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08/02/2015

Napoléon, Adolf Hitler et Conchita Wurst

Napoléon, Adolf Hitler et Conchita Wurst

Le 3 février 2015 – Source vineyardsaker

 

Préambule de Kurgan :

Un article (découvert sur le Saker francophone), avec lequel je ne suis pas toujours d'accord, tant sur le fond que la forme... mais qui mérite d'être reproduit ici, tant il cerne fort bien - me semble-t-il - la façon dont une très grande partie du peuple Russe peut, au jour d'aujourd'hui, percevoir notre "Europe occidentale".   

 

Préambule du Saker francophone :

Le Saker US, fait ici part des sentiments de dégoût qui envahissent aujourd’hui le peuple russe suite à la conduite arrogante et stupide des Occidentaux dans tous les domaines qu’ils abordent.

Mon opinion personnelle est que ce sentiment de dégoût est largement partagé en Europe et surtout dans le reste du monde.

 

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NAPOLÉON, ADOLF HITLER ET CONCHITA WURST

 

L’UE s’est réunie à nouveau et, avec le vote de la Grèce, elle a décidé de nouvelles sanctions contre la Russie. Entre-temps, la junte soutenue par l’UE continue à tuer tous les jours un grand nombre de civils en Novorussie. Et tandis que, pour Charlie, nous voyons des millions de gens dans les rues, personne ne semble s’en soucier. Pire, l’Union européenne soutient les assassins nazis (et je ne mentionnerai même pas les États-Unis).

 

C’est tragique à plus d’un titre. Bien sûr, c’est tragique pour les gens en Novorussie, mais ça ne l’est pas moins pour les gens en Ukraine, qui vivent maintenant sous un régime nazi sans espoir de changement prévisible. C’est aussi tragique pour les Russes qui souffrent des conséquences économiques des sanctions. Et, bien sûr, c’est tragique pour les peuples d’Europe qui souffrent également de ces sanctions (autodestructrices). Mais quelque chose d’autre est en train de se produire, qui pourrait avoir des conséquences à long terme.

 

Pendant trois siècles, les élites russes ont été plus ou moins divisées en deux camps : les pro-occidentaux et les anti-occidentaux. Évidemment, à cette époque, Occident signifiait Europe de l’Ouest, pas les États-Unis ni l’Europe centrale.

 

LES AMIS EUROPÉENS DE LA RUSSIE – BREF RAPPEL

 

Le camp pro-européen avait été formé par les nouvelles élites créées par le tsar Pierre 1er dans le but d’imposer ses réformes au peuple russe. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le camp pro-occidental contrôlait presque totalement la Russie. Ensuite, à l’époque soviétique, ces catégories se sont plus ou moins estompées lorsque l’idéologie est devenue centrale. Si on peut soutenir que les trotskystes étaient de facto pro-occidentaux, ils constituaient une si petite fraction du parti bolchévique, qui lui même était une infime partie de la population russe, que je ne crois pas qu’on puisse parler de factions pro-occidentales au sein du parti bolchévique ou du parti communiste. Même Khrouchtchev, certainement le pire dirigeant que l’URSS a jamais eu, n’était pas réellement pro-occidental. Je pense que le premier dirigeant soviétique pro-occidental était le dernier, Gorbatchev. Mais après 1991, la grande majorité des Russes, fatigués des tensions idéologiques, fatigués d’une guerre froide dont ils ne voulaient pas, fatigués d’être vus comme des ennemis de l’Europe, ont sincèrement désiré faire partie de l’Occident et, enfin, tirer un trait sur le passé.

 

Nous savons tous ce qui s’est passé ensuite. Pendant toute une décennie, l’Occident a maintenu au pouvoir un régime dégénéré d’oligarques, de marionnettes de la CIA et de voyous, tandis que l’OTAN avançait sur tous les fronts en Europe Centrale. Au lieu de vivre la lune de miel démocratique promise, la Russie a été pillée, humiliée, ridiculisée, et entièrement colonisée. En vérité, de 1991 à 1996, la Russie est devenue le caniche de l’Oncle Sam, une société profondément dysfonctionnelle dirigée par des fous très semblables à ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui à Kiev. En 1996, la situation était si mauvaise qu’elle en était devenue réellement explosive et que l’Oncle Sam a dû agir plus prudemment, avec moins d’arrogance évidente. Mais il a fallu l’arrivée de Poutine au pouvoir pour commencer réellement à renverser cette tendance. La période entre 1991 et 1996 a vu la Russie souffrir de pertes humaines et matérielles tout à fait comparables à celles qu’on attendrait d’une guerre nucléaire. Pendant ces années-là, la société russe a commencé à ressentir que l’Occident lui manifestait un étrange manque de sympathie: pour toutes les félicitations et les grandes promesses de partenariat, l’Occident (les États-Unis et l’Union européenne) ont offert une standing ovation aux wahhabites tchétchènes, même si ceux-ci étaient au moins aussi fous et sanguinaires que l’EI aujourd’hui. De même, les États-Unis et l’Union européenne ont manqué à toutes leurs obligations internationales et, conjointement, ils ont attaqué à la fois la Yougoslavie et la Serbie. Les Russes étaient conscients de cela, mais ils ont continué à éprouver une sympathie générale pour les Européens, qui étaient les gens les plus gentils, les plus polis et apparemment les mieux intentionnés qui soient. En outre, on peut toujours essayer d’excuser toutes ces politiques bizarres en les imputant à l’héritage de la guerre froide pour fuir ses responsabilités. Finalement, Eltsine et Milosevic ont été des chocs, aucun doute à ce propos, et la Russie a été faible et, franchement, laide. Donc la plupart des Russes ont compris, en quelque sorte, que les États-Unis et l’UE n’avaient pas un penchant très sympathique pour la Russie.

 

Dans une vaine tentative de bonne conduite, les Russes se sont efforcés d’être gentilset hyper-démocratiques. Ils ont laissé les Lettons introduire l’apartheid [entre lettons de souches et russophones, NdT], ils ont approuvé les sanctions contre l’Iran, ils ont vu l’OTAN encercler progressivement la Russie avec des bases militaires et des navires de guerre, et ils ont vu les États-Unis traiter ouvertement la Russie avec mépris. En réponse, la Russie a protesté assez mollement, elle a participé aux négociations usuelles et a laissé les États-Unis dépenser 5 milliards de dollars pour subvertir l’Ukraine et même y annuler des élections.

 

En contrepartie d’une soumission totale de la Russie, l’Ouest a peut-être généreusement accepté de cesser de soutenir les wahhabites tchétchènes, qui de toute façon avaient été vaincus par les efforts conjoints de Vladimir Poutine et d’Akhmad Hadji Kadyrov (et de son fils Ramzan). Ensuite, juste au moment où le désespérément pro-occidental Dmitri Medvedev arrivait au pouvoir et où les espoirs que la Russie continuerait à se soumettre étaient au plus haut, Saakachvili a tout fichu par terre en écoutant les néocons américains et en attaquant l’Ossétie du Sud. Et là, pour la toute première fois, la Russie a dit «niet». Elle a écrasé l’armée géorgienne, même si le rapport de force local était beaucoup plus favorable à la Géorgie et si les forces géorgiennes étaient mieux équipées. Les Etats-Unis et l’OTAN ont soutenu l’armée géorgienne, que certains  experts avaient qualifiée de gros morceau à avaler pour une armée russe corrompue, mais qui a quand même été totalement détruite en trois jours. Ensuite, soudainement et pour la première fois, les politiciens occidentaux ont commencé à douter de leur propre propagande: la défaite presque instantanée de la Géorgie, la mobilisation ultra-rapide de la flotte de la mer Noire et le fait que l’armée de l’air russe avait atteint la supériorité aérienne juste deux jours après avoir subi quelques pertes initiales très humiliantes, tout cela a laissé un goût amer dans la bouche de ceux qui avaient cru aux mythes de la supériorité militaire occidentale.

 

Day after day, love turns gray, like the skin of a dying man (Roger Waters) 

[une chanson des Pink Floyd, NdT]

 

En Russie, toutefois, cela avait aussi laissé un très mauvais goût dans la bouche. Bien que l’immense majorité des Russes n’éprouvaient aucune hostilité à l’égard de la Géorgie ni des Géorgiens, ils ne pouvaient tout simplement pas comprendre deux choses simples :

 

a) Comment les gens, à l’Ouest, pouvaient-ils sérieusement laisser entendre que la Russie était l’agresseur alors que l’attaque de la Géorgie avait été diffusée en direct à la télévision?

 

b) Comment les gens, à l’Ouest, pouvaient-ils soutenir un type aussi évidemment psychopathe, une ordure et un fou comme Saakachvili?

 

Plus tard, nous avons vu l’Occident trahir ouvertement la Russie à l’Onu sur la Libye pour se tourner immédiatement après vers la Syrie avec exactement les mêmes intentions. Au moins les Etats-Unis défendaient-ils leurs propres intérêts nationaux (comme le 1% de leur État profond l’a compris). Mais l’Europe? Pourquoi la France s’est-elle mise sur le devant de la scène en Libye et en Syrie ? Que se passait-il ? Qu’est-ce qui n’allait pas avec ces gens ?

 

L’UKRAINE DE NAPOLÉON À ADOLF HITLER PUIS À CONCHITA

 

Cette dernière crise en Ukraine a vraiment brisé quelque chose dans la conscience nationale russe et maintenant je pense que le sentiment prédominant en Russie à l’égard de l’Occident est tout simplement le dégoût.

 

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La nouvelle Europe

 

Dégoût de l'hypocrisie totale qui affirme être pour une chose, en théorie, et soutient exactement son contraire.

Dégoût d’un système politique entièrement bâti sur des mensonges.

Dégoût d’une société qui valorise davantage les droits des homosexuels à adopter des enfants que le droit de vivre des enfants de Novorussie.

Dégoût des pleurnicheries obscènes de millions de Charlies, défilant avec des dirigeants criminels, mêlées à la totale et cruelle indifférence à l’égard des milliers de civils tués chaque jour.

Dégoût de la servilité de l’Union européenne à l’égard des Etats-Unis même si cette servilité va clairement à l’encontre de ses propres intérêts nationaux.

Dégoût d’une société qui interdit les symboles nazis et même une honnête recherche sur ce qu’on appelle l’Holocauste, mais envoie des milliards de dollars pour soutenir les nazis à Kiev.

Dégoût d’une société qui n’a pas eu la force morale de résister à Hitler et qui a dû être libérée d’Hitler par Staline.

Dégoût d’une société qui a oublié son libérateur, l’artisan de la défaite d’Hitler.

Dégoût d’une société prête à s’infliger un seppuku [hara-kiri, NdT] économique juste pour plaire à son impérial suzerain, l’Oncle Sam.

Dégoût à l’égard des pays d’Europe centrale qui n’ont rien de plus à offrir à leurs nouveaux maîtres que le concours à qui sera le plus hystériquement anti-russe (c’est la Pologne et la Lituanie qui gagnent), même si, sous le régime communiste, tout allait mieux pour eux qu’en Russie.

 

Si Napoléon était haï et si Hitler était craint, Conchita Wurst est simplement méprisé(e). Même les libéraux russes, qui passent encore beaucoup de temps à la télévision russe, ne trouvent maintenant rien de mieux à dire que notre gouvernement est tout aussi mauvais que ceux de l’Ouest – presque une réponse enthousiaste. Le fait est que, à toutes fins utiles, et pour la première fois depuis plus de trois cents ans, il n’y a plus de véritable camp pro-européen ou pro-occidental en Russie, ni chez les élites ni au sein du peuple ordinaire. Oh bien sûr, il y a encore tout plein de membres de la cinquième colonne aux échelons supérieurs du pouvoir (nous devons remercier l’Occident des années 1980 et 1990 pour cela aussi), mais ils ne peuvent pas propager leurs idées ouvertement. Maintenant, ils sont même obligés de prétendre qu’ils sont dégoûtés de l’Occident et qu’ils sont patriotes. Ce processus est devenu encore plus profond en raison d’un autre facteur très important.

 

LES RUSSES AUSSI ONT CHANGÉ

 

Oui, les Russes ont changé. Aujourd’hui, il existe toute une génération de Russes qui ne se souviennent pas de l’Union soviétique et qui ne souffrent pas de cette sorte de complexe de culpabilité/infériorité qui frappait parfois l’ancienne génération.

 

C’est une plaisanterie que j’ai entendue pour la première fois en 2008 : «A quoi reconnaissez-vous un étranger sur la Place rouge? C’est celui qu’il est habillé comme un pauvre.» Ce n’est pas très drôle tant que vous ne vous rappelez pas les années soviétiques, lorsque les seules personnes portant des vêtements élégants étaient les étrangers. Maintenant, la roue a tourné. La jeunesse se sent libérée de tout complexe de culpabilité ou d’infériorité lié à l’époque soviétique et, en fait, de nombreux jeunes Russes ont confiance en eux et se sentent souvent même supérieurs à leurs voisins européens, qu’ils voient peut-être comme une belle valise : agréable, pratique, utile – mais certainement pas excitante. Dans certains cercles, j’ai perçu un plus grand respect pour la génération soviétique de la Deuxième Guerre mondiale que pour les Européens modernes. Oh bien sûr, ils sont bienvenus pour vendre leurs voitures ou leur jambon à la Russie, mais s’ils cessent, il y a plein d’autres producteurs de bonnes voitures ou de jambon ailleurs dans le monde.

 

MÊME LES ETATS-UNIS SONT PLUS INTÉRESSANTS

 

Les Russes rient quand ils entendent que le commerce américano-russe a augmenté et que la NASA achète des moteurs de fusée russes. Cela, au moins a du sens. En fait, que sont en train de faire *réellement* les Etats-Unis, juste là, maintenant ?

Ils essaient de protéger le dollar.

Ils essaient de maintenir leur hégémonie mondiale.

Ils essaient de soumettre l’Europe.

Ils essaient d’écraser la Russie en tant que concurrent potentiel.

Rien de tout cela n’est noble et moral, mais tout cela est tout à fait dans la logique de l’Empire, et ce n’est pas pire que ce que d’autres empires ont fait auparavant. Bien sûr, cela ne signifie pas que la Russie moderne croie toute la propagande sur la démocratie, les droits humains et le libre marché – ils savent que ce ne sont là que mensonges – mais ils reconnaissent simplement que les Etats-Unis font ce qu’ils ont à faire. Et même si récemment les Etats-Unis sont passés militairement et économiquement de désastre en désastre, ils continuent à lutter pour leurs propres intérêts et pour leur empire. Et que dire de la façon dont les Etats-Unis ont tiré leur richesse de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale, puis ont manœuvré pour que le monde entier accepte leur dollar créé à partir de rien? Ces politiques ne méritent-elles pas au moins du respect, même réticent, devant tant d’opiniâtreté? Et lorsque Biden [vice-président US, NdT] admet avec candeur que les Etats-Unis ont forcé les Européens à céder aux exigences américaines par rapport à l’Ukraine, n’est-ce pas normal que les Russes éprouvent beaucoup moins de dégoût pour lui que pour Merkel et Hollande? Finalement, lorsque Nuland a dit  f**k the EU [nique l’UE, NdT], puis n’a jamais présenté d’excuses, la plupart des Russes ne sont pas seulement d’accord avec elle, mais ils se moquent des Européens traités avec autant de mépris et qui gardent un silence soumis.

 

LE CONSENSUS: SEULEMENT DES TERRITOIRES OCCUPÉS

 

Je regardais la fameuse émission de télévision Sunday evening with Vladimir Soloviev (FortRuss a publié des extraits sous-titrés anglais) et j’ai été étonné de voir qu’il y avait un quasi-consensus parmi les invités: tant l’Ukraine que l’Union européenne sont des territoires occupés et la guerre va durer jusqu’à ce que les Etats-Unis décident qu’ils n’en ont plus besoin. Cela signifie aussi qu’il n’y a personne pour négocier, ni à Kiev, ni à Bruxelles. Et depuis que les nécessités états-uniennes exigent autant de guerre et de confrontation en Ukraine et en Europe que possible, la seule manière d’arrêter la guerre est de la gagner. C’est la version courte. L’autre, plus civilisée et plus optimiste, donne quelque chose comme ceci.

 

Même si les négociations avec Kiev et Bruxelles ne peuvent résoudre quoi que ce soit, il pourrait être utile d’y participer uniquement pour briser l’élan européen et laisser la crise économique en Ukraine et dans l’Union européenne commencer à éroder sérieusement l’actuelle domination américaine. Pour négocier, il n’est pas nécessaire d’y mettre tous ses espoirs. Et puis il y a des choses intéressantes qui se passent dans l’Union européenne, de plus en plus de pays, de fractions, de délégations et de politiciens changent de camp ou, du moins, trouvent la situation inconfortable. Et nous ne parlons pas seulement de la Grèce, il y a beaucoup de mécontentement même en Allemagne. Ainsi oubliez l’UE s’applique seulement à la politique actuelle de l’Union européenne, mais ça pourrait changer demain. Comme pour gagner la guerre, cela ne veut pas dire des tanks russes à Lviv ou même Kiev, cela pourrait signifier un effondrement total de la junte et de l’armée, résultant de la défaite dans l’Est (car cette guerre absorbe déjà tout ce qui reste de l’argent reçu par l’Ukraine et qui n’a pas été planqué sur des comptes offshore) 

 

Finalement, il y a une différence que les Russes font entre l’Union européenne et l’Ukraine. La grande majorité des Russes est sincèrement désolée pour le peuple ukrainien pour lequel ils n’éprouvent aucun dégoût (bon, à part pour les fous nazis et leurs escadrons de la mort, évidemment). La plupart des Russes ont le cœur brisé par les destructions, les morts, les mutilations, la pauvreté, l’humiliation et tous les maux qui ont, de nouveau, frappé cette terre. Une génération entière d’Ukrainiens perdue.

 

Le plus célèbre auteur russe actuel est probablement Sergei Lukyanenko. Lukyanenko est l’archétype du Russe: un mélange de familles russe, ukrainienne et tatare, et il se considère comme totalement russe, et même un patriote russe. Déjà, son patronyme est distinctement ukrainien et, de toute évidence, il a été horrifié par ce s’est passé en Ukraine. En fait, Lukyanenko était si outré et en colère qu’il a personnellement interdit toute nouvelle traduction de ses livres en ukrainien. Quelques mois plus tard, il a fait une annonce. Lukyanenko était invité à participer à l’une des sessions marathon de questions à Poutine à la télévision russe, où des gens téléphonent de toute la Russie pour poser des questions. Lukyanenko avait le micro et il a posé à Poutine une question sur l’Ukraine en parlant d’un pays maudit. Poutine a corrigé Lukyanenko avec gentillesse et respect, disant que l’Ukraine n’était pas maudite, mais qu’elle était un pays martyr qui souffre depuis longtemps. Puis il a demandé à Lukyanenko, comme une faveur personnelle, de lever l’interdiction sur les traductions de ses ouvrages en ukrainien. Lukyanenko l’a regardé, profondément ému, pendant quelques secondes, puis il a hoché la tête et accepté (et l’auditoire tout entier a ovationné Poutine et l’écrivain).

 

Ce petit incident montre le vrai visage de la Russie envers l’Ukraine : une immense tristesse et de la sympathie, mais jamais de dégoût.

 

LA FIN D’UNE ÉPOQUE

 

Mais concernant l’Ouest (ici les Etats-Unis et l’Union européenne), je pense que cette dernière invasion occidentale de l’Ukraine marquera la fin d’une très longue époque historique, qui a vu une longue série de tentatives tragiques, souvent sanglantes, et toujours infructueuses, pour faire de la Russie une partie de l’Europe ou, plus exactement, pour soumettre la Russie et en faire une colonie de l’Europe. Du fanatisme haineux des chevaliers teutoniques à l’attirance de Napoléon pour la franc-maçonnerie, de la sombre détermination de Hitler à conquérir ce qu’il croyait être son Lebensraum [espace vital, NdT] à la lune de miel démocratique imaginaire qui ne s’est jamais réalisée, la Russie a toujours zigzagué entre résistance et soumission, entre isolement et intégration. Je pense que ce processus arrive à sa fin: alors que la volonté de résister à toute invasion (militaire, économique ou culturelle) perdure, il n’y a plus ni admiration ni espoir, seulement le sentiment d’un total dégoût envers l’Europe. 

 

Comme toutes les guerres, celle-là aura une fin. Mais je pense que le sentiment de désillusion et de dégoût complets pour l’Occident  et ses valeurs restera une réalité centrale de l’avenir politique russe. C’est sûr, les diplomates feront des sourires et les conflits passés seront mis de côté, mais je ne pense pas qu’il y ait un quelconque avenir en Russie pour ceux qui veulent qu’elle devienne comme l’Occident, du moins pour autre chose qu’un membre de la cinquième colonne ou comme objet de plaisanteries.

 

The Saker

 

Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone.

Article originel

 

 

06/02/2015

Islamistes : pour eux, c’est Center Parcs toute l’année. Et à nos frais !

À nos frais ! 

 

Djamel Beghal, directeur de conscience des frères Kouachi et d’Amédy Coulibaly, a vécu à l’hôtel Les Messageries (Note de K : hôtel 3 étoiles !!! Voir ici ou ici pour se faire une idée) de Murat (2.000 habitants), dans le Cantal, en 2009 et 2010, avant de retourner en prison pour 10 ans. Qu’il ne fera pas…

 

J’ai passé mon enfance en Sologne, pays magique. À l’époque, quand on sautait un fossé pour aller satisfaire un petit besoin dans les sous-bois, on craignait une volée de plomb dans les fesses. Attention au garde-chasse ! À l’époque, les pancartes « Propriété privée », « Défense d’entrer », « Champignons interdits » étaient rédigées en français et en portugais. Aujourd’hui, il serait bon qu’elles le fussent en arabe.

On apprend en effet par un long article du Figaro que « près d’une dizaine d’islamistes, condamnés pour terrorisme et ne pouvant être expulsés sur décision de la Cour européenne des droits de l’homme, sont assignés à résidence en zones rurales. Aux frais de l’État et au grand dam des élus locaux. Et sans les empêcher de rencontrer des complices ou de s’évader… » 

Et que, donc, s’il vous prend l’envie d’aller pisser ou au muguet dans les sous-bois du Cantal, de la Haute-Loire ou du Maine-et-Loire, régions privilégiées par les autorités dans cette France qu’on dit profonde, vous risquez de vous trouver nez à nez non point avec un garde-chasse mais avec un barbu en train de s’entraîner au tir à la kalachnikov.

 

Ainsi le dénommé Djamel Beghal, directeur de conscience des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly, a vécu à l’hôtel Les Messageries de Murat (2.000 habitants), dans le Cantal, en 2009 et 2010, avant de retourner en prison pour 10 ans. Qu’il ne fera pas…

Dans son paisible gîte rural à 3.000 euros par mois, « il fomentait, en toute discrétion, l’évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem, l’auteur de l’attentat contre la station RER du musée d’Orsay en 1995 ».

 

Ils seraient neuf actuellement dans cette situation, « principalement des islamistes d’origine algérienne », assignés à résidence dans nos campagnes.

C’est, nous dit-on, « le sort réservé à ceux qui, d’origine étrangère, sont frappés d’une interdiction définitive du territoire français mais ne peuvent être expulsés. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qu’ils saisissent, fait en effet barrage à une extradition vers leur pays en évoquant des risques de torture. C’est alors l’impasse. »

Sympa, la CEDH ! Et puis c’est vrai, les droits de ces mecs-là peuvent prévaloir sur les nôtres, hein, avec tout ce qu’on leur a fait subir : la colonisation, l’esclavage, nos ancêtres les Gaulois, tout ça…

Il paraît que les gugusses sont bien surveillés. Doivent pointer 4 fois par jour à la gendarmerie. Le reste du temps, ils vaquent, vont au marché, au bistrot, à l’entraînement… 

« Tant qu’ils n’ont pas trouvé un autre pays d’accueil, ils sont sommés de vivre là, en séjour forcé », payé par vous et moi. C’est Center Parcs aux frais du contribuable, en somme.

 

Mis devant le fait accompli, les maires de ces communes sont écœurés.

Comme celui de Brioude d’où s’est volatilisé, en 2013, une autre célébrité, Saïd Arif :« Après son dernier pointage de la journée, il s’est emparé de la voiture de fonction de l’épouse de l’hôtelier qui l’hébergeait et… a fait ses adieux à Brioude, à ses 7.000 habitants et à La Vieille Auberge où il résidait. » « Avec l’A.75 juste à côté, il était en Espagne en moins de quatre heures », dit monsieur le maire, qui ajoute : « J’ai reçu des lettres d’élus locaux qui en ont assez que l’on prenne leur département pour une “poubelle” et la sécurité, avec l’obligation de pointage, est inefficace. »

 

Et alors ?

Alors le ministère de l’Intérieur « fait valoir que la dernière loi antiterroriste permet désormais de filtrer (sic) les visites des islamistes et qu’une réflexion (resic) est en cours avec la Chancellerie sur le port du bracelet électronique pour les assignés à résidence ». Nous voilà rassurés.

Enfin, « on assure Place Beauvau que ces assignés à résidence subviennent en principe à leurs besoins ». Formidable ! Dans une France qui compte 3,5 millions de chômeurs officiels et 5 millions d’officieux, ces gars-là trouvent du boulot ?

Mais, au fait, c’est quoi, leur job : moniteur de kung-fu à la mosquée ? Instructeur dans un stand de tir ? Conseiller en explosifs ?

 

Marie Delarue

 

http://www.bvoltaire.fr/mariedelarue/islamistes-pour-eux-cest-center-parcs-toute-lannee-et-nos-frais,156626

 

http://www.bvoltaire.fr/

 

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Sur le même sujet, lire également : 

 

3000 €uros par mois...

 

Sur le site"Observatoire des gaspillages"

 

Ce scandale s’ajoutant, bien sûr, à celui du djihadiste qui avait obtenu des services sociaux une allocation handicapé après avoir perdu son bras et son œil gauches en Irak, en 2004. 

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Avdeevka, ça vous dit quelque chose ?

Avdeevka, ça vous dit quelque chose ?

Je parie que non. Enfin si, peut-être un peu dans le cadre des opérations punitives dans le Donbass mais sans plus.

 

Un article signé Françoise Compoint

Pour Sputnik France

http://fr.sputniknews.com/

 

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150203/1014314570.html

 

Pourtant, c'est bien dans cette ville industrielle située à seulement 17 km au nord de Donetsk que se situe la plus grande cokerie d'Europe avec une capacité moyenne de production estimée à 7-10 millions de tonnes de coke par an.

Pour en savoir plus, vous pouvez taper « Avdeevsky koksokhimitchesky zavod » dans n'importe quel moteur de recherche. On vous racontera au passage que ladite entreprise comptait près de 7000 salariés en 2007. Ce chiffre est passé à 4000 suite aux pilonnages massifs perpétrés dès juillet 2014.

Bien évidemment, ce sont les insurgés qui s'amusent à pilonner l'entreprise qui les fait vivre tout à fait correctement, eux et leurs familles, sachant en plus que le coke produit est exporté vers un grand nombre de pays, de la Pologne à la Turquie en passant par la Russie — tiens, un allié! — la Tchéquie, la Slovaquie et la Roumanie. En dehors du fait que les risques écologiques que représente la destruction partielle ou totale de l'entreprise frisent une catastrophe — les coupures d'électricité, si elles deviennent systématiques, entraîneront à la longue un très important rejet d'eaux polluées contenant de l'ammoniac, du goudron, du phénol, de l'acide thiocyanique et j'en passe — il se fait que cette ville d'environ 35.000 habitants (en 2013) vit un enfer tel que Goya en aurait sans doute fait l'objet de ses peintures.

 

Ulia Andrienko est correspondante de l'Université nationale de Donetsk. Elle est originaire d'Avdeeka. Poète engagé, elle pleure la ville prospère qu'elle avait connue jusqu'ici et qu'elle a dû quitter celle-ci concentrant depuis voilà six mois toutes les horreurs de l'occupation ukrainienne. Je ne devrais pas dire « occupation » car oui, en effet, comment peut-on s' « entroccuper » quand il s'agit d'une guerre formellement fratricide. Néanmoins, l'attitude de la junte doublée des menaces de Porochenko montre bien que les habitants du Donbass ne sont plus traités en Ukrainiens mais bien en terroristes (apatrides?) vulgairement désignés par les médias occidentaux comme étant « pro-russes ». On peut donc parler d'occupation par extension de sens sachant en plus que les crimes de guerre dont Kiev aura tôt ou tard à répondre sont encouragés, sponsorisés et entièrement téléguidés par les USA via la Pologne.

 

Radio Sputnik : « Pourriez-vous nous raconter ce qui se passe à Avdeevka? Beaucoup évoquent une catastrophe humanitaire. Vous confirmez ? »

 

Ulia Andrienko : « Avdeevka, c'est l'enfer. Les troupes ukrainiennes sont entrées dans la ville le 27 juillet 2014. Elles étaient épaulées par la Garde nationale. Depuis, la vie paisible et parfaitement prospère que nous menions jusqu'à nouvel ordre n'est plus qu'un doux rêve. Tout a commencé par des coupures d'eau puis d'électricité, récurrentes. Mon mari et mon fils allaient chercher de l'eau dans un puits en mettant parfois plus d'une heure pour faire l'aller-retour vu l'intensité des tirs. La situation s'est un peu améliorée vers septembre, on avait alors cru à un renouveau fragile. Mais voilà que depuis le 20 janvier il n'y a ni eau ni électricité. Il fait terriblement froid dans les appartements. La température moyenne n'y dépasse pas les 8-9 degrés. Il y a également des coupures partielles de gaz.

Les quartiers résidentiels sont massivements bombardés. Rien qu'hier [vendredi, 30 janvier, NDLR], trois maisons ont été sérieusement atteintes. Quelques jours avant, une maman et son enfant ont brûlé vifs, il ne se passe pas un jour sans que quelqu'un perde un proche, un ami, un voisin. Le problème, c'est que la ville est plongée dans le chaos le plus infernal, l'anarchie. Il n'y a aucune action concertée et coordonnée qui permettrait d'évacuer les civils. Il arrive même que des gens emportent ce qui peut être emporté et s'en vont, n'importe où, parfois dans les champs, pourvu de ne pas rester dans les appartements, les maisons, les rues qui sont visées en premier lieu. Ceux qui sont obligés de sortir, par exemple pour aller chercher un peu d'eau, essayent toujours de repérer un abri au cas où ils seraient piégés par les tirs d'artillerie. Un ami m'a appelée hier en disant que l'armée avait frappé un orphelinat, des écoles maternelles, des hôpitaux, c'est d'ailleurs la deuxième fois que les vitres de l'un de ces hôpitaux sont brisés à cause de l'onde de choc. Du côté du checkpoint ukrainien, on se la coule douce ou presque. Les militaires se délectent d'un bon barbecue, m'a-t-on dit récemment, ce qui veut dire qu'ils ont les mains totalement déliées ».

 

Commentaire de l'auteur : On se rappelle la sombre mascarade des services de presse ukrainiens se lamentant, d'une façon quelque peu sélective, sur le sort des morts de Volnovakha. Pas un présentateur du Journal qui ne se soit magiquement transformé en Volnovakha croyant être aussi convaincant que nos compatriotes répétant après certains chamanes « Charlie ». Or, n'est-ce pas le syndrome Charlie qui fait trop souvent oublier que toutes les vies se valent? Ceux qui prônent le devoir de mémoire en réécrivant l'Histoire sont ceux qui n'ont tiré aucune leçon des horreurs de l'Holocauste et des camps en général. Comme quoi, la vie est pleine de paradoxes.

 

Entre-temps, il n'y a pas que le froid qui paralyse Avdeevka. Il y a aussi la faim.

Voici ce qu'en dit Ulia Andrienko :

« Pendant un certain nombre de temps, nous bénéficions de l'aide humanitaire provenant du Fond Rinat Akhmetov. La cokerie distribuait également les réserves qui lui restaient et qui avant la guerre étaient destinées aux familles en situation précaire et aux handicapés. C'était le cas jusqu'au 15 janvier environ avant que le conflit ne connaisse une escalade sans précédent. Il ne reste presque plus aucun magasin, le seul qui soit encore moyennement fréquentable se trouve au sous-sol d'un immeuble. Le marché où nous allions faire jusqu'ici nos courses a été détruit la semaine dernière. Alors je me demande comment les gens font pour survivre… J'imagine qu'il leur reste des réserves de pâtes ou de riz. Les enfants — et Dieu sait s'il y en a encore dans la ville! — sont durement frappés de malnutrition. Malheureusement, dans les conditions présentes, il est extrêmement difficile de les évacuer (…) »

 

Commentaire de l'auteur. Une question me travaille depuis un sacré bout de temps. Les forces armées ukrainiennes — pas les employés d'Academi, chacun gagne son pain comme il peut — ont-elles entièrement conscience de participer à un génocide? Sur le terrain, certainement. Mais avant? 37 obus ont percuté la cokerie d'Avdeevka mettant en danger l'écologie d'une immense région industrielle! 40% des terres fertiles du Donbass sont minées! Il faudra des années pour les déminer, un peu comme après la II GM lorsque les sapeurs avaient mis près de quatre ans (entre 45 et 49) pour liquider les mines antipersonnel. A-t-on jamais vu une armée détruire son propre pays et un gouvernement ordonner le massacre d'une grande partie de sa nation?

 

Ulia Andrienko :  « Il faut ventiler par catégories. Il est vrai que beaucoup ont été désinformés par la propagande de Kiev. Il y a ce que j'appellerais des patriotes… à la noix leurrés par les va-t-en-guerre de la Rada qui leur ont raconté que le Donbass était inondé d'unités militaires russes ce qui est archi-faux! Mes camarades de classe, mes amis, un grand nombre de mes connaissances ont rejoint le front parce qu'ils ont été attaqués par nos frères slaves! Enfin, je ne sais plus vraiment aujourd'hui si ce sont nos frères. Un océan de sang nous sépare. Certes, il y en a qui ont été trompés, je n'ai nullement l'intention de le nier. Mais en même temps, n'oublions pas que beaucoup avaient conscience, dès le début, de participer à ce carnage. Certains d'entre eux expliquent leur engagement par le fait qu'on leur avait promis des appartements en plein centre de Donetsk par contraste avec la vie qu'ils mènent dans les campagnes profondes de l'Ukraine de l'Ouest. Saura-t-on leur pardonner un jour? Je ne crois pas ».

 

(...)

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Source photographique :

http://fr.sputniknews.com/photos/20150204/1014339555.html   

04/02/2015

Uglegorsk, évacuation d'environ 3.000 habitants...

Ukraine/Donbass : Un corridor humanitaire pour les civils de la poche de Debaltsevo. 

Le régime de Kiev, une fois de plus en très fâcheuse posture, espère recevoir des armes et des munitions de la part de Washington. Sans les payer, bien évidemment, les caisses sont vides. Mais que faire d’armes et de munitions quand on est incapable d’utiliser intelligemment celles que l’on possède déjà ? Que faire de tout cet arsenal promis quand la base même de son pouvoir dictatorial remet en cause le bien fondé de ce qui fait aujourd’hui la junte, comme en témoignent ces manifestations de paramilitaires et de mères de conscrits envoyés à l’abattoir dans le Donbass ? La réduction de la poche de Debaltsevo est désormais au ralenti. Ce soir, on apprend que le bataillon « Sparta » d’Arsen Pavlov dit Motorola vient d’arriver à Uglegorsk. Le grand nettoyage va commencer.

Les forces républicaines ont mis en place un corridor humanitaire pour sauver les civils pris au piège dans la poche de Debaltsevo. Dans la journée, un semblant de cessez-le-feu sur Uglegorsk a permis l’évacuation de quelques 3.000 habitants, beaucoup de personnes âgées et des enfants. Ils seront en partie relogés vers Makeevka. Ces victimes du conflit confirment que l’agglomération est détruite, hier les frappes kieviennes se concentraient du côté de Debaltsevo, au moyen de lance-roquettes multiples très puissants (220 ou 300 mm). Certains racontent les horreurs qu’ils ont vécues sous la botte de la soldatesque kievienne. Et une expression revient souvent : « nazgardi » ! La garde nationale, milice prétorienne d’un régime criminogène qui ne se nourrit que de violences, de haine, de corruption et de chaos. Où se trouvent l’ONU et l’OSCE ? A moins que ces gens ne soient pas de la bonne religion ou de la bonne ethnie pour que l’on s’intéresse à eux…

Mise à jour, ajout de la vidéo sous-titrée en français ! Par Thalie Thalie.

Ajout team DUKE / Vidéo sous-titrée en anglais, par Kazzura

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 03 février 2015.

Pour lire la suite de l’article, les comptes-rendus des combats, etc. : cliquez ici.  

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Les conséquences des combats dans Uglegorsk

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Et pendant ce temps là, en « France métallique », au pays des bisounours demeurés, on porte des T-Shirts Azov ou bien l'on produit les vinyls de groupes supportant ouvertement les « nazgardi » en questions…

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Capture d'écran du site de Nokturnal Mortum, Osmose ré-édite Twillightfall en vinyl... 

Boycottez ces merdes ! 

 

29/01/2015

La situation tourne à la catastrophe pour Kiev / La petite Sonia

Ukraine / Donbass : la situation tourne à la catastrophe

pour les forces kieviennes.

 

La situation militaire est largement à l’avantage des forces indépendantistes, mais plusieurs réactions et tentatives de contre-attaques ukrainiennes, ces dernières 24 heures, montrent que les forces de Kiev n’ont pas dit leur dernier mot. En plus des pilonnages intensifs des quartiers résidentiels, les troupes du régime « pro-européen » tentent de percer le front au nord-ouest de Gorlovka et de Donetsk et au sud-est de Donetsk (secteur de Volnovakha), afin de pousser les FAN à déplacer des unités engagées sur la poche de Debaltsevo et soulager ainsi les forces kiéviennes encerclées (ou presque). Sur leurs arrières, la multiplication des actions de guérilla, de plus en plus efficaces et avec une intensité croissante, permet de maintenir une menace constante sur leur logistique et sur le moral des troupes et de leurs familles.

 

Note de Fiertés Européennes :

L'article original parue sur NationsPresse.info, reproduit normalement ici une vidéo intitulée : Analyse de Xavier Moreau sur la situation sur le front du Donbass... 

Mais bon, comme monsieur Xavier Moreau, dans un article paru cet automne sur "Realpolitik.tv" déclare/considère que, je cite :

"(...) Les néonazis ukrainiens ont toujours bénéficié du soutien des mouvements sociétaux, qu’ils soient LGTB ou Femen, notamment lors du massacre d'Odessa. Le Kremlin a apporté son soutien aux catholiques de France, qui affrontent la même coalition faite de païens, de gauchistes et de LGBT" (!?!?!??????)...

Les païens que nous sommes emmerdent gentiment monsieur Moreau !   

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Après seulement deux semaines de combats, les forces envoyées par Kiev pour réprimer le petit peuple du Donbass ont perdu quelque 1.100 soldats et paramilitaires sur le champ de bataille, en plus de 100 blindés détruits ou capturés par les défenseurs républicains, des dizaines de soldats et d’officiers ukrainiens ont été faits prisonniers.

 

Nord de Pervomaïsk : combats pour le sud de la route menant à Lisichansk

 

Des renforts ukrainiens, à effectifs réduits, viennent d’arriver au nord de la Seversky Donets : le 26 Janvier le « bataillon » spécial de la police « Lviv » est monté en ligne avec l’effectif d’une compagnie motorisée portée sur divers véhicules dont 5 SUV (Nissan Patrol, Nissan Navara, Mitsubishi L-200, Jeep Grand Cherokee et Chevrolet monospace), dont le financement par les réseaux mondialistes oligarchiques kieviens ne fait aucun doute.

A défaut de pouvoir reprendre l’initiative au sud de la Seversky Donets jusqu’à Zolotoe, les forces ukrainiennes multiplient les tirs d’artillerie contre l’agglomération de Lugansk. Plusieurs salves de Smerch ont touché ces dernières 48 heures une centaine d’habitations dans la grande ville du Donbass. En quand ce ne sont par les Smerch (300 mm) ce sont les Uragan (220 mm) : on compte désormais plusieurs centaines de blessés suite à ces frappes aveugles.

Plus au nord-ouest, le 3e bataillon de la 2e brigade de l’armée de la République populaire de Lugansk doit nettoyer les dernières poches de résistance au sud de la rivière et tenter d’exploiter au mieux les différentes têtes de pont au nord de la Donets, notamment vers Krymskoe.

(…)

 

Lisichansk a été transformée en camp retranché, par crainte d’une poussée au nord des FAN dans les jours à venir. La reprise de cette agglomération, avec Severodonetsk, serait une catastrophe majeure pour les forces de Kiev. Une compagnie renforcée du « bataillon Donbass », montée sur BTR-70, véhicules divers et KrAZ Cougars, est positionnée au sud de Lisichansk au cas où les FAN viendraient à percer plus au sud vers Groskoe (point fort 27) et menaceraient cette zone plus au nord de la ligne de front. L’unité dispose d’une section antichar avec des missiles guidés Fagot (AT-4 Spigot en code OTAN). Le commandant du bataillon est l’ancien chef d’état-major et premier commandant adjoint de l’unité : le lieutenant-colonel Vyacheslav V. Vlasenko, dit « Hibou ». Quant au « glorieux » ex-chefaillon de « Donbass », Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, sa principale préoccupation du jour est le nombre d’abonnés qu’il a obtenu sur sa page Facebook… Il en aurait 200.000 ! Gloire à l’Ukraine !

(…)

 

 

Un BM-21 Grad de la batterie d’artillerie « Bryanka » fait feu sur la poche de Debaltsevo.

Cette unité appartient à la brigade « Prizrak »

(Note de K : ou "Ghost Brigade" dans les reportages/articles en langue de Shakespeare).

 

M.a.J : Ajout de la version sous titrée par Kazzura

 

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Debaltsevo est maintenant isolée

 

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Obusier lourd de 152 mm MSTA-B des FAN face à la poche de Debaltsevo

 

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La milice aurait bloqué la voie principale d’approvisionnement de Debaltsevo. Mais il semblerait qu’une colonne ait été aperçue se déplaçant sur la M03, composée de 70 véhicules divers dont des BTR et des blindés légers. Cette nuit, les combats n’ont pas baissé d’intensité, notamment sur le secteur nord de la poche, zone stratégique pour fermer ou maintenir ouvert le saillant. Un accrochage aurait éliminé une trentaine de combattants ukrainiens, avec la destruction d’un char et de blindés divers.

 

 

 

Batterie d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika tirant sur une position ukrainienne

dans la poche de Debaltsevo. Cette unité pourrait appartenir à la brigade « Prizrak »

(Note de K. : je pencherais plus pour des Cosaques perso' !?).

 

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Les combats se poursuivent sur tous les secteurs de la poche de Debaltsevo. La zone de Sanzharovka, au nord-est de la poche, tenue par les cosaques de l’ataman Pavel Dremov, a subit plusieurs contre-attaques localisées : 5 chars et plusieurs BMP ukrainiens auraient été neutralisés.

 

 

Batterie de 122 D-30 des cosaques du Don sur le secteur nord-est de la poche

 

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Alors que Debaltsevo est maintenant isolée et que les FAN contrôlent même la partie nord-est de la ville, dans Nikishino plus au sud, des affrontements intenses ont causé de lourdes pertes dans les rangs de la milice (une soixantaine de tués et de blessés sur une période de 3 jours).

La prise de Novoorlovka (sud de la poche), hier, permet une avancée significative dans le système défensif kievien au sud. Dans la journée, les combats se sont poursuivis dans le bourg de Shevchenko (1 km à l’ouest de Novoorlovka). Ce soir, Shevchenko serait libéré de l’occupation kievienne.

(…)

 

Contre-attaques ukrainiennes au nord-ouest

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Dima, sa femme Olga et sa fille Sonya revenaient d’avoir fait des courses quand l’artillerie de la junte pro-Europe et haine a recommencé à pilonner leur quartier de Donetsk. Dima est mort de blessures à la tête, Olga est décédée en soins intensifs dans la nuit. Seule Sonya a survécu, mais blessée au ventre, à la jambe et à la main.

Ceux qui soutiennent le régime de Kiev et ses séides sont des ordures.

 

Note de K : Voire également, au bas de cet article, celui paru sur Novorossia Today.  

 

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Les pilonnages intensifs et quasi continus contre l’agglomération de Gorlovka causent chaque jours de nombreuses victimes civiles : hier 10 personnes ont encore été blessées, dont trois enfants, 5 autres ont été tuées. Les services de santé de la ville ont enregistré depuis l’intensification des frappes d’artillerie des blessures de gravité variable pour 235 résidents dont 17 enfants, et 115 habitants ont déjà été tués.

 

 

 

Images d’unités d’assaut des FAN, vraisemblablement au nord-est de la poche de Debaltsevo.

On notera à 0 mn 42s le T-72B1V-KMT-6 (anti-mines)

et à 3 mn 05s un T-64BV avec le même système anti-mines.

 

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Le nord-est de Gorlovka reste particulièrement agité et les faubourgs de Dzerzhynsk (au sud-est) font encore l’objet d’accrochages, même si aucune progression des FAN n’est signalée aujourd’hui sur ce secteur.

(…)

Le sud-est d’Avdeevka reste partiellement contrôlé par les forces républicaines, mais aucune avancée ne semble possible pour le moment. D’ailleurs, au nord-ouest d’Avdeevka, 40 chars lourds renforcés par une compagnie mécanisée de 15 BMP, une autre motorisée de 10 BTR, le tout appuyé par 12 automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika (soit deux batteries) viennent de prendre position pour mener à bien une contre-attaque au nord-ouest de Donetsk.

Et une reconnaissance offensive a même eu lieu dans la nuit du 27 janvier, lorsque des éléments mécanisés kieviens ont tenté de pénétrer dans la partie nord de Makeevka, en tentant une percée par Yasinuvata. L’attaque ukrainienne, comme d’habitude, a été précédée par une préparation d’artillerie, non seulement contre les positions de la milice, mais aussi contre les zones résidentielle de Makeevka. Au bout de plusieurs heures d’affrontements vers Yasinuvata, les forces de Kiev ont dû faire demi-tour.

 

 

Blindés (BMP-1, MT-LB, BRDM-2), documents et matériels capturés

par les FAN (3e bataillon d’infanterie) près de Krasny Partizan.

 

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Opytnoe, au nord de l’aéroport de Donetsk, reste un point fort où se concentrent encore les batteries ukrainiennes qui frappent régulièrement Donetsk et Peski.

Plusieurs des groupes de sabotage et de reconnaissance des forces de Kiev ont été interceptés et neutralisés à Donetsk et dans les agglomérations voisines ces jours derniers et des armes, y compris des mortiers, ont été saisies par les forces spéciales de la RPD (Unité SOBR).

(…)

 

Au nord-est de Mariupol, vers Granitnoe – Nikolaevka, cela se passe mal pour les paramilitaires néonazis d’« Azov » : selon les médias ukrainiens, ce matin, six d’entre eux ont été admis aux urgences pour des blessures diverses, deux autres auraient été tués (confirmé sur les réseaux sociaux par l’unité en question). Cette unité, qui relève plus de l’escadron de la mort que d’autre chose, n’a jamais été conçue pour affronter une armée de volontaires motivés, bien encadrés, bien entrainés et suffisamment armés, mais uniquement des civils inoffensifs. Lors des combats d’Ilovaisk, à l’été dernier, « Azov » avait été retiré des premières lignes dès que la situation militaire avait dégénéré aux dépends des Ukrainiens.

 

De la chair à canons pour le Donbass

 

Selon les médias ukrainiens, il s’avère que seulement 10% des Ukrainiens mobilisés à Ternopil sont considérés comme apte au service. Le reste aurait des « problèmes de santé ». La fameuse quatrième mobilisation se passe mal pour la junte. Peu de jeunes et de moins jeunes se sentent avoir des velléités de guerriers pour affronter les forces indépendantistes. Surtout lorsque l’on sait que les principales figures les plus extrémistes du Maidan sont à l’arrière, bien au chaud à l’abri avec les cantinières.

 

 

 

Le lieutenant-colonel Hickman, de l’US Army, reconnaît que l’armée

des Etats-Unis a entrainé depuis septembre une partie des forces répressives

engagées dans le Donbass, dont des unités néonazies. 

 

Note de Kurgan : Tout s'explique !

Maintenant, on comprend mieux pourquoi ils sont aussi nuls ! 

 

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Ce refus tient aux piètres résultats de bientôt un an de guerre à l’initiative de la junte contre ses propres populations du Donbass. Pire : des rumeurs persistantes, et qui finiront bien par se confirmer comme d’autres précédemment, font état de l’emploi de paramilitaires politisés de la garde nationale contre des éléments de l’armée régulière, comme dernièrement dans la poche de Debaltsevo avec un détachement de la 128e brigade mécanisée de montagne qui refusait de suivre des ordres absurdes. Pire encore : Kiev ne donne même pas les moyens de se battre à ses propres prétoriens. Ainsi, Nicolas Kochanowski, chef du « bataillon OUN », formation paramilitaire d’idéologie néo-bandériste, voire néo-nazie, a maintes fois évoqué la cruelle pénurie d’armes dont souffraient ses volontaires à Peski et sur l’aéroport face aux troupes de « Motorola » et de « Givi ». Sur la chaîne de télévision « 112 Ukraine », il a déclaré qu’en dépit d’un nombre suffisant de bénévoles, un tiers de ses hommes n’avaient même pas d’armes légères, pour ne pas mentionner les armes lourdes (mitrailleuses, AGS…) et l’artillerie d’appui (mortiers lourds et moyens).

Cela tient aussi à ce que la population, en dépit du matraquage de la propagande, se rend bien compte de l’incapacité de l’armée kievienne et sa très faible infanterie à faire face à l’inéluctable : le détachement ferme et définitif du Donbass du reste de l’Ukraine et sans doute aussi d’autres régions comme Kharkov et Odessa.

Les forces républicaines, manœuvrant mieux que leurs adversaires, sont devenues de facto un ennemi insaisissable pour Kiev, même si le régime refuse de l’avouer. Après l’échec de l’offensive ukrainienne du 9 au 12 janvier contre Donetsk et son aéroport, les forces républicaines ont pu contre-attaquer à partir du 13, expulser ce qui restait de forces kieviennes sur la zone aéroportuaire, et il a fallu plus d’une semaine pour que la junte se décide enfin à le reconnaître… Il ne reste plus qu’aux forces répressives à pilonner encore et toujours les zones résidentielles afin de s’en prendre directement aux populations.

 

L’objectif final pour la junte est bien évidemment l’épuration ethnique de 5 à 7 millions de civils du Donbass, dans la mesure où il n’y a pas d’autre alternative pour Kiev pour gérer une population qui lui est forcément hostile. D’ailleurs, une grande partie des structures étatiques kieviennes se trouve être entre les mains d’extrémistes de droite (comme Andriy Paruby, néo-nazi notoire devenu vice-président de la Rada après avoir été secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense), dont l’idéologie génocidaire et criminogène n’est un secret pour personne.

 

D’ailleurs, rien de bien sérieux ne semble être entrepris par le commandement ukrainien pour tenter de sortir les milliers d’hommes et leurs nombreux matériels quasi enfermés dans la poche de Debaltsevo. Les quelques tentatives infructueuses de contre-attaques significatives des forces de Kiev se sont essentiellement concentrées au nord (Avdeevka-Yasinuvata) et au sud (Dokuchaevsk-Elenovka) de Donetsk. Sans résultat pour le moment. 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 janvier 2015. 

 

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc. : cliquez ici

 

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Another captive UAF "cyborg", captured by Givi's "Somali",

handed over to his parents by Alexandr Zakharchenko.

 

 

 Saying his farewells to the "cyborg"

Sergei Alexandr Zakharchenko told : "He's just like me".

 

English subs & traduction by Kazzura. 

 

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La petite Sonia (12 mois) a perdu ses deux parents. 

La chambre d’hôpital à côté de la chambre de Sonia est occupée par un des fameux "Cyborgs" de l’aéroport de Donetsk. Le médecin a amené Sonia le voir.

"Regardez", a dit le médecin. "C’est vous qui l’avez fait".

L’homme, âgé, s’est mis à pleurer... s’est mis à pleurer en couvrant son visage avec ses deux mains. Sonia le regardait fixement de ses grands yeux, un sourire angélique sur les lèvres.

"Je suis désolé, je ne savais pas… J’ai une petite fille qui a le même âge qu’elle. Je ne savais pas. NOUS ne savions pas. On nous a dit qu’il y avait des terroristes ici. Je suis désolé"…

Des personnes blessées, il y en a dans tous les hôpitaux de Donetsk. Ce sont eux les vrais héros du Donbass. Les chirurgiens qui au cours de leur vie en ont pourtant vu d’autres, sanglotent quand ils doivent amputer des mains ou des jambes de petites filles et de jeunes garçons, ou quand ils soignent les blessures des défenseurs de la Novorossia.

Un couple qui promenait un bébé dans sa poussette, a été surpris par un pilonnage à Donetsk. L’enfant a survécu, mais ses parents sont morts. La petite Sonia ne comprend pas ce qui s’est passé et appelle tout le temps sa mère. Sa mère l’allaitait encore et la petite, du jour au lendemain, a dû apprendre à manger la nourriture des adultes.

Olga, la peintre, et son mari Dimitri, l’architecte, s’étaient réfugiés en Crimée… mais ils étaient revenus dans leur ville natale lorsqu’un soi disant cessez-le-feu avait été annoncé. Une tragédie de plus, qui a eu lieu dans le quartier Kirovski de Donetsk, le 20 janvier dernier. La petite Sonia Ukhanova, âgée de 12 mois, a perdu ce jour ses deux parents.

Une de dernières choses que sa mère a pu voir c’est la poussette de son enfant qui se renversait, touchée par le fragment d’un obus. Dimitri, 24 ans, est mort sur place et Olga, sa femme, peu de temps après. La poussette, avec un enfant blessé, mais vivant dedans, a été retrouvé par la grand-mère, Natalia.

La petite fille a eu de nombreuses blessures, mais a survécu, car l’impact a été amorti par la poussette. Sa grand-mère et son arrière grand-mère prennent désormais soin d’elle. Une longue période de convalescence l’attend au cours de laquelle elle devra encore subir plusieurs opérations pour retrouver l’usage de sa main dont les os et les ligaments ont été brisés par le fragment d’obus qui a emporté la vie de ses parents.

http://novorossia.today/la-petite-sonia-12-mois-a-perdu-ses-deux-parents/

http://novorossia.today/fr/

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27/01/2015

Uniformes de l'OTAN et prêches évangélistes !

L'armée ukrainienne est la « légion étrangère de l'OTAN »...

 

Ministère de la Défense de la RPD : « Sous les décombres de l’aéroport de Donetsk ont été trouvés des corps en uniforme de l’OTAN ».

 

23.01.2015 / Article source

 

En douce et mine de rien, en niant toute participation, l'OTAN intervient en Ukraine. L'Occident accuse la Russie d'intervenir... Mais ce sont les cadavres des militaires occidentaux que l'on retrouve parmi les morts de l'armée ukrainienne, aucun cadavre de militaire russe n'a encore été relevé. Et comme l'annonce Vladimir Poutine aujourd'hui, dans un discours a Saint-Petersbourg, l'armée ukrainienne est la « légion étrangère de l'OTAN »

Sous les décombres de l’aéroport de Donetsk ont été trouvés des corps en uniforme de l’OTAN et une grande quantité d’armes de fabrication américaine. Cela a été déclaré lors d’un briefing à l’agence d’information de Donetsk par le commandant adjoint du Corps du Ministère de la Défense de la RPD, Édouard Bassourine.

( Note de K : cf vidéo ci-dessous, sous-titrée en anglais )

 

 

« Lors de l’investigation de l’aéroport de Donetsk, nous avons trouve un grand nombre d’armement d’infanterie américain, de fusils d’assaut et de lance-grenades, des munitions et du matériel de communication – a-t-il dit. – Pendant un autre examen des décombres, il a été également trouvé de la littérature en langues européennes, y compris du contenu religieux ».

En outre, « les corps en l’uniforme de l’OTAN trouvés sous les décombres du nouveau terminal, selon les effets personnels découverts, appartiennent à des ressortissants étrangers faisant partie des mercenaires des sociétés militaires privées agissant sous le couvert de groupes de saboteurs ukrainiens ».

« C’est la présence dissimulée de ces mercenaires dans le nouveau terminal de l’aéroport de Donetsk qui a permis à ceux comme Lyssenko (porte-parole du Service de la sécurité nationale et de la défense) de parler pendant longtemps de l’absence de pertes parmi les soldats ukrainiens lors des combats dans la zone de l’aéroport » – a souligné Bassourine.

Il a également annoncé que les pertes totales des Forces armées ukrainiennes dans la zone de l’aéroport de Donetsk ont atteint le chiffre de 597 personnes, tandis que le nombre de blessés militaires ukrainiens évacués de la zone des combats dans les hôpitaux et infirmeries ambulants a dépassé 1 500 personnes. En outre, les tirs de riposte de l’armée de la RPD ont détruit 49 chars, 47 vehicules de combat d’infanterie et des véhicules blindés.

 

Via / Via

Traduction : GalCha

 

Source : rusvesna.su-news : Минобороны ДНР: Под завалами аэропорта Донецка найдены тела в форме НАТО

 

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© Николай Муравьев/ТАСС

 

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Post-Scriptum signé Kurgan : 

 

 

 

Une vidéo de Motorola (sous-titrée en anglais) expliquant que de nombreux cadavres des soldats "ukrainiens" retrouvés sous les décombres de l'aéroport de Donetsk avaient, dans leurs poches, de petits "magnétos" (fonctionnant à l'énergie solaire, histoire qu'ils ne tombent pas en rade de piles !), diffusant en boucle des prêches/sermons de prédicateurs américains ! En anglais et en russe...

 

Comment qu'il disait déjà, l'autre abruti de Peste Noire, sur son Facebook de merde ? En parlant des "bataillons" Azov (& Cie) au service de ce "gouvernement" ukrainien pourri jusqu'à l'os, (impossible de vérifier, la page a disparu !?!) : "la seule croisade païenne et identitaire en Europe" ? (Ou une connerie dans le même genre). 

 

Regarde-la ta "croisade", machin... 

Une "croisade" financée par des oligarques juifs (et non ce n'est pas un "fake" comme tu veux le faire croire à tes groupies, même Wikicollabopédia, l'Algemeiner, ou Newsweek ne peuvent plus le nier/cacher !!!), qui ont d'ores et déjà vendu la terre du Donbass à la famille Biden (voir ici et )...

Une "croisade" militairement encadrée par l'OTAN... financièrement soutenue par l'Union Europe-et-Haine et les USA... approuvée par les mass merdias occidentaux aux ordres, BHL, les Femens et Caroline Fourest... et maintenant sanctifiée par des prédicateurs évangélistes américains ! 

 

Des prédicateurs évangélistes américains !!! Vérole de moine... 

"Païenne et identitaire" hein... ta "croisade"... pauvre con

 

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Allez... 

Une p'tite photo d'Igor Kolomoisky et du "grand guerrier" Yuri Bereza, commandant en chef des "glorieux croisés" (de l'Atlantico-sionisto-mondialisme) du bataillon "Dniepr-1". 

 

Sont-y pas mignons, tous les deux !?

 

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21/01/2015

5 islamistes tchétchènes interpellés par la police

Béziers (Hérault) :

5 islamistes tchétchènes interpellés par la police

Nationspresse.info

Cinq islamistes tchétchènes, faussement présentés comme des « Russes » par la presse aux ordres, ont été interpellés ce matin à Béziers (Hérault) puis placés en garde à vue. Des perquisitions ont eu lieu lors desquelles « des produits », sous-entendu dangereux, ont été retrouvés.

Ils seraient proches de la mouvance islamiste tchétchène anti-russe qui est soutenue par le régime « pro-européen » de Kiev et, notamment, par les mouvements extrémistes galiciens néobandéristes (en référence au collaborateur du IIIe Reich Stepan Bandera) et néonazis tels que Svoboda, Secteur droit, l’UNA-UNSO ou encore les Patriotes ukrainiens (en décembre le n°2 de cette formation néonazie appelait dans une vidéo à soutenir l’islamo-terrorisme - source). Une partie de ces extrémistes de Tchétchénie combat actuellement dans les rangs de la garde nationale ukrainienne contre les populations russophones du Donbass.

Note de Kurgan : Merci à NationsPresse.info de citer Fiertés Européennes comme « source », alors que nous n’avions au final qu’ajouté un ou deux liens à leur article d’origine. Il est intéressant – néanmoins – d’y relire le très prophétique chapitre « Jihad »… mais aussi les commentaires, laissés en bas de note par le « recruteur pour la France » du bataillon Azov ! )

L’enquête a été confiée au SRPJ de Montpellier.

Si l’enquête confirmait l’acte terroriste, cela signifierait que les « filières tchétchènes » mises en sommeil depuis quelques temps viennent d’être réactivées, comme ont été réorganisées et remises au goût du jour les bandes armées salafistes qui opèrent dans le Caucase du Nord, en riposte à la politique du kremlin en faveur des populations du Donbass martyrisées.

Nationspresse.info / Article originel

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Des combattants islamistes tchétchènes du « bataillon Doudaïev » (armée Ukrainienne) sur le front du Donbass en Ukraine : la terreur jihadiste au service de l’atlantisme

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Note de Kurgan : gardons néanmoins à l’esprit que le gouvernement et le peuple Tchétchène, dans sa très grande majorité, n’a pas grand chose à voir avec ces abrutis… et qu’il apporte, bien au contraire, tout son soutien à la Nouvelle Russie et la lutte contre l’intégrisme et le terrorisme.

A ce sujet, lire (par exemple et entre autres) :

Pourquoi les tchétchènes luttent aux côtés des insurgés de Novorossia [Russia beyond the headlines]

17/01/2015

#JeSuisVania

#JeSuisVania, du Donbass en flammes

Par Rouslan Liapine, le 14 janvier 2015. 

Pour Novorossia Today  

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Pendant qu’on lançait un énième assaut contre les terroristes dans la banlieue de Paris, cinq personnes, dont 2 gamins innocents, ont été tuées dans le Donbass,.

Ce qui n’est que compréhensible : les agences de presse du monde entier étaient, évidemment, occupées à couvrir la manifestation pour de la lutte de la déchéance contre le terrorisme. D’ailleurs, soyons honnêtes, ces gens qui se sont fait tuer n’habitaient pas la banlieue parisienne, mais la Novorussie. Sont-ils vraiment des êtres humains ? Juste des descendants de ceux qui ont « envahi l’Allemagne » en 1945.

De plus, à en juger d’après l’accueil réservé par les premières personnes au président Porochenko en France, les Ukrainiens ont bien reçu une indulgence pour exterminer le peuple du Donbass. Non, mais vraiment, sans tomber dans la conspirologie facile, le carnage à Paris a surtout profité aux dirigeants de la Junte. Au moment même où Porochenko dépose des gerbes et verse de larmes pour faire preuve de sa solidarité « dans la lutte contre le terrorisme », on a définitivement façonné aux yeux des occidentaux « la bonne image » où la France paisible est devenue la cible du terrorisme de la même façon « que l’Ukraine paisible ».

L’Ukraine combat le « régime terroriste » du Donbass et non pas tue par milliers ses anciens compatriotes et en affame d’autres. Après avoir défilé aux côtés des chefs des puissances mondiales sous les salves des bombes phosphoriques à Donetsk, Porochenko a définitivement affirmé son droit de faire tout ce qu’il veut en toute impunité : il est désormais un « brave gars » qui défile dans les rangs des « gens civilisés », il est des leurs, il est Charlie. Alors que ceux qui ne sont pas Charlie, on peut les tuer, sans discuter avec eux. Au même titre que des Serbes, des Irakiens, des Libyens et de Syriens. Tout simplement parce que leurs gueules ne reviennent pas à certains, parce qu’ils ne font pas partie du « Milliard d’or », parce qu’ils ne sont pas Charlie.

Les sens de toutes ses négociations et des actes internationaux est depuis longtemps remis à zéro. Leur poursuite n’est rien d’autre qu’un semblant de soutien de la paix, un semblant qui s’est dissipé. De manière démonstrative, le monde Charlie a fait l’amalgame entre des Russes, du Donbass ou de la Russie, et des islamistes. Quoi qu’on dise ou promette, dès à présent on tuera en fabricant au passage des images d’Epinal obscènes. On tuera jusqu’à ce qu’ils reçoivent une riposte qui les fera remettre à leur place. Il ne pourra pas être autrement.

Je ne suis pas Charlie,#JeSuisVania (#яВаня) du Donbass en flammes!

Par Rouslan Liapine, pour Novorossia Today (Article source)  

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NDT : #JeSuisVania est un hashtag lancé par les internautes russes, dont l’égérie est un garçon qui s’appelle Vania et qui se trouve actuellement dans un hôpital à Donetsk. Le gamin de 8 ans a été grièvement blessé lors des pilonnages de la ville de Chaktersk. Quand un obus a explosé dans leur cour, il était en train de jouer avec son petit frère de 6 ans. Le plus petits des deux garçons est mort sur place, tandis que Vania a perdu les deux jambes, un bras et la vue. L’enfant a déjà subi trois opérations, mais son pronostic vital reste engagé d’après les médecins.

 

В Сети стартовала акция #яВаня в поддержку детей Донбасса

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#JeSuisVania (#яВаня)

En soutien aux enfants du Donbass 

Voilà où conduit la folie des hommes, ne même plus respecter les enfants… depuis le début de l'opération ATO, il y a eu environ 200 enfants tués et plus de 300 nécessitant une opération chirurgicale importante.

Les utilisateurs d’Internet (russes - NDT) sont outrés que les autorités européennes ignorent l’ampleur de la tragédie dans le sud-est de l’Ukraine. 

Le hashtag #JeSuisVania, par analogie à #JeSuisCharlie, gagne activement de la popularité dans le segment russe de l’Internet. Le Flashmob Russe est dédié à tous les enfants tués et blessés au Donbass. rappelons que la campagne "Je suis Charlie", en souvenir des caricaturistes de Charlie Hebdo assassinés par des terroristes s'est répandue dans le monde. Des rassemblements de plusieurs milliers de personnes sous slogan "Je suis Charlie" ont eu lieu en France, en Espagne, en Suisse, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. 

De nombreux internautes russes ont été révoltés par cette politique de deux poids deux mesures des autorités européennes. Ils notent que les politiciens occidentaux ont organisé des manifestations avec plusieurs milliers de personnes en soutien aux caricaturistes français assassinés, mais ignorent totalement les actions de Kiev suite auxquelles, dans le sud-est de l’Ukraine, tous les jours meurent des habitants civils.

Un vrai petit garçon Vania, devenu le visage et le nom de cette action, se trouve maintenant dans un hôpital de Donetsk. L’enfant de huit ans a été grièvement blessé suite aux bombardements de sa ville natale Chakhtersk. Le projectile est tombé dans la cour au moment même où Vania avec son petit frère y jouait. Le bambin âgé de six ans est mort sur place, et Vania a perdu ses deux jambes, son bras droit et la vue. L’enfant a déjà subi trois opérations, mais les médecins ne font pas de prévisions précises quant à son état.

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Auparavant, le représentant du président de la Fédération de Russie pour les droits des enfants, Pavel Astakhov, se référant à l’ONU, a déclaré que, suite aux opérations militaires dans le Sud-Est de l’Ukraine, ont souffert environ deux millions d’enfants. Et selon le représentant de l’UNICEF en Ukraine, Giovanna Barberis, près d’un demi-million d’enfants du Donbass ont déjà dû quitter leur maison, tandis que les autres vivent encore dans des conditions très difficiles.

Le petit Vania va bientôt partir pour Moscou où il sera pris en charge. Il doit y subir une série d’opérations. La jambe gauche sera amputée jusqu’à la hanche, la droite jusqu’au genou. Il a perdu la vue, mais après les opérations, il pourra distinguer le jour de la nuit…

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Source : lifenews.ru : Акция #яВаня в поддержку детей Донбасса стартовала в сети

Traduction : GalCha

Via : Paralipomènes d’une journée ordinaire (X)

11/01/2015

Double peine...

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Merci à / Via : http://affiniteseclectiques.tumblr.com/

10/01/2015

You owe me awe...

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