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31/07/2014

Ukrainian government prepares to chemical war

  Mise à jour du 01er août, vidéo avec sous-titres en français.

 

 

Source

 

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To see the english subs turn on the captions.

 

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Ukrainian government prepares to strike chlorine reservoirs of Donetsk and Luhansk water treatment plants with ballistic missiles, also they are planning to accuse locals of it. Igor Strelkov asked journalists to help to prevent such actions by revealing these plans.

 

Source

 

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Ukrainian governement prepares to strike chlorine reservoirs

with ballistic missiles…

 

« (…) According to our data, and this data is confirmed – we have means to verify the info we receive, including technical means among others – during 3 nights, military transport planes have delivered 3 « devices » to the Kramatorsk airport… 3 missiles… for the balistic missile system « Tochka-U ».

These rockets are now being prepared for the launch. Their preliminary targets are water treatment facilities of towns : Donetsk and Luhansk. For your information, one of them contains 120 tons of chlorine… the other 160 tons of chlorine. Duplicate target is « Stirol » factory… it has huge reserve of ammonia… it’s located in Gorlovka.

It’s planned that before these rockets will be launched, propaganda campaign, that will state that militias are preparing to execute acts of terrorism on the checmical facilities of Donetsk and Luhansk, will be done.

I repeat one more time… Haven’t I seen with my own eyes the actions of ukrainian troops eradicating our civilian population… their own population as they state… haven’t I seen how, easy, to say the least they sacrifices lives and interests of citizens, I would probably consider this info just some bad joke… but after all these events… these people have no limit of moral degradation, they just don’t have it, they have nothing sacred for then.

Consequences might be just horrifying… depending on the wind rose, area affected by the chlorine vapors in case of destruction of water treatment facilities might cover area from Donetsk to Volnovakha, for example… all living creatures would be killed in this zone… people, animals will die… everything will die. There is sufficient amount of chlorine to kill all living creatures on the enormous territory. There might be dozens of thousand of victims… maybe even more… depending on how will chlorine cloud move.

I do hope that your today’s briefing will exclude such barbaric way of executing the punitive operation which they call anti-terrorist. This is the exact purpose of my speech, attempt to exclude the very possibility of use such weapons against water treatment plants of Donetsk and Luhansk.

I also emphasize that militia of Donetsk People’s Republic, of Luhansk People’s Republic do not execute any acts of terrorism… not against the population of Ukraine… not against the own population of own republics – a fortiori… not  even against the enemy armed forces, if this might affect civilian population.

Now ukrainian armed forces are wondefully hiding covering themselves with civilian populations of what they accuse us… to avoid our shelling they enter peaceful villages and rest there carelessly. We don’t shell them there… but still we’re being accused of everything possible : taking hostages, assassinations, extrajudicial executions… accusing us of everything they do themselves… as if it are we who shell own towns, destroy ourselves, as if we shell our own positions, according to their opinion…

There’s no limit for moral degradation of these people.

That’s why I count on that you’ve all heard our statement… and you will make the barbaric eradiction of dozens of thousands people impossible. »

 

Igor Ivanovitch Strelkov

Igor Strelkov, Vladimir Antyufeev briefing : 31/07/14. 

 

Strelkov-Donetsk.jpg

29/07/2014

Elle allait avoir 24 ans...

Ukraine / Donbass :

Kiev met la pression sur ses troupes

pour en finir avant l’automne.

 

28 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

> http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-met-la-pression-sur-ses-troupes-pour-en-finir-avant-lautomne

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La situation dramatique des populations ukrainiennes du Donbass soumises à une politique d’éradication qui s’apparente à du nettoyage ethnique aurait-elle enfion atteint les consciences supérieures de ceux qui font la pluie et le beau temps au sein des gros médias occidentaux ?

Outre le changement de ton de façon radicale en ce qui concerne le Boeing de la Malaysia Airlines (on parle désormais d’avion « probablement abattu accidentellement » et que « les États-Unis ne savent pas exactement » qui a lancé le missile), voilà que Le Monde s’y met aussi en évoquant en détail l’enfer des civils à Donetsk soumis aux pilonnages incessants des forces de Kiev. Après la chute du gouvernement Yatseniuk et la naissance d’une vague de contestation au sein de l’opinion publique ukrainienne, on assiste peut-être au début d’une évolution dans ce conflit en défaveur de ceux que l’on a placé à Kiev en février dernier. Mais il ne faut pas se leurrer : la guerre se poursuit, elle sera longue, difficile et meurtrière.

 

Kristina-bébé-+-27-7-2014-Gorlivka.jpg

 

Elle allait avoir 24 ans, son bébé 10 mois.

Tous ceux qui soutiennent le régime kievien ont ces morts sur la conscience…

s’ils ont une conscience !?

 

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Le Monde, dans son numéro daté du 28 juillet, affirme que les forces de Kiev commettraient des crimes de guerre… Cet indeffectible suppot de la propagande occidentale la plus russophobe, cette référence incontournable de la caste des nantis, se serait-il mis à faire du vrai journalisme ? Ou s’agit-il d’une forme de rééquilibrage cynique du discours dominant ? La question mérite d’être posée.
Une envoyée spéciale à Donetsk raconte par le menu l’enfer vécu par les habitants sous le feu de l’armée ukrainienne : « Pour les autorités ukrainiennes, reprendre la capitale du Donbass est une priorité. Elles ont promis de ne pas bombarder la ville (…) mais dans un rapport publié le 25 juillet l’organisation Human Rights Watch (HRW) prend Kiev en défaut : « Selon des indices concordants, l’armée ukrainienne est à l’origine de tirs de roquettes qui ont causé la mort d’au moins 16 civils depuis le 12 juillet. Ces tirs de roquette sont si imprécis que leur usage systématique est proche du crime de guerre selon HRW ; une Ukrainienne, Nadia, qui avait voté lors du référendum pour l’indépendance du Donbass, constate qu’elle n’a plus que le choix suivant : fuir (vers la Russie comme 515.000 réfugiés selon l’ONU) ou mourir sous les tirs ukrainiens et elle ajoute : « Comment voulez-vous qu’on vive avec des gens qui nous tuent ? »

Répondre à des référendums autonomistes par une guerre civile sans merci n’est effectivement pas le meilleur moyen pour l’Ukraine de sauver son unité ! Mais ne nous y trompons pas : les rapports d’HRW sont généralement dépourvus de toute sincérité, l’ONG américaine ayant toujours privilégié tactiques et calculs sur l’engagement humaniste.

 

 

Désinformation kievienne

MAP-28-juillet.PNG

cliquez pour agrandir

Voici une carte de la situation militaire relativement cohérente

quant aux derniers événements sur le terrain.

 

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Une offensive sur les réseaux sociaux de la part du camp atlanto-mondialo-bandériste s’est développée ces derniers jours par des annonces reprises à la chaîne, aussi tonitruantes que surprenantes, concernant l’évolution du front du Donbass. Via Facebook, VKontact, Twitter, entre autres, on nous explique doctement qu’un effondrement général de la résistance de Nouvelle Russie est en train de se dérouler, suite à la prise les unes après les autres de localités stratégiques entre Lugansk et Donetsk (et même la prise de contrôle du site du crash du Boeing !). Et, bien entendu, la grosse presse occidentale gobe !

Jusqu’à présent, même avec un certain nombre de différences notables, les comptes rendus des opérations, de la part du camp ukrainien comme des forces indépendantistes, se recoupaient globalement les unes aux autres, parfois avec un jour ou deux de décalage. Or, dans ce cas précis, toutes les informations diffusées par les partisans de la junte kievienne et de l’atlantisation de l’Ukraine, ne sont non seulement pas recoupées avec celles de la partie adverse, mais aucune vidéo, ni la moindre image, ne viennent confirmer ces allégations. Elles sont même toutes contredites par des éléments probants (photos, vidéos) en provenance des indépendantistes.

Et comme par grand hasard, ces affirmations proviennent quasiment toutes du Conseil national de défense et de sécurité de l’Ukraine, dont le responsable est le néonazi pro-américain Andriy Parubiy et la directrice de la communication, une ancienne journaliste de Voice of America (tout un programme !). En fait, il y a fort à parier que Kiev et ses alliés occidentaux viennent de lancer, ces dernières 72 heures, une vaste offensive de désinformation médiatique via les réseaux sociaux, dans le but à la fois de démoraliser l’adversaire, mais aussi pour pouvoir s’assurer de la continuité du soutien de Washington à un moment où le pays est entré dans une crise politique majeure.

 

 

 

Nikolaiv : manifestation pacifique contre les conditions dans lesquelles ont été envoyés au front

et abandonnés par Kiev les soldats de la 79e brigade aéromobile, totalement détruite dans le chaudron.

Pour toute réponse, Porochenko envoie ses flics molester ces mères, ces sœurs, ces épouses.

 

 

Des heures décisives pour la bataille du Donbass

 

Si aucune attaque notable n’est à signaler ce week-end sur Lugansk, en revanche les tirs d’artillerie concentrés sur les zones d’habitations n’ont pas cessé depuis 96 heures. On compte pour samedi et dimanche plusieurs dizaines de tués et des centaines de blessés. La situation sanitaire devient difficile et les coupures d’électricité se répètent la nuit comme le jour.

 

Ce week-end, les forces ukrainiennes ont une fois de plus tenté de contourner Lugansk par le sud-ouest, mais ont été freinées par diverses contre-attaques de la milice. Elles ont fait demi-tour en soirée sur leurs bases de départ, au nord de la voie expresse E40-M04, à l’ouest de Lugansk. Un bataillon d’infanterie de la 30e brigade mécanisée de la garde de Novohrad-Volynskyi (près de Zhytomyr) monté sur BMP-2, renforcé par une compagnie de T-64BM Bulat, étaient accompagnés du « bataillon Aydar » reconstitué qui a perdu pas moins de 23 hommes (sans compter les blessés) et 4 BTR sur Lutuhyne (pour un effectif d’à peine 200 hommes, c’est lourd). Les éléments de pointe de ce groupe de combat ont réussi à atteindre Pershozvanivka, avant de rebrousser chemin suite à la perte de 8 chars lourds et d’une partie de leur infanterie d’accompagnement. Déjà, dans la nuit du 21 au 22 juillet, dans le même secteur ouest de la banlieue de Lugansk, « Aydar » avait eu une demi-douzaine de tués et 18 blessés.

 

 

 

Voilà ce qu’il s’était passé il y a quelques jours dans la même zone des combats

 

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Comme à son habitude quand elle se trouve face à une masse mécanisée nettement supérieure en capacité de combat, l’infanterie de la milice la laisse progresser dans les terres, puis attaque ses flancs à divers endroits, selon les techniques de guérilla éprouvées, afin de l’épuiser. Si l’assaillant n’a pas la présence d’esprit de revenir en arrière assez tôt, il risque immanquablement d’être anéanti.
Deux ou trois sections de ce qui reste de la 6e compagnie du 80e régiment aéromobile de Lviv qui résistaient encore sur une partie de la zone aéroportuaire de Lugansk, ont décidé de faire une échappée dans la journée d’hier, profitant de la tentative de pénétration des éléments de la 30e brigade et du « bataillon Aydar ». Devant l’échec de ces derniers, les parachutistes de Lviv sont retournés à leurs positions de départ. Une autre tentative de s’échapper de cette poche, tout aussi infructueuse, a encore eu lieu cette nuit.

On signale l’arrivée dans la zone des combats d’un nouveau « bataillon » de la garde nationale : il se nomme « Lviv » et est composé de Galiciens particulièrement politisés et radicalisés. Mais ils ne sont que… 150 ! Juste de quoi garnir une petite compagnie. S’il est du niveau « d’Aydar », ça promet !

 

Muzhenko_big.jpg(< Le général ukrainien Viktor Muzhenko, chef d’état-major des forces armées de l’Ukraine, ne sait même pas où sont ses troupes sur le terrain… ou alors il ment délibérément au président !)

 

Au nord comme au sud, depuis 48 heures, le front est devenu mouvant. Kiev tente une percée en tenailles par le centre, mais ne semble toujours pas avoir les moyens de ses choix tactiques.

Pour les forces de Nouvelle Russie, l’attaque au nord et au sud a nécessité de mobiliser des troupes qui se trouvaient jusqu’alors du côté du chaudron, à quelques kilomètres de la frontière avec la Russie. Les forces ukrainiennes, profitant de cet allègement du dispositif indépendantiste, en ont profité pour contre-attaquer sur le versant sud-est de la poche. Appuyée par des chars lourds et de l’artillerie en nombre, elles ont progressé de quelques kilomètres sans réussir pour le moment à procéder à une ouverture par le sud du chaudron. Leur objetif semble être la reprise de Dmytrivka et Marynivka. Un Su-25M1 a été abattu au-dessus de Snizhne, il s’est écrasé vers Torez. Et contrairement aux allégations de la présidence ukrainienne, qui tient ses infos du chef d’état-major Viktor Muzhenko, Saur-Mogila tient toujours…

 

Pour le moment, les contre-attaques de la milice ont été très localisées, permettant de retenir l’offensive. Si les rebelles parviennent à nettoyer les poches, ils seront en mesure de mener des opérations offensives locales dans le nord et vers le sud avec les unités actuellement engagées dans la zone est. Les Ukrainiens vont avoir besoin de redéployer leurs unités pour faire face à cette menace et éviter d’autres « Kessel » comme celui qui a cours dans le sud-est avec des conséquences désastreuses.

 

Mryzrak.jpgAu nord-ouest, le bataillon « Mryzrak » d’Aleksei Mozgovoi a été repositionné sur le secteur de Lomuvatka-Komisarivka, entre Debaltseve et Alchevsk, au nord-ouest de la voie rapide M04-E40. Il empêche ainsi tout contournement de Gorlivka par l’est. Il peut prendre aussi à revers une partie de la logistique des forces ukrainiennes. Le 25 juillet et le 26, deux colonnes ukrainiennes (dont une de la 95e brigade) ont été ainsi détruites, comprenant plusieurs camions Ural, des GAZ-66 (photo), des BMP-2 et des chars lourds.

 

Dans le secteur de Shakhtersk, plus au sud du dispositif défensif, entre Lugansk et Donetsk, les combats se poursuivaient cette nuit vers 00h55 (GMT). Une colonne de blindés ukrainiens, essentiellement des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr, a réussi à percer un corridor large d’un ou deux kilomètres sur une profondeur nord-sud dépassant les 10 km. C’est un risque énorme pour les forces de Kiev car elles doivent en même temps assurer la sécurité de leur logistique et de leurs communications sur leurs arrières et sur leurs flancs, ce qui n’est pas leur fort. En cas de réussite, ce sera payant. Pour les forces de Nouvelle Russie, la situation est critique mais pas désespérée.

 

Une contre attaque de chars lourds de la milice semble avoir, en fin de journée d’hier, stoppé net l’avancée de la colonne ukrainienne. Le bataillon spécial « Kalmius » est arrivé en renforts de Donetsk, avec une batterie Grad et des blindés d’infanterie. La plupart des combats se trouvent en périphérie de la ville, tout comme à Torez. Des hélicoptères d’assaut sont intervenus dans la matinée et ont été repoussés au moyen de tirs de mitrailleuses lourdes et de missiles portables sol-air.

 

 

 

Une compagnie de la garde nationale au sud de Shakhtersk

 

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L’objectif de Kiev est de couper Donetsk de Lugansk, pour isoler la grande ville à l’ouest et la réduire ainsi, en employant les mêmes méthodes que celles utilisées à Slaviansk. D’ailleurs, un bataillon de lance-roquettes multiples de 220 mm BM-27 Uragan vise déjà les quartiers nord de la banlieue de Donetsk.

 

Pourtant, les forces ukrainiennes peinent à progresser dans les zones urbaines, préférant les tirs d’artillerie pour forcer la milice à évacuer les agglomérations, avant d’y pénétrer, que le combat urbain. C’est pourquoi ni Torez, ni Shakhtersk ne sont pour l’instant entre leurs mains. Les assaillants privilégient la masse plutôt que la stratégie : les affrontements se font à 1 contre 5 dans le meilleur des cas, à l’avantage des Ukrainiens, et le plus souvent à 1 contre 10. Pour ce qui est des pertes, c’est assez différent : l’avantage va la plupart du temps aux forces du Donbass, pour 1 milicien tué, ce sont 10 soldats de la junte qui sont neutralisés (tués ou blessés).
Sur Torez, on signalait hier la présence de mercenaires polonais dans les rangs de la garde nationale. Partout sur cette zone, l’utilisation de civils comme boucliers humains lors des affrontements armés est devenue chose courante pour les assaillants ukrainiens qui n’hésitent plus en matière d’exactions.

 

« Les combats sont extrêmement féroce, soulignait le commandant en chef des forces du Donbass, le colonel Igor Strelkov, lors d’une conférence de presse aujourd’hui. L’adversaire jette dans la lutte tout ce qui lui est possible ; même moi je suis surpris par le nombre inhabituel de véhicules blindés… 200, 250 unités ! »

Kiev a mis la pression sur son armée : la poche du Donbass doit tomber avant septembre, bien avant la fin de l’été. La situation politique dans la capitale ukrainienne l’exige, à l’heure où les règlements de comptes sanglants au sein des diverses fractions de la junte commencent à apparaître de manière inquiétante.

 

 

Comment « Tonton Ihor » mène ses bonnes petites affaires…

 

Valentyn Nalyvaichenko, le très pro-américain patron de la police politique (SBU) et le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Arsen Avakov, ne vont certainement pas remuer ciel et terre pour trouver les ou les auteurs de la mort du maire de Krementchug. Pas plus qu’ils ne feront quoi que ce soit pour prémunir leurs concitoyens de la série d’attentats majeurs qui sont annoncés çà et là pour les prochains jours et les prochaines semaines en Ukraine euro-atlantisée. Nous sommes dans la manipulation la plus insane qui soit.

 

L’assassinat par balles, au matin du 26 juillet, du maire de Krementchug, près de Poltava, n’est pas à prendre à la légère. Oleg Babayev, pendant de nombreuses années, a dirigé à Krementchug une usine de transformation de viande, profitant des petits et des gros avantages de la période post-Perestroika où magouilles et coups fourrés étient la règle et l’honnêteté et la droiture l’exception. Ce notable local a été député de la Verkhovna Rada, membre du « Bloc de Yulia Tymochenko ». Après son élection au poste de maire, il a quitté la formation de Tymochenko par souci d’équité et de neutralité politique. Il est néanmoins resté très proche des milieux politiques qui forment aujourd’hui la junte avec les oligarques. A 48 ans, ce père de deux filles se voyait bien devenir le futur gouverneur de la région de Poltava, un oblast voisin de celui de Dniepropetrovsk du très puissant oligarque-gouverneur Ihor Kolomoisky ( Note de Kurgan : voir ici et ici ). Ce dernier n’a jamais caché voir en Babayev un rival potentiel, d’autant que feu le maire de Krementchug était parfaitement au fait des affaires pour le moins douteuses de l’actuel fourrier de l’extrême droite néonazie et de ses paramilitaires des escadrons de la mort. La montée en puissance financière et politique du groupe Privat de Kolomoisky ne s’est pas faite sans quelques petits arrangements qui, s’ils étaient dévoilés dans le détail, sonneraient le glas de la belle ascension politique de « Tonton Ihor » qui, nous l’avons déjà écrit, lorgne maintenant sur la présidence, ou tout au moins sur la place de Premier ministre, avec l’appui de Svoboda, de Lyachko et de Tymochenko.


Et si l’on ajoute de Kolomoisky espère faire des bénéfices faramineux avec le projet d’extraction du gaz de schiste dans l’est de l’Ukraine grâce à la société dont le fils de Joe Biden, le vice-président US, est un des directeurs, on aura bouclé la boucle des bonnes petites affaires de « Tonton Ihor ».

N'est-elle pas merveilleuse l'Ukraine « proeuropéenne » des Obama, Fabius, Fourest et autres BHL ?  

  

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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« Tonton Ihor »

 

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Pour vous tenir au courant quant à la guerre civile en Ukraine :



NationsPresse.info



Fiertés Européennes

( et plus particulièrement : F.E - Ukraine/Novorossiya )



La Voix de la Russie



Tradition !

 

27/07/2014

Schizos ou trop cons...

La rouge hermine from Productions MAC on Vimeo.

21/07/2014

Encore un week-end tranquille...

Des mouvements pro-palestiniens et pro-israéliens qui exportent leur guerre en plein Paris... des joueurs de l'équipe de France de Rugby agressés à la machette par des jeunes "connus des services de police"... encore un week-end tranquille en "douce France" !  

Tout va bien...

 

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Boulevard Voltaire

Bataille rangée communautariste en plein Paris

 

Malgré l’interdiction, de nombreux militants pro-palestiniens se sont rassemblés le 19 juillet à Barbès dans le nord de Paris pour exprimer leur soutien aux Palestiniens de Gaza. Munis de pancartes, ils scandaient : « Palestine vivra, Palestine vaincra » ou encore « Israël assassin, Hollande complice ». Certains militants ont brûlé des drapeaux israéliens, ceci sous l’œil impavide des CRS positionnés au lieu de départ dès le début de l’après midi.

 

Partie de Barbès, la manifestation s’est dirigée vers Château-Rouge. Les CRS ont alors bloqué l’accès vers la gare du Nord. Vers 16 H, la situation a commencé à dégénérer, des manifestants ont jeté des pétards, cailloux et autres projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Le gros de la manifestation qui comptait un millier de personnes a commencé à refluer mais de petits groupes sont restés sur place pour en découdre avec les fonctionnaires de police mettant la main sur des projectiles plus volumineux (poubelles renversées, pavé, bout de bois de palette). Ils ont incendié un fourgon RATP et cassés des vitrines. L’AFP indique qu’il y aurait au moins cinq policiers blessés, la préfecture de police de Paris, quant à elle, parle de 38 personnes interpellées.

 

Quatre enseignements sont à tirer de ces échauffourées :

 

1) On s’aperçoit qu’actuellement plus que les médias institutionnels ce sont les réseaux sociaux qui sont les véritables déclencheurs d’actions sur le terrain.

 

2) La manifestation était interdite, le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, avait appelé samedi matin à ne pas s’y rendre précisant : « si des manifestants ou des contre-manifestants, tentaient d’y participer, ils prendraient le risque d’être contrôlés, interpellés et remis à la justice ». Pourtant aucune interpellation n’eut lieu avant la formation de celle-ci malgré la présence des CRS. Il fallu attendre 16 h pour que ces derniers interviennent enfin. Nous n’avons pas connu un tel laxisme avec des mouvements autorisés comme « La Manif pour Tous » ou « Jour de Colère ». Cette différence de traitement n’est pas due qu’à des motifs politiques, elle est due aussi à la peur d’intervenir face à des foules immigrés qui, il faut le reconnaître, sont plus déterminés que les braves bourgeois luttant contre le mariage homosexuel, bénéficient d’un large soutien dans les médias et peuvent faire flamber rapidement les centaines de quartiers sensibles disséminer sur l’hexagone.

 

3) Des mouvements communautaristes pro-palestiniens et pro israéliens exportent aujourd’hui le conflit du Moyen Orient dans de nombreuses villes de France (Il y a eu samedi prés d’une dizaine de manifestations). Ceci est la preuve qu’un grand nombre d’immigrés originaires du Maghreb ne se sont pas fondus dans le moule national. En étudiant les comptes-rendus, on a encore une fois la preuve que l’immigration n’est pas une chance pour notre pays mais un grand malheur pour notre devenir.

 

4) La France est devenue une véritable poudrière, une cocotte minute qui peut exploser à tout instant. Les politiques le savent et essayent de louvoyer en gagnant du temps pour repasser la patate chaude aux prochains locataires des palais gouvernementaux.

Osons le dire, aujourd’hui la France n’est plus qu’un vaste cocktail Molotov qui attend l’incident qui allumera la mèche pour l’embraser.

 

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Barbès, le 19 juillet 2014. REUTERS/Philippe Wojazer

 

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Synthèse Nationale

On nous avait assuré "un avenir radieux grâce à la société plurielle"...

 

Lu dans Le Point.fr cliquez ici :

 

"Tout à coup, une centaine de casseurs foncent vers l'entrée du métro Barbès. Une rumeur circule. La Ligue de défense juive serait présente. Aux cris de "Allah Akbar",ils s'acharnent à faire céder les grilles. Après quelques minutes, c'est chose faite. Les caméras de vidéosurveillance sont détruites les unes après les autres. Venue pour manifester dans le calme, Sarah, une étudiante de 19 ans, tente de les dissuader. En vain. Un homme s'amuse à faire résonner son Taser. Un autre déplie son couteau. Les CRS pénètrent à leur tour dans le métro. S'engage alors une bagarre d'une rare violence.

 

Les casseurs s'attaquent ensuite à l'hôpital Lariboisière. Les vigiles, trop peu nombreux, battent en retraite. "Vous êtes frappés ou quoi ? C'est un hôpital !" s'époumone un vieil homme. "Un hôpital sioniste", réplique un assaillant. Dans le même laps de temps, des barricades enflammées sont érigées sur le boulevard de Rochechouart, les très nombreuses palettes du marché n'ayant pas été enlevées... Une épaisse fumée noire s'élève dans le ciel. Le trafic du métro est suspendu face au danger provoqué par les flammes. Protégés par la police, les voyageurs évacuent les rames en marchant le long des voies aériennes. La réaction des forces de l'ordre tarde à venir. Elles sont dépassées par la tournure des événements, ce dont profitent les casseurs pour redoubler de violence. "C'est la révolution !" s'exclame un homme arborant un autocollant du NPA.

 

Sans commentaire...

 

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Le Point

Rugby : trois internationaux de Clermont sauvagement agressés à Millau

 

Trois rugbymen internationaux de l'ASM Clermont-Auvergne ont été hospitalisés après avoir été agressés à la machette et au sabre dans les rues de Millau.

 

L'escale à Millau a mal tourné pour trois rugbymen internationaux de l'ASM Clermont-Auvergne, agressés à la machette et au sabre après une soirée dans un bar-discothèque de la sous-préfecture de l'Aveyron, dans la nuit de samedi à dimanche.

Le talonneur de l'équipe de France Benjamin Kayser, le deuxième ligne Julien Pierre et le centre Aurélien Rougerie, le capitaine de l'ASM, ont été attaqués à l'arme blanche par une "dizaine" de personnes, alors qu'ils rentraient à leur hôtel, vers 3 heures du matin dimanche, a précisé la police locale. C'est le club auvergnat du Top 14, sur son site internet, qui avait révélé ces "faits d'une extrême violence", en affirmant que les armes blanches en question étaient notamment des "machettes et des sabres".

Benjamin Kayser et Aurélien Rougerie ont été blessés au bras et Julien Pierre à une hanche, avait précisé le club, soulignant aussitôt que "leur diagnostic vital n'est pas engagé", même si Julien Pierre "devrait subir une opération afin de soigner de profondes coupures".

 

"On a tous été assez choqués"

Dimanche soir, quatre "jeunes connus des services de police" ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Millau, a indiqué la police de la ville, sans plus de précisions. Selon les premiers éléments de l'enquête en cours, l'agression aurait suivi une sortie des joueurs en boîte de nuit, à Millau, où une première altercation verbale aurait pu avoir lieu avec d'autres occupants de l'établissement.

"C'était aussi inattendu que brutal, un truc assez incroyable. Personne ne s'attendait à ça. La soirée s'était très bien passée. Aucune provocation ne pouvait laisser penser à ce genre de choses", a déclaré dimanche le directeur sportif du club, Jean-Marc Lhermet, à l'AFP, précisant que les joueurs étaient une quinzaine au moment de l'agression.

"Rien dans les heures qui ont précédé ne permet d'expliquer ça. On a tous été assez choqués. On s'en est relativement bien sortis compte tenu de la violence de l'agression", a ajouté l'ancien joueur de l'ASM et ancien international, avant de préciser que Kayser et Rougerie devaient sortir dimanche soir de l'hôpital pour rejoindre l'équipe.

(…)

Le Point.fr - Publié le 20/07/2014 à 15:54 - Modifié le 21/07/2014 à 06:12

 

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13/07/2014

Ukraine - Témoignages de réfugiés

Épuration ethnique dans le Donbass, les réfugiés témoignent…

Natalia Poklonskaya est procureur de la république de Crimée. 

08/07/2014

Les nationalistes français face au conflit ukrainien

Les nationalistes français face au conflit ukrainien

C’est un fait indéniable : le conflit opposant en Ukraine les pro-russe aux "nationalistes ukrainiens" ou plus généralement aux partisans de la souveraineté ukrainienne divise la mouvance nationale française – dont les oppositions internes idéologiques sont déjà nombreuses.
Alors que certains soutiennent ouvertement la Russie de Poutine au nom de considérations géopolitiques et/ou parce que cette nouvelle Russie incarne désormais un espoir de renaissance civilisationnelle pour l’Europe – ou l’Eurasie – d’autres se placent sans concessions dans le camp du "nationalisme ukrainien"

Avant d’évoquer en quoi ce conflit sert les intérêts euromondialistes, et plus généralement de l’occident libéral, soulignons tout de même le cas particulier des patriotes français qui, militants infatigables de la cause Yougoslave lorsque celle-ci fut plongée dans un bain de sang par le binôme ONU-OTAN, brandissent désormais le drapeau ukrainien.

Les faits actuels devraient pourtant évoquer quelques souvenirs : en 1992 avec l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine puis en 1998 avec le Kosovo, la Serbie, nation slave et orthodoxe continuatrice de la fédération Yougoslave se voyait attaquée de toutes part par les forces "séparatistes" soutenue par l’Occident au nom du "droit des peuples à disposer d’eux mêmes" – droit qui fut refusé aux serbes orthodoxes lorsqu’ils voulurent fonder une "république Srpska" en 1992 afin de se protéger des conséquences de la nouvelle indépendance bosniaque.
Au Kosovo en 1998 l’UCK se voyait soudainement retirée de la liste des organisations terroristes par les USA et l’Europe, et Kouchner fraternisait avec ses leaders dont on devait plus tard découvrir l’implication dans un trafic d’organes et de drogues – aucune condamnation devant le TPIY bien entendu.
Certains s’étonnèrent à l’époque de voir les puissances de la "démocratie libérale" soutenir des nations – bosniaque et albanaise – qui combattirent avec tant d’ardeur sous la bannière allemande lors de la seconde guerre mondiale ; (...) mais q
uoi qu’il en soit, le dépeçage de la Serbie se poursuivit avec succès jusqu’en 2010, date de la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, là encore avec l’autorisation plus ou moins officielle des institutions internationales. Ainsi les USA ont ils garanti – entre autres – la pérennité du Camp Bondsteel construit en 1999 après les bombardements de l’OTAN, plus grande base américaine dans la zone des Balkans.

Nous pouvons et devons également citer la situation tchétchène, où les milices d’égorgeurs islamistes wahhabites ont largement bénéficié du soutien de l’Oncle Sam (mais aussi bien entendu des pays du Golfe) pour tenter d’affaiblir la Russie. Ce fut notamment le cas du groupe jihadiste que dirigea Chamil Bassaïev dans les années 90.

Pourquoi évoquer les guerres de Bosnie, du Kosovo ou de Tchétchènie ? Tout simplement parce que le conflit en Ukraine s’inscrit dans une même logique d’encerclement de la Russie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si certains hauts dirigeants du "nationalisme ukrainien" tels que Oleg Tiagnibok et Dmitri Iaroch ont combattu dans les années 90 aux cotés des terroristes wahhabites tchétchènes. Ces anciens compagnons de lutte des islamistes se retrouvent aussi bien dans les rangs de Svoboda que de Pravy Sektor (N.de K : Dmitri Iaroch est même - et tout simplement - le chef du Pravy Sektor !), et n’ont pas hésité à lancer un appel aux terroristes tchétchènes leur demandant de se livrer à des attentats sur le sol russe.

Des durs à cuir qui, au bout de leur fusil, ont mis des idées dont le leitmotiv est la haine de la Russie : ainsi jouent ils le rôle – consciemment ou non – de supplétifs des démocraties marchandes occidentales, qui instrumentalisent depuis des décennies les éléments les plus radicaux de l’islamisme – ce fut également le cas en Afghanistan où les USA aidèrent les talibans contre la Russie – assistés aujourd’hui dans cette tâche par les pays arabes du Golfe. L’un de ces anciens jihadistes ukrainiens a d’ailleurs été récemment assassiné dans des conditions pour le moins obscures.

Étrange virage à 180° pour certains nationalistes donc, qui soutiennent aujourd’hui les "nationalistes ukrainiens", qu’il s’agisse de Svoboda ou de Pravy Sektor.

L’une des causes de cette "confusion" tient sans doute au "pédigré" des acteurs du "nationalisme ukrainien" : alors que dans les conflits pré-cités les pions utilisés pour attaquer la puissance Russe et son allié Serbe étaient des guérilleros islamistes, en Ukraine il s’agit d’européens, blancs et chrétiens. Par ailleurs tout dans leur apparence a de quoi séduire et provoquer un phénomène d’identification chez des nationalistes français friands de folklorisme et d’apparat : les cranes rasés, les défroques plus ou moins militaires ou skinhead – le regretté Jean Mabire avait pourtant souligné tout ce qu’il y avait de ridicule et d’anglo saxon dans tout cela suscitent l’engouement tout autant que le discours raciste de réaction (que l’on peut ceci dit retrouver aussi bien chez des socialistes comme Manuel Valls et ses "blancos" ou George Frêche qui autrefois traitait les harkis de "sous-hommes").

Le racisme primaire et le folklorisme adolescent de certains "nationalistes" français ou européens de l’ouest ne peut quoi qu’il en soit masquer la réalité des faits : en Ukraine, l’Occident – les USA et leurs laquais euromondialistes – jouent contre la Russie, contre l’Europe-Civilisation (opposée donc à l’Europe-Marché) et contre l’Eurasie.

Que l’on en juge plutôt ; face à l’Union Européenne, un bloc économique est en train de se créer à l’est comprenant pour l’heure la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan : il s’agit de l’espace économique commun installant entre ces trois états une union douanière ainsi qu’une zone de libre échange. Ce bloc mis en place en 2012 participe à l’émergence de la communauté économique eurasiatique née au début des années 2000 Un espace considérable en terme de territoire, de population et de potentiel diplomatique et militaire, mais également économique et scientifique.

L’Ukraine jusque là observateur était le prochain état susceptible d’être intégré au sein de ce vaste espace eurasiatique. L’Ukraine, zone stratégique s’il en est, ne serait ce que par le rôle qu’elle joue dans le transport de ressources énergétiques…

Viktor Ianoukovytch avait en effet fait le choix en novembre 2013 de s’éloigner de l’Union Européenne et de rejeter les accords proposés par ses représentants pour se rapprocher de Moscou, venant ainsi renforcer l’espace eurasiatique grandissant. Une perspective inacceptable et dangereuse pour les marchands de l’Union Européenne et leurs alliés/commanditaires de Washington, qui voyaient la position de Moscou renforcée et l’Eurasie avancer vers l’ouest. Sans trop de surprise – une tentative d’instrumentalisation par l’Occident avait déjà eu lieu à Kiev en 2004 avec la "révolution orange" – une situation de guerre civile apparaît dans les mois qui suivent, lors de laquelle les mouvements "nationalistes" Svoboda et Pravy Sektor s’engagent contre la Russie et l’Eurasie, jouant de facto le rôle de pions au service des intérêts des USA et de l’UE.
Pourtant il n’est pas difficile de discerner la manipulation, lorsqu’on voit des juifs sionistes tels que Bernard Henri Levy, Laurent Fabius ou Moscovici prendre fait et cause pour l’opposition Ukrainienne en faisant l’impasse sur ses composantes les plus extrêmes – comme ils le font d’ailleurs en Syrie lorsqu’ils soutiennent les combattants d’Al-Qaeda. Ces grands noms, auxquels nous pourrions ajouter celui de Valls ne sont ils pourtant pas toujours prompt à s’élever contre "l’antisémitisme" et à pourchasser tout ce qui évoque à leurs yeux un semblant de patriotisme en France ? Un deux poids deux mesures à nouveau très étonnant en Ukraine.

Outre l’instrumentalisation évidente du nationalisme ukrainien par les forces destructrices sionistes et marchandes que les patriotes (d’Ukraine ou d’ailleurs) prétendent combattre, soulignons à nouveau l’opportunité qu’offre à l’Europe – et même au monde – l’émergence de l’Eurasie.
Nous avons déjà évoqué la puissance politique et économique de cette communauté, capable non seulement de faire échec à la diplomatique américano-sioniste comme ce fut le cas récemment en Syrie, mais encore de faire émerger un monde multipolaire qui mettrait fin à l’hégémonie de l’axe Washington-Bruxelles-Tel Aviv et à ses ambitions idéologiques.

Car l’Eurasie naissante n’est pas un bloc marchand, cosmopolite sans passé et sans avenir. Il suffit pour s’en convaincre de considérer les prises de position de Poutine. Mais surtout, l’Eurasie avec Moscou comme moteur, s’inscrit dans une véritable perspective de renouveau civilisationnel unissant des peuples européens essentiellement slaves et orthodoxes : un bloc certes politique et économique, mais également enraciné et spirituel… à l’opposé des contre valeurs véhiculées par l’Occident.

Ainsi, plutôt que de céder à des réflexes pavloviens et mortifères, il serait souhaitable que les "nationalistes" français considèrent l’opportunité qu’offre une éventuelle "redistribution des cartes" sur la scène internationale en faveur de l’Eurasie… et œuvrent dans le sens d’un axe Paris-Berlin-Moscou, qui serait en mesure de stopper définitivement le rouleau compresseur globaliste.

Il importe pour cela de comprendre dès maintenant cette donnée : que ce soit en Serbie, en Tchétchènie ou en Ukraine, les forces séparatistes, indépendantistes ou "nationalistes" les plus radicales finissent toujours par faire le jeu de ceux là même qui ont à cœur de détruire la civilisation européenne. Peu importe que les acteurs soient des islamistes barbus ou des nationalistes au crane ras.

Michael Guerin

Source : medialibre.eu

http://www.medialibre.eu/france/les-nationalistes-francais-face-au-conflit-ukrainien/14759

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...ceux là même qui ont à cœur de détruire la civilisation européenne.

Et ses enfants blonds, comme les blés d'Ukraine ! 

( Une victime des "nationalistes", qui devait certainement travailler pour le FSB !!! ) 

01/07/2014

Ukraine, fin du cessez-le-feu fictif !

Le président ukrainien, Petro Porochenko, a annoncé, dans la nuit du lundi 30 juin au mardi 1er juillet, que le cessez-le-feu décrété par Kiev dans son combat contre les séparatistes armés de l'est du pays avait vécu. M. Porochenko avait pris cette mesure de manière unilatérale le 20 juin, avant de l'étendre pour trois jours supplémentaires. (…)

« Nous allons attaquer », a prévenu le président élu il y a un mois, visage grave, s'exprimant à la télévision au sortir d'une réunion du Conseil de sécurité nationale. Les prochaines heures révéleront l'ampleur de l'offensive envisagée par Kiev contre les combattants – locaux et russes – qui tiennent une partie du Donbass.

Le Monde.fr / le 01.07.2014 à 03h00 • Par Benoît Vitkine (Ukraine, envoyé spécial)

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L'opération contre les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine a repris, mardi 1er juillet au matin, mettant officiellement fin au cessez-le-feu en vigueur depuis le 20 juin. (…) Sur le terrain toutefois la situation apparaissait inchangée par rapport aux derniers jours de cessez-le-feu, marqués par de nombreux incidents dont les deux parties s'étaient rejeté la responsabilité. Le plus grave incident s'est produit à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, où des tirs d'origine inconnue ont tué quatre personnes à bord d'un petit autobus, selon l'administration régionale, fidèle à Kiev, citée par Interfax-Ukraine. Les médias ukrainiens ont rapporté également des tirs dans la nuit à Donetsk.

La Russie a fait part de ses « profonds regrets » après l'arrêt du cessez-le-feu des forces, demandant aux Occidentaux de « cesser d'utiliser l'Ukraine comme monnaie d'échange dans les jeux géopolitiques » alors que des consultations entre les chefs d'Etat russe, ukrainien, français et allemand n'ont pas permis une prolongation du cessez-le-feu.

« Nous demandons aux autorités ukrainiennes de ne pas bombarder villes et villages, et de revenir à un cessez-le-feu réel et non fictif, pour protéger la vie des populations », indique ministère des affaires étrangères russes dans un communiqué. « Il faudra répondre des crimes commis contre les populations civiles », ajoute-t-il.

Le ministère russe dresse également dans son communiqué une liste des « crimes » qu'il impute à l'armée ukrainienne entre le 2 juin et le 1er juillet, parmi lesquels le bombardement par l'artillerie et l'aviation de bâtiments abritant des civils. Il rappelle en outre la mort de trois journalistes russes dans l'est de l'Ukraine ces dernières semaines, que Moscou dénonce comme des actes délibérés.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters / 01.07.2014 à 10 h 09.

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A l'Ouest rien de nouveau !

Un article emprunté à :  

Bannière Tradition Vs2.jpg ( cliquez sur la bannière pour accéder au site ! ) 

 

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Porochenko lance un ultimatum à la Russie pour qu'elle désarme les milices séparatistes ! (Comme disait Audiard, "les cons ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît !")

C'est un aveu d'impuissance militaire mais aussi politique, car cet échec risque d'énerver les chiens du maïdan qui menacent déjà de mordre la main qui les nourrit...

Porochenko tente de faire bonne figure à l'Ouest et de ne pas perdre la face à l'Est, tantôt hypocrite tantôt cynique, tandis que ses soudards préparent une nouvelle offensive...

En attendant les obus ukrainiens continuent de pleuvoir un peu partout y compris sur le territoire de la Fédération de Russie qui accueille chaque jour des milliers de réfugiés terrorisés par les bataillons spéciaux composés de criminels et de fanatiques. 

Il ne reste plus qu'une cinquantaine d'anciens qui refusent 
de quitter le village de Semenovka entièrement détruit

Tandis que des millions de "démocrates" s'inquiètent et tremblent devant les gesticulations sportives de quelques millionnaires jouant à la baballe entre deux spots publicitaires, à quelques heures de leur salons douillets, un peuple européen est sous les bombes d'un gouvernement dont les crimes sont couverts par nos ploutocrates en contrepartie d'un traité de "libre échange" qui asservit le plus grand pays d'Europe au Nouvel Ordre Mondial.

Des charniers contre des bases militaires et industrielles, voilà le deal !

Et l'oligarque Porochenko, nouveau maître de Kiev de verser des larmes de crocodile regrettant les décisions russophobes de l'après maïdan et espérant un plan de paix et retour du Donbass réconcilié dans l'Ukraine...

Trop tard ! si ce menteur pensait vraiment ce qu'il dit il aurait tendu la main aux séparatistes le jour de son investiture ! Ses déclarations ne sont que des élucubrations médiatiques destinées à couvrir les hurlements des enfants sous les bombes... 

Ce type ne mérite que la corde...

Aujourd'hui, grâce au au traité de libre échange signé le 27 juin à Bruxelles, les USA espèrent pousser leurs bases militaires un peu plus vers la Russie, et l'Union européenne, n'en doutons pas commencent déjà à choisir la couleur des fauteuils de ses prochaines usines ukrainiennes. 

L'Occident est devenu la honte de l'Europe...

Le Donbass, quant à lui, s'est organisé et même renforcé et, des crimes du maïdan aux violations de la trêve par les soudards pros étasuniens, la politique abjecte menée par Kiev n'a fait que renforcer sa détermination à résister à un système mondialiste dont la violence criminelle, impuissante et stupide ne fait que révéler son agonie et sa disparition prochaine.  

Le temps des peuples souverains arrive... 

Erwan Castel, le 28 juin 2014.

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Rejoignez le groupe Facebook "Soutien à la rébellion du Donbass"pour recevoir les informations réelles données par les hommes et les femmes qui sont sur le terrain .

Le lien : ICI

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Lire également > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-porochenko-doute-de-la-victoire-finale

Et > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-pilonnages-au-phosphore-a-slaviansk-redditions-a-donetsk-offensive-a-lugansk

  

24/06/2014

Les cosaques, maîtres de la terre russe...

Les cosaques, maîtres de la terre russe.

Par Inna DOULKINA pour Le Courrier de Russie

 

Originellement publié le Mardi 13 mai 2014.

 

On les avait crus morts il y a cent ans : les vrais cosaques ont quitté la Russie après la révolution de 1917, disions-nous, et ceux qui paradent dans leurs uniformes aujourd’hui, chantent leurs chansons et créent des associations sont des clowns, de faibles imitateurs, des acteurs déguisés, rien de plus. La crise en Ukraine a démontré combien nous avions tort.

 

On les a vus en Crimée d’abord : ces hommes robustes et barbus ne cachaient pas qu’ils étaient venus de Russie pour « aider leurs frères à défendre la foi orthodoxe ». On les a vus sur les barrages routiers à l’entrée de Sébastopol : avec les habitants locaux, ils contrôlaient les voitures afin que « les nationalistes du Secteur droit [1] ne pénètrent pas dans la cité russe ». On les a vus sur la place centrale de Simferopol, aussi : avec des autochtones en tenue de camouflage, les cosaques surveillaient l’entrée des bâtiments administratifs.

 

Alexandre Mojaev.jpgAlexandre Mojaev, cosaque du Kouban. Crédits: Reuters

 

Le 18 mars, quand Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la Fédération de reconnaître les résultats du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie, à Simferopol, à l’entrée d’une base militaire, un sniper a tiré sur des gens. Deux hommes ont péri : un officier ukrainien et un membre russe des brigades d’autodéfense. Le lendemain, leurs cercueils étaient placés côte à côte et les habitants de Simferopol les inondaient de fleurs. Le Russe s’appelait Rouslan Kazakov, il venait de Volgograd et c’était un cosaque. Quand la fusillade a commencé, il s’est jeté devant le corps de son camarade blessé afin de le couvrir. On ne sait pas si c’est son sacrifice qui a calmé les esprits, mais les militaires ukrainiens et les habitants pro-russes de Crimée n’ont pas levé les armes. Le sniper a échoué dans son geste de provocation : le carnage fratricide n’a pas eu lieu.

 Rouslan Kazakov.jpgRouslan Kazakov. Crédits: VK.com

 

Puis, nous avons vu les cosaques en Ukraine, dans le Donbass : la photo de l’un d’entre eux a même été présentée par Jen Psaki, représentante officielle du Département d’État américain, en guise de preuve de la présence de forces spéciales russes en Ukraine. Mme Psaki a présenté au Conseil de sécurité de l’ONU deux photos d’hommes barbus en tenue de camouflage : l’un des clichés avait été pris en Géorgie en 2008, l’autre en Ukraine, en avril 2014. Selon Psaki, il s’agissait du même homme mais les journalistes ont vite trouvé l’erreur : sur le cliché géorgien figurait Khamzat Gaïrbekov, chef du bataillon Vostok, et sur l’autre, Alexandre Mojaev, cosaque du Kouban, venu en Ukraine « afin d’aider ses frères à libérer la terre russe ».

 

Faut-il plus de preuves pour démontrer que ce sont les Russes qui sèment le trouble en Ukraine ?, diront certains. Effectivement, les cosaques russes sont présents sur le territoire ukrainien et ils ne cherchent pas à le dissimuler. Mais s’agit-il de perfides espions de la Direction générale du renseignement de l’état-major russe, ou d’hommes simples, qui se sont soudain sentis concernés par ce qui se passe au Donbass ? – chacun en décidera pour lui-même.

 

Ce qui saute aux yeux, quand on les écoute, c’est en tout cas que pour ces cosaques, comme pour beaucoup d’habitants de l’Est de l’Ukraine, la terre russe ne s’arrête pas à la frontière russo-ukrainienne. Elle s’étend jusqu’au Dniepr. Une vidéo circule actuellement sur le Net, montrant Mikhaïl Khodorkovski en train de discuter avec les habitants de Donetsk. L’homme d’affaires explique aux gens que, vu la situation économique difficile, la Russie n’a aucun intérêt à intégrer le Donbass.

 

« Mais c’est quoi, la Russie ? répondent-ils en chœur à l’oligarque déchu. Vous croyez que c’est la seule Fédération de Russie ? Mais nous aussi, nous sommes la Russie, nos terres sont tout aussi russes. La vérité, il faut la chercher non dans l’économie mais dans la conscience juste. »

Une affirmation qui fera froid dans le dos de certains – ces Russes savent-ils seulement respecter les frontières ?! – mais qu’il est indispensable de prendre en considération dès lors que l’on souhaite comprendre ce qui se passe réellement en Ukraine.

La crise en Ukraine a en effet l’avantage de briser les mythes : sous nos yeux, l’image glacée des shows télévisés se met à déteindre, et derrière, nous découvrons une clairière dans les bois, où des hommes armés sentant la sueur et l’acier envoient valser toutes nos représentations. Nous avions pris l’habitude de croire que les frontières tracées en 1991 par Eltsine, Kravtchouk et Chouchkievitch à travers les forêts biélorusses étaient inébranlables, que la décision des trois chefs d’État nouveau-né ne pourrait jamais être revue. Et voilà qu’à la première secousse importante dans l’espace post-soviétique, on voit revenir sur l’avant-scène ceux que l’on croyait évanouis il y a longtemps : des personnages de contes à dormir debout, des inspirateurs séculaires de révoltes populaires, des cosaques. Et voilà que le monde entier découvre que ces hommes ont leur vision propre des frontières, et qu’ils sont prêts à la défendre les armes à la main.

 

Parce que l’Ukraine, malgré toutes ses tentatives de se positionner comme l’État unitaire de la nation ukrainienne, ne l’est pas. L’Ukraine actuelle est constituée de deux parties inégales, au passé foncièrement différent : les provinces de l’Ouest ont longtemps fait partie de l’empire austro-hongrois, qui s’était fixé pour mission de cultiver chez les populations locales l’esprit d’un nationalisme ukrainien virulent – afin de contrer l’influence russe.

 

De l’autre côté : les provinces de l’Est, ancien champ sauvage, peuplé depuis le XVIIème siècle par des colons russes, baptisé « Nouvelle Russie » et rattaché à la république socialiste d’Ukraine par Lénine en 1920. Le chef du premier État socialiste voulait ainsi diluer la population paysanne d’Ukraine dans les mineurs du Donbass, afin d’y augmenter la part des « prolétaires ». Peu importe : bien que considérées dès lors comme ukrainiennes, les populations du Donbass ont continué de parler russe et ont gardé un fort attachement à la Russie. En réalité, elles n’ont jamais pensé en être séparées, et rien ne le prouve mieux que leurs insurrections contre Kiev.

 

Ces hommes, par leur simple présence, déconstruisent une à une nos idées sur comment le monde est fait. Grâce à eux, on réalise que non, la planète entière ne veut pas « entrer dans l’UE » et vivre selon les normes européennes. Que l’Europe n’est pas un exemple pour tout le monde, qu’il est des gens qui préfèrent creuser dans la neige leur propre sentier plutôt qu’être contraint de suivre une voie qu’ils ne se sont pas choisie, même s’il s’agit d’une autoroute goudronnée. Dans l’univers de ces hommes, des choses auxquelles nous croyions avoir toujours cru – l’immunité diplomatique, la liberté de la presse, l’autorité des organisations internationales – retrouvent leur vacuité originelle. À Slaviansk et dans les alentours, ce qui compte, ce n’est pas votre passeport, mais vos intentions. Ici, les amis seront bien accueillis, mais les ennemis iront en prison, et leurs cartes de presse ou d’identité européenne n’y feront rien. Ces « talismans » perdent toute leur force dans les bois de Slaviansk. Sur ce territoire, ce sont d’autres objets qui sont sacrés.

 

Le ruban de Saint Georges, par exemple. Le bout de tissu qui servait jusqu’ici aux Russes à décorer leurs voitures pour le 9 mai est devenu, en Ukraine, le signe de distinction entre les prorusses et les pro-ukrainiens : quand les Berkout sont passés dans le camp du peuple du Donbass, ils les ont enfilés en guise de brassards.

Les protestataires qui occupent en ce moment même les bâtiments administratifs de la région de Donetsk portent eux aussi des rubans de Saint Georges. Le ruban irrite terriblement les Ukrainiens pro-européens : ils traitent ceux qui le portent de doryphores ; preuve de la puissance symbolique de l’objet.

 

L’hymne et le drapeau russes, ensuite. Il ne sera pas exagéré de dire que les Russes se sont « approprié » leur hymne post-soviétique lorsqu’ils l’ont entendu chanter par les foules de Lougansk. Qu’ils ont « acquis » leur drapeau lorsqu’ils l’ont vu flotter au sommet des parlements de Sébastopol, de Simferopol, de Donetsk, de Lougansk, de Slaviansk et d’autres à venir. Nulle surprise, dès lors, au fait que sur ces terres, les cosaques n’ont plus du tout l’air de guignols. En prenant les armes et en allant se battre pour les valeurs qui leur sont chères, ils nous ont montré que c’est nous qui vivions dans l’illusion, que c’était nous, les clowns. Que les beaux discours et les grandes causes ne valent rien tant que l’on n’est pas prêt à mourir pour eux. Irrévérencieux, bagarreurs, impétueux, les cosaques font irruption dans notre monde confortable. De leurs piques, ils en cassent les murs – et le monde entier réalise qu’ils étaient en papier.

 

On les croyait disparus, exterminés, anéantis depuis au moins 70 ans, ces gardiens des confins russes – et les voilà qui se réveillent et, mus par un instinct obscur, forment des troupes et partent à la défense du monde russe, cette conception des siècles passés, morte depuis longtemps, qui soudain, sous leurs pas lourds, dans leurs combats désespérés et par leurs sacrifices volontaires, ressuscite et retrouve son souffle, son sens et sa beauté. Comme le ruban de Saint Georges. Comme l’hymne et le drapeau. Comme la Russie même.

 

Inna DOULKINA

 

http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/cosaques-maitres-terre-russe/

 

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[1] Note de Kurgan : qui n'ont - rappelons-le - de "nationalistes" que le nom...

puisqu'il est évident que lorsque l'on est prêt à s'allier à des intégristes musulmans

pour massacrer ses propres frères de race, et ce afin de servir les intérêts purement économiques d'un "gouvernement" à la solde des USA, d'Israël et des banksters

qui dirigent ces 2 "pseudo-états"... 

L'on ne mérite absolument pas/plus l'appellation "nationalistes" !  

 

23/06/2014

Les pompiers pyromanes

Les pompiers pyromanes

Alain Cagnat, pour Terre & Peuple.

Dimanche, 22 Juin 2014, 17:02.

 

Voici l’Occident pris de panique. L’Etat Islamique d’Irak et du Levant (EIIL) est peut-être sur le point de s’emparer de Bagdad et de créer un califat terrifiant à cheval sur la Syrie et l’Irak.

 

Comment en est-on arrivé là ? Les Américains, suivis par leurs caniches européens, ont prétendu imposer la démocratie et les droits de l’homme en terre d’islam, avec deux objectifs complémentaires mais inavoués, mettre la main sur les gigantesques réserves de pétrole des bédouins et détruire toute puissance arabe hostile à Israël. Le chemin était tout tracé : abattre les dictateurs en place et les remplacer par de bons démocrates acquis aux intérêts économiques de l’oncle Sam. Ce schéma simpliste, élucubré par de brillants intellectuels qui n’avaient jamais mis les pieds au Moyen-Orient ou au Maghreb, oubliait deux paramètres essentiels : le facteur ethnique et le facteur religieux.

 

Rappelons quelques faits et désignons les coupables. Le 11/9 offre à Bush et ses néocons l’occasion d’envahir l’Afghanistan. Treize ans plus tard, l’armée américaine, vaincue par une bande de va-nu-pieds illettrés en babouches, s’apprête à quitter l’Afghanistan, non sans avoir perdu plus de 2 300 hommes. Dès lors, l’armée afghane « formée » par des instructeurs américains, se débandera et les talibans reprendront le contrôle du pays qui leur tend les bras.

 

En 2003, le même Bush et le servile Tony Blair envahissent l’Irak, sous le faux prétexte de la présence d’armes de destruction massive. Quatre ans plus tard, les Américains quittent l’Irak, la queue entre les pattes, non sans avoir perdu 4 800 hommes et transformé le pays en chaos. L’Irak n’existe plus, éclaté entre les chiites majoritaires soutenus par l’Iran, les sunnites fanatisés par l’Arabie saoudite et le Qatar, et les Kurdes tout heureux de fonder un Kurdistan autonome et riche en pétrole. Onze ans plus tard, la glorieuse armée irakienne, « formée » par des instructeurs américains, se débande et livre tout son matériel, un matériel sophistiqué et coûteux fourni par les Américains, aux djihadistes irakiens.

 

En 2011, Sarkozy, Lévy et Cameron attaquent la Libye de Kadhafi. Trois ans plus tard, la Libye n’existe plus, éclatée entre les tribus arabes de Tripolitaine et de Cyrénaïque, les Berbères à l’ouest et les touaregs et les Toubous au sud. La région de Benghazi est sous le contrôle des milices islamistes : on y tue même les ambassadeurs américains ! Quant à l’arsenal de Kadhafi, il s’est évanoui dans tout le Sahel. L’armée française est priée, avec des moyens dérisoires, de réparer les c… des trois irresponsables précités au Mali et en Centrafrique, en attendant l’embrasement de toute l’Afrique septentrionale.

 

En 2013, Hollande, conseillé par Lévy et Fabius, veut rééditer « l’exploit » de son prédécesseur. Il rêve d’abattre Bachar al-Assad. Cette fois, il s’agit de l’utilisation prétendue de gaz de combat. Au dernier moment, conseillé par Poutine, Obama fait volte-face, laissant le nain de l’Elysée en tête-à-tête avec sa pitoyable impuissance. Mais la Syrie n’est pas la Libye. Elle est au cœur du Moyen-Orient et une place stratégique pour la Russie. L’Armée syrienne libre (ASL) des « démocrates » amis de l’Occident vole en éclats et laisse face à face les forces légalistes de Bachar al-Assad appuyées par les Russes et les Iraniens (via le Hezbollah libanais), et une multitude de groupes islamistes qui rivalisent de fanatisme et sont armés et financés par le Qatar et l’Arabie saoudite. Les Occidentaux ferment les yeux et, malgré l’évidence, continuent de vouloir la perte de Bachar.

 

Le printemps arabe a bien nourri les illusions des benêts occidentaux. Passée la gueule de bois, ils se sont rendu compte que, partout, il avait débouché sur une progression de l’islamisme. Seule, l’Egypte y a échappé en rétablissant une dictature militaire.

 

Revenons à l’Irak. L’EIIL est dirigée par Abou Bakr al-Baghdadi, un dur qui renvoie le patron d’al-Qaïda Péninsule arabique (AQPA), Ayman al-Zahouari, au rang de second rôle. Pire, l’EIIL a pris le contrôle du front al-Nosra d’Abou Mohammed al-Golani à la suite d’une campagne de terreur qui n’est pas sans rappeler la lutte fratricide entre le FLN et le MNA en Algérie. Autrement dit, tous les combattants d’al Nosra qui refusaient de se rallier à l’EIIL ont été liquidés sans pitié ; les autres ont compris. Les Occidentaux sont désorientés : s’ils pensaient canaliser al-Qaïda, l’EIIL, forte de 17 000 djihadistes, paraît impénétrable. Son but n’est pas le terrorisme mais d’imposer un califat, le vieux rêve de ben Laden.

 

Ici il ne s’agit pas des va-nu-pieds folkloriques qui sévissaient en Afghanistan. L’affaire est beaucoup plus grave. Elle menace l’existence même de la Syrie et de l’Irak, mais devrait aussi se propager au Liban et en Jordanie. Les Occidentaux, avec la complicité de l’Arabie saoudite, de la Turquie et d’Israël, ont généré un monstre.

 

L’ironie du sort, c’est que les Américains se tournent vers l’Iran pour tenter d’empêcher la création de ce talibanistan. Alors qu’il n’y a pas si longtemps, ils étaient prêts – et les roquets français et anglais aussi -, à bombarder l’Iran. On s’avance donc vers une inversion des alliances. Comme l’accord intérimaire sur le nucléaire iranien expire le 20 juillet, on peut penser que Téhéran va faire monter les enchères. Les Turcs vont faire la gueule, mais surtout les Israéliens...

 

Alain CAGNAT

 

http://www.terreetpeuple.com/geopolitique-reflexion-69/1092-les-pompiers-pyromanes?2d4883b0bf7db295e9826020acb22e07=b47169fd3687f162165871ebf6ef3014

 

EIIL.jpg 

04/06/2014

I wish to thank my lawyer...

Source : http://thuleanperspective.com/

http://thuleanperspective.com/2014/06/04/the-siege-of-courtroom-17/

As some of you know, yesterday I was in a court of law in Paris, and was under attack from the prosecutor, the lawyer of LICRA (“International League against Racism and Antisemitism”) and the lawyer of SOS Racism in France, who all referred to different print-screens, attributed to me and my blog. My lawyer informed them about the fact that a print screen is not sufficient evidence in a court of law.

The Thulean Perspective blog is a standard free blog from WordPress, that anybody can dublicate in a few minutes (using the same standard blog, with the same setup, and by copying and using the images used in my blog), and then by using cut and paste replace their own address with that of my website – and then make a print screen of it. It is thus very easy to make false articles seemingly written by me on my blog.

Which one is real? You tell me… (look at the website addresses). 

Fabricated Evidence 4

Fabricated Evidence 3

 

My lawyer the moved on to prove beyond all doubt that there are many out there who wish me no good, so to speak, and that there are hundreds of individuals who claim to be Varg Vikernes and several of websites who claim to be official Varg Vikernes-websites, and who produce material in my name – most often material that I don’t agree with.

I can not take action against them though, because I have unfortunately legally changed my name to Louis Cachet, and thus I have no papers confirming that I am Varg Vikernes.

If the evidence used against me yesterday proves to be enough for a conviction, something it by the way has of course not been in any previous cases here in France, then it opens up for a world very different from the one we live in today, and a world very far removed from justice: a world where anybody can just pretend to be anybody else, write something in their name, publish it and have the person they pretended to be pay for it – legally, socially or in other ways.

***

I wish to thank my lawyer, Julien Freyssinet, who did a very good job pointing at the facts, when the opposition spent all their time focusing on emotions, thoughts, theories, wishful thinking and false evidence.

Also, I wish to thank the several good men who helped me out in Paris, before and after the trial, and who courageously spend so much of their time fighting for Justice and Truth – in a system that seems to be losing more and more of both. I will not name any of you this time, because some of you got in trouble after the last time you helped me out. You know who you are, and so do I. Thank you very much!

Further, I wish to thank the Gendarmerie in Paris, who kindly helped me avoid the harassment of the journalists and photographers who refused to stop taking pictures and who followed us wherever we went, even after I had talked to those of them who were not only there to produce lies and slander.

Finally, but not least, I wish to thank all those who came to show their support, for whatever reason.

Varg Vikernes