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26/05/2014

Et un lundi matin...

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03/05/2014

Ukraine / Des vérités qui peuvent déranger...

LE POINT SUR L’UKRAINE

Des vérités qui peuvent déranger

Cet article vient en prolongement du dossier « Pourquoi l’Eurasie » du n° 59 de Terre et Peuple Magazine, en raison de l’évolution de l’actualité de ce pays. On s’y référera pour connaître tous les tenants et les aboutissants de la crise ukrainienne. En bref, l’Ukraine constitue un enjeu géopolitique primordial dans la guerre politico-économique sans merci que livre l’Occident américanisé et mondialisé à la Russie identitaire de Poutine. On connaît bien les preuves de ce containment : adhésion des pays d’Europe de l’Est à l’OTAN, installation d’un bouclier antimissile aux portes de la Russie (Pologne, Roumanie, Turquie), soutien aux révolutions de couleur de toutes sortes (Serbie, Ukraine, Géorgie…) destinées à affaiblir la Russie dans son environnement direct.

Mais les Occidentaux sont allés trop loin et ont offert à Poutine l’occasion de laver l’humiliation vécue avec le bombardement des villes serbes et l’expulsion des Serbes du Kosovo en 1999. Poutine est un grand joueur d’échecs et un champion de judo, la première qualité lui donne l’avantage d’agir avec deux coups d’avance, la seconde lui permet d’esquiver les coups et d’utiliser la force de l’adversaire pour la retourner contre lui. La fessée infligée, en 2008, à la petite Géorgie trop amoureuse de l’oncle Sam, qui a permis de russifier les deux provinces séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, aurait dû servir de leçon aux Occidentaux. Que nenni ! Ils ont cru pouvoir arracher l’Ukraine à l’influence du Kremlin.

La première tentative de 2004, dite « révolution orange » permet de mettre au pouvoir des pantins pro-occidentaux, Viktor Iouchtchenko et Ioulia Timochenko. L’incurie et la corruption de leur gouvernement poussent le premier à l’exil et la seconde à la prison. En 2009, par effet de balancier, le prorusse Viktor Ianoukovitch (tout aussi corrompu) revient au pouvoir à l’issue d’élections irréprochables.

Le 21 novembre 2013, Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association avec l’Union européenne. En fait, il n’a pas le choix : cet accord impose à l’Ukraine de pousser progressivement les forces russes hors de Crimée (où, évidemment, l’OTAN ne tarderait pas à s’installer). Dès le lendemain, comme par hasard, la place Maïdan est occupée par des manifestants pro-occidentaux, très bien encadrés. Car, il est vrai que, depuis vingt ans, nombre d’ONG américaines sont à la manœuvre. C’est Victoria Nuland, l’envoyée spéciale judéo-américaine elle-même, qui a déclaré que les Etats-Unis avaient investi plus de 5 milliards de $ dans la révolution ukrainienne et qu’il était temps d’en retirer les fruits (propos auquel elle ajouta la délicieuse phrase : « I fuck European Union » !).

Le 21 février, Ianoukovitch signe un accord avec trois plénipotentiaires de l’Union européenne, le Polonais Sikorski, l’Allemand Steinmeier et le Français Fabius. Cet accord, destiné à ramener la paix civile, met en péril le plan judéo-américain qui exige l’éviction de Ianoukovitch et son remplacement par un gouvernement fantoche. Le lendemain, la place Maïdan s’enflamme, les bâtiments officiels sont attaqués et Ianoukovitch s’enfuit. Des observateurs neutres (il ne s’agit pas des médias français…) remarquent des tireurs sur les toits qui visent systématiquement les policiers ; certaines sources dénoncent la présence d’anciens agents du Mossad pour encadrer les émeutiers (une vieille tradition israélo-étatsunienne). Les forces de l’ordre paient un prix élevé : 17 morts et près de 500 blessés. Mais la démocratie et la liberté sont passées (sic). Tous les pays de l’UE, y compris ceux qui ont signé l’accord de la veille, s’empressent de reconnaître le gouvernement provisoire, au mépris des lois internationales, car il ne s’est agi que d’un coup d’Etat qui a chassé illégalement un président légitimement élu. Qu’à cela ne tienne !

Mais le scénario occidental, si huilé est-il, n’a pas envisagé l’inenvisageable. Comme le renard de la fable « Le corbeau et le renard », Poutine annexe, sans coup férir, la Crimée, acte irréversible s’il en est. Cela lui permet de ramener à la mère-patrie la population russe de la presqu’île, mais surtout de sécuriser la base de Sébastopol et ses annexes. L’ours russe reprend donc le contrôle de la mer Noire et s’ouvre en grand la porte vers la Méditerranée (et la base syrienne de Tartous).

Pour les Ukrainiens, le bonheur promis par l’Union européenne n’est pas pour demain. Comme prévu, Gazprom augmente le prix du gaz russe de plus d’un tiers. Mais les « amis » du peuple ukrainien ne se montrent guère plus généreux : le FMI impose à l’Ukraine un régime drastique avant de verser le premier dollar. Les Ukrainiens auraient dû écouter les Grecs, les Chypriotes et les Espagnols avant de se jeter dans les bras de l’UE. L’avenir de l’Ukraine est d’être un pont entre l’Europe et la Russie, pas d’être la dernière roue de la charrette bruxelloise ou un porte-avions américain au cœur de l’Eurasie.

Voici pour l’état des lieux, en évolution permanente. Mais il faut aussi s’attarder sur quelques zones d’ombre. Les nationalistes ukrainiens sont-ils sincères et manipulés, ou bien sont-ils complices des menées occidentales ? Certains d’entre nous sont fascinés par les mouvements Svoboda ou Praviy Sektor. Les voici déchirés entre leur poutinophilie et une certaine nostalgie. Je vais donc leur permettre de régler ce dilemme. Il ne suffit pas de se promener avec des tatouages et des colifichets pour avoir une conscience politique. La question est plutôt : « dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es ».

Le 7 février, soit deux semaines avant le coup d’Etat, Oleh Tyahnibok, leader de Svoboda, parade aux côtés de Victoria Nuland, d’Arseni Iatseniouk, son poulain (futur Premier ministre du gouvernement provisoire) et accessoirement membre de la Trilatérale, et enfin de Viktor Klitschko, le boxeur président du parti UDAR, qui est soutenu par l’International Republican Institute et le National Democratic Institute, tous deux bien connus pour être des courroies de transmission du Département d’Etat américain. On ajoutera que les trois interlocuteurs de Tyahnibok sont juifs, ce qui explique sans doute le soutien indéfectible que leur prodiguent nos produits maison, Fabius et Lévy. De quoi faire se retourner dans sa tombe Stefan Bandera, fondateur de Svoboda, qui ne passait pas pour être philosémite.

Ce n’est pas la première fois que des mouvements qualifiés de populistes, et même de fascistes et de néonazis, se commettent avec les sionistes. Je rappellerai l’étrange voyage en Israël, en 2011, de 35 leaders européens des dits partis : Geert Wilders pour le PW hollandais, Filip Dewinter pour le Vlaams Belang flamand ou Heinz Christian Strache pour le FPÖ autrichien, parmi d’autres (Suédois, Allemands…). J’y ajouterai le pèlerinage de Louis Aliot, vice-président du FN, à Yad Vashem, la même année.

Quant à Praviy Sektor, son cas est encore plus intéressant. Né « spontanément » à l’automne 2013 de l’union de quelques groupuscules qui jugeaient Svoboda trop mou, il est subventionné par la diaspora ukrainienne des Etats-Unis (sic). Bizarrement, en mars 2014, Praviy Sektor fonde une nouvelle structure, Russian Legion, formée de Russes et destinée à lutter contre Poutine, y compris par des actes terroristes en Russie, notamment la destruction de pipelines. Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase ». Pour finir, j’ajouterai que Yarosh et des leaders du mouvement ont été reçus par l’ambassadeur d’Israël à Kiev, Reuven Din El, et se sont engagés à « lutter contre le racisme et l’antisémitisme ». Ce qui fait tache pour de soi-disant néonazis !

Quant à nous, notre positionnement est clair : les amis de nos ennemis (et les ennemis de nos amis) ne sont pas nos amis. Entre l’Occident (Etats-Unis, UE, Israël et quelques autres) qui veut imposer aux peuples une société mondialisée, déculturée et métissée, et un Poutine qui prône une révolution conservatrice et défend l’identité européenne et blanche, en rejetant l’immigration allogène et en réduisant l’islam conquérant, notre choix est fait.

Il y a vingt ans, j’avais tenté de convaincre mes amis croates et serbes de ne pas se tromper d’ennemis, à savoir les Bosniaques musulmans soutenus par « l’Occident ». Cela n’empêcha pas les néo-oustachis et les néo-tchetniks, les uns partisans de la Grande Croatie et les autres de la Grande Serbie, de s’entre-tuer au nom de toutes les haines accumulées. Il n’y eut que des vaincus : les Croates ne purent annexer la province d’Herceg Bosna et furent contraints de cohabiter avec les musulmans (qu’ils haïssent), et les Serbes durent abandonner la Krajina et la Slavonie, avant de perdre le Kosovo. Que ceci serve de leçon à tous les nationalistes dont le regard se limite aux rancœurs du passé, particulièrement à l’est de l’Europe !

Il serait ainsi dommage que les nationalistes ukrainiens soient aveuglés par leur russophobie, même si celle-ci est justifiée par le traitement infâme que leur ont infligé les Soviétiques pendant plus de 70 ans. Car l’Ukraine a le malheur de se situer au mauvais endroit tout en étant le « grenier à blé » de l’Europe de l’Est et un réservoir énorme de ressources naturelles. L’Ukraine a tout pour attiser les convoitises. Mais elle est aussi extrêmement fragile, car fracturée entre deux peuples inassimilables : l’Ouest catholique, dont l’histoire et la culture regardent vers la Pologne, la Lituanie et l’Autriche, et l’Est orthodoxe, qui n’a d’yeux que pour Moscou. Ce qui est donc en jeu, c’est un risque immense de guerre civile. Et pire encore. Qu’on se souvienne de ces mots de Jacques Benoist-Méchin, dans L’Ukraine, fantôme de l’Europe : « Et dans ce décor d’enfer, qui défie toute description, cinq armées différentes, venues de tous les coins de l’horizon, vont passer et repasser « comme une râpe » sur le corps sanglant de l’Ukraine : armée polonaise de Pilsudski, armée ukrainienne de Petlioura, armée blanche de Denikine et de Wrangel, armée noire des paysans anarchistes de Makhno, et enfin armées rouges de Staline et de Budienny ».

L’Histoire n’est qu’un éternel recommencement.

AC

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Article paru sur le site Terre & Peuple

http://www.terreetpeuple.com/

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Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase »...

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Dokou Oumarov

01/05/2014

Premier mai

Premier mai

 

La fête internationale telle qu'elle est célébrée de nos jours tire son origine des combats du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du XIXéme siècle.

Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de débuter leur action le 1er mai, date du moving day parce que beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, et que les contrats ont leur terme ce jour-là, l'ouvrier devant déménager (d'où le terme de moving day) pour retrouver du travail. La grève générale du 1er mai 1886, impulsée par les anarchistes, est largement suivie. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays.

À Chicago, la grève se prolonge dans certaines entreprises, et le 3 mai 1886, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester. Le lendemain a lieu une marche de protestation et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers.

C’est alors qu'une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait un mort dans les rangs de la police. Sept autres policiers sont tués dans la bagarre qui s’ensuit. À la suite de cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort ; quatre seront pendus le vendredi 11 novembre 1887 (connu depuis comme Black Friday ou vendredi noir) malgré l’inexistence de preuves, le dernier s’étant suicidé dans sa cellule. Trois autres sont condamnés à perpétuité.

En 1893, le gouverneur progressiste de l'Illinois signe des pardons pour les syndicalistes encore détenus, en raison de la fragilité de l'enquête et du processus judiciaire.

 

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premier mai,1er mai,fête du travail,haymarket square,jules guesde,maréchal pétain,pétain,muguet,daniel mayerEn 1889, la IIéme Internationale socialiste se réunit à Paris, à l'occasion du centenaire de la révolution française et de l’exposition universelle.

Sous l’impulsion de Jules Guesde (photo de gauche) et de son P.O (Guesde inventera le terme de « fêtes du travail » en 1890) et sur une proposition de Raymond Lavigne, cette Internationale décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé). Le 1er mai 1890, l'événement est ainsi célébré dans la plupart des pays, avec des participations diverses.

Le 1er mai 1891, à Fourmies, dans le Nord, en France, la manifestation tourne au drame : la police tire sur les ouvriers et fait neuf morts. Avec ce nouveau drame, le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Les militants épinglent une églantine écarlate (Rosa canina ou Rosa rubiginosa), fleur traditionnelle du Nord, en souvenir du sang versé (et en référence à Fabre d'Eglantine).

Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.

 

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Le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant une journée chômée. En 1920, la Russie bolchevique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs.

 

 

premier mai,1er mai,fête du travail,haymarket square,jules guesde,maréchal pétain,pétain,muguet,daniel mayerLe 24 avril 1941, le maréchal Pétain instaure officiellement par la loi Belin le 1er mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale », appliquant ainsi la devise Travail, Famille, Patrie (par son refus à la fois du capitalisme et du socialisme, le régime pétainiste recherche une troisième voie fondée sur le corporatisme).

À l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de la frange anti-communiste de la C.G.T, devenu secrétaire d’État au travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient férié, chômé et payé. L’églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée par le muguet.

 

Cette fête disparaît à la Libération.

 

En avril 1947, sur proposition du député Daniel Mayer et avec le soutien du ministre communiste du Travail Ambroise Croizat, le 1er mai est ré-institué jour chômé et payé dans le code du travail, sans être pour autant une fête nationale, mais il n’est pas officiellement désigné comme fête du Travail… Ce n’est que le 29 avril 1948 que sera officialisée la dénomination « fête du Travail » pour le 1er mai.

 

Extrait(s) d'un article de Wikipédia 

 

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21/01/2014

Les gens vont vous pendre et ils auront raison...

15/01/2014

Aucune interdiction de séjour pour les idéologues...

« Longtemps la liberté d’expression aura été un bloc. La laïcité ne transigeait pas là dessus ; c’était même pour ça qu’elle stigmatisait l’obscurantisme des Églises. Aucune limite à la contestation. Aucune interdiction de séjour pour les idéologues, ni pour leurs militants, qu’ils fussent royalistes ou républicains, socialistes ou Croix-de-Feu, catholiques ou francs-maçons, communistes ou fascistes. La démocratie savait faire la différence entre ses amis et ses ennemis, elle savait mieux encore ce qui la distinguait de la dictature. On n’était démocrate que si l’on tolérait les anti-démocrates et si l’on s’abstenait d’entraîner les controverses au poste de police ou au cabinet du juge d’instruction. Avoir mauvais goût en littérature, être odieux en politique, médire du pouvoir à mots populaires, vitupérer ses principes, réprouver ses mœurs, ridiculiser ses grands prêtres et renverser ses idoles, ces séditions livresques n’exposaient personne au bannissement. La société ne s’estimait pas en danger de mort lorsqu’elle était moquée par les chansonniers, contredite par les journalistes d'opposition, secouée par les pamphlétaires. »

 

Pol Vandromme, Bivouacs d’un hussard 

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( Source texte : les-sept-couleurs )

 

05/12/2013

Devenir un "manque à gagner"...

 

« Le bonheur d’avoir dans son assiette le poisson qu’on a pêché, dans sa tasse l’eau qu’on a tirée et dans son poêle le bois qu’on a fendu : l’ermite puise à la source. La chair, l’eau et le bois sont encore frémissants. Je me souviens de mes journées dans la ville. Le soir, je descendais faire les courses. Je déambulais entre les étals du supermarché. D’un geste morne, je saisissais le produit et le jetais dans le caddie : nous sommes devenus les chasseurs-cueilleurs d’un monde dénaturé.

En ville, le libéral, le gauchiste, le révolutionnaire et le grand bourgeois paient leur pain, leur essence et leurs taxes. L’ermite, lui, ne demande ni ne donne rien à l’État. Il s’enfouit dans les bois, en tire subsistance. Son retrait constitue un manque à gagner pour le gouvernement.

Devenir un manque à gagner devrait constituer l’objectif des révolutionnaires. Un repas de poisson grillé et de myrtilles cueillies dans la forêt est plus anti-étatique qu’une manifestation hérissée de drapeaux noirs. Les dynamiteurs de la citadelle ont besoin de la citadelle.

Ils sont contre l’État au sens où ils s’y appuient.

Walt Whitman : « je n’ai rien à voir avec ce système, pas même assez pour m’y opposer. » En ce jour d’octobre où je découvris les Feuilles d’herbe du vieux Walt, il y a cinq ans, je ne savais pas que cette lecture me mènerait en cabane. Il est dangereux d’ouvrir un livre. »

 

Sylvain Tesson. Dans les forêts de Sibérie. Gallimard.

 

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Une note empruntée au toujours aussi incontournable Chemin sous les Buis.

 

http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/2013/11/21/devenir-un-manque-a-gagner/

19/11/2013

Contribuables : où va votre argent ?

Contribuables : où va votre argent ?

 

Il est toujours bon de citer des chiffres en cette période d'annonce d'un Noël austère pour les français et notamment pour les contribuables qui ont quelques raisons à se demander où passe leur argent. C'est pourquoi il n'est pas inutile de dénoncer régulièrement les pratiques budgétivores les plus scandaleuses, la plupart du temps pudiquement passées au bleu par les "grands" médias.

 

L'Aide Médicale d'Etat est en bonne place dans la gabegie des fonds publiques. On rappellera qu'elle consiste à assurer l'entière gratuité des soins aux clandestins c'est à dire juridiquement parlant à des délinquants car en situation illégale sur notre territoire. L'A.M.E est un des fers de lance de l'idéologie mondialiste en ce qu'elle est un appel d'air à l'immigration de peuplement allogène ; et cette institution participe à l'invasion migratoire et à l'islamisation de la France avec l'argent des français : elle a coûté 613 millions d'€uros aux contribuables entre janvier et septembre 2013, par extrapolation son coût devrait atteindre 818 millions d’€uros en fin d'année soit 16,40% de plus qu'en 2012 !

 

Joyeux Noël aux français confrontés aux taxes sur les contrats de complémentaire santé (qui atteignent 13,27%), aux déremboursements de médicaments de plus en plus nombreux et qui ne touchent plus que simples aumônes sur les lunettes ou les prothèses auditives par exemple dont on ne se dote pas par luxe mais par nécessité !

 

Joyeux Noël encore pour nos compatriotes qui seront heureux d'apprendre que le gouvernement écolo-socialiste et le président de la ripoublique à 20% de satisfaits – ont purement et simplement annulé la dette de la Guinée Bissau (8,50 millions d’€uros), comme de la Côte d'Ivoire (3,70 milliards d’€uros) et réduit la dette de la Tunisie (1 milliard d’€uros), laquelle va en outre bénéficier d'un prêt – on se doute bien à fonds perdus – de 500 millions d’€uros. Il est vrai que l'Union Européenne – alimentée aussi par les contribuables français – vient d'annuler les dettes du Tchad (442 millions d’€uros) et du Burkina Faso (623 millions d’€uros). Les picaillons spoliés aux français joyeusement distribués à des gouvernements exotiques, dont on sait bien, d'ailleurs, qu'une faible part seulement ira jusqu'à leurs administrés qui fort nombreux s'empressent de venir bénéficier de l'A.M.E chez nous !

 

Joyeux Noël enfin pour les cochons de payants, qui vont se réjouir de ce que les nombreux collaborateurs des ministres écolo-socialistes vont bénéficier de primes de fin d'année faramineuses, grâce à leurs impôts, taxes, amendes et autres rackets fiscaux. Comme on n'est jamais si bien servi que par soi même, ces messieurs dames des équipes ministérielles se partageront 20 millions d’€uros pour leur petit Noël : soit une moyenne de 12.829 € pour les 456 ronds de cuir de Ayrault, 10.098 pour les 61 de Peillon, 10.900 pour les 67 de Moscovici, 6141 pour les 252 de Valls, 5817 pour les 169 de Taubira (dont son mari tant qu'à faire), 7274 pour les 150 de Fabius, 10.142 pour les 57 écolos de Duflot

 

On ne s'étonnera donc pas d'apprendre que le gouvernement freinerait des quatre fers pour enrayer la fabrication et la mise en vente des rouges bonnets symboles de la résistance au racket fiscal et qui pourrait bien devenir une véritable insurrection contre la ripoublique et ses privilégiés.

 

Yves Darchicourt pour Synthèse Nationale

 

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La voix de la Russie - 18 novembre 2013

Bienvenue pour cette nouvelle édition du journal télévisé de La Voix de la Russie.

Ce rendez-vous hebdomadaire en français vous présente les actualités russes, françaises et internationales sous l’angle de la réinformation…

 

 

Au sommaire de cette édition du 18 novembre 2013 : 

  • Hollandie : La lutte contre le racisme est le plus important, si vous le contestez, vous l'êtes.
  • France 2 n'a plus aucune déontologie : sa russophobie assumée est une véritable profession de foi.
  • Rencontre avec Laurent Ozon, intellectuel écologiste, animateur et président fondateur de "Maison commune".
  • Parole d'Elu a rencontré Evgeny Fedorov, du Mouvement Rossiya et Député à la Douma pour une heure de franc-parler.
  • Ukraine : une curieuse hésitation entre la ruine au sein de l'UE et la prospérité à l'Est.
  • Marco Spada et Pierre Lacotte ouvrent la saison des grandes découvertes au Bolchoï de Moscou.
  • Le Centre Russe pour la Science et la Culture de Paris accueille l'exposition "Les Cosaques à Paris en 1814", en prélude aux commémorations prévues l'an prochain. 

02/10/2013

Et dire que ce pays veut gouverner le monde !

Etats-Unis :

Quelles sont les conséquences de la fermeture de l'Etat fédéral ?

 

Le Monde.fr avec AFP et Reuters, le 01.10.2013 à 11h27

 

Le long bras de fer entre démocrates et républicains a abouti, comme beaucoup le craignaient, à une impasse budgétaire. A partir du mardi 1er octobre, une grande partie du gouvernement fédéral a fermé ses portes. Les fonctions régaliennes de l'Etat fédéral – justice, sécurité, FBI, opérations militaires extérieures – sont assurées, tout comme les dépenses sociales, le contrôle aérien ou les inspections de santé. Mais cette fermeture de l'Etat – la première depuis 1995 – aura un certain nombre de répercussions pour les fonctionnaires et les citoyens américains.

 

Employés fédéraux

Au total, 800 000 fonctionnaires – jugés non essentiels – seront mis en congé sans solde. Ces derniers sont tenus de n'effectuer aucun travail pendant leur congé forcé, sous peine de lourdes sanctions. Il n'est pas garanti non plus qu'ils toucheront un salaire, même si cela a été le cas chaque fois par le passé. Durant les précédents shutdowns, le Congrès avait, en effet, adopté une loi remboursant rétroactivement les jours de chômage technique des fonctionnaires.

En revanche, près de 2 millions de travailleurs, considérés comme "essentiels" pour le fonctionnement de l'Etat devraient continuer à travailler. Ceux-là seront obligatoirement payés pour leur travail, mais possiblement en retard. On trouve dans cette catégorie les contrôleurs aériens, les gardiens de prison, les scientifiques des stations spatiales internationales, ou encore les agents des services secrets. Les salariés du Congrès peuvent également travailler, sur demande expresse du député ou de la commission qui les emploie.

Ce chômage technique imposé à un large nombre de fonctionnaires aura de nombreuses conséquences dans les administrations. Lors du shutdown de 1995-1996, plus de 200 000 demandes de passeports n'avaient pas été traitées pendant la période de fermeture.

 

Musées et parcs nationaux

L'un des aspects les plus visibles de ce shutdown sera la fermeture de plus de 400 parcs nationaux et musées à travers le pays – ce qui pourrait se traduire par un impact négatif de plusieurs millions de dollars pour le secteur touristique.

Le zoo national de Washington, l'un des plus anciens des Etats-Unis, géré par le Smithsonian Institution, gardera ses portes closes, tout comme le célèbre parc national Yosemite, le site d'Alcatraz à San Fransisco ou la statue de la liberté à New York. 

 

Marchés financiers

La publication d'un certain nombre de statistiques est bloquée et les introductions en Bourse peuvent être retardées. Les sociétés peuvent toujours déposer certains documents à la Securities and Exchange Commission (SEC), mais le gendarme boursier a prévenu vendredi que le traitement des demandes serait perturbé en cas de shutdown. La SEC prévoit de maintenir seulement 252 employés sur 4 149.

 

Armée

Les militaires et services essentiels à la sécurité nationale ont été épargnés par le blocage du Congrès. Les soldats présents en Afghanistan et dans le reste du monde, ou encore les organismes chargés des contrôles aux frontières ne seront donc pas affectés. Les deux chambres du Congrès ont également approuvé un texte, promulgué juste avant l'officialisation du shutdown, qui garantit que les militaires seront payés à temps, sans retard, quoi qu'il arrive.

Un grand nombre d'employés civils pourraient cependant être mis au chômage technique, selon le Pentagone. Une fermeture de moins de deux semaines n'affecterait toutefois pas les grandes entreprises du secteur de la défense, qui pourraient alors se passer des versements contractuels du gouvernement, selon l'agence de notation Standard and Poor's. Les petits sous-traitants pourraient, en revanche, souffrir dans le cas où la situation se prolongerait.

 

Justice

Les tribunaux fédéraux resteraient ouverts pendant dix jours ouvrés, jusqu'au 15 octobre. La situation n'est pas claire pour la suite. Selon le Washington Post, le ministère de la justice devrait suspendre de nombreuses affaires civiles.  Pour autant, la justice est l'un des secteurs les moins affectés : 15 % de ses effectifs fédéraux seront mis en congé.

La Cour suprême, dont la session d'automne commence le 17 octobre, n'a pas souhaité commenter les tractations en cours, mais un porte-parole a indiqué que, dans des cas de figure similaires, la Cour avait continué de fonctionner normalement.

 

Impôts

A l'Internal Revenue Service, le nombre d'employés passerait de quelque 95 000 à moins de 9 000. Les centres d'appel destinés aux contribuables seraient fermés, et les audits suspendus. Au ministère des finances, 80 % des employés fédéraux seront temporairement mis en congé forcé, exception faite des fonctionnaires chargés de l'émission d'argent.

 

Immigration

Le ministère des affaires étrangères a assuré que l'activité des agences chargées de délivrer visas et passeports seraient maintenue aussi longtemps que ses finances le permettraient. En revanche, dans les agences situées à l'intérieur d'antennes gouvernementales, certains services consulaires pourraient être interrompus.

 

Coût

Selon des calculs publiés par les économistes de Goldman Sachs, la fermeture des administrations coûterait environ 8 milliards de dollars par semaine à l'économie américaine. Ce chiffre a été obtenu en examinant les conséquences du shutdown de 1995.

L'impact sur le secteur du tourisme pourrait également être très important. En 1995, les sites ont perdu quelque 7 millions de visiteurs et le shutdown avait coûté aux finances publiques fédérales, 800 millions d'euros, en partie à cause des recettes non perçues dans les parcs nationaux fermés.

 

Voir aussi la liste du Washington Post : "Shutdown : ce qui sera ouvert et ce qui sera fermé"

 


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20/09/2013

La Voix de la Russie

Journal hebdomadaire de Voix de la Russie / 16 septembre 2013

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Journal hebdomadaire de Voix de la Russie / 9 septembre 2013

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