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13/01/2012

L’âge d’or

Saint-Loup_portrait.jpgCian aperçut la pierre levée qui portait les swastikas superposées, s’arrêta et dit : Je l’ai découverte en me promenant au lever du jour. Jamais je n’ai vu ce genre d’Hevoud double, et vous ?

- Mon père avait transporté ici cette pierre qu’il trouva dans l’île où je suis née. Il m’en expliqua le symbole. Quand la swastika tourne vers la gauche c’est qu’elle représente la croix des hommes qui vivent « avec le temps », ceux qui ne résistent pas à l’évolution, donc à la dégradation universelle.

Cian sursauta et murmura : C’est le symbole des Celtes, aussi bien irlandais que bretons ! Celui d’une race qui dégénère !

La Morigane reprit : Quand la swastika accomplit sa rotation vers la droite, elle devient l’emblème des hommes « contre le temps », ceux qui veulent renverser l’évolution, remonter le cours de la décadence, retrouver avant le terme fatal la pureté originelle.

- C’est la croix du Parti National Socialiste allemand, n’est-ce pas ?

- Oui. Mais les hommes « contre le temps » ne réussissent jamais. On ne s’oppose pas à l’évolution. Il faut que ce qui doit être soit… Quant à la double swastika que vous avez vue et que je crois unique, du moins en Europe, c’est la croix des hommes « au-dessus du temps ». Les deux mouvements s’annulent, stoppant pour une période plus ou moins longue la dégradation universelle. L’accord parfait entre toutes formes vivantes s’établit alors. Les hommes aiment les bêtes qui le leur rendent. Et les dieux sont parmi nous puisque tous les hommes sont dieux…

Cian répliqua, mi-convaincu mi-sceptique : Alors ? C’est l’âge d’or ?

- C’est ce qu’en des époques très anciennes, les hommes « au-dessus du temps » qui le vécurent appelaient l’âge d’or.

- Et vous pensez qu’il reviendra, Morigane ?

- J’en suis persuadée. Mais, avant, le monde devra passer par la porte étroite des grandes catastrophes que préparent aussi bien les hommes « avec le temps », par leur lâcheté, que les hommes « contre le temps » par leur précipitation. Ce qui doit être sera, mais en son temps seulement.

 

Saint-Loup, extrait de : « Plus de Pardons pour les Bretons »

 

11/01/2012

KHORS - The Flame of Eternity’s Decline / Cold

(M.a.j d'octobre 2014) Tous les groupes, labels, personnes, (etc.) qu’ils/elles soient ukrainien(ne)s ou non, qui affichent clairement leur soutien aux banksters au pouvoir à Kiev, et aux salopards de chez Svoboda, Pravy Sektor, Azov & Cie… sont et seront dorénavant considérés comme nos ennemis, et ce dans tous les sens du terme ! (Voir ici pour plus de détails).

 

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KHORS : « The Flame of Eternity’s Decline / Cold »

( Double CD / 2011 / Ukraine )

 

Double CD avec fourreau / Paragon Records.

Epais booklet avec paroles : 15 €uros. / Retirés de la vente et brûlés/burned ! 

 

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KHORS : « The flame of eternity’s decline »

( Démo-K7 2005, ré-édition 2010 / Ukraine )

 

Winter Solace / Version tape limitée à 500 / Pro-cover – 38 mns.

>>> 4 €uros. / Retirées de la vente et brûlées/burned !

 

KHORS : « Cold »

( Démo-K7 2006, ré-édition 2010 / Ukraine )

 

Winter Solace / Version tape limitée à 500 / Pro-cover – 37 mns.

>>> 4 €uros. / Retirées de la vente et brûlées/burned !

 

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Egalement disponible :

 

KHORS : « Mysticism »

( Démo-K7 2008, ré-édition 2010 / Ukraine )

 

Winter Solace / Version tape limitée à 500 / Pro-cover – 39 mns.

>>> 4 €uros. / Retirées de la vente et brûlées/burned !

 

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D.U.K.E support NOVOROSSIA !!!

 

Россия-Матушка !!!

10/01/2012

Aleister Crowley - Fragments Sataniques

Fragments Sataniques

( Attribués de manière posthume à Aleister Crowley )

 

9° - Le Mage Noir.


Le mage noir était revêtu de ses habits sacerdotaux les plus imposants ( c'était un ancien prêtre ), mais les croix y figurant avaient cette particularité que chacune de leurs branches était divisée en deux parties, de sorte que chaque croix possédait à la base quatre Y. Il se tenait devant l'autel en ruines d'une chapelle abandonnée, un endroit depuis longtemps investi par les hiboux et les chauve-souris. Il restait suffisamment de toiture pour occasionnellement abriter des clochards ou des bohémiens, mais il ne restait plus une seule porte, plus une seule fenêtre.

A ses côtés se tenait l'atroce femme qui l'inspirait, également vêtue en prêtre, mais dont les habits étaient portés de manière indécente. Il y avait deux luminaires sur l'autel, des cierges de cire noire, tous deux disposés au nord de ce qui tenait lieu de crucifix. Il s'agissait d'un crapaud crucifié vivant à une croix écarlate. Le tout était enroulé dans un lambeau de tissu, arraché à une chemise de leur future victime par une blanchisseuse corrompue. En guise d'encens, du soufre se consumait sur les charbons.

Les étoiles observaient la profanation au travers du toit éclaté. La voix de l'opérateur était la seule vibration dans cette atmosphère paisible. Il commença à dire la Messe, mais en renversant l'ordre des mots à chaque phrase Son débit lancinant, insolite et nasal, passait par des hausses et des baisses de ton se succédant de manière désagréable et inharmonieuse. Lorsque vint le moment de faire le signe de croix, il cracha sur le sol et signa ce crachat à l'aide de son pied gauche. Il remplaçait systématiquement les noms divins par un sifflement bizarroïde. L'hostie était triangulaire, composée de farine d'avoine azyme et de sang. Pour calice, il employait un récipient consacré à toute bassesse et toute impureté ; et l'étoffe le recouvrant était une serviette de table trempée dans le sang. Au lieu de vin, il contenait de l'eau provenant d'un puits dans lequel on avait jeté le corps d'un enfant mort-né.

Comme l'odieux rite se poursuivait, le sorcier devint conscient qu'il était en grand manque d'assurance. Ses genoux se dérobaient sous lui et à nouveau il regarda aux alentours comme pour apercevoir quelque présence par lui ressentie. Non : il n'y avait personne ici à Î'exception de son clerc, dont la chevelure rouge feu brillait telle un incendie au milieu de la nuit, dont les boucles surgissaient comme des serpents hors de la barrette, et dont les verts yeux de tigresse étaient enflammés par un émoi intense. Aucun d'eux ne remarqua que les étoiles avaient cessé de luire au-dessus de la chapelle ; aucun d'eux ne réalisa que l'atmosphère était soudainement devenue chaude et étouffante.

Il est impossible de narrer les détails de la consécration finale des éléments maudits, de dire quelles profanations et malédictions accompagnèrent la fin de la Messe, ou quelles furent les atroces gestuelles auxquelles s'abandonnèrent les apostats durant l'adoration. Mais il faut par contre dire qu'avec l'eau consacrée le prêtre baptisa le crapaud du nom de leur victime ( que je symboliserai ici par la lettre x ) - disant « De même que cette créature des crapauds va dépérir et décéder sur cette croix, ainsi en sera-t-il de x ».

L'imposante horloge de la cathédrale toute proche annonça minuit : la cérémonie s'acheva. L'hystérie des abominables officiants s'apaisa. Soudain, la femme tira l'ancien prêtre par le bras. « Regarde », s'écria-t-elle.

L'ex-ecclésiastique revint à lui. Toute la chapelle était embrasée de sphères de flammes, et l'orage en ébranlait les murs de sa rage tournoyante. Une poutre pourrie céda, désertant le toit, et vint s'abattre à terre. « Eloignons-nous d'ici. » Conseilla l'ancien prêtre qui demeurait de marbre. « Le danger est là », ajouta-t-il. Mais à ce moment précis l'orage s'apaisa ; l'électricité de l'air se libéra dans la terre ; les étoiles purent à nouveau briller.

Ceci dit, l'horreur de la véritable solitude enveloppait les officiants présents dans la chapelle. Depuis le sanctuaire étaient-ils revenus au monde ; mais désormais ils n'appartenaient plus à celui-ci. Ils s'étaient irrémédiablement coupés de leurs semblables. Et puis l’accomplissement fondit sur eux au même instant ; ils en demeurèrent pantois quelque temps. Puis, la passion de la femme transforma cette solitude en exaltation ; elle s'agrippa sauvagement à son complice et leurs lèvres se scellèrent comme pour témoigner de leur abandon solennel à, et de leur acceptation de, leur ineffable et consternant destin.

 

( Texte anglais : © O.T.O. / Traduction française © Philippe Pissier, 1996 )…

( http://www.magick-instinct.org/Crowley/fragmentssataniques.html )

 

( Ce texte fut publié aux éditions HRILIU en avril 1996 ).

 

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Note : « Les fragments sataniques » furent recopiés par Cosmo Trelawny à partir d'une masse de papiers et tapuscrits de Crowley laissée dans ses appartements par Macgregor Reid. Les originaux furent ensuite vendus à un libraire, et perdus lorsque sa boutique fut bombardée durant la guerre. aleister crowley,fragments sataniques,philippe pissier

07/01/2012

Addams Family

Charles Samuel Addams,

 

Né le 7 janvier 1912 et mort le 29 Septembre 1988, était un auteur américain de bande dessinée, connu pour son humour noir et ses personnages macabres.

Il est notamment l'auteur de La Famille Addams, qui est à l'origine de deux séries animées, trois films, une comédie musicale de Broadway et de deux séries télévisées.

 

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06/01/2012

MOURNING FOREST

MOURNING FOREST : « De la vermine »

( CD / 2010 / France )

 

Le visuel et l’atmosphère générale dégagée par la chose… « où la dimension occulte se mêle à une sorte d'ars moriendi médiéval » comme dirait un mec (qui cause vachement bien et dont on sent qu’il a fait des études) de chez Postchrist… m’avait fait (à tort) dire tout haut (et ce avant même que je ne glisse le disque dans le lecteur) : « Ah là… m’est avis qu’on tient là un nouveau clone de PESTE NOIRE !?! »…

Et puis non… tout faux de chez tout faux… rien à voir avec PESTE NOIRE, c’est plutôt du côté des sombres et glaciales forêts de Finlande qu’il faut chercher comparaisons et similitudes… du côté des HORNA et autres SATANIC WARMASTER surtout, qui me semble – à l’évidence – être deux des influences majeures du gang !?!!!… Mais bon, qui pense SATANIC WARMASTER ne peut (de fait) que penser (également) SEIGNEUR VOLAND (ou KRISTALLNACHT). Et oui… ne serait-ce que par cette faculté à créer ces riffs simples mais martiaux… ces atmosphères épiques et racées… MOURNING FOREST sait aussi (et avant tout) rester français, et glisser ce qu’il faut de SEIGNEUR VOLAND ou de CELESTIA (si si !  dans son Art Noir, pour pouvoir le clamer haut et fort !!!!!!!… EXCELLENT !!!…    

Un très bel objet (layout, artworks, booklet…) signé HASSWEG Productions.

9 titres – 54 mns : 10 €uros. / Epuisé - référence indisponible.  

 

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MOURNING FOREST : « Au cœur de l’ombre »

( Version démo-K7 de l’album de 2009 / France )

 

« Le groupe est né sous l'impulsion de Balkor et Vorgnr, qui ont sans nul doute beaucoup écouté leurs aînés et parviennent à créer une ambiance racée à la française. C'est-à-dire qu'on retrouve sur ces neuf titres de la haine mêlée à des mélodies imparables.

On peut penser à ARMAGGEDON mais aussi à CELESTIA et SEIGNEUR VOLAND, avec des textes principalement chantés en français. Mais le groupe qui me vient surtout à l'esprit à l'écoute de cet album est SACRIFICIA MORTUORUM et son Damnatorium Ferrum. »…

Nous dit un mec de chez euh… ah ouais… de chez PostChrist.com (again)…

Et putaing… rien à rajouter : c’est exactement ça !!!!!…

CELESTIA mix SEIGNEUR VOLAND mix SACRIFICIA MORTUORUM… point barre !

Tape version du premier album, sorti en 2009 chez Deathrash Armageddon…

Infernal Kommando / Layout double-face imprimé sur papier « bronze ».

8 titres - 44 mns : 4 €uros. / disponible.  

 


04/01/2012

MÜTIILATION - Sorrow Galaxies

MÜTIILATION : « Sorrow Galaxies »

( Double LP  / 2007 / HELL )

 

Il y a des groupes et des artistes que je ne peux pas – à l’évidence – chroniquer…

Des groupes et des artistes avec l’Art desquels je suis tant et si bien en « osmose », que, quelle que soit l’œuvre produite ou réalisée… quel que soit le « revirement ou changement » de style abordé, je sais – par avance – que rien n’y fera : je ne pourrai qu’aimer !!!…

Et MÜTIILATION ( comme MAYHEM… par exemple ) fait partie de ceux-ci !!!…

Alors oui… ce MÜTIILATION là, est bien sûr totalement différent de tout ce que Meyna’ch avait pu réaliser jusqu’alors… quatre longs morceaux de 10 minutes et plus, des atmosphères plus mélancoliques et éthérées qu’à l’accoutumée… etc… etc… mais foutre, que voulez-vous que je vous dise en fait !??

Meyna’ch pourrait bien sortir un album de Blues, si l’envie lui en prenait, je suis – par avance – sûr et certain qu’il serait génial… et me filerait tout autant la chair de poule !!!…

MÜTIILATION ne se chronique pas… et ne s’explique pas…

MÜTTILATION se vit… et se ressent !!!

Que ceux qui ne comprennent pas ça aillent se faire enfler… je n’ai rien d’autre à leur dire !

 

Version Double Gatefold LP – Vinyls rouges et pochettes intérieures imprimées…

Limité à 1000 exemplaires : 18 €uros. / Vendus ! Réf. indisponible 

 

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« … L’album commence sur des voix sombres et inquiétantes, on entend les guitares du MÜTIILATION habituel, toujours aussi profondes et tristes ; puis vient le fait le plus important de tout l’album et de toute la musique de Meyna’ch : l’arrivée d’une vraie batterie ! Alors que tous les autres albums étaient dotés d’une drum-machine horrible qui gâchait assez le travail, cette fois la batterie a été enregistrée par un réel batteur… et avec ça, plus question pour notre lépreux favoris de louper quoique ce soit. Les morceaux sont très sombres et très tristes, la voix est beaucoup plus grave et étouffée que d’habitude, ( comme si Meyna’ch usait de ses dernières forces pour nous faire parvenir ses textes d’agonie à faire frissonner les morts ), et malgré la longue durée des morceaux, Meyna’ch ne lasse pas son auditeur, sachant jouer de ses meilleurs tours pour nous stresser, mêlant des voix et des passages au synthé aux guitares…

Les quatre morceaux se valent réellement même si j’ai une légère préférence pour les deux premiers, qui ressemblent assez aux premiers morceaux de « Rattenkoning », mais en beaucoup plus langoureux et avec une vraie batterie… et l’album se termine aussi froidement qu’il a commencé, l’auditeur ne sachant plus vraiment où se mettre en sortant de cet immense mur de froideur… un long voyage dans une dimension plus noire et plus triste que la mort. Une nouvelle ère pour MÜTIILATION, une ère de tristesse et de dépression, accompagnée d’une vraie batterie. On peut dire que Meyna’ch n’a pas bossé pendant trois ans pour rien : cet album est son meilleur méfait depuis « Remains of a ruined, dead, cursed soul ». Un grand pas dans la bonne direction, et un album qu’on n'est pas prêt d’oublier. »…

( Extrait de la chronique « parue » sur : « lahordenoire.free.fr » )

 


Erotica – Une anthologie littéraire et artistique

Erotica – Une anthologie littéraire et artistique

Par Charlotte Hill et William Wallace

 

L’érotisme a toujours été pour les artistes un sujet d’inspiration, souvent secret, toujours fécond. Cet ouvrage vous convie à un voyage au pays du désir, auquel les plus grands écrivains et les plus grands artistes ont rendu hommage au fil des siècles.

Nombre de textes rassemblés dans cet ouvrage ont menés, à l’époque, leurs auteurs devant les tribunaux : « Madame Bovary » de Flaubert et « Les Fleurs du Mal » de Baudelaire à Paris en 1857, « Lady Chatterley » de D.H Lawrence en 1960 à Londres, « Tropique du Cancer » d’Henry Miller en 1962 à Los Angeles, pour ne citer que les plus célèbres.

A ces textes répondent plus de 450 reproductions de peintures, sculptures, aquarelles, gravures ou photographies d’artistes tels que Bearsdley, Blake, Cocteau, Dali, Vivant Denon, Füssli, Klimt, Modigliani, Picasso, Man Ray, Rembrandt, Rodin, Itawaga et bien d’autres.

 

Edition Evergreen – Taschen 2001.

480 pages / 450 illustrations.

Dimensions = 28 x 23 x 3 cms / Poids = 1600 grammes.

Les plats présentent de nombreuses petites marques de stockages ( frottements ) et la tranche est légèrement enfoncée sur le dessus ( cf photo ), mais l’intérieur est – lui – parfait, sain et propre… et de fait, on oscille entre « Moyen+ / Bon » pour l’extérieur et « très Bon » pour l’intérieur.

>>> 18 €uros. / Vendue ! Temporairement indisponible.

Erotica, Une anthologie littéraire et artistique, Charlotte Hill et William Wallace, Bearsdley, Blake, Cocteau, Dali, Vivant Denon, Füssli, Klimt, Modigliani, Picasso, Man Ray, Rembrandt, Rodin, Utagawa, Boccace, Casanova, Anaïs Nin, Henry Miller, Erica Jong, D.H Lawrence, Gustave Flaubert, Schiele, Taschen, Livre d'Art

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Quatrième de couverture : Cette anthologue illustrée propose une splendide sélection de textes érotiques et d’œuvres d’art, couvrant une période de deux mille ans. Des morceaux choisis du Kama Soûtra, de Boccace, Casanova, Anaïs Nin, Henry Miller, Erica Jong et d’autres auteurs célèbres ou anonymes mettent l’accent sur la capacité de l’érotisme à enrichir notre vie. Plus de 450 illustrations : des reliefs de temples hindous aux estampes japonaises, en passant par des œuvres de Klimt, Schiele, Picasso, Dali ou Man Ray, sont destinées à la fois à vivifier et divertir le lecteur. 

 

Chronique : Réaliser une anthologie littéraire et artistique de l'érotisme semble difficile. Quels textes choisir ? Quels fragments de romans retenir ? Comment construire une iconographie qui ne soit pas une simple illustration ? Dès les premières pages de cet ouvrage, on sent combien les deux auteurs se sont longuement interrogés sur ces questions. Il est vrai que l'érotisme recouvre depuis quelques siècles pléthore de romans, d'autobiographies, de nouvelles, de dessins, de peintures et de photographies. Erotica est donc un livre volontairement arbitraire, avec ses partis pris et ses impasses. Côté réussite, on ne peut que saluer la grande culture des auteurs. Les textes sont choisis avec justesse. Souvent accompagnés d'illustrations rares, ces extraits possèdent d'indéniables qualités littéraires au point de nous inciter à lire le roman dont ils sont issus pour en poursuivre la lecture. L'autre mérite de cet ouvrage réside dans son organisation. Les chapitres, loin de proposer une simple vision chronologique de l'érotisme à travers les âges, préfèrent aborder cette histoire sous l'angle de thèmes particuliers (le moment du désir, le voyeurisme, l'imaginaire libertin, visions décadentes…). Cette approche permet donc de débuter notre lecture un peu au hasard de nos envies… ( Résumé d’une chronique signée Damien Sausset ).

 

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31/12/2011

Réveillon chez D.U.K.E...

30/12/2011

Ungern Khan

Un court texte consacré à Roman Fiodorovitch von Ungern-Sternberg, déniché il y a quelques années sur un site ( n’existant malheureusement plus aujourd’hui ) appelé ( si mes souvenirs sont bons !? ) : « Métempsycoses littéraires : les aventuriers ».

Né le 29 décembre 1895 et exécuté le 15 septembre 1921, Ungern Khan vécut, combattit et mourut pour son rêve. Poète et guerrier… incompris des hommes et abandonné par les dieux.

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UNGERN KHAN

Appelez-moi Ishmael. Il y a quelques années, sans argent ni avenir, l'envie me prit de suivre le rêve d'un homme. Un homme à part… Il se dit descendant d'Attila et cavalier du destin. Il n'aime pas parler, ne boit pas et ne fréquente pas les femmes. Il ne possède rien qu'une jument grise et une paire de bottes et mange et dort comme un Mongol. Cet homme croit en ses rêves et rien ne peut l'arrêter. Blancs et rouges le nomment le Baron Sanguinaire. Tous le craignent à en perdre la parole. Ils ne le comprennent pas. Et le comprendraient-ils que leur peur n'en serait que plus grande...

 

Ungern Khan

Le Baron Ungern ne rêve pas des Romanov ou de Lénine. Gengis Khan et la Horde d'Or donnent à ses songes la couleur du sang. Il rassemblera les nomades des steppes et rétablira la dynastie mandchoue en Chine, puis lancera les peuples d'Asie sur la Russie pour en chasser les bolcheviques, avant de déferler sur l'Europe à la tête de sa cavalerie mystique et de détruire l'Occident mercantile et corrupteur. Les Mongols savent que les balles ne peuvent le tuer et se prennent dans les plis de son manteau. Ungern Khan est le dieu réincarné de la guerre. Et le Dalaï lama le proclame combattant de la foi.

Nous sommes un millier de cavaliers, Cosaques, Mongols, Bouriates, Kirghizes, Russes, Kalmouks, Japonais, Mandchous, Chinois, Tibétains, rangés sous le drapeau jaune frappé d'un U noir. Pris entre la Russie et la Chine, nous n'avons nulle part où aller mais nous sommes beaux, avec nos papakhas noires et nos longs manteaux, d'une beauté barbare et terrible. Ungern se nomme général et nous donne le titre éclatant de division asiatique de cavalerie. Il arbore sa croix de Saint-Georges et ses épaulettes sur le manteau couleur cerise des princes mongols. A son ceinturon pendent un Mauser et un chapelet bouddhiste. Un aventurier vénitien l'entend crier : « En avant ! A la recherche de nos folies et de nos gloires ! »

 

Les loups des steppes

Et la division de cavalerie asiatique surgit devant Ourga, le Grand Monastère, la capitale des Mongols. Une nuit, le Bogdo-Geghen, huitième réincarnation du grand juste Daranata Djibdsun Dambi Khutukhtu, est enlevé au nez et à la barbe de ses geôliers chinois. Si grande est la magie d'Ungern qu'il s'empare, au troisième assaut, de la ville. Le rêve s'abat sur Ourga. Le pillage dure trois jours et trois nuits. Nous massacrons les Chinois et les Juifs, les Russes aussi, blancs ou rouges. Nous jetons leurs têtes aux pieds du baron et laissons leurs cadavres aux chiens. Les marchands, nous les brûlons vifs.

Rétabli sur son trône, entre ses collections de phonographes, ses animaux empaillés et ses réserves de champagne, le Bouddha aveugle récompense notre général en lui accordant le titre de Khan et la dignité de grand Bator. Le baron épouse une princesse mongole, s'entoure de lamas et de chamans ; et d'un Arlequin polonais qui, parti de Sibérie à pied, veut aller au Tibet pour y chercher le Roi du monde. Les officiers se perchent sur les toits d'Ourga comme des vols de colombes. Ungern Khan les punit ainsi en les exposant au froid et à la faim des jours durant.

Les loups de la steppe n'ont jamais été à pareil festin. Dix mille Chinois arrivent avec canons et mitrailleuses. Nous les affrontons à un contre cinq et les tuons avec nos flèches et des balles en verre. Le rêve d'Ungern qui a brisé le joug chinois engloutit toute la Mongolie. On annonce la venue d'un messie. Khas Bator prêche la révolution bouddhique sous l'étendard rouge frappé d'un svastika noir. Les Mongols rouges de Soukhé Bator consacrent leur drapeau dans le sang d'un prisonnier cosaque.

Ungern Khan sait que le temps joue contre lui. Un sorcier bouriate lui a lu l'avenir dans des os de mouton : il ne reste au dieu de la guerre que cent trente jours à vivre.

 

Le cavalier du destin

La division asiatique quitte Ourga et pénètre en Russie. Echappant aux cavaliers de Soukhé Bator et aux avions soviétiques, elle libère le monastère du Khambo lama. Mais l'armée rouge s'empare d'Ourga. Plus personne n'ose plus regarder Ungern Khan dans les yeux. Il parle de traverser le désert de Gobi, d'aller jusqu'au Tibet. Frappés d'épouvante, une nuit, nous tirons sur lui. Des milliers de balles, et aucune ne le touche. Et sa jument grise l'emporte dans les ténèbres.

Qu'est devenu Ungern Khan ? On raconte que les rouges l'ont pris et fusillé. A ses juges le Baron a répondu : « Je n'ai rien à dire. » Mais la mort n'est que le début d'une vie nouvelle et toute la terre russe ne suffirait à retenir l'âme du dieu de la guerre.

Un Russe fou affirme avoir rencontré Ungern dans l'autre monde. Il y accueille les guerriers morts au combat et guide leurs âmes vers le Régiment Spécial des Cosaques du Tibet, qui montent des éléphants blancs. Mafieux et bandits sont eux, louée soit la clémence de Bouddha, réincarnés en bœufs dans une boucherie industrielle. Mais peut-on croire un Russe même fou ? Les Mongols disent qu'Ungern Khan n'est pas mort, qu'il a secoué les balles de son manteau de soie jaune et galope depuis à travers l'infini des steppes. Comment tuer un dieu ou un rêve ? Je n'ai pas oublié Ungern, mon général. Il est toujours vivant devant moi, hérissé et farouche. Sa grandeur est immatérielle comme celle des cieux et des abîmes.


Ishmael B.

Division de cavalerie asiatique

Mongolie intérieure.

roman fiodorovitch von ungern-sternberg,ungern-khan

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A lire :

 

Jean MABIRE : « Ungern, le Baron fou » ( J’ai Lu )

Vladimir POZNER : « Le Mors au dents » ( Actes Sud )

Léonid Youzéfovitch : « Le Baron Ungern, Khan des steppes » ( Editions des Syrtes )

 

Ferdinand OSSENDOWSKI : « Bêtes, hommes et dieux » ( J’ai Lu )

Hugo PRATT : « Cour des mystères » ( Folio / Denoël )

Ou Hugo PRATT : « Corto Maltese en Sibérie » ( Casterman, pour la version B.D )

 

 

29/12/2011

Richard Cerf - Photographies

Richard Cerf : « Photographies » – Editions Natiris

 

Magnifiques photos érotico-surréalistes inspirées par l'œuvre d'Hans Bellmer et les écrits de Georges Bataille. Edition originale de 1982 / Préface d'Yves Aubry

In-4 cartonnage éditeur carré entoilé vert foncé.

Superbe photo contre-collée sur premier plat.

74 pages - 20,5 x 22,5 cms - 570 grammes.

Quelques infimes traces de stockage et manipulation (genre 2 ou 3 minuscules frottements) sur 4ème. Mais bon, tout ceci relève de l’insignifiant… l’ensemble est nickel, l’intérieur sain et propre, et peut donc aisément être défini comme « quasi-neuf » !

>>> 55 €uros. / disponible.

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Ailleurs = 2 exemplaires sur priceminister : un à 60 €uros, l’autre à 85 €uros.

> 70 €uros sur maremagnum.com et abebooks

> 80 €uros pour un ex aux pages gondolées (!?!!) sur galaxidion.com

> 96 €uros sur chapitre.com

> 100 €uros sur livre-rare-book.com / Librairie Victor Sevilla – Paris

 

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http://www.richard-cerf.net/

http://laetibule.blogspot.com/2007/08/richard-cerf-la-photographie.html