Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/01/2015

Guerre

Guerre 

Source

Mes amis ont réagi à l’actualité comme il le fallait, car il était nécessaire de dire très vite comment nous interprétons les événements liés à l’attaque contre Charlie Hebdo. Il m’appartient de prendre un peu de recul, pour prendre en compte la succession des faits et leur interprétation, après les premiers constats. De la façon la plus froide, sans se laisser embarquer dans l’ambiance émotionnelle, fabriquée d’ailleurs de toutes pièces, pour les raisons que nous allons voir.

1. Depuis le temps que nous disons et redisons que les faits nous donnent raison, nous en avons une confirmation spectaculaire. Donc argument à mettre en avant : nous avions et nous avons raison.

2. La consternation et les lamentations officielles de tous ceux qui sont partie prenante du Système ne nous concernent pas. Les gens de Charlie Hebdo étaient nos ennemis et nous haïssaient. Nous n’allons donc pas pleurnicher sur leur sort. Donc argument à mettre en avant : nous ne sommes pas concernés.

3. Les bobos sont traumatisés : ils découvrent que la guerre est là, prête à entrer chez eux. Ils essayent de se rassurer en sortant la vieille rengaine d’un islam pacifique, tolérant, respectueux des autres. Ils ont tout faux et vont de plus en plus s’en apercevoir : les musulmans ont le devoir de soumettre (ou d’abattre) les Infidèles. Point. Ceux qui sont censés parler en leur nom, comme cette vieille crapule de Boubakeur, pratiquent la vieille méthode du double langage et appliquent le vieux principe : « La main que tu ne peux couper, baise-la ». En attendant bien sûr de pouvoir la couper. Donc argument à mettre en avant : c’est la guerre et ceux qui se voilent la face en seront les victimes, tant pis pour eux.

4. Hollande dit que les charlots de Charlie Hebdo sont « nos héros ». Les jeunes musulmans des cités considèrent, eux, que leurs héros sont ceux qui ont flingué à Charlie Hebdo. Ceux qui disent le contraire, dans les media, sont soit des menteurs soit des crétins irresponsables et incultes. Donc argument à mettre en avant : à la guerre il faut choisir son camp.

5. Sans céder à la tentation du conspirationnisme, il faut constater que cette affaire sent déjà, à l’heure où j’écris (jeudi 8 janvier 17 h), particulièrement mauvais. On a pu constater que les tireurs avaient agi avec sang-froid, détermination, précision. Bref, en professionnels. Et ces professionnels auraient « oublié » une carte d’identité dans une voiture ? A qui veut-on faire croire cela ? Mais alors s’il y a manip, qui est derrière ? Surgit alors la bonne vieiile question : à qui profite le crime ? Au moment où Hollande a besoin de se refaire une santé dans les sondages ?

6. Le chœur des lamentations (de Hollande à Sarkozy, de Mélenchon à Bayrou – Marine aurait voulu s’y joindre mais on ne veut pas d’elle) en appelle à « défendre la République ». Quelle République ? L’idéal républicain a été un bel idéal – celui d’une Communauté du Peuple éprise de justice et de liberté – et pourra le redevenir un jour, dans une République identitaire. Mais aujourd’hui, parce qu’elle est la caution rance du Système en place, la République est devenue une vieille pute vérolée. Hollande et les autres s’accrochent à cette branche pourrie parce qu’ils sentent que le vent commence à forcir et que cela va continuer.

7. Même si tout est fait pour conditionner les braves Gaulois, ils ne sont pas si bêtes que le croient les maîtres du Système et se posent des questions. Et cela ne fait que commencer.

8. Nous sommes donc entrés dans une zone de turbulences et c’est tant mieux. Argument à mettre en avant : tout ce qui ébranle le Système est bon.

9. Musulmans, chrétiens, juifs et laïcards tous unis. C’est un des deux camps en présence. L’autre, le nôtre, est en face. Qui n’a pas compris cela n’a rien compris.

Pierre Vial

Je signe ce texte en tant que président de Terre et Peuple et il est donc la position officielle de notre organisation

Source

Pour vous aider un peu.jpg

http://www.terreetpeuple.com/

08/01/2015

Logique !

Logique ! 

Le billet de Patrick Parment

charlie hebdo,islamistes,terrorisme,france,usa,cabu,wolinski,monde en perditionL’attentat contre ce héraut du conformisme qu’est Charlie Hebdo n’est que l’aboutissement du laxisme des autorités politiques de ce pays depuis des décennies face à l’islam et l’immigration incontrôlée tout autant que d’une politique étrangère contraire aux intérêts de la France et l’Europe.

On peut même s’étonner qu’avec près de 10 millions d’extra-européens sur notre sol des événements nettement plus graves ne se soient pas perpétrés. La perte de nos référents culturels, l’absence de défense de notre identité conduisent de jeunes hommes à s’identifier au combat djihadiste et à partir jouer les mercenaires en Syrie. Il n’est donc pas étonnant que quelques-uns d’entre eux estiment que le combat doit également être porté dans ce pays à la botte des Etats-Unis.

Car cet attentat est aussi le résultat d’une politique étrangère totalement indexée sur celle des Etats-Unis.

Sarkozy et Hollande sont sur la même longueur d’onde. En déstabilisant la Libye hier comme le fit Sarkozy, assisté de l’irresponsable Alain Juppé, lui-même aux ordres de cet illuminé de Bernard-Henri Lévy, on a détruit tout l’équilibre fragile qui régnait dans cette Afrique subsaharienne. On en paie aujourd’hui l’addition  avec les opérations menées sans grands résultats au Mali et ailleurs. Et, comme si cela ne suffisait pas, on a continué à jouer les va-t-en-guerre contre la Syrie. Autant d’erreurs qui nous ont conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.

Mais, cela ne suffit pas aux irresponsables qui nous gouvernent puisque l’on procède de la même manière avec la Russie de Vladimir Poutine que toute la presse bien-pensante – c’est-à-dire l’écrasante majorité de nos médias – a transformé en bouc émissaire. Là encore, la patte de Washington …

Sarkozy hier, Hollande aujourd’hui, ne sont que les valets des intérêts du capitalisme anglo-saxon. Quant à la soi-disant liberté de la presse ou de la liberté tout court d’ailleurs, on se marre, on se gausse. Les lobbies juif et américain veillent au grain. La dernière fois que l’Europe était libre, c’était à l’époque des empires… austro-hongrois, français et allemands. Il y a bien longtemps.

En attendant, le talentueux Cabu et quelques autres ont payé la note en croyant défendre la liberté de penser. Paix à leur âme.

Patrick Parment, pour Synthèse Nationale

(Source article

Cabu.jpg

CABU

03/11/2014

Désolé, mais « l’émoi », c’est pour les pisseuses…

Réponse, sous forme de note, à un commentaire laissé par un dénommé Blaise, au bas de la note « groupes ukrainiens retirés de la vente »…

 

Blaise > Cher Kurgan, Navré de susciter autant d'émoi.

Kurgan >>> Désolé, mais « l’émoi », c’est pour les pisseuses…

Ma « mise à jour » de la note « groupes ukrainiens retirés de la vente… », ne relève d’aucun « émoi » à la con, ni de quoique ce soit dans le genre. C’est tout simplement ma façon d’être, au quotidien. Alors soit, j’admets volontiers que je suis d’un caractère un tantinet emporté, qui peut paraître un peu « sanguin », voire « outrancier », en cette triste et grise époque de politiquement correct métrosexualisé et bisounoursesque, mais qu’y faire ? Des ascendances génético-culturelles mêlant sang slave, père légionnaire et jeunes années biberonnées aux salons enfumés peuplés d’anciens militaires, d’artistes fauchés et autres « anars de droite » divers et variés font que j’ai plus le tempérament (et la façon de m’exprimer) d’un Depardieu ayant attaqué au blanc sec tôt dans la matinée (teinté d’une pincée de vieux Gabin bougon dialogué par Audiard), qu’une parfaite maîtrise de la novlangue canalplussienne et l’attitude policée d’une tafiole à la mode présentant son dernier bouquin de merde chez Beigbeder !

 

Blaise > Loin de moi l'idée de vouloir réveiller cette vigueur qui vous caractérise,

Kurgan >>> Cette vigueur !? C’est vrai que je suis encore vert, pour mon âge, mais bon c’est toute une hygiène de vie ça ! Et puis de la discipline… ça rigole pas tous les jours ! 

… mais puisque votre message m'est directement adressé je vais vous répondre.

>>> De la même façon que je me suis permis de répondre au vôtre, qui m’était lui aussi quelque part adressé… 

 

Premièrement, je reconnais mon erreur quant à l'utilisation du mot "délation" (plus exactement "incitation à la délation" mais bon...) certainement déplacé. Néanmoins, demander directement aux gens de jouer les balances (en gros), ce n'est pas tellement plus glorieux.

>>> « Jouer les balances » !?!?? Haha ! je crois que je préférais encore « incitation à la délation » pour le coup… et dans le genre grand n’importe quoi. Que doit-on comprendre ? Que le gars qui m'envoie un e-mail pour me dire « j’ai vu que sur son site officiel, le groupe « X » annonce qu’il va organiser un concert de soutien au bataillon Azov, voilà le lien » ou le mec qui, dans une conversation téléphonique, me glisse « au fait, comme je sais que tu t’intéresses à ce qui se passe en Ukraine, j’ai vu que tel groupe a dit, dans une interview donné à tel zine/webzine, qu’ils pensaient que blablabla »… que les gens qui font ça, donc, sont des « balances » !?!????

Parce que si c’est le cas, désolé, mais j’ai déjà reçu des dizaines et des dizaines de mails et coups de téléphone de ce genre au cours des derniers mois, bien avant d’avoir « incité » qui que ce soit à quoi que ce soit ! Sont-ils tous des balances ? 

Ce serait comme si un type, détestant viscéralement Eric Zemmour, demandait à tous les gens de signaler les personnes le soutenant (position officielle) afin de brûler leurs livres, avec ceux de Zemmour, sur la place publique ! Idiot, vous en conviendrez. >>> Ce qui est idiot, et même suprêmement idiot, c’est d’oser faire une telle analogie !?! Quel point(s) commun(s) peut-il bien y avoir entre le fait de détester ou d’aimer Eric Zemmour et son œuvre et celui de ne plus vouloir distribuer les disques de groupes ramassant du fric pour que des paramilitaires et des mercenaires étrangers puissent aller massacrer des civils dans le Donbass !?! Il faut être sérieusement déconnecté des réalités les plus élémentaires pour écrire ce genre de choses, non !?

 

Je trouve effectivement plus "digne" de faire le boulot soi-même, même si je ne trouve pas l'acte très glorieux en soi. Désolé. >>> Je ne comprends plus rien ? Qu’est ce qui n’est pas « glorieux » ! De virer ces salopards de ma distro ? De cramer leurs putains de disque ? De chercher à savoir qui soutient ces enfoirés ou agit comme eux ? Je devrais faire quoi… continuer à les distribuer comme si de rien n’était… commander leurs albums et leur faire de la pub’, afin qu’ils puissent faire de plus gros chèques aux fils de truies qui bombardent mes cousins au phosphore blanc !?! C’est quoi la « gloire » monsieur Blaise ? Ne jamais prendre position pour ou contre qui que ce soit ? Rester bien sagement dans son coin en attendant que ça se passe ? Essayer d’être ami avec tout le monde ? Tu sais quoi m’sieur Blaise… ta gloire de planqué… je me torche avec ! 

Je suis en guerre !!! Si j’avais l’occasion de pouvoir buter (au sens propre du terme) ces enfoirés, je le ferais sans hésiter… alors leurs putains de disques… 

Ceci dit, les méthodes en temps de guerre sont ce qu'elles sont, rarement glorieuses, on pourrait presque excuser ce choix. >>> Rien à foutre qu’il soit excusé ou pas… je l’assume et l’assumerai jusqu'au bout ! Qu’ils crèvent !

 

Deuxièmement, votre réponse m'aura éclairci sur un point : c'est au sujet de votre famille. Je me doutais d'une pulsion "tribale" de la sorte et quelque part cela me rassure. Au final c'est une pulsion qui vient du cœur, non de l'esprit. Je ne critique pas cette démarche, je la trouve au contraire très respectable et somme toute logique. Mais vous aurez beau la justifier par des arguments "techniques" (Ihor Kolomoïsky, la manipulation, le nombre de morts, etc.), cela n'en restera pas moins une réaction viscérale, et donc par définition, "à l'emporte pièce".

>>> Rends-toi sur Fiertés Européennes, m’sieur Blaise, jette un œil à tout ce que nous avons publié sur le sujet depuis le printemps… et reviens me dire que tout ça n’est qu’une pulsion tribale…

 

Je m'explique. Il parait logique de critiquer la manipulation (consciente) que subissent les nationalistes ukrainiens par l'impérialisme americano-européen. Mais qu'ont-ils comme choix en face ? Un autre impérialisme, pas moins violent, pas moins manipulateur, qu'ils connaissent depuis bien trop longtemps et dont ils aimeraient bien se détacher. Ce n'est pas ma guerre, donc je n'ai pas à choisir plus un camp qu'un autre ( >>> ce que tu as pourtant fait !), mais je comprend la volonté des nationalistes ukrainiens de se détacher de ce bloc. >>> Et bien c’est simple, ils laissent la Novorossia accéder à l’indépendance (rappelons qu’au départ elle ne la demandait même pas… elle souhaitait juste la création d’une Ukraine fédérale) et tout est réglé ! La région à 90% peuplée de russophones orthodoxes, dont les Ukrainiens ne veulent pas et qui ne veut pas – elle – rester Ukrainienne devient indépendante et y’a bon bwana, tout le monde est content !  

Ah mais non… oui… j’oubliais… Porochenko (pardon, Waltzman, de son vrai nom) et Kolomoisky ont d’ores et déjà vendu la région, ses industries et son gaz de schiste aux USA et à la famille Biden en échange de l’accession au pouvoir… zut zut zut… il leur faut absolument occuper le Donbass (et en virer les habitants) pour pouvoir livrer la commande ! 

 

De plus, quand on lit certains articles de Novorossia (celui sur le fascisme par ex), on se croirait des années en arrière et on devrait être amené à se poser plus de questions à leur sujet.

>>> Si tu n’as trouvé que ça comme article bien « rouge » c’est que tu n’as pas cherché très longtemps, m’sieur Blaise… il y en a des bien plus « énormes » (limite surréalistes même) et en français de surcroît ! Rends visite à quelques sites et blogs figurant en lien dans la colonne de droite de Fiertés Européennes, cherches un peu et tu verras, il y en a de « gigantesques »...

Le DonBass combattrait donc le fascisme et le racisme ? Avec presque la même rhétorique que Caroline Fourest ? >>> Euh… non, impossible… puisque Caroline Fourest (comme B.H.L) soutient Kiev, en fait… désolé… (Voir ici, ici, ici, ici, etc.) 

 

Ce n'est pas de la manipulation ça peut-être ? >>> C’est effectivement de la propagande (la manipulation c’est quelque chose de plus « insidieux ») et de la bien lourdingue, comme seuls les Slaves savent en faire… mais bon, comparée à la manipulation (car là, c’en est) mise en place par nos merdias globalistes… ça reste tout de même du boulot d’amateur !

 

Vous préférez donc, chez DUKE, vous ranger du côté des combattants socialistes et des antifascistes ? Faites gaffe, un pas de plus et vous allez définitivement virer gauchos !

>>> Si le but avoué de la cause est de combattre, par tous les moyens, le globalisme américano-sioniste, les Biden, BHL, Poroshenko, Kolomoisky, etc… je suis tout à fait prêt à me battre aux côtés des plus rouges parmi les rouges ! J'irai même plus loin encore : peu m'importe que les mecs soient communistes, anarchistes, identitaires, royalistes, fascistes, nationaux socialistes, nationaux bolcheviques, catholiques, païens, orthodoxes, ou anarcho-syndicalistes tendance Pif le chien ! Du moment qu’ils combattent la Bête Immonde je suis près à me battre à leurs côtés… nous aurons bien le temps de régler nos différents par la suite, s’il est encore besoin !?!

Igor Strelkov, Alexandre Douguine, Evo Morales, Bachar El-Assad, Chavez, Poutine ou les guerrières du P.P.K et de l’Y.P.G (etc.) ont tous et toutes mon attention…  

 

Mais laissons la parole à Victor Lenta, qui combat pour la Novorossia,

au sein d’Unité ContinentaleIl en parle mieux que moi 

 

------------------------------------------------

 

Le siècle des idéologies est fini. 

D'une part, nous pouvons voir des dinosaures tels Bleitrach, se retrouver objectivement dans le camp de Bernard Henri Lévy, de George Soros, de Pravyi Sector ou encore du NPA qui s'est positionné récemment contre le Donbass. 

D'autre part, se trouve le Donbass prolétaire et minier qui lutte pour sa survie au travers d'une véritable révolution sociale et patriotique. 

Tous ceux qui portent les armes à nos côtés, qu'ils soient nationalistes, communistes, volontaires étrangers ou autochtones, sont nos frères dans cette lutte contre un ennemi à la puissance inégalée, contre ces requins de la finance internationale. 

Face à un ennemi global et multiforme, la résistance sera elle aussi globale et multiforme. 

Contre le Nouvel Ordre Mondial, Unité Continentale !!! (Voir)

 

(...) 

 

Quel est le but de votre combat,

la sécession du Donbass ou la fédéralisation de l’Ukraine ?

Je vais reprendre à ce sujet les paroles de Pavel Goubarev, gouverneur populaire de la Novorossia, l’État confédéral sécessionniste de l’Ukraine : « Nous voulons un référendum d’auto-détermination pour toutes les républiques populaires de l’Ukraine. Celles qui veulent rejoindre la Nouvelle-Russie, qui est une entité politique réelle, pourront le faire et celles qui veulent rester dans l’Ukraine pourront le faire aussi. »

 

Quelle est la signification politique de la « Novorossia »,  

hormis sa volonté indépendantiste ?

L’essence politique  de Novorossia est exprimé dans son drapeau : le rouge du socialisme, de la justice sociale, allié avec la tradition orthodoxe, protectrice des valeurs traditionnelles. C’est la synthèse du socialisme et du nationalisme.

 

National-socialisme, ça peut évoquer certains souvenirs…

d’autant plus que la presse aime à rappeler vos antécédents « néo-nazis ».

Je n’ai jamais eu d’antécédents « néo-nazis ». Les mouvements auxquels j’appartenais, Génération identitaire, l’Œuvre française et le Lys noir, s’inscrivent soit dans une ligne de nationalisme traditionnel soit dans un courant identitaire dont la justice française a formellement rejeté la qualification de « néo- nazi ».

 

Malgré tout, vous vous situez idéologiquement à la droite de la droite.

À droite, je n’ai que des ennemis. Je me bats pour le peuple, pour les prolétaires. La nouvelle lutte des classes, c’est la lutte des peuples contre l’oligarchie mondiale. Marx avait prédit tout cela. La droite a détruit la souveraineté de la France. Alors dire que je suis de droite c’est m’insulter. Je suis un nationaliste révolutionnaire.

 

En tant que nationaliste, n’êtes-vous pas gêné de combattre pour une cause qui n’est pas française ? Certains comparent votre engagement au djihad des jeunes musulmans français en Syrie.

Je ne suis pas un « djihadiste à Poutine ». Les « français de papiers » qui partent faire le djihad (notion fausse car le djihad dans le Coran est avant tout un combat intérieur) en Syrie contre l’état légitime de Bachar Al-Assad veulent imposer une vision hérétique de l’Islam. De plus, ils assassinent des gens, coupent des têtes tandis que moi, j’ai pris les armes pour défendre la population, pas pour l’agresser. Les vrais extrémistes en France siègent au gouvernement français. Ce gouvernement qui a financé et armé les djihadistes afin de déstabiliser la Syrie. Si vous cherchez l’extrême droite, vous la trouverez au pouvoir en ce moment en France et ce, depuis l’ère de Nicolas Sarkozy. C’est lui qui est responsable de la perte du peu de souveraineté qui nous restait, au profit des USA et de l’UE, ce machin qui devrait porter le nom de Saint Empire Américain Germanique plutôt que d’Union européenne.

 

Vous avez défini votre combat comme une lutte dans un conflit local au milieu d’un conflit global ? Quel est ce « conflit global » ?

Le combat global que nous menons est une guerre mondiale qui ne dit pas son nom. C’est le combat contre l’impérialisme américain, contre l’atlantisme qui essaie d’imposer un mode de vie, une façon de penser à la terre entière.

 

Et votre camp, comment se définit-il ?

Notre camp se définit comme traditionnel, socialiste-révolutionnaire.

 

Bizarrement, dans votre propre camp, Gaston Besson, célèbre figure du mercenaire aventurier d’extrême droite, lutte de l’autre côté du front en Ukraine.

Comment l’expliquez-vous ?

Gaston Besson et nous, ce sont deux générations bien différentes. Anti-communiste primaire, il s’imagine encore que la Russie, c’est l’Union Soviétique. Il a toujours mené des combats qui vont dans le sens de l’Occident atlantiste. Il a fait partie des HOS (commandos d’extrême droite) qui, avec l’armée croate, ont servi d’idiots utiles pour faire éclater la Yougoslavie. A contrario, mon organisation, née à Belgrade, entretient des liens très forts avec le peuple serbe.

 

Victor Lenta

 

Extrait d'un entretien originellement paru sur causeur, le 10 septembre 2014:

http://www.causeur.fr/les-pro-russes-sont-chez-eux-29146.html#

 

Ou : http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/archive/2014/09/13/entretien-avec-victor-lenta-volontaire-francais-au-donbass-5446783.html

 

-----------------------------------------------

 

(...) Politically we have here the interesting basis for conscious cooperation of the left-wingers and the right-wingers as well as with the religious or other anti-modern movements (the ecologists for example). The only thing that we insist on in creating such cooperation is to put aside anti-communist as well as antifascist prejudices. These prejudices are the instruments in the hands of liberals and globalists with which they keep their enemies divided. So we should strongly reject anticommunism as well as antifascism. Both of them are counter-revolutionary tools in the hands of the global liberal elite.

Alexander Dugin (Against Post-Modern World : USA and the New World Order)

 

---------------------------------------

 

(...) Rétrospectivement, et à la lumière des vagues interminables de l’immigration non-européenne, la question se pose de savoir si le communisme, après tout, était vraiment un danger mortel pour les peuples européens ? Il est fort possible que si l’Union Soviétique l’avait emporté sur l’Amérique, avec son hégémonie culturelle, les peuples d’Europe occidentale auraient sauvegardé leur identité raciale et nationale beaucoup mieux que sous le capitalisme. Ce n’est pas un hasard du tout si en Croatie, comme d’ailleurs dans toute l’Europe de l’est postcommuniste, la conscience nationale et raciale est aujourd’hui plus affirmée que dans les pays de l’Europe occidentale. Cette forte identité nationale est peut-être due, en partie à la terreur communiste d’autrefois qui avait paradoxalement réussi à renforcer les sentiments nationalistes, soudant le sens de la communauté mieux que le système capitaliste.

(Extrait de « la Croatie, du communisme au mondialisme », par Tomislav Sunic / R&A #48, automne 2014)  

 

--------------------------------------------

 

Lire également > Alain Benajam : Communistes, nationalistes, vers un compromis historique contre l’impérialisme ? (Article complet ici)

 

(...) Le peuple de la Nouvelle Russie (Novorossia) dans l'ex Ukraine a parfaitement compris l'esprit de ce syncrétisme entre tradition notamment orthodoxe et l'idée socialiste, il a compris cette nécessaire synthèse tout à fait naturellement sans qu'aucun doctrinaire ne vienne perturber la volonté ce ce peuple qui tient à la fois au drapeau rouge de la Commune de Paris et de l'URSS mais avec la croix de Saint André fondateur de l'église de Constantinople qui ensuite évangélisa la Russie.

La Novorossia représente bien un exemple pour l'avenir des peuples et il n'est nullement étonnant que communistes et nationalistes viennent y combattre ensemble en dépit des quolibets des doctrinaires des deux bords. 

 

Nationalistes et Communistes.jpg

 Nationalistes serbes, français et communistes espagnols ensemble pour la Novorossia.

 

-------------------------------------------------

 

Bref, trêve de plaisanterie, vous voyez j'espère l'absurdité de la chose ?

>>> C’est toi qui vit dans l’absurde, monsieur Blaise… pire que l’absurde même… le déni de réalité !

C'est aussi ça "l'emporte pièce", avoir encore une vision Post-guerre froide (i.e bloc contre bloc) >>> dit le gars qui, justement, évolue toujours dans cette logique… au gars qui l'a – lui – dépassée depuis longtemps !… alors que les méthodes ont changées, que les réseaux ont pris le dessus, et qu'ils agissent indifféremment dans un "camp" ou dans un autre, Novorossia comme Svoboda, Poutine comme Europe.

 

------------------------------------------------------------------

 

(...) Depuis vingt-cinq ans, le mondialisme à l’œuvre en Europe a dévasté nos souverainetés et nos peuples. Il nous accule à subir une déferlante migratoire sans précédent, par le libre-échange, la disparition des frontières, la financiarisation de l’économie, il a anéanti des nations entières qu’il a réduit à l’état de clochardisation, notamment en Europe de l’est, pendant qu’à l’ouest il laminait des peuples entiers en arasant toutes les classes moyennes pour ne plus laisser qu’un immense marécage où surnagent les classes pauvres et moyennes en voie de précarisation totale, le tout dans les mains de minorités insolemment riches. Ce mondialisme et son bras armé capitaliste-libéral progressant bien sûr sous le couvert moral des droits de l’homme et de l’antiracisme proclamés nouvelles religions obligatoires.

Si nous voulons nous libérer de nos chaînes, si nous voulons continuer à vivre sur notre terre parmi les nôtres, si nous voulons demeurer enracinés dans nos petites patries charnelles, construire cette France des (vraies) régions historiques enchâssées au sommet dans un Empire européen des nations, il nous faut sans concession non plus intégrer l’UE pour la détourner de son chemin mondialiste, mais la combattre sans réserve, comme nous devons combattre l’OTAN et toutes initiatives, organisations, groupes, lobbies, qui défendent et promeuvent de près ou de loin l’idéologie qui nous anéantit. Avec la sauvegarde de la race blanche, c’est là le grand combat du XXIème siècle.

( E.K, « Tsunami mondialiste sur l’Europe »,  Réfléchir & Agir N°48, automne 2014 )

 

(...) Notre alliance avec la Russie est dictée par la géographie, l’histoire et la culture. La menace russe, l’impérialisme russe sur l’Europe sont des légendes, des fabrications de propagande idéologique. Du temps de l’URSS, la menace de l’Armée rouge et du Pacte de Varsovie n’était déjà pas crédible, aux yeux même de la CIA et du Pentagone. Encore moins aujourd’hui, avec la Russie de Poutine. D’ailleurs, les autorités de Washington  trompent le peuple américain lui même en réactivant la russophobie. Car la véritable menace vient d’ailleurs…

L’objectif central serait évidemment non seulement une nouvelle sortie de la France du commandement intégré de l’OTAN, mais à terme la disparition de l’OTAN et une union, à la fois économique et militaire entre l’Europe et la Russie. Pour l’instant, c’est une perspective très éloignée. Mais l’histoire peut s’accélérer. L’essentiel, aujourd’hui, est de substituer à une russophobie dictée de l’extérieur contre nos intérêts, une russophilie conforme à nos intérêts.

Guillaume Faye,Le 09/09/2014 (Source

 

Ce clivage géopolitique et civilisationnel possède une actualité brûlante, à l’heure où les USA envisagent d’attaquer la Russie et la Chine à coups d’ogives nucléaires. En effet, étrangement, la structure de la Guerre Froide semble se redéployer aujourd’hui, bien que le communisme ait disparu, ce qui tend à montrer que le clivage Est/Ouest était certainement plus profond que la simple opposition communisme/capitalisme. Le communisme est mort, mais force est de constater que les pays, les oligarchies et les peuples qui en sont sortis se retrouvent aujourd’hui en meilleure santé que ceux qui n’ont connu que le capitalisme et son incitation au relâchement décivilisateur. La répression-limitation-canalisation-sublimation de la libido possède un effet structurant et constructif, obligeant à assumer un principe de réalité et de discipline, à l’opposé du relâchement déstructurant et pathogène, qui entretient l’individu dans le principe de plaisir et les satisfactions virtuelles et régressives. Les peuples occidentaux qui n’ont connu que le capitalisme en perçoivent aujourd’hui les impasses et commencent à trouver enviable et désirable l’autre modèle, issu des ex-pays communistes, dont les fondamentaux sont restés sains.

En effet, c’est bien chez nous, et pas en Russie, qu’une nouvelle étape dans la psychose sociale et le chaos identitaire a été franchie avec la théorie de la confusion des genres, le projet de mariage homo, la femme à barbe à l’Eurovision, et les hommes en jupe dans les écoles. En réaction à ces bouffées délirantes, un mouvement de masse est en train de se lever en Europe pour dire non, une véritable lame de fond irréversible manifestée par le succès des partis populistes aux élections européennes de 2014. Dans cette nouvelle guerre mondiale, la ligne de front devient évidente, entre un axe Washington/Tel-Aviv qui essaye d’étendre la dictature des Conchita Wurst au monde entier, par les bombes s’il le faut (pinkwashing), et d’autre part une espèce humaine qui se défend, représentée par les BRICS, avec la Russie et la Chine en pointe, et les non-alignés relancés par l’Iran.

Lucien Cerise (extrait d’un article consacré au livre « La Société de l’indécence », de Stuart Ewen, paru dans R&A #48, automne 2014).

(Rappelons pour mémoire que Lucien Cerise vient de publier, aux éditions Max Milo, un ouvrage intitulé « Gouverner par le chaos » qui nous semble être un excellent conseil de lecture pour les longues soirées d’hiver à venir !)

 

-------------------------------------------------------------------

 

Assumez donc que vous vous battez simplement pour votre sang, votre identité, votre culture, car pointer du doigt des groupes (NM et autres) qui font en fait exactement la même chose, c'est absurde. >>> Je me bats effectivement pour mon sang, mon identité et ma culture… mais non, niet, nein, les mecs de Nokturnal Mortum et les pseudo-nationalistes ukrainiens de chez Azov & Cie « ne font pas la même chose » ! 

S’ils se battaient pour leur sang, leur culture et leur identité, ils marcheraient sur Kiev, prendraient le pouvoir, vireraient tous les banksters du pays… et, ceci fait, créeraient une Ukraine fédérale où tant la Galicie que l’Ukraine « de Kiev », le Donbass, etc. pourraient exister et vivre selon leurs traditions. Une Ukraine où chaque ethnie respecterait ses voisines et où tous chercheraient ensemble à faire de la nation Ukraine une grande nation ; réellement indépendante.

Mais c’est trop tard… les habitants du Donbass ne pardonneront jamais ce que le gouvernement de Kiev leur à fait… la seule solution est maintenant la séparation ; et elle doit avoir lieu au plus vite, pour que les Slaves arrêtent de massacrer leurs frères, pour qu’on puisse encore sauver le peu qui peut toujours être sauvé !

Mais non… noooooooon… la seule chose qui pousse et motive ces pseudo-nationalistes est leur haine viscérale du Russe et rien d'autre, il faut exterminer les sous-hommes du Donbass, envahir cette région et voler ses richesses… quitte pour cela à se faire financer par des milliardaires juifs, à vendre le sous-sol aux USA et à baisser son froc devant l’Union Européenne… quitte à vendre jusqu’à son âme !

Je n’ai rien de commun avec ces vendus et ces salopards m’sieur Blaise… comme la Novorossia n’a rien en commun avec « l’Ukraine » de Poroshenko et Kolomoisky… la Novorossia ne se bat pas pour envahir l’Ukraine et la vendre aux USA et/ou aux banksters sionistes qui dirigent ce pseudo-pays… elle ne se bat pas pour interdire aux Ukrainiens de parler leur langue ou pratiquer leur religion… elle ne se bat pas pour chasser les habitants de Kiev ou Lvov de chez eux et les pousser à l’exil en Pologne ou en Roumanie à grand renfort de bombardements au phosphore sur des zones résidentielles… elle ne se bat pas pour quelques dollars et une sucette, un chèque de l’UE et la promesse de pouvoir très vite savourer les joies ineffables des gay-prides et de l’immigration incontrôlée… elle se bat juste pour exister !

Je l’aime… et tous ses ennemis sont et seront à jamais mes ennemis…

Dans tous les sens du terme ! 

 

----------------------------------------

 

(...) Pourquoi évoquer les guerres de Bosnie, du Kosovo ou de Tchétchènie ? Tout simplement parce que le conflit en Ukraine s’inscrit dans une même logique d’encerclement de la Russie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si certains hauts dirigeants du « nationalisme ukrainien » tels que Oleg Tiagnibok et Dmitri Iaroch ont combattu dans les années 90 aux cotés des terroristes wahhabites tchétchènes. Ces anciens compagnons de lutte des islamistes se retrouvent aussi bien dans les rangs de Svoboda que de Pravy Sektor, et n’ont pas hésité à lancer un appel aux terroristes tchétchènes leur demandant de se livrer à des attentats sur le sol russe.

Des durs à cuir qui, au bout de leur fusil, ont mis des idées dont le leitmotiv est la haine de la Russie : ainsi jouent-ils le rôle – consciemment ou non – de supplétifs des démocraties marchandes occidentales, qui instrumentalisent depuis des décennies les éléments les plus radicaux de l’islamisme – ce fut également le cas en Afghanistan où les USA aidèrent les talibans contre la Russie – assistés aujourd’hui dans cette tâche par les pays arabes du Golfe.

Étrange virage à 180° pour certains nationalistes donc, qui soutiennent aujourd’hui les « nationalistes ukrainiens », qu’il s’agisse de Svoboda ou de Pravy Sektor.

L’une des causes de cette « confusion » tient sans doute au « pédigré » des acteurs du « nationalisme ukrainien » : alors que dans les conflits pré cités les pions utilisés pour attaquer la puissance Russe et son allié Serbe étaient des guérilleros islamistes, en Ukraine il s’agit d’européens, blancs et chrétiens. Par ailleurs tout dans leur apparence a de quoi séduire et provoquer un phénomène d’identification chez des nationalistes français friands de folklorisme et d’apparat : les cranes rasés, les défroques plus ou moins militaires ou skinhead – le regretté Jean Mabire avait pourtant souligné tout ce qu’il y avait de ridicule et d’anglo-saxon dans tout cela – suscitent l’engouement tout autant que le discours raciste de réaction (que l’on peut ceci dit retrouver aussi bien chez des socialistes comme Manuel Valls et ses « blancos » ou George Frêche qui autrefois traitait les harkis de « sous hommes »)

Le racisme primaire et le folklorisme adolescent de certains « nationalistes » français ou européens de l’ouest ne peut quoi qu’il en soit masquer la réalité des faits : en Ukraine, l’Occident – les USA et leurs laquais euromondialistes – jouent contre la Russie, contre l’Europe-Civilisation (opposée donc à l’Europe-Marché) et contre l’Eurasie.

Michael Guerin, « Les nationalistes français face au conflit ukrainien » 

 

-------------------------------------------

 

Dominique Venner ne disait-il pas, à propos de son combat en Algérie : "[reconnaitre] que la rébellion combattait également pour une juste cause, la sienne, [...] combattait pour conquérir une patrie, pour se donner une identité, pour édifier une nation." ?

>>> Parfait exemple, effectivement : « la rébellion (le Donbass / la Novorossia) combat pour une juste cause, conquérir une patrie, se donner une identité, édifier une nation »… ravi de voir que nous sommes enfin d’accord ! (L'Ukraine ne mène pas une guerre d'indépendance vis-à-vis de la Russie, l'Ukraine est indépendante (depuis 1991) et la Russie n'est en aucun cas en train d'envahir l'Ukraine (sans quoi cette guerre serait finie depuis longtemps !), c'est le Donbass, la Novorossia, qui mène une guerre d'indépendance (identitaire) vis-à-vis de l'Ukraine !!!!!!!!!!!!!!!!!)   

Mais bon, je ne suis pas un spécialiste de l'oeuvre de Dominique Venner, pour discuter de sa pensée et des liens entre celle-ci et le sujet qui nous concerne ici je recommande plutôt le site Tradition ! de l'ami Erwan, il saura mieux en parler que moi !  

 

Et bien excusez-moi d'avoir eu à ce sujet, de mon humble point de vue de franco-français extérieur à tout ça, la même réaction. >>> Extérieur à tout ça, effectivement…  

Excusez-moi d'accorder, comme lui, une plus grande importance à l'éthique et à l'esthétique qu'à la morale >>> Désolé, je ne comprends rien au sens de cette phrase… mais que voulez-vous je ne suis qu’un pauvre cosaque… et pour moi, la « morale » passe avant l'esthétique ou ce fameux (et fumeux) romantisme à la con dont nous rabattent les oreilles les fascisto-gladio-fashionistas pro-atlantistes des sites franco-italiens à la con ! La réalité des gens qui se battent, souffrent et meurent passe avant les considérations pseudo-philosophiques des rebelles de salon !  

C'est à la vie de cette jeune fille (vidéo ci-dessous) et à la beauté de son âme que j'accorde de l'importance... à sa rage de vivre et de combattre... à sa fierté...  

A son COURAGE... 

L'éthique et l'esthétique... je pisse dessus !!!       

 

Sur ce, bonne continuation.

>>> Pas de soucis, les autodafés vont illuminer l’hiver ! 

 

Kurgan 

 

Ne crains pas tes amis, au pire ils pourraient te trahir. Ne crains pas tes ennemis, au pire ils pourraient te tuer. Crains les indifférents, car c’est par leur contentement silencieux que les traîtres et les assassins pullulent sur cette terre… ( Joël Houssin ) 

 

 

 

Interview with Maria — 17 years old girl who lost her beloved one,

and later lost her father, in fights for Donetsk airport. [eng subs] 

 

-----------------------------------------------------------

 

(...) Il est impossible de choisir la déclaration la plus absurde du discours d’Obama, ou le mensonge le plus révoltant. Serait-ce celui-ci ? « L’agression russe en Europe nous rappelle les jours où les grandes nations piétinaient les petites pour satisfaire leurs ambitions territoriales ».

Ou bien celui-là ? « Après le lancement de manifestations populaires et d’appels à réformes par le peuple d’Ukraine, leur président corrompu a pris la fuite. La Crimée a été annexée contre la volonté du gouvernement de Kiev. La Russie a déversé des armes dans l’est de l’Ukraine, alimentant un mouvement séparatiste violent et un conflit qui a fait des milliers de morts. Lorsqu’un avion de transport civil a été abattu à partir de territoires que ces milices contrôlaient, elles ont refusé l’accès au site du crash pendant des jours. Lorsque l’Ukraine a commencé à reprendre le contrôle de son territoire, la Russie a cessé de faire semblant de se contenter de soutenir les séparatistes et a fait franchir la frontière à ses troupes. »

Le monde entier sait que Washington a renversé le gouvernement ukrainien élu, que Washington refuse de divulguer ses photos satellite de la destruction de l’avion de ligne malaisien, que l’Ukraine refuse de divulguer les instructions de son contrôle aérien à l’avion, que Washington a empêché une véritable enquête sur sa destruction, que les experts européens présents sur place ont témoigné que les deux côtés du cockpit de l’appareil montraient des traces de mitraillage, signes que l’avion a été abattu par les jets ukrainiens qui le suivaient. De fait, il n’y a eu aucune explication des raisons pour lesquelles deux jets ukrainiens talonnaient un avion de ligne guidé par un centre de contrôle aérien ukrainien.

Le monde entier sait que si la Russie avait eu des ambitions territoriales, alors lorsque l’armée russe, lors de l’attaque de l’Ossétie du Sud, avait vaincu l’armée géorgienne, entraînée et équipée par les Américains, elle aurait gardé la Géorgie et l’aurait réintégrée à la Russie, où elle fut durant des siècles.

Notez que les bombardements et invasions de sept pays en treize ans par Washington sans déclaration de guerre ne constituent pas une agression. Il y a agression lorsque la Russie accepte le résultat du référendum des habitants de la Crimée qui ont voté à 97 % en faveur d’une réunification avec la Russie, dont la Crimée a fait partie pendant des siècles, avant que Krouchtchev ne la greffe à la République Socialiste Soviétique d’Ukraine en 1954, alors même qu’Ukraine et Russie ne formaient qu’un seul pays.

Et le monde entier sait que, comme l’a déclaré le leader séparatiste de la République de Donetsk, « Si des unités militaires russes combattaient avec nous, ce n’est pas la chute de Marioupol qui ferait la Une mais celle de Kiev et de Lviv. »

 

Paul Craig Robertséconomiste et journaliste paléoconservateur américain.

Ex sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan (1981-1982), et l'un des pères fondateurs des Reaganomics. Il a également été rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. 

 

----------------------------------------------------

 

(...) La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique.

Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans morts… apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! ( François Mitterrand )

 

---------------------------------------

 

 

 

Interview with NAF commander « Givi », battalion « Somali » [eng subs] 

 

16/10/2014

L’Ukraine telle que nous la connaissons...

Le Saker :

« L’Ukraine telle que nous la connaissons est partie pour toujours »

 

Octobre 16th, 2014 | by Mickael - Fondateur de News360x

http://news360x.fr/saker-lukraine-telle-connaissons-partie-toujours/

 

----------------------------------------

 

Le Saker est un ex-analyste militaire, né en Europe dans une famille de réfugiés russes. Il vit maintenant en Floride, où il tient le blog « The Vineyard of The Saker » (« le Vignoble du Saker ») et où il intervient comme contributeur régulier du site « Russia Insider ». La communauté internationale des blogs Saker comprend, outre le blog Saker original, des membres français, allemand, russe, océanien et serbe, et elle inclura bientôt un nouveau membre latino-américain.

Traduction : Glokayeh pour le Vineyardsaker version française.

 

 

Mike Whitney : Les États-Unis sont-ils responsables des troubles en Ukraine ?

Le Saker : Oui, absolument, il n’y a aucun doute à ce sujet. Même s’il est vrai que les Ukrainiens étaient mécontents du régime corrompu d’Ianoukovitch, le coup d’État lui-même a très certainement été orchestré par la CIA. L’UE y a également participé, en particulier l’Allemagne, mais ils ont été loin d’y jouer un rôle aussi important que les États-Unis. L’enregistrement du coup de téléphone de Victoria Nuland (la sous-secrétaire d’État étatsunienne) a montré qui tirait vraiment les ficelles en coulisse.

 

Mike Whitney : Quel rôle a joué l’administration Obama dans la décision de Kiev de lancer une guerre contre son propre peuple dans l’est de l’Ukraine ?

Le Saker : Un rôle central. Vous devez comprendre qu’il n’y a pas de pouvoir « ukrainien » à Kiev. Porochenko est à 100% contrôlé par les USA, comme le sont les gens autour de lui. Le chef de la fameuse police secrète ukrainienne (le SBU), Valentin Nalivaichenko, est un agent connu de la CIA. Il est également vrai que les États-Unis font référence à Porochenko en l’appelant « notre homme en Ukraine ». Toutes ses soi-disant « décisions » sont en réalité prises par des représentants des États-Unis à Kiev. Et en ce qui concerne le discours de Porochenko au Congrès, il y a de cela quelques semaines, il avait manifestement été écrit par un Américain.

 

Mike Whitney : Les séparatistes dans l’est ont remporté un joli succès en repoussant l’armée ukrainienne et leurs homologues néonazis des services de sécurité. Quel rôle exact la Russie a-t-elle joué en aidant les milices de Novorossia ?

Le Saker : Le rôle de la Russie était critique. S’il est vrai que les troupes russes n’ont pas été déployées à travers la frontière, Moscou a cependant permis aux bénévoles et aux armes de circuler. Cette aide n’a pas été fournie directement ni par le FSB (Service fédéral de sécurité de Russie) ni par l’armée, mais elle est venue de divers groupes privés. De toute évidence, le Kremlin a le pouvoir de tirer quelqu’un d’affaire quand il choisit de le faire. Dans un cas précis, il semble qu’il y ait eu un soutien d’artillerie direct depuis l’autre côté de la frontière russe (dans ce que l’on a appelé le « chaudron sud »), mais la plupart du temps, l’aide est restée cachée. Outre l’aide secrète, la Russie a également fourni des renseignements, ainsi qu’un soutien logistique et politique pour les Novorossiens. Sans le soutien de la Russie, jamais les Novorossiens n’auraient été en mesure de renverser la tendance dans cette guerre.

 

Mike Whitney : Poutine a-t-il envoyé des troupes russes en Crimée, et a-t-il illégalement fait main basse sur la région ou s’agit-il d’une fiction qui a été propagée dans les médias occidentaux ?

Le Saker : Il s’agit en fait d’une question de technique. Oui, Poutine a envoyé des troupes russes en Crimée, mais non, elles n’ont jamais dépassé les limites autorisées par les accords actuels entre la Russie et l’Ukraine. Rappelez-vous que la flotte de la mer Noire était déjà basée à Sébastopol, et qu’il y avait par conséquent nombre de troupes disponibles sur place. De surcroit, il y avait un groupe important de bénévoles locaux, qui ont effectué des opérations essentielles. Certains de ces bénévoles se sont montrés si convaincants qu’ils ont été confondus avec des forces spéciales russes. Mais, oui, au moment critique, Poutine a envoyé des forces spéciales supplémentaires en Crimée.

L’opération était-elle légale ? Eh bien, techniquement, il n’a pas violé les dispositions du traité en termes de nombre d’hommes, mais a-t-il ce faisant commis une violation de la souveraineté de l’Ukraine ? La raison pour laquelle Moscou a fait cela, c’est qu’il y avait des preuves solides que Kiev avait l’intention d’agir contre la Crimée (en impliquant éventuellement les Tatars de Turquie et de Crimée). Si Poutine n’avait pas pris l’initiative, le bain de sang en Crimée aurait pu être pire que ce qu’a connu la Novorossia. Il est vrai aussi qu’au moment où Poutine a pris la décision de protéger la Crimée, le président démocratiquement élu (Ianoukovitch) avait déjà été démis de ses fonctions, ce qui créait un vide juridique à Kiev. La question est donc : Poutine devait-il absolument respecter les lois d’un pays qui était passé aux mains d’une bande de voyous armés, ou devait-il au contraire essayer de maintenir la paix en faisant ce qu’il a fait ?

Ce que Poutine a choisi de faire, c’était de permettre à la population de la Crimée de décider de son propre avenir en votant librement dans un référendum. Oui, la propagande anglo-sioniste dit qu’ils ont été contraints de « voter avec un fusil dans le dos », mais c’est un non-sens. Personne ne conteste le fait que l’écrasante majorité des Criméens (95%) ont voulu quitter l’Ukraine et rejoindre la Russie. Les « hommes armés, bien polis et vêtus de vert » n’ont fait que rendre possible pour ces gens d’exercer leur droit à l’autodétermination, quelque chose que la junte de Kiev n’aurait jamais permis.

 

Mike Whitney : Quelle influence exerce Obama sur la prise de décision du président ukrainien Petro Porochenko ? Est-ce Washington qui en réalité mène le jeu ?

Le Saker : Oui, tout à fait. Obama donne les ordres et Porochenko obéit.

Comme ils le font partout, les États-Unis se servent des oligarques locaux pour coloniser un pays. Prenez, par exemple, la Russie entre 1991 et 1999 : elle était dirigée par des oligarques dissimulés derrière une figure de proue en état d’ivresse quasi-permanent (Boris Eltsine). Tout le monde savait que la Russie était devenue une colonie américaine, et que les États-Unis pouvaient faire ce qu’ils voulaient. C’est la même chose aujourd’hui.

Ianoukovitch n’était pas plus pro-russe que n’importe quel autre président ukrainien. Il n’est qu’un oligarque qui a été remplacé par un autre oligarque, Porochenko. Ce dernier est un homme très intelligent, qui sait que sa survie dépend de son obéissance complète à l’Oncle Sam.

Je ne serais pas étonné de voir les États-Unis lâcher Porochenko et installer quelqu’un d’autre à sa place si cela concorde avec leurs objectifs (surtout si le secteur droit prend le pouvoir à Kiev). Pour l’instant, Porochenko est l’homme de Washington, mais cela pourrait changer en un clin d’œil.

 

Mike Whitney : A quel point l’administration Obama se trouve-t-elle proche de la réalisation de son objectif consistant à établir des bases de l’OTAN (et, peut-être, des sites de missiles) en Ukraine ? Quel danger cela pose-t-il pour Moscou ?

Le Saker : Le seul endroit où des bases de l’OTAN auraient vraiment un sens, c’est en Crimée, et cette option n’est plus envisageable. Mais la question est plus importante qu’on pourrait le penser. Je veux dire que si les États-Unis continuent à poursuivre cette politique de provocation avec l’établissement de bases de l’OTAN sur la frontière russe, la Russie se retirera du traité FNI (le traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire) et déploiera des versions avancées du SS-20 (missile balistique nucléaire soviétique) à proximité de l’Europe. La question ici, c’est que l’ingérence américaine pourrait conduire à une confrontation entre des adversaires dotés de l’arme nucléaire.

 

Mike Whitney : La Commission européenne a créé un certain nombre d’obstacles afin d’empêcher la Russie de construire le gazoduc South Stream qui lui permettrait de diversifier les itinéraires d’exportation de gaz naturel vers l’Europe centrale et méridionale. Les observateurs ont dit que l’administration Obama est derrière ce mouvement, et que de puissants géants de l’énergie aux États-Unis veulent bloquer ou contrôler les flux énergétiques de la Russie vers l’Europe. Est-ce là le contexte plus large des problèmes auxquels nous assistons en Ukraine, ou en d’autres termes, sommes-nous vraiment en train d’assister au spectacle d’une guerre de l’énergie en train de se dérouler sous nos yeux en temps réel ?

Le Saker : Cela est une partie importante de l’équation, mais ce n’est pas le point central. Le point central est la croyance erronée (mise en avant par Zbigniew Brzezinski) que sans l’Ukraine, la Russie ne peut pas être une superpuissance, et cette autre conviction erronée (mise en avant par Hillary Clinton) que Poutine voudrait recréer l’Union soviétique. Pour les anglo-sionistes, l’Ukraine est un jeu à somme nulle [1] dans lequel les États-Unis doivent soit contrôler l’Ukraine soit la détruire, mais en tout cas ne pas permettre à la Russie de l’avoir. Le problème avec cette théorie, c’est que la Russie ne veut pas vraiment de l’Ukraine ni n’en a vraiment besoin. Ce que veut la Russie, c’est un partenaire stable, fiable et neutre avec lequel elle puisse faire des affaires. Même maintenant, alors que les Novorossiens revendiquent une pleine indépendance, la Russie poursuit un plan complètement différent. Moscou veut une Ukraine unitaire dans laquelle chaque région aurait de facto son autonomie, mais continuerait à faire partie du même État.

Les éminences grises de l’Ouest sont tellement obsédées par le contrôle de l’Ukraine, elles en deviennent à ce point maniaques, qu’elles sont incapables d’imaginer que la Russie ne veuille pas la même chose. Mais la Russie ne veut pas de l’Ukraine. Elle n’a pas besoin d’un État démoli, dysfonctionnel, en faillite et traînant avec lui d’énormes problèmes sociaux, dont la reconstruction nécessitera des milliards et des milliards de dollars.

Bien sûr, il y a des liens culturels, historiques, religieux et même familiaux entre la Russie et l’Ukraine, mais cela ne signifie pas que les Russes veuillent diriger l’endroit. La Russie a déjà obtenu ce qu’elle voulait : la Crimée. Pour le reste, l’attitude de Moscou est : « Tu l’as cassé, c’est à toi ».

 

Mike Whitney : Quelle sera la fin de partie, dans ce cas ? Porochenko va-t-il réussir à maintenir l’intégrité de l’Ukraine et à isoler davantage la Russie de l’Europe, ou l’Ukraine va-t-elle éclater en suivant ses lignes de faille politiques ? Ou bien y a-t-il un autre scénario plus probable à vos yeux ?

Le Saker : La Crimée est partie pour toujours. Il en va de même de la Novorossia. Mais dans le cas de cette dernière, il pourrait y avoir une phase de transition dans laquelle Kiev conserverait un certain degré de souveraineté sur certains territoires de l’est.

À court terme, nous pourrions assister à une aggravation des combats, mais en fin de compte, il y aura un accord par lequel la Novorossia se verra conférer quelque chose qui ressemblera à l’indépendance. Une chose est certaine, c’est qu’avant d’arriver à un accord sur un statut final, deux questions devront être réglées :

Il devra y avoir un changement de régime à Kiev, suivi d’une dénazification.

Ni la Russie ni la Novorossia ne seront jamais en sécurité tant que les nazis seront au pouvoir à Kiev. Cela signifie qu’il faudra enlever ces monstres nationalistes russophobes avant que les questions relatives au statut final puissent être résolues. Les Russes et les Novorossiens sont un peu divisés sur cette question. Alors que les Novorossiens veulent leur indépendance et se contentent de dire « Au diable les nazis de Kiev ! », le Kremlin, lui, veut un changement de régime et regarde cela comme quelque chose d’essentiel pour sa sécurité nationale. Nous allons devoir attendre et voir comment les choses se jouent dans l’avenir.

Il sera nécessaire de tenir une conférence des bailleurs de fonds.

L’Ukraine est fondamentalement morte, il n’en reste que des décombres. Il faudra des années pour reconstruire, et de gigantesques sommes d’argent. Les États-Unis, l’UE et la Russie devront tous contribuer. Si les anglo-sionistes persistent dans leur position maximaliste et continuent de soutenir la junte nazie de Kiev, les Russes ne paieront pas un seul kopeck. L’aide de la Russie ira exclusivement à la Novorossia.

Tôt ou tard, les États-Unis et l’UE se rendront compte qu’ils ont besoin de l’aide de la Russie. Et quand ils le comprendront enfin, ils travailleront ensemble pour parvenir à un accord politique global. À l’heure actuelle, ils se soucient davantage de punir Poutine (par des sanctions économiques et par l’isolement politique) afin de prouver que personne ne peut défier l’Empire. Néanmoins, ce genre de comportement d’intimidation ne changera pas la réalité sur le terrain. L’Occident a besoin de la coopération de la Russie, mais la Russie ne coopérera pas sans condition. Les États-Unis devront remplir certaines conditions avant que Moscou accepte un accord.

 

L’Ukraine : « Partie pour toujours »

Bien qu’il soit trop tôt pour le dire, je pense que l’Ukraine telle que nous la connaissons est partie pour toujours. La Crimée restera une partie de la Russie, tandis que la Novorossia deviendra indépendante et in fine se retrouvera probablement dans une sorte de statut d’association avec la Russie. Pour ce qui est du reste de l’Ukraine, il y aura forcément une confrontation entre les différents oligarques et les nazis, après quoi ceux qui sauront se montrer pragmatiques apparaîtront pour ouvrir la voie à un règlement. Finalement, il y aura une sorte d’arrangement dont sortira un nouvel État, mais je ne puis imaginer combien de temps il faudra pour que cela se produise.

Si vous souhaitez une analyse plus systématique des points évoqués ci-dessus, s’il vous plaît reportez-vous à mon analyse La réponse russe à une double déclaration de guerre, publiée en français le 9 octobre dernier.

 

http://news360x.fr/saker-lukraine-telle-connaissons-partie-toujours/

 

----------------------------------------------

 

Note de traduction :

[1] Un jeu à somme nulle est un jeu où la somme des gains de tous les joueurs est égale à 0. Cela signifie donc que le gain de l’un constitue obligatoirement une perte pour l’autre. L’expression désigne un jeu strictement compétitif, comme il en va des jeux à deux joueurs dans lesquels l’intérêt de l’un des deux joueurs est strictement opposé à l’intérêt de l’autre joueur. En d’autres termes, c’est un jeu qui se termine nécessairement avec un perdant et un gagnant.

 

ukr-cireur-pompes.jpg

15/10/2014

Die Anstalt - La lutte contre le terrorisme

Source 

19/09/2014

Écosse : le vote des étrangers et des vieux a fait échouer le référendum

L'Écosse reste britannique à plus de 55 % !

Le Point - le 19/09/2014.

http://www.lepoint.fr/monde/ecosse-le-non-legerement-en-tete-19-09-2014-1864577_24.php  

 

C'est officiel : les Écossais ont rejeté nettement l'indépendance.

Le non obtient 55,3 %. Un référendum qui a passionné les foules et laissera des traces.

 

Les résultats sont définitifs et sans appel : l'Écosse reste dans le Royaume-Uni et a rejeté l'indépendance. Le dépouillement total des 32 circonscriptions écossaises a donné vendredi matin la victoire du non à 55,3 % au référendum sur l'indépendance, avec plus de deux millions d'opposants, loin devant le camp du oui à 44,70 %, selon les chiffres officiels. Quant au taux de participation, il s'établit au niveau record de 84,6 %.

 

Le résultat constitue une immense déception pour le Premier ministre de la région semi-autonome Alex Salmond - qui avait paru effectuer une remontée spectaculaire en fin de campagne - et un énorme soulagement pour le chef du gouvernement central David Cameron, "hanté" par la perspective d'un éclatement du Royaume-Uni.

 

Alex Salmond, 59 ans, a concédé sa défaite peu après 6 heures (5 heures GMT) dans une déclaration publique à Édimbourg. "L'Écosse a décidé, à la majorité, de ne pas devenir un pays indépendant", a-t-il reconnu alors que certains de ses partisans étaient en pleurs. "J'accepte ce verdict des urnes et j'appelle tous les Écossais à faire de même et à accepter la décision du peuple", a-t-il ajouté. Le leader séparatiste peut cependant se targuer d'avoir conquis en cours de campagne une plus large autonomie pour le pays des Scots qu'il dirige depuis sept ans.

 

Une participation exceptionnelle

 

Peu avant, David Cameron avait accrédité la victoire du camp du non dans un tweet au responsable de la campagne du non, soutenue par les trois partis traditionnels britanniques (conservateur, libéral-démocrate et travailliste d'opposition) et par une majorité à la City. "J'ai parlé à Alistair Darling et je l'ai félicité pour une campagne bien menée", a-t-il dit. L'intéressé a salué en retour sur son compte "une nuit extraordinaire", depuis Glasgow, la deuxième ville du pays qui a voté oui.

 

Le scrutin, qui s'annonçait très serré, s'est traduit par une participation record de l'ordre de 85 %.

Le Premier ministre David Cameron a prévu de s'exprimer dès 7 heures heure locale, soit 9 heures à Paris, dans une adresse solennelle à la télévision. En fin de campagne, il avait reconnu que le scrutin signifiait "la mort du statu quo". Avec ses alliés gouvernementaux libéraux-démocrates et le chef de l'opposition travailliste Ed Miliband, il a promis des prérogatives supplémentaires au parlement régional d'Holyrood, en matière fiscale notamment, au cas où les Écossais renonceraient à l'indépendance. Le cadeau fait déjà des envieux parmi les Anglais, Gallois et Nord-Irlandais majoritairement unionistes, mais qui sollicitent aussi des compétences élargies.

 

Une victoire du oui aurait mis le Premier ministre en extrême difficulté. Il devra cependant encore rendre des comptes à ceux qui, dans son camp, lui reprochent des concessions trop généreuses, et s'employer à favoriser la réconciliation en Écosse, après une campagne très clivante.

 

La City pour le non

 

Les chroniqueurs royaux attendaient quant à eux un commentaire de la reine dans l'après-midi depuis son château écossais de Balmoral, dans l'extrême nord-est de l'Écosse. La reine, inquiète selon son entourage, est restée muette pendant la campagne. La Constitution non écrite du Royaume-Uni l'oblige à la neutralité.

 

Seuls les 4,2 millions d'électeurs résidant en Écosse étaient habilités à voter (lire notre article sur les Écossais de Paris). Les 95,8 % de Britanniques restants, Anglais, Gallois et Nord-Irlandais, ont assisté en spectateurs au scrutin déterminant pour le sort du Royaume-Uni. Un sondage YouGov auprès de 1828 personnes ayant déposé leur bulletin dans l'urne a également donné le non vainqueur, à 54 % contre 46 % pour le oui. La Bourse de Londres avait anticipé dans l'après-midi de jeudi un rejet de l'indépendance. "Les investisseurs sont convaincus que les Écossais vont rester dans l'Union", avait ainsi commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, tandis que la livre sterling atteignait son plus haut niveau en deux ans face à l'euro.

 

L'inquiétude européenne

 

L'Écosse a changé une dizaine de fois de statut en 1400 ans d'histoire mouvementée et la perspective d'un retour à l'indépendance, 307 ans après l'Acte d'Union qui a rattaché le pays des Scots à ses voisins du Sud, a suscité un immense intérêt. Il a encore fait rage jeudi sur les réseaux sociaux, alimentés par le tennisman écossais Andy Murray poussant au oui et par l'auteur d'Harry Potter, J. K Rowling, qui confiait : "Ma tête dit non et mon coeur le crie."

 

L'intérêt a été vif dans le monde. Le président américain Barack Obama a formulé jeudi soir sur Twitter des voeux pour le maintien d'un Royaume-Uni "fort, robuste, et uni". Le président français François Hollande a mis en garde contre les "égoïsmes", les "populismes" et les "séparatismes". L'apparition de drapeaux catalan, corse, basque, breton, sarde dans la campagne a nourri les craintes d'une contagion nationaliste chez les dirigeants européens à Bruxelles. "Si l'Europe a peur de ça, je n'aime pas l'Europe", a répondu le Catalan Josep María Terricabras lors d'une conférence de presse à Édimbourg, où 29 mouvements séparatistes européens ont signé une déclaration commune.

 

Corti_Corsica.jpg

Statue de Pasquale Paoli, Corti, Corsica. 

 

----------------------------------------------------------

 

Écosse :

Le vote des étrangers et des vieux

a fait échouer le référendum

 

Source Breiz Atao (cliquez ici)

 

La défaite, honorable, des indépendantistes écossais trouve son explication dans le vote des quelques 880 000 non-Ecossais qui représentent 17% de la population du pays. En acceptant de les laisser voter, les indépendantistes socialistes ont eux-mêmes créé les conditions de leur échec.

 

Un demi-million de Britanniques en Ecosse

C’est sans doute possible parce que le Parti National Ecossais (SNP), socialiste, n’a jamais remis en cause la consultation du demi-million d’Anglais vivant en Ecosse, un pays qui en compte 5,3 millions, que Londres a accepté la tenue du référendum. En disposant d’une solide minorité de blocage, le gouvernement britannique a pu aborder le référendum avec un atout décisif en main.

La presse britannique a abondamment détaillé les intentions de vote de ces résidents installés en Ecosse. Et le verdict est sans appel : 63% d’entre eux entendaient voter contre l’indépendance.

Or, il a manqué environ 300 000 voix aux indépendantistes pour l’emporter.

 

Les Polonais votent… pour garder leurs papiers

En plus des Britanniques, Londres savait pouvoir disposer du soutien des autres non-Ecossais afin de circonvenir le vote séparatiste. Un sondage réalisé au mois d’août auprès des immigrés polonais résidant dans le pays indiquait que ceux-ci allaient voter en fonction du devenir de leurs visas si l’Ecosse devenait indépendante. L’incertitude prévalait sur le statut européen de l’Ecosse suite aux déclarations anti-indépendantiste de Manuel Barroso.

En conséquence, la libre-circulation assurée aux ressortissants des états-membres de l’UE était en théorie remise en cause. Hors cette libre-circulation était le seul critère qui importait aux yeux des immigrés polonais et d’Europe de l’Est. Pour eux, le devenir du peuple écossais importait peu et ils n’ont pas hésité un instant à faire valoir leurs intérêts comme ceux de Londres sur ceux du peuple qui les accueille.

 

Les Pakistanais ont aussi eu leur mot à dire

Les pakistanais ont également eu leur mot à dire. Représentant plus de 150 000 personnes, cette immigration sait ce qu’elle doit au gouvernement anglais et perçoit l’indépendance écossaise comme une menace directe. Les deux tiers d’entre eux voulaient voter contre le “Oui” à l’indépendance.

 

Les Ecossais de la diaspora privés de vote

Tandis que Pakistanais, Anglais ou Polonais étaient appelés à voter par Alex Salmond et son parti, les Ecossais de la diaspora se voyaient priver du droit de voter. Une diaspora forte de millions de personnes à travers le monde. Le logiciel du “droit du sol” cher aux indépendantistes de gauche a logiquement joué à fond et produit les fruits qu’il est voué à produire.

Lorsque l’on retranche les votes des étrangers – Anglais, Européens de l’Est et extra-Européens – les Ecossais de souche ont bel et bien voté pour leur indépendance.

 

Les vieux coresponsables

Les vieux sont, avec les étrangers, les moteurs de la victoire du “Non”. 65% des plus de 50 ans en Ecosse s’opposaient à l’indépendance. Soucieux de leurs rentes, ils perçoivent l’indépendance comme une remise en cause de leurs intérêts. Sans surprise, ce sont ces mêmes générations qui soutiennent l’immigration afin de “payer les retraites”, la pyramide des âges résultant de leur faible taux de natalité ayant engendré une crise démographique.

 

Des enseignements à tirer

Il y a plusieurs enseignements à tirer de cette consultation. Tout d’abord, la défaite des indépendantistes, largement causée par leur orientation idéologique socialiste, n’est pas écrasante. L’Ecosse n’a retrouvé son parlement autonome qu’il y a 15 ans et les indépendantistes ne sont arrivés au pouvoir qu’il y a 7 ans. Parvenir – contre les médiats britanniques et la totalité des partis anglais et des responsables européens – à rassembler près de 46% des suffrages constitue une véritable performance en un temps historique aussi court.

 

Ensuite, il apparaît comme évident que l’indépendantisme de gauche, en soutenant une interprétation non-ethnique du nationalisme, a créé les conditions de son propre échec politique. En refusant, par conviction ou par peur, d’empêcher les étrangers de voter sur une question qui ne les concerne pas par définition, les indépendantistes du SNP ont donné à Londres les moyens de son succès.

 

S’ajoute à cela un clivage générationnel patent. L’égoïsme des plus des Baby Boomers est le fil conducteur de leur comportement politique : pro-immigrationnistes, court-termistes, uniquement soucieux de leur bien-être et de leur patrimoine, ils ont pris en otage le destin de la jeunesse écossaise. Sans surprise, leur parasitisme a convergé avec celui des Anglais et des immigrés extra-européens.

 

Cependant l’échec écossais est relatif. Il est plus un début de processus qu’une fin et l’éviction progressive des générations conservatrices permet d’entrevoir des évolutions décisives pour ce pays. En quelque sorte, c’est la fin d’une certaine forme d’indépendantisme socialiste et le début d’un autre. Les petites nations d’Europe n’auront d’autre choix que de se doter de formations politiques résolument nationalistes en lieu et place de cet “indépendantisme de gauche” dépassé.

 

Independence-tears.jpgImage : Leon Neal/AFP/Getty Images

Culloden.jpg

10/09/2014

Il y a 10 ans, Beslan... bientôt en France ?

Il y a 10 ans, l'attaque d'une école à Beslan, en Russie.

Bientôt en France ?

 

10/09/2014 – BESLAN (NOVOpress)

Il y a dix ans une trentaine de musulmans Tchéchènes attaquaient l’école de Beslan, une tranquille petite ville de 35.000 habitants du sud de la Russie.

 

Comme c’était le jour de la fête de la rentrée, 1100 enfants et parents étaient présents ce jour-là.

L’ensemble des otages furent regroupés dans le gymnase de l’école. A ce moment, Ruslan Betrozov, un jeune père qui tentait de rassurer les enfants, fut abattu d’une balle dans la tête ainsi qu’un autre parent, Vadim Bolloyev, qui refusait de s’agenouiller.

Juste après ces premiers meurtres, les terroristes musulmans conduisirent une vingtaine d’adultes qui pouvaient sans doute représenter une menace dans un couloir où une explosion se fit entendre.

Puis les Tchétchènes installèrent des explosifs sur les plafonds et les portes du gymnase et fermèrent hermétiquement les fenêtres de peur que les forces spéciales Russes utilisent du gaz anesthésiant comme cela avait été fait lors de la prise d’otage d’un théâtre de Moscou en 2002.

Plusieurs terroristes surveillants les otages, dont deux femmes, portaient des ceintures d’explosifs.

Les négociations commencèrent mais il est vite apparu que les demandes irréalistes des assaillants n’étaient pas la raison de leur attaque.

Durant la journée les terroristes refusèrent tout apport de nourriture et d’eau de la part des autorités Russes par crainte d’empoisonnement.

Les enfants qui pleuraient furent exécutés, certains à l’arme blanche. Les adultes devaient s’occuper des corps et nettoyer les traces de sang.

Plusieurs très jeunes filles et femmes furent amenées dans des classes pour être violées par les assaillants musulmans. Au moins une jeune fille est morte lors de ces supplices.

La journée suivante fut pire, la chaleur intenable et les enfants étaient en sous-vêtements pour essayer de supporter ces terribles conditions. Plusieurs d’entre eux burent de l’urine pour affronter la soif.

Alors qu’au troisième jour les Tchétchènes avaient autorisé une équipe médicale à venir prendre les corps des otages assassinés une explosion eu lieu à l’intérieur de l’école et les terroristes ouvrirent le feu sur les secouristes, en en tuant deux.

Une seconde explosion eu lieu ce qui décida les forces Russes à intervenir. Dans le chaos qui suivi plusieurs otages purent fuir mais le toit où étaient retranchés des snipers terroristes pris feu et s’effondra dans le gymnase alors que les musulmans tiraient sans distinction sur la foule encore présente. De nombreux enfants tués à ce moment la portaient des traces de balles dans le dos.

On dénombrera au final 334 otages assassinés, dont la moitié étaient des enfants. 31 terroristes musulmans ont été tués et le seul survivant purge une peine de prison à vie en Russie.

Shamil Basayev, le leader islamiste Tchétchène responsable de cette attaque sera abattu par les Russes en 2006.

 

Source : http://fr.novopress.info/174635/il-y-10-ans-lattaque-dune-ecole-beslan-en-russie-bientot-en-france/#more-174635

 

http://fr.novopress.info/

 

beslan.jpg

05/09/2014

Giulietto Chiesa sur l'Ukraine : la désinformation est totale

http://www.voltairenet.org/article185189.html

15/08/2014

La France n’a tout simplement plus de politique étrangère autonome...

Entretien avec Alain de Benoist :

 

Les États-Unis ont désigné Poutine comme leur ennemi.

C’est un fait capital.

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

Boulevard Voltaire

 

-----------------------------

 

Nicolas Gauthier : Une certaine intelligentsia de gauche a longtemps révéré l’URSS. Mais ce n’est pas forcément pour cela qu’elle aimait la Russie. La preuve par Soljenitsyne naguère ou Poutine aujourd’hui ?

 

Alain de Benoist : À l’époque de la guerre froide, les États-Unis s’opposaient, certes, à l’Union soviétique au nom de l’anticommunisme (ce qui leur permettait d’exercer sur leurs alliés une forme inédite de racket à la protection) mais, avertis des réalités de la géopolitique, ils s’opposaient tout autant, voire plus encore, à la Russie « éternelle ». La preuve en est que l’écroulement du système soviétique n’a pas modifié leur attitude en profondeur. La Russie est toujours, pour eux, une puissance à « contenir » par tous les moyens, toute leur politique étrangère visant à l’encercler, à pousser l’OTAN jusqu’à ses frontières et à empêcher les Européens de s’allier aux Russes, comme il serait tout naturel qu’ils le fassent s’ils avaient conscience de la nécessité de penser en termes continentaux. La guerre froide a donc maintenant repris ses droits. Cela va peser sur toute la politique mondiale pour les vingt ans qui viennent.

 

En politique, on devient un ennemi dès lors que l’on est désigné comme tel. Les États-Unis ont aujourd’hui désigné Poutine comme leur ennemi. C’est un fait capital. Dans l’affaire ukrainienne, profitant du conditionnement médiatique qui joue en leur faveur, ils sont parvenus à ce résultat prodigieux de faire adopter par l’Union européenne une politique allant directement à l’encontre des intérêts européens. Je fais évidemment allusion ici aux lamentables et très contre-productives sanctions antirusses (mais évidemment pas anti-israéliennes !) que les Européens ont accepté de soutenir – gouvernement français en tête – alors que les inévitables représailles qui s’ensuivront vont leur coûter extrêmement cher. Lorsque ces sanctions ont été annoncées, le ministère russe des Affaires étrangères a simplement déclaré : « Nous avons honte pour l’Union européenne qui, après avoir longuement cherché sa propre voie, a adopté celle de Washington, rejetant ainsi les valeurs européennes fondamentales. » C’est très exactement cela, hélas ! L’Union européenne s’est alignée sur l’Amérique parce qu’elles partagent l’une et l’autre la même idéologie libérale. Le drame est que tout cela se déroule dans l’indifférence générale, alors qu’il s’agit d’un événement de première grandeur.

 

Nicolas Gauthier : A contrario, la classe politique française n’en finit plus d’être fascinée par le « modèle américain ». Jean Lecanuet se présentait comme le JFK français, et même Jean-Marie Le Pen se voulait l’équivalent hexagonal de Ronald Reagan…

 

Alain de Benoist : L’UMP ressemble aujourd’hui de plus en plus à l’ancien MRP, et le PS de plus en plus à l’ancienne SFIO. Ces deux partis de la IVe République, l’un de droite et l’autre de gauche, communiaient dans la même soumission aux Américains. Seule l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle a permis, à partir de 1958 (et surtout de 1966), d’imposer une politique d’indépendance nationale qui n’est plus aujourd’hui qu’un souvenir. Nicolas Sarkozy, qui a fait revenir la France dans la structure intégrée de l’OTAN, était en adoration hystérique devant le modèle américain. François Hollande et Laurent Fabius renouent, pour leur part, avec l’atlantisme inconditionnel d’un Guy Mollet. D’où l’inertie que l’on constate de la part du Quai d’Orsay, tant à propos de l’Ukraine que de la Palestine, de l’Irak ou de la Syrie. Aujourd’hui, la France n’a tout simplement plus de politique étrangère autonome. Elle se contente de relayer les consignes d’Obama.

 

Les États-Unis ont, par ailleurs, toujours été très attentifs à placer sous influence la classe politique française. Le programme phare de la French-American Foundation, créée en 1976 et qui rassemble aujourd’hui plus de 400 dirigeants issus du monde de l’entreprise, de la haute administration et des médias, consiste à sélectionner chaque année un certain nombre de Français âgés de 30 à 40 ans jugés outre-Atlantique particulièrement « prometteurs ». Parmi ces « Young Leaders » dont on attend à Washington qu’ils s’emploient à « renforcer les liens entre la France et les États-Unis », on trouve aussi bien François Hollande (promotion 1996) qu’Alain Juppé (promotion 1981), mais aussi Jean-Marie Colombani, Laurent Joffrin, Guy Sorman, Jacques Toubon, Christine Ockrent, Najat Vallaud-Belkacem, Alain Minc, Arnaud Montebourg,  François Léotard, Marisol Touraine, Anne Lauvergeon, Pierre Moscovici, Jean-Noël Jeanneney, Bruno Le Roux, Valérie Pecresse, Fleur Pellerin, sans oublier Yves de Kerdrel (promotion 2005), qui vient de saborder le mensuel Le Spectacle du monde pour mieux mettre l’hebdomadaire Valeurs actuelles au service exclusif de Nicolas Sarkozy.

 

Nicolas Gauthier : Paradoxe français, nous vantons notre exception nationale, mais n’en finissons pas non plus de nous référer à des modèles étrangers, qu’ils soient allemands, suisses ou anglo-saxons…

 

Alain de Benoist : L’herbe du voisin paraît toujours plus verte, c’est bien connu. Les Français, qui sont très xénophobes, mais pas du tout racistes, aiment bien en effet se référer à des modèles venus d’ailleurs. Pourquoi ne le feraient-ils pas lorsque cela est justifié ? Ce qui est dommage, c’est que les modèles français, qui existent aussi, semblent désormais appartenir au passé. À moins, bien sûr, qu’on ne prenne en compte aussi les modèles négatifs ; auquel cas, la France actuelle serait incontestablement en tête de classement !

 

Source :

http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/les-etats-unis-designe-poutine-ennemi,98234

 

Francetoutou-01.JPG

 

Francetoutou-02.jpg

02/08/2014

Said to defend Motherland from Chechens...

 

- What’s your name

- Panasyuk Andriy Mikolayevich

- What have you been doing here ? Why you arrived here ?

- Arrived… military unit sent me here.

- Sent with which task ?

- Said to defend Motherland

- From who ?

- Said to defend Motherland from Chechens

- Have you met at least one Chechen here ?

- No, I haven’t meet anyone… I didn’t want to kill anyone… but laws are that I joined the army.

 

Voilà… le « gouvernement » ukrainien mobilise des gamins d’à peine 18 ans…

Et les expédie tuer leurs compatriotes et frères de race (et/ou se faire tuer eux-mêmes) dans le Donbass, pour défendre la Mère Patrie contre une invasion de Tchétchènes !?!!

 

Enculés…

 

-----------------------------------

 

La seule chose qu’il veut, le môme, c’est revoir sa mère…