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22/02/2012

VESEN - Goat Carcass Rising

VESEN : « Goat Carcass Rising »

( CD / 2011 / Norvège )

 

Les groupes de Thrash norvégiens étant ( au final ) tout aussi exotiques que les groupes de Raw Black Bolivien… vous vous doutiez bien, qu’amateurs de choses inattendues comme nous le sommes, il nous faudrait bien – à un moment ou à un autre – vous proposez du VESEN en nos pages !?!! ( Hé! hé! )…

Et ouais… c’est bien du Thrash… et ça vient bien de Norvège !!! ( Comme quoi… )…

Alors bon… O.K… y’a tout de même une petite ( toute petite ) pointe de Black dans la sauce… mais qu’à cela ne tienne, ça thrashe dans tous les sens ( comme une AK-47, et c’est d’ailleurs le titre d’un des morceaux ! Ha ha ), et si vous voulez quelques éléments comparatifs, je dirais que c’est du côté d’ABIGAIL et d’AURA NOIR qu’il faudra vous tourner en priorité… avant de déceler, en arrière plan, quelques subtiles fragrances germaniques à la DESTRUCTION !…

Ouais… c’est pile-poil ça : ABIGAIL v/s AURA NOIR, avec de grosses louchettes de DESTRUCTION dedans… une p’tite pincée de froide déglingue déshumanisée à la VOIVOD et quelques relents ( d’égouts ) de BLACK craspec’ à la Norvégienne ( façon ARMAGGEDA / KOLDBRANN ) lorsque ça ralentit un peu, et que les atmosphères se font encore plus sombres et diaboliques !!! ( Parce que ouais… j’ai oublié de le préciser, mais on ne donne pas ici dans le Thrash festif pour buveurs de bières à la caisse… ça sent la couille de bouc, la haine chauffée à blanc et la flaque de gerbe d’après Sabbat !!! )…

Rhâââââââââââââââââââââ-ouais… bien bon ça !!!!!!!!!!!…

AXIIS MUSIC / 11 titres – 42 mns : 10 €uros. / épuisé - Temporairement indisponible. 

 

20/02/2012

KOZELJNIK : Deeper the Fall

KOZELJNIK : « Deeper the Fall » 

( CD / 2010 / Serbie )

 

« The general atmosphere of the album could be summed up by saying it's a mix of Dødheimsgard « Satanic art » and Satyricon's « Rebel extr. », but with the darkness those two albums are missing. Definitely one of the best releases of the year !… »…

Nous dit un chroniqueur de « Metal Archives » ( qui en profite pour coller un excellent 90/100 à l’album !!! ) et mordious, c’est vrai que c’est purement génial !!!!!! Projet éponyme de Kozeljnik ( grattes, basse et chant au sein de The STONE et MAY RESULT ) et L.G ( l’excellentissime batteur des 2 groupes suscités ), KOZELJNIK nous assène ici 6 titres ( 42 mns ) d’un Black à la fois « théatral » ( dans le bon sens du terme ) où vocaux grandiloquents ( rien à voir avec les vocaux rapeux de The STONE !!! ), chœurs majestueux et passages doomisants viennent se mêler et entrecouper un B.M à la fois sombre et désespérée… qui m’a fait penser aux deux légendes norvégiennes citées en début de chronique ( soit ), mais également à TRIPTYKON ( par moments ), DEATHSPELL OMEGA ( souvent ) et OLD WAINDS ( très souvent )… voire ( quelques instants ) à notre BELENOS national !?!…

Assez inclassable… mais purement et simplement génial !!!!!!…    

Les 2 derniers exemplaires que l’ami Mike ( de Paragon Records ) possédait…

( Sold Out auprès du label !… ) : 10 €uros. / Vendus ! Temporairement indisponibles.


 

18/02/2012

Eivør - Trøllabundin

 

17/02/2012

EVOLA - Symboles et mythes

Julius EVOLA :

« Symboles et « mythes » de la tradition occidentale »

 

Le présent recueil se compose d’études ( et d’articles ) dont la rédaction remonte à une époque qui couvre un espace de temps assez vaste : des « Symboles héroïques de la tradition romaine » de 1929 aux « nouvelles réflexions sur le mythe de Mithra » de 1950, reprises par la suite en 1972. La plupart remontent aux années 1930-40, une des périodes les plus fécondes de l’auteur. Tous ces textes sont centrés sur les symboles de la tradition occidentale et sur ses mythes. Par « mythe » l’auteur entend non seulement le sens qu’il a communément, mais aussi celui plus particulier d’idée-force, « d’une idée issue comme force momentanée d’existence à un moment particulier de l’histoire du monde occidental », et, comme l’écrit Julius Evola dans la préface d’un de ses ouvrages : « en disant mythe… nous entendons une idée qui vaut par la force d’évocation qu’elle condense, donc par sa capacité finalement à se traduire en action ».

( Eunet S. / Amazon.fr )

 

Sommaire : Symboles héroïques de la tradition romaine / Symboles aristocratiques romains et la défaite de l’Aventin / La doctrine romaine de la victoire / Virilité spirituelle / La voie de réalisation du soi selon les mystères de Mithra / Les origines de Rome / La vision romaine du sacré / Rome contre Tusca / Janus / Noël solaire / La Hache / L’Aigle / La Navigation comme symbole héroïque / Signification du « Guerrin Maschino » / Le Treize et l’Elu / Les mystère des « Cours d’Amour » / La doctrine aryenne du combat et de la victoire / Romulus / La légende du Graal et le « mystère » de l’Empire / Lettre de René Guénon à Julius Evola.  

 

Traduction française de H.J Maxwell – Bibliothèque de l’Unicorne.

La Tradition : textes et études – Série française – Volume quinzième.

Arché – Milan – 1980 – 201 pages – 20,5 x 16,5 cms – 250 grammes.

Un portrait de l’auteur en frontispice – reliure souple / deux marques de pliure en haut à droite du premier plat, ainsi que quelques petites salissures sur 4ème, sans quoi bon état, intérieur propre et sain : 24 €uros. / Vendu ! 

 

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Extrait : Quelques notes sur les mystères de Mithra

 

E. Renan écrivit : « si le christianisme eût été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eût été mithriaste»,le monde aurait donc embrassé la religion de Mithra, car il est reconnu que le mithraïsme fut le plus redoutable antagoniste du christianisme. Il pénétra à Rome vers la moitié du premier siècle avant notre ère, et connut son apogée vers le troisième siècle, se propageant dans les plus lointaines provinces de l'Empire, attirant surtout les légionnaires et les vétérans colonisateurs qui le trouvaient conforme à leur éducation militaire et virile. Des Empereurs comme Hadrien, Commode et Aurélien se firent initier à ses mystères. Le mithraïsme, vers la fin du second siècle, fut reconnu officiellement comme une religion de l'Empire.

Mithra fut regardé comme « le protecteur et le soutien de l'Empire » ( fautorii imperii sui ). Son culte s'était fondu avec celui du Soleil, Hélios, puissance divine sou­veraine et invincible. La date d'une de ses fêtes les plus importantes, qui en célébrait le retour ( dies natalis Solis invicti Mithra ) fut fixée au 25 décembre ( solstice d'hiver ). Elle fut d'ailleurs reprise par le christianisme qui en fit la fête de Noël. Il est dit que Constantin aurait hésité entre Christianisme et Mithraïsme, alors que l'empereur Julien fut initié aux mystères de Mithra. Ce souverain, s'attacha à la métaphysique néoplatonicienne et aux traditions de mystères en particulier, au mithraïsme dans sa noble et courageuse tenta­tive de restauration des cultes romains pour enrayer la progression du chris­tianisme.

Cependant il faut faire quelques réserves à propos de la thèse soutenant que le monde antique aurait pu être mithriaque au lieu d'être chrétien. Pour combattre le christianisme, le mithraïsme aurait dû s'abaisser; restant tel qu'il était, il aurait pu difficilement s'attacher les couches populaires, où la religion de Jésus, avec sa doctrine de salvation, basée sur le sentiment, s'était essentiel­lement implantée. Emanation de l'antique mazdéisme iranien, le mithraïsme en reprenait le thème central, la lutte entre les puissances de la lumière et celles des ténèbres et du mal. Il pouvait avoir des formes religieuses exotériques mais son noyau central était constitué par les Mystères, par une initiation au sens strict ; ce qui le limitait, tout en contribuant à en faire une forme traditionnelle plus complète. Par la suite, il se produit une séparation de plus en plus nette entre la religion et l'initiation.

Ici, nous étudierons les Mystères du mithraïsme et nous chercherons à en indiquer la nature d'après les témoignages qui nous sont parvenus: infor­mations prises dans les auteurs anciens et dans les monuments figurés retrouvés sur les lieux, centres de ce culte et de ces Mystères. Ces témoignages, réunis par Franz Cumont dans ses ouvrages désormais classiques, peuvent également  être complétés par le Rituel mithriaque du Grand Papyrus magique de Paris intitulé Apathanatistnos.

Pour le but que nous nous sommes proposés, il faut avant tout considérer, dans son sens profond, le mythe de Mithra figuré par un grand nombre de sculptures et de bas-reliefs, certains d'une facture admirable. Il ne faut pas oublier que ces mythes étaient les dramatisations des expériences que l'initié devait connaître, par une sorte d'identification avec le dieu dont il devait répéter la geste.

Dans le mythe, Mithra naît d'une pierre ( theos ék pétras, petrogénôs Mithra ), il est engendré par une pierre ( petra genetrix ), comme une mani­festation de la lumière ouranienne originelle, au bord d'un « fleuve » : naissance miraculeuse remarquée seulement par les Gardiens cachés sur les sommets des montagnes.

A propos de ces derniers, on pourrait se référer aux « Maîtres Invisibles », non sans relation avec les êtres des origines qui, selon Hésiode, ne seraient jamais morts, mais, comme les Dormants, continueraient à vivre dans les âges successifs.

Les « eaux » d'une part, la « pierre » de l'autre pourraient être une allu­sion à la dualité constituée par le courant du devenir et le principe qui la désigne. Il y a différentes interprétations de la pierre. Elle figure dans de nombreuses traditions. On serait tenté d'établir une analogie entre la genèse de Mithra et un thème du cycle arthurien où figure une épée qu'il faut arracher d'une pierre qui flotte sur les eaux. D'ailleurs, en jaillissant de la pierre Mithra tient d'une main une épée et de l'autre une torche, symboles de la force et de la lumière, d'une puissance illuminante.

Dans la « pierre » on pourrait également voir le symbole d'une force inébranlable et d'une fermeté intérieures, qualités requises chez le néophyte, essentielles pour sa renaissance. Selon Nonnus le Mythographe, dans les mystères de Mithra les néo­phytes devaient traverser le feu et l'eau, résister au froid, à la faim et à la soif, ces épreuves faisant partie de l'initiation. Selon d'autres sources, pour éprouver l'impassibilité du futur initié, on l'obligeait à assister au simulacre de la mise à mort d'un homme. Il se peut que tout cela soit en relation avec le symbole de la « pierre génératrice » et l'une des conditions de la renaissance initiatique.

Quoiqu'il en soit, les qualités requises semblent bien être celles qu'illus­trent les développements du mythe de Mithra, puisque celui-ci doit résister à un vent furieux qui le cingle et flagelle son corps nu. Cependant Mithra se dirige vers un arbre, se couvre de ses feuilles et se nourrit de ses fruits. Etant donné le sens initiatique de l'arbre, on pourrait, ici, penser à un arbre assez voisin de celui sur lequel Adam aurait voulu mettre la main pour devenir « semblable à l'un de nous » ( à un dieu ), mais dont l'approche lui fut interdite par le Jéhovah de l'Ancien Testament.

Cette signification pourrait être confirmée par un autre épisode du mythe qui semble concerner un rapprochement entre Mithra et le Soleil, l'Eon flam­boyant, et qui se conclue par leur alliance, faisant de Mithra le dépositaire de la force souveraine de cette divinité.

Il s'agit du hvarenô de l'antique tradition mazdéenne ( iranienne ), de la « Gloire » conçue comme un feu surnaturel, attribut des divinités célestes, mais qui descend pour auréoler les souverains, les consacrer et les proclamer par la victoire. Le souverain sur lequel descen­dait cette « Gloire », était élevé au-dessus des hommes et considéré par ses sujets comme un immortel. C'est ainsi qu'en assimilant Mithra au Soleil, tou­jours victorieux des ténèbres, il put être choisi comme protecteur et soutien de l'empire romain.

Cette dignité est aussi en relation avec l'épisode central du mythe de Mithra : l'immolation du taureau. Mithra guette le taureau et dès qu'il sort d'une « caverne », il lui saute dessus, le chevauche en s'accrochant à ses cornes. Le quadrupède prend le galop, enlevant Mithra dans une course furieuse. Mithra ne lâche pas prise, se laisse transporter sans se faire jeter à bas jusqu'à ce que l'animal, épuisé, rentre dans la caverne d'où il était sorti. Alors Mithra le tue avec son épée.

Il s'agit ici d'un parallèle entre la force élémentaire « inférieure » de la vie et sa transformation par celui qui l'a assumée dès son apparition ( chevau­cher le taureau ) et l'a domptée.

En effet, le sang qui coule de la blessure du taureau se transforme en « épis », et, en touchant terre, produit des « plantes ». Il faut seulement empêcher que les bêtes immondes, sitôt accourues, n'en boivent le sang ( on les voit sur les représentations figurées du mythe ) — ce qui implique également une signification ésotérique.

Si le héros, ou l'initié futur, n'était pas « pur », ce qui reste en lui de nature inférieure se trouverait accru par l'énergie libérée; non seulement il n'y aurait pas transfiguration, mais le résultat pourrait être destructeur ( danger qui a été aussi indiqué par un symbolisme différent dans les textes de l'hermétisme alchimique ). Selon une variante du mythe, le sang du taureau se transforme en vin : allusion possible aux effets d'une sorte d'ivresse magique.

Cet épisode revêt une telle importance qu'il a donné lieu à un rite de l'initiation aux mystères de Mithra : le baptême du sang. Les mithréums, lieux où se célébraient les mystères, comprenaient une partie supérieure et une partie inférieure ( presque toujours souterraine, ce qui n'était pas sans signification ). Dans la partie basse se trouvait le néophyte qui avait satisfait aux épreuves préliminaires ; sa nudité était arrosée par le sang d'un taureau immolé rituelle­ment dans la partie haute du sacellum par le hiérophante. Un ensemble d'expé­riences particulières, destinées à le rendre propice, devaient être en relation avec ce baptême du sang, qui se substituait au baptême chrétien.

16/02/2012

You are the Chalice...


 

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D.U.K.E 037 : ARYOS / REGNANT And THRALL : « A Célébration to Lilith Von Sirius »

( Split MCD / France - France )

La rencontre du lyrisme classique et du B.M le plus noir !!!!…

Un ARYOS au sommet de son ART ( piano, arrangements symphoniques, choeurs… ), qui ne peut que faire penser à une version Black Métal de THERION !!!!! Une richesse musicale sans équivalent dans l’univers Black-Métallique : le sommet de l’Art Noir !!!

Et un parfait partenaire en la personne de REGNANT And THRALL et son B.M grandiloquent, froid et tranchant ( With Overlord Nasty Metatheos de BLESSED IN SIN en guest !!! )…

Un MCD que vous allez voir décrit partout comme un monument !!!…

>>> 8 €uros. / disponible.

 

Aryos >>> http://www.youtube.com/watch?v=6t-4wOj0LUg

15/02/2012

10 ans !

Et ouais… 10 ans !

Voilà pile 10 ans, aujourd’hui, que sortait le tout premier catalogue D.U.K.E !

Alors bon… on va dignement fêter ça dans les jours, semaines et mois à venir ( voire même tout au long de cette année 2012 en fait !?? )…

( D’autant que c’est la dernière avant la fin du monde non !?? Ha ha )…

Et concrètement, ça veut dire qu’il va falloir suivre de très près l’actu’ journalière de nos divers blogs, vu qu’à dater de demain ( et jusqu’à l’anéantissement de la planète le 21 décembre prochain ), ceux-ci vont regorger de promos diverses et variées ( aber achtung, certaines dureront 15 jours… et d’autres 3 ! ), de collectors et raretés à faire baver un mec perdu au sein du Sahara,  et j’en passe et des meilleures ! 

Sur quoi… vous nous excuserez… mais nous avons quelques bonnes bouteilles à déboucher !

 

Kurgan & Luna.

 

10 ans,anniversaire,d.u.k.e

17:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : 10 ans, anniversaire, d.u.k.e

14/02/2012

Diabolique collector...

PROSTITUE-TOI AU DIABLE – Volume 2 ( Compilation tape )

 

« Ce ne serait pas ça le poisson d'avril des fois ? lol », demande un mec sur Guts Of…

« Hé hé, non, non, pas du tout, cette compil' est belle et bien réelle !!! », répond le gars qui l’a chroniquée. ( >>> http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=3064 )  

 

Et oui… je peux vous le confirmer, malgré son titre « comme on en fait plus » cette compil’ est effectivement « réelle » et bien réelle !…

Mieux même : elle regroupe effectivement tous les groupes et morceaux annoncés… et croyez-moi, c’est surtout ce « sommaire » que les mecs prennent ( à chaque fois ) pour un poisson d’Avril !!! Car jugez-en de par vous-même, c’est plutôt du lourd : …

 

01/ WARLOGHE "Once more against the light"

02/ ANTAEUS "Devotee"

03/ URGRUND "Bringer of damnation"

04/ CELESTIA "The radiance of the astral circle"

05/ GENOCIDE KOMANDO "Era of terror"

06/ WAKBOTH "Dead masse(s)"

07/ DARVULIA "Carnage nocturne"

08/ ENSAMHET "Per sepulcra regionum Pt. 2"

09/ BAEL "Die blutgrafin"

10/ NUIT NOIRE "Brume nocturne"

11/ DARK OPUS "The curse" ( inédit !!! )

12/ NOCTURNAL PROPHECY "Necropole"

13/ TSJUDER "Eriphion epistates"

14/ TEMPLE OF BAAL "Undead soul"

15/ BAEL "Infernal procession"

16/ ETERNAL MAJESTY "Under the sign of evil"…

 

Et ouais… je sais… « ça calme » !?!?! ( Hé! hé! )…

And then… si je vous dis ( en sus ) que c’est estampillé PÂLEUR MORTELLE ( feu le label créé par les mecs de BAËL ) et que c’est ( de surcroît ) limité à 200 copies toutes numérotées main… là, c’est clair, c’est net et c’est inéluctable : vous savez déjà que cette « plus-que-cultissime » tape se doit de vite vite prendre place sur vos étagères !!!…

>>> 7 €uros. / disponible. 

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12/02/2012

Les Titans et les Dieux

paganisme,les titans et les dieux,antaios,guillaume fayeMon Paganisme n’a rien de spiritualiste ni de mystique; il est charnel, vécu, je dirais: poétique et totalement personnel. Mon itinéraire est tout sauf « spirituel », mais purement sensuel. La richesse du Paganisme, que ne possède aucune autre « religion », c’est qu’on y trouve une extraordinaire pluralité de sensibilités : du Paganisme des bois et de l’enracinement, à celui du déchaînement de la technoscience ; du Paganisme des brumes de la lande à celui des divinités du feu solaire. Du Paganisme des fontaines et des nymphes  à celui du bruissement sourd des batailles, de celui du chant des fées ou du galop des lutins dans les sous-bois, à celui du tonnerre des réacteurs, de celui des grands Dieux tutélaires à celui des lares. Mais le génie du Paganisme, c’est de rassembler dans une totalité cosmique et organique l’ensemble des passions humaines, avec leurs misères et leurs grandeurs. Le Paganisme est bien le miroir du monde vivant.

Je n’ai jamais été attiré par les textes ésotériques, les élans mystiques, les recherches et les discours sur la symbolique. Pour moi, le Paganisme est d’abord poésie, esthétique, exaltation et intuition. En aucun cas théorie,  chapelle ou instrumentalisation.

C'est du Paganisme grec et romain que je me sens le plus proche. Il marqua toute mon éducation, d'autant plus que j'ai fait dix ans d'études gréco-latines et que j'étais capable ( ce que je ne puis plus faire actuellement, sed nihil obstat quibus perseverant ) de lire à peu près dans le texte Ovide ou Xénophon. Bien entendu, j'ai beaucoup de connivence et de sympathie pour les sensibilités païennes celtiques, germaniques, scandinaves et indiennes, qui sont tout aussi riches. Je regrette de mal connaître l'Hindouisme, le plus important Paganisme vivant d'aujourd'hui, mais j'aimerais combler cette lacune.  

Je me souviens du Serment de Delphes, prononcé sur le site sacré, devant la Stoa,  au début des années quatre-vingts, au petit matin, par un aréopage de jeunes Européens. Il fut prononcé à l'instigation de Pierre Vial et de notre défunt ami grec Jason Hadjidinas. Il y avait là des Européens de toutes les nations de notre Maison commune. Toute ma vie, je resterai fidèle à ce serment. Ce fut une intense émotion, une émotion religieuse. Ce serment avait pour objet d’agir concrètement, dans le monde, pour les valeurs païennes.

La « spiritualité » désincarnée m’a toujours semblé très ennuyeuse, tout simplement peut-être parce que je ne la comprends pas. D’Evola, je ne retiens que les passages sociologiques et politiques, mais « l’évolianisme » m’a toujours paru déplacé et les textes de Guénon ( d’ailleurs converti à l’Islam ) totalement abscons. Mon Paganisme, essentiellement apollinien et dionysiaque, est l’inverse d’une attitude méditative ; il est intuitif, fasciné par le mouvement, l’action, l’esthétisme de la puissance ( et non pas de la prière ). C’est pour moi l’essence même de la force vitale, du vouloir-vivre. La vie est l’efficacité, la production historique. L’histoire retient les res gestae, les actes, pas la contemplation abstraite et dandy pour des théories inutiles, balayées par l’oubli. Seul le faire  est efficace et, seul, il est le but de la pensée comme des mouvements esthétiques de l’âme.

Le principal danger qui guette le Paganisme, c’est l’intellectualisme de la gratuité, la « pensée » idolâtrée pour elle-même, desséchée et abstraite, para-universitaire, déconnectée du réel et des impératifs de l’urgence. Le Paganisme n’est ni dissertation savante, ni « connaissances » froides, mais attitudes pour l’action. Pour moi, il est immersion dans la vie, pratique qui transforme le monde. Ce ne sont jamais les mots qui comptent d’abord, ni les idées, mais les actes concrets auxquels ces idées et ces mots conduisent. Une idée n’est pas intéressante parce qu’elle est brillante en elle-même, mais si elle donne lieu à une modification d’un état de fait, à une incarnation dans un projet : tel est le centre de l’épistémologie païenne; à l’inverse de l’épistémologie judéo-chrétienne, où l’idée ne vaut qu’en elle-même, où les contingences matérielles, l’urgence, le réel sont méprisés. J’ai toujours été frappé par le fait que les Paganismes gréco-latin, germanique, ou celtique, n’avaient rien de méditatif ou de contemplatif. Ils étaient éminemment actifs, politiques et guerriers.

Plusieurs Judéo-Chrétiens qui s’ignorent pensent, de manière tout à fait biblique, que la volonté de puissance est un péché contre Dieu, un défi, et que, selon l’enseignement des bons Pères, la seule puissance acceptable serait « l’empire intérieur », dématérialisé. Cette vision suppose que le monde obéit au dualisme: d’un côté le « spirituel », le sacré, la méditation ; de l’autre le vulgaire profane, englué dans une frénésie absurde de domination, de calculs, de batailles, de stratégies. Je prétends au contraire que le matérialisme et le sens du sacré sont intimement liés dans le Paganisme, « matérialisme » n’étant évidemment pas confondu avec consumérisme.

Une autre chose très étrange m'a rendu « païen » sans le formuler, quand je replonge dans les mystères de ma petite enfance. C'est la fascination pour la nature sauvage, plus exactement pour la forêt, la mer et la montagne. Une simple anecdote, assez curieuse : jeune adolescent, j'avais coutume de traverser à pied une des plus belles forêts d’Europe, la forêt de la Coubre, dans mon pays natal, en Saintonge. Une immense étendue de pins et de chênes torturés par le vent. Plus on s'approche de la mer, plus on entend et plus l'on sent le hululement d’Eole — le redoutable suroît —  et l'aboiement rageur de l'océan atlantique. Puis, on escalade une dune, où les derniers pins se meurent, rongés par le sel et les rafales. Et d'un coup, éclate la splendeur de Poséidon: une splendeur sauvage, menaçante, indifférente aux lamentations humaines. Des vagues énormes qui explosent en rugissant, des tourbillons qui bruissent, une interminable côte de sable blanc et les panneaux inscrits en rouge : « baignade interdite ». J’ai toujours été fasciné par ce côté sauvage et menaçant  de la nature, où la beauté pure cache un terrible danger, la morsure des Dieux.

Mais, dans cette vision païenne du monde, je suis également attiré par les villes colossales et par l’architecture monumentale d’affirmation et de puissance, d’esthétique et de force harmonieuse : Versailles, le Taj-Mahal, la cathédrale de Strasbourg ou d’Ulm, l’école architecturale allemande de Chicago, le néo-classicisme des années 30, la brutale beauté d’un sous-marin nucléaire ou d’un avion de combat, etc. C’est l’assomption de la puissance et de l’ordre, qu’elle émane de la nature ou de l’homme, qui façonne mon Paganisme personnel. Ma démarche n’a donc jamais été fondée sur la réflexion sèche, ni sur une quelconque extase mystique, mais plutôt sur l’émotion directe. Un ami chrétien m’a « accusé » un jour de « Paganisme onirique ». Il avait raison, sans voir que les rêves des hommes sont peut-être les messages des Dieux. Voilà bien longtemps que ces derniers ont inventé internet…

 

« Les Titans et les Dieux »

Entretien avec Guillaume Faye

Propos recueillis par Christopher Gérard

Entretien paru dans « Antaios XVI », équinoxe de printemps 2001.

 

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08/02/2012

Docteur Whouse...

Docteur Whouse…

 

Désolé pour ces quatre looooongues journées d’absence !

( Si si… ne le niez pas, je suis sûr qu’elles vous un tout de même un peu manqué, mes petites notes journalières ! )…

Mais il m’est tombé sur le coin de la gueule ce qui me tombe sur le coin de la gueule une fois tous les 21 ans et demi ( ben oui, 2 fois en 43 ans, ça fait une fois tous les 21 ans et demi ! ), à savoir : une bonne vieille grippe des familles !!!…

40° de fièvre, 4 jours au plumard à compter les insectes, dragons volants et autres serpents à papattes qui couraient au plafond… bref : que du bonheur !

 

Enfin bon… les quatre meilleurs docteurs que je connais se sont relayés à mon chevet…

 

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Aidé en cela par mon infirmière personnelle…

 

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Et pas d’lézards ( enfin… « plus d’lézards » ) me voici à nouveau d’attaque, et de retour !

Donnez-moi juste la journée pour répondre aux 83 mails qui se sont accumulés dans ma boîte à maimails pendant le week-end, et dès demain, on ré-attaque !

 

Cordialement : Kurgan. 

14:43 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : grippe

03/02/2012

Chronique FISSUR par Spellbound.

Une excellente chronique de la « DiktaCthulhu » de FISSUR…

Parue sur le non moins excellent ( et très éclectique ! ) webzine franco-belge « Spellbound ».

>>> http://www.spellboundwebzine.net/

 

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Fissür - DiktaCthulhu ( 2011 )

 

Note : 8,5/10

Style : Black Metal

Label : D.U.K.E. 

Provenance : France

 

Tracklist :
01-Enter the Hadal Zone

02-Last Known Survivor

03-Don't Fuck with Cthulhu

04-My Sunken World

05-Benthic Black Metal

 

« N'est pas mort ce qui à jamais dort et au cours des siècles peut mourir même la mort » Ainsi parlait, non pas Zarathoustra, mais l'arabe fou Abdul Al-Hazred lors de la rédaction du Necronomicon. Que les profanes fuient cette page ! Car ici est en jeu des forces qui vous dépassent tous autant que vous êtes. Les autres, oui vous, qui êtes accoutumés des récits du maître de l'horreur, l'épouvante et l'anxiété maladive, j'ai nommé Howard Philips Lovecraft ! Restez et venez écouter les horribles flûtes et tambours aux rythmes tout droit venus des profondeurs terrestres qui vont feront plonger dans les abîmes cyclopéennes de R'lyeh, la cité sous l'eau.

Vous l'aurez compris donc ici, on parle de Cthulhu, Nyarlathotep, Azathot ou encore Cthuga. Même si le « mythe » aura été utilisé par beaucoup de musiciens dans le milieu métal, il n'y avait, à ma connaissance, que l'album des américains de Catacombs ( « Into The Depths Of R'lyeh » ) et leur funeral doom très spécial à baser tout le concept d'une formation sur l'univers lovecraftien. On peut également citer l'album « Requiem Tenebrae » de Nehëmah. Mais plus encore qu'une adaptation musicale du Mythe, il s'agit ici d'une ré-adaptation de ce dernier. En effet, Cthulhu a remisé son côté mystico-anxiogène pour s'offrir une tenue de dictateur. Projet quand même très ambitieux, il faut le dire, que de reprendre une divinité aussi illustre que Cthulhu à son compte ( espérons que les plus extrêmistes des Cultistes ne préparent pas d'attentats sur la tour Eiffel ), maintenant il faut que le résultat suive !

La musique de « DiktaCthulhu » apporte donc cette teinte totalitaire, par rapport à la première tape qui elle restait beaucoup plus sombre et mystique, grâce notamment à une boîte à rythme oppressante, très vive et violente ( « Enter The Hadal Zone » ). Le riffing global de la production est lui aussi très pêchu, très accrocheur. Mais n'allez pas croire que cette dictature tentaculaire nous gave de blasts beats insipides et de rythmiques sentant méchamment le surgelé. Loin de là, des passages beaucoup plus aériens et planant s’imbriquent parfaitement dans ce flot continue d’agressivité venue d'ailleurs. Le one-man-band n'oublie pas d'insérer, au sein de sa musique, une double lecture véritablement géniale.

En effet, si le rythme globale de ce « DiktaCthulhu » est tourné vers une musique plus directe, il n'en n'oublie aucunement la face mystique de l'oeuvre d'HPL. Ainsi, on se retrouve très facilement sur une ambiance franchement prenante, quasiment abyssale, se liant parfaitement avec l'aspect totalitaire mis en avant plus haut. On a même le droit à un excellent morceau totalement ambiant ( « Vampyroteuthis Infernalis » ) très abyssal encore une fois ( ça devient une marotte ), très subaquatique, on se sent véritablement projeté dans cet univers sous marin si menaçant. On peut également dégager de belles influences thrashisantes par endroit, notamment sur l'excellent « My Sunken World » véritable casse nuque ! 

La production quant à elle est véritablement tip top pour ce genre de sortie. Ni trop propre pour un en faire un machin lisse et sans âme, d'autant plus pour le concept, ni trop sale pour en faire un énième chapitre oublié de la musique extrême. C'est véritablement une réussite totale pour cette seconde tape de Fissür qui nous plonge dans une face du mythe que l'on aurait pas forcément vu au premier coup d'oeil, une interprétation assez personnelle, je pense, qui vaut son pesant de cacahuètes. Limitée à 234 exemplaires, je ne saurais à quel point vous recommander de vous jeter dessus sans attendre ! Support & don't fuck with Cthulhu !

 

Chronique par Thomas.

( http://www.spellboundwebzine.net/fissur.html )

 

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Démo-K7 limitée à 234 copies / ( Killer ) layout ( couleurs ) double-face : 4 €uros.

Toujours disponible !

 

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