14/11/2011
Catalogue D.U.K.E - 20.1
Téléchargez la version .pdf du catalogue D.U.K.E
Cliquez sur >>> Catalogue 20.1 - pour Blog.pdf
Catalogue 21 mis en ligne !
113 pages, pas loin de 1000 références ( CDs, vinyls, démo-K7… ) tous styles.
( Black, Death, Thrash, Heavy, Punk, Oï, Ambiant, Indus, etc… ).
Chronique détaillée ( 5 à 15 lignes ) de chacune des références proposées !
Bonne lecture & bonne chasse !
Kurgan, Luna, Ishamaël
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N.B : Si vous n’êtes pas « équipés » pour lire le format .pdf, n’hésitez pas à nous contacter, nous vous ferons parvenir une version en .doc ( « Word » ).
15:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catalogue d.u.k.e 20.1
FISSUR : DiktaCthulhu
NEW : DUKE – WVJe 07 :
FISSUR : « DiktaCthulhu »
( Démo-K7 / 2011 / R'lyeh )
Vocaux distordus et inhumains semblant tout droit issus des gorges déformées des habitants d’Innsmouth la maudite, sectateurs du maléfique Temple de Dagon, devenus mi-hommes mi-batraciens de part d’antiques et impies croisements avec « ceux des profondeurs »…
Riffs ténébreux tissant lentement leur toile sur fond de sons étranges, façon hurlements de baleines devenues folles après avoir nagé entre les piliers d’obsidienne et de jade de R’lyeh, la cité engloutie où « Cthulhu rêve et attend »…
Atmosphères oscillant sans cesse entre immondes cérémonies tribales en l’honneur des Grands Anciens et déclaration de guerre au « monde de la surface »…
Cette nouvelle offrande de FISSUR aux dieux oubliés et autres créatures obscènes nageant au large du « Récif du Diable » ne peut se définir que comme un infâme croisement entre le MUTIILATION des débuts, du grand AZAGHAL façon « Omega » et du VERMETH de « Your Ruin »… ne peut se ressentir et se vivre que comme une sombre cérémonie sous-marine présidée par le grand Cthulhu lui-même !!!
Un Black venimeux et rampant… martial bien que suintant d’ichors fangeux et innommables…
Quelque chose donnant l’impression de participer à une sorte d’aquatique « meeting de Nuremberg » des grands fonds… d’assister aux danses ( et transes ) précédant le « départ pour la guerre » des créatures tentaculaires et gluantes composant l’armée des abysses !
Absolument INDISPENSABLE à tout fan du grand LOVECRAFT qui se respecte… à tous ceux et toutes celles pour qui les océans ne recèlent pas forcément que merveilles, mais aussi ces terreurs ataviques qui nous poussèrent… un jour… à sortir de l’eau…
Le frère de Meynac’h vit à Innsmouth… puissent les dieux avoir pitié de nous !?!!
Démo-K7 limitée à 234 copies / ( Killer ) layout ( couleurs ) double-face : 4 €uros.
Disponible !
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14:10 Publié dans Nouveautés D.U.K.E | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : fissur, diktacthulhu, lovecraft, démo-k7, d.u.k.e, wvje 07, black metal
HASSERBEN / SEARING SKULL
NEW : D.U.K.E 048 :
HASSERBEN / SEARING SKULL :
« De Vesontio ad argentoratum » - ( CD / 2011 / France )
Ou un split CD qui aurait pu s’intituler « un nouveau départ », tant chacun des 2 groupes nous présente ici un nouveau visage, et surtout une impressionnante progression par rapport à leurs précédentes releases / sorties.
HASSERBEN d’abord… littéralement transfiguré par l’arrivée de Spleen au micro et Désolation ( Mémoire de Neige ) à la seconde guitare. Spleen et son chant si particulier… déchiré… halluciné… oscillant en permanence entre plaintes désespérées et hurlements de rage, haine et lamentations… en une palette de variations et d’émotions qu’il m’avait rarement été donné d’entendre depuis les premiers albums de BETHLEHEM !?!!!
( L’impression d’entendre un croisement « venu d’ailleurs » entre Kobal ( Darvulia ) pour ce qui en est du phrasé et Rainer Landfermann ( early Bethlehem ) pour ce qui en est de la folie et de l’étendue vocale !?!! )…
Et puis quelle progression au niveau des guitares !!! L’apport de Désolation et de ses riffs lourds et/ou épiques ( presque Heavy Métal par instants ), la morsure de ces petits soli venimeux serpentant au sein de la tourmente… Rhâââââââââââââââ-oui… le HASSERBEN des démos laissait d’ores et déjà transparaître quelque chose de potentiellement énorme : ce split l’a fait éclore !!!!…
La rencontre du génial ( et très tourmenté ) BETHLEHEM des deux premiers albums, de SATANIC WARMASTER ( dont le gang nous offre d’ailleurs une excellente reprise de « The Vampiric Tyrant » ), du DARVULIA de « Mysticisme Macabre » et du grand HORNA de « Hiidentorni »… en un parfait mix du Black à la finnoise et de la french touch… bref, de deux des meilleures scènes, en matière de Métal Noir !!! GRAND !!!!!!…
SEARING SKULL ensuite… et là aussi, comment ne pas être littéralement soufflé par la progression du ( maintenant ) gang, depuis ces derniers méfaits !?!! Exit le « Immortal français »… bye bye le one-man-band pagan aux riffs heavy venus des fjords… saluez comme il se doit sa Sombre Majesté SEARING SKULL, la chrysalide a – là aussi – donné naissance à un superbe papillon de velours noir et satin rouge, à une aussi belle que dangereuse créature… au dard barbelé suintant de vitriol !!!!…
Un Black puissant et racé entrecoupé de passages doomysants, rampants et méphitiques… la voix de Mork, vomie, maléfique, exsudant fiel et ténèbres quasi-palpables… cette basse omniprésente, insidieuse, hypnotique… ces atmosphères de sombres cérémonies occultes où sinuent, telles les volutes de fétides encens, d’acides soli à l’odeur de sépulcres oubliés… cette jouissive impression d’assister à la Rosemary-esque naissance du fils maudit de DISSECTION ( ah que oui !!! ), de NEHËMAH, du GORGOROTH des débuts ( période « Antichrist » ), du EMPEROR des démos ( impossible, à un moment ou à un autre de ne pas penser à « Wrath of the Tyrant » ) et de ce que BARATHRUM peut ou pourrait produire de plus diabolique et malsain ( dans le genre « Necromantical Ritual », par exemple… )…
Tout concourt à faire de cette partie signée SEARING SKULL un futur « classique » du Black hexagonal !!!!…
Ce split n’est pas qu’un split… ce split est une double (re)naissance… l’annonce que quelque chose d’à la fois fascinant et terrifiant vient de (re)naître dans l’Est de la France… que nos contrées de sombres et froides forêts ont – elles aussi – enfanté de la Bête !!!… 9 €uros.
Disponible !
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HASSERBEN >>> http://www.youtube.com/watch?v=tCUA79aTPRA
Ou >>> http://www.youtube.com/watch?v=qluhMbMAzOk
>>> http://www.youtube.com/watch?v=tVn6c_aizek
>>> http://www.youtube.com/watch?v=6lhOYs6-XHE
( La reprise de Satanic Warmaster présente sur l’album )
SEARING SKULL >>> http://www.myspace.com/searingskull
Ou >>> http://www.youtube.com/watch?v=Z-a5em8PvYc
Pour un titre extrait - justement - de cet album...
13:48 Publié dans Nouveautés D.U.K.E | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hasserben, searing skull, de vesontio ad argentoratum, cd, split, split cd, d.u.k.e, d.u.k.e 048, black metal
13/11/2011
Le cycle de Zei
Lyon SPRAGUE DE CAMP : « Zei »
« A quelque vingt cinq degrés au nord de l'équateur de Krishna s'étend la Mer Banjao, la plus grande étendue d'eau de la planète. Là se cache le Sungar, empire de légende et de mystère. Sous les rayons torrides de Rogir pourrissent lentement les galères pointues de Dur et les trirèmes ventrues de Jazmurian prises dans l'étreinte impitoyable de ce vaste continent flottant mi-aquatique, mi-végétal.
Même les violents orages qui sévissent dans cette partie de la planète arrivent à peine à rider la surface de cet immense marécage glauque. Pourtant, parfois apparaît un bouillonnement sinistre qui révèle la présence des monstres qui règnent en maîtres incontestés des profondeurs, le plus redoutable étant le gvàm, autrement appelé le harponneur. »
Né en 1907 à New-York, Lyon Sprague de Camp fut un des piliers « d’Astounding Stories », avant de se tourner vers l’archéologie et l’Heroic-Fantasy. Comme auteur de S.F, il aime à traiter de façon non conventionnelle les thèmes classiques. Ainsi « Zei » est un « Space Opera » humoristique et teinté de Fantasy, dans la grande tradition des « aventures martiennes » du John Carter d’Edgar Rice Burroughs.
Collection « Le Masque Science-Fiction » / Edition originale de 1975.
252 pages / 130 grammes… Comme neuf, jamais lu.
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Lyon SPRAGUE DE CAMP : « La main de Zei »
« Le soir vint enfin, mais le ciel verdâtre ne s'assombrit pas pour autant. A l'ouest, Rogir se coucha, embrasant l'horizon sur lequel se détachait la silhouette de la galère poursuivante qui s'était rapprochée d'eux pendant son bref repos — Les étoiles firent leur apparition. Elles brillaient d'un éclat inhabituel sous ces latitudes embrumées. Dans le ciel étrange pour un Terrien, Dirk Barnevelt essaya de repérer son soleil ; dans la Huitième Région de la carte astrale, il savait que devaient figurer les planètes du système Ceti, et là, le Soleil se trouvait dans l'alignement d'Arcuturus. Les trois lunes apparurent tout à coup, ensemble : Karrim la plus grande, Goinaz la moyenne et Sheb la petite… ».
Voici la suite des aventures du terrien Barnevelt sur la planète Krishna, ce monde anachronique et barbare, où se côtoient les matriarcats et les galères porte-planeurs. Aventures contées avec humour et truculence par un Sprague de Camp en grande forme.
Collection « Le Masque Science-Fiction » / Edition originale de 1976.
252 pages / 130 grammes… Une petite marque de stockage sur couv’ + petite pliure sur tranche sans quoi quasi neuf, certainement pas lu plus d’une fois.
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Lyon SPRAGUE DE CAMP : « Chasse cosmique »
« Hasselborg lancé à la poursuite de la jeune et ravissante fille de Youssouf Batrouni avait jugé fort astucieux de falsifier la lettre d'introduction le signalant à la surveillance de Jam-Bad-Koné, Dacht de Ruz. Malheureusement la fraude fut découverte et, comme la loi de Krishna ne permet pas à l'accusé d'assister à son procès, à quoi bon du reste, l'accusé ne faisant que mentir, Hasselborg apprit brutalement que le Dacht l'avait condamné à être mangé vivant au cours des jeux du surlendemain et par le Yéki qu'il avait lui-même capturé ! »…
CHASSE COSMIQUE est un des romans que Sprague de Camp a consacré à la planète Krishna, où se déroulent déjà ZEI et la MAIN DE ZEI, mais indépendant de ces deux ouvrages.
Collection « Le Masque Science-Fiction » / Edition originale de 1976.
251 pages / 130 grammes… Une petite marque de stockage sur couv’ + petite pliure sur tranche sans quoi quasi neuf, certainement pas lu plus d’une fois.
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>>> Les 3 volumes ( en parfait état ) pour : 10 €uros. / Vendus !
10:57 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zei, cycle, cycle de zei, sprague de camp
12/11/2011
Catalogue Livres - Sept 2011
Catalogues livres - Sept 2011 - Liens téléchargement
Catalogue livres juin 2012 en ligne !
Téléchargez notre dernier catalogue « Livres et DVDs » ( 2 volumes – Sept 2011 ) au format .pdf et dans sa version « papier ».
( Maquettes destinées à l’imprimerie, avec couvertures, pages d’illustrations, etc… )…
Plusieurs centaines de livres, du format « poche » aux « reliés cuir »…
( Fantastique, science fiction, ésotérisme, érotisme, grands classiques, histoire, etc… ).
Ainsi que de nombreux DVDs ( neufs ) à très petits prix ( 6 à 8 €uros ).
Bref…tout ce qu’il faut pour remplir vos rayons avant les longues soirées d’hiver à venir !
( Hé! hé! )
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Liens téléchargement – Mediafire :
CATALOGUE Livres - Automne 2011 - Volume 01
Cliquez sur >>> http://www.mediafire.com/?lph4sch14andcii
Vous verrez une fenêtre noire avec, en blanc :
CATALOGUE Livres - Automne 2011 - Volume 01.pdf
Et juste dessous, une barre verte avec, en blanc : Download ( 73,68 MB )
Cliquez sur la barre verte… et hop, le téléchargement se lancera immédiatement !
CATALOGUE Livres - Automne 2011 - Volume 02
Cliquez sur >>> http://www.mediafire.com/?9ue4lx9kki4hj75
Vous verrez une fenêtre noire avec, en blanc :
CATALOGUE Livres - Automne 2011 - Volume 02.pdf
Et juste dessous, une barre verte avec, en blanc : Download ( 58,83 MB )
Cliquez sur la barre verte… et hop, le téléchargement se lancera immédiatement !
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Attention : Ce(s) catalogue(s) est/sont sorti(s) le 11 sept ( 2011 ) dernier… et par conséquent, de nombreuses références proposées en ces pages sont déjà épuisées !
Alors pensez bien à nous contacter pour vérifier les disponibilités !
( Et/ou réserver – par la même occasion – les articles qui vous intéressent ).
Bons téléchargements… bonne lecture… et « bonne chasse » !
Vous pouvez également demander la version papier ( 2 volumes de 72 et 68 pages / format A5 ) en nous écrivant à l'adresse suivante : D.U.K.E / Cidex 1010 / 39800 Le Fied / France... et en joignant 2,40 €uros en timbres à votre courrier. ( Gratuit si vous êtes déjà client chez nous ! )
11:07 Publié dans Catalogue Livres - téléchargement .pdf | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catalogue livres, format.pdf, septembre 2011
11/11/2011
11 Novembre
Mercredi 29 septembre 1915
Ma chère Louisette,
Je t'ai promis, presque solennellement, de te dire la vérité ; je vais m'exécuter, mais en revanche tu m'as donné l'assurance que tu aurais les nerfs solides et le coeur ferme.
Je suis depuis ce matin dans des tranchées conquises depuis 2 jours, l'ensemble de ces tranchées et boyaux forme un véritable « labyrinthe », où j'ai erré 3 heures cette nuit, absolument perdu.
Les traces de la lutte ardente y sont nombreuses et saisissantes ; et d'abord elles sont plus qu'à moitié détruites par l'ouragan de mitraille que notre artillerie y a lancé, aussi sont-elles incommodes et horriblement sâles malgré les réparations urgentes que nous y avons faites ; tout y manque : l'eau ( propre ou sale ), les boyaux, les latrines ; elles sont à moins de 200 mètres de la 1ère ligne ennemie, avec laquelle elles communiquent par des boyaux obturés ; elles sont parsemées de cadavres français et allemands ; sans presque me déranger j'en compte bien 20 figés dans les attitudes les plus macabres. Ce voisinage n'est pas encore nauséabond, mais il fait tout de même mal aux yeux ; ce matin, à 5 heures, nous arrivons mouillés et harassés, et j'entre dans le premier abri venu pour me détendre, j'avise une bonne planche, m'y étends, la trouve moelleuse, mais 5 minutes après je m'aperçois qu'elle fait sommier sur 2 cadavres allemands ; et bien, crois-moi, ça fait tout de même quelque chose, au moins la 1ère fois. On marmite fort tout autour de nous et vraiment c'est parfois un vacarme ; déjà je ne salue presque plus.
Le mal n'est pas là ; il est surtout dans le temps qui est affreux ; depuis 3 jours au moins, les rafales de pluie succèdent aux averses ; les boyaux sont des fondrières inommables, où l'on glisse, où l'on se crotte affreusement ; aussi suis-je sâle au superlatif, au moins jusqu'à la ceinture ; mes mains sont boueuses et les resteront jusqu'au départ ; mes souliers sont pleins d'eau ; heureusement le corps est sec, car l'air est presque froid et le ciel livide. Autour de moi les gens font une tête ! Il nous faudra beaucoup de patience et de moral.
Nous sommes coiffés du nouveau casque en tôle d'acier ; c'est lourd et incommode, mais cela donne une sérieuse protection contre les éclats de fusants et contre les ricochets, aussi le porte-t-on sans maugréer. Nous avons aussi tout un attirail contre les gaz asphyxiants. Mais nous serons mal ravitaillés : un seul repas, de nuit, qui arrivera froid le plus souvent ; et cela s'explique à la fois par la longueur des boyaux et par la difficulté de parcourir une large zone découverte.
A ce tableau un peu sombre mais véridique il convient d'ajouter deux correctifs ; d'abord nous aurons un rôle défensif, nous sommes chargés de mettre en état le secteur très bouleversé ; ensuite les Allemands contre-attaquent peu, par suite du manque d'effectifs et de l'état de leurs affaires en Champagne. Pour ces 2 raisons, il se pourrait très bien que nous n'ayons pas à les regarder dans les yeux ; c'est d'ailleurs le voeu unanime ici.
Ma lettre va t'arriver en pleine période de réinstallation et de soucis ; j'essayerai d'en prendre ma part de loin ; cela me distraira et me fondra un peu plus avec vous. Je te souhaite du calme et du courage pour triompher de ces petites difficultés.
Tu sais combien je t'aime et quels tendres baisers je t'envoie, partage avec nos chers petits.
Jean Déléage
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Le 30 mai 1917
Léonie chérie
J’ai confié cette dernière lettre à des mains amies en espérant qu’elle t’arrive un jour afin que tu saches la vérité et parce que je veux aujourd’hui témoigner de l’horreur de cette guerre.
Quand nous sommes arrivés ici, la plaine était magnifique. Aujourd’hui, les rives de l’Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversée, brûlée. Le paysage n’est plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchées de première ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelés, c’est la guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s’écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l’odeur est pestilentielle.
Tout manque : l’eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillés, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause de la longueur des boyaux à parcourir. Nous n’avons même plus de sèches pour nous réconforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous réchauffer.
Nous partons au combat l’épingle à chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffés d’un casque en tôle d’acier lourd et incommode mais qui protège des ricochets et encombrés de tout l’attirail contre les gaz asphyxiants. Nous avons participé à des offensives à outrance qui ont toutes échoué sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissé exténués et désespérés. Les malheureux estropiés que le monde va regarder d’un air dédaigneux à leur retour, auront-ils seulement droit à la petite croix de guerre pour les dédommager d’un bras, d’une jambe en moins ? Cette guerre nous apparaît à tous comme une infâme et inutile boucherie.
Le 16 avril, le général Nivelle a lancé une nouvelle attaque au Chemin des Dames. Ce fut un échec, un désastre ! Partout des morts ! Lorsque j’avançais les sentiments n’existaient plus, la peur, l’amour, plus rien n’avait de sens. Il importait juste d’aller de l’avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur. Les pentes d’accès boisées, étaient rudes. Perdu dans le brouillard, le fusil à l’épaule j’errais, la sueur dégoulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausée. Un vrai charnier s’étendait à mes pieds. J’ai descendu la butte en enjambant les corps désarticulés, une haine terrible s’emparant de moi.
Cet assaut a semé le trouble chez tous les poilus et forcé notre désillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l’état major. Tous les combattants désespèrent de l’existence, beaucoup ont déserté et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter à déposer les armes. La semaine dernière, le régiment entier n’a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchée, nous avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre.
Alors, nos officiers ont été chargés de nous juger. J’ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l’exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d’obtempérer. En nous exécutant, nos supérieurs ont pour objectif d’aider les combattants à retrouver le goût de l’obéissance, je ne crois pas qu’ils y parviendront.
Comprendras-tu Léonie chérie que je ne suis pas coupable mais victime d’une justice expéditive ? Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliés de l’histoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandés, à l’aube, agenouillé devant le peloton d’exécution. Je regrette tant ma Léonie la douleur et la honte que ma triste fin va t’infliger.
C’est si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon départ au combat était une si douce et si jolie folie mais aujourd’hui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cœur. Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner.
Promets-moi mon amour de taire à ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son père est tombé en héros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l’exemple est réhabilitée, mais je n’y crois guère, alors seulement, et si tu le juges nécessaire, montre-lui cette lettre.
Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahi et la France va nous sacrifier.
Promets-moi aussi ma douce Léonie, lorsque le temps aura lissé ta douleur, de ne pas renoncer à être heureuse, de continuer à sourire à la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite à toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous méritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cœur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravés dans ma mémoire, seront mon dernier réconfort avant la fin.
Eugène ton mari qui t’aime tant
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Le 22 février 1915
Ma chère Marie,
Tu ne saurais croire la vaillance et l'héroïsme de nos braves soldats ; quand je dis : « vaillance et héroïsme », je n'entends pas parler comme les journaux dans un sens vague et général et prendre ces mots presque comme un cliché systématique lorsqu'il s'agit de nos troupes, mais bien au contraire, je veux donner à ces mots toute leur extension et je précise. Hier à 14h devait avoir lieu par 3 sections de mon régiment, l'attaque dune tranchée allemande, pourvue de défenses accessoires fantastiques : une largeur d'une dizaine de mètres, sillonnée en tous sens comme une toile d'araignée de fils de fer barbelés et épais reliant entre eux d'énormes piquets de 1,75m de haut et constitués par des madriers de chemins de fer.
A 14h donc devait avoir lieu une canonnade intense assaut à la baïonnette de la tranchée allemande par notre artillerie pour faire filer les boches en même temps qu'un bombardement intense de ces réseaux de fils de fer formidables ( séchoirs ). A 14h30, fusée, cessation de l'artillerie, assaut à la baïonnette, victoire : comme tu le vois, c'est très simple sur le papier, mais hélas combien différent dans la réalité.
Donc à 14h, vive canonnade, tout tremble. A 14h30 le commandant de l'attaque lance une fusée signal pour faire cesser le feu de l'artillerie et permettre à nos poilus d'avancer Mets-toi un instant dans la peau des officiers et des hommes qui vont partir.
Jusqu'à 14h, les hommes dorment tranquilles, couchés sur le ventre dans leurs tranchées, harassés qu'ils sont par plusieurs nuits de travail ; ils ne se doutent de n'en. Un de leur capitaine disait : « Ils me font pitié, je n'ose pas les réveiller ». Cependant les 3 lieutenants commandant chacun une section à 200 m d'intervalle environ, savent depuis 1Oh ce qui va se passer et ils se promènent pensifs dans la tranchée. A quoi servira cette attaque se disent-ils ; nous ne pourrons jamais arriver au but, car les réseaux de fils de fer nous en empêcheront et par suite nous sommes tous destinés à nous faire tuer sur place… Mais que faire ? l'ordre d’attaquer est formel, il faut marcher. L'un d'eux avisant le téléphoniste de son secteur lui dit : « Passe-moi ton fusil et ton équipement, je veux faire le coup de feu avec mes hommes et comme eux; puis, voici 4 lettres d'adieux que tu enverras ce soir chez moi si tu peux t'en tirer ».
A deux heures, tous trois adressent quelques mots à leurs hommes pour les exhorter à marcher droit et vite et à sacrifier leur vie pour l'avenir de la France.
Cependant voyant plus clair que leurs hommes ils s'aperçoivent avec terreur qu'a 2 h 30 malgré la précision du tir de notre artillerie les fils de fer y sont toujours et sur la même profondeur d'une dizaine de mètres environ.
A ce moment la fusée signal est lancée par le commandant de l'attaque. Aussitôt, des trois points en question, chacun à sa place, les lieutenants, l'un revolver au poing, l'autre baïonnette au canon comme un soldat, s'élancent hors de la tranchée aux cris de : « Baïonnette au canon… En avant… A l'assaut… Pour la France »… et l'un d'entre eux entonne La Marseillaise, accompagné de ses hommes.. Des trois points les petits groupes s'avancent en criant et chantant baïonnette en avant, au pas de gymnastique vers la tranchée boche où ils doivent converger. Chaque groupe est ainsi constitué : un lieutenant, derrière lui, six sapeurs du génie, sans fusils, armés de boucliers d'une main, d'énormes cisailles de l'autre ( pour couper les fils de fer ). Derrière eux toute la section, et fermant la marche, six sapeurs portant des pelles et des pioches, pour travailler sitôt arrivés dans la tranchée à la défense de celle-ci.
C'est sublime « sublime » de voir cet élan enthousiaste chez des hommes assez âgés, en campagne depuis de longs mois et allant tomber volontairement ( parce que c'est l’ordre ) dans les pièges qu'ils connaissent si bien et où ils ont laissé tant d'amis. Successivement, chacun des trois lieutenants tombe, frappé mortellement à la tête. Les hommes, tel un château de cartes dégringolent tour à tour ; ils continuent tout de même : quelques uns arrivent jusqu'aux fils de fer : ils sont trop gros hélas ! Leur sergent tombe, un autre aussi.
Que faire ?... Avancer ? Impossible ! Reculer ? de même.. et, tandis que froidement, à l’abri de leurs tranchées et de leurs boucliers les allemands visent et descendent chacune de ces cibles vivantes les hommes se couchent là, grattant la terre de leurs doigts pour amonceler un petit tas devant leur tête et tâcher ainsi de s'abriter contre les balles.
Voyant l'impossibilité d'avancer le commandant leur envoie un homme, agent de liaison pour leur dire de se replier en arrière dans leur tranchée : celui-ci en rampant à plat ventre arrive à transmettre l'ordre : « Pouvez-vous vous replier si c'est possible ? »… Hélas! non, on ne peut ni avancer, ni reculer Il faut attendre la nuit.
A la nuit, je vais à B. pour aider mes collègues, les blessés arrivent peu à peu au nombre de 44. Les 3 lieutenants, dont le sous-préfet d'orange, ont été tués : ce dernier que j'ai reçu avait une balle dans le front. Admirable de stoïcisme, aucun blessé ne se plaint de son sort et de l’inutilité de cette attaque au cours de laquelle il a été si affreusement mutilé. Que d'horribles blessures : l'un a le poumon qui sort et il ne se plaint pas, l'autre a des débris de cerveau sur son cou et ses épaules et il veut marcher : « Je veux qu'on me porte », dit-il ; l’un blessé à 3 endroits et reblessé pendant qu'on le transportait, se tournant vers moi pendant que je lui mettais un rapide appareil de fortune à sa jambe gauche cassée me dit simplement ceci : « ce qu'il faut souffrir pour la France ». Je ne pus retenir mes larmes.. Ce héros obscur est peut être mort à l'heure qu'il est, mais comme cette phrase si simple est grande et sublime dans la bouche d'un homme peu instruit et qui vient de Sacrifier sa vie à la fleur de l'âge. J'ai eu deux brancardiers tués et un blessé. Et ce matin à 5 h 30, je conduisais mes 3 derniers blessés sur la crête de X où il fallait absolument avoir passé avant le lever du jour J'ai eu juste le temps. Et à 7h 30, je rentrais à mon poste.
Ne crois-tu pas chère Marie que tous ces morts quels qu'ils soient doivent aller droit au ciel après de semblables actes d'héroïsme et ne crois-tu pas odieux, honteux, scandaleux que Messieurs les Députés à la chambre veuillent refuser ou même discuter l'attribution d'une « croix de guerre » à ces hommes, tous des héros, sous prétexte qu'il faut qu'ils soient cités à l'ordre de l'armée... Pour eux l'ordre du jour de la Division n'est pas suffisant. « Oh! injustice et ingratitude humaines ». Tandis que vous vous promenez dans les rues ou les lieux de plaisir de Paris tandis que mollement assis dans un bon fauteuil de velours, au coin d'un bon feu, à l'abri de la pluie et scandalisés si un grain de poussière ou une goutte d'eau viennent ternir l'éclat de vos bottines, vous discutez pour savoir si l'absinthe est un poison ou si le mot « bar » est mieux que « débit de boissons » ou « établissement » tandis que loin du danger vous vous demandez d'un air fâché et dédaigneux : « Qu'est-ce qu'ils font donc ? Pourquoi n'avancent-ils pas ? Si j'étais au feu je ferais cela… ». Pendant ce temps Messieurs les Députés, vos concitoyens fiançais, vos frères, les fantassins dont le nom seul évoque on ne sait pourquoi, le mépris le plus grand, les soldats en général sont en train de recommander leur âme à Dieu avant d'accomplir « dans l'ombre » sans rien attendre de la postérité le plus grand des sacrifices, le sacrifice de leur vie. Et c'est vous qui êtes si prompts à vous décerner mutuellement des décorations plus ou moins méritées par quelque beau discours ou quelque puissant appui, c'est vous dis-je qui refusez d'accorder à nos soldats la petite « croix de guerre » si vaillamment méritée ; bien petit dédommagement, en vérité pour une jambe ou un bras de moins, qu'un petit morceau de métal suspendu à un ruban quelconque, mais ce sera pourtant tout ce qui restera dans quelques années d'ici pour rappeler la conduite sublime de ces malheureux estropiés que le monde regardera d'un œil dédaigneux.
De plus c'est si simple et ça ferait tant de plaisir à ces braves, ça stimulerait tant le courage des autres. Certes, ce n est pas pour ça qu'ils se battraient; mais ce serait tout de même une juste récompense.
Alors que nos ennemis distribuent à tort et à travers des croix de fer, de cuivre ou de bronze, nous nous montrerions si parcimonieux. Excuse mon bavardage, ma chère Marie, mais je suis écœuré de toutes ces discussions à la Chambre.
Et que penser ( tant pis si la censure arrête ma lettre ), je ne cite d'ailleurs pas de noms, que penser de certains chefs qui lancent des hommes sur un obstacle insurmontable, les vouant ainsi à une mort presque certaine et qui semblent jouer avec eux, comme on joue aux échecs, avec comme enjeu de la patrie s'ils gagnent, un galon de plus.
Ne te scandalise pas, ma chère Marie, je t'écris encore sous le coup de l'émotion d'hier et de cette nuit et bien que je n ai pas du tout pris part à cette lutte, j'ai été très touche ainsi que d'ailleurs tous les officiers même supérieurs qui sont ici ; l'un d'eux ce matin en pleurait de rage et de pitié.
Ne crois pas d'ailleurs que mon moral soit atteint le moins du monde, il est excellent.
Maurice Antoine Martin-Laval
14:22 Publié dans Historica | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : 11 novembre, poilus, guerre, 14-18, histoire, mémoire
10/11/2011
Le Musée de la Bestialité
Roland VILLENEUVE : « le Musée de la Bestialité »
Un tour d'horizon du thème de la bestialité des origines à nos jours, illustré par plus de 250 photos et dessins. Des témoignages étonnants ( procès entre autres ) et une bibliographie très complète.
Sommaire :
Histoire de la bestialité = La fabuleuse antiquité, Les animaux diaboliques, Sylphes, faunes et satyres, Un monstrueux bestiaire, Aspects contemporains.
Les procès de bestialité = Procédures d’excommunication, Procès intentés aux animaux, Les hommes en jugement, Extraits du recueil de Simon Gueulette.
Une étrange aberration = Le problèmes des causes, Les instruments du plaisir, Un faisceau de bizarreries.
Tout le reste n’est que littérature / Notes / Bibliographie
Editions Henry Veyrier / 1973 / 282 pages.
27,5 x 21 cms / 1055 grammes – 1 kilo 055 : 20 €uros. / Vendu !
Comme le montrent les photos, les bords, ainsi que le haut et le bas de tranche ( cassée ) sont assez nettement « frottés » ( comme on dit dans le jargon ) mais l’intérieur est nickel, sain et propre !
Vendu - temporairement indisponible.
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Entre 29 et 58,50 €uros sur priceminister
Entre 30 et 40 €uros sur livre-rare-book.com
42 €uros sur galaxidion.com
25 à 41 euros sur marelibri.com
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La zoophilie, du grec ancien ζωον ( zôon, « animal » ) et φιλία ( philía, « amitié » ou « amour » ), est une paraphilie dont l'animal est l'objet du désir. Le journal animé par Victor Hugo s'appelait « Le Zoophile » et le terme est souvent utilisé encore dans ce sens classique « platonique ». Par extension, on est ensuite passé à l'attirance sexuelle d'un être humain pour un ou plusieurs animaux, sens le plus fréquemment utilisé aujourd'hui.
Généralement considérée comme une déviance ou une perversion sexuelle, elle devient une paraphilie si elle remplit ces critères, bien qu'elle ne soit plus listée depuis 1980 dans le Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux ( DSM ), la référence américaine et mondiale psychiatrique en matière de pathologies mentales.
Apparu au XIXème siècle, le mot zoophilie provient de racines grecques. Il était autrefois connu sous le nom de « bestialité ». ( Wikipedia )
11:51 Publié dans Eros über alles, Livres | Lien permanent | Commentaires (0)
09/11/2011
Sorcellerie & Nuits secrètes
Jules GARINET : « La sorcellerie en France »
L'ouvrage de Jules Garinet recense et examine tous les cas connus de sorcellerie et de magie en France depuis l'époque mérovingienne jusqu'au début du XIXe siècle. Les pratiques de la reine Frédégonde, les secrets du Temple et la malédiction que les quatre grandes figures de l'Ordre auraient proférée lors de son procès, Jeanne d'Arc et son fidèle capitaine, le sanglant Gilles de Rais, tout l'intéresse…
Il nous fait découvrir sabbats, sorcières, loups-garous ou lycanthropes, sans oublier Gilles Garnier : le cannibale. Mais c'est surtout le XVIIe siècle qui l'inspire, il est vrai que c'est l'époque des grands procès de sorcellerie, de l'affaire des poisons, des prêtres libertins et des démons galants.
Des pièces justificatives, tel le texte du pacte unissant Urbain Grandier à Lucifer, complètent l'ouvrage. Et comme… en conclusion… Garinet déclare vouloir envoyer au bagne tous les exorcistes ( voyant en eux l'image même de l'obscurantisme et de l'accréditation des pires superstitions ), la team D.U.K.E ne peut que chaudement vous recommander cet ouvrage !
- Première partie : imagination - Démons - Sabbat.
- Deuxième partie : la magie en France depuis les premiers rois.
- Troisième partie : pièces justificatives...
« La sorcellerie en France » par Jules Garinet aux éditions FAMOT / 1978.
( Reproduction de l'édition de 1818 )
Reliure simili Cuir noir ( style « Curitex » ), titres dorés et motifs rouges.
Illustrée par 11 reproductions hors texte ( planches en noir sur papier rouge ).
250 pages reliées sur Bouffant de Luxe / Dim : 12 x 20 cms / Poids : 420 grammes.
Exemplaire nickel / comme neuf !!!…
>>> 6 €uros / Vendu - temporairement indisponible.
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Guy BRETON : « Les nuits secrètes de Paris »
« Les Nuits secrètes de Paris » par Guy BRETON nous emmènent dans les cabinets des Mages, dans les temples les plus étranges, dans des clubs surprenants...
Des aventures savoureuses, parfois troublantes...
Le tout en plein Paris et en plein XXe siècle !
Venez, avec Guy BRETON, faire la connaissance des Omphalopsiques ( ou Adorateurs du nombril ), de l'Ange Cyclamen, des Adorateurs du Feu, des Chevaliers de la Croix-Blanche, des Druides du Bois de Meudon, des Néo-Médiévaux, des Ethérés, des Adorateurs de l'Oignon (!!!), des témoins d'Artémis ( ou Adorateurs de la Lune ), des Croisés de Meiningen, de l'Eglise Déiste et Positiviste de France, des Rayonnants ( ou disciples de Santo Semo ), du Club des Egaux, des Néo-Lettristes, des Ovo-Biologistes ( adorateurs de l'œuf ), des Apets du Contremi, des Témoins du Christ de Montfavet, ou encore du Groupe Bridey Murphy ...
« Les nuits secrètes de Paris » / éditions Famot / 1978. ( Préface de Louis Pauwels ! )
Reliure simili Cuir noir ( style « Curitex » ), titres dorés et motifs rouges.
Nombreuses illustrations hors texte ( planches en noir sur papier rouge ).
267 pages reliées sur Bouffant Alfa / Dim : 12 x 20 cms / Poids : 430 grammes.
Exemplaire nickel / comme neuf !!!…
>>> 6 €uros / Vendu - Temporairement indisponible !
14:06 Publié dans Esotérisme/occultisme, Livres, Primis Tenebris | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sorcellerie, nuits secrètes, jules garinet, guy breton, livres
08/11/2011
The Challenge of Thor
The Challenge of Thor
I am the God Thor,
I am the War God,
I am the Thunderer !
Here in my Northland,
My fastness and fortress,
Reign I forever !
Here amid icebergs
Rule I the nations ;
This is my hammer,
Miölner the mighty;
Giants and sorcerers
Cannot withstand it !
These are the gauntlets
Wherewith I wield it,
And hurl it afar off ;
This is my girdle ;
Whenever I brace it,
Strength is redoubled !
The light thou beholdest
Stream through the heavens,
In flashes of crimson,
Is but my red beard
Blown by the night-wind,
Affrighting the nations !
Jove is my brother ;
Mine eyes are the lightning;
The wheels of my chariot
Roll in the thunder,
The blows of my hammer
Ring in the earthquake !
Force rules the world still,
Has ruled it, shall rule it ;
Meekness is weakness,
Strength is triumphant,
Over the whole earth
Still is it Thor's-Day !
Thou art a God too,
O Galilean !
And thus singled-handed
Unto the combat,
Gauntlet or Gospel,
Here I defy thee !
Henry Wadsworth Longfellow
( 1807 – 1882 )
18:17 Publié dans Yggdrasil | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thor, paganisme, poésie, henry wadsworth longfellow
07/11/2011
ENSAMHET
ENSAMHET : « Les siècles se sont écoulés »
( Digi-CD / 2005 / France )
Des arpèges de guitare cristallins semblant issus d’une intro de METALLICA sur lesquels vient se greffer les pleurs d’un violon, ( a real one… not a keyboard ! ), le ton est donné, nous sommes bien loin de la furie dévastatrice de BAËL… groupe où officient également les 2 membres d’ENSAMHET.
ENSAMHET œuvre dans un DARK / Black éthéré, étrange et envoûtant où la batterie – très en retrait – laisse la part belle à des riffs de guitares à la fois mélancoliques et hypnotiques… la parole à une voix semblant surgie du fond de la tombe.
Et si BAËL n’est que pure haine et fureur ; ENSAMHET n’est lui qu’atmosphères et ambiances… ambiances de paysages gelés où les brumes épaisses de l’hiver s’accrochent aux hardes en loques de créatures livides fuyant devant l’avancée de la peste… atmosphères de primitives et impénétrables forêts où rôdent encore les ataviques mystères et les sombres beautés de l’aube de la création… notes éparses, caressantes et funèbres d’un piano aux rondeurs de Déesse Mère.
Spectral et rayonnant à la fois, ( la fin de « Les siècles se sont écoulés » semble presque tirée d’un album de VINTERRIKET !?! ), l’Art Noir d’ ENSAMHET sait tour à tour se faire langoureux comme le baiser de la mort, ( en nous rappelant MORTIFERA… voire la face BANISHED SPIRITS de leur premier EP !?! ), ou somptueusement barbare et quasi tribal ! ( « Gardiens Légendaires et Redoutables » et sa lourde pulsation incantatoire semble tout droit surgie d’une cérémonie shamanique en l’honneur de Dieux oubliés ! ).
Quand ressurgissent les tristes souvenirs et la nostalgie d’un lointain passé enfoui aux sépulcres de la mémoire… ENSAMHET fait de cette tristesse un adamantin joyau !
Digipack avec livret 8 pages – Limited édition to 1000 : 10 €uros. / disponible.
( D.U.K.E 026 )
Egalement disponibles :
ENSAMHET / HELLBOUND : « S/t »
( Split 12’ EP / Maxi 45t – Austria / France )
Split maxi 45t ( un 45 tours au format d’un 33 tours quoi… ), « opposant » ENSAMHET ( avec Aguarès et Arkhaeus de BAËL ) et son Raw Black façon sombre et impie cérémonie barbare… à HELLBOUND ( side project du leader d’ABIGOR ), et son Thrash-Black bien catchy à mi-chemin de BARATHRUM et de WITCHERY !!!... Maxi 45t avec insert / limited & handnumbered to 500 : 7 €uros.
( D.U.K.E 030 )
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ENSAMHET / BANISHED SPIRITS : « S/t »
( Split 7’EP / 2004 / France-France )
Un long titre, lent et funèbre, pour ce qui est de BANISHED SPIRITS, ( projet solo d’Amduscias de TEMPLE OF BAAL ), et son DARK METAL en forme de sombre prière... infernal Angelus où carillonnent quelques sépulcrales notes de vibraphone. BANISHED SPIRITS sonne le glas d’une sinueuse procession de damnés avançant au son lancinant des grandes orgues et d’une hypnotique guitare… appelle à l’antienne inversée d’un noir murmure destiné aux limbes où errent à jamais les Esprits Bannis de ce monde.
And a FAST DARK-BLACK ART pour un ENSAMHET, ( projet solo d’Aguarès, le vocaliste de BAËL ), qui avec ce « Malédiction Médiévale 1378 » se place quelque part entre DARK OPUS, ( pour ce qui est des guitares ), et le grand WARLOGHE !!! L’atmosphère générale et la voix d’Aguarès, ( très différente de ce à quoi il nous avait habitué avec BAËL ), ne pouvant que nous rappeler certains passages de « The First Possesssion » et la voix si particulière de Tyrannus.
Une grande fierté pour D.U.K.E que d’avoir pu contribuer à la sortie de ce EP !!!…
7’EP lim to 500, insert with lyrics : 5 €uros.
( D.U.K.E 666 )
14:13 Publié dans Releases D.U.K.E | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ensamhet, banished spirits, hellbound, aguarès, baël, temple of baal, amduscias, abigor, vinyls, digipack, cd, split, black metal, dark metal