour venir ici, parce que c'était devenu compliqué là-bas, » précise Muslim. 

(...) 

Jack Losh / Article source

meet-muslim-the-chechen-commander-battling-russia-with-some-unlikely-allies-body-image-1439296924.jpgGoûter et thé avec « Muslim » (Photo par Jack Crosbie)
Note de K : Ohlala, dis donc… le "p’tit goûter" avec Muslim…
C’est vraiment trop mignon ! Trooooop mignon !  

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Vice News est une chaîne d'information mondiale qui diffuse des documentaires sur des sujets d'actualité. Elle a été fondée en décembre 2013 en tant que filiale de la société Vice Media. Vice News diffuse des reportages sur différents sujets, y compris des événements non couverts par d'autres sources d'information. Vice News et sa société mère sont basés à New York, bien qu'elle ait beaucoup de bureaux dans le monde entier. (Wikipedia)

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A lire également !
(Cliquez sur le titre en bleu ci-dessous) 

Chechens and other islamists fight for kiev

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In the mosque; the main Chechen leaders in Ukraine,
Adam Osmaev, second from left, and beside « Muslim » Cheberloevky.

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« Muslim » Cheberloevky and
Dmytro Yarosh
 
finished eating in any area in the front of Shirokino

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Dmytro Yarosh ( Note de K : chef du Secteur Droit / Pravy Sektor) 
and « Muslim » Cheberloevky 
posing with Sheikh Mansour Battalion members...

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Les copains de chambrée du bataillon Azov.
Mislamthropiques...

The forced collective suicide of European nations (sous-titres en français)

Merci qui ? 

Les Calaisiens en état de guérilla...

Habitants de Calais à RT :
« La vie se dégrade de jour en jour »

Sur fond de heurts qui font rage entre CRS et migrants à proximité de la jungle de Calais, l’équipe de RT est arrivée sur les lieux afin de s’entretenir avec les Calaisiens qui se trouvent aujourd’hui « en état de guérilla ».

Après trois nuits d’affrontements dans le camp des réfugiés à Calais, les riverains semblent s’être retournés contre les clandestins. Une poignée de gens s’est réunie dans la nuit de mercredi à jeudi pour « soutenir les forces de police et la population calaisienne, qui subit énormément de dégâts ».

Les manifestants brandissaient des pancartes où l’on pouvait lire « Soutien aux forces de l’ordre, aux pompiers, aux agents hospitaliers », en appelant au déploiement de l’armée qui assurera leur sécurité. « Si ça continue, s’ils ne veulent rien faire, s’ils ne nous sécurisent pas, on sera obligé de sortir nos armes », a prévenu un des manifestants.

En effet, la maire de la ville Natacha Bouchart (membre du mouvement Les Républicains) a demandé il y a deux jours que l’armée y soit envoyée. « Je demande et je refais la demande du renfort de l’armée […] celle que l'on voit sur les quais des gares pour faire la sécurité. Elle doit venir renforcer les forces de l'ordre et apaiser la population », a-t-elle expliqué.     


Entre temps, les habitants de Calais considèrent que les autorités sont passives. Les dommages causées lors des échauffourées sont considérables, et « la vie à Calais se dégrade de jour en jour », comme l’a indiqué à RT, l’habitant Johnny Piétin.
« La dernière fois ils sont passés avec les militants de "No Border", qui les entraînent à faire des bêtises. Ils ont retourné des voitures, dans les rues ils se sont permis de taper sur les voitures à coup de sabre. Ils ont cassé les vitres. »
De plus, l’habitant a nommé d’autres cas de délinquance non médiatisés comme : les vols cachés, les magasins qui perdent des chiffres d’affaires énormes et les «a gressions physiques qu’on peut subir constamment ». En conclusion, il a jugé la situation d’aujourd’hui d’« état de guérilla ».

Les familles qui y habitent ont été un peu réticentes à parler des attaques lancées contre leurs maisons. Mais Aurélie Langlois, du collectif « les Calaisiens en colère », a raconté une des histoires à l’équipe de RT : « Il y avait beaucoup de bruit, des pierres ont été lancées sur les murs et sur les voitures. Une famille a commencé à se poser des questions, à savoir, ce qui était en train de se dérouler. Les enfants pleuraient », a-t-elle confié à RT.
D’après Aurélie, des migrants ont cassé des bornes électriques, après quoi un homme est sorti et s’est fait encercler. Ensuite, les clandestins ont commencé à le menacer et la dame a voulu filmer la scène, mais les réfugiés lui ont fait un signe de mort. « Ils lui ont dit : tu es morte si tu filmes et idem si tu appelles la police ».
De plus, l’activiste a souligné la difficulté à laquelle font face ses enfants à cause de la présence de réfugiés. L’un d’eux ne sort pas de la maison par peur de tomber nez à nez avec des migrants qui pourraient lui faire du mal, même s’« ils ne sont pas tous agressifs » (...). 

Près de 6500 personnes habitent en ce moment dans la "jungle" de Calais. Non loin de là, se trouve le dispositif de la police qui surveille à distance de manière attentive les réfugiés, la situation risquant de dégénérer à chaque instant.

RT en français, 12 nov 2015
https://francais.rt.com/international/10148-calais-migrants-degradation

CALAIS-01.jpgcalais,migrants,immigration clandestine,guérilla,monde en perdition

12/11/2015

Des membres de Daesh ont transité de Syrie en Ukraine.

Des membres de Daesh
ont transité de Syrie en Ukraine.
RÉSEAU VOLTAIRE | 1er Novembre 2015.

Comme annoncé le 1er août 2015, la Brigade internationale islamique a été constituée par la Turquie et l’Ukraine pour déstabiliser la Russie en Crimée [1]. Durant les trois derniers mois, une base a été installée par l’Ukraine à Kherson, face à la Crimée. La Turquie y a organisé le transfert de plusieurs centaines de combattants de Daesh de Syrie en Ukraine.

Cependant, contrairement à ce que nous avancions en août, les jihadistes n’ont pas été acheminés en Crimée, mais au Donbass. Les bataillons Cheikh Manour et Djokhar Doudaïev, dont le New York Times avait révélé l’existence en juillet et qui avaient été presque immédiatement dissous ont été reformés [2].

Des membres des services secrets géorgiens, qui avaient joué un rôle central lors du développement de Daesh durant le second semestre 2014 et avaient installé un camp de formation de jihadistes en Géorgie, ont été déployés en Ukraine. Ce sont eux qui assurent la liaison entre les deux champs de bataille d’Ukraine et du Proche-Orient.

Par ailleurs, le procureur général de Russie a ouvert une instruction, le 6 octobre 2015, à la suite d’un enregistrement d’une conversation entre :  

- le gouverneur d’Odessa (et ancien président de Géorgie en fuite) Mikheil Saakachvili

- son ancien ministre de la Défense en Géorgie (également en fuite malgré la protection de la France), David Kezerachvili (qui loua en 2008 deux aéroports militaires à Israël pour attaquer l’Iran) 

- le député ukrainien Anton Gerashchenko

- et Ramzan Machelikashvili (cousin de Ruslan Machelikashvili, spécialiste géorgien de la lutte anti-aérienne, incorporé au sein de Daesh), 

Selon ce document, les jihadistes auraient reçu instruction du sénateur John McCain d’organiser avec la CIA, depuis l’Ukraine, la destruction d’un avion US en Syrie et d’attribuer l’opération aux forces russes pour créer un conflit entre les deux pays [3].
L’opération a bien sûr été annulée après l’ouverture de l’enquête.

http://www.voltairenet.org/article189139.html

* * * * * * * 

[1] « L’Ukraine et la Turquie créent une Brigade internationale islamique contre la Russie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 août 2015.

[2] « Des bataillons islamistes contre Donetsk et Lougansk », Réseau Voltaire, 8 juillet 2015.

[3] « Top Ukraine official backs idea ’to help ISIS take revenge on Russian soldiers in Syria’ », Russia Today, October 7, 2015. Décryptage de l’enregistrement : « Саакашвили и Маккейн хотят столкнут США и РФ в Сирии ! Грузинские зенитчики уже в Латакии, ПЗРК Аваков доставил из Украины », Wikileaks Center, 21 octobre 2015.

arton189139-b47f3.jpgMikheil Saakachvili et John McCain
à l’époque de leurs activités subversives en Géorgie.

11/10/2015

LE GRAND RENVERSEMENT / La Russie au secours de l'Occident !

LE GRAND RENVERSEMENT : 

La Russie au secours de l'Occident !

 

Un article signé Michel Lhomme, de Métamag ( cliquez ici ).

 

Note de K : Un article qui date déjà du 02 octobre… mais qui me semble à la fois clair et intéressant, pour qui ne suit pas forcément de très près les évênements se déroulant actuellement en Syrie. 

 

Ce fut la première à le faire et elle a ses raisons. C'est la chaîne télévisée israélienne qui avait annoncé la semaine dernière que la Russie venait de déclarer la guerre officiellement à l’État islamique, confirmant ce que nous savions déjà depuis fin août, à savoir que l'opération militaire en Syrie serait déclenchée fin septembre. Des navires de guerre, des avions de chasse et des hélicoptères de combat sont arrivés depuis en Syrie et le but est donc avec le gouvernement officiel de Damas de neutraliser définitivement et mettre hors d’état de nuire l’Etat islamique (EI) et les rebelles salafistes sur le territoire Syrien. En déclarant la guerre officiellement du point de vue juridique - car il y a toute une tradition du droit de la guerre qui touchera d'ailleurs le statut des « réfugiés européens » - Poutine a le mérite d’être clair, ce que jamais la coalition « internationale » occidentale à laquelle appartient la France depuis l'Irak n'a été puisque dans la stratégie du chaos des néoconservateurs, la guerre se veut perpétuelle et civile. N'oublions pas que l'aviation des Etats-Unis et de la France bombardent les positions de l'EI en Syrie depuis près d'un an sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU, ni du gouvernement syrien.

En ce moment, Vladimir Poutine se retrouve le seul finalement à avoir le courage d’aller se battre contre ceux qui détruisent Palmyre et qui décapitent les chrétiens, le seul à défendre en définitive les sacro-saints principes occidentaux. Pourquoi le fait-il ? C'est que comme il l'a avoué dans son discours de l'ONUPoutine sait très bien qui a armé Daesh, de quoi ISIS est le nom et qui les entraînent. Ce sont nos démocraties.  

 

Les opérations des drones de reconnaissance russes avaient débuté la semaine dernière et ces drones avaient pour mission de localiser les positions des terroristes de Daesh, sur le sol syrien. Laurent Fabius prétend que les avions russes se trompent de cibles ou opèrent à l'aveugle. C'est le début de la guerre de l'information en cours qui déjà amène la France à accuser faussement la Russie de toucher des civils. 

 

Dans toute cette affaire, Israël fulmine et en particulier, elle ne décolère pas contre les Etats-Unis. Tel-Aviv ne peut plus compter que sur un pays, la France pour défendre mordicus ses intérêts et encore, on susurre ici et là que la position de Fabius ne sera pas tenable longtemps. En tout cas, il y a bien une nouvelle coalition au Proche-Orient qui contrecarre tous les plans du grand Israël, c'est une coalition à cinq, la bande des cinq, se plaint-on à Jérusalem : la Syrie, l'Irak, l'Iran, le Hezbollah Libanais et la grande Russie de Poutine. On aura relevé au passage que suite à son entrevue à Moscou avec le Président russe, la presse occidentale était passée du titre  « Poutine et Netanyahou n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la Syrie », au titre « Israël et la Russie d'accord pour éviter toute confrontation militaire en Syrie ».

Question subsidiaire : que peut maintenant faire Israël dans le ciel syrien sans risquer une confrontation avec l’armée Russe ? Rien, elle ne peut rien faire même si l'on ne peut écarter dans les semaines qui viennent une intervention secrète du Mossad, une opération false flag d'envergure aux États-Unis ou en Europe pour obliger Obama à être plus ferme face à la Russie. Pour l'instant, effectivement, il n'est pas exclu que la Syrie et le Hezbollah n'ouvrent avec le soutien de l'Iran un deuxième front sur le plateau du Golan, un plateau occupé par l'état hébreu depuis la guerre des six jours de 1967. Ce serait vraiment le moment opportun. Dans sa dernière visite à Moscou, Netanyahou a en fait voulu s'assurer que ce deuxième front ne serait pas ouvert mais Poutine ne lui a pas répondu. La coalition des 4 + 1, soi la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Hezbollah Libanais et la Russie contre Daesh a déjà été formée.

 

Israël se retrouve ainsi victime de ses propres excès. Qui oserait écrire aujourd'hui que la lutte contre Daesh est criminelle ? Difficile en effet de condamner les bombardements de la Russie, à moins de vouloir préférer les conciliabules interminables avec les égorgeurs et les décapiteurs. Le quotidien libanais, Al-Akhbar, a fait état avec enthousiasme de la création de la coalition des 4+1, pour lutter contre le terrorisme, au Proche-Orient. L'Iran envisagerait même de tenir sous peu un exercice naval conjoint avec la Russie.

 

Ainsi, la montée en puissance de la Russie sur le théâtre syrien est assumée au plus haut niveau de la Fédération de Russie. C'est une incontestable victoire diplomatique pour Poutine, un virage stratégique qui a visiblement pris de court les USA et ses alliés. Les Occidentaux se retrouvent devant un choix cornélien. Soit ils soutiennent la Russie dans son action militaire en Syrie et aident, de facto, le gouvernement syrien à gagner la guerre. Ce qui signifie une défaite complète au Proche-Orient avec, pour corollaire, un nouveau statut d’arbitre des relations régionales pour la Russie. Soit, ils entrent en guerre contre la Russie et révèlent de facto les manipulations opérées avec Daesh reconnaissant qu'en réalité ils n’avaient depuis le début aucunement l’intention de neutraliser le djihadisme. 

 

Et c’est là le tour de force de Vladimir Poutine : rompre l’isolement occidental, contraindre les USA à soutenir leurs efforts pour permettre à Bachar el-Assad de gagner la guerre, et ainsi faire de la Russie une puissance incontournable au Proche-Orient, une grande puissance avec laquelle on devra compter. Poutine est presque un diplomate artiste, un vrai joueur, en tout cas un remarquable tacticien qui sait saisir les bonnes occasions et même les provoquer, car il bénéficie d’un atout maître : une vraie réflexion géopolitique et la centralité de décision qui lui permet d’éviter les tergiversations et d’avoir une vraie continuité d’action. C'est très précisément ce que n'a plus le camp occidental.

 

Pour l'instant, l’aviation russe a mené ses premiers bombardements en Syrie à la demande du président Bachar el-Assad, Vladimir Poutine assurant qu’il fallait prendre les “terroristes” de vitesse et les frapper avant qu’ils ne viennent « chez nous ». L’accélération de l’engagement de Moscou s’inscrit sur fond de bras de fer entre le président américain Barak Obama et son homologue russe sur le sort à réserver à Bachar el-Assad, « tyran » pour l’un et rempart contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) pour l’autre. Mécontent, le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est plaint auprès de son homologue russe Sergueï Lavrov et a jugé ces bombardements contre-productifs. Washington a toutefois estimé que l’intervention russe ne changerait rien aux missions anti-EI de la coalition. Un peu plus tôt ce mercredi matin, dans le souci de respecter les valeurs occidentales du droit de la guerre, Vladimir Poutine a demandé et obtenu le feu vert du Sénat russe pour lancer des opérations militaires sur le territoire syrien. Celles-ci devraient se limiter pour l’heure à des frappes aériennes mais nous ne doutons pas un instant qu'elles seront suivies sous peu du déploiement des troupes d'élite russes sur le sol syrien.

 

Un article signé Michel Lhomme, de Métamag ( cliquez ici ).

Via Synthèse Nationale.

 

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Pour suivre l’intervention Russe en Syrie heure par heure :

 

cliquez ici

 

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Russie, Vladimir Poutine, Syrie, Bachar el-Assad, Lutte contre le terrorisme, Daesh, USA, LE GRAND RENVERSEMENT

31/08/2015

Goldman Sachs - Otan Corp.

« L’ART DE LA GUERRE »

Goldman Sachs - Otan Corp.

Par Manlio Dinucci

La plus puissante banque d’affaires au monde, Goldman Sachs, vient de s’offrir les services de l’ancien secrétaire général de la plus puissante coalition militaire de l’Histoire, l’Otan. On pourrait n’y voir qu’un malheureux pantouflage, mais ce mélange des genres n’est pas nouveau puisque Goldman Sachs et l’Otan ont déjà fructueusement collaboré lors de la guerre contre la Libye.

RÉSEAU VOLTAIRE | ROME (ITALIE) | 18 AOÛT 2015 

http://www.voltairenet.org/fr

http://www.voltairenet.org/article188466.html

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Après avoir été de 2009 à 2014 secrétaire général de l’Otan (sous commandement des USA), Anders Fogh Rasmussen a été embauché comme consultant international par Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires états-unienne. (N. de K : récompense pour services rendus !) 

Le curriculum de Rasmussen est prestigieux. En tant que Premier ministre danois (2001-2009), il s’est employé à « l’élargissement de l’UE et de l’Otan en contribuant à la paix et à la prospérité en Europe ». En tant que secrétaire général, il a représenté l’Otan dans son « pic opératif avec six opérations dans trois continents », parmi lesquelles les guerres en Afghanistan et Libye et, « en riposte à l’agression russe contre l’Ukraine, il a renforcé la défense collective à un niveau sans précédents depuis la fin de la Guerre froide ».

Il a en outre soutenu le « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements (TTIP) » (ou Tafta, ndt) entre les États-Unis et l’UE, base économique d’ « une communauté transatlantique intégrée ».

Compétences précieuses pour Goldman Sachs, dont la stratégie est simultanément financière, politique et militaire. Ses dirigeants et consultants, après des années de travail dans la grande banque, ont été placés dans des postes clé dans le gouvernement états-unien et dans d’autres : parmi ceux-là Mario Draghi (gouverneur de la Banque d’Italie, puis président de la BCE) et Mario Monti (nommé chef du gouvernement italien par le président Napolitano en 2011).

On ne s’étonne donc pas que Goldman Sachs mette la main à la pâte dans les guerres conduites par l’Otan. Par exemple, dans celle contre la Libye : elle s’est d’abord appropriée (en causant des pertes de 98 %) de fonds publics pour 1,3 milliard de dollars, que Tripoli lui avait confiés en 2008 ; elle a ainsi participé en 2011 à la grande rapine des fonds souverains libyens (estimés à environ 150 milliards de dollars) que les USA et l’UE ont « congelés » au moment de la guerre. Et, pour gérer à travers le contrôle de la Central Bank of Libya les nouveaux fonds retirés de l’export pétrolier, Goldman Sachs s’apprête à débarquer en Libye avec l’opération projetée par les USA et l’Otan sous la bannière de l’UE et la « conduite italienne ».

Sur la base d’une lucide « théorie du chaos », on exploite la situation chaotique provoquée par les guerres contre la Libye et la Syrie, en instrumentant et en canalisant vers l’Italie et la Grèce (pays parmi les plus faibles de l’UE) le tragique exode des migrants conséquent à ces guerres. Cet exode sert d’arme de guerre psychologique et de pression économique pour démontrer la nécessité d’une « opération humanitaire de paix », visant en réalité l’occupation militaire des zones stratégiquement et économiquement les plus importantes de la Libye. Tout comme l’Otan, Goldman Sachs est fonctionnelle à la stratégie de Washington qui veut une Europe assujettie aux États-Unis.

Après avoir contribué avec l’escroquerie des prêts subprimes à provoquer la crise financière, qui depuis les États-Unis a investi l’Europe, Goldman Sachs a spéculé sur la crise européenne, en conseillant « aux investisseurs de tirer avantage de la crise financière en Europe » [1]. Et, selon des enquêtes documentées effectuées en 2010-2012 par Der Spiegel, New York Times, BBC, Bloomberg News, Goldman Sachs a camouflé, par des opérations financières complexes (« prêts cachés » à des conditions assassines et vente de « titres toxiques » états-uniens), le vrai montant de la dette grecque. Dans cette affaire, Goldman Sachs a manœuvré plus habilement que l’Allemagne, la BCE et le FMI, dont le joug mis au cou de la Grèce est évident.

En recrutant Rasmussen, avec le réseau international de rapports politiques et militaires qu’il a tissé dans ses cinq années à l’Otan, Goldman Sachs renforce sa capacité d’influence et de pénétration.

Manlio Dinucci

Traduction : Marie-Ange Patrizio

Source : Il Manifesto (Italie)

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[1] cf. rapport réservé rendu public par le Wall Street Journal en 2011. 

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Apostille de la traductrice pour la version française

On trouvera dans Le groupe Bilderberg, l’ « élite » du pouvoir mondial, du sociologue Domenico Moro, des éléments présentant et analysant ce « réseau international de rapports politiques et militaires » dont parle Manlio Dinucci pour Anders Fogh Rasmussen et financiers et économiques pour Mario Monti et Mario Draghi : tous trois bons exemples du phénomène des « revolving doors » (pantouflage) fonctionnant dans le réseau : « une "personnalité multiple", profes­sionnellement parlant, c’est-à-dire changeant de rôle et de secteur d’une rencontre à l’autre. (…) véritables "transformistes" de l’élite mondiale, capables de changer d’habit professionnel plusieurs fois en l’espace d’un petit nombre d’années.(…) dans un passage tourbillonnant de la politique nationale à la bureaucratie européenne aux grandes entreprises, à la finance, aux think tanks et à l’université » (p. 203).

Extraits : 

[…] « Goldman Sachs, la banque qui a le plus grand nombre de représentants au Bilderberg et à la Trilatérale et dont le président, Peter Sutherland, siège au direc­toire des deux organisations […] [a] été définie par Matt Taibbi comme une « gigantesque pieuvre vampire ». Du reste, Goldman Sachs fait partie des premiers respon­sables non seulement de la crise des subprimes mais aussi de la crise de l’euro, ayant incité les autorités grecques à falsifier les budgets au moment de l’entrée dans l’euro et ayant bénéficié de l’instabilité de la monnaie unique et de l’augmentation des taux d’intérêt sur les dettes souveraines, au moment où la vérité a surgi  » (p. 174). 

[…] « Dans la campagne présidentielle de 2008, Goldman Sachs fut le principal bailleur de fonds d’Obama, qui, une fois élu, plaça deux hommes de la banque d’affaires, Mark Patterson et Gary Gensler, res­pectivement à la tête du secrétariat au Trésor et à la direction de la com­mission qui régule le marché à termes. Ce ne fut donc pas un hasard si 700 milliards de dollars du programme Tarp furent alloués en 2008 pour sauver Citibank et d’autres banques sans œuvrer à une réglemen­tation efficace ; tout cela malgré les nombreuses promesses électorales, en continuant la politique de la précédente administration Bush, dont le secrétaire au Trésor, Paulson, était un ancien PDG de Goldman Sachs » (p. 175).

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Le banquier privé le plus puissant du monde, Lloyd Blankfein, président de Goldman Sachs, disait « faire le travail de Dieu » (sic). Pour punir les pécheurs, il s’est adjoint les services d’Anders Fogh Rasmussen, ancien secrétaire général de l’Otan.